Rapport Finallllllllllllllllll de TSM - 105814

STAGE INTEGRE LONG 2023-2024
Amélioration de la qualité des résultats de tir à l’explosif à la mine de Hiré : cas de

la fosse d’Akissi-so, département de Divo
DEDICACE
À ma précieuse mère…
Ce rapport témoigne de bien plus que des réalisations académiques ;
il reflète le dévouement, l'amour et le sacrifice que tu as toujours
manifestés pour moi. Ton soutien indéfectible a été une source de
force et de motivation tout au long de mon parcours.
À travers les hauts et les bas, tu as toujours été là pour m'encourager
à donner le meilleur de moi-même. Ta confiance en mes capacités
m'a aidé à surmonter les obstacles et à persévérer dans la quête de
l'excellence.
Ce travail est donc dédié à toi, ma mère, en témoignage de ma
profonde gratitude. C'est grâce à toi que j'ai appris la valeur du
travail acharné et de la persévérance.
i

REMERCIEMENTS
Dans un premier temps, il convient de noter que la réussite de notre stage et la rédaction de ce
rapport ont été rendues possibles grâce à la collaboration consciente d'un grand nombre de
personnes, à qui nous souhaitons exprimer notre sincère gratitude. Nous tenons à exprimer nos
remerciements à l'ensemble de l'équipe d'encadrement de l'École Supérieure des Mines et de
Géologie (ESMG), ainsi qu'aux professionnels intervenants du Département de Formation et de
Recherche des Sciences de la Terre et des Ressources Minières (STeRMi), qui assurent notre
formation théorique en tant que Techniciens Supérieurs en Mines et Géologie. En particulier, nos
remerciements s'adressent à :
Monsieur le Directeur Général de L’Institut National Polytechnique Félix Houphouët

Boigny qui, par sa bonne politique de gestion de l’école a su nous mettre dans de meilleures
conditions d’études et a su nous offrir des opportunités sur le monde de l’entreprise ;
Monsieur TIEMOKO Tonga Paul Directeur des Etudes du cycle Technicien Supérieur de
l’ESMG pour ses enseignements et sa disponibilité ;
M. KOUADIO Eugène, le responsable des stages au sein de l’ESMG, pour l’excellent
travail abattu, son dévouement et ses compétentes inénarrables ont favorisé le bon
déroulement de notre stage et ce dans le délai imparti ;
Mme GOLI notre inspectrice de filière mais également notre figure maternelle pour son
soutien tout au long de l'année scolaire ;
Nous exprimons notre reconnaissance envers la Direction Générale des Mines et de la Géologie
pour l'opportunité qu'elle nous a offerte de perfectionner notre formation. Nous souhaitons
adresser des remerciements distingués et témoigner notre gratitude aux personnes suivantes
pour l'expérience enrichissante et pleine d'intérêt qu'elles nous ont permis de vivre au cours de
cette période de stage. Nous remercions entre autres :
M. ADA Kanon Ghislain, Directeur Régionale des Mines de Divo qui a bien voulu
nous accueillir au sein de sa structure, pour ses conseils et sa disponibilité sans qui
l’élaboration du présent rapport ne serait définitive ;
ii

M. ATSUKUE Yapo Michel, chef du service Mines et Carrières pour l’aide et les
conseils qu’il nous prodigua tout au long de ces deux mois de stage ;
M. GUEDE Aubin, chef du service Administratif et financier ;
M. TA BI Irié Boniface, inspecteur des mines et carrières ;
Mme N’GUESSAN Akouva Marthe, inspectrice des mines et carrières ;
M. KOFFI Bollaty Emmanuel, inspecteur des mines et carrières ;
M. DIALLO Allou Djessi, inspecteur des mine et carrières ;
Mme KONAN Kra Reine, inspectrice des mines et carrières ;
M. DIABATE Ismaël, inspecteur des mines et carrières.
Nous remercions toute personne omise ayant participé de près ou de loin à l’élaboration du présent
rapport.
iii

AVANTS-PROPOS
Créé par le décret n°96-678 du 04 septembre 1996, l’Institut National Polytechnique Houphouët
Boigny (INP- HB) est un établissement public supérieur né de la restructuration de l’Institut
National Supérieur de l’Enseignement Technique (INSET) ; l’Ecole Nationale Supérieure des
Travaux Publics (ENSTP) ; l’Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie (ENSA) ; l’Institut
Agricole de Bouaké (IAB).
Autrefois, constitué seulement de ces quatre (4) écoles, le pôle intellectuel d’Afrique de l’Ouest
qu’est l’INP-HB se ramifie aujourd’hui en neuf (9) grandes écoles que sont :
CPGE : Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles ;

EDP : Ecole Doctorale Polytechnique ;
EFCPC : Ecole de Formation Continue et de Perfectionnement des Cadres ;
ESA : Ecole Supérieure d’Agronomie ;
ESCAE : Ecole Supérieure de Commerce et d’Administration d’Entreprise ;
ESI : Ecole Supérieure d’Industrie ;
ESMG : Ecole Supérieure des Mines et de Géologie ;
ESTP : Ecole Supérieure des Travaux Publics ;
ESPE : Ecole Supérieure du Pétrole et de l’Energie.
L’ESMG à laquelle nous appartenons offre aux Techniciens Supérieurs et aux Ingénieurs de
conception qu’elle forme, un enseignement de haut niveau académique et une large palette de
compétences dans le domaine des Mines et de la Géologie, du Pétrole, du l’exploitation et du
traitement des eaux. Dans le souci d’une adéquation entre les formations théorique et pratique de
ses étudiants, l’ESMG organise des sorties de terrain et des stages en entreprise ou dans les services
de l’administration sont effectués. En deuxième année, se déroule un stage baptisé Stage intégré
long (SIL) sanctionné par un rapport de stage, et soutenu devant un jury. C’est dans cette optique,
que nous avons effectué notre stage au sein de la Direction Régionale des Mines de Divo dans la
période du 18 juillet au 18 septembre 2023 sous la supervision de Monsieur ADA Kanon Ghislain,
Directeur Régionale de ladite direction. Le thème qui nous a été soumis est intitulé :
iv

« Amélioration de la qualité des résultats de tir à l’explosif à la mine de Hiré : cas de la fosse
d’Akissi-so ». Ainsi, ce présent rapport est le résultat des travaux effectués durant les deux (02)
mois de stage, nous espérons que le fruit de nos investigations sera utile au lecteur.
v

Table des matières
DEDICACE .................................................................................................................................... i
REMERCIEMENTS .................................................................................................................... ii
AVANTS-PROPOS....................................................................................................................... iv
LISTE DES FIGURES .................................................................................................................. ix
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................... x
LISTE DES ABREVIATIONS ............................................................ Erreur ! Signet non défini.
RESUME ....................................................................................................................................... xi
ABSTRACT .................................................................................................................................. xii
INTRODUCTION .......................................................................................................................... 1
PREMIERE PARTIE : GENERALITES ........................................................................................ 3
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ...................................... 4
I. PRESENTATION DE LA DIRECTION REGIONALE DES MINES DE DIVO .............. 4
I.1. Historique et localisation géographique ............................................................................ 4
I.2.Organisation ....................................................................................................................... 5
I.3. Missions ............................................................................................................................ 5
II. PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE ...................................................................... 6
II.1. Contexte géographique .................................................................................................... 6
II.2. Contexte géologique ...................................................................................................... 10
III. GENERALITES SUR LE THEME .................................................................................... 16
III.1. Description des paramètres géométriques de tir à l’explosif........................................ 16
III.2. Les paramètres liés aux trous........................................................................................ 18
III.3. Paramètres liés au bourrage .......................................................................................... 21
III.4. Paramètres liés à l’explosif ........................................................................................... 22
vi

III.5. Paramètres énergétiques ............................................................................................... 24
CHAPITRE1 : MATERIEL .......................................................................................................... 30
I. Matériel de terrain (EPI) .................................................................................................... 30
II. Matériel de documentation ................................................................................................ 30
III. Matériel de traitement de données ................................................................................. 30
CHAPITRE 2 : METHODES ....................................................................................................... 31
I. Recherche documentaire .................................................................................................... 31
II. Etude de l’existant.............................................................................................................. 31
II.1. Concept de base ............................................................................................................. 31
II.2. Méthodes d’exploitation de la mine d’or de Hiré .......................................................... 31
II.3. Etude de la procédure de réalisation d’un tir à l’explosif .............................................. 32
II.4. Méthode de vérification de l’adaptabilité de l’explosif à la roche................................. 34
II.5. Méthode de calcul de la perte financière due au pétardage ........................................... 34
Chapitre I : résultats, analyses et interprétations .......................................................................... 37
I. Résultats de l'étude de l’existant ........................................................................................ 37
I.1. Description de la méthodologie de tir à la mine d’or de Hiré ......................................... 37
I.2. Détermination des paramètres géométriques théoriquement adaptés pour l’exploitation de

la mine d’or de Hiré ............................................................................................................... 43
II. Adaptabilité de l’explosif à la roche d’Akissi-so ............................................................... 44
III. Analyse granulométrique ............................................................................................... 44
IV. Evolution de la granulométrie en fonction du rapport de maille.................................... 50
V. Estimation du manque à gagner dû aux opérations de pétardage ...................................... 50
Chapitre II : RECOMMANDATIONS ......................................................................................... 53
CONCLUSION ............................................................................................................................. 54
Références bliographiquesn .......................................................................................................... 55
vii

Webographie ................................................................................................................................. 57
ANNEXES ....................................................................................................................................... I
viii

