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Mr BAKATRA Libenhome Crepin Année scolaire : 2023-2024

CEL : +22893703693/99787262 MATHS : 2nde CD Durée : 10h


THEME : CALCULS ALGEBRIQUES
Leçon : Ensemble des Nombres Réels :
Situation problème :
Les professeurs de SVT d’un lycée ont semé, à titre expérimental, du maïs dans un bac déposé au
laboratoire. Quatre de ces professeurs ont relevé la longueur x qui sépare la hauteur atteinte par un
même pied de maïs un lundi de celle atteinte le lundi suivant. Ils ont marqué les résultats sur une
feuille affichée au laboratoire.
• Professeur A : x ϵ [16 ; 18]
• Professeur 𝐵: 𝑥 𝜖 {16,5 ; 17,5}
• Professeur C :∨x−17∨≤ 0 ,5
• Professeur 𝐷: 𝑥 est élément de l’intervalle fermé de centre 17 et de rayon 0,5.
L’un des élèves d’une classe de 2nde C, venu dans ce laboratoire, a vu les relevés des quatre
professeurs. Il affirme que ces professeurs ont employé des langages différents pour exprimer la
même chose. Les autres élèves, surpris par cette affirmation, cherchent à la vérifier en s’informant
sur l’ensemble des nombres réels.
Solution :
Données : x ϵ [ 16 ; 18 ] , x ϵ {16 ,5 ; 17 , 5 } ,| x−17|≤ 0 ,5 , x appartient à l’intervalle fermé de centre
17 et de rayon 0,5.
Consigne : Vérifions le langage de chaque professeur à partir des nombres réels :
 Professeur A : x ϵ [ 16 ; 18 ] ⟹ que la hauteur du pied de maïs est soit 16, soit 16,5, soit 17,
soit 17,5 ou encore soit 18.
 Professeur B : 𝑥 𝜖 {16,5 ; 17,5} ⟹ que la hauteur du pied de maïs est 16,5 ou 17,5.
 Professeur C : :|x−17|≤0 , 5 ⟹ ¿
De (1) et (2) la solution de l’inéquation montre que : x ϵ [ 16 , 5 ;17 ,5 ] donc ici la hauteur du
pied de maïs est soit 16,5, soit 17 ou encore soit 17,5.
 Professeur D : supposons x ϵ [ a ; b ] alors par représentation graphique on a :

