Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
DEDICACE
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 1 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
REMERCIEMENTS
La rédaction de ce rapport n’aurait pas été effective sans la contribution d’éminentes
personnes, qui ont fourni des efforts dans l’objectif de nous dispenser une formation de
qualité qui soit à l’appoint de la technologie actuelle, afin de répondre efficacement aux
besoins des entreprises. Parmi ces personnes, il y a le personnel académique et celui en
entreprise. Au niveau du personnel académique, nous exprimons donc notre profonde
gratitude à :
- Professeur YAO Alphonse, Directeur de l’Ecole Supérieure des Mines et de Géologie,
pour le travail accompli depuis le début de notre cursus ;
- M. KESSE Touvale Marcel, Directeur des études du cycle Ingénieur, pour les cours
qu’il nous a dispensés ;
- Mme. KOUASSI Epouse KOFFI, enseignante au département STeRMi, notre
encadreur pédagogique au cours de ce stage, pour sa disponibilité et ses conseils ;
- M. TIEMOKO Tonga Paul, enseignant chercheur au département STeRMi, pour le
stage qu’il nous a trouvé ;
- Mme. BAMA, Inspectrice du cycle Ingénieur, pour son soutien et ses conseils.
Ainsi qu’à tous les autres enseignants qui ont œuvré à la réalisation de ce rapport à travers les
cours qu’ils nous ont dispensés.
- Monsieur SOUMAH Lansana, le Directeur Général de ToMi, d’avoir bien voulu nous
recevoir dans son entreprise ;
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 2 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
AVANT – PROPOS
L’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INPHB) a été créé par décret
numéro 96-678 du 4 Septembre 1996. Il s’agit d’un établissement public supérieur né de la
fusion de quatre (4) écoles : l’INSET (Institut National Supérieur de l’Enseignement
Technique), l’ENSTP (Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics), l’ENSA (Ecole
Nationale Supérieure d’Agronomie), l’IAB (Institut Agricole de Bouaké).
L’INPHB a pour vocation d’assurer la formation de techniciens supérieurs, d’ingénieurs de
techniques, et d’ingénieurs de conception dans les domaines du commerce, de l’industrie, de
l’agronomie, des mines et du génie civil, capables de donner un souffle nouveau à l’économie
nationale et sous régionale par leur dynamisme.
L’institut est ainsi doté de neuf (9) grandes écoles :
Ecole Supérieure d’Agronomie : ESA ;
Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles : CPGE ;
Ecole Supérieure d’Industrie : ESI ;
Ecole Supérieure des Travaux Publics : ESTP ;
Ecole Supérieure du Pétrole et de l’Energie : ESPE ;
Ecole de Formation Continue et de Perfectionnement des Cadres : EFCPC ;
Ecole Supérieure de Commerce et d’Administration des Entreprises : ESCAE ;
Ecole Doctorale Polytechnique : EDP ;
Ecole Supérieure des Mines et de Géologie : ESMG.
L’ESMG a en son sein deux cycles de formation : le cycle Technicien Supérieurs (TS) et le
cycle Ingénieur (IC) ; cette dernière forme des ingénieurs de haut niveau doublement
qualifiés dans le domaine des mines et carrières.
L’étudiant en Mines et carrières est appelé, pendant son cursus à effectuer des stages, des
sorties de terrain, des visites d’entreprise dans le but d’allier la théorie à la pratique. C’est
donc dans ce cadre que nous avons effectué notre stage d’une durée de six mois, du 01 Juin au
30 Novembre 2022, au sein de la Tongonaise des Mines (ToMi).
Le présent document, qui constitue notre mémoire de fin d’études est le résultat des travaux
effectués pendant ces six mois de stage.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 3 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
GENERALITES
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 4 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
INTRODUCTION
Situation
Objectif principal : proposer une stratégie optimale qui pourra garantir un tir avec une bonne
performance technique et économique.
Objectifs spécifiques :
- Analyser la chaîne de minage ;
- Cibler les causes majeures de la mauvaise qualité de tir ;
- Mettre en place une stratégie efficace d’amélioration de la qualité du tir et évaluer les
coûts.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 5 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
La mine de Tongon est située au nord de la Côte d'Ivoire à 67 kilomètres de Korhogo. Les
activités d'exploration moderne ont commencé en 1988, quand la société BHP est entrée en
joint-venture avec la SODEMI pour mener une vaste exploration régionale sur des zones
du Nord de la Côte d'Ivoire. Ce travail comprenait entre autres l’échantillonnage régional et
détaillé du sol, des tranchées et des forages à la tarière. Cinq cibles ont été ensuite
soumises à une reconnaissance à l’aide des forages destructifs notamment le RC et les
Sondages carottés. Ce qui conduisit à la caractérisation d’une minéralisation plus
importante dans la zone proche du village de Tongon.
Ce permis a été par la suite octroyé à l’entreprise minière Sud-Africaine Randgold
Ressources spécialisée dans l’exploration et l’exploitation de l’or. Elle a lancé les
activités d'exploration sur le terrain au début de 1997 et a réalisé d'autres travaux jusqu'en
Juin 2002. Cependant, l'exploration a été interrompue durant la crise ivoirienne jusqu’en
2006.
La mine d’or de Tongon a été officiellement ouverte en 2010. La Tongonaise des Mines y
possède deux fosses à ciel ouvert qui sont la fosse sud et la fosse nord.
Selon le plan juridique défini par l’Organisation pour l’Harmonisation du Droit des
Affaires (OHADA), la Tongonaise de Mines est une société anonyme
unipersonnelle au capital de dix million (10.000.000) de FCFA. Son Siège social
est localisé à Korhogo plus précisément au quartier petit Paris Immeuble MTN.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 6 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
3) Acteurs
La mine d’or de Tongon est exploitée par la compagnie minière Tongon S.A à laquelle
Randgold Ressources est actionnaire à 89%, l’état de Côte d’Ivoire à 10% et une entreprise
locale, New Mining à 1%. Elle est chargée de la production de l’or à la mine de Tongon
située à environ 67 km de la ville de Korhogo.
4) Organisation et fonctionnement
Pour coordonner efficacement les activités sur la mine et aussi en dehors de la mine,
ToMi a procédé à une subdivision hiérarchique du travail qui comprend à sa tête une
direction générale dite direction de projet sur le site minier. Cette direction est assistée
dans ses missions par quatre départements que sont :
le département Maintenance ;
le département Production.
Il est dirigé par un directeur de département entouré de deux (2) coordonnateurs et d’un
qualiticien. Ce département est en charge de faire respecter les procédures liées à la
qualité, l’hygiène, la sécurité au travail, et le respect de l’environnement.
Département Maintenance
Le département maintenance est dirigé par un directeur et est subdivisé en trois (03)
services à savoir :
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 7 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
le service planification.
Département Production
Le service Formation :
Ce service est chargé de la formation des opérateurs des engins de forage, de chargement
et transport et des engins de nettoyage des pistes. Il est dirigé par un Surintendant qui
organise, supervise et coordonne la formation des opérateurs des machines avec l’aide
des instructeurs de formation.
C’est dans ce service que nous avons été reçus pour la réalisation de nos travaux de fin
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 8 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
DIRECTION DE PROJET
DEPARTEMENT
DEPARTEMENT DEPARTEMENT DEPARTEMENT
ADMINISTRATIF
QHSE MAINTENANCE PRODUCTION
ET FINANCIER
SERVICE SERVICE
SERVICE SERVICE
CHARGEMENT FORMATION
FORAGE INGENIERIE
ET TRANSPORT
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 9 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
La mine d’or de TONGON est située dans le permis d’exploration de Niellé au Nord de la
Côte d’Ivoire à 628 km d’Abidjan, 65 km au nord de Korhogo et 55 km au sud de la frontière
avec le Mali. Les figures 2 et 3 présentent respectivement la position du permis de Niéllé sur
lequel se trouve la mine de Tongon et une vue de haut de cette dernière.
