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/Faculté/UMBB/2017
Devant le jury :
MELLAK Abderrahmene Prof UMBB Président
BENTRIOU Abdelhak MC(A) UMBB Encadreur
CHIEB Bachir C.Forage ENTP Examinateur
BOUMAZA Nadia MA(A) UMBB Examinateur
YOUCEF
RESUME
1
CHAPITRE I Partie géologique
Oued Mya (Fig. I.1) est un bassin de la plate-forme saharienne, correspondant à la partie
occidentale de la province triasique, elle est limitée au nord par les permis Talémazéne et
Touggourt, à l’est par le champ de Hassi Messaoud, au nord-ouest par le champ de HassiR’mel, et
au sud elle est ouverte sur la dépression de Mouydir. elle englobe les bloc :438-425-422-437-436-
3178-420-419-418-417et416, appartenant au district IV de la Sonatrach.
2
CHAPITRE I Partie géologique
La région de Haoud-Berkaoui est l’un des grands secteurs pétroliers algériens, sur une superficie
de 6300 Km. elle est composée essentiellement de trois champs principaux :
3
CHAPITRE I Partie géologique
[16]
Figure.I.3 : Situation géographique de Haoud Berkaoui.
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CHAPITRE I Partie géologique
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CHAPITRE I Partie géologique
Le tableau ci-dessous montre les informations de chaque liner pour les quatre puits :
I.5.1. Interprétation :
La cible pour le champ de Hassi Berkaoui est le trias séries inférieure ;
d’après la profondeur de chaque étage, l’alignement des étages de moins profond a le
plus profond est comme suite : salifère S1+S2, salifère S3 et argile ;
l’ordre chronologique de forage des quatre puits est comme suite : HBKN-02, OKS33,
OKS-32, OKJ-03 ;
Le liner du puits OKS-33 est ancré dans le même étage que le liner du puits okj-03,
mais a des profondeurs différents ;
le puits OKS-32 est situé à 2 km du puits OKJ-03, le liner dans le puits OKS-32 est
ancré à la côte 3283 m dans l’étage S3, tandis que celui du puits OKJ-03 est ancré dans
l’étage argileux situé sous l’étage précédente bien que la côte d’ancrage est 3204, ceci
peut être expliqué par l’éloignement du sommet de l’anticlinal.
Dans le puits HBKN-02 la côte d’ancrage du liner est à 2746m, dans l’étage S1+S2
qui est au-dessus du celui de puits OKJ-03, car la zone cible est moins profond. Ce qui
indique que le puits HBKN-02 est proche du sommet de l’anticlinal.
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CHAPITRE II Description du puits OKJ-03
SUBSTRUCTURE : BOPS:
Substructure (avec support Ezy Annular 13 5/8 10 000 Psi
torq ;grass; hopper ;plancher), Marque: WOM
With 2 stands DC 91/2 », 8 stands DC 8", 8 Type: GK
stands DC 61/2" Latched head
et 262 lgs DP 5" Ram BOP 13 5/8 10 000 Psi
Réa model 63122 W Model: Double
BOP handling system (treuils pneumatic. 2 Marque: CONTROL FLOW
× 25T)
Type: U
Under rotary beams
Coflexible hose 4 1/16 10 000 psi
MOUFLE FIXE
Kill line valves:
Manufacturer: Lee C Moore HCR: 2 1/16 10 000 Psi
Max rated static hook load: Manuelle: 2 1/16 10 000 Psi
583 tons
Choke line valves :
MOUFLE MOBILE: HCR : 4 1/16 10 000 Psi
Manufacturer: OIL WELL Manuelle : 4 1/16 10 000 Psi
Capacity: 500 tons
Nombre de poulies : 06 MANIFOLD PORTE DUSES:
Manufacturer: V O M
CROCHET: Charge de rupture effective : 87108 Kg
Manufacturer: BJ VARCO F/brin-192000 lbs
Type: 5500
Capacity: 500 tons
TABLE DE ROTATION:
CABLE DE FORAGE: Manufacturer : NOV
Diameter: 1 3/8 – 6 x 19 IWRC Type : D375
Serial : H 41 33
Moteur de traction GE 752
Réducteur RT 2010
Opening: 37 ½
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CHAPITRE II Description du puits OKJ-03
OKJ-03 est un puits vertical producteur (développement) d'huile qui doit être foré
dans la région de Berkaoui ;
OKJ-03 est situé dans la région de Berkaoui. Afin d'étudier le potentiel
d'hydrocarbure de réservoirs comme objectif principal ;
Trias série inférieure et Trias T1, la profondeur cible pour le puits est de 3494 m
TVD au dont un liner de 4.5 "sera réglé.
