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Mme Huang Mathématiques ECG 1

Notations

Objectif
 Apprendre et comprendre le formalisme mathématique
 Apprendre le vocabulaire des ensembles

1 Les lettres grecques

alpha eta nu upsilon υ

beta theta ksi ξ phi

gamma iota pi chi χ

delta kappa rho psi

epsilon lambda sigma omega

zeta ζ mu tau

2 Les ensembles classiques

Ne pas confondre les symboles ∈ et ⊂.


• Le symbole “appartient”, noté ∈, s’écrit obligatoirement entre . . . . . . . . . . . . et . . . . . . . . . . . . . . . .

• Le symbole “inclus”, noté ⊂, s’écrit obligatoirement entre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Ensemble des nombres Notation “x ∈” “x ∈”


/ Description

Remarque. On utilisera souvent les notations :


N∗ = . . . . . ., Z∗ = . . . . . ., R∗ = . . . . . ., R+ = R+ = . . . . . . . . . . . ., R− = R− = . . . . . . . . . . . ..
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3 Les quantificateurs
3.1 Le quantificateur universel “pour tout”

Définition 1.
La proposition “∀x ∈ E, P (x)” est vraie si la proposition P (x) est vraie pour tout élément x de
l’ensemble E.

Exemple.
? ∀ n ∈ N, n + 1 ∈ N VRAI FAUX

? ∀ x ∈ R, x2 > 0 VRAI FAUX

3.2 Le quantificateur existentiel “il existe”


Définition 2.
La proposition “∃ x ∈ E, P (x)” est vraie quand la proposition P (x) est vraie pour au moins un
élément x de l’ensemble E.
Définition 3.
La proposition “∃! x ∈ E, P (x)” est vraie quand la proposition P (x) est vraie pour un unique élément
x de l’ensemble E.
Exemple.
? ∃ n ∈ N, n < 0 VRAI FAUX

? ∃ n ∈ Z, n est pair VRAI FAUX

On a : (∀x ∈ E, P (x)) . . . . . . . . . (∃ x ∈ E, P (x))

Dans une proposition, l’ordre des quantificateurs est important !

En effet, parmi les deux propositions suivantes, l’une est vraie alors que l’autre est fausse :

? ∀ x ∈ R, ∃ y ∈ R, y < x VRAI FAUX

? ∃ y ∈ R, ∀ x ∈ R, y < x VRAI FAUX

On ne peut pas échanger l’ordre entre un “∀” et un “∃” !


Cependant, on peut échanger des “∀” entre eux, et des “∃” entre eux.

Exemple. La traduction dans le langage courant de la proposition “∀ x ∈ R, x2 ≥ 0” est :

On dit que la variable “x” est muette.

Exemple. La traduction dans le langage mathématique de la proposition “Si un réel est supérieur à 1 alors
il est inférieur à son carré” est :

Le langage courant omet souvent les quantificateurs.


Dans une proposition, on fera l’effort de quantifier toute variable libre.
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4 Définitions d’un ensemble
Il existe principalement 3 façons d’écrire un ensemble :
∗ par liste (seulement pour les ensembles finis) {x1 , . . . , xn }
∗ par une propriété : {x ∈ F P (x)} = {x ∈ F ; P (x)} = {x ∈ F, P (x)}
∗ par “la forme” de ses éléments : {f (y) y ∈ G} = {f (y); y ∈ G} = {f (y), y ∈ G}

Exemple. Si a, b ∈ Z, [|a, b|] = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

L’ensemble des nombres pairs est :

Exercice. Soit a ∈ R et b ∈ R. Écrire les intervalles suivant sous la forme {x ∈ F P (x)} :


[a, b], ]a, b], [a, b[, ]a, b[, ] − ∞; a], ] − ∞; a[, [a; +∞[, ]a; +∞[.

Exercice. Écrire de deux façons différentes l’ensemble des nombres entiers naturels dont le carré est compris
entre 5 et 101.

Remarque.
? On appelle singleton tout ensemble qui contient exactement un élément.
? L’ensemble vide, noté ∅, est l’unique ensemble qui ne contient aucun élément.

Définition 4 (Comparaison de deux ensembles). Soit A et B deux ensembles.


 Inclusion : On dit que A est inclus dans B, et on note A ⊂ B, si : ∀ x ∈ A, x ∈ B.
On dit aussi que A est une partie de B, ou encore que A est un sous-ensemble de B.

 Égalité : On dit que A et B sont égaux, et on note A = B, si A ⊂ B et B ⊂ A.

Définition 5. Soit E un ensemble.


L’ ensemble des parties de E, noté P(E), est l’ensemble dont les éléments sont les sous-ensembles (ou
encore les parties) de E.

Exemple. On a P({1; 2}) =

L’ensemble P(E) est un ensemble d’ensembles !

5 Opérations sur les ensembles


5.1 La réunion
Définition 6. Soit A et B deux ensembles.
La réunion de A et de B est l’ensemble noté A ∪ B défini par :

x ∈ A ∪ B lorsque x ∈ A ou x ∈ B

Exemple. On a ]−2; 0] ∪ [−1; π] =


5.2 L’intersection
Définition 7. Soit A et B deux ensembles.
L’intersection de A et de B est l’ensemble noté A ∩ B défini par :

x ∈ A ∩ B lorsque x ∈ A et x ∈ B

Exemple. On a ]−2; π] ∩ Z =
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5.3 Le complémentaire
Définition 8. Soit E un ensemble et A ∈ P(E).
Le complémentaire de A dans E est l’ensemble noté A, ou encore E \ A, défini par :

A := {x ∈ E x ∈
/ A}

Remarque. L’ensemble A se lit “A barre”.


Exemple. Dans R, on a [−1; 1[ =

Définition 9 (Différence). Soit E un ensemble et A, B ∈ P(E).


La différence entre A et B est l’ensemble noté A \ B défini par :

A \ B := A ∩ B

Remarque. L’ensemble A \ B se lit “A privé de B”.


Exemple. Dans R, on a [−1; 3] \ {0, 1} =

5.4 Partitions d’un ensemble


Définition 10. Soit A et B deux ensembles.
Si A ∩ B = ∅ alors on dit que la réunion A ∪ B est disjointe, et on note A t B.

Définition 11 (Partition). Soit E un ensemble et A1 , A2 , . . . , An des parties non vides de E.


On dit que (A1 , A2 , . . . , An ) est une partition de E si :
1. A1 ∪ A2 ∪ · · · ∪ An = E
2. ∀1 ≤ i, j ≤ n, i 6= j, Ai ∩ Aj = ∅
Dans ce cas, on note E = A1 t A2 t · · · t An .

Exemple.
? {1, 2, 3, 4, 5} =

? N=

5.5 Le produit cartésien


Définition 12. Soit A et B deux ensembles.
Le produit cartésien de A et B est l’ensemble noté A × B défini par :

A × B := {(a, b), a ∈ A, b ∈ B}

Exemple.
? {−1, 1} × {0, 2} =
? R×R=
? R × · · · × R = Rn

Proposition 13. Soit A, B deux ensembles, (a, b) ∈ A × B et (a0 , b0 ) ∈ A × B. On a :

(a, b) = (a0 , b0 ) ⇔ a = a0 et b = b0

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