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Présenté par :
Mr. ElkaiemAbdelah.
Abdelah.
Dédicace :
Je dédie ce modeste travail à
A ma mère, HARRACHE.M, qui a fait tout son
possible pour me voir réussir.
Et qui m’a toujours considéré comme son seul prétexte
d’existence.
A mon père « MESSAOUD » pour son affection et sa
patience
A mon grand frére ;MEFTEH .
A mes frères ; Djamel, Mokhtar, Mohcen, et Adel.
Pour leur encouragement et Auxquels je dois
beaucoup
A celle qui est, et qui a resté toujours à mes cotés dans
les bons et les pires moments.
A tous ceux qui m’ont aidé de loin ou de prêt pendant
les dures moments que j’ai vécus
A tous mes amis et mes collègues sans exception.
.
Résumé
En plus de l’or et l’uranium qui sont les principaux métaux du Hoggar, l’étain et le tungstène sont
considérés comme économiquement représentatifs. Sans oublier d’évoquer les indices du tantale,
Le massif de Tin Amzi-El Karoussa et celui d’In Tounine se trouvent sur le métacraton
‘’LATEA’’ qui renferme des granites panafricains dont les termes évolués contiennent des
minéralisations disséminés à métaux rares. L’affleurement de ces variétés évoluées est enregistré
principalement dans la terrane de Laouni et sont caractérisées par des minéralisations filoniennes
caractéristiques essentielles et principales peuvent être dégagées par la même occasion, leur
Besides the gold and the uranium which are main metals of hoggar , the tind and tungsten are
of tantale, niobium and the copper. Almost all of the tind and tungsten mineralization is present in
The massif of Tin Amzi- Elkaroussa and that of In Tounine are on the métacraton ‘’LATEA’’
which contrains Pan-African granites ,the evolved terms of which contrain mineralization spread
in rare metals ,The outcrop of these evolved varieties is mainly recorded in the terrane of laouni
The mineralogical study showed that the filling of fractures check the mineralization , it varies
considerably from the morphological and mineralogical point of view, but some essential and
main characteristics can be cleared at the same time , their connection with the intrusion of
granite and microgranite with biotite , the mineralization seems spatially checked by a system of
إلى جانب الذهب واليورانيوم الذين هم أهم المعادن الموجودة في منطقة الهقار هناك معالم تمعدن أخرى مثل الطن طال,
اليورانيوم والنحاس ,بدون ان ننسى مكامن القصدير والتنغستون المتمركزة في الهقار األوسط وبالضبط في منطقة التيا.
مكمن تين أمزي والكروسة وعين تونين ,يحتوى على غرانيت بانا أفريقي والذي الجزء المتطور منه يحتوي على مكامن
للمعادن النادرة ,هذه األنواع الظاهرة على سطح توجد في المقام األول بالمنطقة وتتميز بمكامن على شكل عروق للقصدير
والتنغستون .
إن الدراسة المعدنية أثبتت أن ملئ التشققات هو سبب التمعدن الذي يتغير بنيويا ومعدنيا ,بعض الخصائص الرئيسية يمكن
استنتاجها من خالل هذه الدراسة وهى العالقة الموجودة بين الغرانيت الدخيل والغنى بالبيوتيت والتمعدن من جهة أخرى
Chapitre I
Fig1:Photo satellite représente la situation géographique de la zone d’étude…………………...12
Fig2:Un Guelta du Hoggar………………………………………………………………………13
Fig3:Réseau hydrographique du Hoggar……………………………………………...…………14
Chapitre II
Fig.4.Les grandes étapes de cratonisation de l’Afrique, D’après Clifford (1970)……………19
Fig.5. Schéma structural de l’Afrique d’après Rocci (1965)…………………………………....20
Fig.6.Schéma Géologique de l’Afrique de l’Ouest (d’après Moreau, 1982)…………….…..…21
Fig.7.Carte Géologique Simplifiée du Bouclier Touareg(Liégeois et al. 1998 ; Liégeois et al.,
2008)………………………………………………………………………………………………23
Fig.8.Carte des Principales Subdivisions et des Principaux Domaines Structuraux du
Hoggar (d’après Caby et al, 1981)…………………………………………………….……….29
Fig.9.Les différents terranes du Hoggar……………………...………….……………………….34
Chapitre III
Fig.10. Carte géologique schématique de la région de Tamanrasset (tirée de Cheilletz et al.,
1992)…………………………………………..………………………………………...….…….38
Fig.11. Carte Géologique du Microcontinent LATEA (Liégeois et al. 2003)…………...…...40
Fig.12. Structure tectonique de champ minier de Tin-Amzi. (Modifié)………………............…42
Fig.25.Granites alcalins…………………………………………………………………………...57
Fig.26. Microphotographes montrant les différents minéraux qui composent le Granites
alcalins………………………………………………………………….…………………………57
Fig.27. Microphotographes montrant les différents minéraux qui composent le Granites à
biotites……………………………………………………………………………………………58
Fig.28. Microphotographies montrant les différents minéraux qui composent le Granites à alcalin
de type 2……….............................................................................................................................59
Fig.29. Granite à biotite..................................................................................................................59
Fig.30. Microphotographies montrant les différents minéraux qui composent Granite à biotite.60
Chapitre V
Fig Fig.31.photo représentative le filon de quartz avec minéralisation aux épontes greisinisées -
InTounine-……………………………………………………………….………………....…….62
I.5 .3Les gisements d'autres types (part négligeable dans la production mondiale)….15
I.6.Utilité du W et Sn …………………………………………………………………….16
Chapitre V. Gitologie
V.1.Introduction…………………………………………………………………………………62
Références bibliographiques…………..………………………………………………………..72
CHAPITRE I:
INTRODUCTION GENERALE
Introduction Générale
En plus de l’or et l’uranium qui sont les principaux métaux du Hoggar, l’étain et le tungstène sont
considérés comme économiquement représentatifs. Sans oublier d’évoquer les indices du tantale,
niobium, et de cuivre.
