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1 - Puissances et racines carrées

Nous avons déjà vu en quatrième les puissances et les racines


carrées.

Nous avons vu :
- qu'un nombre n élévé à une puissance p est le résultat
du produit de n par n par n par n... p fois (par exemple,
25=2×2×2×2×2=32).
- que la racine carrée d'un nombre n est le nombre positif y tel que
y×y=n (par exemple, la racine de 36 est égale 6).

Dans ce cours, nous allons voir comment calculer une


puissance lorsque l'exposant est négatif ou nul, et quelques
formules qui permettent d'accélérer les calculs dans lesquels
apparaissent des puissances et des racines carrées.

As-tu compris les racines carrées ?

√00 =

Les puissances permettent de manipuler des nombres très grands


ou très petits, notamment en astronomie et en chimie en utilisant
des écritures scientifiques.

Les racines carrées permettent d'utiliser le théorème de


Pythagore et de résoudre des équations du deuxième degré.

Puissance d'exposant négatif ou nul


Exposant négatif

Nous avons vu la notation an.


Si n est positif, on calcule an en calculant a×a×a×...×a : n fois.
Par exemple, 23=2×2×2=8 et (-3)4=(-3)×(-3)×(-3)×(-3)=81 (à
ne pas confondre avec -34=-3×3×3×3=-81).

Mais que se passe t-il si n est négatif ?


À quoi est égal 2-3 ?
Pour comprendre les puissances négatives, commence par
compléter le tableau ci-dessous.

23 22 21

Conclusion
Pour calculer un nombre avec une puissance négative, on
calcule l'inverse de ce nombre avec une puissance positive.

Exemples

As-tu compris ?

Complète avec un nombre décimal.

(-2)-2 =
Exposant nul

Un nombre élevé à la puissance 0 fait toujours 1, sauf zéro à la


puissance zéro qui n'existe pas.
Par exemple, 70=1.

Calcul avec des puissances

Rappel

En quatrième, nous avons vu que si x, a et b sont trois nombres,


nous avons toujours :

Et si x≠0 :

Puissance de puissance

Une autre formule utile est la suivante :

En effet, on a par exemple :


Puissance d'un produit ou d'un quotient

Voyons enfin deux dernières formules :

En effet, on a par exemple :

En effet, on a par exemple

Calcul avec des racines carrées

Les formules ci-dessous permettent de faire des calculs avec des


racines carrées.

Formules

1. Si a est un nombre positif, on a toujours :

Par exemple, .

2. On peut vérifier avec une calculatrice que √ 6 6≈2,45


et √ 2 2×√ 3 3≈1,41×1,73≈2,45.
Si a et b sont deux nombres positifs, on a toujours .

3. Si a et b sont deux nombres positifs (b non nul), on a

toujours (en savoir plus, démonstrations).

Addition et soustraction de racines carrées


Attention ! √ 3 3+√ 4 4≈3,7 mais √ 7 7≈2,6.
On ne peut pas additionner des racines carrées !

Cela reste possible dans certains cas en transformant leurs


écritures afin de faire apparaître la racine carrée d'un même
nombre.

Exemple

As-tu compris ?

Écris avec une seule racine carrée.

Simplification de racine carrée

En utilisant les mêmes règles de calcul, voici un exemple un peu


plus long.
Pour s'entraîner

Écris sous la forme le nombre .

Combien trouves-tu pour a et b?

a= b =

Remarque

La racine carrée d'un nombre positif, c'est ce nombre à


la puissance 1212 : .
Par exemple, 64 =8.
0,5

9 - Le théorème de Thalès

Le théorème de Thalès est une propriété qui permet de calculer des longueurs dans certaines
figures géométriques.

Quand l'utiliser ?

Type de figure

L'utilisation du théorème de Thalès nécessite la présence de deux droites parallèles coupées par
deux droites sécantes.

Exemples

Le théorème de Thalès sera utilisé dans des figures comme celles ci-dessous.
Il y a deux droites parallèles coupées par deux droites sécantes.

Données nécessaires

Pour utiliser le théorème de Thalès, on doit connaître au moins trois longueurs dans ce type de
figure.