2) Géographie de Tongon
a) Végétation et relief
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 10 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
b) Climat
Le climat se caractérise par un climat tropical soudano-guinéen, marqué par deux grandes
saisons, une pluvieuse qui s’étend de Mai à Octobre et l’autre sèche qui s’étend de Novembre
à Avril. La saison sèche est accompagnée par l’harmattan entre les mois de décembre et
février ainsi que des pointes de chaleur entre mars et avril.
c) Hydrographie
Le réseau hydrographique est relativement dense. Il est constitué des affluents du Bandama.
La pluviométrie annuelle varie entre 1200 mm et 1400 mm (ASSI, 2013).
d) Population
Le craton Ouest africain est une vieille plate-forme granitisée et stabilisée (Bessoles, 1977)
depuis la fin de l’Orogenèse Eburnéenne. Il comprend au Nord, la dorsale de Réguibat, au
Sud la dorsale de Man (Léo) et est recouvert sur une grande partie de sa surface par les
formations sédimentaires d’âge protérozoïque supérieur des bassins de Tindouf au Nord, de
Taoudéni dans sa partie centrale et Voltaïque dans sa partie orientale.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 11 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 12 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
La Côte d’Ivoire constitue une vaste pénéplaine appartenant à la vieille plate-forme africaine.
Son socle est âgé de plus de deux milliards d’années. Sa couverture presque complètement
absente n’est représentée que par des formations sédimentaires de l’étroit bassin côtier dont
les âges s’échelonnent de 160 Ma à 2 Ma, c’est-à-dire du secondaire au quaternaire.
La Côte d’Ivoire appartient à l’ancien super continent Gondwana qui réunissait entre autres
l’Amérique du Sud et l’Afrique avant l’ouverture de l’Atlantique Sud par la dérive
continentale il y a 125 Ma.
Sa géologie présente par suite une grande similitude avec celle du Brésil et des Guyanes. La
Côte d’Ivoire se situe dans la partie Sud du noyau cratonique Ouest africain.
Archéen
La région de man prolonge vers l’Est les formations Archéennes du Libéria et de la Sierra
Léone. Le socle Archéen de Man est constitué de roches très métamorphiques (Gneiss
granulitiques, quartzites à socle, magnétites associées à des gneiss reposant sur des roches
basiques et ultra basiques tels que les granites à hyperstène).
Les données géochronologiques récentes ont révélé que les formations les plus vieilles sont
datées de 3,048 GA plus ou moins 8 MA. Il s’agit des gneiss gris.
Les formations Archéennes sont affectées par l’originelle birimienne dont l’âge se situe entre
2,8 et 2,6 GA.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 13 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
5 Domaine Archéen
6 Contact chevauchant
7 Couloir décrochant
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 14 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Ce domaine est localisé à l’Est de l’accident de Sassandra. Il couvre la majeure partie du pays.
Il est représenté par des Sillons volcano sédimentaires (Yaouré, Toumodi, haute Comoé,
Bagoué, Malabadiassa, …) séparés par d’importantes masses granitiques ou gneissiques
(massif de Bouna, Dabakala, Ferké, …)
Ces formations du protérozoïque inférieur sont affectées par l’orogenèse éburnéenne (2,1 à
1,8 Ga.). Le métamorphisme lié à cette orogenèse est de faciès schiste vert pouvant atteindre
localement le faciès amphibolique.
Stratigraphie du bassin
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 15 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Les principales roches de ce bassin sont : les sables, les grès, les conglomérats, l’argile parfois
riche en minerais de fer, ainsi que divers calcaires et marnes dont certains sont glauconieux.
Tectonique du bassin
L’ensemble du bassin peut être considéré comme monoclinale incliné vers le Sud à pendage
faible. Une grande faille de décrochement sénestre également inclinée sers le Sud à rejet
énorme traverse le bassin d’Est à l’Ouest. L’importance du rejet explique la différence entre le
compartiment Nord (2000 m de plateau) et le compartiment Sud jusqu’à 6000 m du côté de
Treichville.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 16 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
7 Domaine archéen
8 Ages
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 17 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 18 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
La naissance d’une volée commence par l’implantation des trous à forer par l’équipe de
topographie. Cette implantation se fait à l’aide d’appareils tels que le Rover, le carnet de
terrain et le relai. Chaque trou a une position bien définie et une profondeur donnée qui doit
être respectée pour la réussite du tir de mine. La disposition des trous peut se faire selon trois
configurations : en quinconce, en carré ou en rectangle. Sur le site, l’implantation en
quinconce est la configuration qui se pratique.
2) Forage
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 19 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Chaque opérateur de foreuse est muni du plan qui précise les numéros et la profondeur des
trous. Sur Le site, un seul type de machine est utilisé : les machines de marque ATLAS
COPCO ROC L8. Elles sont plus propices aux carreaux accidentés et plus malléables.
3) Levés du pattern
Après la foration des trous, l’équipe topographique se rend sur le terrain afin de s’assurer que
les points implantés ont vraiment été forés selon les coordonnées.
Pour ce faire, elle fait un levé topographique des points forés puis réalise une carte de
positionnement des points forés. Cette carte est mise en opposition avec la carte
d’implantation afin de vérifier la position finale de chaque point et faire ressortir les écarts.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 20 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Il y a également des points qui ne sont pas forés car se trouvant dans une zone où les
conditions requises pour une bonne foration ne sont pas réunies.
Ce travail permet de faire une analyse préliminaire de la situation après foration, afin de
mettre en place des mesures correctives dans la mesure du possible avant le chargement à
l’explosif des trous.
4) Dynamitage
L’exécution d’un tir de mine nécessite l’établissement d’un plan de tir. Ceci regroupe tous les
éléments indispensables au tir. Dans ce plan, les paramètres de foration, de chargement
d’explosifs ainsi que les données relatives aux explosifs y sont bien élucidés.
C’est la situation d’un trou chargé d’explosif. Pour cette étude nous considèrerons un trou
chargé par de l’explosif en vrac. L’explosif en vrac est préparé sur place par une unité mobile
du fournisseur qui est immédiatement mis dans le trou.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 21 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
b) Le contrôle qualité
Le contrôle qualité permet de vérifier la profondeur des trous forés avant de procéder au
chargement. Il consiste à mesurer, à ajuster et à marquer les trous à reforer qui doivent être
corrigés. L’ajustement survient lorsque la profondeur forée est grande que la profondeur
théorique demandée. Il se fait à l’aide de gravier afin de pouvoir atteindre la profondeur
théorique. Par contre, lorsque la mesure n’atteint pas la profondeur requise, le trou est
immédiatement marqué comme un trou à reforer. Les mesures se font à l’aide d’un décamètre.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 22 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
c) Le chargement
Le chargement des trous d’explosif constitue l’activité principale du minage. Il survient après
le contrôle des profondeurs des trous forés. Pour un trou, il faudrait mettre la quantité
théorique indispensable estimée sans excès ni déficit, car cela risquerait d’influencer les
résultats du tir ou de créer d’autres dysfonctionnements.
On a des trous de production et des trous de pré-découpage qui sont forés, vérifiés, corrigés et
chargés.
