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CONCEPTION D’UN SYSTEME D’EXHAURE POUR UNE EXPLOITATION OPTIMALE DE LA MINE DE FOUNGBESSO
DEDICACE
Je dédie ce travail à :
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KOUROUMA KOULAKO Elève ingénieure des Mines & Carrières
TRAVAIL DE FIN D’ETUDE
CONCEPTION D’UN SYSTEME D’EXHAURE POUR UNE EXPLOITATION OPTIMALE DE LA MINE DE FOUNGBESSO
REMERCIEMENTS
Ce rapport est un travail qui ne pouvait aboutir sans l’aide et la collaboration d’une multitude
de personnes que je tiens à remercier ici. Cette liste ne pouvant être exhaustive, pour ceux qui
ne s’y trouverons pas veuillez recevoir d’avance mes excuses et ma gratitude infinie.
✓ M. KRA PAUL, Superviseur de mine, merci pour votre implication dans ce travail ;
Je traduis également ma gratitude à la Direction Générale de l’INP-HB ainsi qu’à toute l’équipe
d’encadrement de l’Ecole Supérieure des (Mines et Géologie), qui nous dispense la formation
d’ingénieur de conception en Mines et Carrière, notamment à :
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TRAVAIL DE FIN D’ETUDE
CONCEPTION D’UN SYSTEME D’EXHAURE POUR UNE EXPLOITATION OPTIMALE DE LA MINE DE FOUNGBESSO
AVANT PROPOS
L’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) est née par le décret
96-678 du 04 septembre 1996, de la restructuration de l’Ecole Nationale Supérieure
d’Agronomie (ENSA), l’Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics (EN STP), l’Institut
Agricole de Bouaké (IAB) et l’Institut National Supérieur de l’Enseignement Technique
(INSET), quatre (4) établissements que l’on désigne communément sous le vocable de
grandes écoles de Yamoussoukro.Aujourd’hui, l'INP-HB compte en son sein huit (8) grandes
écoles que sont :
C’est au sein de l’ESMG que nous suivons, sur trois (3) ans, notre formation d’ingénieur de
conception des mines option Mines et Carrières. Elle forme également des techniciens
supérieurs en mines et géologie et des ingénieurs de conception dans les domaines de
l’exploitation et traitement des eaux. Elle initie après la 3ème année des étudiants en cycle
ingénieur de conception des stages de fin d’études sur des thèmes ayant trait à la formation des
étudiants et permettant d’apprécier leurs connaissances et leur capacité d’analyse ; celui-ci est
sanctionné par un rapport écrit et soutenu devant un jury. C’est dans ce cadre que nous avons
été amenés à effectuer notre stage de fin d’études du 09 Janvier au 09 Avril 2023 au sein de la
Compagnie minière du Bafing (CMB). Ce stage s’est déroulé sous la supervision de
M.DIOMANDE SOULEYMANE, Superviseur de Mine et a eu pour thème : « Conception d’un
système d’exhaure pour une exploitation optimale de la mine de Foungbesso »
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KOUROUMA KOULAKO Elève ingénieure des Mines & Carrières
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TABLE DE MATIERE
DEDICACE............................................................................................................................................. i
REMERCIEMENTS ..............................................................................................................................ii
AVANT PROPOS...................................................................................................................................iii
TABLE DE MATIERE ......................................................................................................................... iv
LISTE DES FIGURES ......................................................................................................................... vii
LISTE DES TABLEAUX.................................................................................................................... viii
LISTE DES ABREVIATIONS ............................................................................................................. ix
RESUME .................................................................................................................................................x
ABSTRACT ........................................................................................................................................... xi
INTRODUCTION ................................................................................................................................. 1
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DE LA REGION DU BAFING ET
PRESENTATION DE LA COMPAGNIE MINIERE DU BAFING ................................................. 3
I .1 - Présentation générale de la région du Bafing ............................................................................ 3
I.1.1- Localisation ............................................................................................................................... 3
I.1.2- Contexte socioéconomique de la région ................................................................................... 3
I.1.3- Géomorphologie........................................................................................................................ 6
I.1.4- Éléments du climat ................................................................................................................... 6
I.1.5- Végétation et faune ................................................................................................................... 7
I.1.6- Réseau hydrographique ............................................................................................................ 7
I.2- Présentation de la compagnie minière du Bafing (CMB) ........................................................... 8
I.2.1- Historique.................................................................................................................................. 8
I.2.2- Organisation ............................................................................................................................. 8
I.2.3- Ressources de la CMB ............................................................................................................. 9
I.2.4- Présentation de la zone d’étude : Site foungbesso................................................................. 10
CHAPITRE II : CONTEXTE GEOLOGIQUE ET HYDROGEOLOGIQUE DE LA MINE .... 12
II.1 : Cadre géologique général de la CI ............................................................................................ 12
II.1.1- Socle précambrien de la Côte d’Ivoire ................................................................................. 12
II.1.1.1- Domaine archéen ou Kénéma-Man .................................................................................. 13
II.1.1.2- Domaine protérozoïque ...................................................................................................... 13
II.1.2- Bassin sédimentaire de la Côte d’Ivoire ............................................................................... 14
II.2 : Cadre géologique de la région de Bafing : Touba-Biankouma.............................................. 14
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Tableau 1: La description géologique des faciès des latérites nickélifères dans l’étude de
préfaisabilité ........................................................................................................................... 37
Tableau 2: Quelques caractéristiques des 2 Forages choisis .............................................. 41
Tableau 3: Quelques caractéristiques des anciens puits ..................................................... 46
Tableau 4: Hauteur pluviométrique mensuelle moyenne ................................................... 48
Tableau 5: Eléments caractéristiques du système d’exhaure ............................................. 53
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C : Coefficient de ruissèlement
𝐷𝑟𝑖 : Diamètre au refoulement de la conduite i
𝐹𝑖 : Forage i
𝐻𝑚𝑎 : Hauteur pluviométrique mensuelle du mois aout
HMT : Hauteur manométrique d’une pompe
𝐻𝑝𝑖 : Hauteur piézométrique de l’eau du puit i
i : Gradient hydraulique ou pente piézométrique
𝐽𝐿𝑖 : Perte de charge linéaire sur la conduite i
𝐽𝑠𝑖 : Perte de charge singulière sur la conduite i
K : Coefficient de perméabilité à l’eau de l’aquifère
𝐿𝑟𝑖 : La longueur de conduite au refoulement
MNT(DEM) : Modèle numérique de terrain
𝑁𝑝 : Niveau piézométrique de la nappe dans le puit
Q : Les débits
S : Coefficient d’emmagasinement
𝑆𝑏 : Surface du bassin
T : Transmissivité
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RESUME
La CMB est la Compagnie Minière du Bafing créée en 2016. Elle gère actuellement deux sites
l’un de Foungbesso et l’autre du Moyango. Le site de Foungbesso est le plus grand des deux et
représente la mine sur laquelle porte notre étude. Il s’y déroule plusieurs opérations notamment
l’extraction, le grade contrôle au laboratoire et le transport du minerai. Tout au long de ces
opérations effectuées, la CMB a pour mission de relever le défi de la transition énergétique.
Toutefois la satisfaction de la clientèle réside dans la qualité et dans la quantité du nickel fourni.
Ce qui rend intolérable l’abandon de la fosse en exploitation à cause de la présence d’eau. Il
s’agit donc d’un problème impératif à résoudre. C’est dans ce cadre que s’intitule notre thème
comme suit : « Conception d’un système d’exhaure pour une exploitation optimale de la mine
de Foungbesso » Il s’agit là de répondre aux questions : D’où vient cette eau ? Est-ce une eau
souterraine ou de surface ? comment faire pour la refouler ?
Afin d’y remédier, nous avons simulé le cas avec le matériel de bord qui comprend
principalement les données pluviométriques de Foungbesso téléchargées sur internet, les
données satellitaires, les fiches techniques des 5 anciens forages de la mine et quelques données
topographiques de la mine et sans oublier le logiciel de modélisation Arcmap. A la suite de
cela, nous avons calculé le débit d’eau totale arrivant dans la mine qui vaut 330,82 m 3/h puis
déterminer le sens de l’écoulement de cette eau et ensuite proposer un circuit de pompage adapté
dont les points de fonctionnement des pompes sont (180m3/h ;54m) et (180m3/h ;64m). Afin
d’obtenir un modèle calé le plus représentatif possible, nos recommandations sont d’une part
de faire les mesures piézométriques sur les 2 saisons de l’année et d’autres part de réaliser les
essais de pompage qui permettront de déterminer les paramètres hydrodynamiques des
aquifères sur tous ses horizons.
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ABSTRACT
CMB is the Compagnie Minière Bafing created in 2016. It currently manages two sites, one in
Foungbesso and the other in Moyango. The Foungbesso site is the larger of the two and
represents the mine covered by our study. Several operations take place there, including
extraction, grade control in the laboratory and transport of the ore. Throughout these operations,
the CMB's mission is to meet the challenge of energy transition. However, customer satisfaction
lies in the quality and in the quantity of nickel supplied. This makes it intolerable to abandon
the pit in operation because of the presence of water. It is therefore an imperative problem to be
solved. It is in this context that our theme is titled as follows: "Design of a dewatering system
for optimal exploitation of the Foungbesso mine" This is to answer the questions: Where does
this water come from? Is it ground or surface water? how to turn it back?