Le théorème de Thalès
Si A, O, B, C, D sont cinq points tels que:

- (AD) et (BC) sont parallèles.


- (AC) et (DB) se coupent en O.

Alors .

Remarque
Les longueurs OB, OC et BC sont proportionnelles aux longueurs OD, OA et AD.

Comment utiliser le théorème de Thalès ?

Méthode

 1. On énonce le théorème et on écrit les rapports égaux.

 2. On remplace les longueurs connues par leurs valeurs numériques et on raye le rapport
inutile.

 3. On réalise un produit en croix.

Comment écrire les rapports égaux ?

Pour écrire les rapports égaux :

 1. On repère le point d'intersection des deux droites non-parallèles.

 2. On choisit l'une des deux droites qui passe par ce point.

 3. En restant sur cette droite et en partant toujours de ce point on écrit le rapport de la plus
petite longueur par la plus grande.

 4. On fait de même sur l'autre droite qui passe par ce point.

 5. On écrit le rapport de la plus petite longueur par la plus grande sur les deux droites
parallèles.

Remarque
On peut aussi écrire les rapports des grandes longueurs par les petites, mais dans ce cas, il faut bien
le faire pour les trois rapports.

Exemple

1. Écriture des rapports


As-tu compris ?

Écris les rapports égaux dans la figure ci-dessous.

2. Utilisation du théorème

On sait que (FA) et (CN) sont parallèles. Calculer CN.


 1. Les droites (FA) et (CN) sont parallèles. D'après le théorème de Thalès :

 2.

 3. CN=7×4÷6 donc CN≈4,7cm.

As-tu compris ?

Donne un arrondi à 0,1 cm près de la longueur TU.

cm

Réciproque du théorème de Thalès

La réciproque du théorème de Thalès permet de démontrer (prouver) que des droites sont
parallèles (ou qu'elles ne le sont pas).

Exemple
Pour démontrer que les droites ci-dessus (XY) et (WZ) sont parallèles, on calcule séparément les

rapports et et on montre qu'ils sont égaux.

2 - Les identités remarquables

En quatrième, nous avons vu comment développer une expression


littérale en utilisant la distributivité a×(b+c)=a×b+a×c et la double
distributivité (a+b)×(c+d)=a×c+a×d+b×c+b×d.

Dans ce cours, nous allons voir trois égalités qui permettent


d'aller plus vite quand on fait du calcul littéral. Ces égalités
s'appellent les identités remarquables.

La première identité remarquable

L'égalité (a+b)²=a²+2ab+b² est la première identité


remarquable.

Démonstration

Si a et b sont 2 nombres, nous pouvons développer (a+b)² :


Exemple

Développement de (2x+3)².
Avec nos connaissances de quatrième, on aurait :

En utilisant la première identité remarquable, on obtient


directement le résultat.

Attention !

Le carré de 2x c'est 2x fois 2x, donc donc donc


4x².
Une erreur fréquente est d'écrire que le carré de 2x est 2x² !
Pour éviter cette erreur, on utilise des parenthèses.

Exemple

As-tu compris ?

Développe directement (2x+1)².

(2x+1)² = x²+ x+

La deuxième identité remarquable


L'égalité (a-b)²=a²-2ab+b² est la deuxième identité
remarquable.

Démonstration

Exemple

(3x-4)²=(3x)²-2×3x×4+4²=9x²-24x+16

Entraînement

Développe directement (4x-2)².

(4x-2)² = x²+ x+

La troisième identité remarquable

L'égalité (a+b)(a-b)=a²-b² est la troisième identité


remarquable.

Démonstration

.
Exemple

(2x+3)(2x-3)=(2x)²-3²=4x²-9.

As-tu compris ?

Développe directement (5x-1)(5x+1).

(5x-1)(5x+1) =

Utiliser les identités remarquables

Méthode

 1. On repère l'identité remarquable que l'on va utiliser.


 2. On l'applique en remplaçant a et b par les valeurs
données.

As-tu vraiment compris ?

Facile. Tu dois développer (4x+2)².

Quelle identité remarquable utilises-tu ?

la première
la deuxième
la troisième
Si vous avez aimé ce cours, pensez à le partager, merci.

