Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
16,5 17 17,5
Donc ici la hauteur du pied de maïs est soit 16,5, soit 17 ou encore soit 17,5.
Conclusion : la hauteur du pied de maïs est comprise avec certitude dans l’intervalle fermé
[ 16 , 5; 17 ,5 ]
I- Les sous-ensembles de R:
1- Ensemble des nombres entiers relatifs N :
L’ensemble N est l’ensemble de tous les nombres positifs ou nul sans virgule.
Exemple : 20, 36, 210, 1999
2- Ensemble des nombres entiers relatifs Z :
L’ensemble Z est l’ensemble des nombres N et leurs opposés donc N ⊂ Z .
Exemple : -10 ; 45…
3- Ensemble des nombres décimaux – Ecriture décimale D :
a- Nombres décimaux :
Définition :
Soit p ∈ Z , n ∈∈¿. x est nombre décimal d’ordre n s’il existe un nombre entier p tel que :
p
x= p ×10
−n
ou x= n . On écrit :
10
−n
x ∈ ID ⇔∃ p ∈ Z x= p ×10
Exercice :
Démontrer que les nombres suivants sont des nombres décimaux.
x=2 , 1; y =0 , 11; z =−1 ,01
Remarque : N ⊂ Z ⊂ D
b- Ecriture décimale :
On appelle écriture décimal limitée toute écriture dont le résultat d’une division entre deux nombres
est fini et écriture décimal illimitée toute écriture dont le résultat d’une division entre deux nombres
n’est pas fini.
Exemple :
3
1 ,5 est l’écriture décimale limitée de car la division de 3 par 2 est finie.
2
7
2,333 est l’écriture décimale illimitée de la division de 7 par 3 n’est pas finie.
3
4- Nombres rationnels – Nombres irrationnels :
a- Nombres rationnels Q :
a ¿
Un nombre rationnel est un nombre qui peut s’écrire sous la forme de (a ∈ Z et b ∈ Z )
b
−5
Exemple : 5 ; -3 ; 10,32 ; -4,7 et sont des nombres rationnels.
3
Remarque : N ⊂ Z ⊂ D ⊂ Q
b- Nombres irrationnels :
Un nombre est irrationnel lorsqu’il n’est pas rationnel.
Exemple : √ 2; √ 3 ; π ; √ π−1 .
c- Principe :
450
Donner à l’aide d’une calculatrice une écriture décimale des nombres ; √7 .
111
450 450
On remarque qu’une suite de 054 revient dans l’écriture décimale de . On dit que a une
111 111
écriture décimale illimitée périodique de période 054 . On écrit alors :
450
=4 , 054
111
Par contre l’écriture décimale de √ 7 ne présente pas de suite périodique. On dit que √ 7 a une
écriture décimale illimitée non périodique.
Conséquence : Tout nombre qui a une écriture décimale illimitée périodique est un nombre
a
rationnel car on peut l’écrire sous la forme irréductible où b est non nul.
b
Exemple : Démontrons que √ 2 est irrationnels :
a a
Supposons que √ 2 soit rationnels alors ∃ a et b tels que : √ 2= avec b non nul avec irréductible
b b
a
donc premier entre eux. On a donc √ 2= ⟹ a=√ 2 b ⟹ a =2 b donc comme 2 b2 est un nombre
2 2
b
pair, alors a 2 est pair et par suite a est un nombre pair donc peut se mettre sous la forme de a=2 p
a
avec p est nombre entier naturel. Comme a=2 p ⟹ 4 p 2=2 b2 ⟹ b2=2 p 2 ⟹ b est pair donc
b
est réductible ce qui contredit l’hypothèse. D’où √ 2 est nombre irrationnels.
NB : La méthode de démonstration utilisée dans l’exemple est le raisonnement par absurde.
Principe du raisonnement par l’absurde
Lorsqu’on veut démontrer par l’absurde une proposition (P), on suppose que :
- la proposition contraire (non (P)) est vraie et on aboutit à une contradiction.
- On conclut alors que la proposition (P) est vraie.
5- Ensemble des nombres réels
Définition :
L’ensemble formé des nombres rationnels et des nombres irrationnels est appelé l’ensemble des
nombres réels.
Notation : L’ensemble des nombres réels est noté ℝ.
Exemple : √2, 𝜋, -5 ; 1 3 ; 0,1 ; -7 5 sont des nombres réels.
Remarque :
•ℕ ⊂ℤ ⊂𝐷⊂ℚ⊂ ℝ
• « l’intervalle [𝑎;→[sera dorénavant noté [𝑎;+∞[».
• « l’intervalle ]⟵;𝑎] sera dorénavant noté ]−∞;𝑎] ».
• ℝ est aussi noté ]−∞;+∞[.