16,5 17 17,5
Donc ici la hauteur du pied de maïs est soit 16,5, soit 17 ou encore soit 17,5.
Conclusion : la hauteur du pied de maïs est comprise avec certitude dans l’intervalle fermé
[ 16 , 5; 17 ,5 ]
I- Les sous-ensembles de R:
1- Ensemble des nombres entiers relatifs N :
L’ensemble N est l’ensemble de tous les nombres positifs ou nul sans virgule.
Exemple : 20, 36, 210, 1999
2- Ensemble des nombres entiers relatifs Z :
L’ensemble Z est l’ensemble des nombres N et leurs opposés donc N ⊂ Z .
Exemple : -10 ; 45…
3- Ensemble des nombres décimaux – Ecriture décimale D :
a- Nombres décimaux :
Définition :
Soit p ∈ Z , n ∈∈¿. x est nombre décimal d’ordre n s’il existe un nombre entier p tel que :
p
x= p ×10
−n
ou x= n . On écrit :
10
−n
x ∈ ID ⇔∃ p ∈ Z x= p ×10
Exercice :
Démontrer que les nombres suivants sont des nombres décimaux.
x=2 , 1; y =0 , 11; z =−1 ,01
Remarque : N ⊂ Z ⊂ D
b- Ecriture décimale :
On appelle écriture décimal limitée toute écriture dont le résultat d’une division entre deux nombres
est fini et écriture décimal illimitée toute écriture dont le résultat d’une division entre deux nombres
n’est pas fini.
Exemple :
3
1 ,5 est l’écriture décimale limitée de car la division de 3 par 2 est finie.
2
7
2,333 est l’écriture décimale illimitée de la division de 7 par 3 n’est pas finie.
3
4- Nombres rationnels – Nombres irrationnels :
a- Nombres rationnels Q :
a ¿
Un nombre rationnel est un nombre qui peut s’écrire sous la forme de (a ∈ Z et b ∈ Z )
b
−5
Exemple : 5 ; -3 ; 10,32 ; -4,7 et sont des nombres rationnels.
3
Remarque : N ⊂ Z ⊂ D ⊂ Q
b- Nombres irrationnels :
Un nombre est irrationnel lorsqu’il n’est pas rationnel.
Exemple : √ 2; √ 3 ; π ; √ π−1 .
c- Principe :
450
Donner à l’aide d’une calculatrice une écriture décimale des nombres ; √7 .
111
450 450
On remarque qu’une suite de 054 revient dans l’écriture décimale de . On dit que a une
111 111
écriture décimale illimitée périodique de période 054 . On écrit alors :
450
=4 , 054
111
Par contre l’écriture décimale de √ 7 ne présente pas de suite périodique. On dit que √ 7 a une
écriture décimale illimitée non périodique.
Conséquence : Tout nombre qui a une écriture décimale illimitée périodique est un nombre
a
rationnel car on peut l’écrire sous la forme irréductible où b est non nul.
b
Exemple : Démontrons que √ 2 est irrationnels :
a a
Supposons que √ 2 soit rationnels alors ∃ a et b tels que : √ 2= avec b non nul avec irréductible
b b
a
donc premier entre eux. On a donc √ 2= ⟹ a=√ 2 b ⟹ a =2 b donc comme 2 b2 est un nombre
2 2
b
pair, alors a 2 est pair et par suite a est un nombre pair donc peut se mettre sous la forme de a=2 p
a
avec p est nombre entier naturel. Comme a=2 p ⟹ 4 p 2=2 b2 ⟹ b2=2 p 2 ⟹ b est pair donc
b
est réductible ce qui contredit l’hypothèse. D’où √ 2 est nombre irrationnels.
NB : La méthode de démonstration utilisée dans l’exemple est le raisonnement par absurde.
 Principe du raisonnement par l’absurde
Lorsqu’on veut démontrer par l’absurde une proposition (P), on suppose que :
- la proposition contraire (non (P)) est vraie et on aboutit à une contradiction.
- On conclut alors que la proposition (P) est vraie.
5- Ensemble des nombres réels
Définition :
L’ensemble formé des nombres rationnels et des nombres irrationnels est appelé l’ensemble des
nombres réels.
Notation : L’ensemble des nombres réels est noté ℝ.
Exemple : √2, 𝜋, -5 ; 1 3 ; 0,1 ; -7 5 sont des nombres réels.
Remarque :
•ℕ ⊂ℤ ⊂𝐷⊂ℚ⊂ ℝ
• « l’intervalle [𝑎;→[sera dorénavant noté [𝑎;+∞[».
• « l’intervalle ]⟵;𝑎] sera dorénavant noté ]−∞;𝑎] ».
• ℝ est aussi noté ]−∞;+∞[.
II- Rappel sur les calculs dans R :
1- Quotients :
Soit a un nombre réel, b un nombre réel non nul. Le quotient de a par b est l’unique nombre réel x
a
tel que : bx=a. On le note : .
b
Propriétés :
A, b, c et d sont des nombres réels tels que b , c ≠ 0 et d ≠ 0 on a :
a c
 = équivaut à ad=bc
b d
a c ad +bc
 + =
b d bd
a c ad−bc
 − =
b d bd
a c a ×c
 × =
b d b×d
a c a×d
 : =
b d b×c
Exemple d’application : Calculer
1 2 3 2 4 6
4− − −
2 2 3 2 5 5 7
A= ; B= ; C= ; D= ÷
3 1 2 4 2 7 3
− 4+ +
3 3 5 5 7
2- Puissances :
Soit a un nombre réel, n un nombre entier naturel non nul. On pose : a n=a × a ×a × … ×a n
1 −n −n n
facteurs. De plus si a ≠ 0 n
=a ; a ×a =1.
a
Propriétés : a et b sont des nombres rationnels différents de 0 ; m et n sont des entiers relatifs on a :
 a n × bn=¿
 a n × am =an +m
 (a m)n =an × m
m
a m−n
 n
=a
a