3 - La factorisation

Comme nous l'avons vu en quatrième, la factorisation est une


technique de calcul littéral qui consiste à écrire une somme de
deux expressions littérales sous la forme d'un produit : la forme
factorisée de ab+ac, c'est a(b+c). Factoriser une expression est le
contraire de développer une expression.

La factorisation permet de résoudre des équations, et donc des


problèmes compliqués.

Rappel sur la factorisation

Pour factoriser une expression littérale :

Méthode

 1. On cherche un "facteur commun" aux termes de


l'expression. Cela doit être un diviseur de chaque terme. Par
exemple, un facteur commun de 3x+15 est 3.
 2. On écrit le facteur commun et on ouvre une
parenthèse: 3(
 3. On écrit les quotients des termes par le facteur commun :
3(x+5).

As-tu compris ?

Question 1/2

Écris un facteur commun de l'expression 64x-8.


Cas où le facteur commun est composé de plusieurs
termes

Principe

Jusqu'à présent, dans toutes les factorisations que nous avons vu,
le facteur commun était composé d'un seul terme. Mais dans
certaines expressions, le facteur commun peut être composé de
deux termes.

Par exemple, l'expression (x+2)(x+3)+(x+2)(x+4) est de la


forme a×...+a×... et peut donc être factorisée. Le facteur
commun, (x+2), est composé de deux termes.

Pour factoriser par (x+2), on utilise la même méthode que


précédemment, mais à l'étape 2, on ouvre un crochet.

Exemples

As-tu compris ?
Question 1/2

Écris un facteur commun de l'expression


(x+3)(x+2)-(x+3)(-x+1).

Factoriser avec les identités remarquables

Parfois, on ne trouve pas de facteur commun. Dans ce cas, on


peut essayer de factoriser en utilisant une identité remarquable.

Exemple

On doit factoriser x²-4.


Il n'y a pas de facteur commun, mais on sait que a²-b²=(a+b)(a-
b).

On a donc x²-4=x²-2²=(x+2)(x-2).

Remarque

Les expressions littérales ne sont pas toujours factorisables. Par


exemple, pour x²+2x+3, on ne peut pas trouver de facteur
commun ni utiliser d'identité remarquable.

As-tu compris ?

Question 1/3

On souhaite factoriser 25x²+40x+16.


Quelle identité remarquable doit-on utiliser ?

La première La deuxième La troisième


Après la factorisation : l'équation-produit

Après une factorisation, on doit parfois résoudre une équation-


produit.
Une équation-produit est une équation dans laquelle le produit de
deux expressions littérales est nul.

Exemple
(2x+4)(3x-9)=0 est une équation-produit.

Remarque sur les produits nuls


Si un produit est nul, alors au moins un de ses facteurs est nul.
En effet, si a et b sont deux nombres et que a×b=0, alors a=0 ou
b=0 (ou les deux).

Résolution d'une équation-produit


Pour résoudre (2x+4)(3x-9)=0 on doit donc chercher les solutions
des équations 2x+4=0 et 3x-9=0.
On obtient deux solutions : x=-2 et x=3.

Exemple de résolution complète d'une équation compliquée

Résolution de l'équation (x+4)(2x-5)-(x+4)(x+1)=0.

 1. On commence par factoriser (x+4)(2x-5)-(x+4)(x+1).

 2. On doit donc résoudre (x+4)(x-6)=0. C'est une équation-


produit.
 3. x+4=0 ou x-6=0, donc x=-4 ou x=6. Les solutions de
cette équation sont -4 et 6.

As-tu compris ?

Quelles sont les solutions de l'équation


(2x-4)(x+9)+(x+9)(3x-1)=0?

x= et x =

4 - Les équations

Une équation est un jeu dont le but est de trouver la solution


d'une égalité à trous.

Exemple
2x+5=13 (c'est un peu comme 2×?+5=13).