Le But de cette étude consiste à caractériser à l'appui de la pétrographie et la géologie les différents
ensembles paragénétique ainsi que l’évolution tectonique de deux districts faisant partie du Hoggar
central, et qui constituent deux important gisements stanno-wolframifères. Il s’agit du gisement de Tin
Amzi-El karoussa et In tounine.
A travers ce travail, nous essayons d'apporter plus d’information sur le contexte géologique,
pétrographique et structural de la région. Ainsi le texte qui traduit l’ensemble de cette étude s’articulera
donc sur plusieurs chapitres:
1. Le premier chapitre : est consacré à la présentation de la région d'étude où on a placé d'une manière
exhaustive et cohérente la région dans son contexte géographique, géomorphologique et tectonique et
apporter un bref rappel des principaux travaux géologiques et géophysiques entrepris auparavant.
2. Le deuxième chapitre : est réservé à la géologie régionale. Dans ce chapitre on a présenté la région
dans son cadre lithostratigraphique et décrit les principaux traits structuraux résultant des mouvements
tectoniques que la région du Hoggar a subis durant son évolution paléogéographique et structurale.
3. Le troisième chapitre : est réservé à géologie locale, où on a placé les deux secteurs d’étude dans son
contexte géologique et structurale à l’échelle de Latéa, terrane ou ils se trouvent.
4. Le quatrième chapitre : est consacré à une étude pétrographique des deux gisements de Tin Amzi-El
Karoussa en établissant dans un premier temps une description des différents faciès présents dans la
zone concernée par l’étude et dans un second temps interpréter les lames minces établies pour certains
facies.
5. Le cinquième chapitre : il est réservé une étude gitologique, à travers laquelle on essayera de donner
une typologie au gisement, son origine et les différentes altérations présentes.
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CHAPITRE I: GÉNERALITÉ
Généralité
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Généralité
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Généralité
Les gisements de tungstène, exploités ou actuellement en exploitation, tout comme les gisements
d'étain, sont le plus souvent liés à des intrusions de roches granitoïdes acides à modérément acides.
Le tungstène s'accumule, souvent en compagnie d'un ou de plusieurs des métaux cités plus haut,
dans les produits de la cristallisation résiduelle de certains magmas granitiques. Ces produits, très
siliceux, s'expriment sous forme de filons de quartz, plus rarement de pegmatites, dans le granite ou
dans les roches encaissantes. Et c’est le cas des gisements de Tin Amzi-El Karoussa et In Tounine.
Ces gisements se présentent au contact d'une intrusion de roches granitoides et d'un encaissant de
roches carbonatées. Cet encaissant est transformé en un "skarn" formant une auréole d'épaisseur très
variable (0 à plusieurs dizaines de m) autour de l'intrusion acide. Le skarn est composé de minéraux
silicates calciques et magnésiens (grenats calciques, épidote, pyroxènes, amphiboles). Leur
formation est due aux fluides siliceux résiduels de l'intrusion qui, au lieu de donner des filons, se
combinent au calcium et au magnésium de la roche carbonatée. Le tungstène contenu dans ces'
fluides se combine au calcium pour former la scheelite. Outre cette dernière, pyrrhotite,
molybdénite, chalcopyrite, magnétite sont les minéraux utiles les plus fréquents.
I.5 .3Les gisements d'autres types (part négligeable dans la production mondiale)
Type porphyrique à Mo et W.
On doit signaler la récupération du tungstène au grand gisement de molybdène de Climax, lié à des
roches granitoides porphyriques. La hubnérite accompagne la molybdénite disséminée dans la
roche. La teneur est très faible, quelques centièmes pour cent de WO3, mais le tonnage traité est très
important et la production n'est pas négligeable.
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Généralité
Bien que pouvant présenter d'importants tonnages, ces gisements sont rarement exploités à cause de
leur très faible teneur ; ils ne fournissent qu'une part insignifiante de la production actuelle; le
tungstène se trouve généralement sous forme de scheelite, quelquefois de ferbérite, dans des
niveaux schisteux ou détritiques ; ces schistes peuvent être minéralisés sur des hectares, voire des
km2, sur des épaisseurs variant de quelques mètres à quelques dizaines de mètres.
Type détritique
La wolframite, beaucoup plus rarement la scheelite, sont quelquefois récupérées dans les éluvions ;
ces minéraux fragiles et chimiquement altérables ne sont pas transportés loin et se conservent mal
dans les alluvions. Les placers sont toujours à proximité des gisements et de faible étendue.
Enfin on signale on doit signaler aussi un grand gisement-potentiel de type tout à fait particulier. Il
s'agit de Searles Lake en Californie. C'est un lac salé qui draine une région très riche en gisements
de tungstène. Les cristaux de sels baignent dans une saumure contenant 0,018 % de LÍ£0 et 0,007 %
de WO3. Le tonnage total de WO3 serait de 85.000 tonnes.
I.6.Utilité du W et Sn :
C'est un métal de transition gris-acier blanc, très dur et lourd. On trouve du tungstène dans de
nombreux minerais comme la wolframite et la scheelite. Sous sa forme pure, il est principalement
utilisé dans des applications électriques (filaments d'ampoule), mais sous forme de composés ou
d'alliages il possède de nombreuses applications, comme la réalisation d'outils nécessitant une
grande dureté (forets, poudres abrasives...).