LISTE DES FIGURES

Figure 1: Organigramme de la direction régionale des mines de Divo .......................................... 5
Figure 2: Localisation de la zonz d'étude........................................................................................ 7
Figure 3: Relief de la zone d'étude (PEMED-C, 2015) ................................................................. 8
Figure 4: Diagramme climatique de la mine (Station météo de la mine, 2011 à 2019) ................. 9
Figure 5: Bassins versants et barrages de la zone d’étude (Bamba, juin 2012 ............................. 10
Figure 6: Carte géologique du craton Ouest-Africain (Tagini, 1971, modifiée par Kouamelan, 1996
; in GNANZOU Allou, 2014). ...................................................................................................... 12
Figure 7: Carte géologique de la Côte d’Ivoire (Tagini, 1971, modifiée par Kouamelan, 1996 ; in
GNANZOU Allou, 2014).............................................................................................................. 13
Figure 8: Géologie de la région de OUME ................................................................................... 14
Figure 9: Géologie de la mine d'or de Hiré .................................................................................. 16
Figure 10: Différentes mailles de foration .................................................................................... 18
Figure 11: Présentation de la volet de tir ...................................................................................... 21
Figure 12: Exemple de mode de chargement avec l'émulsion ...................................................... 23
Figure 13: Logiciels pour le traitement des données .................................................................... 30
Figure 14: Résultats de l'analyse de la fragmentation avec le logiciel split desktop .................... 33
Figure 15: Plan de tir du niveau 1 ans le pit d'Akissi-so............................................................... 38
Figure 16:Différents types de trous de mines ............................................................................... 40
Figure 17: Courbe granulométrique du tir 1 ................................................................................. 45
Figure 25: Evolution du rapport de maille par rapport au pourcentage de passant ...................... 50
ix

LISTE DES TABLEAUX

Tableau I : Historique de l'administration de la direction régionale des mines de Divo ................ 4
Tableau II : Coefficient de proportionnalité α en fonction de la dureté de la roche ..................... 19
Tableau III : Consommation spécifique en fonction du type de roche ......................................... 24
Tableau IV : Valeurs employées à la mine de Hiré ....................................................................... 42
Tableau V : Paramètres géométriques ........................................................................................... 43
Tableau VI : Adaptabilité de l'explosif à la roche ......................................................................... 44
Tableau VII : Valeurs des paramètres de tir pour le mois d'Aout ................................................. 44
Tableau VIII : Pourcentage de passant dans le minerai et le stérile .............................................. 49
Tableau IX : Rapport de maille et pourcentage de passant ........................................................... 50
Tableau X : Prix des substances explosives .................................................................................. 51
Tableau XI : Couts de foration des gros blocs .............................................................................. 51
x

RESUME
Ce rapport de stage porte sur l'amélioration de la qualité des résultats des tirs à la mine de Hiré, en
se concentrant spécifiquement sur la fosse d'Akissi-So. L'objectif principal consiste à identifier et
d'évaluer les paramètres influençant les opérations de tir à l'explosif dans le but d'optimiser leur
exécution, à travers une analyse approfondie des pratiques existantes. Plusieurs méthodes ont été
utilisées pour atteindre cet objectif :
Identification des paramètres clés : Nous avons procédé à une recherche exhaustive pour
déterminer les paramètres qui interviennent dans la réalisation d'un tir à l'explosif. Cette
étape a été fondamentale pour comprendre les facteurs clés à prendre en compte ;
Évaluation de l'influence de ces paramètres : Nous avons ensuite évalué l'impact de ces
différents paramètres sur les résultats des tirs. Cette analyse quantitative nous a permis de
déterminer quelles variables avaient le plus d'incidence sur les performances ;
Étude des pratiques en place au sein de la mine de Hiré : Une étude approfondie des
paramètres de tirs existants à ladite mine a été réalisée, permettant ainsi de comparer les
pratiques actuelles avec les meilleures pratiques identifiées au cours de notre recherche ;
Identification de mesures et critères : En nous basant sur nos résultats, nous avons identifié
les mesures et les critères à respecter pour une exécution optimale des tirs à l'explosif. Ces
recommandations visent à améliorer à la fois l'efficacité opérationnelle et la sécurité des
opérations.
Pour finir nous proposons des solutions pour l’amélioration de la production en rapport avec les
paramètres de tir. En mettant en œuvre les mesures et critères recommandés, il est possible
d'augmenter l'efficacité opérationnelle tout en garantissant un environnement plus sûr pour les
travailleurs.
Mots clés : tirs à l’explosif, résultats de tir à l’explosif, fragmentation.
xi

ABSTRACT
This internship report focuses on improving the quality of blasting results at the Hiré mine, with a
specific focus on the Akissi-So pit. The main objective is to identify and evaluate the parameters
influencing explosive blasting operations in order to optimize their execution through a thorough
analysis of current practices. Several methods were employed to achieve this goal:
Identification of key parameters: We conducted comprehensive research to determine the

parameters that affect explosive blasting. This step was fundamental in understanding the key
factors to consider.
Evaluation of the influence of these parameters: Subsequently, we assessed the impact of these
different parameters on blasting outcomes. This quantitative analysis enabled us to determine
which variables had the most significant impact on performance.
Study of existing practices at the Hiré mine: We conducted an in-depth study of existing blasting
parameters at the mine, allowing us to compare current practices with best practices identified
during our research.
Identification of measures and criteria: Based on our findings, we identified measures and criteria
to be followed for optimal execution of explosive blasting. These recommendations aim to improve
both operational efficiency and safety.
Finally, we propose solutions for production improvement related to blasting parameters. By

implementing the recommended measures and criteria, it is possible to increase operational
efficiency while ensuring a safer environment for workers.
Keywords: explosive blasting, blasting results, fragmentation.
xii

INTRODUCTION
Les dernières décennies ont connu un développement considérable de la mécanisation dans les
mines suite à l’accroissement rapide des besoins (Khelifa et Yekhlef, 2015). A l’instar de toutes
les mines d’or en Côte d’Ivoire, l’exploitation de la mine de Hiré sur laquelle porte notre étude se
fait à ciel ouvert. Cette technique consiste à l’extraction du matériau stérile afin d’accéder au
minerai (Kouadio, 2022). Celle-ci se trouve le plus souvent dans la roche dure qu’il est nécessaire
d’abattre pour extraire la substance utile, d’où l’intervention des tirs à l’explosif. Dans les mines
d’or, le principal objectif des tirs est d’avoir une fragmentation optimale de la roche, ce qui
contribue à optimiser l'efficacité du broyage et éventuellement gagner des milliers de kilowatts-
heures d'énergie (Mouloud, 2020). La maîtrise du tir permet de garantir la sécurité lors du minage,
de limiter les coûts engendrés par l’opération en elle-même, de réduire les nuisances et satisfaire
les contraintes règlementaires, et enfin d’obtenir une granulométrie adaptée aux installations et
machines (BENELMOUAZ et BOUKHELIFA, 2016). Cependant, il est observé que les
performances des tirs à l'explosif au sein la mine de Hiré, plus précisément dans la fosse d’Akissi-
so ne sont pas toujours satisfaisantes. La mise en œuvre de ces tirs pose assez de difficultés, tant
au niveau de l’état du mur qu’au niveau du plancher obtenu. Une analyse menée sur une période
de trois mois a révélé qu'un pourcentage moyen de gros blocs se situait entre 24,89 % et 25,33 %
(SEMUN, 2020). Les facteurs géologiques, les caractéristiques du minerai, les contraintes
environnementales et les impératifs de sécurité créent un environnement opérationnel hautement
exigeant. Ainsi la mine de Hiré est sans cesse confrontée à des enjeux spécifiques liés à la
précision, à la fragmentation du minerai et à la minimisation des impacts environnementaux.
L’amélioration constante de la qualité des résultats de tirs à l'explosif demeure un défi perpétuel
et complexe. Par conséquent, nous sommes confrontés à la question suivante : comment accroître
l'efficacité des résultats obtenus à partir des tirs à l’explosif ? C’est avec pour dessein d’apporter
une réponse à cette interrogation que le thème « Amélioration de la qualité des résultats de tir
à l’explosif : cas de la fosse d’Akissi-so, département de Divo », nous a été confié, dans le cadre
d’un stage effectué à la direction régionale des mines et de géologie de Divo dans la période allant
du 18 juillet au 18 septembre 2023. En suivant une méthodologie de travail adéquate, notre objectif
premier consiste à rehausser la qualité de la fragmentation. À cette fin, nous avons défini les
objectifs spécifiques suivants :
1

 Identifier les paramètres qui interviennent dans la réalisation d’un tir à l’explosif ;
 Etudier les paramètres de tirs en place au sein de la mine de Hiré ;
 Analyser les résultats des tirs effectués à la mine de Hiré ;
 Proposer des solutions afin d’améliorer les résultats de ces tirs à l’explosif.
Pour mieux appréhender ce thème, nous avons structuré notre travail en trois (3) parties.
La première partie portera sur les généralités par la présentation de la structure d’accueil et la
présentation de la zone d’étude, la seconde partie sera consacrée aux matériel et méthodes utilisés,
et la troisième partie présentera les résultats obtenus, leurs interprétations et quelques
recommandations.
2

3

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL

I. PRESENTATION DE LA DIRECTION REGIONALE DES MINES DE DIVO
I.1. Historique et localisation géographique
I.1.1. Historique
L’historique de l’administration des mines de Divo est présenté dans le tableau ci-dessous :
Tableau I : Historique de l'administration de la direction régionale des mines de Divo
Nom et Prénom(s)
Période Dénomination de la direction du directeur Emploi
1989-1998 Ministère des Mines BESSEKON YAPO Ingénieur des mines

Subdivision de DIVO
1998-2001 Ministère des Mines GLAO Ingénieur des
Subdivision de DIVO ALEXANDRE techniques des mines
2001-2011 Direction Départementale des GUENE LOUA Ingénieur des
Mines et de l’Energie de Divo techniques des mines
Direction Départementale des Ingénieur des
2011-11/09/2014 Mines, du Pétrole et de GUENE LOUA techniques des mines
l’Energie de Divo
11/09/2014- Direction Régionale de
10/06.2018 l’Industrie et des Mines de OKOU AGOH Ingénieur des mines
Divo
10/06.2018- Direction Régionale des
05/02/2020 Mines et de la Géologie de OKOU AGOH Ingénieur des mines
Divo
Direction Régionale des ADA KANON
05/02/2020 Mines et de la Géologie de GHISLAIN Ingénieur des mines
Divo
4