As-tu trouvé la solution? x=

Aimes-tu ce jeu? oui non

À quoi ça sert?
Les équations permettent de résoudre des problèmes. En effet, en
reliant des nombres connus avec des nombres inconnus issus d'un
même problème nous pouvons créer des équations dont la
résolution donnera la valeur des nombres inconnus. Les équations
sont ainsi très présentes dans toutes les sciences (maths, chimie,
astronomie, physique, médecine, informatique,...).
Qu'ai-je besoin de savoir?
Pour comprendre ce cours, il faut savoir additionner et soustraire
des nombres relatifs, multiplier et diviser des nombres
relatifs et faire du calcul littéral.

Comment résoudre une équation ?

Pour résoudre une équation (trouver la solution de l'équation) :

Méthode

 1. On passe les termes contenant des "x" à gauche du = et les


termes formés de nombres à droite du =. Lorsqu'on change un
terme de côté, on change son signe (le signe qui est devant
lui). Par exemple, 4x+5=13+2x devient 4x-2x=13-5.

 2. Onréduit les expressions littérales obtenues. 4x-2x=13-5


devient 2x=8.

 3. On divise les deux côtés par le nombre qui est devant "x" ,y
compris s'il est négatif. Pour notre exemple, on obtient
x=8÷2 donc x=4. Si on avait eu -7x=14, on aurait calculé
x=14÷(-7).

Exemple

Résolution de l'équation 27x-471=31x+101.

 1. 27x-31x=101+471.

 2. -4x=572.

 3. x=572÷(-4) donc x=-143.


As-tu compris ?

Equation très facile - Etape 1/3

On souhaite résoudre l'équation 8x+1=5x+7.

Écris le résultat de l'étape 1.

5 - Inéquations

Une inéquation est une équation avec un symbole <, ≤, > ou ≥ à


la place du =.

Par exemple, 2x-8<10 est une inéquation : il faut trouver tous les
nombres x pour lesquels 2x-8 est plus petit que 10 (c'est un peu
comme 2×?-8<10). 1 et 7 sont des exemples de solutions, mais il
y en a beaucoup d'autres.

As-tu compris ?

Écris une solution de l'inéquation -2x+3<1.

x=

Pour pouvoir écrire l'ensemble des solutions d'une inéquation,


nous devons commencer par apprendre à écrire des ensembles de
nombres. Nous verrons ensuite comment on résout une
inéquation.
Les ensembles de nombres

Symboles mathématiques

Nous utiliserons désormais les notations suivantes :


se lit "appartient".
se lit "n'appartient pas".
représente l'infini, c'est-à-dire le vague "nombre" qui serait plus
grand que tous les autres.

Ensembles et intervalles

On utilise des accolades { } pour représenter un ensemble formé


par quelques valeurs distinctes, et des crochets [ ] pour
représenter l'ensemble des nombres compris entre deux valeurs
extrêmes.

Par exemple, {1;3;5} est l'ensemble formé par les nombres 1, 3,


et 5. 3∈{1;3;5} mais 4∉{1;3;5}.

[1;2] est l'ensemble de tous les nombres compris entre 1 et 2, 1


et 2 inclus. 1,9∈[1;2], 2∈[1;2], mais 2,1 ∉[1;2].

]1;2[ est l'ensemble de tous les nombres compris entre 1 et 2, 1


et 2 exclus. 1,5∈]1;2[ mais 2∉]1;2[.

[1;2] et ]1;2[ sont appelés des intervalles.

Comprends-tu ?

oui non

Exemples
As-tu compris ?

Écris avec un intervalle l'ensemble des nombres strictement


compris entre 4 et 6.

Résoudre une inéquation

Méthode

Une inéquation se résout comme une équation, mais à la dernière


étape, si le nombre devant x est négatif (et que l'on doit donc
diviser par un nombre négatif) il faut changer le sens de
l'inégalité : < devient >, et > devient <.

En effet, on a par exemple 20 qui est plus petit que 30, donc
20<30, mais si on divise 20 et 30 par le nombre négatif -10, on
obtient -2 et -3, et -2>-3. On observe un changement dans le
sens de l'inégalité.

Exemple
Résolution de l'inéquation .

On écrit l'ensemble des solutions.

Remarques

- L'infini est toujours exclu des ensembles de nombres, car ce


n'est pas un nombre (le crochet est toujours tourné vers
l'extérieur).
- Si l'inéquation avait été , les solutions auraient
été .