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CHAPITRE II Description du puits OKJ-03
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CHAPITRE II Description du puits OKJ-03
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CHAPITRE II Description du puits OKJ-03
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CHAPITRE II Description du puits OKJ-03
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CHAPITRE II Description du puits OKJ-03
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CHAPITRE II Description du puits OKJ-03
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CHAPITRE II Description du puits OKJ-03
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CHAPITRE II Description du puits OKJ-03
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CHAPITRE II Description du puits OKJ-03
courbe théorique
temps - profondeur
jours
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55
0
500
16 " hole section
1000
1500
121/4 " hole section
profondeur
2000
2500
3500
4000
courbe théorique
temps - profondeur
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CHAPITRE II Description du puits OKJ-03
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CHAPITRE II Description du puits OKJ-03
2000
3500
4000
courbe réel temps- profondeur
courbe théorique temps- profondeur
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CHAPITRE III La cimentation du liner
III.1. Introduction :
La cimentation d’une colonne de tubage consiste à mettre en place un laitier de ciment
dans tout ou partie de L'espace annulaire entre le tubage et le trou foré.
Le ciment, en faisant prise, assurera la liaison entre la colonne de tubage et le terrain.
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CHAPITRE III La cimentation du liner
Figure.III.1: channling (causé par la boue) Figure.III.2: channling (causé par La migration du gaz).[3]
III.3.2. Le stand-off :
La centralisation de la colonne de tubage doit procurer une distance de séparation entre le
tubage et la paroi du trou. Cette distance de séparation est appelée Stand off.
L’API recommande un stand-off de 67%, sachant que 100% désigne un centrage parfait, et 0% un
centrage où le tubage touche la paroi du trou.
Pour les puits verticaux ou déviés ne dépassant pas 60°, des centreurs flexibles seront utilisés dans
tout le découvert. Au-delà de cette inclinaison, n'utiliser que des centreurs rigides.
Pour les liners très légers tels les liners 4-1/2" courts, rajouter une dizaine de centreurs à la partie
supérieure, Cela augmente les frottements et facilite les opérations de déconnexion du setting tool.
Le stand-off a un effet nefaste sur la cimentation en favorisant l’effet channeling par le piegeage
de la boue.
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CHAPITRE III La cimentation du liner
Remarque :
Pour le contrôle des travaux de cimentation, en mesurant continuellement
Le débit de pompage ;
Le débit de retour ;
Les densités de surface et les pressions, peut fournir un moyen de détection anticipée
de certains problèmes de cimentation.
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CHAPITRE III La cimentation du liner
Le remplacement de la boue par le laitier se ferait d'autant mieux que la différence entre la densité
de laitier et la densité de la boue sera grande et que les caractéristiques rhéologiques de la boue
seront bonnes.
Quand la boue est gelée, le laitier est mal réparti dans l'annulaire, il a tendance à passer par les
zones de moindre résistance. [3]
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CHAPITRE III La cimentation du liner
Les ciments sont des liants hydrauliques, c'est à dire qu'au contact de l'eau, leurs constituants
minéralogiques s'hydratent en formant une pâte ou laitier qui durcit et devient un matériau de
propriétés mécaniques capables de lier d'autres matériaux.
Les propriétés du laitier et du matériau dur dépendent de la nature des hydrates formés. Elles sont
également fortement influencées par la pression et température, ce qui est le cas dans les puits de
forage. Il est donc indispensable de tenir compte de ce phénomène.
Les ciments de base utilisés pour la cimentation possèdent des caractéristiques telles
(composition chimique, granulométrie) qu'une fois mélangés à l'eau de gâchage, on obtient des
laitiers de densité normalement comprise entre 1.78 et 1.98.
Ces densités peuvent parfois présenter des inconvénients. En effet, certaines formations ne tolèrent
pas de colonnes de ciment d'un tel poids. Il est donc parfois nécessaire d'alléger les laitiers de
ciment pour diminuer les pressions hydrostatiques au droit des couches fragiles et éviter ainsi les
fracturations. Il est utile, également, pour colmater les zones à pertes en cours de forage, de
confectionner des bouchons de ciment de faible densité.