Pour le tir de masse, les quantités théoriques des trous sont listées sur une fiche faite en deux
exemplaires : une détenue par l’opérateur du camion d’explosif et l’autre par le responsable
du chargement. Le chargement se fait en plusieurs étapes :
1ère étape : les boosters et les détonateurs DDX sont déposés auprès de chaque
trou. On procède à l’assemblage des deux qui constitue la chaine pyrotechnique :
c’est l’amorçage. Chaque amorce est ainsi descendue délicatement au fond des
trous.
2ème étape : sur le trou à charger, le responsable du chargement communique le
numéro identifiant du trou à l’opérateur du camion. Ce dernier, à l’aide de sa fiche
de chargement pompe la quantité d’explosif correspondante au trou.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 23 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
3ème étape : après qu’on ait pompé la quantité théorique, une jauge est mise dans le
trou chargé pour vérifier la hauteur de bourrage théorique indiquée sur le document.
Les écarts sont interprétés et traités lorsque :
La mesure est supérieure à la hauteur du bourrage : plusieurs raisons peuvent
êtres élucidées : le trou communique soit avec une fissure dans le massif, soit avec
un trou de recherche RC.
La mesure est inférieure à la hauteur du bourrage : En cas de présence d’eau
dans le trou, le flexible n’avait pas atteint le fond du trou.
La mesure est égale à la hauteur du bourrage : Une fois rassuré que la hauteur
du bourrage est conforme, on passe au prochain trou ainsi de suite.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 24 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Tir de pré-découpage
Le pré-découpage est le tir qui consiste à cisailler les parois rocheuses définissant les limites
et les contours du pit. Les produits utilisés sont le splitex ou le riosplit initiés avec un cordeau
détonant.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 25 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Le pétardage des blocs consiste à l’aide d’explosif de briser les gros blocs (dimensions
supérieures à 1m) qui ne sont pas à la portée des engins de terrassement. Il se fait avec des
cartouches de tovex ou une amorce combinée avec un peu de produit d’émulsion RIOFLEX.
Le détonateur peut être un DDX ou une MS ou même le cordeau détonant. Quant aux toes ou
pieds qui déforment le floor, une correction s’impose pour finaliser les travaux mais aussi de
rendre plus praticable le carreau pour les autres activités de production ou de forage. Les trous
sont forés pour une profondeur devant atteindre le niveau cible afin d’arracher les ondulations
de floor.
d) Le plan d’amorçage
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 26 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
e) Plan de connexion
Tir de production
La connexion des détonateurs de surface est faite par le mineur autorisé. Elle consiste à faire
la jonction des détonateurs et des délais conformément au plan d’amorçage établi par
l’ingénieur forage-minage. La connexion se fait rangée après rangée dans le sens de
propagation de l’onde de choc d’un trou à l’autre. Les demi-lignes doivent être reliées avec
beaucoup d’attentions en utilisant les délais convenables fidèlement au plan d’amorçage.
Tir de pré-découpage
La connexion du cordeau dérivé au cordeau principal répond à certaines règles. Ils doivent
être perpendiculaires et noués solidairement. Il faudra veiller à ce que le cordeau principal
garde l’alignement des trous
5) Paramètres de tirs
Le processus de fragmentation par l'explosif résulte d'un échange d'énergie entre une source,
l'explosif, et deux récepteurs finaux qui sont la roche abattue d'une part, et le milieu
environnant, d'autre part. la fragmentation est le premier résultat visible d’un tir et le résultat
le plus parlant. En effet, une mauvaise fragmentation provoque de nombreux problèmes tels
que la difficulté au chargement et au transport du matériau, les tirs de pétardage et de
correction engendrant des coûts supplémentaires. En gros, régler le souci de la fragmentation
réduit nos problèmes. Nous présenterons donc les paramètres de tirs dans leur globalité dans
la suite des travaux.
a) Géométrie du tir
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 27 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
La Maille (B*E) : elle définit la distance entre les trous et est caractérisée par :
Banquette (B), qui définit la distance entre deux (02) rangées consécutives de trous de
mine. En réalité, c’est la distance entre une rangée de trous de mine et le front de taille
le plus proche connue communément sous le vocable de banquette de crête.
Espacement (S), qui représente la distance qui sépare deux (02) trous de mine
consécutifs d’une même rangée. Il est pris de façon perpendiculaire à la banquette en
fonction de laquelle il est exprimé.
La figure ci-dessous présente l’influence de la valeur de la banquette sur les résultats du tir.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 28 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
b) Diamètre du trou
Le diamètre de trou de mine doit être choisi en fonction des objectifs du tir et des conditions
de l’abattage. Un diamètre trop grand favorise une distribution moins efficace de la charge,
due à une longueur de bourrage assez importante. Plus la charge est distribuée dans la masse
rocheuse, plus les résultats seront probables. La figure ci-dessous présente l’influence du
diamètre des trous de mine sur la fragmentation.
Le facteur de poudre ou Powder Factor (PF) est exprimé en quantité (masse unitaire)
d'explosifs par unité de volume de matière abattue. Pour l'exploitation minière, il est
habituellement exprimé en quantité d'explosifs par tonne de matière en place. Ce paramètre
détermine l’intensité et le type d’énergie utilisée et la distribution de l’énergie dans le temps.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 29 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Q: quantité d’explosif en Kg
π: pi
D: diamètre du trou en mm
g) Matrice rocheuse
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 30 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
h) Séquence d’initiation
i) Le bourrage
Le bourrage est l’action qui a pour but de confiner l’explosif dans le trou. Pour cela, il faudrait
renverser du concassé net de gravier dans chaque trou jusqu’à le remplir totalement. Un
mauvais bourrage peut engendrer plusieurs cas de figures :
- Le bourrage n’est pas à la hauteur requise : qu’il soit moindre ou pas de la norme, de
gros blocs peuvent apparaitre après le tir.
- Le matériel de bourrage n’est pas approprié : les trous peuvent souffler ou faire canon.
Ainsi toute l’énergie s’échappe sans réellement foudroyer le massif et créant des
nombreux projectiles lors du tir. Le trou qui fait canon reste pratiquement intacte après
tir comme si le trou s’est vidé tout simplement dégageant une détonation
assourdissante. Pour le trou qui souffle, l’énergie arrache la partie supérieure de trou.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 31 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 32 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
6) Chargement et transport
Le chargement du matériau abattu après le tir, est assuré par des pelles hydrauliques et se fait
par couche d’épaisseur appelée passe ou coupe. Le mode de chargement couramment utilisé
au niveau de la mine d’or de Tongon est le chargement normal ou le « bottom loading ». En
chargement normal, la pelle charge les camions en étant sur le tas abattu, tandis que ces
derniers se trouvent à un niveau inférieur, généralement au pied du banc excavé. Ce mode de
chargement optimise le temps de chargement car la pelle effectue moins de mouvements. De
plus, le chargement se fait en fonction de la délimitation de la zone, pour cela des rubans de
couleurs différentes sont utilisées, pour distinguer les types de matériaux (minerai ou stérile).
De façon générale, on qualifie de minerai la partie du gisement dont l’exploitation est rentable
et de stérile la partie du gisement non rentable dans les conditions économiques actuelles.