L’étain est l’élément chimique de numéro atomique 50, de symbole Sn. Il appartient au groupe
des cristallogènes ainsi qu'à la famille des métaux pauvres. Il existe dix isotopes stables de l'étain,
principalement ceux de masses 120, 118 et 116.
L'étain est extrait essentiellement d'un minéral appelé cassitérite où il se trouve sous forme d'oxyde
SnO2. Il est connu depuis l'antiquité où il servait à protéger la vaisselle de l'oxydation et pour
préparer le bronze. Il est toujours utilisé pour cet usage, et pour le brasage. Cet élément est peu
toxique.
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CHAPITRE II:
Géologie Régional
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GEOLOGIE REGIONALE
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GEOLOGIE REGIONALE
La faune du Hoggar est typique des milieux désertiques. Elle est représentée par les
dromadaires, antilopes (gazelles et rares mouflons), les gerboises, scorpions, dobs (espèces de
lézards), vipères, couleuvres, fennecs, hyènes, et le guépard qui est signalé dans certains endroits.
La végétation occupe surtout les lits d’oueds ; elle est essentiellement représentée par des
arbustes à branches épineuses et des buissons clairsemés. Les variétés les plus connues sont: les
tamaris, l’acacia (talha), les graminées sauvages et l'armoise.
Du point de vue structural, le Hoggar est subdivisé en trois compartiments délimités par de grands
accidents subméridiens (Hoggar occidental, Hoggar central et Hoggar oriental). Il présente des
reliefs généralement tabulaires marqués parfois par quelques élévations dont les plus
importantes sont Tahat (2908 m), Ilamane (2739 m), In Tounine (2696 m).
La région de Tamanrasset est une région à vocation touristique. Le paysage pittoresque du
Hoggar avec toutes ses richesses: gravures rupestres des Tassilis, oueds ombragés, gueltas,
canyons tassiliens constituent une réserve naturelle unique au monde.
La ville de Tamanrasset, chef lieu de Wilaya est la plus peuplée et mieux structurée (ainsi que
la ville de Djanet située à 700km à l’Est) par rapport aux autres régions :
routes goudronnées, existence de deux aéroports (l’un à Tamanrasset et l’autre à Djanet), de
l’électricité. Elles sont reliées aux autres localités par des pistes carrossables facilitant ainsi
l’accès aux différents gisements et indices métallifères du Hoggar.
L’eau nécessaire est fournie par les sondages implantés à Tamanrasset, In Amguel, In Ecker,
Djanet ainsi que par des puits et gueltas.
II.2.3- Historique Des Recherches :
De nombreux géologues ont contribué dés le début du XXème siècle à la connaissance du Hoggar. :
Conrad Kilian, dans les années 1920 – 1930, que débute véritablement l’exploration géologique.
Ce dernier (1932) est le premier géologue qui a mis en évidence deux termes stratigraphiques
différents au Hoggar: le Suggarien à la base et le Pharusien au sommet, séparé par une discordance
majeure marquée par un niveau de conglomérats. M. Lelubre (1952) a confirmé cette division en
deux ensembles stratigraphiques en la généralisant pour tout le massif du Hoggar occidental et
central. En 1968, cet auteur a individualisé d’autres formations plus métamorphiques appartenant à
un autre cycle orogénique qu‘il appela Ouzzalien d’âge archéen probable.
Monod et Bourcart (1931-1932), dans l’Ahnet (NW du Hoggar) ont découvert une série
Conglomératique non métamorphique transgressive sur les formations suggariennes et pharusiennes
et elle-même recouverte en discordance par les grès inférieurs du Tassili.
Plus tard Bordet (19…) a effectué des travaux sur le volcanisme récent du Hoggar et plus
précisément celui de l’Atakor.
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GEOLOGIE REGIONALE
M. Lelubre (1952) a établi une synthèse de la géologie du Hoggar dans laquelle sont définis les
grands ensembles géologiques et les grands traits tectoniques.
A partir de 1954, les géologues de terrain du BRMA et du Service de la Carte géologique
d’Algérie ont entamé les travaux de prospection et de reconnaissance systématiques. Les travaux
effectués durant cette période par les universitaires comme De Launey et Gravelle en passant par
ceux de Blaise, Ranoux et Boissonnas ont contribué à l’établissement des cartes géologiques à
différentes échelles, nécessaires à toute bonne étude minière systématique. Ceci a permis
l’établissement de la première carte géologique au 1/5 00 000, les données accumulées seront
utilisées pour mettre au point la carte de l’Afrique de l’Ouest au 1/2 000 000.
Des travaux académiques se sont succédés pour relancer les débats sur l’évolution géologique
de l’Afrique et ses cratons au centre desquels le Hoggar occupe une position privilégiée (G. Rocci,
1964-1965 ; R. Black, 1967 ; E. Piccioto et al. 1965 ; C. J. Allègre et R. Caby, 1972 ; W. Q.
Kennedy, 1964 ; T.N. Clifford, 1970).
A partir de 1968, nous assistons à une nouvelle présentation des idées sur l'ensemble du Hoggar
et de la chaîne mobile panafricaine de l'Afrique de l'Ouest. Les travaux de R. Caby (1970), et de J.
.M. Bertrand (1972) ont été effectués sur des zones clés du point de vue structural. Parallèlement,
R. Black (1978) publiait une réflexion sur l'ensemble de la chaîne panafricaine qu'il affirmait avec
vigueur un peu plus tard (R. Black, 1984 ; R. Black et al. 1980).
