Méthodes Numériques SN 2022 2023 (CORRECTION) - 021223

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Université de Ngaoundéré
Ecole de Géologie et d’Exploitation Minière
Département de Mathématique appliquée et Informatique
Epreuve de Méthode Numériques
Année Académique : 2022/2023
(Enonce + Correction)
Exercice 1 : (5 Pts)
On considère 𝑓(𝑥) = 2𝑥 2 − 1, éffectuer une itération avec la méthode de Newton en

partant du point initial 𝑥0 = 1/2.
La fonction 𝑓 ∶ 𝑥 → 2𝑥 2 − 1 est continue et dérivable sur ℝ de dérivée 𝑓 ′ (𝑥) = 4𝑥
La méthode de Newton ( 𝑁𝑒𝑤𝑡𝑜𝑛 − 𝑅𝑎𝑝ℎ𝑠𝑜𝑛 )consiste à construire une suite récurrente

des valeurs approchées de la racine de 𝑓. On se donne un point 𝑥0 = 1/2 ; pour 𝑛 ≥ 1, on remplace
f par son développement de
Taylor d’ordre 1 en 𝑥𝑛−1 et on détermine 𝑥 (𝑛) comme racine de ce polynôme.

𝑓(𝑥𝑛−1 )
𝑥𝑛 = 𝑥𝑛−1 −
𝑓′(𝑥𝑛−1 )
Autrement dit :
1 2
𝑓(𝑥0 ) 1 2 (2) − 1 3
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 1 ∶ 𝑥1 = 𝑥0 − ′ = − = = 0.75 (𝑂𝑛 𝑎 𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑𝑒𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑖𝑡é𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 )
𝑓 (𝑥0 ) 2 1 4
4 (2)
3 2
𝑓(𝑥1 ) 3 2 (4) − 1 17
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 2 ∶ 𝑥2 = 𝑥1 − ′ = − = ~0.708333333333
𝑓 (𝑥1 ) 4 3 24
4( )
4
17 2
𝑓(𝑥2 ) 17 2 ( ) − 1 577
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 3 ∶ 𝑥3 = 𝑥2 − ′ = − 24 = ~0.7071078431
𝑓 (𝑥2 ) 24 17 816
4 (24)
577 2
𝑓(𝑥3 ) 577 2 (816) − 1
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 4 ∶ 𝑥4 = 𝑥3 − = − ~0.7071067812
𝑓 ′ (𝑥3 ) 816 577
4 (816)
En réalité la solution positive de l’équation

1 1
𝑓(𝑥 = 0) ⇔ 2𝑥 2 − 1 = 0 ⇒ 𝑥 2 = ⇒𝑥= ~0.7071067812
2 √2
« Aucune ressource n’est plus précieuse que le travail acharné, car il forge le caractère, développe les talents et ouvre les
portes de l’avenir. » Ferdinand Oyono, Ecrivain Camerounais.
1
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1
On constate que : lim 𝑥𝑛 = ~0.7071067812
𝑛→+∞ √2
En utilisant la méthode de Jacobi, effectuer deux itérations pour résoudre le système linéaire
2 1 0 𝑥1 1
[1 3 2] [𝑥2 ] = [1]
0 2 4 𝑥3 1
En partant du point initial 𝒙(𝟎) = (𝟎, 𝟎, 𝟎).
1/2 0 0
Multiplions l’équations 𝐴𝑥 = 𝑏 par 𝐷 −1 = [𝑑𝑖𝑎𝑔(𝐴)]−1 = [ 0 1/3 0 ]
0 0 1/4
1/2 0 0 2 1 0 𝑥1 1/2 0 0 1
[ 0 1/3 0 ] [1 3 2] [𝑥2 ] = [ 0 1/3 0 ] [ 1]
0 0 1/4 0 2 4 3 𝑥 0 0 1/4 1
1 1 0 𝑥1 1/2
⇔ [1 1 2] [𝑥2 ] = [1/3]
0 2 1 𝑥3 1/4
1 0 0 0 −1 0 𝑥1 1/2
⇔ ([0 1 0] − [−1 0 −2]) [𝑥2 ] = [1/3]
0 0 1 0 −2 0 𝑥3 1/4
0 −1 0 1/2
−1 −1
Nous obtenons : (𝐼 − 𝐵)𝑥 = 𝑐 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐵 = 𝐼 − 𝐷 𝐴 = [−1 0 −2] 𝑒𝑡 𝑐 = 𝐷 𝐵 = [1/3]
0 −2 0 1/4
On se donne le vecteur 𝑥 (0) = (0,0,0). Et on calcule 𝑥 (𝑚) par la récurrence
𝑥 (𝑛+1) = 𝐵𝑥 (𝑛) + 𝑐
 Pour 𝑛 = 0
0 −1 0 0 1/2 1/2 0.5
𝑥 (1) = 𝐵𝑥 (0) + 𝑐 = [−1 0 −2] [0] + [1/3] = [1/3] ~ [0.33]
0 −2 0 0 1/4 1/4 0.25
 Pour 𝑛 = 1
0 −1 0 1/2 1/2 −1/2 1/2 0 0