A la mine d’or de Tongon, on classe les types de matériaux selon leur teneur en or :
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 33 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Quant au transport, il est assuré par les tombereaux rigides de type caterpilla.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 34 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
MATERIEL ET METHODES
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 35 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
I- MATERIEL ET METHODES
1) Matériel informatique
- Excel 2013 (annexe ) qui nous a permis de traiter les données, réaliser des graphes et
rechercher des nouvelles valeurs des paramètres modifiables ;
- Rioblast, qui est un logiciel de conception et de simulation de tir. Il a servi à simuler
et déterminer les nouveaux paramètres de tir ;
2) Matériel de sécurité
Ces équipements sont obligatoires pour tout accès à la mine. Ils ont pour rôle de faciliter la
reconnaissance du personnel et de renforcer les mesures de sécurité de sorte à prévenir les
accidents divers auxquels sont exposés les travailleurs. Il s’agit de :
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 36 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
3) Matériel technique
- Les manuels de formation sur les explosifs, les opérations d’abattage, ainsi que
sur le processus de fragmentation, pour avoir des connaissances sur ces notions ;
- les rapports de production, en vue de prendre connaissance des méthodes et
paramètres utilisés pour le forage et le dynamitage ;
- les fichiers ‘string’ des implantations et des levés ;
- les fichiers de ‘post blast’ ;
- les fichiers relatif à l’analyse des tirs.
Le matériel utilisé pour acquérir les données sur le terrain se compose de :
- Un chronomètre pour la prise des temps de remplissage des godets des pelles ;
- une fiche de suivi d’excavation sur laquelle ont été renseigné les temps et taux
de remplissage des godets des pelles ;
- une fiche de suivi du changement du godet de la pelle en marteau piqueur au
rompad ainsi que les temps de travail ;
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 37 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
II- METHODOLOGIE
L’analyse de la chaîne du minage afin d’avoir une idée de toutes les actions menées
avant et après le tir ;
l’identification des causes majeures de la mauvaise qualité de tir : pour ce faire, le
diagramme d’Ishikawa et de Pareto ont été utilisés ;
l’élaboration d’une stratégie optimale d’amélioration de la qualité de tir ;
l’étude des coûts.
L’analyse de la chaîne du minage se fera en tenant compte des activités menées avant et après
le tir. Cette analyse fera état de tout ce qui se fait dans la fosse et en dehors et permettra
d’identifier plus tard les causes qui entachent la qualité de tir.
Les topographes sont les premiers à intervenir sur une zone de tir. Un plan leur est envoyé par
fichier string sur Surpac avec la position de tous les points à forer. Le rôle des topographes est
de se rendre sur le terrain afin d’implanter ces points et de calculer la profondeur à forer pour
chaque point ; sachant que la hauteur de banc est de 10m et en tenant compte du niveau de la
surface topographique de chaque point et du niveau qu’on veut atteindre.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 38 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
b) Forage et levé
Juste après l’implantation des trous, le forage peut débuter. Après le forage, un levé de toute
la zone est fait afin de voir l’état final de la zone à dynamiter. Cela est réalisé afin de voir si
des points ont été déplacés. La marge à la mine est de 30cm.
Ainsi, dans cette étude, nous avons comparé le fichier des points à implanter au fichier de levé
des points afin d’observer d’éventuelles irrégularités.
c) Contrôle qualité
Le contrôle qualité est une étape très importante après le forage afin de vérifier la profondeur
des trous. Un trou n’ayant pas atteint sa profondeur demandée doit être absolument reforé
sinon pourra causer une surface avec des irrégularités après le tir et des gros blocs et les
engins ne pourront pas s’y déplacer. Le chargement tenant compte des profondeurs pourrait
être raté dans le cas où cela n’est pas corrigé avant le tir.
La fiabilité du contrôle qualité sera vérifié avec les données de tir qui nous permettront de
savoir la quantité de trous abandonnés et reforés sans succès.
d) Bourrage
Le bourrage est l’action qui consiste à fermer un trou. Un bourrage mal fait ou une hauteur de
bourrage diminué à cause d’une profondeur non atteinte peut causer un raté de tir. La quantité
de gravier n’étant pas suffisante pour contenir l’énergie de l’explosif dans le trou, celui-ci va
s’échapper et ne pas être efficace. La hauteur de bourrage recommandée sur la mine est de
3.3m, cette hauteur est souvent diminuée.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 39 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Après le sautage, une investigation est menée sur le terrain dans le but d’évaluer la
fragmentation effective qui se révèle à l’aide du temps moyen de remplissage des godets des
pelles tout au long de l’excavation de la volée sautée. Si la fragmentation est réellement
bonne, l’excavation sera aisée. Dans le cas contraire, cette dernière sera difficile, prendra plus
de temps et retardera la production. Ainsi, pour chaque godet mis dans un tombereau, le
temps (s) ainsi que le taux de remplissage du godet (%) sont enregistrés sur une fiche de
renseignement.
La prise de temps débute dès l’instant où le godet de l’excavatrice entre en contact avec le
matériau et prend fin, au moment où il est levé (figure ). Le pourcentage de remplissage du
godet est soumis à la perception de l’observateur (figure ).
A partir des données recueillies nous calculons la productivité instantanée (P) de chaque cycle
de remplissage de godet des pelles, par la formule suivante :
g∗r Équation
P= ∗3600(bcm/hr )
t
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 40 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
f) Rompad
Nous avons mené une recherche pour savoir s’il y avait un marteau piqueur à la déverse du
minerai pour casser les blocs. Nous avons découvert que ce sont les godets des pelles qui sont
convertis en marteau piqueur quand le besoin se fait sentir.
Cela engendre des coûts supplémentaires et il s’agira de recenser les heures de travail du
marteau piqueur.
a) Diagramme d’Ishikawa
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 41 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Après le tracé du diagramme, on recherche parmi les causes possibles exposées, les causes
réelles du problème identifié. Ce sera notamment la cause la plus probable qu’il restera à
vérifier dans la réalité et à corriger.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 42 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
b) Diagramme de pareto
Présentation
Pareto est un économiste et sociologue italien qui fut le premier au début du 20e siècle à
représenter graphiquement la répartition des richesses et montrer que 20% de la population
italienne détenait 80% de la richesse totale. Le diagramme de Pareto est donc basé sur ce
principe, qui veut que bien souvent quelques causes seulement (20%) soient responsables de
la majeure partie des effets (80%), ce diagramme permet de représenter graphiquement ces
20% à fort impact et d’y accorder un effort prioritaire d’amélioration. Le diagramme de
Pareto est un moyen simple pour classer les phénomènes par ordre d’importance. Ce
diagramme et son utilisation sont aussi connus sous le nom de « règle des 20/80 ». La
popularité des diagrammes de Pareto provient d’une part, du fait que de nombreux
phénomènes observés obéissent à la loi des 20/80, et que d’autre part si 20% des causes
produisent 80% des effets, il suffit de travailler sur ces 20% là pour influencer fortement les
phénomènes.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 43 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Il faut d’abord, lister toutes les données étudiées. En règle générale, il faut sélectionner une
colonne contenant du texte et une autre contenant des chiffres. Un diagramme de Pareto
regroupe les mêmes catégories, puis additionne les nombres correspondants.
Ensuite, il faut trier la colonne des données du tableau Excel dans l’ordre décroissant afin
d’effectuer par la suite le calcul de fréquences cumulées décroissantes.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 44 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
La représentation présente les fréquences cumulées et les observations en fonction des engins.
La droite de la fréquence 80% est aussi représentée.
