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NOMBRES RÉELS ET INTERVALLES

I. Ensembles de nombres
1. Nombres décimaux

Définition
a
Un nombre décimal est un nombre de la forme avec a entier et p entier naturel.
10 p
L’ensemble des nombres décimaux est noté D

Remarque : Un nombre décimal peut s’écrire avec un nombre fini de chiffres après la virgule.
3 1
Exemples : 2 ∈ D ; ∈ D ; 0, 333 ∈ D mais ∈/ D.
4 3

2. Nombres rationnels

Définition
a
Un nombre rationnel est un nombre qui peut s’écrire sous la forme d’un quotient
b
avec a un entier et b un entier non nul.
L’ensemble des nombres rationnels est noté Q

1 √
Exemples : ∈ Q ; 5 ∈ Q ; 7, 9 ∈ Q ; 2 ∈
/ Q.
3

3. Nombres réels

Définition
C’est l’ensemble de tous les nombres que nous utiliserons en classe de seconde.

L’ensemble des nombres réels est noté R.

1 √
Exemples : 1 ; 0 ; −4 0, 67 ; ; 2 ou π appartiennent tous à R.
3

4. Ensemble vide

Définition
Un ensemble qui ne contient pas de nombre s’appelle l’ensemble vide et se note ∅.

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5. Symbole d’exclusion
Le signe * exclu le nombre 0 d’un ensemble.
Par exemple, R∗ est l’ensemble des nombres réels privé de 0.

6. Inclusions
Tous les nombres de l’ensemble des entiers naturels N appartiennent à l’ensemble des entiers relatifs Z.
On dit que l’ensemble N est inclus dans l’ensemble Z. On note N ⊂ Z.

On a également les inclusions suivantes : N ⊂ Z ⊂ D ⊂ Q ⊂ R.

Diagramme de Venn

II. Intervalles de R
1. Notations et vocabulaire
L’ensemble de tous les nombres réels x tels que 2 6 x 6 4 peut se représenter sur une droite graduée.

Cet ensemble est appelé un intervalle et se note : [2 ; 4].

Exemples :

L’ensemble de tous les nombres réels x tels que −2 6 x 6 7 se note : [−2 ; 7].

On a par exemple : 4 ∈ [−2 ; 7] ; −1 ∈ [−2 ; 7] ; 8 ∈


/ [−2 ; 7]

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Remarque :

L’ensemble des nombres réels R est un intervalle qui peut se noter ] − ∞ ; +∞[.

Exemple de solutions d’une inéquation sous forme d’un intervalle.

Résoudre l’inéquation et donner les solutions sous forme d’un intervalle : 2x − 3 < 4.

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L’ensemble des solutions est l’intervalle · · · .

2. Intervalle ouvert et intervalle fermé

Définition
On dit qu’un intervalle est fermé si ses extrémités appartiennent à l’intervalle.
On dit qu’il ouvert dans le cas contraire.

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Exemples :

L’intervalle[−2 ; 5] est un intervalle . . .. . .. . .


On a : −2 ∈ [−2 ; 5] et 5 ∈ [−2 ; 5]

L’intervalle ]2; 6[ est un intervalle . . .. . .. . .


On a : 2 ∈]2;
/ 6[ et 6 ∈]2;/ 6[

L’intervalle [2; 6[ est un intervalle semi-ouvert à droite.

3. Intersections et unions d’intervalles

Définition

F L’intersection de deux ensembles A et B est l’ensemble des éléments qui appartiennent à A


et à B et se note A ∩ B.
F La réunion de deux ensembles A et B est l’ensemble des éléments qui appartiennent à A ou à
B et se note A ∪ B.

Exemples : intersection et la réunion d’intervalles

Dans les cas suivants, déterminer l’intersection et la réunion des intervalles I et J :

1) I = [−1 ; 3] et J =]0 ; 4[ 2) I =] − ∞ ; −1] et J = [1; 4].

1) Pour visualiser les ensembles solutions, on peut représenter les intervalles I et J sur un même axe gradué.

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Les nombres de l’intersection des deux ensembles sont les nombres qui appartiennent à la fois aux deux
ensembles.

Il s’agit donc de la zone de l’axe gradué où les deux ensembles se superposent. Ainsi I ∩ J =]0; 3].