6 - Les fonctions

Nous avons déjà vu les fonctions en cinquième et en quatrième. Une


fonction est une sorte de machine à laquelle on donne des
nombres et qui en retourne d'autres. Nous avons vu comment
calculer l'image d'un nombre par une fonction, comment représenter
graphiquement une fonction et nous avons vu ce que sont
les antécédents d'un nombre par une fonction.

Nous allons maintenant apprendre à calculer et lire


graphiquement les antécédents et nous allons étudier un type
particulier de fonction : les fonctions affines.
Pour réviser

(facile) Quelle est l'image de 6 par la fonction ?

x=

Calcul et lecture des antécédents

Rappel

Un antécédent d'un nombre b par une fonction f est un nombre a


tel que f(a)=b.

Petite devinette

Facile

Quel est l'antécédent de 5 par la fonction f:x↦x−11�:�↦�−11?

Si on ne trouve pas les antécédents, on peut utiliser l'une des


deux méthodes ci-dessous (par le calcul ou graphiquement).

Calcul des antécédents

Pour connaître les antécédents d'un nombre b par une fonction f,


on résout l'équation f(x)=b.

Exemple

Pour trouver les antécédents de 10 par la fonction f(x)=x²+1, on


résout l'équation x²+1=10.
On obtient d'abord x²=10-1, puis x²=9, puis x²-9=0, puis x²-
3²=0, puis (x+3)(x-3)=0, puis x+3=0 ou x-3=0.
Donc x=-3 ou x=3.
Les antécédents sont -3 et 3.

Entraînement

Facile

Quel est l'antécédent de 1647 par la fonction ?

Lecture graphique des antécédents

Si on ne connaît pas l'expression de la fonction mais qu'on connaît


sa représentation graphique, on peut lire les antécédents d'un
nombre b sur le graphique.

Pour cela :

1. On trace une droite horizontale à la hauteur b.


2. On repère les points où cette droite coupe la courbe de la
fonction.
3. On lit les abscisses de ces points.

Exemple
Lecture des antécédents de 2 par la fonction représentée par la
courbe bleue.
Les antécédents de 2 sont -2,4 et 3.

Voyons maintenant un type particulier de fonction : les fonctions


affines.

Les fonctions affines

Vocabulaire

1. Une fonction affine est une fonction qui peut s'écrire sous la
forme f:x↦ax+b�:�↦��+�.
Par
exemple, g:x↦2x+7�:�↦2�+7 et f:x↦−3x+0,5�:�↦−3�+0,5
sont des fonctions affines.

2. Le nombre a s'appelle le coefficient directeur et le


nombre b s'appelle l'ordonnée à l'origine.

3. Une fonction linéaire est une fonction affine dont l'ordonnée


à l'origine est nulle.
Par exemple, les
fonctions u:x↦−75x�:�↦−75� et v:x↦3x�:�↦3� sont des
fonctions linéaires.

Représentation graphique

La représentation graphique des fonctions affines et linéaires est


toujours une droite.
Pour les fonctions linéaires, cette droite passe par l'origine du
repère et les images f(x) sont proportionnelles aux nombres x.
Coefficient directeur et ordonnée à l'origine sur un graphique

À partir de la représentation graphique d'une fonction affine, on


peut lire graphiquement son coefficient directeur et son ordonnée
à l'origine.

Pour lire le coefficient directeur, on se place sur la droite, puis on


se déplace horizontalement de 1 à droite puis on regarde de
combien on doit monter ou descendre pour revenir sur la droite.

Pour lire l'ordonnée à l'origine, on lit l'ordonnée du point où la


droite coupe l'axe vertical des ordonnées.

As-tu compris ?

Quelle est l'expression de la fonction représentée sur le graphique


ci-dessous?
f(x)=x+

7 - Problèmes

Voyons maintenant comment résoudre des problèmes compliqués


en utilisant les équations et le calcul littéral.