Les systèmes critiques selon la loi de Pareto sont les entités dont la fréquence cumulée
décroissante est inférieure à la fréquence de 80%
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 45 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Pour élaborer une bonne stratégie dans n’importe quel domaine, il faut d’abord avoir une
connaissance du terrain sur lequel l’on doit agir. On entend par là maîtriser tous les contours,
connaître les insuffisances à combler. Dans notre cas, il s’agit de l’élaboration d’une stratégie
optimale d’amélioration de la qualité de tir à la fosse Sud à la mine de Tongon. Notre objectif
est de construire une stratégie pertinente et cohérente quant aux choix des objectifs et des
moyens mis en œuvre. La démarche stratégique utilisée se résume en quatre étapes illustrées
par le schéma ci-dessous. Elle correspond au modèle LCAG (modèle de Learned, Christensen,
Andrew et Guth).
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 46 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
La finalité de l’élaboration de cette stratégie est donc d’améliorer la qualité des tirs en
trouvant des solutions aux problèmes présents.
b) Analyse de la situation
Il s’agit ici de préparer un « plan de bataille » en mixant les moyens à notre disposition et en
acquérant de nouveaux. En se basant sur les remarques faites lors de l’analyse de la situation,
on pourra dégager des mesures correctives à mettre en place.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 47 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
On rappelle que l’objectif est d’améliorer les paramètres et en même temps minimiser les
coûts opératoires d’abattage (coût de foration et de dynamitage) tout en ayant une
fragmentation qui correspond aux standards de la mine à savoir :
- 80% des blocs doivent avoir un diamètre moyen inférieur ou égale à 500 mm ;
- au plus 20% des blocs doivent avoir un diamètre moyen compris entre 500 et
1000 mm.
Ainsi, les nouveaux paramètres de tir ont été définis après une simulation à l’aide du logiciel
Rioblast, basé sur le modèle de Kuz-Ram, qui est un modèle de prédiction de la qualité de la
fragmentation.
Les variables sont les paramètres à modifier pour atteindre l’objectif. Il s’agit de :
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 48 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Les contraintes sont les conditions que les variables finales doivent satisfaire.
Cette étape a consisté à faire varier nos variables dans Rioblast de telle sorte qu’elles
respectent les contraintes fixées. Précisément nous avons :
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 49 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
a) L’équation de Kuznetsov
(Équation )
( )
1
115
X 50=A∗K −0.8∗Qe 6 ∗ 0.633
S ( anfo )
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 50 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Le facteur de roche A est l'une des données les plus sensibles du modèle en raison des
difficultés rencontrées pour représenter tous les effets de la géologie en un seul chiffre. Il
s’exprime grâce à l’équation de Lilly (1986) selon la formule suivante :
Avec :
JF : Facteur de Jointure ;
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 51 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
√
E Équation
1+ L
)*( ¿
(
n= 2.2−
14∗B
D
∗) 2
B
∗¿ H
2∗D Équation
W=
1000+ 0.035∗( H+ Sf )
c) Loi de Rosin-Rammler
Équation
Rx=100∗¿
n = indice d'uniformité,
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 52 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Xm Équation
Xc=( 1
)
0.693 n
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 53 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Équation
Coût forage( $)=coût du mètre foré ( $ m)∗nombre de mètre foré (m)
Équation
Coût consommation explosifs($)=coût unitaire explosif ( $ kg )∗quantité d ' explosif (kg)
ElèveÉquation
ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 54 Carrières/ESMG/I3
Équation
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Les engins de production ont un coût attribué en moyenne par heure de travail, dans ce coût
est inclus le coût du carburant dépensé :
Les coûts du chargement et transport sont donc calculés en tenant en compte ce montant
appelé ‘rate horaire’.
Connaissant les heures de travail de ces engins, on les multiplie par le coût de l’engin en
moyenne par heure de travail.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 55 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Les coûts engendrés par le marteau piqueur prennent en compte les heures de travail et le rate
horaire de la pelle.
Sachant que le rate horaire de la pelle hydraulique transformée en marteau piqueur est de
120$/heure :
Il est question ici de calculer les coûts concernant les activités de préparation mécanique des
blocs minéralisés après transport à l’usine de traitement. Celle-ci se compose de deux
concasseurs et d’un moulin entre lesquels des tapis roulants assurent le convoyage des blocs
fragmentés.
Ces deux opérations consécutives l’une de l’autre dans la plupart des activités de traitement
des blocs minéralisés sont considérées comme un levier de performance.
En fonction de la taille des blocs arrivant à l’usine, la consommation spécifique d’énergie est
donnée par l’équation de BOND. Celle-ci permet de déterminer la consommation électrique
en fonction des dimensions de passant à 80% des intrants et des produits. Elle se formule
comme suit :
1 1 Équation
W =10∗Wi∗( − )
√ P 80 √ F 80
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 56 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
F80 est l’ouverture du tamis pour laquelle il y a 80% de passant du matériau dynamité
On notera respectivement pour les concasseurs primaires et secondaires : W1 ; W2 ; P1,80 ;
P2,80 ; F1,80 ; F2,80.
Au concasseur primaire
1 1 Équation
W 1=10∗Wi∗( − )
√ P 1,80 √ F 1,80
Au concasseur secondaire
1 1 Équation
W 2=10∗Wi∗( − )
√ P 2,80 √ F 2,80
Équation
Coûts concasseur secondaire =prix du kwh∗W 2
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 57 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 58 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
I- RESULTATS ET ANALYSES
Les topographes se servent du design réalisé par les ingénieurs forage et minage pour faire
leurs implantations sur le terrain. Sachant qu’il peut y avoir des erreurs, la mine a défini une
marge d’erreur au-delà de laquelle on commence à avoir des problèmes. Ainsi les
topographes, lors de leurs implantations ne doivent pas déplacer un point de sa position sur le
design de plus de 10cm.
Egalement, s’agissant des foreurs, ces derniers doivent s’aligner sur les implantations des
topographes et ne pas déplacer ces points de plus de 30cm.
Afin de vérifier si cela est fait réellement et si les marges d’erreurs fixés sont respectées, nous
avons collecté les données de trois différents tirs effectués dans la fosse sud dans les périodes
de juillet et août.
Il faut noter que la Tongonaise des Mines réalise en moyenne 3 à 4 tirs par semaine dans ces
deux fosses, la fosse Nord étant la plus ciblée.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 59 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Le non-respect de la position des points du design par les topographes et les foreurs crée une
réorganisation de la volée et agit automatiquement sur la maille et sur d’autres paramètres en
aval.
a) Design Vs Implantation
Les points du design sont en rouge et les points de l‘implantation sont en vert. Normalement
les points de l’implantation doivent épousés ceux du design. Ainsi, pour juger que
l’implantation est bonne lorsqu’on met en opposition ces deux données, les points de
l’implantation doivent surplombés ceux du design ou à la rigueur ne pas s’en éloigner de plus
de 10cm comme les normes l’indiquent.
Les zones entourées en blanc sont celles où les points de l’implantation ne coïncident pas avec
ceux du design.
De manière générale, les points du design s’éloignant de plus de 10cm des points de
l’implantation représentent environ 40% des volées représentées, ce qui n’est pas négligeable.
X Points du
design X Points du
design
X Points de
l’implantation X Points de
l’implantation
BLOC : SZ-260-
201 BLOC : SZ-270-
225B2
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 60 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
X Points du
design
X Points de
l’implantation
BLOC : SZ-270-
202A
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 61 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
b) Implantation Vs Forage
Les points l‘implantation sont en vert et les points forés sont en blanc. Normalement les
points forés doivent épousés ceux de l’implantation. Ainsi, pour juger que le forage a bien été
réalisé, lorsqu’on met en opposition ces deux données, les points forés doivent surplombés
ceux de l’implantation ou à la rigueur ne pas s’en éloigner de plus de 30cm comme les normes
l’indiquent.