I.1.2. Localisation géographique

La Direction Régionale des Mines et de la Géologie de Divo jouxte l’hôtel-Kolia situé au quartier
Konankro-Vatican au nord de la ville. Elle est à une centaine de mètre environ, à l’Est de la route
bitumée Divo-Hiré. Elle couvre la région du Lôh-Djiboua comprenant les départements de Lakota,
de Guitry et de Divo.
I.2.Organisation
La Direction Régionale des Mines de Divo est dirigée par Monsieur ADA KANON GHISLAIN,
Ingénieur des mines. Pour la mise en œuvre des missions qui lui sont assignées, elle s’est dotée de
deux services à savoir :
 Le service administratif et financier ;

 Le service mines et carrières (service technique).
L’organigramme de la Direction se présente de la manière suivante :
DIRECTION REGIONALE
DES MINES DE
DIVO
SERVICE SERVICE
ADMINISTRATIF MINES ET
ET FINANCIER CARRIERES
Figure 1: Organigramme de la direction régionale des mines de Divo
I.3. Missions
Les missions de la direction sont celles des différents services qui la composent
5

I.3.1. Service administratif et financier

Ce service est chargé :
 D’exécuter les travaux du secrétariat ;

 De gérer le personnel et le budget ;
 De se charger du service courrier et de divers travaux.
I.3.2. Service mines et carrières

Ce service a en charge :
 L’étude et l’instruction des dossiers de demande d’activités minières ;

 Le contrôle de l’extraction et l’exploitation des matériaux de carrières ;
 Le suivi et le contrôle de la production industrielle de l’or ;
 L’inspection et le contrôle des équipements sous pression ;
 L’émission et le recouvrement des taxes et frais forfaitaires.
II. PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE

II.1. Contexte géographique
II.1.1. Localisation
Hiré est une commune se trouvant sur l'axe Divo-Oumé, à 29 km d’Oumé, plus précisément dans
la région du Loh-Djiboua dont le chef-lieu est Divo, située à 45Km de Hiré. La commune de Hiré
se trouve à 228.1 Km de la ville d’Abidjan et a 94.4 Km de la capitale politique Yamoussoukro.
On y accède par la route en empruntant la nationale N1 Abidjan-Yamoussoukro jusqu’à Toumodi,
puis en suivant la route secondaire de l’Ouest qui mène à la ville d’Oumé. L’approche finale se
fait par une piste rurale de 7 km qui permet d’atteindre le village de Bonikro et dont
l’embranchement se situe sur la route de Hiré à quelques 21 km au Sud d’Oumé (Figure 4).
6

Figure 2: Localisation de la zonz d'étude
II.1.2. Milieu physique

Il s’agit de la géographie physique de la zone en occurrence le relief, la végétation, le climat et
l’hydrographie.
II.1.2.1. Relief
La morphologie de la région est moyennement accidentée (Figure 5). Elle est caractérisée par une
alternance de collines dans la partie Sud-Ouest de la zone, en direction de Petit-Bouaké et de
pédiplaines avec des altitudes variant de 150 à 350 m surtout dans la partie nord de la zone, en
bordure de la forêt classée de la Sangoué.
7

Mine de Hiré
Figure 3: Relief de la zone d'étude (PEMED-C, 2015)
II.1.2.2. Climat
Le site aurifère de Bonikro baigne dans un climat de type subéquatorial à pluviométrie bimodale
(Tia, 2018) caractérisé par quatre saisons nettement différenciées par leur régime pluviométrique
avec une température moyenne annuelle qui oscille entre 24,8 et 27,7 °C. La grande saison des
pluies se situe entre Mars et Juin suivie d'une petite saison sèche (Juillet Août). La petite saison
pluvieuse intervient dans le mois de Septembre pour prendre fin au mois d’Octobre. Les mois de
Décembre, Janvier et Février constituent la grande saison sèche (Figure 6).
Plus de 60% des précipitations annuelles ont lieu durant les six mois de Mai à Octobre. Les
hauteurs de pluies varient de 226 mm en Juin (grande saison de pluies) à 31 mm en Janvier (grande
saison sèche).
8

Précipitation Température
Figure 4: Diagramme climatique de la mine (Station météo de la mine, 2011 à 2019)
II.1.2.3. Végétation
La végétation de la région est caractérisée par une forêt dense tropicale humide avec un sol de type
ferralitique. Cette forêt fait place, de plus en plus, aux cultures industrielles (palmier à huile, hévéa,
café, cacao). Cependant, des îlots préservés constituent des réserves naturelles protégées par l’Etat
ivoirien (forêts classées d’Oumé, de Doka, de Zuoké et de la Sangoué).
II.1.2.4. Hydrographie
La zone appartient aux bassins versants des fleuves Bandama à l’Est et Boubo au Sud. Cette zone
est constituée de quatre sous-bassins versants. Ces sous-bassins composés des affluents du
Bandama que sont le Gnouzalé, le Gnénessi et le Zéssié qui drainent près de 90% de la superficie
du site minier (Tia, 2018). Enfin, le Boubo dont l’affluent est le Lélébiaba, draine environ 10% de
la zone aurifère (Figure 7). Ces quatre sous bassins constituent les principales sources
d’alimentation en eau de surface du site minier. Les digues de fortune construites sur certains de
ces sous bassin (Gnénessi) permettent l’approvisionnement en eaux brutes de l’usine de traitement
et l’arrosage des voies d’accès à la mine d’or et des pistes à l’aide de camionsciternes. Deux
barrages de retenues d’eau sont construits sur le sous bassin de Gnénessi (en amont et au centre)
9

et couvrent respectivement les superficies de 1 172 464 m2 et 786 401 m2. Le barrage 3 est construit
en amont du sous bassin de Lélébiaba et couvre une superficie de
1377 000 m2. Ceux-ci permettent l’utilisation facile de l’eau pour les diverses activités liées à
l’exploitation de l’or (Bamba, 2012).
Figure 5: Bassins versants et barrages de la zone d’étude (Bamba, juin 2012
II.2. Contexte géologique

II.2.1. Géologie de la Cote d’Ivoire
La Côte d'Ivoire est située à l’intérieur du Craton Ouest Africain plus précisément sur la dorsale
de Man et est subdivisée en deux (2) grands ensembles géologiques, à savoir le socle cristallin et
le bassin sédimentaire.
10

II.2.1.1. Le bassin sédimentaire

Il est d'âge crétacé supérieur à quaternaire et est représenté sous forme de croissant recouvrant
seulement 2,5% du pays. Il est constitué de deux (2) unités géologiques bien distinctes séparées
par une discordance majeure avec la lacune Fin Précambrien-Crétacé :
 Le substratum Précambrien représenté par les schistes métamorphiques et les granites ;

 Les formations sédimentaires constituées de sédiments argileux et sableux d'âge
secondaire, tertiaire et quaternaire en bordure de la côte jusqu'au plateau continental. Le
bassin sédimentaire de Côte d'Ivoire est traversé par une faille Est-Ouest encore appelée
faille des lagunes. Il s’étend de Sassandra à la frontière du Ghana et présente deux (2)
parties :
La partie émergée ou zone on shore de 8000 km² qui s’étire d’Est en Ouest sur 360 km est dominée
par les sédiments sablo-argileux qui continuent toujours de s’y déposer. Ces formations sont
traversées d’Est en Ouest par la faille des lagunes.
La partie immergée ou zone offshore de 40 000 km² s’étend d’Est en Ouest depuis la côte jusqu’à
des profondeurs d’eau supérieure à 3000 m.
II.2.1.2. Le socle précambrien

Le socle cristallin, de nature granitique et cristallophyllienne, appartient au bouclier précambrien
de l’Afrique de l’Ouest. Les études géochronologiques ont permis de distinguer un protérozoïque
inférieur et moyen ainsi qu’un archéen correspondant respectivement aux cycles orogéniques
éburnéen et libérien. A ces âges, correspondent respectivement les domaines Baoulé-Mossi et
Kenema-Man séparés par la faille du fleuve Sassandra de direction Nord-Sud. Outre ces deux
principaux domaines, nous avons le domaine SASCA. Les gisements aurifères ivoiriens (Tongon,
Agbahou, Bonikro, Hiré, Angovia, Aféma, etc.) sont généralement situés dans le domaine
protérozoïque. Quant au gisement aurifère de Ity, il est situé dans le sillon de Toulépleu-Ity d’âge
birimien (Feybesse et Milési, 1994 ; Feybesse et al., 1990) en plein domaine archéen.
11

Figure 6: Carte géologique du craton Ouest-Africain (Tagini, 1971, modifiée par Kouamelan, 1996 ; in
GNANZOU Allou, 2014).
12

Figure 7: Carte géologique de la Côte d’Ivoire (Tagini, 1971, modifiée par Kouamelan, 1996 ; in
GNANZOU Allou, 2014).
13

II.2.2. Géologie régionale

La zone d’étude se situe dans le domaine Baoulé-Mossi, plus précisément dans la partie
méridionale du sillon birimien (Protérozoïque Inférieur) d’Oumé-Fêtêkro. Il s’agit d’une ceinture
de roches vertes qui sont des roches volcano-sédimentaires. Le dépôt est constitué de deux groupes
lithologiques distincts : Felsique (Granitoïde intrusifs) et Mafique (Combinaison de
métavolcanites, de dolérites, de grès, et de sédiments volcano-clastiques), (Figure 10).
La zone a subi une déformation progressive à 2100 Ma caractérisée par des cisaillements sénestres,
des plis serrés ayant des axes de direction NNE. Le métamorphisme est du faciès des schistes verts.
OUME
HIRE
SITE DE HIRE
Figure 8: Géologie de la région de OUME
14