Résoudre un problème

Méthode

Pour résoudre un problème compliqué :

 1. On pose x="ce que l'on cherche".


 2. On trouve une équation qui relie x aux données de
l'énoncé.
 3. On résout cette équation.
 4. On conclut.

Exemple

On sait que le tiers d'un nombre mystérieux est égal à la somme


de son quart et de 20. Pour trouver ce nombre, on réalise ces 4
étapes.

1. On pose x="le nombre mystérieux".

2. On a .
3.

4. Le nombre recherché est 240.

8 - Trigonométrie

La trigonométrie est la partie des mathématiques qui fait le lien


entre les mesures des angles des triangles rectangles et
les longueurs de leurs côtés.

Les formules de trigonométrie permettent :


1. De calculer les longueurs des deux autres côtés d'un triangle
rectangle lorsqu'on connaît la longueur d'un côté et la mesure
d'au moins un angle autre que l'angle droit.
2. De calculer les mesures des deux angles autres que l'angle
droit si on connaît les longueurs d'au moins deux côtés.

Nous avons déjà vu la formule du cosinus en quatrième, nous


allons maintenant voir deux autres formules.
Les applications de la trigonométrie sont nombreuses (calcul de la
hauteur d'une montagne, de la distance d'une planète...).

Exemple

Pour calculer BA avec les connaissances de quatrième, il faudrait


utiliser la somme des angles d'un triangle puis le cosinus puis
le théorème de Pythagore : ce serait très long!

Avec la formule de trigonométrie de la tangente on pourra


calculer BA directement.

Cosinus, sinus et tangente

Il faut retenir ceci :

On peut alors écrire les trois formules de trigonométrie :

Utilisation des formules

Côté adjacent, côté opposé et hypoténuse



L'hypoténuse e
st le plus
grand côté
d'un triangle
rectangle.

• Le côté
adjacent à un
angle est le
côté qui
touche cet
angle mais qui
n'est pas
l'hypoténuse.

• Le côté
opposé à un
angle est le
côté qui ne
touche pas cet
angle.

As-tu compris ?

Dans le triangle ci-dessous, par rapport à l'angle tracé, comment


se nomme le côté orange ?
Choix de la formule

En fonction des données connues dans le triangle et de la donnée


recherchée, il faut choisir l'une des 3 formules.

Exemple
On connaît un angle et la longueur du côté adjacent. On doit
trouver la longueur du côté opposé. On choisi la formule dans
laquelle il y a le côté adjacent et le côté opposé.

As-tu compris ?

Dans le triangle ci-dessous, on connaît ce qui est en bleu et on


demande ce qui est en rouge. Quelle formule doit-on utiliser ?
Utilisation des formules

Les formules du sinus et de la tangente s'utilisent de la même


façon que celle du cosinus que nous avons déjà vu.

Méthode

 1. On choisit la formule.
 2. On l'écrit avec les lettres du triangle.
 3. On remplace les lettres (côtés et angles) par les données
connues.
 4. On écrit le cosinus, le sinus ou la tangente sous la forme
d'une fraction sur 1 (sauf si on doit calculer un angle, on
utilise les touches , ou de la calculatrice).
 5. On réalise un produit en croix (sauf si on doit calculer un
angle).

Exemple

Calcul de la longueur BC.

 1. On cherche
l'hypoténuse et on connaît le
côté opposé. On utilise donc
la formule du sinus.

 2.

 3.

 4.
 5.BC=1×8÷sin(65) donc
BC≈8,8cm.

As-tu compris ?
Donne un arrondi à 0,1 cm près de la longueur KI.

cm

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Le théorème de Thalès

Le théorème de Thalès est une propriété qui permet de calculer


des longueurs dans certaines figures géométriques.

Quand l'utiliser ?

Type de figure

L'utilisation du théorème de Thalès nécessite la présence de


deux droites parallèles coupées par deux droites sécantes.

Exemples

Le théorème de Thalès sera utilisé dans des figures comme celles


ci-dessous.
Il y a deux droites parallèles coupées par deux droites sécantes.

Données nécessaires

Pour utiliser le théorème de Thalès, on doit connaître au moins


trois longueurs dans ce type de figure.

Le théorème de Thalès
Si A, O, B, C, D sont cinq points tels que:

- (AD) et (BC) sont parallèles.