Sur l’ensemble de ces trois blocs représentés, on peut constater que l’écart est véritablement
grand entre ces différents points de tel sorte que l’on arrive à différencier aisément les points
verts des points blancs. Les points de l’implantation s’éloignant de plus de 30cm des points
forés représentent environ 80% de la volée ce qui n’est pas négligeable.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 62 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
X Points forés
X Points de
l’implantation
BLOC : SZ-270-
225B2
Les points de l’implantation s’éloignant de plus de 30cm des points forés représentent environ
80% de la volée ce qui n’est pas négligeable.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 63 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Les tirs de correction sont faits dans le but de corriger les pieds de talus dans la fosse afin de
garantir la stabilité.
Les tirs de pétardage sont faits généralement après un raté de tir précédent lorsqu’il y a eu
assez de gros blocs impossible de charger par la pelle.
Ces deux types de tirs génèrent des coûts supplémentaires étant donné qu’ils sont le résultat
du non-respect du design.
Nous présenterons ci-dessous ces différents tirs réalisés dans la période de Juin à Août ainsi
que les coûts enclenchés qui auraient pu être sauvés.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 64 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 65 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Après chaque tir une analyse est faite afin d’avoir une idée du nombre de trous abandonnés et
des trous reforés sans succès. Ces trous permettent de localiser des zones potentielles où on
aura de gros blocs.
Les trous reforés sans succès ainsi que les zones de gros blocs sont répartis uniformément sur
l’ensemble de la volée.
Il faut savoir qu’une profondeur donnée correspond à une quantité d’explosifs bien
déterminée. Le problème c’est que sur le terrain, lorsqu’un trou est reforé sans succès, le
calcul d’une nouvelle quantité d’explosifs correspondante n’est pas fait. Du coup, ce trou est
chargé avec une quantité d’explosifs excédent, ce qui a pour conséquence de réduire la
hauteur de bourrage demandée.
L’effet direct après le tir est d’avoir de gros blocs suite à une fuite de l’explosif ou encore un
raté de tir.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 66 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 67 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Pourcentage
de trous Pourcentage de
Nombre de trous Nombre de trous Nombre de trous abandonnés trous reforés sans
Blocs planifiés abandonnés reforés sans succès % succès %
Sur 2617 trous planifiés sur l’ensemble des 6 volées, nous dénombrons 201 trous
abandonnées, ce qui correspond à 7.6%. Cela peut être jugé négligeable d’autant plus que les
trous abandonnés dépendent de la nature du terrain. Il s’agit généralement des trous inondés
par l’eau ou situés dans des zones impraticables.
Quant au nombre de trous reforés sans succès, ils sont au nombre de 961, ce qui représente
36.7%.
Cela est énorme et se confirme avec les images de volée présentées plus haut.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 68 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Le meilleur moyen d’évaluer la fragmentation après un tir est de réaliser un dig rate des
pelles. Il s’agit d’évaluer à vue d’œil le taux de remplissage du godet en pourcentage ainsi que
le temps de remplissage d’un godet en seconde.
Ces données vont permettre de calculer le volume du godet (g), la productivité instantanée
(P).
La Tongonaise des Mines disposent de 6 pelles. Nous avons relevé les informations de 3
pelles pour notre étude. Les caractéristiques de ces pelles seront présentées ci-dessous.
(Tableau X)
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 69 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
a) Pelle DK532
PELLE: DK532/9250
Taux de Taux de Taux de
Nombr remplissage Temps de Nombr remplissage Temps de Nombr remplissage Temps de
e de du godet remplissag e de du godet remplissag e de du godet remplissag
godets (%) e (s) godets (%) e (s) godets (%) e (s)
1 0,5 48 11 0,5 38 21 0,4 38
2 0,8 46 12 0,4 37 22 0,3 36
3 0,4 47 13 0,4 35 23 0,4 35
4 0,5 45 14 0,5 38 24 0,3 38
5 0,4 46 15 0,5 40 25 0,5 34
6 0,5 34 16 0,4 38 26 0,8 42
7 0,4 35 17 0,6 39 27 0,4 45
8 0,5 33 18 0,4 37 28 0,5 46
9 0,8 32 19 0,4 35 29 0,3 34
10 0,5 36 20 0,3 36 30 0,4 37
Moyenne taux de remplissage 46,67
Moyenne temps de remplissage 38,67
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 70 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
productivité
Volume du productivité Volume du productivité Volume du instantanée
godet (g) instantanée (P) godet (g) instantanée (P) godet (g) (P)
6,75 253,1 6,75 319,7 5,4 204,6
10,8 676,2 5,4 210,2 4,05 121,5
5,4 165,4 5,4 222,2 5,4 222,2
6,75 270,0 6,75 319,7 4,05 115,1
5,4 169,0 6,75 303,8 6,75 357,4
6,75 357,4 5,4 204,6 10,8 740,6
5,4 222,2 8,1 448,6 5,4 172,8
6,75 368,2 5,4 210,2 6,75 264,1
10,8 972,0 5,4 222,2 4,05 128,6
DK532 6,75 337,5 4,05 121,5 5,4 210,2
Volume du godet moyen 6,3
Productivité moyenne 297,02
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 71 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 72 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
b) Pelle DK544
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 73 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
productivité
Volume du productivité Volume du instantanée Volume du productivité
godet (g) instantanée (P) godet (g) (P) godet (g) instantanée (P
5,75 215,6 5,75 279,7 5,75 272,4
4,6 144,0 4,6 157,7 4,6 179,0
4,6 147,2 4,6 144,0 5,75 295,7
5,75 287,5 5,75 215,6 5,75 272,4
5,75 272,4 5,75 211,2 5,75 258,8
4,6 165,6 4,6 132,5 4,6 174,3
6,9 382,2 6,9 745,2 6,9 382,2
4,6 200,7 4,6 154,0 4,6 179,0
4,6 165,6 4,6 169,8 4,6 189,3
DK544 3,45 88,7 3,45 82,8 3,45 103,5
Volume du godet moyen 5,10
Productivité moyenne 222,29
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 74 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Le taux de remplissage moyen fixé lorsque la fragmentation est bonne est de 90% pour une
capacité du godet de 11.5 BCM. Pour toutes les données recueillies, les volumes transportés et
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 75 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
c) Pelle DK548
PELLE: DK548/9200
Taux de Taux de Taux de
Nombr remplissage Temps de Nombr remplissage Temps de Nombr remplissage Temps de
e de du godet remplissag e de du godet remplissag e de du godet remplissag
godets (%) e (s) godets (%) e (s) godets (%) e (s)
1 0,5 48 11 0,5 37 21 0,5 38
2 0,4 46 12 0,4 42 22 0,4 37
3 0,4 45 13 0,4 46 23 0,5 35
4 0,5 36 14 0,5 48 24 0,5 38
5 0,5 38 15 0,5 49 25 0,5 40
6 0,4 40 16 0,4 50 26 0,4 38
7 0,6 39 17 0,6 2 27 0,6 39
8 0,4 33 18 0,4 43 28 0,4 37
9 0,4 40 19 0,4 39 29 0,4 35
10 0,3 42 20 0,3 45 30 0,3 36
Moyenne taux de remplissage 44,33
Moyenne temps de remplissage 39,37
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 76 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
productivit
é productivité
Volume du godet productivité Volume du instantanée Volume du instantanée
(g) instantanée (P) godet (g) (P) godet (g) (P)
5,75 215,6 5,75 279,7 5,75 272,4
4,6 144,0 4,6 157,7 4,6 179,0
4,6 147,2 4,6 144,0 5,75 295,7
5,75 287,5 5,75 215,6 5,75 272,4
5,75 272,4 5,75 211,2 5,75 258,8
4,6 165,6 4,6 132,5 4,6 174,3
6,9 382,2 6,9 745,2 6,9 382,2
4,6 200,7 4,6 154,0 4,6 179,0
4,6 165,6 4,6 169,8 4,6 189,3
DK548 3,45 88,7 3,45 82,8 3,45 103,5
Volume du godet moyen 5,10
Productivité moyenne 222,29
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 77 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 78 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Après chaque tir, Maxam procède à une analyse du tir en analysant l’état du carreau.