II.2.3. Géologie locale

Les cartes géologiques à 1/1 000 000 de la Côte d'Ivoire (1965) et à 1/200 000 (feuille Gagnoa,
1995) montrent que le permis d’exploitation de Hiré est situé au Sud de la ceinture des roches
vertes d’Oumé-Fétékro. Ces roches vertes rencontrées au Nord et au Sud du permis, sont des
roches volcano-sédimentaires. Elles appartiennent au Birimien, précisément du Protérozoïque
Inférieur. Ces roches sont principalement des basaltes et des roches tufacées avec des séries
sédimentaires formées de schistes noirs et de grès fins. Les roches birimiennes sont intrudées par
un pluton granodioritique.
La zone a subi une déformation progressive à 2100 Ma caractérisée par des cisaillements sénestres,
des plis serrés ayant des axes de direction Nord / Nord-Est. Le métamorphisme est du faciès des
schistes verts.
La minéralisation d’or sur le permis de Hiré se présente sous deux formes :
- l’or disséminé irrégulièrement dans des failles et cisaillements au sein de structures

volcano-sédimentaires du Birimien ;
- l’or se trouvant dans des veines de quartz discontinues au sein de structures volcano-
sédimentaires du Birimien et dans les parties marginales de l’intrusion granodioritique.
Cette deuxième forme de minéralisation dans la granodiorite ainsi que son orientation Est-Ouest
semble être unique sur tout le permis.
15

Cisaillements cassants ductiles cc

Fractures, communément associés
à des veines de quartz coplanaires
minéralisées
Zones de cisaillement
foliées variables
Veines de quartz
Foliation
Direction de
Litage
Nord
Zones
minéralisées avec
Granitoïd
Roches
sédimentaires et
volcaniques foliées
Roches
sédimentaires
litées
Roches volcaniques
mafiques
Echelle 200
Figure 9: Géologie de la mine d'or de Hiré
III. GENERALITES SUR LE THEME

III.1. Description des paramètres géométriques de tir à l’explosif
III.1.1. La Banquette
C’est la distance entre l’arrêt supérieur du gradin et la première rangée de trous. Dans le cas d’une
seule rangée des trous d’abattage, la banquette représente la largeur du volume à abattre par
l’énergie explosive contenue.
Les facteurs affectant le choix de la banquette sont :
 Le diamètre des trous ;

 La hauteur du gradin ;
16

 L’inclinaison des trous ;

 L’explosivité de la roche et la fragmentation prévue.
Pour abattre la roche, les trous de mines sont disposés en plusieurs lignes selon une géométrie
théoriquement définie, dictée majoritairement par le diamètre de foration utilisé. L’épaisseur de
roche entre les lignes, est appelée banquette.
Où :
Dt : Diamètre du trou
S : Puissance de la charge de fond de l’explosif ;
ρ : Densité de l’explosif utilisé
C : Résistance au tirage
: Facture de contrainte dépendent de l’inclinaison du trou de mine ;
: : Rapport de la maille.
III.1.2. L’espacement
Parmi les distances caractéristiques d’un schéma de tir, l’espacement des trous en surface est un
paramètre qui ne dépend que de la qualité de l’implantation de la maille en surface et la qualité de
l’implantation du début de forage.
En général un espacement égal à 1.25 fois la banquette donne de bons résultats. Une bonne
fragmentation peut être obtenue en variant l’espacement entre [0.8 ;1.5] fois la banquette sans pour
autant augmenter l’énergie de la charge spécifique.
III.1.3. Rapport de maille
C’est le rapport entre l’espacement et la banquette, généralement est appelée .
 Langefors et Kihlstrom conseillent de la prendre compris entre 1 et 1, 5.
17

Ce rapport influence la fragmentation obtenue :
1 va avoir tendance à produire des blocs ;
E
Tandis qu’un 𝐵 de 1, 5 fournira une fragmentation très fine ;
 La valeur de 1, 25 va engendrer une fragmentation régulière.
E : Espacement
B : Banquette
E
Figure 10: Différentes mailles de foration
III.2. Les paramètres liés aux trous

III.2.1. Le diamètre du trou
 Massif rocheux dur
Les trous à large diamètre donnent une meilleure économie de forage mais induit ultérieurement
des couts additionnels. Un diamètre de charge plus grand favorise un rendement meilleur de
l’énergie qui aide à la fragmentation du massif.
 Massif rocheux fracturé
18

En outre, dans le cas où le massif est assez fracturé, une grande maille, conséquence d’un diamètre
plus grand, n’arrivera pas à effectuer la fragmentation désirée, dans ce cas un diamètre de foration
réduit permet une meilleure répartition de l’énergie explosive fournie au sein du massif, et permet
de déjouer les difficultés techniques posées par des réseaux de discontinuités resserrés. (BOUZIDA
ET AGOUNE, 2022).
Le diamètre de foration doit être adapté à la nature de la roche et à la hauteur du

massif. Le mémento de Grimaud propose une relation entre le diamètre de foration
et la longueur de foration Lf :
D = K×α×3√𝐿𝑓
Équation 5, calcul du diamètre de foration
Avec : K=37 (coefficient standard)
Et α : coefficient de dureté de la roche :
Tableau II : Coefficient de proportionnalité α en fonction de la dureté de la roche
Roche Tendre Peu dure dure Très dure

α 1 1,02 1,06 1,26
III.2.2. Profondeur du trou

La longueur du trou dépend de la hauteur du banc à sauter, l’inclinaison et aussi la longueur
surforation. Elle influe sur la quantité d’explosif.
𝐿𝑡𝑟 =Hg ⁄𝐶𝑜(𝛽) + 𝐿𝑠
𝐿𝑡𝑟 : Longueur de trou ;
Hg : Hauteur de gradin.
𝛽 : Angle d’inclinaison du trou.
𝐿𝑠 : Longueur de surforation.
19

III.2.3. Hauteur du gradin

Les facteurs qui interviennent dans sa détermination sont :
a. Caractéristiques des excavateurs ;
b. Stabilité des roches ;
c. Règles de sécurité ;
d. Production annuelle ;
La hauteur du gradin a une influence sur la banquette pratique, la profondeur du trou et le volume
de roche abattu.
III.2.4. L’excès de forage (surforation)

Elle est définie comme la longueur de trou de mine forée en dessous du plancher qu’on veut
atteindre. Elle permet non seulement d’améliorer la fragmentation, le déplacement et le
foisonnement de la roche, mais aussi de faciliter la circulation des engins sur le plancher. Elle se
détermine par la formule S = (0,2 à 0,5) x B.
III.2.5. L’inclinaison du trou

Les trous inclinés favorisent l’efficacité de la fragmentation des roches et cela par la diminution
de la zone de fragmentation réglée, les pertes d’énergie de charge dans le massif et la perte
d’énergie pour la destruction du pied du gradin. La pratique de l’abattage montre que l’utilisation
de trous inclinés diminue la production des blocs hors gabarits et augmente le rendement des pelles
mécaniques de 1,5 fois.
D’autres avantages des trous inclinés sont à signaler :
▪ Les gradins ont une surface tenant mieux par suite de l’inclinaison des talus ;
▪ La consommation en explosif est optimale ;
▪ L’inconvénient du rebord se trouve éliminé.
20

III.3. Paramètres liés au bourrage

III.3.1. Hauteur du bourrage et sa disposition dans les trous
Le bourrage a pour objectif de diminuer les projections et d’améliorer l’effet de gaz des explosifs,
il doit être suffisant pour éviter le travail (en cratère) de la dernière charge. En général, il dépend
de la banquette. Dans les trous profonds, sa longueur doit être égale à la banquette, et il peut
descendre à (0, 5 de la banquette) dans les trous courts.
Dans la majorité des cas en mines et carrières à ciel ouvert, le bourrage se dispose en fonction de
fissures, de l’hétérogénéité du gradin et de l’utilisation de gros diamètres des trous.
Le bourrage intermédiaire permet dans le premier cas d’obtenir un abattage sélectif, dans le second
d’éviter la perte d’énergie, et dans le troisième d’éviter une surconsommation d’explosif.
III.3.2. Qualité du matériau de bourrage

En général, les produits de foration sont utilisés comme bourrage dans les mines et carrières ; les
expériences montrent que dans ces cas il y a toujours des projections et débourrage important au
moment du tir. Les tirs expérimentaux montrent que bourrage aux gravillons donne une meilleure
utilisation de l’énergie explosive.
Figure 11: Présentation de la volet de tir
21

III.4. Paramètres liés à l’explosif

III..4.1. Produits Explosifs
Les produits explosifs qui sont l’ensemble des éléments entrant dans un dynamitage sont constitué
de façon générale de trois grands groupes, dont les noms de certains éléments varient que l’on soit
dans l’électrique ou le non électrique :
 Le système d’initiation
Il est composé de Cordeau détonant utilisé généralement la ligne de Presplit, détonateurs,

bousters et connecteurs de surface utilisés pour les trous de production.
 Appareillage de Tir
L’appareillage de tir comprends : la ligne de tir et l’appareil de tir.
 Les explosifs
Les explosifs sont des corps composés d’un comburant et d’un combustible qui, sous l’effet d’une
cause extérieure, amorçage, peut se décomposer très rapidement en donnant naissance à une
énergie de choc et à une grande quantité de gaz portée à haute température.
III.4.2. Émulsion
III.4.2.1. Définition
Les émulsions sont des solutions aqueuses de nitrate d’ammonium (de calcium ou de sodium) et
d’huile minérale émulsifiée. Le mélange des deux liquides, en principe non miscibles car de
densité différente, est effectué à l’aide de mélangeurs, en provoquant une agitation violente. Plus
les gouttelettes sont fines, plus stable est l’émulsion. Cette matrice n’est pas explosive. Elle est
classée comme comburant pour le transport des matières dangereuses. Pour la rendre explosif, il
faut la sensibiliser en y introduisant des minuscules bulles de gaz qui permettent la détonation du
mélange par effet de points chauds. (Microcapsules de verre creuses, agent chimique gazéifiant
…etc.).
22

III.4.2.2. Mode de chargement

Les émulsions sont disponibles sous la forme de cartouches chargées par gravité qui sont le plus
souvent utilisé pour la ligne de presplit, ou en vrac mises en place par des unités mobiles de
fabrication d’explosif (UMFE).
Figure 12: Exemple de mode de chargement avec l'émulsion
III.4.2.3. Quelques caractéristiques de l’émulsion

Comme tous les produits vracs fabriqués sur site, ces produits présentent l’avantage d’être très surs
d’emploi (sensibilité au choc réduite). Cependant, la qualité de l’amorçage est prépondérante pour
ce type d’explosif. Les principaux soucis pour ce type d’explosif peuvent venir de :
 L’eau dans le trou qui peut modifier les configurations du chargement ;