Les nombres de la réunion des deux ensembles sont les nombres qui appartiennent au moins à l’un des
deux ensembles.

Il s’agit donc de la zone de l’axe gradué marquée soit par l’intervalle I soit par l’intervalle J.

Ainsi I ∪ J = [−1; 4[.


2)

I ∩ J = ∅, car les ensembles I et J n’ont pas de zone en commun (leur intersection est vide).

Et I ∪ J =] − ∞ ; −1] ∪ [1 ; 4].

4. Notion de complémentaire d’un intervalle


Exemples : On considère les intervalles : I =] − ∞ ; 4[ et J = [2 ; +∞[

Le complémentaire de I se note I et on a I = [4 ; +∞[ et de même J=] − ∞ ; 2[.


Autres exemples :

K =]1 ; 4[ et K =] − ∞ ; 1] ∪ [4 ; +∞[.

L =]1 ; 4] et L =] − ∞ ; 1]∪]4 ; +∞[.

M =] − ∞ ; −3[∪[2 ; +∞[]1 ; 4] et M = [−3 ; 2[.

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III. Valeur absolue d’un réel
1. Définition
Exemples :

- La valeur absolue de x=-5 est égale à -x= -(-5)=5.


- La valeur absolue de 8 est égale à 8.

Définition
La valeur absolue d’un nombre x est égal au nombre x si x est positif, et au nombre −x si x est négatif.

La valeur absolue de x se note |x|.

®
x si x > 0
|x| =
−x si x 6 0

Exemple :
®
x − 5 si x > 5
|x − 5| =
5 − x si x 6 5

Propriétés
Soit x et y deux nombres réels.

1) |x| > 0 2) | − x| = |x| 3) x2 = |x| 4) |x| = 0 ⇐⇒ x = 0
x |x|
5) |x| = |y| ⇐⇒ x = y ou x = −y 6) |xy| = |x| × |y| 7) = pour y 6= 0.

y |y|

Exemples :
1) | − 3| = 3 et |3| = 3 donc | − 3| = |3|
p √ p
3) (−5)2 = 25 = 5 et | − 5| = 5 donc (−5)2 = | − 5|.

Démonstrations :

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2. Distance et valeur absolue

Propriétés
Soit a et b deux nombres réels.

Sur une droite graduée, la distance entre les points A et B d’abscisses

respectives les nombres xA et xB est le nombre |xA − xB | ou |xB − xA |.

Exemple :

Calculer la distance entre les nombres −1, 5 et 4.

d(−1, 5; 4) = | − 1, 5 − 4| = | − 5, 5| = 5, 5

ou d(−1, 5; 4) = |4 − (−1, 5)| = |4 + 1, 5| = 5, 5

Propriété utile : Soit X ∈ R et r > 0,

|X| = r ⇐⇒ X = r ou X = −r

Exemples d’application de cette propriété :

Résoudre les équations : a) |x| = 2 b) |x − 3| = 5 c) |x + 2| = 6 (ou |x − (−2)| = 6).

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Solution :

a) |x| = 2 ⇐⇒ x = 2 ou x = −2 d’où S = {−2 ; 2}

b)
|x − 3| = 5 ⇐⇒ x − 3 = 5 ou x − 3 = −5
⇐⇒ x = 5 + 3 ou x = −5 + 3
⇐⇒ x = 8 ou x = −2 d’où S = {−2 ; 8}

c)
|x + 2| = 6 ⇐⇒ x + 2 = 6 ou x + 2 = −6
⇐⇒ x = 6 − 2 ou x = −6 − 2 d’où S = {−8 ; 4}
⇐⇒ x = 4 ou x = −8

Propriété
Soit a, x ∈ R et r > 0,
 
dire que x est tel que |x − a| 6 r signifie que x ∈ a − r ; a + r .

En effet, dire que |x − a| 6 r signifie que la distance entre x et a est inférieure ou égale à r :
r r

a−r ··· a−2 a−1 a a+1 a+2 ··· a+r R


 
Remarque : On a aussi : |x − a| < r ⇐⇒ x ∈ a − r ; a + r .