In order to remedy this, we simulated the case with the on-board equipment which mainly
includes the Foungbesso rainfall data downloaded from the internet, the satellite data, the
technical sheets of the 5 old drillings of the mine and some topographical data of the mine and
without forgetting the Arcmap modeling software. Following this, we calculated the total water
flow arriving in the mine which is 330.82 m 3 / h then determine the direction of the flow of
this water and then propose a suitable pumping circuit whose points of the pumps are
(180m3/h;54m) and (180m3/h;64m). In order to obtain a calibrated model that is as
representative as possible,
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INTRODUCTION
Dans les mines à ciel ouvert, l’extraction des minerais se fait de plus en plus en profondeur.
De ce fait, les venues d’eau pendant l’exploitation minière font parties des problèmes très
délicats qu’il faut maitriser pour une bonne évolution des travaux, car elles peuvent conduire
même à l’arrêt de l’exploitation faute de les maitriser.
Ainsi dans la mine CMB de Foungbesso pour le passage du niveau 512m au niveau 458m actuel,
nous avons rencontré différentes arrivées d’eau. Cela exige un drainage d’eau pour une bonne
continuité des travaux d’exploitation.
C’est dans ce cadre que s’inscrit la présente étude dont le thème : « Conception d’un système
d’exhaure pour une exploitation optimale de la Mine de Foungbesso ». Il s’agit principalement
de mettre en place un circuit d’évacuation de l’eau qui vient dans la fosse. Pour atteindre cet
objectif principal, nous nous sommes fixés comme objectifs spécifiques de :
Afin d’assurer une meilleure compréhension des études effectuées, ce travail est divisé en trois
grandes parties et renferme 7 chapitres :
• la première partie traite des généralités concernant la Région de Touba qui inclue la mine. Les
différents aspects géographique, humain, hydro climatique, géomorphologique, géologique,
hydrogéologique y sont abordés.
• la deuxième partie traite du matériel et des méthodes utilisés pour effectuer cette étude, du
mode d’acquisition des données ;
• la troisième partie présente les résultats obtenus et leur interprétation ainsi que des
recommandations
Une conclusion générale en fin de document fera la synthèse des principaux résultats obtenus
suivie d’une bibliographie.
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PREMIERE PARTIE
GENERALITES
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❖ à l’Ouest par la république de Guinée Conakry avec laquelle elle partage près de 180km
de frontière.
Les Mauritaniens maintiennent des boutiques ; les Peulhs d’origines guinéenne et malienne
excellent dans l’élevage ; les Burkinabès font la culture du cacao avec des allochtones du centre
et de l’est du pays. Sur les rives du fleuve Bagbè à Massédougou se trouvent les pêcheurs Bozo.
La religion principale est l’Islam. Les cérémonies traditionnelles majeures sont le Lomba
(Maouloud en pays Mahouka), la Fête de Génération et les cérémonies initiatiques (les sorties
de Masques).
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Au niveau sanitaire, on note un Centre hospitalier régional (CHR), un hôpital général, douze
(12) dispensaires, une maternité et une PMI. Eu égard à ce qui précède, la région a un besoin
en réhabilitation et renforcement du personnel soignant.
L’économie de la région du Bafing est essentiellement agricole. La région est dominée par 2
types de cultures : les cultures de rente et les cultures vivrières.
• cultures de rente: anacarde, palmier à huile, hévéa, coton, canne à sucre, banane
plantain, ananas, etc. Il faut également noter que le binôme café/cacao, nouvelles
trouvailles dans la région, se pratique un peu partout dans les trois départements.
• cultures vivrières: riz fluvial et irrigué, patate, arachide, igname, manioc, banane douce,
sorgho, mil, pommes de terre, haricot, soja, sésame, fonio, pomme de terre, etc. ;
• fruits, plantes et légumes: orange, mangue, citron, avocat, tomate, choux, oignon,
salade, piment, tabac, etc.
A côté de l’agriculture, les populations pratiquent l’élevage. Le commerce tourne autour des
transactions de bovins (bœufs, moutons, chèvres). La volaille se vend également sur les
différents marchés, tout comme les produits des différentes cultures agricoles citées ci-haut.
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I.1.3- Géomorphologie
• La région de Touba :
Cet environnement est formé par une succession de collines et de chaînons, soit à sommets
tabulaires, soit au contraire à crêtes relativement aigu. L’altitude moyenne se situe entre 600 et
700 mètres, malgré quelques reliefs s’élevant aux environs de 1 000 .Ce qui donne une allure
générale de hauts reliefs s’allongeant sur près de 100 km, mais s’opposant fortement à la partie
montagneuse du sud, puisque présentant surtout des hautes tables à versants abrupts dominés
par des rebords de cuirasses ferrugineuses.
Ces hautes collines doivent leur origine à des intrusions de dolérites perpendiculaires à la
direction structurale du socle éburnéen (NE-SW). En contrebas de ces chainons s’étendent des
plateaux granitiques qui restent assez accidentés et qui sont souvent cuirassés ; ils se terminent
vers l’est sur la grande gouttière méridienne du Sassandra, et au sud sur la dépression occupée
par le Bafing.
• La dépression du Bafing
Cette vaste dépression reste partout à des altitudes légèrement inférieures à 500 mètres ; seules
quelques buttes isolées, généralement cuirassées, dominent faiblement le paysage.
Elle a un climat soudano-guinéen ; tropical humide à deux saisons : une saison pluvieuse (avril
à octobre) et une saison sèche (novembre à mars). La pluviométrie annuelle avoisine 1.127 mm
de pluie. La variation pluviométrique calculée à partir d’une chronique de 6 ans (2013-2018)
de la station de Foungbesso, a donné approximativement les mêmes résultats. La pluviométrie
varie d’une année à une autre et n’est pas homogène au niveau de Foungbesso. Le maximum
pluviométrique est atteint au mois d’Août avec 215,8 mm de pluie contre 23,9 mm de pluie au
mois de février représentant le minimum pluviométrique.
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La végétation se compose d’une zone de transition à cheval sur la forêt et la savane. L’on y
rencontre des forêts à la broussaille peu agressive dans les zones reculées de Booko, Ouaninou,
Guinteguela et Koonan. L’addition de tous ces facteurs donne lieu à un écosystème varié et
dense rendant possible les cultures de rente. La faune se compose de phacochères, d’antilopes,
de singes, d’agoutis, etc.
La presque totalité de la zone appartient au bassin versant du fleuve Sassandra. Les ressources
en eau de surface sont importantes grâce à la Bagbé au nord (ou Feredougouba), au Bafing au
sud et au Sassandra ou Boa à l’est qui prennent leur source en Guinée. Ces rivières ont un
régime hydrologique de montagne caractérisé par un module relativement élevé et un débit
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d’étiage soutenu. Elles s’opposent à celles provenant de la région d’Odienné qui ont un
tarissement rapide et un débit d’étiage faible ou nul. Il s’agit du Sien et du Tienba au régime de
transition (Girard G., Sircoulon J., Touchebeuf P., 1971).
I.2.1- Historique
La Compagnie Minière du Bafing (CMB) est une société de droit ivoirien spécialisée dans
l’exploitation du nickel. Elle est créée en décembre 2016 à la suite de l’obtention du permis
d’exploitation PE 48 par la société Nickel de l’Ouest Côte d’Ivoire (NOCI). La CMB naît de la
collaboration entre la société grecque IC NICKEL et la SODEMI. En effet, FalconBridge est la
première société à s’être intéressée au Nickel en Côte d’Ivoire et ayant effectué de ce fait des
recherches en collaboration avec la SODEMI de 1979 à 1998. Durant cette période, la présence
de minerais de nickel fut confirmée sur le permis de recherche PR 604, comprenant les sites de
Foungbesso, Moyango et Viala. Le permis de recherche est par la suite légué aux sociétés
Xstrata et Glencore avant d’être racheté par la société IC Nickel en 2015. Dès lors, la société
par le biais de NOCI a travaillé conjointement avec la SODEMI afin de fournir une étude
faisabilité des gisements de Foungbesso, Moyango et Viala (projet FMV) dans le but de
commencer les travaux de production en 2016. C’est ainsi que fut créée la première compagnie
ivoirienne de nickel.
I.2.2- Organisation
La CMB est une société anonyme au capital de 20 millions FCFA dont le siège social se situe à
Abidjan zone 4 rue du canal, immeuble Arc en ciel. Elle est constituée d’une assemblée générale
et d’une direction générale à laquelle sont rattachés un département des ressources humaines,
un service commercial, une commission sociale chargée d’établir la médiation entre la
population locale et l’entreprise et un département production. Le département de la production
qui est au centre des activités de la mine, regroupe trois (03) services au nombre desquels figure
le service exploitation des différentes fosses où nous avons été reçus pour nos travaux de fin
d’études. Il a pour missions de définir les stratégies minières, élaborer les plans miniers à court,
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moyen et long terme et mettre en exécution les plans miniers prédéfinis afin d’atteindre les
résultats opérationnels.
Le projet FMV constitue une réserve de minerais estimée de 60 millions de tonnes avec une
teneur moyenne de nickel évalué à 1,84% .la Compagnie Minière du Bafing a prévu pour son
projet une production annuelle de 1 million de tonnes de minerais puis 2 millions de tonnes de
minerai à partir de 2023 en raison d’une durée de 20 ans. Actuellement seuls les sites de
Foungbesso et Moyango sont en cours d’exploitation.