Les densités élevées sont utilisées lorsqu'une pression hydrostatique importante est
nécessaire au contrôle du puits. Dans ce cas, la densité de la boue peut être supérieure à 2.00. Celle
du laitier devra être légèrement supérieure pour avoir un bon déplacement de la boue.
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CHAPITRE III La cimentation du liner
Les ciments Portland peuvent être utilisés jusqu'aux environs de 80°C ; au-delà de cette
température, on utilise des ciments dits retardés, afin d'avoir un temps de pompabilité suffisant
pour mettre en place les laitiers dans les puits.
Lorsque la température des forages à cimenter s'abaisse au-dessous de + 10°C, les ciments
classiques ne donnent pas de résultats satisfaisants. Toutefois si la température reste supérieure au
point de congélation de la phase aqueuse, on constate un retard dans la prise de plus en plus
prononcé avec une résistance à la compression très lente à se développer.
Pour les températures plus basses, la phase aqueuse gèle, le ciment ne s'hydrate plus et la prise
n'intervient pas. Deux remèdes peuvent être appliqués : soit élever la température pour accélérer
la prise, soit utilisé des systèmes de ciment pouvant faire prise à basse température. On distingue
les ciments fondus et les ciments au gypse.
Les ciments thixotropes sont des laitiers de ciment qui possèdent des propriétés rhéologiques
particulières et auxquelles sont associées des propriétés mécaniques intéressantes.
III.6.2.6. Les laitiers expansifs :
L'étanchéité des cimentations est un problème qui n'a pas encore été résolu dans tous les cas.
En supposant respectées toutes les règles connues et devant assurer une bonne cimentation, on
pense qu'il peut y avoir manqué d'étanchéité, soit par retrait du ciment au cours de la prise, soit par
création d'un micro-annulaire par contraction du tubage. Les ciments purs conservés sous eau
s'allongent d'environ 2 mm/m alors que les ciments conservés à l'air libre diminuent d'une quantité
du même ordre.
Dans les puits à gaz, le laitier est appelé à couvrir les réservoirs, il a été souvent observé des
venues de gaz dans l'annulaire quelques heures ou quelques jours après une telle cimentation ;
venues dont l'importance peut être telle qu'il faut entreprendre des cimentations complémentaires,
difficiles, coûteuses et parfois dangereuses.
Le NaC1 accélère la prise de ciment aux faibles concentrations (180 g/l) et le retarde
aux fortes concentrations ;
La résistance à la compression des ciments gâchés à la saumure saturée est plus
faible que celle des ciments gâchés à l'eau douce (environ 20 % à 60 %) ;
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CHAPITRE III La cimentation du liner
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CHAPITRE III La cimentation du liner
classe utilisation
A Utilisé de 0 à 1830 m lorsque des propriétés spéciales ne sont pas nécessaires. Type
ordinaire
F Utilisé de 3050 à 4880 m pour les très fortes températures et pressions. Existes en
moyenne et fortes résistances aux sulfates.
G Utilisé de 0 à 2440 m, est un ciment de base. Il peut être utilisé avec des accélérateurs
ou retardateurs de prise pour couvrir une grande gamme de profondeurs et de
températures. Existes en moyenne et fortes résistances aux sulfates.
H Utilisé de 0 à 2440 m, est un ciment de base. Il peut être utilisé dans les mêmes
conditions que le ciment de classe G. il n’existe qu’en moyennes résistances aux
sulfates.
La profondeur ;
La pression au fond du puits ;
La température au fond du puits ;
Résistance aux sulfates ;
Le temps de pompabilité ;
L'éventualité d'un contact laitier eau de formation corrosive.
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CHAPITRE III La cimentation du liner
III.6.5.1. La densité :
La densité du laitier peut être calculée très simplement à partir de la densité de poudre de
ciment, de celle de l'eau de gâchage, et de celles des différents additifs entrant dans la composition
du laitier.
M= Masse(Kg) ;
V= volume (L) ;
M + VE . d E + MAD d= Densité ;
dL = c L= Laitier ;
Mc
+ VE + VAD
dc c =Ciment;
E= Eau;
AD= Additives.
III.6.5.2. Rendement:
C'est le volume de laitier obtenu par tonne de ciment. On ne le mesure pas, il se calcule
simplement par la formule :
Mc
+ VE + VAD
dc
R = 1 000 x ; Exprimé en l/t
Mc
Précisons que tous produits, autres que le ciment, est considéré comme un additif même s'il
apparaît en grande quantité (farine de silice, allégeant,...).
