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Fiche de révisions : Brevet Blanc de Mathématiques

Chapitre 1 : les nombres premiers

A) Rappels sur la division euclidienne :

Dividende = diviseur × quotient + reste avec reste < diviseur ; dans notre cas : 1237 = 51 × 24 = 13

B) Notions de multiple et de diviseur

Lorsque le reste de la division euclidienne d’un nombre par un autre est nul, alors on parle de
multiple ou de diviseur.

On sait que 20 = 4 × 5

On dit donc que 20 est un multiple de 4 ou encore que 4 est un diviseur de 20 ou alors que 20 est
divisible par 4.

Les diviseurs positifs de 20 sont donc : 1, 2, 4, 5, 10 et 20

C) Notion de nombre premier

Définition : Un nombre est premier lorsqu’il possède exactement deux diviseurs : 1 et lui-même.

Exemples : 3 est un nombre premier car il n’a que deux diviseurs : 1 et lui-même.

6 n’est pas un nombre premier car il possède 4 diviseurs (1 ; 2 ; 3 ; 6)

1 n’est pas un nombre premier, tandis que 2 est le seul nombre premier pair.
D) Décomposition en facteurs premiers

Rappel - Si n est un nombre positif, alors :


𝑎𝑛 = a × a × a

n fois

Un nombre entier supérieur ou égal à 2 se décompose en produits de facteurs premiers.

Exemple :

60 = 30 × 2

30 = 15 × 2

15 = 5 × 3

5=5×1

Donc 60 = 2 × 3 × 2 × 5

60 = 22 × 3 × 5

E) Fractions irréductibles

Une fraction est dite irréductible lorsque le numérateur et le dénominateur n’ont pas de diviseur
commun autre que 1

Exemple :
60 2×2×3×5 2×5 10
= = =
126 2×3×3×7 3×7 21

Chapitre 2 : Rappel sur le Théorème et la réciproque de Pythagore

A) Egalité de Pythagore dans un triangle rectangle

Théorème de Pythagore : Si un triangle est rectangle, alors le carré de la longueur de


l’hypoténuse est égal à la somme des carrés des longueurs des deux autres côtés.
Autrement dit, si un triangle ABC est rectangle en A, alors BC² = AB² + AC²
Cette égalité est appelée « égalité de Pythagore ».

Remarque : La racine carrée d’un nombre négatif n’existe pas !


Chapitre 3 : Théorème et réciproque de Thalès

A) Calculs de longueurs

Théorème de Thalès : Si deux droites (DB) et (EC) sont sécantes en A et sont coupées par
𝐴𝐷 𝐴𝐸 𝐷𝐸
deux droites parallèles (BC) et (DE) alors : = = (les triangles ABC et ADE sont
𝐴𝐵 𝐴𝐶 𝐵𝐶
proportionnels).

B) Montrer si deux droites sont parallèles ou non

Réciproque du Théorème de Thalès : Si les droites (DB) et (EC) sont sécantes en A et si :


𝐴𝐷 𝐴𝐸
= alors les droites sont parallèles (si les triangles sont proportionnels, alors les
𝐴𝐵 𝐴𝐶
droites sont parallèles)

Chapitre 4 : les Probabilités

A) Vocabulaire et propriété

Définition : On appelle expérience aléatoire une expérience dont le résultat est uniquement
dû au hasard. On ne peut pas prévoir le résultat à l’avance mais on peut lister les différentes
possibilités, que l’on appelle issues.

Exemples :
- Tirer à « pile ou face » est une expérience aléatoire. Les issues possibles sont pile et face.
- Lancer un dé équilibré est une expérience aléatoire. Les issues possibles sont 1,2,3,4,5 et 6.
- Faire une expérience avec une pièce ayant deux faces identiques n’est pas une expérience
aléatoire car l’issue est toujours la même.

Définition : La probabilité d’une issue est la proportion de chance d’obtenir cette issue lors
d’une expérience aléatoire. C’est un nombre compris entre 0 et 1.

Impossible Peu 1 chance sur Très Certain


probable 2 probable

0 0.5 1

Propriété : La somme des probabilités de toutes les issues d’une expérience aléatoire est
égale à 1.