 La dextérité de l’opérateur ;
 Fissures qui peuvent piéger l’explosif.
23

Les produits fabriqués sur site nécessitent un contrôle qualitatif (mesure de la densité, contrôle de
la gazéification, et la vitesse de détonation ; et un contrôle quantitatif (contrôle des quantités mises
en place et vérification de la montée des charges) renforcé sur le pas de tir.
III.4.2.4. L’amorçage via un bousteur

On donne le nom d’amorçage à l’opération consistant à placer un allumeur (détonateur) dans une
charge explosive, afin qu’elle soit prête pour la mise à feu.
Le détonateur est placé sur la première cartouche mise en place. La détonation se propage du bas
vers le haut par l’explosif.
Les bousteurs sont utilisés pour renforcer l’amorçage afin d’initier suffisamment les explosifs en
vracs (Nitrate Fioul, émulsion, Nitrate Fioul lourds).
Le bousteur est un produit explosif dont le conditionnement spécial est conçu pour constituer
une charge amorce et pour assurer la protection du détonateur dans le cas d’un chargement en
chute libre des cartouches. Le bousteur est constitué d’une charge explosive à haute vitesse de
détonation trinitrotoluène (TNT) >7500 m/s.
III.5. Paramètres énergétiques

III.5.1. Consommation spécifique de l’explosif
Le terme de consommation spécifique désigne la quantité d’explosif que l’on charge dans un trou
de mine pour abattre 1 m3 de roche (ou 1 tonne). Elle est donnée en kg/m3.
C’est un paramètre à adapter au massif rocheux à abattre car elle varie selon les caractéristiques
physicochimiques de celui-ci, voir le tableau suivant :
Tableau III : Consommation spécifique en fonction du type de roche
Roche Consommation spécifique (kg/m3)

Basalte 0.33
Calcaire crayeux 0.25
Diorite 0.45
24

Granite dur 0.45

Grés fins 0.4
Quartzite pâte fine 0.53
Quartzite fracturé 0.3
III.5.2. Energie de l’explosif

L’énergie totale de l’explosif, l’énergie de choc et l’énergie de gaz dégagés, ainsi que la vitesse de
détonation constituent des paramètres théoriques caractéristiques des différents explosifs. Leurs
variations constituent les éléments discriminants des gammes de produits explosifs.
L’énergie de l’explosion est libérée en quelques dizaines de microsecondes. Il se forme une boule
de feu qui vaporise les éléments de la bombe ainsi que les roches avoisinantes.
L’énergie d’un explosif libéré au cours d’une détonation peut être décomposée en deux types
d’énergie :
 L’énergie de choc, liée aux contraintes transmises dans le terrain (onde de choc) ;
 L’énergie des gaz, liée à la quantité de gaz à très haute température produite au cours de la
réaction.
III.5.3. Densité d’explosif

La densité d’un explosif conditionne toutes ses autres propriétés ; c’est une caractéristique très
importante dont il faut tenir compte. La densité des différents explosifs commerciaux varie entre
0, 8 et 1, 7.
L’accroissement de la densité s’accompagne d’un accroissement de la vitesse de détonation, donc

des effets destructeurs de l’explosif.
Néanmoins, il existe pour certains produits une densité critique au-delà de laquelle le produit ne
détone plus. C’est le cas des émulsions. Cette densité critique peut être atteinte :
 De façon dynamique si les explosifs sont comprimés par le passage d’une onde de choc
engendrée par la détonation de l’explosif dans les trous voisins d’une même volée ;
25

 De façon statique, lorsque l’on mine avec une grande hauteur d’eau dans le forage ou en
profondeur sous une grande quantité d’eau, la pression exercée sur l’explosif augmente sa
densité.
III.5.4. Vitesse de détonation

La vitesse de propagation d’une détention ; qui est appelé vitesse de détonation à laquelle se
déplace le front de détonation (onde de choc) au sein même de l’explosif est généralement
comprise entre 1500 et 6000 m/s.
Plus la vitesse de détonation est élevée plus l’explosif sera apte à fragmenter les matériaux contre
lequel ou dans lequel il est placé. Le choix d’un explosif avec telle ou telle vitesse de détonation
doit se faire en tenant compte de certaines caractéristiques (impédance acoustique ; résistance, etc.)
des matériaux à faire sauter (ces caractéristiques ne seront pas abordées dans le cadre de ce guide).
Cette vitesse varie en fonction de nombreux paramètres de tir dont :
 La densité de l'explosif ;
 Le diamètre de la charge ;
 Le mode d'amorçage (latéral ou ponctuelle) ;
 La température ;
 Le confinement ;
 Le vieillissement du produit.
III.5.5. La charge de colonne

L’énergie massique nécessaire en colonne est inférieure à celle nécessaire en pied. La diminution
de l’énergie en colonne peut se faire de trois façons : En utilisent un explosif moins puissant que
ceux utilisés en pied, en intercalant des bourrages intermédiaires dans un explosif de même
puissance qu’en pied ou en combinent les deux solutions précédentes ;
La charge de colonne se calcule en fonction d’un coefficient de remplissage (k). C’est le rapport
entre la longueur totale occupée par l’explosif rapporté à la longueur totale de la charge (explosif
et bourrages intermédiaires).
On a :
Lcolonne = Ltrou – (Lchargepied + Bf)
26

III.5.6. La charge de pied

La charge de pied, est celle qui contribue au dégagement et à la fragmentation du pied ; elle a une
hauteur d’au moins une fois la banquette et la sous-foration :
Avec :
B : La banquette pratique.
La charge de pied est répartie en charge de cisaillement et de poussée
 Charge de cisaillement
QCharge cisaillement =0.6*B*Lf
Lf = π*re²*dch *Kt
re: rayon de la cartouche de l’explosif.
dch : densité de chargement de l’explosif.
Kt : coefficient de tassement d’explosif
 Charge de poussée
QCharge poussée =0.7* B*Lf
III.5.7. La charge linéaire (Lf) :

C’est la quantité d’explosif par mètre linéaire de trou.
Pour les explosifs livrés en vrac, cette quantité se calcule en multipliant le volume d'un mètre de
trou par la densité du produit.
CL= Volume d’un mètre de trou × la densité du produit
27

Pour les produits livrés en cartouches, on calcule le nombre de cartouches ou fraction de cartouche
qui occupe un mètre de longueur de trous. On y applique un coefficient de tassement différent en
fonction de la nature de l’explosif et on multiplie le résultat par le poids unitaire d'une cartouche
CL= (Nbre de cart/m de trou) × coefficient de tassement × masse unitaire d’une cart.
28

29

CHAPITRE1 : MATERIEL
I. Matériel de terrain (EPI)
Le matériel de sécurité est l’ensemble des équipements de protection individuelle (EPI):
 Des chaussures de sécurité pour protéger les pieds des éventuelles déchirures ou chocs ;
 Un casque pour amortir les chocs au crâne ;
 Une paire de lunettes antisolaires pour protéger les yeux du soleil, des rayons ultraviolets
et de la poussière ;
 Des gilets ;
 Des bouchons d’oreilles pour la lutte contre la pollution sonore (bruits d’engins, de tir, etc.)
;
 Des cache-nez contre les poussières.
II. Matériel de documentation

Nous avons disposé des rapports de travaux préalablement effectués à la mine ainsi que de données
de tirs.
III. Matériel de traitement de données

Le matériel utilisé est essentiellement composé de logiciels utilisés pour le traitement de nos
données. Il s’agit de :
 Excel 2019 pour le traitement des données.
 Le logicielsplit desktop pour la détermination de la taille de la fragmentation
Figure 13: Logiciels pour le traitement des données
30

CHAPITRE 2 : METHODES
I. Recherche documentaire
La première étape de notre travail a consisté à effectuer une recherche documentaire. Celle-ci nous
a permis de faire le tour de la problématique sous-jacente à notre thème afin d’en cerner les
contours et savoir comment mieux l’aborder. Il s’est agi de façon concrète de passer en revue tous
les documents en rapport avec les tirs à l’explosif dans une mine, de prendre connaissance des
ressources de la mine pouvant nous orienter vers l’atteinte de nos objectifs.
II. Etude de l’existant

II.1. Concept de base
La méthode d'extraction est unique pour chaque taille et chaque forme de gisement. De plus, les
caractéristiques géologiques telles que la forme et l'orientation du corps minéralisé, la résistance
de la roche et le type de répartition des minéraux influencent le choix d'une méthode d'exploitation
minière et le plan de développement du minerai. Les mines en exploitation varient en taille, allant
de petites mines souterraines (avec une production inférieure à 100 tonnes de minerai par jour) à
de grandes fosses à ciel ouvert creusant des dizaines de milliers de tonnes de minerai par jour
(Whyte et Cumming, 2007). L'exploitation à ciel ouvert s'applique à l'extraction de gisements
relativement proches de la surface.
II.2. Méthodes d’exploitation de la mine d’or de Hiré

Rappelons que les deux sites (Bonikro et Hiré) de la compagnie minière Afrique Gold se
répartissent quatre fosses que sont la fosse de Bonikro et les fosses de Hiré notamment Akissiso,
Assondji-so et Chapelle. Sur les quatre fosses, seulement deux sont en exploitation : Bonikro et
Chapelle. L’exploitation de Assondji-so et Akissi-so a été arrêtée. Toutefois, certaines études sont
en cours pour reprendre l’exploitation de la fosse de Akissi-so.
A l’instar de toutes les mines d’or en Côte d’Ivoire, l’exploitation de la mine de Hiré se fait à ciel
ouvert. Cette technique consiste à l’extraction du matériau stérile afin d’accéder à la matière
recherchée. En effet une première fosse est créée suivie d’autres fosses qui s’emboitent les unes
aux précédentes. Le point le plus bas du gisement n’est atteint, qu’à la fin de l’exploitation. Les
31

différents niveaux de ces fosses emboitées sont obtenus à l’issu de dynamitage lorsque nous
atteignons la roche dure. Une fois désagrégé, le matériau est chargé et transporté par des engins
lourds pour les déverses, qui sont des lieux qui de stockage du matériau extrait de la fosse.
II.3. Etude de la procédure de réalisation d’un tir à l’explosif