III.6.5.3. La thixotropie :
Les laitiers de ciments thixotropiques ont une grande capacité de développer un gel qui se
forme rapidement en l'absence d'agitation ou d'écoulement. Ce gel est détruit après agitation.
L'emploi de laitier de ciment thixotropique paraît adapté aux problèmes de pertes dans des terrains
fissurés. Par la gélification du laitier dans les fissures et qui empêche par la suite le cheminement
du gaz et d’autres fluides de formation.
Densités légèrement plus basses que celles des laitiers classiques.
Décrire en détail les réactions physico-chimiques qui ont lieu lors de l'hydratation du ciment
Portland est totalement impossible. Il faut bien savoir, en effet, que la réaction d'hydratation du
ciment n'a rien de comparable.
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CHAPITRE III La cimentation du liner
III.6.5.5.Autre caractéristiques :
On peut ajouter des produits pour faire varier les caractéristiques du laitier, notamment pour
augmenter ou retarder le temps de prise du ciment, ces produits sont appelés additifs.
Les additifs peuvent se présenter sous la forme de pulvérulents mélangée à sec avec du ciment,
dans les silos, ou bien peuvent être ajoutés à l'eau de mixage.
Il existe également des additifs liquides (ajoutés à l'eau de mixage) dont l'emploi est par ce fait
même facilité.
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CHAPITRE III La cimentation du liner
III.6.7.1. Accélérateur :
Leur rôle est d'accélérer la prise du ciment à basse température. Le plus courant est le
chlorure de calcium.
III.6.7.2. Retardateur :
Par leur action, retarder la prise du ciment, ils augmentent le temps de pompabilité dont on
peut disposer.
III.6.7.3. Allégeant :
Il permet de réduire la densité du laitier ; (utilisés dans les ciments de "remplissage").
Exemples : la bentonite,...
III.6.7.4. Alourdissant :
Squeeze ;
Cimentation de colonnes de production ;
Cimentation de zones à gaz.
Fluidifiants ;
Les anti-moussants ;
Les gélifiants ;
La silice ;
Additifs pour cimentation des zones à gaz.
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CHAPITRE III La cimentation du liner
Le fluide se déplace à la manière d’un bouchon solide, lubrifié par un mince film liquide sur
les parois.
L’écoulement est caractérisé par une foule de petits tourbillons repartis dans toute la masse
liquide.
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CHAPITRE III La cimentation du liner
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CHAPITRE IV Généralités sur le liner
IV.1. Introduction :
Le liner (fig. IV.1) est une colonne de tubage perdu qui ne s’étende pas jusqu’au le sommet
du puits, mais il est ancré et suspendu au dernier casing a certain distance appelée over lap. Le
liner permet de minimiser l’acier utilisé au casing donc minimiser le cout de l’opération, mais il
présente des difficultés lors de l’encrage.
Figure.IV.1 : liner
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CHAPITRE IV Généralités sur le liner
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CHAPITRE IV Généralités sur le liner
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CHAPITRE IV Généralités sur le liner
Le setting Tool mécanique (fig. IV.4) possède un écrou flottant à filetage ACME mâle
généralement à gauche (il peut être à droite, selon le type), de 4 à 6 filets par pouce, nécessitant 8
à 15 tours à droite pour se dévisser. Cet écrou se visse sur le filetage de même type du manchon
de pose.
Le setting Tool hydraulique (fig. IV.5) possède une collerette qui s’engage dans une gorge
du setting sleeve et qui se libère hydrauliquement.
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CHAPITRE IV Généralités sur le liner
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CHAPITRE IV Généralités sur le liner
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CHAPITRE IV Généralités sur le liner
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CHAPITRE IV Généralités sur le liner
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CHAPITRE IV Généralités sur le liner
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CHAPITRE IV Généralités sur le liner
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CHAPITRE IV Généralités sur le liner
Ce bouchon assure la séparation entre le laitier et la boue ; à la fin de la chasse, il vient se placer
sur l'anneau et reste solidaire de ce dernier grâce à un système de retenue (latch).
Il est largué de la tête de cimentation à la fin de l’injection du laitier de ciment. Ainsi, il racle
l’intérieur de la garniture et de l’outil de pose et, à la fin de sa course, vient s’ancrer dans le wiper
plug, au bout de l’outil de pose. En augmentant la pression de chasse, le wiper plug se libère et les
deux bouchons se déplacent simultanément dans le liner, jusqu’à ce qu’ils arrivent sur le landing
collar où ils se verrouillent et font étanchéité grâce à un système de verrouillage.