B) Evènements

Définition : Lors d’une expérience aléatoire, un évènement est composé d’issues possibles
de cette expérience aléatoire. Selon le résultat de l’expérience aléatoire, on dit que
l’évènement est réalisé ou non.
Définition : Une issue est appelée évènement élémentaire. La probabilité d’un évènement
est égale à la somme des probabilités des issues, c’est-à-dire à la somme des évènements
élémentaires qui le réalisent. La probabilité d’un évènement est un nombre compris entre 0
et 1.
Définition : On dit que deux évènements sont incompatibles s’ils ne peuvent pas se réaliser
en même temps. Exemple : lors d’un lancer de pièce de monnaie, les évènements A
« Obtenir Pile » et B « Obtenir Face » ne peuvent pas se réaliser en même temps. A et B sont
incompatibles.

Propriété : Si deux évènements A et B sont incompatibles, la probabilité pour que l’un ou


l’autre se réalise est égale à la somme des probabilités de ces deux évènements : P (A ou
B) = P(A) + P(B).

Définition : L’évènement contraire d’un évènement A est l’évènement qui se réalise lorsque
A n’est pas réalisé. On le note Ā.
Propriété : La somme des probabilités d’un évènement et de son contraire vaut 1 : P(A) +
P(Ā) = 1.

Conséquence : La probabilité de l’évènement contraire de A est P(Ā) = 1-P(A).

C) Situation d’équiprobabilité

Définition : Pour une expérience aléatoire lorsque tous les évènements élémentaires ont la
même probabilité, on dit qu’il s’agit d’une situation d’équiprobabilité. Exemple : Lorsque
l’on tire à pile ou face, dans le cas où la pièce est équilibrée, il s’agit d’une situation
d’équiprobabilité.

Propriété : Dans une expérience aléatoire où toutes les issues sont équiprobables, la
probabilité d’un évènement A vaut :
𝑛𝑏 𝑑′ 𝑖𝑠𝑠𝑢𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑟é𝑎𝑙𝑖𝑠𝑒𝑛𝑡 𝑙′é𝑣è𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
P(A) = 𝑛𝑏 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑′ 𝑖𝑠𝑠𝑢𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒𝑠

Arbre représentant les probabilités des issues d’une expérience aléatoire

Chapitre 5 : Notion de fonctions

A) Notion de fonction

Définition : En mathématiques, une « machine » qui transforme chaque nombre introduit s’appelle
une fonction. On l’appelle générale par une lettre (f ; g ; h)

B) Notions d’image et d’antécédent

Exemple : g(3) = 12
On dit que l’image de 3 par la fonction g est 12 ou que 12 est l’image de 3 par la fonction g.
Inversement, on dit que l’antécédent de 12 par la fonction g est 3 ou encore que 3 est un antécédent
de 12 par la fonction g.

En résumé : g : 3  12

Un autre exemple : Voici un tableau de la fonction h définie par h(x) = x2 – 4

x –3 –2 –1 0 1 2 3 4
h(x) 5 0 –3 –4 –3 0 5 12

Encore un autre exemple : la représentation graphique d’une fonction :

Chapitre 6 : Agrandissement et réduction

A) Rapport d’agrandissement et de réduction

Agrandir ou réduire une figure, c’est construire une figure de même forme en multipliant les
longueurs de la figure initiale par un nombre k strictement positif.

On dit que k est le rapport d’agrandissement ou de réduction.

Si k > 1, il s’agit d’u rapport d’agrandissement

Si 0 < k < 1, il s’agit d’un rapport de réduction

Si k = 1, il s’agit d’une reproduction

B) Effets sur les longueurs, les angles, les aires et les volumes

Dans un agrandissement ou une réduction dans le rapport k, les longueurs sont toutes multipliées
par k et les mesures des angles sont conservées.

Dans un agrandissement ou une réduction dans le rapport k, l’aire d’une surface est multipliée par k2
Le volume d’un solide est multiplié par k3

(Petite précision concernant les fonctions linéaires : Une fonction linéaire de coefficient a est la
fonction qui, à un nombre x, associe le nombre ax. On la note f : x  a. Une fonction linéaire peut
également être représentée sous forme de tableau de proportionnalité : c’est pour cela que la
représentation graphique d’une fonction linéaire est une droite qui passe toujours par l’origine du
repère)

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