()
n n
a a
 = n
b b
 (ab) =an ×b n
n

{
n
(−a)n = a si n est pair
 n
−a si n est impair
Exemple : Ecrire plus simplement :
−3 3
8 3 × 54 ×73 ( 3 ×2 )4
0,081 × 0 ,36 × 2560
A= 3 5 6 ; B= −1 2 4 ; C=
5 × 7 ×2 ( 9 ×2 ) 0,144 × 2 ,16 × 64
( 0 ,6 )2 ×125 ×54 3
D= 3 3 4
9² × 5 × ( 0 , 8 ) × ( 0 , 4 )
3- Racines carrées :
Soit a un nombre réel positif. √ a est l’unique nombre positif dont le carré est a . Il est à remarquer
donc que √ a n’a de sens que si a est positif.
Propriétés : pour tous nombres réels positifs a , b et pour tout nombre entier naturel n , on a :
 √ a × √ b=√ a ×b


√a = a
√b b √
( √ a) = √ a n
n

 x 2=a ⟺ x= √ a ou x=−√ a
Exemple : Ecrire plus simplement :
A=√ 675; B=√ 1080 ; C=√ 20−2 √ 125+ √ 180
D= √ − √ ; E= √
5 3 20+ √ 45−√ 80
√ 5− √3 √ 5+ √ 3 √ 135− √15
4- Développement – Factorisation :
a- Les identités remarquables :
Rappelons :
( a+ b )2=a2+ 2 ab+b 2
( a−b )2=a2−2 ab +b2
( a−b )( a+ b )=a ²−b ²
On a également pour tout nombre réel a et b :
3 3 3
(a+ b) =a +3 a ² b+3 ab ²+ b
3 3 3
(a−b) =a −3 a ² b +3 ab ²−b
3 3 2 2
a −b =( a−b ) ( a + ab+b )
3 3 2 2
a + b =( a+b ) ( a −ab+b )
b- Triangle de PASCAL :
Il établit un moyen de trouver les coefficients dans le développement de l’expression : (a+ b)n où n
désigne un nombre entier naturel.
Exercice :
Développer les expressions suivantes :

( )
4
3 1
A=(1−2 x ) ; B= 1+ x
2
III- Ordre et opérations dans R:
1- Rappels :
Soient a , b , c , d quatre nombres réels.
 a ≤ b ⇔ a+c ≤ b+c
 Si a ≤ b et c ≥ 0 alors ac ≤ bc
 a ≤ b ⇔ a−b ≤0
 Si a ≤ b et c ≤ d alors a+ c ≤ b+ d
 Si a , b , c , d ∈ IR+¿ ¿ et si a ≤ b et c ≤ d alors ac ≤ bd
 ∀ a , b ∈ IR +¿¿, si a ≤ b alors a ² ≤ b ² et √ a ≤ √ b
1 1
 Pour tout réel a , b non nul, si a et b sont de même signe alors :a ≤ b ⇔ ≥
a b

Applications :
1) Comparer :
23 231
a) et
99 990
11 5
b) 3 et 9
c) 2 √ 3 et 3 √ 2
1 1
d) et
√5−√ 2 2− √3
2) Soient a , b , c ∈ IR +¿ ¿
¿

a a+c
a) Comparer et
b b+c
3 3+ √ 3 √5 et √ 3+ √ 11
b) Comparer alors et ensuite
7 7 +√3 √7 √ 7+ √ 11

2- Distance dans IR :
a) Valeur absolue :
Soit a ∈ IR . On appelle valeur absolue de a , notée |a|, le plus grand des nombres a et – a.

{−a si a ≤0
|a|= a si a ≥0

Propriétés :
∀ a , b ∈ IR .
 |a|≥0
 |a|≥ a
 |a|=0⇔ a=0
 |a|=|−a|
 |a|=|b|⇔ a=b ou a=−b
 |a× b|=|a|×|b|
 |a+b|≤|a|+|b| (Inégalité triangulaire)

||
 Si b ≠ 0 , =
a |a|
b |b|
 √ a =|a|
2

Si a et b sont de même signe, alors |a+b|=|a|+|b|


Preuve :
Les autres propriétés étant admis, on a pour tout réel a et b:
|a|≥ a et|b|≥b . Donc |a|+|b|≥ a+b
|a|≥−a et|b|≥−b. Donc |a|+|b|≥−(a+b)
Le plus grand des nombres a+ b et −(a+b) étant |a+b|, on déduit des deux inégalités
précédentes que |a+b|≤|a|+|b|.