Dans certaines cimentations de liner, on peut utiliser un bouchon de queue et un autre de tête (c’est
à dire deux couples pump down plug/wiper plug).
Parfois, dans le cas où la différence entre le diamètre intérieur du liner et celui des tiges est petite
(slim hole), on n’utilise que les pump down plugs, qui racleront à la fois l’intérieur des tiges et
celui du liner.
Dans le cas de l’utilisation de deux couples de bouchons ou du slim hole, le pump down plug de
tête, une fois arrivé sur le landing collar, ne peut pas se percer sous l’effet de la pression pour
laisser passer le laitier en raison de son diamètre qui est petit. Pour cet effet, c’est le landing collar
qui permet le passage du laitier par un by-pass.
Pour la sécurité, le pump down plug est muni d’une plaque qui s’éclate dans le cas où le bypass
du landing collar n’est pas fonctionnel.
Dans certains cas, le wiper plug contient dans sa partie inférieure un siège pour bille dans le but
d’activer certains équipements à fonctionnement hydraulique du top du liner.
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CHAPITRE IV Généralités sur le liner
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CHAPITRE IV Généralités sur le liner
Descendre le set shoe, le float collar, le landing collar et les tubes entre eux, jusqu’à
celui au-dessus du landing collar, en les vissant au Backerlock ou Tubelock ;
Mettre la tête de circulation et circuler pour vérifier que le set shoe, le float collar et le
landing collar ne sont pas bouchés ;
Descendre le liner en remplissant tous les 5 joints maximum, tout en respectant la
vitesse de descente et en vérifiant que les centreurs sont installés conformément au
programme ;
A l’arrivés du dernier tube, remplir complètement le liner ;
Mettre en place le wiper plug au bout du setting tool et visser l’ensemble setting
tool/top liner sur les tubes ;
Si la suspension est mécanique, faire un essai de fonctionnement des coins, vérifier
que chaque coin se positionne sur son cône, verrouiller le mécanisme en position de
descente. Le blocage de l’écrou flottant se fait à la clé à chaîne ;
Descendre l’ensemble et poser sur cale, en utilisant éventuellement une tige courte ;
Mettre en place la tige d’entraînement ou le top drive et circuler le volume intérieur du
liner, sans dépasser 70% de la pression d'ancrage du liner si le hanger est à ancrage
hydraulique, ou, dans le cas d'un liner mécanique, à 500 l/mn environ. Noter le débit
et la pression et s’assurer de la bonne étanchéité au niveau du setting tool ;
Remplir l’espace entre le setting sleeve et le setting tool par la boue ou l'eau, pour
empêcher les débris de s’y déposer et rendre le relâchement du setting tool difficile ;
Enlever la cale et noter le poids du liner vers le haut et vers le bas ;
Descendre avec les longueurs de tiges stockées, tout en manoeuvrant lentement lors
du passage du hanger au niveau des BOP et de la tête du puits. Il est recommandé de
mettre un essuie-tiges pour éviter toute chute d'objets dans le puits ;
Bloquer la table de rotation et le crochet du moufle mobile ; utiliser une clef de retenue
durant la descente pour éviter la rotation du liner, ce qui peut entraîner l’ancrage
accidentel du hanger ;
Remplir toutes les 5 longueurs maximum. Ceci est particulièrement nécessaire si le
setting tool comporte des swab-cups, qui ne supportent par une pression extérieure
importante ;
Arrivés au sabot du dernier tubage :
Circuler le volume des tiges (sans dépasser 70 % de la pression d'ancrage
du hanger s’il est hydraulique) et noter les débits et pression ;
Noter le poids vers le haut et vers le bas ;
Si le hanger est rotatif, mettre en rotation à ±20 rpm et noter le couple ;
Il est recommandé d’assembler la tête de cimentation à une tige de
manœuvre et la positionner sur le plan incliné afin de réduire le temps
d’immobilisation de la garniture au fond du puits, où il y a les risques de
coincement par pression différentielle.
Descendre le liner dans le découvert tout en respectant la vitesse préconisée, pour
éviter les pertes ;
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CHAPITRE IV Généralités sur le liner
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CHAPITRE V Etude de cas puits OKJ-03
1. Programme du liner :
V.1.1. Vérification du setting string :
Pour la vérification du setting string on tient compte les efforts suivants :
Pression d’écrasement ;
Pression d’éclatement ;
Tension à la limite élastique (traction).