(2) (1)
𝑥 = 𝐵𝑥 + 𝑐 = [−1 0 −2] [1/3] + [1/3] = [−7/6] + [1/3] = [ −5/6 ] ~ [−0.833]
0 −2 0 1/4 1/4 −2/3 1/4 −5/12 −0.416
 Pour 𝑛 = 3
0 −1 0 0 1/2 5/6 1/2 4/3 1.3333
𝑥 (3) = 𝐵𝑥 (2) + 𝑐 = [−1 0 −2] [ −5/6 ] + [1/3] = [ 5/6 ] + [1/3] = [ 7/6 ] ~ [ 1.166 ]
0 −2 0 −5/12 1/4 10/6 1/4 23/12 1.916
 Pour 𝑛 = 4
2
0 −1 0 4/3 1/2 −4/3 1/2 −5/6 −0.83

𝑥 (4) = 𝐵𝑥 (3) + 𝑐 = [−1 0 −2] [ 7/6 ] + [1/3] = [−31/6] + [1/3] = [ −29/6 ] ~ [−4.83]
0 −2 0 23/12 1/4 −7/3 1/4 −25/12 −2.08
 Pour 𝑛 = 5
𝑥 (5) = 𝐵𝑥 (4) + 𝑐 = ⋯ 𝑒𝑡𝑐 …
Lorsque 𝑛 ⟶ ∞ on devrait se rapprocher de plus en plus de la solution du système 𝐴𝑥 = 𝑏
1/2
Laquelle vaut : 𝑥̅ = [ 0 ]
1/4
Mais ce n’est pas le cas, pour le choix 𝑥 (0) = (0,0,0) la méthode de Jacobi n’est donc pas
Convergente.
Nb :
 On rappelle que lorsque la Matrice A est à diagonale strictement dominante, alors la

méthode de Jacobi Converge quel que soit le choix de 𝑥 (0) .
 On dit qu’une matrice est à diagonale strictement dominante si et seulement si :
|𝑎𝑖,𝑖 | > ∑|𝑎𝑖,𝑗 | ; 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑛
𝑗≠𝑖
Autrement dit : Chacun des termes de la diagonale est strictement supérieur à la somme des
termes hors diagonale.
2 1 0
 La Matrice 𝐴 = [1 3 2] 𝑛′ 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 à 𝑑𝑖𝑎𝑔𝑜𝑛𝑎𝑙𝑒 𝑠𝑡𝑟𝑖𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑛𝑡𝑒.
0 2 4
2 1 0
1
On Considère 𝐴 = [1 3 2] ; 𝑏 = (1,1,1) ; 𝑓(𝑥) = 2 𝑥. 𝐴𝑥 − 𝑏𝑥.
0 2 4
Calculer l’itéré 𝜔 (1) donné par l’algorithme du gradient conjugué à pas optimal appliqué à 𝑓 en
partant de 𝑥 (0) = (0,0,0).
L’Algorithme du gradient conjugué à pas optimal est décrit par le schéma :
𝑟 (0) = −∇𝑓(𝑥 (0) ) ; 𝜔 (0) = 𝑟 (0)
Pour 𝑘 ≥ 0 ; faire :
𝑟 (𝑘) . 𝜔 (𝑘)
𝜌 (𝑘)
= (𝑘) (𝑘)
; 𝑥 (𝑘+1) = 𝑥 (𝑘) + 𝜌(𝑘) 𝜔 (𝑘) ; 𝑟 (𝑘+1) = −∇𝑓(𝑥 (𝑘+1) )
𝜔 . 𝐴𝜔
2
‖𝑟 (𝑘+1) ‖
𝜆(𝑘) = ; 𝜔 (𝑘+1) = 𝑟 (𝑘+1) + 𝜆(𝑘) 𝜔 (𝑘)
‖𝑟 (𝑘) ‖2
On a −∇𝑓(𝑥) = 𝑏 − 𝐴𝑥. On obtient :
𝑟 (0) = (1,1,1) 𝑐𝑎𝑟 𝜔 (0) = 𝑟 (0)
3
 Pour 𝑘 = 0, on a :
1 1
[ 1] . [ 1]
2 1 0 1 3 3
𝐴𝜔 (0) = [1 3 2] [1] = (3,6,6) ; 𝜌(0) = 1 1 = =
1 2 1 0 1 1 3 15
0 2 4 1 [1] . [1 3 2] . [1] [1] . [6]
1 0 2 4 1 1 6
0 3 1 3/15
𝑥 (1) = 𝑥 (0) + 𝜌(0) 𝜔 (0) = [0] + [1] = [3/15] ;
15
0 1 3/15
1 2 1 0 3/15 1 9/15 2/5