Après avoir bien cerné les contours de notre thème et pris connaissances des différents paramètres
de tirs, nous avons procédé à l’étude de, c’est-à-de la pratique habituelle de dynamitage à la mine
de Hiré.
Cette étude cible tous les systèmes dans la chaine de forage et dynamitage, partant de la première
étape à la dernière de la chaine.
Il s’est agi d’abord de procéder au suivi de la préparation de la volée de tir, ensuite d’observer
l’opération de chargement à l’explosif ainsi que le bourrage des trous de mine et enfin analyser les
résultats du tir.
II.3.1. Préparation de la volée de tir
Avant toute activité de forage, l’ingénieur en charge du forage et dynamitage procède au nettoyage
de la volée de tir à l’aide de bulldozer, le but ultime étant d’obtenir un carreau de niveau homogène
tout en minimisant au mieux la présence de matériau indésirable en vue de faciliter le forage et la
manœuvre aux engins de forage.
Cette étape est importante car la présence de fragments de pierres sur la volée est l’une des sources
de projection de pierres lors du tir. En effet, l’énergie générée par l’explosif est en mesure de
propulser le matériau présent sur la volée dans tous les sens.
32

II.3.2. Opération de chargement et bourrage

Le dynamitage est une activité sous-traitée par l’entreprise EPC-CI (Explosif Produits Chimiques).
La phase de chargement des trous de mine est très importante car de petites erreurs de quantité
d’émulsion ont un grand impact sur les résultats du tir.
A l’instar du chargement, le bourrage exerce un impact considérable sur les résultats du tir.
Une observation a d’abord été faite sur l’activité de chargement, puis lors du bourrage des trous.
II.3.3. Analyse des résultats de tir

Ayant considéré les paramètres de tir ainsi que les rayons de sécurités standards, nous avons
procédé à l’analyse des résultats des tirs effectués.
Il s’agit de l’analyse granulométrique et de l’étude de l’évolution de la fragmentation en

fonction du rapport de maille. L’analyse granulométrique se fait avec le logiciel Split Desktop.
Pour ce faire, il faut d’abord se rendre sur place après le tir pour prendre des photos tout en
n’oubliant pas de placer un objet aux dimensions connues en guise d’échelle. Apres traitement de
l’image, on obtient le graphe ci-dessous indiquant les pourcentages de fragmentation.
Figure 14: Résultats de l'analyse de la fragmentation avec le logiciel split desktop
33

II.4. Méthode de vérification de l’adaptabilité de l’explosif à la roche

Les travaux sur l’adaptabilité des explosifs aux roches émanent principalement de Langefors et
Kilström (1968) et portent sur le rapport d’impédance. En effet, selon ces auteurs, les contraintes
émanant de l’explosion vont mobiliser la matière jouxtant le trou de mine pour donner une onde
de choc. Lorsque l’onde de choc rencontre un autre milieu, l’onde de contrainte se scinde en une
onde transmise et une onde réfléchie. La répartition en énergie transmise et énergie réfléchie
dépend du rapport d’impédance (Z) des milieux.
ρe × D Ie
Avec : 𝑧 = ρr × Vr = Ir
𝝆𝒆 : masse volumique de l’explosif
D : vitesse de détonation de l’explosif
𝝆𝒓 : masse volumique de la roche
Vr : vitesse du son dans la roche
𝐼𝑒 : Impédance de l’explosif
𝐼𝑟 : Impédance de la roche
Le rapport d’impédance détermine l’adaptabilité de l’explosif à la roche.
Dans la pratique, on choisit :
Ie
0,4 < < 0,7
Ir
II.5. Méthode de calcul de la perte financière due au pétardage

Il s’agira ici d’évaluer les pertes engendrées par la présence d’un taux élevé de gros blocs.
Spécifiquement, il s’agira d’évaluer les pertes engendrées par le coût des opérations de pétardage
34

Pour ce qui est du pétardage, dans un premier temps, nous déterminerons le coût de la foration des
gros blocs et en second lieu, le coût des substances explosives utilisées.
Pour le calcul du coût des substances explosives utilisées, il sera question de déterminer la quantité
de chaque substance explosive utilisée et leur prix.
35

36

CHAPITRE I : RÉSULTATS, ANALYSES ET INTERPRÉTATIONS

I. Résultats de l'étude de l’existant
I.1. Description de la méthodologie de tir à la mine d’or de Hiré
Les tirs à l’explosif sont un procédé technique incontournable pour détacher et réduire les roches
d'un massif en place lorsque leur résistance est trop élevée afin de permettre une excavation
mécanique rentable. Ils consistent à désagréger la roche dans le but de faciliter le processus de
leur excavation.
En pratique minière, il existe plusieurs méthodes d’abattage à savoir :
 L’abattage mécanisé ;
 L’abattage hydro-mécanisé ;
 L’abattage à l’explosif etc…
Dans la mine d’or de Hiré, l’abattage se fait à l’explosif. Toutefois les fronts de taille qui sont
sautés lors des tirs à l’explosif ont nécessité une préparation préalable. Cette préparation se résume
aux activités d’implantation, de forage et de minage des volées.
I.1.1 l’implantation du plan de tir

Première étape du processus d’abattage, l’implantation consiste à positionner, sur la volée à
abattre, les différents points à forer suivant une maille donnée et à déterminer dans le même temps
le diamètre de foration. La maille choisie à la mine de Hiré est de type quinconce dont les
dimensions varient selon un certain nombre de paramètres dont les dimensions de la volée à
abattre. De manière générale la hauteur de la volée à abattre est de 10 m à Akissi-so.
Cette opération est réalisée manuellement par les géomètres de la mine et se fait suivant plusieurs
étapes :
 Le positionnement des points à partir d’un Rover contenant les différentes coordonnées des
différents points ;
37

 Après le positionnement, on procède au marquage des points au spray (orange pour les
trous de production, vert pour les trous de découpage) et par des flagelles sur lesquelles on
inscrit les numéros des différents trous afin de faciliter la tâche aux foreurs ;
 Pour finir, le géomètre procède au nivellement de la volée : cette phase consiste à
déterminer l’altitude des différents points afin d’en déduire la longueur à forer.
Notons que la profondeur attribuée à chaque trou comprend la surforation qui est de 1 m.
L’ensemble de ces étapes s’achève par l’élaboration, par les ingénieurs, d’un plan de forage qui
sera délivré aux foreurs.
Figure 15: Plan de tir du niveau 1 ans le pit d'Akissi-so
I.1.1.2. Le forage
Le forage est un processus qui consiste en la réalisation des trous de mines dans lesquels seront
chargés les explosifs. La foration est effectuée à l’aide des engins spécialisés appelés foreuses.
A la mine d’or de Hiré, cette opération est laissée sous le contrôle des sous-traitants notamment la
Société de Forage et de Travaux Publics (SFTP) qui a, à son compte quatre (4) foreuses actives et
38

Yellow Power deux (2) foreuses. Les foreuses utilisées forent essentiellement des trous de diamètre
127 mm pour les trous de productions, 115 mm pour les trous d’amortissement et ceux de 102
mm pour les trous de pré-découpages.
En effet en phase d’exploitation, différents types de trous sont réalisés en fonctions des exigences
imposées par l’emplacement et le niveau d’exploitation. Ainsi on dénombre les trous suivants :
 les trous de pré-découpage (presplit) : Ils sont réalisés afin de tailler les murs et obtenir le
front final souhaité résultant une meilleure stabilité des talus. L’angle des talus est fonction
du type de matériau dans lequel nous évoluons. Selon que nous soyons dans l’oxyde ou la
roche dure, les valeurs de ces angles changent. Ainsi, à la mine d’or de Hiré, dans l’oxyde
et la roche dure, les angles des talus sont respectivement de 55° et 80° - 85° par rapport à
l’horizontale.
 Les trous tampons (Buffer) : Ces trous sont faits dans l’optique d’amortir l’énergie venant
des trous de production afin d’éviter qu’ils endommagent le mur. Ceux-ci sont forés avec
un angle de 90° par rapport à l’horizontale ;
 Les trous de stabilisation (stab-hole) : Ces trous ont les mêmes fonctions que celles des
trous tampons, mais à la différence près que ceux-ci sont ont pour particularité d’avoir
comme profondeur la moitié de la hauteur du banc d’exploitation. A la mine de Hiré, ces
trous sont effectués lorsque la distance entre le mur et la première ligne des trous
d’amortissement est supérieure ou égale à 2,5m ;
 Les trous de production : Ils servent à fragmenter la roche et sont les plus nombreux sur
une volée donnée. Ils sont situés juste après la ligne des trous d’amortissement en partant
du mur. L’angle de foration est de 90° par rapport à l’horizontale.
Ainsi le matériel de foration doit être en rapport avec la production recherchée. Il est nécessaire de
forer les trous de mine à partir du bon endroit, avec la bonne orientation, la bonne longueur, et le
bon diamètre
39

Figure 16:Différents types de trous de mines
40

I.1.1.3. Paramètres caractéristiques du forage

Avant toute opération de forage, les ingénieurs du Service Technique, conçoivent les plans de
forage des volées à sauter à partir de certains paramètres importants dont le choix influence le
sautage. Ce sont :
I.1.1.4. Diamètre de foration

Le diamètre du forage est fonction de la structure du massif rocheux. De plus, le type d’explosif
utilisé conditionne le choix du diamètre. Tirer avec un diamètre de foration réduit permet une
meilleure répartition de l'énergie explosive fournie au sein du massif, et permet de déjouer les
difficultés techniques posées par des réseaux de discontinuités resserrés. Ces avantages sont
obtenus au détriment des coûts de foration. Les diamètres utilisés à la mine de Hiré sont de 102
pour les trous de prédécoupage et de 115 ou 127 pour les trous de production.
I.1.1.5. Profondeur et orientation des trous

La profondeur des trous dépend de la hauteur du banc à sauter. A la mine d’or de Hiré, les trous de
production et les trous d’amortissement sont, dans le cas le plus simple, de 11m de profondeur et
forés de façon verticale c’est-à-dire avec un angle de 90° par rapport à l’horizontale tandis que
ceux de pré-découpage sont forés suivant l’inclinaison du mur de la fosse.
I.1.2. Couple Banquette-Espacement et la surforation