Donc la colonne doit vérifier ces trois efforts avec des coefficients de sécurité :
Kecr = 1,125 ;
Kecl = 1,1 ;
Ktra = 1,75.
Données de départ pour les drills pipes 31/2 " 13.30# [14]
Diamètre du drill pipe :
OD= 3 1/2 " = 88.9 mm, ID = 2.764" = 70.2 mm
Masse nominale : q = 13.3 lbs/ft
q = 21.89 kg/m (avec tool joint) ;
Grade du drill pipe : G105
Résistance à l’écrasement : Recr = 1362 bars ;
Résistance à l’éclatement : Recl = 1332 bars ;
Tension à la limite élastique : T =169.0× 103 daN.
Données de départ :
La densité de boue de la phase 6" : d=1.48 ;
Profondeur vertical du puits : H= 3480 m ;
La longueur de la garniture de pose : de 0 m à 3163 m. L=3163 m ;
Pression d’écrasement :
C’est la pression hydrostatique dans l’espace annulaire casing 7 " et drill pipe
3 1/2 ", pour la vérification de cette pression on suppose que l’annulaire et rempli de boue et
l’intérieur du drill pipe est vide.
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CHAPITRE V Etude de cas puits OKJ-03
Ph = 458.95 bars
Recr / Pecr = 1362/458.95= 2.97 qui est supérieur à K ecr = 1.125 donc le drill pipe 3 ½ résiste à
l’écrasement.
Pression d’éclatement :
On a:
Rect / Pect = 1332/458.95 = 2.90 qui est supérieur à Kecl = 1.1 donc le drill pipe 3 ½ résiste à
l’éclatement.
T1 = q x L x F
F = 0.811
T / T1 =169.00× 103 / 57.275 × 103 = 2.95 qui est supérieur à K tra =1.75
Donc, le setting string utilisé pour la descente du liner résiste à ces conditions.
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CHAPITRE V Etude de cas puits OKJ-03
Ph = 504.94 bars ;
Pression d’écrasement :
Pecr = Ph x Kecr
= 504.94 x 1,125
Pecl = Ph x Kecl
= 504.94x 1.1
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CHAPITRE V Etude de cas puits OKJ-03
Le diamètre extérieur du liner utilisé pour tuber la phase 6’’ égale à 4 ½, donc
d’après le formulaire de foreur les liners 4 ½ qui résistent à la pression d’écrasement et la
pression d’éclatement pour (cette phase remplis de boue de densité 1.48) sont montrés dans
la figure suivante :
T1 = q x L x Ktra xF
F = 1-d/d acier
= 1-1.48/7.85 = 0.811
Remarque :
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CHAPITRE V Etude de cas puits OKJ-03
Pour le cas du puits okj –o3, les caractéristiques du liner utilisé sont :
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CHAPITRE V Etude de cas puits OKJ-03
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CHAPITRE V Etude de cas puits OKJ-03
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CHAPITRE V Etude de cas puits OKJ-03
V3=H3*Ccsg4 1/2/6’’*2 Avec: V3: Volume d’EA csng 4 ½ / trou 6’’ (sabot 4 ½ -7);
H3: Hauteur sabot 4 ½ / sabot 7’’ ;
Ccsg4 1/2/6’’ : capacité casing 41/2/trou 6’’.
V4= H4*Ccsg41/2/7’’ Avec: V4: Volume d’EA csng 4 ½ / csng 7’’ (overlap);
H4: Hauteur sabot 7’’/ancrage liner ;
Ccsg41/2/7’’: capacité d’espace annulaire casing 41/2/7’’.