Les travaux ayant trait à la sédimentation de plate-forme au Phanérozoïque ont régulièrement
accompagné ceux réalisés sur le socle précambrien. Ceux-ci vont culminer dans l'œuvre portant sur
les grès du Paléozoïque inférieur de Beuf, S. et al. (1971); ainsi que dans les œuvres de Fabre, J.
(1971).
Une synthèse des travaux géologiques et géophysiques a été réalisée de 1986 à 1992, dans le
bassin paléozoïque de Tin-Séririne par l’équipe du CREM. Elle a confirmé les grandes potentialités
uranifères de ce bassin en mettant en évidence de nouveaux indices et anomalies radioactives, dans
les mêmes séries paléozoïques (Khaldi, A. et al. 1997).
Depuis 1967, la Société Nationale de la Recherche Minière (SONAREM) actuellement,
Office National de la Recherche Géologique et Minière (ORGM) a entrepris des travaux de
recherches systématiques géologiques et minières en dressant parallèlement des cartes géologiques
au 1: 200.000 couvrant tout le Hoggar. Quelques travaux de synthèse de cartographie ont été établis
par des géologues de la SONAREM tels que : Denissenko, 1978 ; Katchevski, 1982 ; Kiniakine,
1984 ; Syntchouk, 1985 ; Itskov, 1984.
Une connaissance approfondie de la géologie du Hoggar a été obtenue grâce aux travaux des
chercheurs français et algériens en particulier (Lelubre, 1966; Ranoux, 1954; Caby, 1970; Caby et
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GEOLOGIE REGIONALE
Allègre, 1972; Caby et al., 1977; Caby et al., 1981; Caby et al., 1982; Bertrand, 1974; Bertrand et
al., 1978; Bertrand et al., 1986a; Bertrand et al., 1986b; Lapique, et al., 1986; Boissonnas, 1973;
Fabriés et Gravelle, 1977; Vitel, 1979; Ferrera et Gravelle, 1966; Gravelle, 1969; Vialette et Vitel,
1979; Latouche, 1978; Gravelle, 1969; Guérangé, 1966; Guérangé et Lasserer, 1971; Boullier,
1982; Abed, 1983; Attoum, 1983; Haddoom, 1984, 1992; Haddoum et al., 1994; Chikhaoui, 1981;
Chikhaoui et al., 1978, 1980; Dostal et al., 1979; Ouzeggane, 1981, 1987; Boukhalfa, 1987;
Meriem, 1987; Moulahoum, 1988; Gacem, 1984; Black et al., 1994; Liégeois et al., 1994; Briedj,
1993; Semiani, 1996; Ferkous, 1995 et autres).
Ces chercheurs ont contribué à l’amélioration de la connaissance de la géologie du Hoggar selon
les nouvelles conceptions en particulier sur l’histoire de l’évolution géodynamique, structurale et
métamorphique du précambrien et ses conséquences métallogéniques. Nous présentons une
synthèse géologique des trois principaux domaines structuraux constituant le Hoggar, basée sur des
travaux récents.
II.2.4- Evolution Des Concepts et Idées Sur La Structure Du Hoggar :
A- Origine, Signification et Histoire Du Terme « Panafricain ».
Le panafricain synonyme de « tout l’Afrique », terme proposé pour la première fois par
Kennedy (1964), a été utilisé pour caractériser un important et vaste épisode thermo-tectonique
ayant évolué à la fin du Précambrien et au début du Paléozoïque et qui a conduit à la différenciation
de toute l’Afrique en cratons et zones mobiles.
En identifiant les zones non cratoniques de l’Afrique, Gass (1977) propose l’extension du
panafricain de 1100 à 500Ma et sur le base de nombreux travaux effectués dans diverses régions de
l’Afrique (Burké et al 1977, Shackleton 1977, Kroner 1981-1984, Roobol et al 1981, Caby et al
1981, Al Shanti 1984,Coward 1981, Cahen et al 1984 …etc.), Kroner (1984) propose de placer le
panafricain, en terme de tectonique des plaques, comme étant un cycle complet de Wilson
s’étendant chronologiquement entre 900 et 500 Ma donnant naissance à l’orogenèse panafricaine au
sens large.
Actuellement, on considère que le terme « Panafricain », qui est largement usité, correspond à
un cycle orogénique complet situé entre 850-520Ma ; c'est-à-dire au Néoprotérozoïque.
B- Subdivisions Structurales Du Hoggar :
La structure du Hoggar est caractérisée par la manifestation de grands cisaillements
subméridiens d’ordre lithosphérique (4°50 et 8°30) et de décrochements majeurs dextres NNE et
senestres NNO qui lui confèrent une structure morcelée dont l’interprétation a évolué précieusement
en fonction du temps. Trois grandes subdivisions structurales ont été proposées.
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-Ces formations sont associées à des intrusions magmatiques (méta-rhyolites alcalines et ortho-
gneiss alcalins à subalcalins). Les datations de ces roches ont donné des âges d'environ 1750 Ma.
(Caby et al, 1981).
-Les formations du Protérozoïque supérieur (780 - 1080 Ma.) : sont caractérisées par des "séries à
stromatolithes"(Caby, 1970), composées de marbres, de quartzites et de jaspes.