𝑟 (1) = −∇𝑓(𝑥 (1) ) = 𝑏 − 𝐴𝑥 (1) = [1] − [1 3 2] [3/15] = [1] − [18/15] = [−1/5]
1 0 2 4 3/15 1 18/15 −1/5
2 2/5 1 17
‖𝑟 (1) ‖ 6/25 2
𝜆 (0)
= (0) 2 = = ; 𝜔 (1) = 𝑟 (1) + 𝜆(0) 𝜔 (0) = [−1/5] + 2/25 [1] = 1/25 [−3]
‖𝑟 ‖ 3 25
−1/5 1 −3
Soit Ω = (0,1), On considère le problème

−𝑢" = 1 , 𝑥 ∈ Ω
(1) {
𝑢(0) = 𝑢′ (1) = 0
1) Formuler le problème variationnel associé à (𝟏) 𝒔𝒖𝒓 𝛀 et sur 𝛀𝒆 = (𝒙𝒆 ; 𝒙𝒆+𝟏 ).
La formulation vibrationnelle ; issus de l’utilisation des éléments finis ℙ1 consiste à déterminer :
0 𝑒
𝑢ℎ ∈ 𝑉ℎ ≔ {𝑣ℎ ∈ 𝒞([0,1],ℝ) ; 𝑣ℎ|[𝑥𝑒;𝑥𝑒+1 ] ∈ ℙ1 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑒 ∈ {0, … , 𝑛} 𝑜𝑢 𝑥𝑒 = }
𝑛+1
𝟏 𝟏 𝟏
∫ −𝐮′′𝐡 𝐯𝐡 = (∫ 𝐮′𝐡 𝐯′𝐡 𝐝𝐱) − [𝐮′𝐡 𝐯′𝐡 ]𝟏𝟎 = ∫ 𝟏𝐯𝐡 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐟𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐯𝐡 ∈ 𝐕𝐡 ⋂𝐇𝟎𝟏 (𝟎, 𝟏) 𝐞𝐭 𝐮𝐡 (𝟎) = 𝟎
𝟎 𝟎 𝟎
[𝑢′ℎ 𝑣′ℎ ]10 = 𝑢′ ℎ (1)𝑣 ′ ℎ (1) − 𝑢′ ℎ (0)𝑣 ′ ℎ (0) = 0
On note (𝜙𝑖 )𝑖=0,…,𝑛+1 la base de 𝐕𝐡 définie par
𝜙𝑖 (𝑥𝑗 ) = 𝛿𝑖𝑗
En utilisant 𝜙𝑗 comme fonction test, on obtient à l’aide de la formulation variationnel le résultat

suivant :
𝑛+1 1 1
∀ 0 ≤ 𝑗 ≤ 𝑛 + 1 , ∑(𝑢ℎ )𝑖 ∫ 𝜙′𝑖 𝜙′𝑗 𝑑𝑥 = ∫ 1𝜙𝑗 𝑑𝑥

𝑖=0 0 0
Où (𝑢ℎ )𝑖 sont les coordonnées de 𝑢ℎ dans la base (𝜙𝑖 )

4
Les Conditions aux limites impliquent que :
(𝑢ℎ )0 = 0 ; (𝑢ℎ )𝑛+1 = 1/2 ;

𝑛 1 1 1
∑(𝑢ℎ )𝑖 ∫ 𝜙′𝑖 𝜙′𝑗 𝑑𝑥 = ∫ 1𝜙𝑗 𝑑𝑥 − ∫((𝑢ℎ )0 𝜙′0 + (𝑢ℎ )𝑛+1 𝜙′𝑛+1 )𝜙′𝑗 𝑑𝑥
𝑖=1 0 0 0
On rappelle que : (𝑢ℎ )𝑖 = 𝑢ℎ (𝑥𝑖 )
2) On suppose que 𝒖 ∈ 𝑽𝒉 = {𝒖 ∈ 𝑯𝟏 (𝟎, 𝟏) | 𝒖(𝟎) = 𝟎. 𝒖|𝛀𝒆 ∈ ℙ𝟏 } 𝒐𝒖 𝒉 = 𝒙𝒆+𝟏 − 𝒙𝒆 est la