Mis à part les pits d’exploitation, CMB dispose d’un garage et d’un laboratoire mécanique de
prétraitement des échantillons.
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Les travaux de divers auteurs (Yacé, 1976 ; Bessoles, 1977 ; Camil, 1984 ; Pothin, 1988 ;
Lemoine, 1989 etc.) ont contribué à la connaissance de l’histoire géologique de la Côte d
’Ivoire. Cette histoire s’intègre dans celle du craton Ouest-africain qui affleure en trois endroits
différents à travers la couverture sédimentaire. Nous avons au Nord, la dorsale Reguibat et au
Sud, la dorsale de Man ou de Léo. Entre les deux apparaissent les fenêtres de Kayes et d e
Kenieba. Ce craton est limité à l’Est par la zone mobile de l’Afrique centrale et à l’Ouest par la
zone mobile de l’Afrique de l’Ouest.
La dorsale de Man se subdivise en deux domaines séparés par la faille du Sassandra orientée
globalement N-S, large de 3 à 4 km et longue de plusieurs centaines de kilomètres (Pothin,
1988; Kouamelan, 1996 ; Djro, 1998) :
Ces deux domaines ont été structurés au cours de deux mégacycles : les mégacycles Libérien
(3 000 à 2 500 Ma) et Éburnéen (2 500 -1 550 Ma).
En Côte d’Ivoire, le craton Ouest-africain est affecté par un système d’accidents subverticaux
qualifiés de décrochements de grande amplitude, postérieurs à l’orogenèse Éburnéenne. La
faille du Sassandra appartient à cette famille de mégastructures. Ces failles guident les cours
d’eau majeurs du pays.
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Ce domaine concerne l’Ouest montagneux de la Côte d’Ivoire. Les travaux de Camil (1984)
ont montré que le Libérien est le cycle tectono-métamorphique majeur qui a le plus marqué le
domaine archéen de la Côte d’Ivoire. Cependant, la cartographie détaillée et les datations radio-
chronologiques ont établi que tous les noyaux archéens structurés initialement par l’orogenèse
du Libérien, ont été repris par l’orogenèse éburnéenne. Deux évènements métamorphique et
magmatique majeurs ont été identifiés dans ces noyaux cratoniques. Le premier au Léonien
entre 3200 et 3000 Ma, et le second au Libérien entre 2950 et 2800 Ma (Camil, 1984 ;
Yacé,2002).
Le domaine archéen est constitué d’un point de vue géologique de charnockites, granulites,
gneiss et migmatites. On y rencontre des intrusions granitiques révélant un accroissement
progressif du ratio K2O / Na2O en allant de tonalites précoces à des granites anorogéniques
potassiques. Ces formations sont parfois surmontées par des métasédiments catazonaux
dénommés itabirites. Les itabirites ou quartzites ferrugineux sont des roches constituées
d’hématite et de quartz à l’exclusion de tout autre minéral silicaté. On enregistre par endroits
des reliques de formations léoniennes, très anciennes (Kouamelan, 1996).
Le second domaine couvre la plus grande partie de la Côte d’Ivoire. Il se caractérise par un
mélange de roches archéennes reprises par l’orogenèse éburnéenne et de roches birimiennes
datées de 2100-1800 Ma (Yacé, 1985). Dans ce domaine, le métamorphisme a été moins intense,
mésozonal à épizonal (Camil, 1984) : les séquences supracrustales, qui sont de lithologies
similaires aux ceintures de roches vertes de l’archéen, ont ainsi été mieux conservées. On y
distingue les dépôts volcaniques ou volcano-sédimentaires et les sédiments détritiques formant
parfois le faciès flysch, déposés dans des sillons où la déformation polyphasée s’est
accompagnée de métamorphisme à faciès schistes vert et amphibolite. Les dépôts
intracratoniques birimiens sont surmontés parfois par des conglomérats et roches associées,
rapportés aux molasses du Tarkwaïen (Yacé, 1972 et 1976 et 1985 ; Touré, 2007). Le Birimien
est structuré en 5 chaînes volcaniques parallèles et d’espacement régulier, orientées SO-NE sur
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des centaines de km, qui sont séparées par des bassins remplis de matériaux volcano-
sédimentaires plissés et associés à plusieurs générations d’intrusions granitiques.
L’activité post-tectonique dans cette ceinture orogénique est restreinte à de petites intrusions de
composition mixte, telles que des syénites. Les faisceaux de dykes de dolérites orthogonaux à
la direction des plissements éburnéens, sont une autre expression de ce magmatisme
anorogénique.
Avant 1994, on savait très peu de choses sur la géologie de l’ouest de la Côte d’Ivoire et en
particulier sur la géologie de la région de Touba-Biankouma. Les travaux d’exploration menés
par Falconbridge, depuis 1994 a permis de mieux comprendre le cadre géologique et structurel
dans lequel les corps ultramafiques du Protérozoïque ont été mis en place dans le craton libérien
et le développement ultérieur de grands gisements de latérite riches en nickel.
1) Série métamorphique
2) Série magmatique
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Mathez (1976) a décrit les corps ultramafiques de la série magmatique comme presque
exclusivement composés de dunite serpentinisée, avec des marges constituées de péridotites
pyroxénitiques (harzburgites) pouvant contenir localement des amphiboles. Ces roches
harzburgitiques sont plus fracturées que les dunitiques.
Les latérites riches en Ni-Co se sont formées sur des intrusions ultramafiques à la suite d’une
altération sous des conditions climatiques tropicales ou équatoriales qui prévalent depuis le
Crétacé. La compilation régionale réalisée par F.I.I.L indique que les roches du craton libérien
du projet Touba- Biankouma et des environs présentent divers degrés de latéritisation.
L’imagerie radar délimite clairement la zone où la latéritisation était très intense par rapport aux
zones où le développement de latérite est presque inexistant.
Le développement profond de la latérite semble être limité aux zones de plateau relativement
plates de ces crêtes. Ces latérites nickélifères sont délimitées par le développement en surface
d’un sol de couleur rouge caractéristique et se caractérisent par des anomalies relativement
élevées en Ni dans le sol.
Structurellement, il apparaît que ces corps mafiques-UM ont été intrudés au sein de la province
charnockitique de Man le long de bandes ou de zones de déformation orientées ENE-WSW.
Les gisements latéritiques du projet FMV sont des exemples typiques de latérites riches en
nickel et de cobalt formés dans un climat tropical humide à partir de péridotite altérée et
partiellement serpentinisée. Le nickel de ce genre de gisement provient de l'altération d’olivine,
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de pyroxène et de serpentine qui constituent la majeure partie des roches ultrabasique et des
roches du manteau supérieur.
Ces gisements sont dits humides par leur localisation dans un environnement tropical humide,
en opposition aux latérites sèches et au paléo-latérites trouvées dans les climats arides et
tempérés.
Le profil latéritique des gisements de FMV (Figure 6) peut s’étendre jusqu’à 72m d’épaisseur
et est caractérisé par trois (03) unités principales : la limonite, la zone de transition et la
saponite :
✓ À la surface, la limonite (limonite rouge) est de la terre brun foncé, similaire à de l’argile
et généralement contaminée par de la matière organique.la limonite est riche en fer et
pauvre en magnésium ;
La zone de transition est caractérisée par une légère conservation de la texture de la roche mère.
Elle est de couleur verdâtre à jaune brun et représente la saponite partiellement décomposée.
Cette zone est riche en serpentinite, avec une quantité moindre de goethite. Dans la zone de
transition on remarque une baisse de la teneur de fer et une augmentation de celle du
magnésium.
✓ La saponite est riche en magnésium et faible en fer, en cobalt . La couleur varie de jaune-
verdâtre a un brun-verdâtre. Elle se présente sous deux formes :
-La saponite terreuse dans laquelle la roche mère a été totalement altérée mais a conservé sa
structure et son apparence initiale.
- Et la saprock dans laquelle on trouve les fragments de la roche saine (roche mère) dans une
matrice constituée de saponite terreuse. La saprock forme la base de la séquence d’altération et
représente la zone de transition entre le profil latéritique et les roches ultramafique qui n’ont
pas été touchées par l’altération. Pour les gisements FMV les plus fortes concentrations de
nickel ont été retrouvées dans la zone de transition et la partie supérieure de la saponite.
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Les premières études hydrogéologiques menées en Côte d’Ivoire pour l’approvisionnement des
grandes agglomérations en eau potable, ont montré qu’il n’existait pas d ’eau en quantité
suffisante pour leur alimentation (Lelong et Lemoine, 1968). Les problèmes liés aux conditions
climatiques des années 1970-1980, et les pollutions de surface, ont orienté les recherches vers
les eaux souterraines, notamment de socle. Dès lors, de nombreuses études (Burgeap, 1974 ;
Cieh, 1981 ; Wyns et al., 1999) sur les eaux souterraines ont permis d’établir différents modèles
conceptuels des aquifères souterrains qui ont évolué au fil du temps. Ainsi, des recherches
menées dans différentes régions du monde (Wyns et al., 1999 ; Lachassagne et al., 2001 ; Wyns
et al., 2004 ; Dewandel et al., 2006) ont souligné l’importance de de la tranche aquifère située
sous les altérites meubles, qualifiée simplement par ces auteurs « d ’horizon fissuré ». En
simplifiant la structure très complexe du socle, on peut alors distinguer trois types de réservoirs,
aux caractéristiques physiques et hydrogéologiques très différentes (Figure 7).