- (AC) et (DB) se coupent en O.

Alors .

Remarque
Les longueurs OB, OC et BC sont proportionnelles aux longueurs
OD, OA et AD.

Comment utiliser le théorème de Thalès ?

Méthode

 1. On énonce le théorème et on écrit les rapports égaux.

 2.On remplace les longueurs connues par leurs valeurs


numériques et on raye le rapport inutile.

 3. On réalise un produit en croix.


Comment écrire les rapports égaux ?

Pour écrire les rapports égaux :

 1. On repère le point d'intersection des deux droites non-


parallèles.
 2. On choisit l'une des deux droites qui passe par ce point.
 3. En restant sur cette droite et en partant toujours de ce
point on écrit le rapport de la plus petite longueur par la plus
grande.
 4. On fait de même sur l'autre droite qui passe par ce point.
 5. On écrit le rapport de la plus petite longueur par la plus
grande sur les deux droites parallèles.

Remarque
On peut aussi écrire les rapports des grandes longueurs par les
petites, mais dans ce cas, il faut bien le faire pour les trois
rapports.

Exemple

1. Écriture des rapports

As-tu compris ?

Écris les rapports égaux dans la figure ci-dessous.


2. Utilisation du théorème

On sait que (FA) et (CN) sont parallèles.


Calculer CN.

 1.Les droites (FA) et (CN) sont parallèles. D'après le


théorème de Thalès :

 2.
 3. CN=7×4÷6 donc CN≈4,7cm.

As-tu compris ?

Donne un arrondi à 0,1 cm près de la longueur AD.

cm

Réciproque du théorème de Thalès

La réciproque du théorème de Thalès permet de démontrer


(prouver) que des droites sont parallèles (ou qu'elles ne le sont
pas).

Exemple
Pour démontrer que les droites ci-dessus (XY) et (WZ) sont

parallèles, on calcule séparément les rapports et et on


montre qu'ils sont égaux.

donc d'après la réciproque du théorème de Thalès, les


droites (XY) et (WZ) sont parallèles.

10 - Probabilités

Les probabilités sont l'étude des phénomènes pour lesquels la


réalisation de différentes possibilités dépend du hasard.
Ces phénomènes sont appelés des expériences aléatoires. Les
différentes possibilités sont appelées des issues, ou événements
élémentaires.
Par exemple, lancer un dé à 6 faces est une expérience aléatoire
et "obtenir 6" est une issue.

Les probabilités associent un nombre compris entre 0 et 1 à


chaque issue afin de pouvoir comparer les chances des issues et
effectuer des calculs.
Ces calculs aident à prendre des bonnes décisions avant la
réalisation du phénomène.

Les probabilités permettent d'optimiser des coûts dans une


entreprise, de calculer des chances de gain ou de perte dans des
jeux d'argent ou encore de calculer des probabilités de pluie à 10
minutes pour décider d'interrompre ou non un match à Roland
Garros.

Dans ce premier cours sur les probabilités, nous allons introduire


du vocabulaire et apprendre à calculer des probabilités dans des
cas simples.
Nous continuerons l'étude des probabilités en seconde,
en première et en terminale.

Vocabulaire : issues et événements

Généralement, on ne s'intéresse pas aux chances de réalisation


d'une seule issue, mais à celles d'un ensemble de plusieurs
issues.

Exemple
On lance un dé à 6 faces et on s'intéresse aux chances d'obtenir
un nombre strictement plus petit que 3. Cette possibilité contient
2 issues : "obtenir 1" et "obtenir 2".

Événement

En probabilités, un événement est un ensemble formé d'une ou


plusieurs issues relatives à une même expérience aléatoire.

Exemple
Expérience aléatoire : lancé d'un dé à 6 faces.
Événement E : "Obtenir un nombre strictement plus petit que 3".

Notation
En probabilités, le langage et les notations sur les ensembles sont
très utilisés.

Exemple

Probabilité d'un événement

Probabilité d'une issue

La probabilité d'une issue est un nombre compris entre 0 et 1 qui


dépend de ses chances de réalisation (proche de 0 : très
improbable, proche de 1 : très probable).