Données :
Capacités : [14]
capacité en l/m
Casing 4 ½. 7.79
Trou 6 ‘’ 18.24
Casing 41/2 / Trou 6’’ 8.00
Casing 41/2 / Casing 7’’ 8.56
Tige 31/2 / Casing 7’’ 12.21
Tige 3 ½ 3.82
Hauteur :
Hauteur m
H1 29.76
H2 1.00
H3 160
H4 156
H5 50
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CHAPITRE V Etude de cas puits OKJ-03
Application numérique :
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CHAPITRE V Etude de cas puits OKJ-03
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CHAPITRE V Etude de cas puits OKJ-03
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CHAPITRE V Etude de cas puits OKJ-03
Application numérique :
t1 = 2500 / 800 = 3.125 min
t2 = 4000 / 800 = 5 min
t3 = 3000 /400 = 7.5 min
t4 = 4000 /800 = 5 min
t5 = 810 / 400 = 2.025 min
T= 3.125 + 5 +7.5 + 5 + 2.025 = 22.65 min
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CHAPITRE V Etude de cas puits OKJ-03
Figure.V.12 : bakerlock
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CHAPITRE V Etude de cas puits OKJ-03
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CHAPITRE V Etude de cas puits OKJ-03
Continuer la descente du liner avec drill pipe 3’’1/2 (calibrer toute les tiges
avec un calibre min 2’’) ;
Faire attention au passage du hanger au niveau du BOP ;
Le liner ne doit pas tourner ;
Remarque :
La Table de rotation doit être bloquée pendant toute l’opération et même que le crochet du
moufle mobile.
Descendre par longueur sans dépasser la vitesse de descente (vitesse de
descente 3 min/ longeur).
Au SABOT 7’’ :
Dans le découvert :
Remarque : le 4"1/2 liner hanger est accidentellement ancré a la côte 1023m & 1387m.
61
CHAPITRE V Etude de cas puits OKJ-03
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CHAPITRE V Etude de cas puits OKJ-03
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CHAPITRE VI Control de cimentation
VI.1. Introduction :
Pour que la cimentation soit considérée de bonne qualité, il faut que la gaine de ciment
soit au moins aussi étanche que la formation qu'elle remplace, et bien adhère le tubage à la
formation.
On contrôle la cimentation par le dégagement de chaleur et l'augmentation de la contrainte
d'adhérence du ciment lors de sa prise permettent d'étudier la cimentation d'un tubage et sa qualité
grâce aux diagraphies suivantes :
Thermométrie;
Sonic (CBL-VDL [Cement Bond Log-Variable Density Log)];
USIT (Ultra Sonic Imager Tool) ;
Outil d’evalution du ciment. [15]
VI.2. Thermométrie
Le dégagement de chaleur produit lors de la prise du ciment entraîne une augmentation de
température en face des zones cimentées du tubage
L'enregistrement (fig.VI.1) se fait lors de la descente de l'outil, il est possible dans une période
de 8 à 24 heures selon le ciment employé après la fin de la cimentation.
La réaction exothermique de prise du ciment entraîne une augmentation de température en face
des zones cimentées du tubage (boue, tubage, et formation).
La lecture du diagramme doit permettre de :
déterminer la hauteur de ciment dans l’espace annulaire ;
confirmer la présence de ciment derrière le tubage.
Pour faire cette lecture, il est bon de caler le diagramme de thermométrie sur la courbe du
diamètreur effectué avant la descente du tubage.
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CHAPITRE VI Control de cimentation
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CHAPITRE VI Control de cimentation
VI.3.1.1. Interprétation :
Dans le cas d'un tubage "libre" (non cimenté) toute l'énergie acoustique circule le long
de l'acier : il y a très peu d'atténuation de l'onde et de l'amplitude de la première arche
du signal est importante ;
Dans le cas d'un tubage parfaitement cimenté, cette énergie se propagera à travers le
ciment jusque dans la formation. Il y a grande atténuation de l’amplitude ;
Dans le cas d'un tubage mal cimenté, l'énergie se répartit entre le tubage et la
formation. L'amplitude mesurée A sera comprise entre A maxi et A mini.
L'étude de la qualité de la cimentation peut être faussée par un certain nombre de phénomènes. Il
s'est avéré utile d'enregistrer l'ensemble du train d'ondes sonores reçues par un récepteur situé
généralement à 5 pieds de l'émetteur.
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CHAPITRE VI Control de cimentation
VI.3.2.1. Interprétation :
Dans le tubage libre, les ondes de tubage apparaissent très nettement, parallèles et
rectilignes sur toute la partie libre. On ne voit pas les ondes de formation ;
Dans le tubage bien cimenté, elles sont très affaiblies et peuvent même pratiquement
disparaître. Les ondes de formation apparaissent très nettement ;
Dans une partie moyennement cimentée, les ondes de tubage sont visibles, plus ou
moins sombres, ainsi que les ondes de formation.
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CHAPITRE VI Control de cimentation
Le transducteur rotatif de l’outil assure une couverture de 100% de la paroi du casing en faisant
7.5 rotations par seconde en émettant des pulsations ultrasoniques à raison de 18 pulsations par
rotation.