 ||a|−|b||≤|a−b|
Preuve :
Les autres propriétés étant admis, on a pour tout réel a et b:
a=( a−b )+ b. Donc |a|≤|a−b|+|b|. Il vient alors : |a|−|b|≤|a−b|. Par suite : ||a|−|b||≤||a−b|| or
|a−b| ≥0 . D’où ||a|−|b||≤|a−b| .

b) Distance de deux nombres :


Soient x , y deux nombres réels : on appelle distance de x à y , notée d (x ; y) l’unique nombre réel
positif ou nul |x− y|. On écrit : d ( x ; y ) =|x− y|.

x y
Propriétés : d (x ; y)
Pour tous réels x et y :
 d (x ; y)≥ 0
 d ( x ; y ) =0 ⇔ x= y
 d ( x ; y ) =d ( y ; x)

a. Résolution d’équations du type |x−a|=r et d’inéquations du type :


|x−a|≤ r; |x−a|≥ r
 Soit l’équation : ( E ) :|x−a|=r .
Si r <0 alors (E) n’a pas de solution.
∀ r ≥0 , |x−a|=r ⇔ d ( x ; a )=r
a−r a a+ r
r r
Les réels situés à une distance r de a sont :a−r et a+ r . Donc (E) a pour ensemble solution :
S= { a−r ; a+r }.
 Soit l’inéquation : ( I ) :| x−a|≤ r .
Si r <0 alors (I ) n’a aucune solution.
∀ r ≥0 ,|x−a|≤ r ⇔ d ( x , a)≤ r .
a−r a a+ r
r r
S= [ a−r ; a+ r ]
 Soit l’inéquation : ( I ) :| x−a|≥ r
Si r <0 alors l’inéquation est toujours vérifiée. Donc elle a pour ensemble solution, l’ensemble IR .
Si r ≥ 0 alors |x−a|≥ r ⇔ d ( x ; a)≥ r .
a−r a a+ r
r r
S=¿−∞ ; a−r ¿ ¿ ∪ ¿
Exercice :
Résoudre dans IR :
a) |x−3|=2 ;|2 x−1|=3
1
b) |x−1|≤ 2 ;| x−3|> ;|x + 4|>5 ;|3 x−2|≤ 3
2
b. Résolution d’équations : |x−a|=| x−b|
Pour résoudre une équation de la forme |x−a|=| x−b| on résout le système on cherche le milieu en

a et b donc en faisant la moyenne on obtient : S= {a+2 b }


Exemple d’application : résout l’équation définie par : ( E ) :|x +6|=|x|
c. Inéquation du type : |x−a|≤| x−b|
Pour résoudre une équation de la forme |x−a|≤| x−b| on procède comme suit :

x
a b
a+b
2
a+b
S=¿−∞ ;¿
2
d. Inéquation du type : |x−a|≥| x−b|

Pour résoudre une équation de la forme |x−a|≥| x−b| on procède c²omme suit :

x
a b
a+b
2
S=¿
Exemple d’application : résout les inéquations suivantes :
|x +2|≥|x−3|;|3 x +4|<|2 x−5|
3- Majorant – Minorant, Maximum – Minimum :
Soit A un sous ensemble de R
a- Majorant :
On dit qu’un nombre réel M est un majorant de A , si M est supérieur ou égal à tous les éléments de
A donc x ϵ A ⟹ x ≤ M . Un ensemble qui admet un majorant est dit majoré.
Exemple : Soit R={−1 ,3 , 7 , 60 } à pour majorant 60 , 120 , 240.
b- Minorant :
On dit qu’un nombre réel m est un majorant de A , si m est inférieur ou égal à tous les éléments de A
donc x ϵ A ⟹ m≤ x . Un ensemble qui admet un minorant est dit minoré.
Exemple : 0 ,−1,−2 ,−8 sont les minorant de N .
c- Maximum :
On appelle maximum d’un ensemble le plus petit des majorants de cet ensemble.
Exemple : Soit R={−1 ,3 , 7 , 60 } à pour maximum 60.
NB : Un ensemble non majoré n’admet pas de maximum.
d- Minimum :
On appelle maximum d’un ensemble le plus petit des majorants de cet ensemble.
Exemple : Soit R={−1 ,3 , 7 , 60 } à pour minimum −1.
NB : Un ensemble non minoré n’admet pas de minimum.
Remarque :
➢ Un ensemble est dit borné s’il est à la fois minoré et majoré.
➢ ℤ, ℚ et ℝ ne sont ni majorés ni minorés.
➢ Toute partie finie de ℝ admet un maximum et un minimum.
Exemple d’application :

