Arithmétique

I Les entiers
1) Les ensembles d’entiers
Définition :
On appelle ensemble, en mathématiques, tout regroupement d’éléments d’un même type (souvent des nombres).
On notera par exemple : 𝐸 = {1 ; 2 ; 3 ; 6}

𝐸 est un ensemble de nombres entiers. Il contient les éléments 1, 2, 3 et 6. On peut dire, par exemple, que 2
appartient à 𝐸, ce qui peut également se noter : 2∈𝐸

Définition :
L’ensemble de tous les entiers positifs ou nuls, également appelé ensemble des entiers naturels, se note ℕ.
L’ensemble de tous les entiers (positifs et négatifs), également appelé ensemble des entiers relatifs, se note ℤ.

Remarque : comme ℤ contient tous les entiers, tous les ensembles d’entiers sont inclus dans ℤ.
Par exemple : ℕ ⊂ ℤ

Vrai ou faux :

−3 ∈ ℤ 0∈ ℤ
4
1,5 ∈ ℕ ∈ ℤ
2
0∈ℕ ℤ⊂ℕ

2) Multiples et diviseurs
Définition :
On considère deux entiers 𝑎 et 𝑏 quelconques.
On dira que 𝑎 est un multiple de 𝑏 si 𝑎 apparait (à droite) dans la table de multiplication de 𝑏 :

C’est-à-dire s’il existe un entier 𝑘, tel que 𝑘×𝑏 =𝑎

On dira également alors, que 𝑏 est un diviseur de 𝑎 (ou que 𝑏 divise 𝑎).

Exemple :

15 est un multiple de car 7 divise car

12 divise car 40 est un multiple de car

Proposition :
Quel que soit l’entier 𝑎, la somme de deux multiples de 𝑎 est un multiple de 𝑎.

Démonstration :
 3) Nombres premiers

Définition :
On appelle nombre premier, n’importe quel entier qui a exactement deux diviseurs (1 et lui-même).

Exemple :

Théorème (admis) :
N’importe quel entier peut s’écrire comme un produit de facteurs premiers. On appelle cela la décomposition en
facteurs premiers de l’entier.

Exemple :

Remarque : la décomposition en facteur premier permet par exemple de simplifier une fraction.
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Exemple : Simplifiez la fraction suivante : =
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4) Parité

Définition :
Les entiers pairs sont les multiples de deux (c’est à dire tous les nombres qui peuvent s’écrire 2 × 𝑘, avec 𝑘 un
entier). Les entiers qui ne sont pas pairs sont impairs.

Remarque : L’écriture décimale d’un entier pair finit par 2 ; 4 ; 6 ; 8 ou 0 et réciproquement. L’écriture décimale d’un
entier impair finit par 1 ; 3 ; 5 ; 7 ou 9 et réciproquement.

Proposition :
Le carré d’un entier pair est pair.
Le carré d’un entier impair est impair.

Démonstration :
II Les rationnels
Définition :
𝑝
L’ensemble des nombres qui peuvent s’écrire : , également appelé ensemble des nombres décimaux, se
10𝛼
note :
𝑝 étant un entier relatif quelconque et 𝛼 est un entier naturel quelconque.

Remarque : ce sont en fait tous les nombres qui ont un nombre de chiffre fini après la virgule.

Exemple : sont des nombres décimaux.

ne sont pas des nombres décimaux.
Définition :
𝑝
L’ensemble des nombres qui peuvent s’écrire : , également appelé ensemble des nombres rationnels, se
𝑞
note : 𝑝 étant un entier relatif quelconque et 𝑞 un entier naturel quelconque mais non nul .
L’ensemble de tous les nombres (rationnels et irrationnels), également appelé ensemble des nombres réels, se
note : ℝ

Exemple : sont des nombres rationnels.

ne sont pas des nombres rationnels.

Remarque : on a les inclusions suivantes :

Proposition :
Le nombre √2, c’est-à-dire le nombre positif dont le carré vaut 2, est irrationnel.

Démonstration :

III Programmation : boucles itératives

Définition : En python, on peut répéter des instructions à l’aide d’un « for ».

Ci-contre, les instructions 1 et 2 seront répétées 10 fois.

L’instruction 3 ne sera faite qu’une seule fois.

Exemple : Cf TP