-Modèle conceptuel
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Les réservoirs inferieurs sont de deux types dont les uns de fissures et les autres de failles.
En forant, pour atteindre la roche saine, on rencontre une zone très fracturée et partiellement
altérée vers le haut. Elle comporte de nombreuses fissures ouvertes au pendage variable, mais
souvent remplies par les produits d’altération. C’est « l’horizon fissuré ». Il est généralement
caractérisé, dans les premiers mètres de profondeur, par des fractures subhorizontales et
subverticales en très grand nombre, et dont la densité décroit avec la profondeur.
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La transmissivité équivalente dans ce type d’aquifère est comprise entre 10-4 et 10-3 m2.s-1
(Engalenc, 1978 et 1979 ; Faillat, 1985), soit un ordre de grandeur de plus que les réservoirs
des altérites. Il faut noter que, dans la plupart des cas, l’ensemble (altérites + horizon fissuré)
constitue un aquifère composite qui fonctionne comme un tout.
Le socle sain est parcouru par des fractures majeures dont la longueur peut dépasser souvent 1
km et atteindre plusieurs dizaines de km, voire plus. Ces fractures sont profondes et
subverticales. Souvent, ces failles sont jalonnées par des zones broyées qui ont une largeur de
quelques mètres à quelques centaines de mètres, capables de devenir ainsi des zones
préférentielles de circulation d’eau souterraine, à condition qu’elles drainent un réservoir
susjacent et qu’elles soient ouvertes. Ce type de réservoir peut être cartographié comme un
réseau de linéaments vu en photographie aérienne, ou en image satellitaire.
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L’eau a une incidence sur chaque étape du cycle de vie d’une mine. D’abord sous forme de
gouttes de pluie, l’eau pénètre dans les vides pour alimenter les eaux souterraines ou atteint les
rivières et les lacs où la mine puise son eau. L’eau fait partie intégrante des activités minières.
Même en phase de fermeture, la mine déploie des efforts pour éloigner l’eau et traitant l’eau
restante entrée en contact avec la mine.
Par définition,
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Signification qu’en se référant au temps écoulé depuis le début du pompage et au débit pompé.
Quant à l’exhaure : elle désigne le détournement par pompage ou par puisage des eaux
d’infiltration des mines.
Nappe libre : nappe à surface libre, comprise dans un aquifère qui comporte une zone saturée
et une zone de fluctuation. Le terme nappe phréatique est souvent utilisé comme synonyme de
nappe libre, mais cet emploi est impropre. Une nappe phréatique est une nappe atteinte et
exploitée par les puits ordinaires. En pratique, il s’agit d’une nappe généralement libre à surface
peu profonde.
Nappe captive : nappe, ou partie d’une nappe, dont la surface piézométrique est plus haute que
le toit de l’aquifère, à couverture moins perméable, qui la contient (s’oppose à nappe libre).
Anisotropie : qualité d’un milieu, d’un matériau dont certaines propriétés (comme par exemple
la perméabilité) peuvent différer selon la direction considérée (le cas échéant, on note la
perméabilité horizontale Kh, et verticale Kv).
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souterraine, il s’agit essentiellement de l’eau : c’est le coefficient K de la loi de Darcy qui relie
la vitesse v au gradient i :
v = K∙ i (l oi d e D a r c y)
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DEUXIEME PARTIE
DONNEES~MATÉRIEL
& METHODES
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IV.1- Données
Plusieurs données de sources différentes ont été utilisées au cours de cette étude. Elles seront
explicitées dans les lignes qui suivent.
L’étude climatique de la Mine a été faite en considérant la chronique pluviométrique des stations
de Foungbessso. Elle a été téléchargée en ligne. La chronique de la sous-préfecture de
Foungbessso a une durée de 6 ans (2013 à 2018).
Plusieurs images « raster numériques » géoréférencées ont été téléchargées via le site de Google
earth Pro, earth explorer avec une résolution de 30m.
Ces images ont permis d’établir à l’aide de différents logiciels de cartographie le MNT de la
mine de Foungbesso ; la Carte topographique ; la carte du réseau hydrographique, etc.
Parmi les puits qui ont été forés pendant l’exploration du permis cinq (5) sont juste à l'intérieur
et à l'extérieur de la fosse concernée par cette présente étude. Soient les puits FH1 et FH-2 sont
situés à l'intérieur de la fosse avec des profondeurs respectives de 26m,32m et les puits FH-3,
FH-4 et FH5 aménagés aux alentours de la fosse avec des profondeurs respectives de 34 m, 41
m et 92m. Ils ont été localisés à cet endroit (fosse) en vue de les conserver et de les réutiliser
lors de l'exploitation de la fosse. Dans la mesure où cela est possible, ces puits pourraient
éventuellement être utilisés pour pomper l'eau souterraine, si cela s'avérait possible. Cependant,
nous avons effectué la collecte des fiches techniques de ces puits afin d’établir la carte
piézométrique.
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Les données principales disponibles sur ces fiches sont : épaisseurs de l’altération, la
profondeur totale de foration, la lithologie des différentes formations traversées, les profondeurs
des arrivées d’eau, les niveaux dynamiques ainsi que les débit air-lifts, etc.
Dans le cadre de ce projet minier, plusieurs lectures des études de faisabilité de la mine ont été
effectuées afin de comprendre le contexte géologique de notre zone d’étude pour ensuite
connaitre les différentes formations géologiques présentent sur la mine de Foungbesso. Cela a
une importance capitale pour le reste du projet
Pour mener à bien cette étude, différents matériels techniques et informatiques ont été utilisés.
Le Traitement de toutes ces données s’est fait à l’aide de divers logiciels, installés sur un
ordinateur équipé d’un processeur Intel(R) 1.10 GHz, d’une mémoire RAM de 4,00 Go et d’un
disque dur de 465 Go. Cet équipement a permis d’exécuter les programmes de l’ensemble des
logiciels.
Les différentes cartes thématiques ont été faites à partir des logiciels, Qgis3.20.1 et ArcGIS
10.3. La grande partie des travaux a été réalisée en sur ArcGIS qui nous a permis de dresser les
différentes d’isohyètes par classes géostatistiques (Krigeage) des paramètres étudiés pour la
modélisation de la surface topographique et de la carte piézométrique.
Le log géologique a été établi par starter 5.1, par différenciation des niveaux lithologiques puis
par reconstruction.Le graphe de variation pluviométrique mensuelle de la station de
Foungbesso a été réalisé sur Excel 2016.
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CHAPITRE V : MÉTHODOLOGIE
Une visite du site a eu lieu du 25 au 30 Janvier 2023 et nous avons ont eu l'occasion de visualiser
la zone à l'étude. Le site a été parcouru en véhicule 4 x 4 en empruntant les rampes provisoires
utilisées par la Mine de Foungbesso. Cette visite a permis de visualiser les endroits où des puits
d'observation et de pompage sont prévus pour la suite des travaux.
Le sens d’écoulement de l’eau sur la mine est donné par la carte piézométrique. Dans le cas de
cette étude, une approche intéressante aurait pu consister à travers les suivies de la nappe par
piézométrie de faire des mesures des profondeurs de la nappe dans les puits et aussi de noter
l’élévation de chaque point de mesure. Ensuite, déterminer la surface de la nappe, qui s’obtient
par la formule suivante :
Ainsi la carte piézométrique s’obtient par l’interpolation de ces données (élévation de la surface
nappe). La raison de cette interpolation est qu’une telle étude nécessite des données à tous les
horizons de l’aquifère. Ce qui en réalité très difficiles à réaliser voire impossible du fait des
couts associés à cela. Pour atteindre ce but, plusieurs logiciels intègrent des fonctions
géostatiques suivant plusieurs méthodes tels la méthode du plus proche voisin (near neighbor),
le krigeage, inverse des distances…
Aucune mesure piézométrique n’a été faite dans les puits dans le cadre de cette étude, ce qui
rend impossible cette approche. Pour arriver à cette fin, nous avons tiré des rapports techniques
de foration des anciens puits, les niveaux statiques de la nappe ainsi que l’altitude de mesure de
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ces niveaux pour chacun de ces puits. Bien que ces valeurs soient anciennes (2016) mais elles
représentent tout de même les conditions de l’eau de la nappe souterraine. Comme
précédemment la différence des valeurs fournie les données de surface de la nappe.
Ainsi, ces données de surface de la nappe nous ont permis par la méthode de krigeage ordinaire
du logiciel Arcmap d’élaborer la carte piézométrique de la mine.
1) être évaporée ou transpirée par les plantes et ainsi repartir dans l'atmosphère par
évapotranspiration (ETR) ;
2) combler un déficit des réserves en eau dans le sol qui sont disponibles pour les plantes (RAS
pour Ready available supply) ;
3) s'infiltrer plus en profondeur pour participer à la recharge des nappes d'eau souterraine (Rn).
P = R + Ip [éq.V.2.1]
Le travail à effectuer consiste donc de bien évaluer chacun de ces paramètres (Précipitation,
ruissèlement, évapotranspiration et réserves dans le sol ou les changements d'emmagasinement
d'eau dans le premier mètre de sol et qui sont facilement disponibles pour les plantes ∆RAS).