L'appareil émet une pulsation ultrasonique de fréquence comprise entre 195 et 650 kHz, et se met
en mode récepteur.
Et on peut avoir une combinaison d’USIT avec le CBL et VDL pour une meilleure interprétation.
Pour cet enregistrement : Une section de log montrant simultanément un micro annulaire sec et
une mauvaise liaison, les indications de liquide devraient être interprétées comme de la mauvaise
liaison dans cette zone.
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CHAPITRE VI Control de cimentation
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CHAPITRE VI Control de cimentation
C’est la zone d'ancrage, une bonne cimentation sur cette zone est primordiale pour la
Suspension de la colonne du liner, mais le CBL enregistré à une amplitude importante ce qui veut
dire une cimentation médiocre, ce jugement est renforcer par l'enregistrement foncé du l’onde
VDL. Ce n’est pas nécessaire d’effectuer un squeeze car on a la double protection des tubages 7"
et 41/2". Et cela est dû au changement du régime d’écoulement.
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CHAPITRE VI Control de cimentation
Dans toute cette hauteur le CBL –VDL nous donne les symptômes d’une bonne cimentation.
L’enregistrement CBL montre une amplitude très faible de l'onde reçu, un indice d'une très bonne
cimentation confirmé par l'image ambiguë de l'onde VDL. D’où une réussite complète de
l'opération pour cette zone.
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CHAPITRE VI Control de cimentation
VI.7.2. Commentaire :
D’après notre analyse on distingue deux parties en ce qui concerne la qualité de
cimentation :
La première est celle située au top du liner, entre les deux tubages 41/2". et 7", il y a
des endroits de mauvaise cimentation, mais on n’a pas besoin d’un squeeze du moment
qu’on a une double protection ;
La deuxième est celle au-dessus du sabot du liner 4 ½ " le log nous montre que c’est
une bonne cimentation le travail n’a pas besoin d’intervention.
VI.7.3. Conclusion :
Dans le but d’une meilleure évaluation de ciment aujourd’hui, il est nécessaire d’enregistrer
les deux outils sonique et ultrasonique de façon à ce que la nature complémentaire de leurs mesures
puisse être utilisée pour distinguer les effets sur chaque log qui pourraient être masqué par
l’utilisation d’un log seul.
Finalement, l’évaluation du ciment est plus qu’une simple interprétation de logs acoustiques.
Pour une évaluation complète de la qualité du ciment, il faut s’intéresser et regarder à toutes les
composantes d’une de chaîne de cimentation.
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CONCLUSION ET RECOMMANDATION
Dans notre cas, puits okj-03, il est recommandé d’utiliser une extension
tie-back pour que, en cas de besoin on peut raccorder la colonne perdue jusqu’à la
surface ;
Il est indispensable d’utilisé un top packer pour éviter l’acheminement
du gaz dans l’espace annulaire en cas de présence de microfissures après la prise du
ciment ;
Il recommandé lors la descente d’un liner mécanique de calibrer la
garniture de pose et de la descendre avec une vitesse faible pour éviter les vibrations
appliquer sur le liner hanger et donc éviter l’ancrage accidentelle des doigts ;
On peut utiliser un liner de grade moins faible que celle utilisé qui résiste
aux conditions des puits et donc minimiser le cout de l’opération de cimentation du
liner.
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NOMENCLATURE
[14] Formulaire de foreur, 1999, Seventh Edition, Edition Techniq, I3, B16, C33, D ;
[15] JEAN-PAUL NGUYEN, 1993, techniques d’exploitation pétroliére le forage, Edition
Techniq. p.369.
Mémoires de MAJISTER:
[16] Mme. HAFSI Fadila, 2015, étude géologique et pétro-physique du réservoir série
inferieure de HAOUD BERKAOUI, p.92 ;
[17] BENCHOHRA Miloud-ELMERAHI Mohammed Elhachemi, 2016, Pose et
cimentation de liner 41/2"dans le champ de Hassi Messaoud cas de puits OMO323, Faculté des
hydrocarbures, énergies renouvelables et sciences de la terre et de l’univers, p.71 ;
[18] AMIAR Rabah-RAHIL Khaled, 2009, Choix et cimentation d’un liner mixte 4 ½ avec
Packer ECP dans le champ d’exploration Alrar Sud Application sur le puits IFN-5, Faculté des
hydrocarbures et de la chimie, p.132.