Soient les ensembles X = 1 ; { 5


2
; π ;−
4
7 } et B=¿ 2 ; 3 ¿ ¿

Trouver deux minorants et deux majorants lorsqu’ils existent de X et de B.


Quels sont les ensembles des majorants et des minorants de X et B?
4- Calculs approchés :
a. Partie entière :
Soit x un nombre réel. On appelle partie entière de x , l’unique nombre réel noté E(x ) tel que :
∀ x ∈ IR , E (x)∈ Z et E ( x ) ≤ x < E ( x )+ 1. Autrement dit, E(x ) est le plus grand entier relatif
inférieur ou égal à x .
Exemple : Donner la partie entière de : 0 , 84 ; 3 ; 0 ;−0 , 63 ;−3 , 2.
Propriété :
E ( x )=x ⇔ x ∈ Z
Pour tout entier k , E ( x+ k )=E ( x ) + k
Représentation graphique :
On appelle fonction partie entière, la fonction x ↦ E(x ).
Représentons sur l’intervalle [ −3 ; 3 ] .
b. Notation scientifique :
Un nombre réel A est exprimé en notation scientifique lorsqu’il est sous la forme : A=a ×10 p où p
est nombre entier rélatif et a un nombre réel tel que :1 ≤∨a∨≤ 10.
Exemple : soit x=23785 , 41 à pour notation scientifique :2,378541 ×10 4.
c. Approximations décimales d’ordre n :
Soient x et x 0 deux nombres réels. x 0 est l’approximation décimale d’ordre n par défaut de x ssi
x 0 ∈ ID et x 0 ≤ x ≤ x 0 +10−n . Le réel x 0 +10−n est l’approximation décimale d’ordre n par excès de x
.
Exemple : soit x=2,378541 ⟹ 2 ,37 ≤ x ≤ 2 , 38donc 2 , 38 est l’approximation décimal d’ordre 2
par excès de x .
d. Arrondi d’ordre n :
La valeur arrondie au plus proche d’un nombre x à 10−n est le nombre décimal avec n chiffres après
la virgule le plus proche de x .
Exemple : donnons l’arrondi d’ordre 2 ; 3 ; 4 de nombre x .
e. Valeur approchée :
Soit x ; y ∈ IR et ε > 0. On dit que y est une valeur approchée de x à ε près si et seulement si
d ( x ; y ) ≤ ε ⇔|x − y| ≤ ε .
Exercice :
70
1. Montrons que 5 , 38 est une valeur approchée à 5. 10−2près de .
13
2. Montrons que 11,04 est une valeur approchée de √ 122 à 5. 10−2près.
Situation problème 1 :
Deux élèves, ALI et YAO habitent au bord d’une rue rectiligne à 400 m l’un de l’autre. Les parents de
YAO lui demandent de ne pas s’éloigner de plus de 300 m de la maison. Ceux de ALI lui demandent
de ne pas s’éloigner de plus de 200 m de la maison. Ils souhaitent déterminer la portion du bord de la
rue où ils peuvent se rencontrer pour échanger sur des exercices de classe sans désobéir à leurs
parents. Soucieux, ils demandent ta contribution. En utilisant tes connaissances en mathématiques,
détermine la portion du bord de la rue où les deux élèves peuvent se retrouver sans désobéir à leurs
parents.
Situation problème 2 :
Un agriculteur a un terrain en forme de triangle rectangle. Il vient d’y semer du maïs. Pour empêcher
les animaux de détruire ses cultures, il décide de clôturer son champ avec des barbelés. Pour ce faire,
il consulte le plan du terrain qui indique que : - la longueur de l’un des côtés de l’angle droit est
comprise entre 30,21 m et 30,22 m ; - la longueur de l’autre côté de l’angle droit est comprise entre
40,52 m et 40,53 m. Il fait appel à son fils en classe de 2nde C pour avoir un encadrement de la
longueur du troisième côté. Ce dernier te sollicite. En utilisant les outils mathématiques au
programme, aide-le.
Situation problème 3 :
Un fonctionnaire passionné de sport décide de parcourir, par jour, 4 km à pied pour garder la forme.
Il choisit de passer son congé annuel sur une plage disposant d’un supermarché et d’une salle de
sport. La distance entre la salle de sport et le supermarché est de 1,5 km. L’homme décide de se
loger dans l’un des hôtels situés sur la voie rectiligne reliant le supermarché et la salle de sport.
Chaque jour, il va deux fois à la salle de sport et une fois au supermarché. Il se demande alors quelle
devrait être la position de l’hôtel pour que la distance parcourue par jour soit 4 km. Aide-le.
Exercice de synthèse1 :
1
Soit x un nombre réel tel que |x|≤ .
2
1
1. Démontrer que ≤ 1−x
2
1
En déduire que 1+ x est une valeur approchée de à 2 x ² près.
1−x
5 x
2. Démontrer ≤1+ + √ 1+ x
4 2
x x²
En déduire que 1+ est une valeur approchée de √ 1+ x à près.
2 5
1
3. Donner une valeur approchée de et √ 1,00015 en précisant l’incertitude.
0,9998
Exercice de synthèse2 :
1- A. Vérifier que pour tous réels strictement positifs a et x tels que : a> x , on a l’égalité :