Pour ce faire, les informations suivantes auraient dues être nécessaires : les précipitations
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mensuelles, les variations mensuelles des températures ainsi que l'utilisation du sol, le type de
sol et les pentes.
Compte tenu de la particularité de chaque cas d’étude, plusieurs modèles ont été, et continuent
à être mis au point un peu partout dans le monde, afin d’approcher au plus près la réalité des
problèmes.
De très nombreux formules empiriques élaborées sont pratiquement abandonnées de nos jours,
en raison de leur difficile extrapolation hors de leur domaine expérimental. D’autres cependant,
fondées sur analyse plus ou moins complète des phénomènes de transformation de la pluie en
débit telle que la célèbre formule rationnelle américaine sont encore en usage. Récemment,
plusieurs adaptations ont été appliquées à cette formules pour le cas des bassins versants
africains telle la formule utilisée à Niamey (LEMOINE et C. MICHEL,1972).
Le calcul du ruissèlement se fait par le biais d'un coefficient de ruissèlement qui dépend :
❖ du type de sol :
le type de sol est proportionnel au type de roches qui le constituent (des roches à bonne
qualité d’infiltration aux roches de qualité d’infiltration très mauvaise). La zone d’étude
doit donc être divisée par secteur en fonction de la capacité d’infiltration (secteur ayant
une bonne capacité d’infiltration, secteur à capacité infiltration mauvaise ou à capacité
de ruissèlement prononcé). Pour catégoriser la zone d'étude selon ces classes
d'infiltration, on fait appel au tableau de correspondance développé pour la méthode
rationnelle. Le tableau associe à chaque catégorie de strate, une qualité hydrologique
par le biais d'une lettre.
❖ de l'utilisation du sol :
il s’agit là d’identifier le taux d’espèces qui prédominent la zone. D’après la méthode
rationnelle, le sol est utilisé selon 2 catégories : la zone rurale et la zone urbaine. Chaque
catégorie est subdivisée en sous catégories. Les sous-catégories d'utilisation du sol
utilisées pour le calcul du bilan hydrologique sont : boisé, route de gravier, asphalte,
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Ainsi plus un secteur aura une pente élevée, des sols peu perméables et des surfaces bétonnées
(région urbaine, par exemple) et plus le coefficient de ruissèlement sera élevé.
Les cartes d'utilisation du sol, des pentes et des types de sol sont ensuite superposées les unes
aux autres pour définir des zones présentant des caractéristiques similaires et alors associées
une valeur de coefficient de ruissèlement qui est tirée du tableau de valeurs inclus dans la
méthode rationnelle.
Une fois les coefficients de ruissèlement déterminés, alors les secteurs dont les coefficients de
ruissèlement sont élevés seront caractérisés par la prédominance du ruissèlement comme moyen
d'évacuation de l'eau. À l'inverse, des régions caractérisées par de faibles valeurs de coefficient
de ruissèlement auront tendance à laisser l'eau s'infiltrer dans les sols plutôt qu'à les faire
ruisseler.
C'est la connaissance de ces coefficients et des valeurs de précipitations mensuelles qui permet
ensuite de calculer la lame d'eau qui est réellement ruisselée à l'aide de l'équation suivante :
R=Cp*P [éq.V.2.3] où
R : Ruissèlement (mm)
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P : Précipitations (mm)
Enfin la zone d’étude est caractérisée en déterminant la moyenne pondérée par les superficies
des évapotranspirations réelles par endroit.
L'eau facilement disponible dans le sol (RAS) à la fin du mois dépend de la quantité disponible
le mois précédent (RAS du mois précédent) et des changements d'emmagasinement (∆RAS)
survenus au cours du mois. Une baisse de la quantité d'eau emmagasinée dans le sol peut
survenir s'il y a évapotranspiration. Les changements de cet emmagasinement se calculent en
retranchant l'évapotranspiration réelle de l'infiltration potentielle. Toutefois, un changement
dans la quantité d'eau emmagasinée dans le sol (∆RAS) ne peut être supérieur à la quantité
maximale disponible. Mentionnons enfin que cette quantité maximale dépend principalement
de deux (2) facteurs soit la profondeur des racines et la capacité de rétention du sol (Scanlon et
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al., 2002 ; NyVall, 2002). Les changements dans la quantité d'eau emmagasinée dans le sol au
cours des mois et au gré des saisons se calculent à l'aide de l'équation suivante :
❖ Calcul de la recharge
Enfin, la variation du taux de recharge annuel de la nappe de la zone d’étude est déterminée. La
recharge n’est pas uniforme dans l’année et dépend donc de la saison.
En général, la recharge se fait dans les zones ou le sol est plus perméables.
Pour finir avec le bilan hydrogéologique moyen annuel de la région d’étude, les pourcentages
de précipitation moyenne annuelle qui retourne vers l’atmosphère par évapotranspiration, qui
ruissèle à la surface et qui constitue la recharge potentielle maximale des nappes d’eaux
souterraines sont quantifiés.
Toutes ces étapes auraient pu être appliquées à la lettre dans notre cas présent. Mais afin
d’atteindre ce but d’évaluation de la recharge des aquifères de la région incluant ceux de la mine
de Foungbesso par la méthode du bilan hydrologique(hydrique), nous avons simplifié le
problème en s’intéressant juste au débit d’eau qui entre seulement dans la mine de Foungbesso.
Pour ce fait, premièrement, nous avons téléchargé le DEM de Foungbesso sur earth explorer
qui nous a permis de délimiter le bassin et son réseau hydrographique qui passe dans la mine à
l’aide du logiciel ArcGIS. Ensuite nous avons délimité la mine de foungbesso sur google earth
puis ce raster nous a permis de dresser la carte topographique de la mine. Ainsi après la
superposition de ces 2 cartes précédentes, par calcul, nous avons déterminé le débit de
Précipitation ou de pluie qui tombe sur la mine en considérant de mois le pluvieux (Août).
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Egalement, nous avons évalué le débit moyen d’eau de la nappe à l’aide des fiches techniques
de foration.
Enfin la quantité d’eau entrant dans la mine s’obtient par la sommation des deux débits
précédents.
Il existe plusieurs méthodes de mise hors eau lors des travaux d’excavation. Elles sont
généralement au nombre de 3 et chacune a des conditions d’applicabilité. Ce sont :
Domaines d’application : Faible hauteur de rabattement (écrêtage de nappe), dans des terrains
présentant une certaine cohésion (voire de la roche), et une perméabilité relativement faible.
Doit être associée à un ou des puisards de collecte et relevage.
Les rabattements par tranchées drainantes sont rarement conseillés du fait des instabilités
géotechniques qu’ils peuvent générer (hors rocher). Ces dispositifs sont le plus souvent utilisés
en épuisement (assainissement) de fond de fouille. Les puisards permettent de collecter l’eau
en vue de leur relevage.
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Avantages : Stabilité des talus et du fond de fouille, rapidité et facilité d’installation, bonne
adaptabilité à un chantier évolutif.
Domaines d’application : Excavations profondes dans des sables fins à grossiers, des galets,
ou encore du rocher fissuré. Mise en dépression de nappe captive.
Avantages : Stabilité des talus et des fonds de fouille. Pas de limitation sur la hauteur de
rabattement. Possibilité d’éloignement par rapport à la zone de travail. Débit unitaire important
possible.
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• les rabattements extérieurs à la fouille doivent être limités (environnement urbain, risque
de tassement…) ;
• le rayon d’action du pompage doit être limité (fouille à proximité d’un ouvrage de
captage, ou d’une zone polluée, par exemple) ;
• les réseaux d’évacuation des eaux ne sont pas suffisamment dimensionnés pour absorber
le débit d’exhaure.
Dans ce cas il faut envisager de créer une barrière peu perméable autour de la fouille, qui
permettra de limiter l’impact du pompage dans la fouille sur l’environnement extérieur. Cette
barrière, selon ses dimensions et son orientation, peut toutefois impacter l’environnement en
modifiant les écoulements naturels (effet barrage).
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Dans le cas des sols, la ou les techniques de rabattement doivent être choisies en fonction de la
granulométrie et/ou de la perméabilité du sol dans lequel on doit rabattre la nappe (figure17a).
Tableau 1: La description géologique des faciès des latérites nickélifères dans l’étude
de préfaisabilité
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L’analyse granulométrique est la mesure de la taille des particules solides primaires provenant
du sol et des sédiments. Les différentes tailles de particules sont déterminées par leur taux de
sédimentation dans l’eau, soit par leur capacité à passer à travers différents tamis à mailles. Elle
aurait dû se faire dans un laboratoire certifié.
Mais dans le cadre de ce rapport, nous avons défini la classe de granulométrie en se basant sur
la lithologie de la mine. Il existe alors plusieurs méthodes de classification tels que
ATTERBERG, LCPC, GTR…. Celle utilisée ici est selon Atterberg.
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L’essai de perméabilité consiste à retirer un volume d'eau dans un puits afin d'induire un
rabattement du niveau de l'eau et mesurer le temps nécessaire pour que le niveau d'eau rabattu
retrouve un niveau statique représentatif de l'élévation de la nappe d'eau souterraine. Par cette
approche, il aurait été possible de calculer les conductivités hydrauliques de la formation
rocheuse où se trouvent ces puits.