-Les formations du Protérozoïque terminal (800 – 650 Ma.) : sont constituées d'un complexe
volcanique andésitique (zone de Tassendjanet - Ougda, zone de Gara Akofou), et d'une série
volcano-détritique. Cette dernière constitue la série verte : elle est représentée essentiellement par
des grauwackes (Caby, 1970). Ces formations du Protérozoïque sont constituées par du matériel
volcanique et plutonique (laves andésitiques et dacitiques, diorites quartziques, diabases et
granodiorites).
-Les formations éo-cambriennes (<570 Ma.) : forment la "série pourprée "qui est une série
molassique, constituée essentiellement d'arkoses pourprées et de conglomérats.
b) Le Môle d'In Ouzzal :
Il est caractérisé par un métamorphisme granulitique important. L'âge a été déterminé par les
méthodes Rb/Sr sur roche totale (Ferrara et Gravelle, 1966), puis Sm/Nd sur roche totale (Ben
Othman et al, 1984), ils sont compris entre 2900 ct 3300 Ma. Les âges obtenus sur minéraux tels
que U/Th/Pb sur zircon sont nettement plus jeunes, ils se situent autour de 2 100 Ma. (Allègre et
Caby, 1972, Lancelot et al. 1976: Ben Othman et al1984).
D'après Fourcade et Javoy (1985), il serait probable que ces deux âges représentent les phases
métamorphiques de haute et basse pression. Kienast et Ouzegane (1987) pensent que les deux
phases de haute et basse pression sont distinctes, l'une archéenne, l'autre éburnéenne. Tandis que
pour Boullier et Barbey (1988), les deux phases seraient éburnéennes dans l'unité granulitique des
Iforas. Tous les contacts de ces granulites avec la chaîne pharusienne sont de nature tectonique,
marqués par des mylonites verticales. L'influence de l'orogenèse panafricaine est nulle dans la partie
Nord de l'In Ouzzal.
Progressivement vers le Sud se développe un régime rétromorphique qui peut aller jusqu'à une
néo-granulite faciès panafricain local (Boullier et Barbey, 1988). Un complexe alcalin, le massif
d'In Zize (Caby, 1970; Fourcade et Javoy, 1985), intrusif dans l'In Ouzzal, a été daté à 530 Ma.
(Allègre et Caby, 1972).
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a) Le Môle d'Issalane :
Il se trouve à l’Ouest, il est composé d'une formation gneissique et d'un complexe de méta-
sédiments, qui s'étalent largement par des répétitions dues aux plis isoclinaux.
b) La Zone Pré-Tiririnienne du Tafadest :
Elle se situe à l’Est et est recoupée par de vastes massifs granodioritiques d’âge estimé à 730M.a.
(Caby et Andreopoulos, Renault 1987).
c) Le Rameau Orogénique Tiririnien :
Ce rameau se développe graduellement au Nord de la latitude 22°30’ le long de l’accident 8°30 ‘. Il
s’agit du plissement de la série de Tiririne et ce dans des conditions épizonales. Les plutons
granitiques syn à tardi-téctonique de type Adaf déterminant l’âge de cet évènement 580 Ma.
B.3-La Troisième Subdivision (Black et el 1994) :
Les récents travaux géologiques (Liégeois et al, 1994; Black et al, 1994; Liégeois et al,
2000; Navez et al. 2000) portant sur le concept de «collage de terranes», ont montré que la structure
de chacun de ces trois domaines représente un microcontinent, composé de nombreux terranes
accolés pendant l’orogenèse panafricaine (600 Ma). C’est ainsi que le bouclier Targui est présenté
comme une juxtaposition de blocs ou terranes d'orientation méridienne, séparés par des linéaments
régionaux. Vingt trois (23) terranes ont été définis caractérisé par des complexes géologiques et des
associations pétrologiques qui reflètent des histoires précambriennes très différentes mais surtout
des mouvements horizontaux estimés à des centaines de kilomètres aboutissant à l'image actuelle du
Hoggar (Fig.10)
Les trois domaines classiques du Hoggar sont composés des blocs suivants :
Hoggar Occidental (d’est en ouest) : Iskel (Isk); In Teidini (It); Tin-Zaoutène (Za); Tirek (Tir);
Ahnet (Ah); In-Ouzzal (Ou); Unité granulite Iforas (Ugé); Tassendjanet (tas); Kidal (Ki);
Tilemsi (Ti); Timetrine (Tim).
Hoggar Central (d’ouest en est) : Laouni (La); Tefedest (Te); Azrou-n-Fad (Az); Egéré-Aleksod
(Eg- AI); Sérouenet (Se); Tazat (Ta); Tchilit (Tch); Assodé-Issalane (As-Is).
Hoggar Oriental (d’ouest en est) : Barghot (Ba); Aouzeguer (Ao); Edembo (Ed); djanet (Dj).
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Événement panafricain
Il a été défini par W.Q. Kennedy (1964) comme un événement thermo-tectonique majeur. Sa
signification a fait l'objet de controverses, car certains auteurs (G. Choubert et A. Fare-Muret, 1971)
pensent qu'il ne s'agit que d'un rajeunissement de formations plus anciennes. D'autres auteurs, parmi
eux Black (1966-1967), ont montré qu'il ne s'agit pas d'un simple rajeunissement mais d'une
véritable orogenèse responsable entre autres de l'essentiel de la structure du bouclier formé par
l'ensemble Hoggar-Aïr-Iforas. Ces derniers auteurs suggèrent pour la chaîne panafricaine un mode
de formation comparable aux chaînes Alpines et ils pensent que les mécanismes de la tectonique
des plaques existaient à ces époques géologiques. Il comprend trois phases.
Événement à 870-840 Ma
Cet événement orogénique (localement défini) a été interprété comme représentant le stade
intermédiaire dans un même contexte de subduction de type andin.