=√
x a+ x + √ a−x
√ a+ x−√ a−x 2
B. En déduire que pour tous réels strictement positifs a , m et p tels que : a> m> p , on a :
m p
<
√ a+m−√ a−m √ a+ p−√ a− p
2- Simplifier l’expression :
1
2(1 1
2
( a+b ) a b
+ 2 +
2
3 )
1 1
+
( a+b ) a b ( )
Exercice de synthèse 3 :
a , b et c sont des réels non nuls.
1 1
1- Si a−b=ab , que vaut − ?
a b
1 1 1
2- Si = + , que vaut c ?
a b c
3- Simplifier le quotient :
8 6 4 3 2
a b c −a b c
A= 10 8 6 5 4 3
a b c −a b c
En précisant quand il est défini.
4- Montrer que si
2 2 2 2 2 2
a b a + b a a + b a −b
= , alors 2 2 = et 2 2 + 2 2 =0
b c c +b c c + b c −b
Exercice de synthèse 4 :
x et y sont deux réels quelconques.
1- Factoriser totalement l’expression :
2 2 2 4
E=( x +3 xy+ y ) − y
2- En déduire une factorisation de :

( a− 32 )( a− 12 )( a+ 12 )(a+ 32 )+ 1
Puis calculer a lorsque :

( a− 32 )( a− 12 )( a+ 12 )(a+ 32 )+ 1=25
Exercice de synthèse 5 :
' '
a , b , c , a ,b et c ' sont des nombres réels tels que :
2 2 2 2 2 2
a + b +c =a ' + b ' +c ' =1
Montrer que les réels :
' 2 ' 2
x=(a a +b b + c c ) et y=1−( a b −b a ) −( b c −c b ) −(c a −a c )
' ' ' 2 ' ' ' ' 2

Sont égaux.
Exercice de synthèse 6 :
1) Comparer les réels
a √ a−b √ b
et √ a− √ b où a et b
a+ b+ √ ab
Sont des réels strictement positifs.
2) En déduire l’égalité :
3 √ 3−2 √ 2 5 √ 5−3 √ 3 5 √ 5−2 √ 2
+ =
5+ √ 6 8+ √ 10 7 + √ 10
2 3
3) Calculer la valeur de l’expression : C=( 8 n−1+8 n ) ÷ ( 4n −4 n−1 ) pour n=0 ,1 , 2.
Montrer que, lorsque n est un entier relatif quelconque, C a une valeur fixe.

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