Par manque des équipements obligatoires pour la réalisation de cet essai et par manque
d’anciennes données de perméabilité des roches de la mine, théoriquement, nous sommes
basées sur la lithologie afin de définir l’intervalle de perméabilité dans lequel se situent les
formations géologiques constituant nos aquifères. Soit les classes de perméabilité suivantes
(voir Fig13) de la méthode de porchet.
Figure 13: Les mesures de perméabilité des sols selon la méthode à charge
constante dite méthode Porchet.
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Le circuit d’exhaure n’est rien d’autre que le réseau des tuyauteries à travers lesquelles les eaux
pompées quittent un puisard ou un puits filtrant vers un point de refoulement situé en dehors du
champ minier (Freeport, 2005). Un circuit d’exhaure est caractérisé par la hauteur géométrique,
le débit du fluide, la tuyauterie d’aspiration et de refoulement, les pertes des charges.
Ces 5 puits sélectionnés dans le cadre de ce projet, couvrent bien l'ensemble du territoire couvert
par la fosse. Ils permettent donc d'avoir une bonne représentativité des échantillons d'eau
souterraine.
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Les puits d'exploration FH-1 et FH-2 ont été choisis comme puits de pompage pour les essais
de pompage de courte et longue durée alors que les trois derniers puits FH-3, FH-4 et FH-5
forés ont été choisis uniquement comme puits d’observation pour faire le suivi des variations
de la nappe phréatique lors des essais de pompage.
Le choix des puits retenus pour les essais de pompage s'est fait en fonction du sens d’écoulement
de l’eau, de la disponibilité (présence de puits non obturés fournissant assez d'eau) et la bonne
répartition des puits dans le secteur de la fosse en exploitation.
Les matériaux devant constitués le système d’exhaure sont choisis selon que l’eau concernée
soit claire, chargée ou polluées. Pour ce faire une analyse physicochimique de l’eau aurait dû
être réalisée dans un laboratoire renommé afin de bien choisir les matériaux devant constitués
les pompes et ses canalisations pour les essais hydrauliques.
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Lors de cette analyse, la turbidité, la dureté, les cyanures totaux et le pH sont les paramètres à
analyser afin de comparer avec les normes de l’OMS et de l’UE pour des fins de pollution.
Huit (8) paramètres sont à analyser afin de réaliser un calcul de l'équilibre chimique, ce qui sert
de contrôle de la qualité des résultats d'analyses chimiques. Le calcium (Ca), le magnésium
(Mg), le potassium (K), le sodium (Na), le sulfate (SO4), le chlorure, les nitrites et nitrates
(NO2-NO3) et les bicarbonates (HCO3) sont analysés afin de comptabiliser le bilan ionique.
Le bilan ionique permet de vérifier la validité des résultats d'analyse : la somme des cations est
égale à celle des anions dans l'eau, pour ces ions majeurs : calcium (Ca), magnésium (Mg),
sodium (Na) et potassium (K) pour les cations ; chlorures, sulfates (SO4), nitrates (NO2-NO3)
et bicarbonates (HCO3) pour les anions. On admet qu'une différence peut exister entre la
somme des anions et celle des cations, mais elle ne doit pas excéder une marge d'erreur comprise
entre 5% et 25% (sommes exprimées en milliéquivalent par litre). Dans le cas contraire, on peut
suspecter des erreurs de manipulation ou de mesure.
Dans ce cas de notre rapport, nous avons fait ressorti de par la recherche scientifique que le
nickel est l’un des métaux lourds donc source de pollution de l’eau souterraine. Ensuite, la
visite de terrain nous a prouvé que l’eau à drainer ou à évacuer est une eau chargée. Cette
propriété « chargée » de l’eau nécessite des matériaux du circuit de pompage spécifique à cet
effet.
Les calculs peuvent se faire en considérant l’équation de Bernoulli et en tenant compte des
pertes de charges (Lemasson, 1967) ; (Ranald, 1986) ; (Riadh, 2008) pour chaque tronçon. Dans
notre cas présent nous allons simplifier le calcul en partant d’une formule générale de la hauteur
manométrique comme suit :
𝑯𝑴𝑻 = 𝑯𝒂 + 𝑯𝒓 + 𝑱𝒍 + 𝑱𝒔 + 𝑷𝒓
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Ici 𝑯𝒂 = 0 m car ici nous avons choisi une pompe immergée donc pas de hauteur d’aspiration.
Connaissant qv = 330, 82 m3/h ; nous retenons aussi la valeur de vitesse = 4m/s = 14400m/h qui
est une valeur courante.
Pour la conduite 1 :
Il existe des valeurs normalisées des diamètres exprimées en pouces auxquelles doivent être
reporté les valeurs obtenues après calcul. Il s’agit de 5’’, 6’’, 8’’, 10’’, 14’’, 18’’, 24’’, 32’’ et
36’’. 𝐷𝑟 = 4.7638 𝑝𝑜𝑢𝑐𝑒𝑠 = 5’’soit DN 125
c) Pertes de charges
En se servant du tableau de lecture des pertes de charges linéaires : DN 125 et Q= 180 m3/h on
a 𝐽𝑙 =15m/100m
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Sur les longueurs de refoulement respectives 𝐿𝑟1 = 32m+45m et 𝐿𝑟2 =41m+40m. 𝐿𝑟1 =77m et
𝐿𝑟2 =81m 𝑱𝒍𝟏 =11.55m et 𝑱𝒍𝟐 =12.15m
NB : Nous avons pris Q=180 m3/h car le débit Q=165.41 m3/h n’existe pas dans le tableau et la
valeur 𝐽𝑙 correspondante ne peut être trouvée par interpolation dans notre cas-ci.
cm=45cm=0.45m
HMT1=32+11.55+0.45+10 m=54m
HMT2=41+12.5+0.45+10 m=63.95m=64m
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TROISIEME PARTIE
RESULTATS
INTERPRETATION
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CHAPITRES VI : RESULTATS-INTERPRETATION
VI.1- Résultats
VI.1.1- Piézométrie
La carte de l'élévation de la nappe d'eau a été construite à partir de l’ensemble des données de
niveaux d'eau. La figure 16 montre cette carte. Les zones où l'élévation de la nappe a été
extrapolée sont identifiables par les lignes de charges équipotentielles.
Nous avons noté que la plus haute élévation de la surface de la nappe est en moyenne 485m.
Cette forte élévation marque la présence de colline qui draine l’eau souterraine depuis le nord
vers la rivière à proximité(sud). Donc l’écoulement de l’eau se fait des points plus hauts vers
les points plus bas.
Aussi la valeur prononcée de l’élévation de la nappe au niveau des collines sous l’effet de la
forte inclinaison de la surface topographique et formations géologiques montre une valeur
élevée du gradient hydraulique horizontal
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• Etude de précipitation
Hm 16 23.9 86.7 116.7 92.9 147.8 143.2 215.8 167.1 109.4 30.3 33
Nombre 1 2 4 4 6 8 14 16 12 7 2 1
moyen de
Jours
Le débit de Précipitation ou de pluie qui tombe sur la mine s’exprimant suivant la Formule :
𝑸 = 𝑪 × 𝑺𝒃 × 𝑯𝒎𝒂
Application numérique :
𝑯𝒎𝒂 =215.8mm
Résultat :
Qh=311.41 𝒎𝟑 /h
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Réseau
Hydro
Mine
Exutoire
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Débit moyen de la nappe = rendement moyen des puits*24/diamètre moyen des 𝑝𝑢𝑖𝑡𝑠 2 *3.14
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Qmoy=19.41 𝒎𝟑 /h.
Les résultats de calcul nous montrent que la quantité totale d’eau reçue dans la mine s’élève à
Qtotale=330.82𝒎𝟑 /h. Cette valeur résulte de la sommation du débit de précipitation et du débit
moyen de la nappe dons les mécanismes de calcul ont été précédemment décrits dans le chapitre
de la méthodologie.
❖ Lithologie
- la limonite ou aétite : de couleur noir au jaune, est une roche sédimentaire constituée
de goethite, de lépidocrocite, de peu d’hématite, d’hydroxydes d’aluminium, des
minéraux argileux…
C’est un amas d’hydroxydes de fer Fe (OH). n H2O et il se forme par altération
superficielle de plusieurs minéraux : Fer, Sidérite, magnétite, pyrite. Constituant
principal du chapeau de fer sous l’effet d’une température supérieure à celle de la
surface elle se transforme en Hématite par déshydratation.
- la péridotite :de couleur noir à vert, est une roche ultramafique de type mantellique
parfois en inclusion dans du basalte et constituée majoritairement d’olivine et de
pyroxènes.
- la saprolite : roche altérée, meuble située entre la roche saine (sous-jacente) et de
l’argile (la zone fortement altérée). C’est une zone ou les éléments métalliques (Fe, Ni,
Al, etc…) commencent à se concentrer.
- Et la serpentinite :de couleur Jaune au vert voir vert-sombre est une roche
métamorphique constitué d’antigorite (phyllosilicate magnésien) et en grande partie de
serpentine ayant un aspect semblable à celui d’écailles et une sensation particulière au
toucher. Elle provient de l’altération de la péridotite en présence d’eau.