II- Rappel sur les calculs dans R :
1- Quotients :
Soit a un nombre réel, b un nombre réel non nul. Le quotient de a par b est l’unique nombre réel x
a
tel que : bx=a. On le note : .
b
Propriétés :
A, b, c et d sont des nombres réels tels que b , c ≠ 0 et d ≠ 0 on a :
a c
= équivaut à ad=bc
b d
a c ad +bc
+ =
b d bd
a c ad−bc
− =
b d bd
a c a ×c
× =
b d b×d
a c a×d
: =
b d b×c
Exemple d’application : Calculer
1 2 3 2 4 6
4− − −
2 2 3 2 5 5 7
A= ; B= ; C= ; D= ÷
3 1 2 4 2 7 3
− 4+ +
3 3 5 5 7
2- Puissances :
Soit a un nombre réel, n un nombre entier naturel non nul. On pose : a n=a × a ×a × … ×a n
1 −n −n n
facteurs. De plus si a ≠ 0 n
=a ; a ×a =1.
a
Propriétés : a et b sont des nombres rationnels différents de 0 ; m et n sont des entiers relatifs on a :
a n × bn=¿
a n × am =an +m
(a m)n =an × m
m
a m−n
n
=a
a
()
n n
a a
= n
b b
(ab) =an ×b n
n
{
n
(−a)n = a si n est pair
n
−a si n est impair
Exemple : Ecrire plus simplement :
−3 3
8 3 × 54 ×73 ( 3 ×2 )4
0,081 × 0 ,36 × 2560
A= 3 5 6 ; B= −1 2 4 ; C=
5 × 7 ×2 ( 9 ×2 ) 0,144 × 2 ,16 × 64
( 0 ,6 )2 ×125 ×54 3
D= 3 3 4
9² × 5 × ( 0 , 8 ) × ( 0 , 4 )
3- Racines carrées :
Soit a un nombre réel positif. √ a est l’unique nombre positif dont le carré est a . Il est à remarquer
donc que √ a n’a de sens que si a est positif.
Propriétés : pour tous nombres réels positifs a , b et pour tout nombre entier naturel n , on a :
√ a × √ b=√ a ×b
√a = a
√b b √
( √ a) = √ a n
n
x 2=a ⟺ x= √ a ou x=−√ a
Exemple : Ecrire plus simplement :
A=√ 675; B=√ 1080 ; C=√ 20−2 √ 125+ √ 180
D= √ − √ ; E= √
5 3 20+ √ 45−√ 80
√ 5− √3 √ 5+ √ 3 √ 135− √15
4- Développement – Factorisation :
a- Les identités remarquables :
Rappelons :
( a+ b )2=a2+ 2 ab+b 2
( a−b )2=a2−2 ab +b2
( a−b )( a+ b )=a ²−b ²
On a également pour tout nombre réel a et b :
3 3 3
(a+ b) =a +3 a ² b+3 ab ²+ b
3 3 3
(a−b) =a −3 a ² b +3 ab ²−b
3 3 2 2
a −b =( a−b ) ( a + ab+b )
3 3 2 2
a + b =( a+b ) ( a −ab+b )
b- Triangle de PASCAL :
Il établit un moyen de trouver les coefficients dans le développement de l’expression : (a+ b)n où n
désigne un nombre entier naturel.
Exercice :
Développer les expressions suivantes :
( )
4
3 1
A=(1−2 x ) ; B= 1+ x
2
III- Ordre et opérations dans R:
1- Rappels :
Soient a , b , c , d quatre nombres réels.
a ≤ b ⇔ a+c ≤ b+c
Si a ≤ b et c ≥ 0 alors ac ≤ bc
a ≤ b ⇔ a−b ≤0
Si a ≤ b et c ≤ d alors a+ c ≤ b+ d
Si a , b , c , d ∈ IR+¿ ¿ et si a ≤ b et c ≤ d alors ac ≤ bd
∀ a , b ∈ IR +¿¿, si a ≤ b alors a ² ≤ b ² et √ a ≤ √ b
1 1
Pour tout réel a , b non nul, si a et b sont de même signe alors :a ≤ b ⇔ ≥
a b
Applications :
1) Comparer :
23 231
a) et
99 990
11 5
b) 3 et 9
c) 2 √ 3 et 3 √ 2
1 1
d) et
√5−√ 2 2− √3
2) Soient a , b , c ∈ IR +¿ ¿
¿
a a+c
a) Comparer et
b b+c
3 3+ √ 3 √5 et √ 3+ √ 11
b) Comparer alors et ensuite
7 7 +√3 √7 √ 7+ √ 11
2- Distance dans IR :
a) Valeur absolue :
Soit a ∈ IR . On appelle valeur absolue de a , notée |a|, le plus grand des nombres a et – a.