Dans le rameau oriental de la chaîne pharusienne (région de Silet), deux séries volcano-
sédimentaires ont été mises en évidence et appelées Pharusien I et Pharusien II (Bertrand et al. 1966
et Gravelle, 1969). Cette subdivision a été étendue à la région de Timgaouine (Caby, R. et Hadoum,
H., 1984 et Meriem, D.E., 1987). Un événement tectono-magmatique a été récemment découvert
suite à la datation des granites syn- à tarditectoniques de Tin-Tikadiouit à 869+/- 8 Ma et Taklet
839+/- 4 Ma (Caby et al. 1982).
Cette manifestation affecte les formations du Pharusien I en provoquant des foliations N-S
accompagnées de plis couchés isoclinaux réalisés dans des conditions métamorphiques du faciès
schiste vert au faciès amphibolite.
Les granites liés à cette phase recoupent les formations de l'ensemble du Pharusien I et sont
remaniés par celles des formations supérieures.
Événement à 700 Ma
Il est développé dans le Hoggar Oriental et dans le Tenéré au Niger. Il est caractérisé par des
plis droits serrés de direction N-S à NNW- SSE, réalisés dans des conditions métamorphiques du
faciès schiste vert au faciès amphibolite.
Événement à 700-680 Ma
Défini par R. Caby (1966) dans la partie NW du rameau occidental de la chaîne pharusienne et par
Bouiser (1978-1979) dans l'Adrar des Iforas, il est caractérisé par des mouvements de direction
NNW-SSE provoquant le chevauchement des nappes du socle éburnéen de Tassendjanet du Nord
sur les formations du Protérozoïque supérieur des deux séries du Pharusien I (Série à stromatholites)
et Pharusien II (Série verte au Sud).
35
CHAPITRE III:
GEOLOGIE LOCAL
Géologie locale
III.1- Introduction :
Le massif de Tin Amzi-El Karoussa et celui d’In Tounine se trouvent sur le métacraton
LATEA qui renferme des granites panafricains dont les termes évolués (leucogranites à
albites topaze) contiennent des minéralisations disséminés à métaux rares. L’affleurement de
ces variétés évoluées est enregistré principalement dans la terrane de Laouni où Kesraoui les a
associés aux granites à Tn-Nb-Sn. Celles du centre de la région de Tamanrasset sont
caractérisées par des minéralisations filoniennes à Sn-W, d’intérêt économique.
III.2- Cadre Géologique : Le Terrane de la LATEA :
Le terrane composite LATEA est constitué par les terranes de Laouni, Azrou N'Fad,
Tefedest, et Egeré-Aleksod Issalane (Liégeois et al. 2003).auquel on a ajouté dernièrement le
bloc Assodé-Issalane (Liégeois, 2005). Ces terranes se composent d'un socle archéen et
éburnien (Latouche et Vidal, 1974; Bertrand et al. 1986; Peucat et al., 2003) avec de
fréquentes paragenèses saines granulitiques et amphibolitiques de l'Eburnéen (Belhai et
Ouzegane, 2000; Ouzegane et al., 2001).
Ce secteur, correspondant fortement au Hoggar central, a été au début décrit comme socle
″Suggarien" (c.-à-d. socle à granulitite amphibolite et granitoïdes associés) dans lequel se sont
développés les bassins pharusiens (c.-à-d. Les assemblages de faciès de schistes verts et
l'intrusion de roches plutoniques). Avec un socle gneissique, la « LATEA», renferme trois
principaux facies différents :
- Un complexe Gneissique varié (gneiss gris quartzo-feldspathiques rubanés et veinés,
gneiss à biotite et gneiss oeillés, représenté par deux séries contemporaines :
"La série de l'Arechchoum" (2300 Ma ; Bertrand, 1974) et "la série des Gour Oumelalen"
(Latouche, 1978). Cette dernière présenterait en outre des lithologies archéennes, la "série
rouge des Oumelalen" ou "complexe des gneiss rouges" (3480 ± 90 Ma ; Latouche, 1978). Cet
âge n’est pas confirmé par les datations récentes (2,7-2,6 Ga; Peucat et al, 2003).
- Une séquence Méta-Sédimentaire (Orthogneiss, Amphibolites et Paragneiss),
caractérisée par la présence de migmatites et un métamorphisme éburnéen à faciès
"Granulites", daté dans la région de Tamanrasset (Gneiss d’Iherane) à 2075 Ma (Ouzegane,
1981; Bertrand et al, 1986b), que confirment les âges recalculés (Liégeois et al, 2003). Cette
formation est synchrone du "supergroupe des Gour Oumelalen" (2, 4 -1, 9 Ga ; Peucat et al,
2003).
- Un ensemble Métasédimentaire plus jeune et discordant sur le socle, comprenant des
quartzites à pyroxène-amphibole, marbres, métapélites, amphibolites et gneiss,
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Géologie locale
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Géologie locale
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Géologie locale
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Géologie locale
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Géologie locale
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Géologie locale
Rechla, Sedis, Tamazaror, Guerioun, et Ebelékan. Ce dernier, situé plus à l’Est, dans le
terrane Assodé-Issalane, constitué l’un des exemples typiques de GMR connus jusqu'à présent
dans le Hoggar (Nedjari, 2006).
Dans la région de Tamanrasset, à l’exception de la minéralisation filonienne wolframo-
stanifère d’intérêt économique (Tin Amzi-EL Karoussa, Alemeda, Bachir), on signale aussi
des disséminations de minéraux du groupe de la Columbo-Tantalite dans ces Granites : Tin
Amzi, (Kesraoui, 1990 et 2000), Aléméda (Chalal, 1989).