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❖ La Granulométrie et la perméabilité
En allant des silt (limons) à de l’argile, l’échelle Atterberg nous montre que ces
formations géologiques de la mine sont constituées par des particules de tailles
comprises] 2 - 50] µm et en moyenne avec une faible perméabilité.
En se basant sur les résultats de la taille des grains et de la perméabilité des formations
géologiques de la mine (Figure14a), nous nous sommes aussi fixés comme objectif de
rabattement 15m (Figure14b).
Ainsi ces trois paramètres nous imposent ainsi le choix de la méthode de rabattement
par « puits de pompage ».
1-Conduite 𝐻𝑎 ==0m
d’aspiration
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3-Choix de Point de
la pompe fonctionnement :(180m3/h;54m);et(180m3/h ;64m)
VI.2- Interprétation
La coupe lithologique montre que l’exploitation se fait dans une zone latéritique constituée par
des aquifères semi- perméables. Néanmoins ses aquifères sont alimentés en eau par des réseaux
hydrographiques qui interceptent certaines zones de fracturation de la mine. De ce fait le débit
d’eau totale arrivant dans la mine résulte des eaux d’infiltration des pluies mais aussi des eaux
de surface ou de ruissèlement. Cependant, il en résulte de l’analyse de la carte piézométrique
un profil qui se subdivise en 2 zones : l’une convergente et l’autre divergente.
-la zone de divergence montre la ligne de partage des eaux. Cette zone est représentée par une
crête topographique sur le profil piézométrique.
-La zone de convergence montre que l'écoulement de l’eau se fait du Nord au sud.
Cette eau à drainer étant chargée, alors elle nécessite des conduites en acier ou en fonte lors du
refoulement.
Cependant les points de fonctionnement de l’installation obtenus après calcul montrent les
caractéristiques des conduites et des pompes à utiliser pour le pompage. Ces points de
fonctionnements ne sont rien d’autre que les points d’intersection des courbes caractéristiques
(débit Q- pression H) des pompes fournis par les constructeurs, avec celles de l’installation. Ces
points renseignent sur le débit et la hauteur manométrique de fonctionnement de l’installation ;
Nous ne pourrions terminer ce travail sans pour autant établir un bilan financier. Ce bilan
financier n’est rien d’autre que le devis estimatif, élaboré à partir du devis quantitatif (voir
annexe 3) qui permet à l’entreprise d’avoir une idée du cout de mis en place du circuit
d’exhaure. Ce devis s’élève à 5.895.000FCFA. Il a été obtenu à partir des prix unitaires de
matériel, des frais pour être en possession de carte et de certaines fiches de données, des frais
d’étude indispensables et des couts de main d’œuvres pour l’installation et le suivi du circuit.
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Les questions que l'on peut se poser sur différents aspects de la ressource en eau souterraine,
bien qu'elles soient simples en apparence, renferment souvent un niveau de complexité
important dans les réponses qu'elles suscitent. La plupart du temps, les réponses aux questions
posées ne peuvent provenir de la simple compréhension humaine d'un contexte
hydrogéologique particulier mais doivent être issues d'outils informatiques sophistiqués et
puissants tels que les modèles numériques. Le principe de base de la modélisation numérique
est de reproduire de façon simplifiée le milieu naturel, en l'occurrence un système aquifère, par
un ensemble d'équations qui permet de reproduire fidèlement l'écoulement naturel.
Dans le cadre de notre étude, il serait crucial de construire un modèle numérique pouvant
répondre aux questions suivantes :
• jusqu’à quelle profondeur faut-il prélever l'eau souterraine pour maintenir à sec la fosse
d'exploitation ?
• quel volume d'eau annuel devra être extrait pour permettre l'exploitation des fosses ?
Dans le cadre de la présente étude, les essais de pompage de courtes et longues durées ainsi que
des essais de perméabilité devront être réalisés. Les essais de pompage permettront d'avoir une
idée de l'amplitude des rabattements de la nappe générés par le pompage de la nappe d'eau
souterraine. Les résultats de ces essais permettront donc, d'avoir une appréciation qualitative du
comportement de la nappe sous l'effet d'un pompage. Par ailleurs, l'interprétation du
comportement de la nappe lors de ces essais fournira les informations sur les propriétés
hydrauliques, telle la conductivité hydraulique, la transmissivité et les coefficients
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Le matériel qui devra être utilisé pour la réalisation de tels essais est entre autre : des pompes
de diamètre adapté à celui des puits de pompage, des sondes électriques manuelles des capteurs
de pression avec système électronique d'acquisition de données intégré, un capteur de la
pression atmosphérique, un Tubage adapté au cas d’étude en matériau, diamètre et longueur ,
un groupe électrogène pour l'alimentation des pompes, un baril pour les mesures de débit et un
ordinateur portable muni d’un logiciel pour la programmation des sondes automatisées,
l'acquisition des données des essais, leur compilation et l'envoi des données recueillies pour
l'interprétation.
Enfin, pour suivre la fluctuation des cours d’eau environnants durant les essais, une tige graduée
devra être installée aux abords de ses rives.
Tout au long du pompage, les rabattements du niveau d'eau doivent être mesurés dans le puits
de pompage et les puits d'observation sélectionnés. Préalablement à chaque essai de pompage,
des capteurs de pression avec système électronique d'acquisition de données intégré doivent
être introduits dans les puits sélectionnés. Un capteur servant à mesurer la pression
atmosphérique est à installer en surface à proximité du puits testé. Les capteurs pourront
préalablement être programmés pour prendre les mesures de pression en un laps de temps soient
aux 15 secondes durant la totalité de l'essai de pompage et de la remontée.
Les mesures de niveau d'eau pourront néanmoins aussi être prises à l'aide de sondes électriques
manuelles, pour palier à un mal fonctionnement éventuel de l'un ou l'autre des capteurs de
pression.
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À la fin du pompage de chacun des puits, la pompe devra être mise à l'arrêt et la remontée du
niveau de l'eau devra être mesurée régulièrement dans les mêmes puits utilisés lors du
rabattement de la nappe.
Pour chacun des essais de pompage qui sera réalisé, une interprétation graphique devra être
présentée sous la forme d'une fiche synthèse présentant les informations suivantes :
• les paramètres de l'essai : la date du début de l'essai de pompage, le débit auquel le puits
a été pompé (moyenne pondérée par le temps), les durées de pompage et de suivi de la
remontée, l'identification, la localisation, les caractéristiques principales du puits de
pompage ainsi que la stratigraphie estimée au lieu de ce puits et le type d'aquifère
sollicité (provenant à la fois de la stratigraphie et confirmé si possible par la valeur du
coefficient d'emmagasinement). Des remarques particulières peuvent être indiquées au
besoin.
• ensuite, un tableau qui présente, pour chaque essai, un bilan de l'interprétation réalisée
en résumant pour chacun des puits les informations suivantes : la profondeur initiale
du niveau d'eau (c'est-à- dire « sans pompage »), le rabattement observé à la fin de
l'épreuve de pompage, les distances respectives des puits d'observation par rapport au
puits de pompage, les valeurs de transmissivité (T - en m2/s ), de conductivité
hydraulique horizontale (K- m/s se calcule en faisant la différence entre la profondeur
du puits et la profondeur du niveau d'eau dynamique. Dans le cas d'un aquifère confiné
où la profondeur du niveau d'eau à la fin du pompage est inférieure à la profondeur du
roc, la colonne d'eau considérée pour le calcul de la conductivité hydraulique
horizontale correspond à l'épaisseur de roc interceptée par le puits soit la différence
entre la profondeur du puits et la profondeur du roc) et du coefficient
d'emmagasinement (S- sans unité calculé à partir des mesures de rabattement dans des
puits d’observation) obtenu par les différentes méthodes d'interprétation choisies, et la
valeur de t/t' (soit le temps depuis le début du pompage / temps de remontée) pour un
rabattement résiduel s' en remontée égal à 0 (cette information permet de caractériser
la recharge de l'aquifère) .
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• enfin, une figure qui présente le graphique des profondeurs de niveaux d'eau en
fonction du temps de tous les puits suivis pendant l'essai de pompage.
Les données recueillies lors des épreuves de longue durée pourraient traitées et interprétées
selon les méthodes de Cooper-Jacob, de Hantush, de Theis, de remontée Theis-Jacob et de
rabattement-distance. Les graphiques d'interprétation pour chacun des puits et des fiches
synthèses pour chaque essai pourront être réalisés à l'aide des logiciels comme Aquifertest Pro.
Pour bien répondre aux questions posées par l'usage d'un modèle numérique, il faut acquérir
une excellente compréhension du système aquifère à l'étude et le traduire sous forme de modèle
numérique. La construction d'un modèle numérique requiert par le fait même l'intégration d'un
vaste ensemble d'informations qui caractérisent le système aquifère. Les étapes qui doivent être
fidèlement possible en réalité sont les suivantes :
• calibrer le modèle numérique avec des données de terrain pour s'assurer que le modèle puisse
les reproduire ;
• étudier la sensibilité du modèle pour quantifier l'incertitude reliée aux paramètres d’entrée ;
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✓ Objectifs
L'établissement des objectifs de la modélisation est une étape déterminante puisque c'est à partir
de cette étape que l'on établira l'étendue et l'ampleur des étapes subséquentes à réaliser pour la
construction du modèle. Dans le cadre de la présente étude, il sera important de développer un
modèle capable de représenter de manière satisfaisante les connaissances hydrogéologiques
acquises au fil des différents travaux de caractérisation notamment pour être en mesure de
construire le cône de rabattement de la nappe d'eau souterraine ? En fonction de ces objectifs,
le modèle mathématique devra être capable de répondre aux objectifs suivants :
L'étape la plus importante dans une étude de modélisation numérique est l'élaboration d'un
modèle conceptuel représentatif des conditions d'écoulement de l'eau souterraine. Le modèle
conceptuel est en quelque sorte la représentation de notre compréhension physique du système
aquifère à partir des données actualisées disponibles pour la région à l'étude. En d'autres termes,
le modèle conceptuel est une synthèse des connaissances géologiques, hydrogéologiques et
climatiques actuelles du site à l'étude. Les conditions aux limites qui définissent l'écoulement
de l'eau souterraine doivent donc être définies avant de représenter le système aquifère sous
forme mathématique.