pas d’un maillage uniforme de 𝛀 = (𝟎, 𝟏). Donner la matrice de Rigidité élémentaire 𝑲𝒆 .
Déterminer
𝑢ℎ = {(𝑢ℎ )𝑖 }1≤𝑖≤𝑛
Revient à résoudre le système
𝐴ℎ 𝑈ℎ = 𝑏ℎ
Ou la matrice
Est identique à celle obtenue dans les conditions de Dirichlet, tandis que le second membre est défini
par :
𝑥2 𝑥𝑖+1 1
1
(𝑏ℎ )1 = ∫ 1𝜙1 𝑑𝑥 ; (𝑏ℎ )𝑖 = ∫ 1𝜙𝑖 𝑑𝑥 , ∀ 1 < 𝑖 < 𝑛 𝑒𝑡 (𝑏ℎ )𝑛 = + ∫ 1𝜙𝑛 𝑑𝑥 ∀ 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑛
2𝑛
0 𝑥𝑖−1 𝑥𝑛−1
Kevin Tameghi
08/07/2023
5

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La fonction 𝑓 ∶ 𝑥 → 2𝑥 2 − 1 est continue et dérivable sur ℝ de dérivée 𝑓 ′ (𝑥) = 4𝑥

La méthode de Newton ( 𝑁𝑒𝑤𝑡𝑜𝑛 − 𝑅𝑎𝑝ℎ𝑠𝑜𝑛 )consiste à construire une suite récurrente

Taylor d’ordre 1 en 𝑥𝑛−1 et on détermine 𝑥 (𝑛) comme racine de ce polynôme.

En réalité la solution positive de l’équation

On se donne le vecteur 𝑥 (0) = (0,0,0). Et on calcule 𝑥 (𝑚) par la récurrence

0 −1 0 1/2 1/2 −1/2 1/2 0 0

0 −1 0 4/3 1/2 −4/3 1/2 −5/6 −0.83

 On rappelle que lorsque la Matrice A est à diagonale strictement dominante, alors la

L’Algorithme du gradient conjugué à pas optimal est décrit par le schéma :

𝑟 (0) = −∇𝑓(𝑥 (0) ) ; 𝜔 (0) = 𝑟 (0)

𝑟 (0) = (1,1,1) 𝑐𝑎𝑟 𝜔 (0) = 𝑟 (0)

1 2 1 0 3/15 1 9/15 2/5

Soit Ω = (0,1), On considère le problème

1) Formuler le problème variationnel associé à (𝟏) 𝒔𝒖𝒓 𝛀 et sur 𝛀𝒆 = (𝒙𝒆 ; 𝒙𝒆+𝟏 ).

La formulation vibrationnelle ; issus de l’utilisation des éléments finis ℙ1 consiste à déterminer :

[𝑢′ℎ 𝑣′ℎ ]10 = 𝑢′ ℎ (1)𝑣 ′ ℎ (1) − 𝑢′ ℎ (0)𝑣 ′ ℎ (0) = 0

On note (𝜙𝑖 )𝑖=0,…,𝑛+1 la base de 𝐕𝐡 définie par

En utilisant 𝜙𝑗 comme fonction test, on obtient à l’aide de la formulation variationnel le résultat

∀ 0 ≤ 𝑗 ≤ 𝑛 + 1 , ∑(𝑢ℎ )𝑖 ∫ 𝜙′𝑖 𝜙′𝑗 𝑑𝑥 = ∫ 1𝜙𝑗 𝑑𝑥

Où (𝑢ℎ )𝑖 sont les coordonnées de 𝑢ℎ dans la base (𝜙𝑖 )

Les Conditions aux limites impliquent que :

(𝑢ℎ )0 = 0 ; (𝑢ℎ )𝑛+1 = 1/2 ;

On rappelle que : (𝑢ℎ )𝑖 = 𝑢ℎ (𝑥𝑖 )

2) On suppose que 𝒖 ∈ 𝑽𝒉 = {𝒖 ∈ 𝑯𝟏 (𝟎, 𝟏) | 𝒖(𝟎) = 𝟎. 𝒖|𝛀𝒆 ∈ ℙ𝟏 } 𝒐𝒖 𝒉 = 𝒙𝒆+𝟏 − 𝒙𝒆 est la

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