Démonstration :

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x ∈ [a − r ; a + r] ⇐⇒ a − r 6 x 6 a + r
⇐⇒ −r 6 x − a 6 +r ou − r 6 a − x 6 +r
⇐⇒ |x − a| 6 r.
Exemple :

Traduire en terme d’intervalle : |x + 5| 6 3

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Solution :

|x + 5| 6 3 ⇐⇒ |x − (−5)| 6 3
⇐⇒ x ∈ [−5 − 3 ; −5 + 3]
⇐⇒ x ∈ [−8 ; −2].

Exemples d’inéquations :

Résoudre : 1) |x − 5| 6 2 2) |x + 2| < 3 3) |x − 1| > 3 4) |x + 3| > 7.

1) Géométriquement, cela se traduit par le fait que la distance du point d’abscisse x au point d’abscisse 5
est inférieure ou égale à 2.

Donc cela signifie que x ∈ [5 − 2 ; 5 + 2] soit x ∈ [3 ; 7] ainsi S = [3 ; 7].

2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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4) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Solutions :

2)

|x + 2| < 3 ⇐⇒ |x − (−2)| < 3


⇐⇒ x ∈] − 2 − 3 ; −2 + 3[
⇐⇒ x ∈] − 5 ; 1[

d’où S =] − 5 ; 1[

3) On a |x − 1| 6 3 ⇐⇒ x ∈ [1 − 3 ; 1 + 3]
Donc |x − 1| > 3 ⇐⇒ x ∈ / [1 − 3 ; 1 + 3] (a = 1 et r = 3)
⇐⇒ x ∈
/ [−2 ; 4]
⇐⇒ x ∈] − ∞; −2[∪]4 ; +∞[

d’où S =] − ∞ ; −2[∪]4 ; +∞[

4) On a : |x + 3| < 7 ⇐⇒ |x − (−3)| < 7 ⇐⇒ x ∈] − 3 − 7 ; −3 + 7[


Donc |x + 3| > 7 ⇐⇒ |x − (−3)| > 7(a = −3 et r = 7)
⇐⇒ x ∈]
/ − 3 − 7 ; −3 + 7[
⇐⇒ x ∈]
/ − 10 ; 4[
⇐⇒ x ∈] − ∞ ; −10] ∪ [4 ; +∞[

d’où S =] − ∞ ; −10] ∪ [4 ; +∞[

A retenir :

|x − a| 6 r ⇐⇒ x ∈ [a − r ; a + r]

|x − a| < r ⇐⇒ x ∈]a − r ; a + r[

|x − a| > r ⇐⇒ x ∈] − ∞ ; a − r[∪]a + r ; +∞[

|x − a| > r ⇐⇒ x ∈] − ∞ ; a − r] ∪ [a + r ; +∞[

Rappel : pour l’intervalle [a − r ; a + r] on a : (a − r) + (a + r) = 2a et (a + r) − (a − r) = 2r

(a − r) + (a + r) (a + r) − (a − r)
Ainsi a = et r =
2 2
c+d d −c
Donc pour un intervalle [c ; d] avec c < d, on a a = et r = .
2 2
1+5 5−1
Exemple : x ∈ [1 ; 5] ; a = = 3 et a = = 2 donc x ∈ [1 ; 5] ⇐⇒ |x − 3| 6 2.
2 2

5) APPLICATION : traduire en termes de valeurs absolues :

a) x ∈ [3 ; 7] b) x ∈] − 2 ; 4[

c) x ∈] − ∞ ; −4] ∪ [10; +∞[ d) x ∈] − ∞ ; −3[∪]7; +∞[

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Solutions :

a) On cherche a et r tels que : x ∈ [3 ; 7] ⇐⇒ |x − a| 6 r


3+7 7−3
x ∈ [3 ; 7] ⇐⇒ |x − 5| 6 2 car a = = 5 et r = =2
2 2

b) On cherche a et r tels que : x ∈] − 2 ; 4[ ⇐⇒ |x − a| < r

−2 + 4 4 − (−2)
x ∈] − 2 ; 4[ ⇐⇒ |x − 1| < 3 car a = = 1 et r = =3
2 2

c) On cherche a et r tels que : x ∈] − ∞ ; −4] ∪ [10; +∞[ ⇐⇒ |x − a| > r

−4 + 10 10 − (−4)
x ∈] − ∞ ; −4] ∪ [10; +∞[ ⇐⇒ |x − 3| > 7 car a = = 3 et r = =7
2 2

d) On cherche a et r tels que : x ∈] − ∞ ; −3[∪]7; +∞[ ⇐⇒ |x − a| > r

−3 + 7 7 − (−3)
x ∈] − ∞ ; −3[∪]7; +∞[ ⇐⇒ |x − 2| > 5 Car a = = 2 et r = = 5.
2 2

3. Encadrement décimal

Définition
Soient x un nombre réel et n un entier naturel.