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au cours de cette étude ont également procuré une source d'information spécifique à la mine
pour bâtir le modèle conceptuel.
Le choix d'un code numérique représentant l'écoulement de l'eau souterraine doit être fait en
s'assurant que ce dernier permettra de répondre aux objectifs de l'étude. Il existe différents
modèles mathématiques qui peuvent simuler des conditions saturées, à saturations variables, en
1, 2 ou 3 dimensions. Le code numérique doit être valide et permettre la représentation des
phénomènes à simuler. Aussi, le choix d'un modèle utilisé communément dans la communauté
scientifique renforce l'assurance de la validité des solutions numériques générées.
Il existe six (6) principaux paramètres inhérents aux eaux souterraines qui doivent être
considérés lors de la sélection d'un code informatique pour la simulation de l'écoulement de
l'eau souterraine :
➢ représentation en 2D ou 3D.
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Les critères dans le cadre de la modélisation de l'aquifère rocheux jusqu’ici sont les suivants :
➢ modélisation en 3D ;
Dans le cadre de cette sélection, les logiciels de modélisation MODFLOW et FEFLOW sont
les plus fréquemment utilisés dans le monde par la communauté scientifique, par les firmes de
génie-conseil, et les organismes gouvernementaux pour représenter l'écoulement de l'eau
souterraine. Ils doivent être comparés dans le but de choisir celui répondant le mieux aux
critères complets après les essais de pompage.
• MODFLOW
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Les principales limitations de MODFLOW reposent sur son inaptitude à résoudre les équations
décrivant l'écoulement à saturation variable. De plus, le maillage en différences finies est plus
limitatif lorsqu'il s'agit de suivre des limites régionales complexes. Enfin, le raffinement du
maillage près des puits de pompage à considérer dans le modèle ainsi que l'emplacement de la
fosse exige un grand nombre de cellules, ce qui rend le modèle inutilement plus complexe en
augmentant considérablement le temps de calcul.
• FEFLOW
FEFLOW est un logiciel de modélisation qui a été créé en 1979 et qui évolue constamment en
intégrant les dernières technologies de pointe dans le domaine de la modélisation
mathématique. C'est un logiciel de modélisation 2D et 3D par éléments finis qui permet de
modéliser l'écoulement de l'eau souterraine, le transport de masse et le transfert de chaleur. Ce
code numérique est capable de simuler l'écoulement et le transport de contaminants dans des
milieux complexes, saturés ou non saturés. Il prend en compte les phénomènes d'absorption, de
diffusion, de dispersion et de densité des fluides.
L'hétérogénéité des paramètres tels que la conductivité hydraulique ou les propriétés capillaires
des matériaux géologiques, est facilement prise en considération par le logiciel grâce à
différents outils (assignation de zones aux propriétés distinctes, interpolation avec les outils
géostatistiques, modélisation inverse à l'aide du module PEST, etc.). FEFLOW est capable de
prendre en compte les phénomènes d'anisotropie des paramètres présentant des hétérogénéités
dans les 3 dimensions de l'espace. Dans des conditions non saturées, le code mathématique
résout l'équation non linéaire de Richards en utilisant les modèles paramétriques de capillarité
de Van Genuchten-Mualem, de Brooks et Corey, et de Haverkamp. De plus, une approche
utilisant des maillages mobiles a été développée pour ne modéliser en 3D que la zone saturée
dans les aquifères régionaux non saturés. Ce logiciel prend aussi en compte les phénomènes de
recharge et d'évaporation. Il est capable de simuler des puits d'injection et des puits de pompage
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Dans le cadre du processus de sélection, avec juste des critères connus, FEFLOW pourrait
présenter plus d'avantages que MODFLOW pour la modélisation du système aquifère de cette
région à l'étude.
En effet, l'utilisation des éléments finis qui confère une très grande souplesse au maillage pour
suivre les limites du modèle, l'option unique nommée « maillage de surface mobile » qui permet
de ne modéliser que la zone saturée en conditions non saturées, sa capacité à prendre en compte
l'hétérogénéité des propriétés hydrauliques des matériaux en 3D font de ce code numérique un
outil puissant tout à fait adapté dans le cadre d'une modélisation de l'écoulement des eaux
souterraines à une échelle régionale autant qu’à l’échelle locale, comme c'est le cas dans cette
étude. C'est pourquoi le logiciel FEFLOW est l'outil retenu pour la modélisation numérique à
effectuer dans le cadre de cette étude.
✓ Modélisation mathématique
Une fois que le modèle conceptuel a été élaboré et que le code numérique approprié a été
sélectionné, les différentes étapes de modélisation mathématique peuvent être entreprises et
complétées. Celles-ci sont au nombre de trois (3). La première étape est l'ajustement (calage)
du modèle qui, par l'assignation de paramètres d'entrée (recharge, conductivité hydraulique,
etc.) que le modélisateur fait varier, vise à reproduire les charges hydrauliques (niveaux d'eau
dans le puits) observées sur le terrain à un temps donné. La seconde étape est la validation du
modèle. Le but de cette étape est de vérifier si le modèle développé est capable de représenter
de manière satisfaisante un autre jeu de données, comme par exemple le rabattement des
niveaux d'eau généré lors d'un pompage. La troisième étape est de vérifier la sensibilité du
modèle aux conditions qui lui ont été assignées en faisant varier les paramètres associés. Cette
étape permet de vérifier si un paramètre influe de manière trop importante sur les résultats
obtenus avec le modèle. Les deux dernières étapes constituent des manipulations sécuritaires
pour procurer à l'opérateur du modèle, de la représentativité du modèle mathématique
développé et en regard des simulations prédictives qui en découleront.
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Simulations prédictives
Des simulations pourront donc être réalisées avec le modèle mathématique ajusté pour répondre
à ces questions.
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Recommandations
Pour la mise en pratique de ce projet les études indispensables devant impérativement être
réalisées sont :
- les mesures piézométriques sur 3 à 5 piézomètres installés autour du pit pendant les 2 saisons
de l’année pour connaitre le comportement actuel de nappe,
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Conclusion
La Mine de Foungbesso est située sur le plan administratif dans la région du Bafing. Cette
région du socle comporte trois types de réservoirs qui se superposent. Le réservoir d’altérites,
argilo-sableux et plus profondément, le réservoir de fissures et celui de fractures. Ces réservoirs
fonctionnent souvent comme des aquifères interdépendants situés en zone tropicale humide
avec une pluviométrique moyenne annuelle de 1.127mm. Cette région est caractérisée par deux
saisons une pluvieuse et une sèche. Le réseau hydrographique est très dense et marqué par de
grands cours d’eau, dont le cours d’eau principal est le Sassandra.
La conception d’un système d’exhaure efficace n’est possible qu’en connaissant le débit des
venues d’eau. D’après les données, les venues d’eau dans là de la mine CMB de Foungbesso
ont deux sources principales soit la pluie en quantité majeure, dont le débit maximal de 311,41
m3/h et la nappe souterraine avec un débit de 19. 41 m3/h pendant le mois d’aout (mois le plus
pluvieux) ; ce qui fait un débit d’alimentation total de 330, 82 m3/h. En se basant sur ce débit
d’alimentation de la mine et de la visite de terrain, nous avons pu dimensionner le circuit
d’exhaure. Les résultats de ce calcul sont les suivants :
les pertes des charges linéaires sont de 11.55 m au refoulement pour conduite en acier de 77 m
de long ; et de 12.15 m au refoulement pour conduite en acier de 81m de long.
les points de fonctionnement des pompes de l’installation obtenus sont respectivement (54m ;
180 m3/h ) et (64m ; 180 m3/h ).
Les études que nous avons menées tout au long de ce rapport sont d’une grande contribution
pour la mise en pratique de ce projet. Elles ont été réalisées de manière à faire fonctionner le
système d’exhaure dans les meilleures conditions. Néanmoins elles peuvent être améliorées et
complétées par des essais de pompages, de perméabilité afin d’obtenir le cône de rabattement
par modélisation de l’écoulement de l’eau souterraine.
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BIBLIOGRAPHIE
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WEBOGRAPHIE
▪ [1] http://www.u-picardie.fr/beauchamp/cours.qge/du-8.htm
▪ [2] http://www.persee.fr/doc/sgeol_0037-2560_1967_num_20_1_2305
▪ [3] http://www.icea-web.com/prestations/mines-et-
carri%C3%A8res/gestion-des-eaux-d-exhaure
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II
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IV
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