43
Géologie locale
prononcée (Eu/Eu* =0.02) (Cheilletz et al, 1992). Azzouni, (2003) les corrèle aux alaskites
GIIb définies dans le terrane d’Iskel.
Les Granites Panafricains Tardifs de La Région De Laouni sont, quant à eux, des
Monzogranites à Gros Grains et de Granite a Feldspath Alcalin (Azzouni, 2003).
La pétrographie des variétés les plus évoluées montre une texture à Quartz en ″snow-ball".et
sont à Topaze et Micas Lithinifères de type Zinnvaldite ou Lépidolite. Leurs minéraux
accessoires sont des Manganocolumbites évoluant vers des manganotantalites ou bien des
Wodginites. Par rapport aux Granites de Tamanrasset, ils se caractérisent par des teneurs plus
élevées en Mn Li, Ta, Ga, Rb et F.
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CHAPITRE IV:
ETUDE PETROGRAPHIQUE
Etude pétrographique
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Etude pétrographique
Le pluton d’In Tounine est situé à une vingtaine de kilomètres à l’Est de la ville de
Tamanrasset. Il présente une forme grossièrement elliptique (20Km x 12Km), allongé suivant
une direction subméridienne.
M. Lelubre (1952) a été le premier à étudier le massif et à suggérer une certaine analogie avec
les « Younger granites » stannifères du Nigéria.
De la même façon qu’Ill y et Launey (1955), J. Boissonnas (1973) dans son étude sur les
granites des Taourirts du Hoggar, fait ressortir l’ambiguïté des relations entre plusieurs types
de granites. Dans le secteur SE du massif.
une intrusion claire de dimensions 2km x o,4 km , qui ressort assez nettement en photo
aérienne, a été distinguée. J. Boissonnas (1973) qui a étudié en détail ce massif fait ressortir
l’existence de six types de granites avec des variétés intermédiaires.
1-Granite grossier à biotite.
2- Microgranite porphyrique relié par des intermédiaires au granite grossier et aux variétés à
albite et topaze II (partie N. du massif).
3- Granite fin à deux micas.
4- Granite assez grossier (granite du Lafat).
5- Granite fin à cordièrite.
6- Granite fin à albite et topaze (secteur S-E).
- 4, 5 et 6 forment une unité distincte dans le massif appelé ‘’Intrusion complexe du S- E’’.
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Etude pétrographique
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Etude pétrographique
Les granites grossiers à quartz globuleux ou disposé en plages polycristallines, occupent les
parties Nord et centrale du massif. Dans cette région, la biotite forme souvent de petits
agrégats Le caractère porphyroide de la roche est marqué par la présence de phénocristaux de
feldspaths de couleur blanche dont la taille est d’ordre centimétrique (1cm-2cm).
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Etude pétrographique
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Etude pétrographique
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Etude pétrographique
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Etude pétrographique
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Etude pétrographique
Fig.22. Photo montrant les tranchés de SONAREM au champ minier de zone d’étude.
La coupole est sensiblement allongée dans une direction subméridienne, ce qui lui conférerait
une forme elliptique. Elle est constituée d’un granite à topaze et protolithionite dont le toit a
subit une forte greisenisation, et, à environ 150m de profondeur, d’un granite à topaze et
muscovite s’emboîtant dans le faciès précédent. Aucune pegmatite de type «stockscheider»,
pouvant séparer les différents granites à topaze de leurs encaissants, n’est signalée dans les
logs des sondages.
Au-dessus de la coupole, à l’affleurement, on peut suivre des filons de microgranite
porhyrique à topaze et muscovite. Ils suivent, sur une centaine de mètres, deux directions
principales N10° et N160° avec un pendage vertical et des épaisseurs variables de 0.9 à 10m.
Ils semblent s’enraciner dans les granites de la coupole, mais les données disponibles ne
permettent pas d’établir une relation temporelle entre ces deux formations.
Le gisement de Tin-Amzi, lui-même, est constitué, en surface, d’une dizaine de zones
minéralisées formées de filons quartzeux à wolframite et cassitérite (Kesraoui, 1990). Ces
derniers s’enracinent dans le granite à topaze et muscovite (Fig.8). Il s’agit d’un remplissage
de fractures orientées généralement N-S.
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Etude pétrographique
De nombreux dykes de différentes orientations ont été signalés sur le territoire du champ
minier de Tin Amzi.
A l’étape actuelle des connaissances géologiques l’ordre de mise en place des dykes anté-
minéralisation se présentent comme suit : dolérite, microdiorites, dacites, rhyolites et
microgranites (vraisemblablement l’homologue des Taourirt).
2. L’orientation des dykes précités est fortement variée : de méridienne à subaltitudinale avec
l’étendue de 50-100 mètres à 5-10 km. Leur puissance est au-delà de 20m. La plupart des
dykes ont un pendage raide.
Les andésito-basaltes, basaltes et andésites forment de petits necks dans le nord et le sud du
champ minier.
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Etude pétrographique
Sur le plan pétrographique on a sélectionné quelques exemples de granites, qui ont été l’objet
d’une étude macroscopique mais surtout une étude microscopique après la confection de
lames mince, ces granites sont de type ‘Taourirt’ qui sont lucocrates alcalins ayant la texture
grenue avec des cristaux pluri millimétrique à centimétriques, essentiellement composés de
feldspaths potassiques, quartz, plagioclase (albite) en plus de minéraux accessoires comme la
biotite, muscovite et zircon
L’étude pétrographique concernera trois facies différents sui sont :
- Deux types différents de granite alcalin
- Granite à biotite
IV.2.1.1.Granites alcalins de type 1 :
Il s’agit d’un granite à feldspaths potassiques, quartz, albite, avec comme minéral accessoire :
la biotite, chlorite et zircon.