L’objectif de cette étude est de faire ressortir tous les problèmes qu’il y a pu avoir durant le
dynamitage.
La première image présente le résultat de la fragmentation d’un tir avec le logicien Wipfrag.
La seconde image présente les états du terrain avant et après le tir ainsi que les gros blocs en
présence.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 79 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 80 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
6) Caractéristiques de l’explosif
L’explosif fournit par Maxam doit avoir une certaine consistance. Il est constitué de 80% de
matrix et de 20% d’ANFO (ammonium nitrate of fuel oil) et bien d’autres additifs. Ces
proportions doivent être respectées pour un bon chargement.
Les densités doivent être situées entre 1.15 et 1.18. Dans le cas contraire, des ajustements sont
immédiatement faites sur les différents composants du produit.
Nous allons présenter des prélèvements faits au cours de quatre tirs. Pour les quatre contrôles
réalisés, on se retrouve avec des densités insuffisantes pouvant être évaluées à 40% de la
totalité des densités échantillonés.
Cela cause des problèmes au niveau de la qualité de l’explosif pompé dans les trous.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 81 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Pour les tirs de correction et de pétardage réalisé au cours du trimestre, nous avons évalué les
coûts de l’abattage pour se faire une idée des sommes enclenchées.
a) Tirs de correction
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 82 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
b) Tirs de pétardage
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 83 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Le tableau suivant fait état des heures de travail réalisées par les pelles et les camions, les
engins chargés du chargement et du transport du matériau aux cours des mois de Juin à Août.
Ces heures ont permis de calculer les coûts enclenchés lors de ces opérations. Dans les heures
perdues mentionnées, il y a les heures d’attente des camions et les heures de remplissage du
godet.
En ayant une bonne fragmentation, le temps de cycle des pelles et des camions sera réduit et
par ricochet les heures perdues.
Juin
Heures de travail Heures Coût horaire de Coûts Coûts Coûts
effectif perdues l'engin ($/h) ($) (Fcfa) ($/bcm)
120600
PELLES 3015 1305 400 0 603000000
CAMION 226975 113487500
S 6485 11515 350 0 0 4,91
Juillet
Heures de travail Heures Coût horaire de Coûts Coûts Coûts
effectif perdues l'engin ($/h) ($) (Fcfa) ($/bcm)
110120
PELLES 2753 1567 400 0 550600000
CAMION 220010 110005000
S 6286 13874 350 0 0 5,36
Août
Heures de travail Heures Coût horaire de Coûts Coûts Coûts
effectif perdues l'engin ($/h) ($) (Fcfa) ($/bcm)
PELLES 2413 1907 400 965200 482600000
CAMION
S 1953 16047 350 683550 341775000 3,23
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 84 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Le tableau présenté ci-dessous regroupe les heures de travail du marteau piqueur à la déverse
de minerai et présente les coûts enclenchés par ce dernier.
Coût Coût du
horaire de Coût du marteau
Heures de la pelle marteau piqueur
travail ($/h) piqueur ($) (Fcfa)
JUIN 258,3 120 30996 15498000
JUILLET 542,1 120 65052 32526000
AOÛT 369,9 120 44388 22194000
TOTAL 1170,3 140436 70218000
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 85 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
II- INTERPRETATIONS
Les objectifs visés en mettant cette stratégie d’amélioration de la qualité de tir en place sont
les suivants :
L’analyse de la situation a consisté en une étude des procédures appliquées sur le terrain avant
et après un tir. Plusieurs situations ont été décrites plus haut avec des preuves à l’appui. Dans
cette partie il s’agira dans un premier temps d’identifier pour chaque problème recensé, les
causes probables et ensuite de classer ces causes par ordre de priorité afin d’avoir un plan
d’action efficace.
Nous avons pu recenser cinq (5) problèmes qui affectent d’une manière ou d’une autre la
qualité du tir. Il s’agit de :
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 86 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Ces problèmes ont fait l’objet d’une étude à travers des diagrammes d’Ishikawa afin
d’identifier leurs causes probables.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 87 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Matériel
Méthode
Perte du réseau
du carnet de
terrain
L’implantation
≠ design
Figure 36: Diagramme d'Ishikawa des causes probables des divergences entre les implantations et le design
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 88 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Quelques volées avec leurs implantations et leurs designs ont été présentées plus haut. Nous
avons pu identifier les divergences et évaluer leur pourcentage.
Méthode
Main d’œuvre
Milieu
- Les zones de travail mal nettoyées : les volées sont mal préparées dans le sens où le
nettoyage n’est pas fait à temps et est mal réalisé.
Après analyse des causes probables énoncées, une identification des causes majeures a été
faite.
Le graphe suivant présentera le diagramme de pareto avec les causes majeures et mineures
à la base des divergences entre les implantations et des designs.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 89 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Implantati on ≠ design
10000 120,00%
9000
8000 100,00%
7000 80,00%
6000
5000 60,00%
4000
3000 40,00%
2000 20,00%
1000
0 0,00%
Zone de travail Présence de gros Travail sous Perte de réseau
mal nettoyée blocs pression du carnet de
terrain
Figure 37: Diagramme de pareto des causes de la divergence entre les implantations et le design
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 90 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
On remarque que la zone de travail mal nettoyée et la présence de gros blocs présentent une
fréquence cumulée inférieure à 80%, ce qui signifie que ces causes sont majeures.
Les deux autres sont mineures mais ne sont pas à négliger également.
Ensuite, nous avons le diagramme d’Ishikawa relatif aux divergences entre les points forés et
les points implantés représenté ci-dessous.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 91 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Matériel
Méthode
Mauvais
positionnement de la
foreuse
Déplacement des
points par les chenilles
de la foreuse
Le forage ≠
L’implantation
Non compétence
des aides foreurs
Fragmentation Zone
Mauvaise impraticable
communication
Négligence Déplacement
Matière Main volontiers des
Milieu points
d’oeuvre
Figure 38: Diagramme d'Ishikawa des causes probables des divergences entre les implantations et les points forés
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 92 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Quelques volées avec leurs implantations et leurs zones forées ont été présentées plus haut.
Nous avons pu identifier les divergences et évaluer leur pourcentage qui étaient relativement
élevés.
Méthode
Main d’œuvre
- Non compétence des aides foreurs : les aides foreurs sont la plupart du temps des
jeunes des villages alentours qui n’ont pas conscience de la retombée de leurs actes ;
- Négligence et mauvaise communication : le foreur et son aide foreur doivent être en
communication pour chaque action qui doit être menée surtout lors d’un déplacement.
Milieu
- Zone impraticable : les zones à forer sont souvent difficiles d’accès, ce qui cause des
difficultés aux foreurs pour bien se positionner ;
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 93 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Le graphe suivant présentera le diagramme de pareto avec les causes majeures et mineures
à la base des divergences entre les points forés et les points implantés.