{−a si a ≤0
|a|= a si a ≥0
Propriétés :
∀ a , b ∈ IR .
|a|≥0
|a|≥ a
|a|=0⇔ a=0
|a|=|−a|
|a|=|b|⇔ a=b ou a=−b
|a× b|=|a|×|b|
|a+b|≤|a|+|b| (Inégalité triangulaire)
||
Si b ≠ 0 , =
a |a|
b |b|
√ a =|a|
2
||a|−|b||≤|a−b|
Preuve :
Les autres propriétés étant admis, on a pour tout réel a et b:
a=( a−b )+ b. Donc |a|≤|a−b|+|b|. Il vient alors : |a|−|b|≤|a−b|. Par suite : ||a|−|b||≤||a−b|| or
|a−b| ≥0 . D’où ||a|−|b||≤|a−b| .
x y
Propriétés : d (x ; y)
Pour tous réels x et y :
d (x ; y)≥ 0
d ( x ; y ) =0 ⇔ x= y
d ( x ; y ) =d ( y ; x)
x
a b
a+b
2
a+b
S=¿−∞ ;¿
2
d. Inéquation du type : |x−a|≥| x−b|
Pour résoudre une équation de la forme |x−a|≥| x−b| on procède c²omme suit :
x
a b
a+b
2
S=¿
Exemple d’application : résout les inéquations suivantes :
|x +2|≥|x−3|;|3 x +4|<|2 x−5|
3- Majorant – Minorant, Maximum – Minimum :
Soit A un sous ensemble de R
a- Majorant :
On dit qu’un nombre réel M est un majorant de A , si M est supérieur ou égal à tous les éléments de
A donc x ϵ A ⟹ x ≤ M . Un ensemble qui admet un majorant est dit majoré.
Exemple : Soit R={−1 ,3 , 7 , 60 } à pour majorant 60 , 120 , 240.
b- Minorant :
On dit qu’un nombre réel m est un majorant de A , si m est inférieur ou égal à tous les éléments de A
donc x ϵ A ⟹ m≤ x . Un ensemble qui admet un minorant est dit minoré.
Exemple : 0 ,−1,−2 ,−8 sont les minorant de N .
c- Maximum :
On appelle maximum d’un ensemble le plus petit des majorants de cet ensemble.
Exemple : Soit R={−1 ,3 , 7 , 60 } à pour maximum 60.
NB : Un ensemble non majoré n’admet pas de maximum.
d- Minimum :
On appelle maximum d’un ensemble le plus petit des majorants de cet ensemble.
Exemple : Soit R={−1 ,3 , 7 , 60 } à pour minimum −1.
NB : Un ensemble non minoré n’admet pas de minimum.
Remarque :
➢ Un ensemble est dit borné s’il est à la fois minoré et majoré.
➢ ℤ, ℚ et ℝ ne sont ni majorés ni minorés.
➢ Toute partie finie de ℝ admet un maximum et un minimum.
Exemple d’application :
=√
x a+ x + √ a−x
√ a+ x−√ a−x 2
B. En déduire que pour tous réels strictement positifs a , m et p tels que : a> m> p , on a :
m p
<
√ a+m−√ a−m √ a+ p−√ a− p
2- Simplifier l’expression :
1
2(1 1
2
( a+b ) a b
+ 2 +
2
3 )
1 1
+
( a+b ) a b ( )
Exercice de synthèse 3 :
a , b et c sont des réels non nuls.
1 1
1- Si a−b=ab , que vaut − ?
a b
1 1 1
2- Si = + , que vaut c ?
a b c
3- Simplifier le quotient :
8 6 4 3 2
a b c −a b c
A= 10 8 6 5 4 3
a b c −a b c
En précisant quand il est défini.
4- Montrer que si
2 2 2 2 2 2
a b a + b a a + b a −b
= , alors 2 2 = et 2 2 + 2 2 =0
b c c +b c c + b c −b
Exercice de synthèse 4 :
x et y sont deux réels quelconques.
1- Factoriser totalement l’expression :
2 2 2 4
E=( x +3 xy+ y ) − y
2- En déduire une factorisation de :
( a− 32 )( a− 12 )( a+ 12 )(a+ 32 )+ 1
Puis calculer a lorsque :
( a− 32 )( a− 12 )( a+ 12 )(a+ 32 )+ 1=25
Exercice de synthèse 5 :
' '
a , b , c , a ,b et c ' sont des nombres réels tels que :
2 2 2 2 2 2
a + b +c =a ' + b ' +c ' =1
Montrer que les réels :
' 2 ' 2
x=(a a +b b + c c ) et y=1−( a b −b a ) −( b c −c b ) −(c a −a c )
' ' ' 2 ' ' ' ' 2
Sont égaux.
Exercice de synthèse 6 :
1) Comparer les réels
a √ a−b √ b
et √ a− √ b où a et b
a+ b+ √ ab
Sont des réels strictement positifs.
2) En déduire l’égalité :
3 √ 3−2 √ 2 5 √ 5−3 √ 3 5 √ 5−2 √ 2
+ =
5+ √ 6 8+ √ 10 7 + √ 10
2 3
3) Calculer la valeur de l’expression : C=( 8 n−1+8 n ) ÷ ( 4n −4 n−1 ) pour n=0 ,1 , 2.
Montrer que, lorsque n est un entier relatif quelconque, C a une valeur fixe.