IV.2.1.1.A. Etude microscopique :
Le quartz, transparent et associé aux micas et aux feldspaths avec un aspect xénomorphe.
Le plagioclase est une albite maclée polysynthétique.
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Etude pétrographique
Fig.25.Granites alcalins.
Les feldspaths potassiques caractérisés par des maclés en quadrillage qui évoque la
microcline.
Le Zircon est souvent inclus dans le quartz avec une forme de prisme automorphe.
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Etude pétrographique
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Etude pétrographique
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Etude pétrographique
Fig.30. Microphotographies montrant les différents minéraux qui composent Granite à biotite
IV.3.Les différents types d’altérations hydrothermales observées :
Aux épontes des veines minéralisées en cassitérite et/ou wolframite, la paragénèse primaire de
la roche encaissante (granito-gneiss, granite « T », granite et microgranite « AT ») est
fortement modifiée par une succession d’altérations deutériques ou hydrothermales qui, dans
certains cas favorables, peuvent montrer la disposition zonaire suivante :
Microclinisation : consiste en un remplacement des plagioclases par le feldspath potassique.
Ce phénomène très localement développé se limite aux faciès granitique ou microgranitique «
AT ».
Albitisation : elle succède en général à la microclinisation précoce et se caractérise par
l’envahissement des feldspaths potassique par l’albite qui présente souvent la texture en «
chess-board ». (Starkey, 1959 ; Smith, 1974).
-Greisinisation (planche V) : le mot « greisen » est un ancien terme de mineurs saxons ; il
correspond à un assemblage de micas (muscovite, micas-Li, et biotite) et de quartz avec
accessoirement tourmaline, topaze, fluorine ; accompagné d’une minéralisation (Sn-W,
essentiellement).
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CHAPITRE V:
ETUDE GITOLOGIQUE
Gitologie
V.1.Introduction
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Gitologie
Le cœur de cette zone est le plus minéralisé avec une teneur aditionel de WO3 et Sn
superieur à 1%.
Les sondages réalisés auparavant ont démontré l’existence de gros cristaux de topaze,
des nids de cassitérire en remplissages des vides en plus de la wolframite.
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Gitologie
rarement présente dans les greisens à épontes. Ce gisement est subdivisé en deux
districts miniers :
a- La zone nord
Elle correspond à des filons de quartz aux épontes greisenisées encaissées dans le
granite grossier courant ; les filons présentent une puissance de 5 cm à 50 cm, les
parties centrales de ce filon sont les plus significatives de point de vue minier. Avec
des teneurs moyennes de 0.46% pour la wolframite et rarement 0.16% pour Sn.
b-La zone sud
Ayant une composition semblable à celle de la zone Nord, la zone Sud se trouve à
50m de la première zone. La partie centrale du filon est la plus significative, avec de
faible puissance des filons de quartz.
La teneur moyenne de WO3 est de 0.66% en WO3 et de 0.14% pour Sn moyenne de
0.60 m.
Les filons minéralisés sont constitués de grandes plages de quartz avec un wolframite
en lattes ou baguettes de quelques centimètres dispersées et perpendiculaire aux
épontes du filon.
V.3.Le gisement de Tin Amzi-El Karoussa
La minéralisation a été reconnue jusqu'à 200 m de profondeur par sondages réalisés
lors des travaux de L’EREM qui ont démontrés une complexité de champ filonien de
quartz dans la région.
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Gitologie
- Les filons de 100m de puissance, ayant des parties centrale plus minéralisées,
ces filons sont dits principaux et montrent des directions comprises entre N25° et
N35° et un pendage subvertical.
- Selon leurs directions ces filons sont divisés en deux groupes :
-Le groupe des filons de direction N50° et N70° et un pendage subvertical.
-Le groupe de filons qui ont une direction entre 0 et N10° avec des pendages
toujours subverticaux.
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Gitologie
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Gitologie
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CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
Le massif d’In Tounine présente un granite grossier à biotite c’est le faciès principal
et occupe un volume important de l’intrusion. Le microgranite porphyrique à biotite et
le granite fin à deux micas constituent les zones apicales du massif In-Tounine
correspondraient à une différenciation du faciès grossier.
L’étude pétrographique a montré que les granites à biotite présentent une composition
minéralogique très contrastée avec les granites encaissants, ils sont essentiellement
constitués de quartz- feldspath K.- albite- topaze- protolithionite et cassitérite
disséminée.
Pour la région Tin Amzi-El Karoussa les faciès granitiques rencontrées d’après
l’étude pétrographiques des échantillons sélectionnés, sont classées comme suit :
granite alcalin de type 1 avec une composition minéralogique (quartz-feldspath
potassique-plagioclase-biotite- zircon) ; granite alcalin de type 2 avec la même
composition précédente; granite à biotite avec la présence de : sphène, zircon.
L’étude minéralogique a montré que le remplissage des fractures contrôlent la
minéralisation, il varie considérablement du point de vue morphologique et
minéralogique, mais quelques caractéristiques essentielles et principales peuvent être
dégagées, Leur liaison avec les intrusions de granite et microgranite à biotite, et que la
minéralisation semble spatialement contrôlée par un système de fracture (cisaillement
et fentes de tension)
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE
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