Forage ≠ implantati on
12000 120%
10000 100%
8000 80%
6000 60%
4000 40%
2000 20%
0 0%
Dép Dép Zon non ma nég
la cem la cem e im c om uva ise l i g enc
ent ent pra pét com e
vol o des tica enc m
nta poin ble e des unic
ire ts p aide atio
des ar l s fo n
poin a fo reu
ts reu rs
se
Figure 39: Diagramme de pareto des causes de la divergence entre les implantations et les points forés
Ce diagramme représente les causes à la base des divergences entre les points forés et les
points implantés énumérées plus haut. Il a été réalisé pour identifier entre ces différentes
causes, celles qui causent 80% du problème.
Les quatre autres sont mineures mais ne sont pas à négliger également.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 94 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 95 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Matériel
Méthode
Risque
d’endommagement
de la foreuse
Non atteinte
des
profondeurs
requises
Mauvais état
du milieu
Négligence
Matière
Milieu
Main d’oeuvre
Figure 40: Diagramme d'Ishikawa des causes de la non atteintes des profondeurs
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 96 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Matériel
Milieu
- Mauvais état : le mauvais état du milieu rejoint la cause énoncée plus haut.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 97 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Matériel
Méthode
Non-respect des
plans du design
Diminution de la
hauteur de bourrage
Tirs de correction
et de pétardage
récurrents
Figure 41: Diagramme d'Ishikawa des causes de la récurrence des tirs de correction et de pétardage
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 98 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
L’inventaire des tirs de correction et de pétardage a été faite ainsi que les coûts qui ont été
enclenchés pour tous ces tirs durant le trimestre ciblé.
Méthode
- Diminution de la hauteur de bourrage : lorsqu’un trou est reforé sans succès, sa charge
d’explosifs n’est pas recalculée en fonction de la nouvelle profondeur, ce qui contribue
à réduire la hauteur de bourrage et crée des soucis après les tirs.
Matière
- La fragmentation : elle est de mauvaise qualité sur de nombreux tirs, ce qui pousse à
faire des tirs de pétardage des gros blocs.
Main d’œuvre
- La négligence : les travailleurs préfèrent laisser des erreurs qui peuvent être corrigés
immédiatement par négligence et paresse.
Milieu
- Présence de gros blocs : les gros blocs ralentissent la production, ils doivent doivent
être réduits ;
- Non atteinte des toes du design : les toes représentent les pieds des talus, ils doivent
être taillés au mieux afin d’obtenir le design final voulu après exploitation. Lorsque
cela n’est pas fait, il faut corriger.
Le graphe qui suit présentera le diagramme de pareto avec les causes majeures et
mineures à la base de la récurrence des tirs de correction et de pétardage.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 99 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
ce
s
es
oc
tio
ig
en
cil
s
bl
ta
de
ffi
lig
os
en
di
u
g
gr
sd
né
gm
rt
po
de
oe
fra
ns
st
ce
se
ra
en
de
tt
i
va
és
te
au
nt
pr
en
ei
m
att
m
ge
n
no
ar
ch
Figure 42: Diagramme de Pareto des causes de la récurrence des tirs de correction et de pétardage
Ce diagramme représente les causes à la base récurrence des tirs de correction et de pétardage
énumérées plus haut. Il a été réalisé pour identifier entre ces différentes causes, celles qui
causent 80% du problème.
Les causes qui présentent une fréquence cumulée inférieure à 80% et qui seront appelés
causes majeures sont :
- La mauvaise fragmentation ;
- La présence de gros blocs ;
- La non atteinte des toes du design.
Les deux autres sont mineures mais ne sont pas à négliger également.
Puis, nous avons le diagramme d’Ishikawa relatif aux paramètres de tirs représenté ci-
dessous.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 100 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 101 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 102 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 103 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Matériel
Méthode
Attente des
camions
Création de coûts
Temps de cycle
supplémentaires
des pelles élevés
Paramètres
de tirs
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 104 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Les paramètres de tirs ont été identifiés somme l’un des problèmes liés à la mauvaise qualité
de tir.
Méthode
- Création de coûts supplémentaires : les paramètres de tirs étant à la base de tout ce qui
est en rapport avec les tirs, lorsqu’un tir est mal réalisé il faut s’y référer afin de voir
ce qui n’a pas marché ;
Matériel
- Attente des camions : lorsque la fragmentation n’est pas bonne, cela retarde les
opérations de chargement et transport ;
- Temps de cycle des pelles élevés : le temps de cycle des pelles augmente vu que la
pelle a des difficultés à charger.
Milieu
- Présence de gros blocs : lorsque les paramètres de tirs sont défaillants, en fin de tir on
se retrouve avec de gros blocs et une surface instable ;
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 105 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Paramètres de ti rs
25000 120.00%
100.00%
20000
80.00%
15000
60.00%
10000
40.00%
5000
20.00%
0 0.00%
Création de coûts présence de gros Non atteinte des toes Temps de cyle des
supplémentaires blocs du design pelles et camions
élevés
Ce diagramme représente les causes liées aux paramètres de tirs énumérées plus haut. Il a été
réalisé pour identifier entre ces différentes causes, celles qui causent 80% du problème.
Les causes qui présentent une fréquence cumulée inférieure à 80% et qui seront appelés
causes majeures sont :
Les deux autres à savoir la non atteinte des toes du design et le temps de cycle des pelles et
camions élevés sont mineures mais ne sont pas à négliger également.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 106 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Les cinq problèmes énoncés plus haut concernant la qualité de tir ont été classés par ordre de
priorité avec de diagramme de pareto.
Qualité de ti r
8000 120.00%
100.00%
6000
80.00%
4000 60.00%
40.00%
2000
20.00%
0 0.00%
n
on
s
s
tir
se
nt
ig
ati
rre
s
ui
de
de
eq
nt
cu
s
≠
a
sr
re
ré
pl
on
èt
ur
im
on
ati
de
m
cti
nt
ra
on
e
rre
Pa
a
g
of
pl
ra
co
pr
Im
Fo
de
s
de
et
e
nt
e
ag
ei
rd
att
ta
n
pé
No
de
rs
Ti
Figure 45: Diagramme de Pareto relatif aux causes de la mauvaise qualité de tir
Ces trois causes feront l’objet d’une étude afin de remédier aux problèmes et ainsi améliorer
la qualité des tirs. Pour les paramètres de tirs, nous allons procéder à des essais en faisant
varier certains paramètres dans le but d’avoir une meilleure fragmentation.
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 107 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
a) Elaboration d’un outil de détermination des paramètres de tirs optimaux sous Excel
L’outil de prédiction des paramètres optimaux a été établi en intégrant les équations précitées à une
feuille de calcul.
Pour déterminer ces paramètres, nous avons des données d’entrée et des données de sortie.
Données d’entrée
Pour la mise en place de l’outil d’optimisation, les données d’entrées considérées sont :
Données de sortie
Après que l’utilisateur ait saisi les données d’entrées, les données de sortie s’afficheront. Les
données concernées sont :
- Le couple banquette-espacement ;
- La colonne de charge, la hauteur de bourrage, la surforation ;
- La fragmentation moyenne ;
- Les coûts généraux d’opérations sur toute la chaîne de production (l’abattage, chargement et
transport traitement à l’usine).
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 108 Carrières/ESMG/I3
Travail de Fin d’Etudes (TFE)
Elève ingénieur/Mines et
DIARRA HAWA YASMINE 109 Carrières/ESMG/I3