La banquette conditionne le déplacement et le foisonnement du matériau abattu alors que
l’espacement a plus d’influence sur la fragmentation.
La surforation permet non seulement d’améliorer la fragmentation, le déplacement mais également

le foisonnement de la roche.
Les valeurs de la banquette, de l’espacement et de la surforation en fonction du type de matériau

sont renseignées dans le tableau ci-dessous :
41

Tableau IV : Valeurs employées à la mine de Hiré
TYPE DE BANQUETTE ESPACEMENT SURFORATION

MATERIAU
Stérile 4 4.7 1
Transition 3.2 3.7 1
Roche saine 3 3.5 1
I.1.3. Maille de foration

Elle traduit la disposition spatiale des trous de mine. En mine, il existe différentes mailles de
foration mais à la mine de Hiré la maille utilisée est la maille quinconce.
I.1.4. Chargement des trous et sautage

Le chargement des trous de mine peut être décrit en plusieurs phases consécutives :
I.1.4.1. Phase d’amorçage

L’amorçage consiste à connecter au booster un détonateur et à le placer au fond du trou. Le booster
est un produit explosif dont le conditionnement spécial est conçu pour constituer une charge
amorce contenant le détonateur. Il se présente sous forme de cartouche de forme cylindrique de 10
cm de long et de 2,5 cm de diamètre. Le booster est un mélange de 50% de Pentaérythritol (PETN)
et de 50% de Trinitrotoluène (TNT). Il a une densité de 1,48 et une vitesse de détonation de 7600
m/s. Les détonateurs utilisés pour l’amorçage sont des détonateurs Non Électriques (NONEL) à
microretard.
I.1.4.2. Phase de pompage du produit

L’explosif utilisé est de l’Emulsion 70 /30 : c’est-à-dire constitué de 70% d’Emulsion et 30%
d’ANFO (Ammonium Nitrate Fuel Oil). L’Emulsion est de l’huile végétale émulsifiée à laquelle
l’on rajoute des bulles de gaz qui, par effets de points chauds, permettent de propager et accélérer
la combustion au sein de la colonne de charge. L’ANFO quant à lui, est composé par des billes
d’Ammonium Nitrate enrobées de gasoil selon les proportions de 94% d’Ammonium Nitrate et
6% de Fuel Oil.
42

I.1.4.3. Phase de vérification de la hauteur du bourrage

Après avoir injecté l’émulsion composite dans un trou de production, la hauteur du bourrage est
mesurée à l’aide d’un fil conçu à cet effet pour s’assurer du respect de la hauteur recommandée.
I.1.4.4. Phase de bourrage

Après une dernière vérification de la hauteur du bourrage, le trou est refermé avec un matériau de
bourrage. L’utilisation de matériau de bourrage pour remplir la partie supérieure du trou de
production au-dessus de l’émulsion composite permet de confiner l’énergie libérée par celle-ci afin
d’accroître son action dans la masse rocheuse. A la mine de Hiré, le matériau de bourrage
recommandé est du gravier anguleux et de taille homogène. La dimension requise de gravier est
de l’ordre de 10 % du diamètre du trou.
I.2. Détermination des paramètres géométriques théoriquement adaptés pour l’exploitation

de la mine d’or de Hiré
Tableau V : Paramètres géométriques
Paramètres Valeurs de référence Valeurs

géométriques EPC obtenues
Banquette (B) 30d < B <40d 3<B<5
Espacement (E) 1xB ≤ E ≤ 1,3xB 3 ≤ E ≤ 6,5
Surforation (Su) Su ≈ 0,3 x B Su ≈ 0,9
Bourrage (Bo) Bo = 2/3 x B 2 < Bo < 3,3
Profondeur (H) 2xB≤H≤4xB 6 ≤ H ≤ 20
Rapport de maille 1,2 ≤ E/B ≤1,5 1,2 ≤ E/B ≤1,5
(E/B)
Maille Quinconce Quinconce
Les paramètres obtenus après calculs nous montrent que les valeurs utilisées par la mine de Hiré
sont théoriquement conformes aux normes en vigueur.
43

II. Adaptabilité de l’explosif à la roche d’Akissi-so

Tableau VI : Adaptabilité de l'explosif à la roche
Désignation Densité Vitesse de détonation/du Impédance Rapport d'impédance

son dans la roche (m/s) (Z)
Emulsion 1,15 5000 5750 0.4
Massif rocheux 2,71 5000 13550
Le rapport d’impédance est compris entre 0,4 et 0,7, l’intervalle de valeurs requis pour que
l’explosif soit adapté à la roche.
L’émulsion est donc théoriquement adaptée pour la fragmentation du massif de Hiré.
III. Analyse granulométrique

Les caractéristiques des tirs du mois d’aout ainsi que les résultats de l’analyse granulométrique
donnés par le logiciel split desktop sont consignés dans les tableaux ci-dessous :
Tableau VII : Valeurs des paramètres de tir pour le mois d'Aout
Désignation QUALITE DU MATERIAU

Stérile Minerai
Tir 1 Tir 2 Tir 3 Tir 4 Tir 5 Tir 6 Tir 7 Tir 8
Trous 340 233 337 250 112 118 250 200

Banquette (B) 3.2 3 3 3.2 3.3 3 3 3
espacement (E) 3.6 3.5 3.5 3.7 3.8 3.8 3.8 3.8
Rapport de maille 1.13 1.17 1.17 1.16 1.15 1.27 1.27 1.27
(E/B)
Angle 90 90 90 90 90 90 90 90
hauteur du banc 10 10 10 10 10 10 10 10
surforation 1 1 1 1 1 1 1 1
profondeur totae 11 11 11 11 11 11 11 11
44

nombre Total de m 3740 2563 3707 2750 1232 1298 2750 2200
foré
diamètre du trou 115 115 115 115 127 115 115 115
A partir de l’analyse granulométrique réalisée par le biais du logiciel Split desktop, il a été possible
de construire les courbes granulométriques suivantes :
Granulométrie de la fragmentation
100,00
90,00
80,00
70,00
% Passants
60,00
50,00
40,00 Tir 1
30,00
20,00
10,00
0,00
1 10 100 1 000 10 000
Taille des blocs (mm)
Figure 17: Courbe granulométrique du tir 1
45

100,00
90,00
80,00
70,00
% Passants
60,00
50,00
40,00 Tir 2
30,00
20,00
10,00
0,00
1 10 100 1 000 10 000
100,00
90,00
80,00
70,00
% Passants
60,00
Tir 3
50,00
40,00
30,00
20,00
10,00
0,00
1 10 Taille des100
blocs (mm) 1 000 10 000
46

100,00
90,00
80,00
70,00
% Passants
60,00
50,00
40,00 Tir 4
30,00
20,00
10,00
0,00
1 10 100 1 000 10 000
100,00
90,00
80,00
70,00
% Passants
60,00
50,00
40,00 Tir 5
30,00
20,00
10,00
0,00
1 10 100 1 000 10 000
47

100,00
90,00
80,00
70,00
% Passants
60,00
50,00
40,00 Tir 6
30,00
20,00
10,00
0,00
1 10 100 1 000 10 000
100,00
90,00
80,00
70,00
% Passants
60,00
50,00
40,00 Tir 7
30,00
20,00
10,00
0,00
1 10 100 1 000 10 000
48

100,00
90,00
80,00
70,00
% Passants
60,00
50,00
40,00 Tir 8
30,00
20,00
10,00
0,00
1 10 100 1 000 10 000
L’analyse de ces courbes nous a permis de déterminer le pourcentage de passants du minerai et du

stérile.
Tableau VIII : Pourcentage de passant dans le minerai et le stérile
Qualité TIR % Passants

du (%)
matériau
Stérile 1 80
2 72
3 85
4 78
5 70
Minerai 6 70
7 80
8 83
49

IV. Evolution de la granulométrie en fonction du rapport de maille.

Tableau IX : Rapport de maille et pourcentage de passant
TIR Rapport de maille % Passants (%)

400 mm 600 mm
1 1.17 43 80
2 1.17 40 72
3 1.17 50 85
4 1.16 40 78
5 1.06 35 70
6 1.15 70 93
7 1.27 80 95
8 1.27 83 96
Titre du graphique
100 1,3
1,27 1,27
1,25
Rapport de maille
80
% Passants (%)
1,2
60 1,17 1,17 1,17 1,16 1,15 1,15
40
1,1
20 1,06 1,05
0 1
1 2 3 4 5 6 7 8
Tirs
400 mm 600 mm Rappoort de maille
Figure 25: Evolution du rapport de maille par rapport au pourcentage de passant
On constate que la fragmentation est liée au rapport de maille. Lorsqu’elle tend vers 1.5 on constate
que le pourcentage de passants augmente et on obtient une fragmentation de meilleure qualité.
V. Estimation du manque à gagner dû aux opérations de pétardage

Des précautions sont prises afin d’éviter le pétardage. Ces tirs sont généralement associés à
d’autres tirs. On effectue deux ou trois tirs de pétardage par semaine avec un ou deux gros blocks,
afin de minimiser les bruits.
50

Sur le site, le pétardage est effectué après chaque mauvais tir. Lorsque la roche est fracturée on
utilise le NITRAM, dans le cas contraire on utilise l’émulsion.
 Prix des substances explosives
Le tableau ci-dessous donne les substances explosives utilisées pour la réalisation du pétardage
ainsi que leurs prix unitaires.
Tableau X : Prix des substances explosives
Entité Prix unitaire (FCFA)

Explosif NITRAM 15 000 / cartouche
Emulsion 563 288,4 / t
Connecteurs de surface 2 485,8
Connecteurs de fond 4 451,2
Booster 3 220,5
 Foration de gros blocs
Les opérations de forage sont sous-traitées par Yellow Power (YP) et le cout d’un mètre de forage
est de 10 000 FCFA.
Tableau XI : Couts de foration des gros blocs
MOIS D'AOUT
Entités Semaine 1 Semaine 2 Semaine 3 Semaine 4 Total Cout (FCFA)
Nombre de gros bloc 3 2 3 3 11
Forage (m) 5,2 4,7 7 7,5 24,4 244 000
Explosif 7 5 9 11 32 480000
Connecteur de 3 2 3 3 11 27343,8
surface
Connecteur de fond 3 2 3 3 11 48963,2
Booster 3 2 3 3 11 35425,5
Total 835 733
51