Trouver un encadrement décimal de x à 10−n près signifie

trouver un intervalle [a ; b] tel que |x − a| 6 10−n et |x − b| 6 10−n .

Exemples :

1. Un encadrement de π à 10−2 près est :

3, 14 6 π 6 3, 15

car |π − 3, 14| ≈ 0, 0016 6 10−2 et |π − 3, 15| ≈ 0, 008 6 10−2 .



2. Un encadrement de 2 à 10−3 près est :

1, 414 6 2 6 1, 415
√ √
car | 2 − 1, 414| ≈ 0, 0002 6 10−3 et | 2 − 1, 415| ≈ 0, 0008 6 10−3 .

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Remarques :

Trouver un encadrement décimal à 10−n près de la forme [a ; b] revient à écrire a et b sous la forme décimale
avec n chiffres après la virgule.

Quand on connaı̂t une valeur approchée de x, pour obtenir un encadrement décimal à 10−n près,

— a est la troncature de la partie décimale de x avec n chiffres après la virgule ;

— b est obtenu à partir de a en ajoutant « 1 » au dernier chiffre de la partie décimale.

Par exemple, pour π ≈ 3, 14159 . . ., pour un encadrement à 10−3 , on prend 3 chiffres après la virgule
pour obtenir a (a = 3, 141) et on ajoute 1 au dernier chiffre de la partie décimale de a pour obtenir b
(141 + 1 = 142 donc b = 3, 142). On obtient alors :

3, 141 6 π 6 3, 142.

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IV. Raisonnement par l’absurde

Définition
Un raisonnement par l’absurde est un raisonnement dans lequel on part d’une affirmation
(ou d’une propriété) contraire à ce que l’on veut démontrer afin d’arriver à une contradiction mathématique.


1. Montrons que 2 est irrationnel

Supposons que 2 soit rationnel. Alors, il existe deux nombres p et q premiers entre eux tels que :
√ p
2= .
q
Ainsi, en élevant au carré, on a :
√ 2 Å p ã2 p2
2 = soit 2= .
q q2
Donc,
p2 = 2q2 .
p2 est donc un nombre pair, ce qui signifie que p est aussi un nombre pair (en effet, si p était impair, en
l’élevant au carré, on obtiendrait encore un nombre impair).

Donc :
p = 2k.
Alors,
(2k)2 = 2q2 soit 4k2 = 2q2 .
En divisant par 2 à droite et à gauche du signe « = », on obtient :

2k2 = q2 .
Cela signifie que q2 est pair, et donc que q est aussi pair.

On arrive alors au fait que p et q sont tous les deux pairs, ce qui est impossible car on a supposé que p et
q étaient premiers entre eux.

√ p √
Ainsi, 2 ne peut pas s’écrire sous la forme donc 2 n’est donc pas rationnel.
q

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1
2. Montrons que n’est pas décimal
3
On considère la propriété :
1
(P) : « n’est pas décimal ».
3
— Étape 1 : on suppose que le contraire de (P) est vraie.

1
On suppose alors que est décimal.
3

— Étape 2 : on exploite cette supposition pour arriver à une absurdité.

1
Si est décimal alors, par définition d’un nombre décimal,
3
1 a
= n, où a ∈ N, n ∈ N
3 10
1
car 0 < < 1.
3
Ainsi, les produits en croix sont égaux :

1 × 10n = 3 × a soit 10n = 3a.


Ce qui signifie que 10n est un multiple de 3, ce qui n’est pas le cas car un nombre est multiple de 3
uniquement si la somme de ses chiffres est elle-même un multiple de 3.

Or, 10n = 1000 . . . donc la somme des chiffres de 10n = 1, qui n’est pas un multiple de 3.

— Étape 3 : conclusion.
1
Supposer que est un décimal implique que 10n est un multiple de 3, ce qui est absurde.
3
1
Par conséquent, n’est pas un décimal.
3

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