Par exemple, si la probabilité qu'il pleuve demain est , il y a de


fortes chances qu'il pleuve demain.
Par contre, si la probabilité de gagner la super cagnotte au loto
est 0,00000034, on a très peu de chances de gagner la super
cagnotte.

Loi de probabilité d'une expérience aléatoire

Les probabilités des issues d'une expérience aléatoire sont telles


que leur somme fasse toujours 1.
Si toutes les issues ont les mêmes chances de se produire, la
probabilité de chacune d'entre elles est donc égale à 1 divisé par
le nombre total d'issues.
Dans ce cas, on dit que les issues sont équiprobables.

Pour bien visualiser les probabilités des issues d'une expérience


aléatoire, on peut faire un tableau à deux lignes dans lequel on
écrit sur la première ligne les différentes issues et sur la deuxième
leurs probabilités. Un tel tableau est appelé une loi de probabilité.

Probabilité d'un événement

La probabilité d'un événement est la somme des probabilités des


issues qui le compose.

Exemples
1. Lancé d'un dé non truqué à 6 faces.
On considère l'événement A="Obtenir 5 ou 6".

(se lit : "P de A égal un tiers").

As-tu compris ?

On tire au hasard une boule dans une urne qui contient 2 boules
rouges et 3 boules vertes de mêmes dimensions.

Quelle est la probabilité de tirer une boule rouge ?

Numérateur:
Dénominateur:

2.
Entraînement

On considère l'expérience aléatoire ci-dessus.

Quelle est la probabilité que demain à Besançon à 14h il fasse


entre 12 et 24 degrés?

Événements particuliers

Voyons maintenant différents types d'événements.

L'événement certain

L'événement certain est l'événement formé par l'ensemble de


toutes les issues d'une expérience aléatoire. On est sûr qu'il va se
produire. Sa probabilité est 1.

L'événement impossible
L'événement impossible est l'événement qui ne contient aucune
issue de l'expérience aléatoire. Il ne va pas se produire. Sa
probabilité est 0.

L'événement contraire

L'événement contraire d'un événement A est l'événement qui


contient toutes les issues de l'expérience aléatoire que A ne
contient pas.
Par exemple, pour un lancé de dé, si A est l'événement "obtenir
un nombre impair", ce qui se représente en notation ensembliste
par {1;3;5}, alors l'événement contraire de A est l'événement
"obtenir un nombre pair", qui se représente par {2;4;6}.

Les événements incompatibles

Deux événements incompatibles sont deux événements qui n'ont


pas d'issue commune.
Toujours dans le cas du lancé d'un dé à 6 faces, les événements
{1;2} et {5;6} sont incompatibles.

Probabilités et fréquences

Pour une expérience répétée un grand nombre de fois, on


remarque que la fréquence d'apparition d'une valeur se rapproche
de sa probabilité avec le temps.
Ce phénomène est connu sous le nom de "loi des grands
nombres".

Exemple

On lance 20 fois de suite un dé à 6 faces, on obtient le tableau


suivant :

Chiffre obtenu 1 2 3 4 5 6

Apparitions 3 0 5 3 4 5
Fréquence 0,15 0 0,25 0,15 0,2 0,25

On effectue alors 80 lancés supplémentaires. On obtient le


tableau suivant :

Chiffre obtenu 1 2 3 4 5 6

Apparitions 18 11 21 16 17 17

Fréquence 0,18 0,11 0,21 0,16 0,17 0,17

Puis on fait encore 400 lancés supplémentaires et on obtient le


tableau suivant :

Chiffre obtenu 1 2 3 4 5 6

Apparitions 78 76 88 84 85 89

Fréquence 0,156 0,152 0,176 0,168 0,17 0,178

On constate que les fréquences d'apparition de chaque valeur se


rapprochent de leurs probabilités, qui font toutes un sixième soit
environ 0,167.

On pourrait faire des simulations plus grandes et obtenir des


résultats plus précis en utilisant des algorithmes et des
programmes informatiques.

donc d'après la réciproque du théorème de Thalès, les droites (XY) et (WZ) sont
parallèles.

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