Le pétardage pour le mois de juillet est donc chiffré à 835 733 FCFA. En somme, la mine a
enregistré une perte importante du aux mauvais tirs. Ceci sans compter les pertes de temps qui
retarde les travaux et s’oppose au respect du planning.
52

CHAPITRE II : RECOMMANDATIONS
À l’issue de notre travail, nous faisons les recommandations suivantes :
 Respecter la hauteur de bourrage qui impacte le confinement de l’énergie : ce qui permettra

d’améliorer la fragmentation et d’éviter les projectiles ;
 Contrôler les opérations de forage afin d’éviter les déviations de surface : afin d conserver
une maille uniforme et d’éviter l’apparition de gros blocs ;
 Utiliser des gaines pour le chargement des trous dans certaines zones susceptibles de
contenir des fractures ou fissures : dans le but de respecter la quantité d’explosif et la
charge explosive, mais également la densité de l’explosif ;
 Respecter le nombre de trous planifié pendant la phase de conception : ce qui permet de
contrôler la quantité d’explosif pour les tirs de pré-découpage.
53

CONCLUSION
Dans le cadre de ce stage axé sur l'amélioration de la qualité des résultats des tirs à l'explosif, nous
avons entrepris une démarche rigoureuse visant à répondre à la problématique essentielle :
comment accroître l'efficacité des résultats obtenus à partir des tirs à l'explosif ? Notre
méthodologie de travail a impliqué une série d'étapes cruciales. Tout d'abord, nous avons identifié
les paramètres qui interviennent dans la réalisation d'un tir à l'explosif. Cette étape a permis de
cerner les facteurs clés qui influencent le succès des opérations. Par la suite, une évaluation de
l'impact de ces différents paramètres sur les tirs a été réalisée, permettant ainsi de quantifier leur
influence sur les résultats obtenus. Ce fut alors le lieu, d’étudier en profondeur les paramètres de
tirs en place au sein de la mine de Hiré, ce qui a donné un aperçu précieux des pratiques actuelles
et des zones potentielles d'amélioration. Enfin, grâce aux différentes recherches et constatations,
il a été possible d’identifier les mesures et les critères à respecter pour une exécution optimale des
tirs à l'explosif. La mise en œuvre de ces paramètres et normes mis en relief, permettra non
seulement d’accroître l'efficacité opérationnelle, mais aussi de renforcer la sécurité et réduire les
coûts associés à ces activités cruciales, le présent rapport met en évidence l'importance de la
compréhension et de la maîtrise des paramètres influençant les tirs à l'explosif pour atteindre des
résultats de qualité. Les recommandations formulées ouvrent la voie à des améliorations
substantielles dans la réalisation de ces tirs, offrant ainsi des perspectives prometteuses pour
l'avenir de la mine de Hiré et de ses activités.
54

Références bibliographiques
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de l’Ouest-Afrique. Thèse, Ann. Fac. Uni, Clermont-Ferrand n°5, 62P.
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• FANDIA R. (2012). Rapport de stage non publié. Analyse en vue de l’amélioration des
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population et de l’habitat, p 28-32.
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Archéen Protérozoïque. Mém. Géosciences Rennes, 73, 289 p.
• KPAN A. (2022). Rapport non publié. Opportunité de l’ouverture d’une carrière de

granite dans le département de Divo (DRGM /Divo)
• MANUEL du Boutefeu. EPC FRANCE- Service formation.
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12969281, pp167 ; 166 pages.
• MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL.
(2017).
Recensement des Exploitants et Exploitations Agricoles 2015/2016. Synthèse des
résultats de REEA. Volume I. Abidjan, COTE D’IVOIRE, 59 p.
• SORO A.K. Support de cours d’exploitation minière. INPHB-ESMG version 2017-2018.

• M. TIEMOKO T. P. Support de cours d’Initiation aux Techniques Minières.
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• TAGINI, B. (1971). Esquisse structurale de la Côte d’Ivoire. Essai de géotectonique

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la chaine précambrienne de Fétékro en Côte d’Ivoire. Thèse de Doctorat d’Etat ès
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Toumodi-Fèttèkro : implication pour l’évolution crustale du paléoprotérozoïque du
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Webographie
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https://foraloc.fr/minage-en-carriere-bien-forer-pour-reussir-sa-procedure-de-tir
https://livre.fnac.com/a13995056/Orens-Njomkam-Mines-et-carrieres
57

ANNEXES
Annexe 1 : Vue aérienne des fosses du site d’Hiré
:
687000N PROSPECT 687000N

D’AGBALE
ANCIENNE DEVERSE A
STERILE D’AKISSI
-SO
NOUVELLE DEVERSE A
FOSSE D’AKISSI
-SO STERILE AKISSI
-
SO/CHAPELLE
BUREAUX
STATION
D’ELECTRICITE
VILLE DE
HIRE ANCIENNE DEVERSE
A STERILE 1 DE
CHAPELLE
FOSSE DE CHAPELLE
ANCIENNE DEVERSE
A STERILE 2 DE
CHAPELLE
DEVERSE A STERILE
D’ASSONDJI-SO
683000N FOSSE D’ASSONDJI

-SO
683000N
AFRIQUE GOLD MINE

LEGENDE
HIRE PROJECT
Limite de compensation 210203_ Hire_mine_site_map
Annexe 2 : mauvaise fracturation
I

Annexe 3 : Tombereau contenant un gros bloc
II

Annexe 4 : Rapports de tir du mois d’aout
III

IV

V

VI

VII

VIII

IX


Rapport Finallllllllllllllllll de TSM - 105814

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Amélioration de la qualité des résultats de tir à l’explosif à la mine de Hiré : cas de

Ce rapport témoigne de bien plus que des réalisations académiques ;

il reflète le dévouement, l'amour et le sacrifice que tu as toujours

manifestés pour moi. Ton soutien indéfectible a été une source de

force et de motivation tout au long de mon parcours.

À travers les hauts et les bas, tu as toujours été là pour m'encourager

à donner le meilleur de moi-même. Ta confiance en mes capacités

m'a aidé à surmonter les obstacles et à persévérer dans la quête de

Ce travail est donc dédié à toi, ma mère, en témoignage de ma

profonde gratitude. C'est grâce à toi que j'ai appris la valeur du

travail acharné et de la persévérance.

Amélioration de la qualité des résultats de tir à l’explosif à la mine de Hiré : cas de

Monsieur le Directeur Général de L’Institut National Polytechnique Félix Houphouët

Amélioration de la qualité des résultats de tir à l’explosif à la mine de Hiré : cas de

Amélioration de la qualité des résultats de tir à l’explosif à la mine de Hiré : cas de

CPGE : Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles ;

Amélioration de la qualité des résultats de tir à l’explosif à la mine de Hiré : cas de

Amélioration de la qualité des résultats de tir à l’explosif à la mine de Hiré : cas de

Table des matières

LISTE DES FIGURES .................................................................................................................. ix

LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................... x

LISTE DES ABREVIATIONS ............................................................ Erreur ! Signet non défini.

ABSTRACT .................................................................................................................................. xii

PREMIERE PARTIE : GENERALITES ........................................................................................ 3

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ...................................... 4

I. PRESENTATION DE LA DIRECTION REGIONALE DES MINES DE DIVO .............. 4

I.1. Historique et localisation géographique ............................................................................ 4

I.3. Missions ............................................................................................................................ 5

II. PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE ...................................................................... 6

II.1. Contexte géographique .................................................................................................... 6

II.2. Contexte géologique ...................................................................................................... 10

III. GENERALITES SUR LE THEME .................................................................................... 16

III.1. Description des paramètres géométriques de tir à l’explosif........................................ 16

III.2. Les paramètres liés aux trous........................................................................................ 18

III.3. Paramètres liés au bourrage .......................................................................................... 21

III.4. Paramètres liés à l’explosif ........................................................................................... 22

Amélioration de la qualité des résultats de tir à l’explosif à la mine de Hiré : cas de

III.5. Paramètres énergétiques ............................................................................................... 24

CHAPITRE1 : MATERIEL .......................................................................................................... 30

I. Matériel de terrain (EPI) .................................................................................................... 30

II. Matériel de documentation ................................................................................................ 30

III. Matériel de traitement de données ................................................................................. 30

CHAPITRE 2 : METHODES ....................................................................................................... 31

I. Recherche documentaire .................................................................................................... 31

II. Etude de l’existant.............................................................................................................. 31

II.1. Concept de base ............................................................................................................. 31

II.2. Méthodes d’exploitation de la mine d’or de Hiré .......................................................... 31

II.3. Etude de la procédure de réalisation d’un tir à l’explosif .............................................. 32

II.4. Méthode de vérification de l’adaptabilité de l’explosif à la roche................................. 34

II.5. Méthode de calcul de la perte financière due au pétardage ........................................... 34

Chapitre I : résultats, analyses et interprétations .......................................................................... 37

I. Résultats de l'étude de l’existant ........................................................................................ 37

I.1. Description de la méthodologie de tir à la mine d’or de Hiré ......................................... 37

I.2. Détermination des paramètres géométriques théoriquement adaptés pour l’exploitation de

II. Adaptabilité de l’explosif à la roche d’Akissi-so ............................................................... 44

III. Analyse granulométrique ............................................................................................... 44

IV. Evolution de la granulométrie en fonction du rapport de maille.................................... 50

V. Estimation du manque à gagner dû aux opérations de pétardage ...................................... 50

Chapitre II : RECOMMANDATIONS ......................................................................................... 53

Références bliographiquesn .......................................................................................................... 55

Amélioration de la qualité des résultats de tir à l’explosif à la mine de Hiré : cas de

Amélioration de la qualité des résultats de tir à l’explosif à la mine de Hiré : cas de