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DEDICACES
Je dédie ce travail :
A mon Dieu,
A mes parents, pour les sacrifices
consentis pour mon éducation, leur
amour inconditionnel, leur soutien
moral continu, pour leurs
bénédictions et tous les efforts
déployés pour mettre à ma disposition
les moyens nécessaires à la réussite
de mes études.
A mes connaissances et à mes
amis.
I
OPTIMISATION DU PROCESSUS DE SEPARATION DES EMULSIONS EAU-HUILE
DANS LES RBTs DE LA STATION DE DJENO CAS DU : RBT7 ET RBT1
REMERCIEMENTS
Henry Ward Beecher affirmait avec justesse que "La reconnaissance est la plus belle fleur qui
émerge de l'âme." Cette citation souligne la valeur inestimable de se souvenir constamment de
ce que l'on a reçu et de manifester notre gratitude envers autrui. Dans la veine de sa pensée, on
s’inscrit également pour remercier tous ceux qui ont joué un rôle, qu'il soit mineur ou majeur,
dans l'élaboration de notre travail. Ainsi, il convient d'exprimer nos sincères remerciements au
personnel de l'entreprise TotalEnergies EP Congo, en particulier :
Enfin, nos reconnaissances vont vers toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin,
à la réussite de ce travail. Puissent-elles recevoir, à travers ces mots, notre profonde gratitude.
AVANT-PROPROS
MALCOLM X avait exprimé l’idée suivante : "L'éducation est un passeport pour l'avenir, car
demain appartient à ceux qui s'y préparent dès aujourd'hui." Cette citation met en lumière le
rôle crucial de l'éducation en tant que catalyseur potentiel de changements significatifs et
bénéfiques dans la société. Dans cette perspective, l'état ivoirien a renforcé son système éducatif
en instaurant un creuset scientifique majeur afin de soutenir le développement de la Côte
d'Ivoire et de la région africaine.
Ainsi, plusieurs prestigieuses institutions ont été créées, parmi lesquelles figurent :
➢ l'École Nationale Supérieure des Travaux Publics (ENSTP) ;
➢ l'Institut National Supérieur de l'Enseignement Technique (INSET) ;
➢ l'École Nationale Supérieure d'Agronomie (ENSA) ;
➢ l'Institut Agronomique de Bouaké (IAB).
L’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny, résultante de la fusion de ces
quatre (4) grandes écoles, a vu le jour à l’issue du décret 96-678 du 04 Septembre 1996. Il a en
son sein onze (11) écoles que sont :
➢ l’Ecole Préparatoire aux Grandes Ecoles (EPGE);
➢ l’Ecole Supérieure des Travaux Publics (ESTP) ;
➢ l’Ecole Supérieure d’Agronomie (ESA) ;
➢ l’Ecole Supérieure d’Industrie (ESI) ;
➢ l’Ecole Supérieure des Mines et de Géologie (ESMG) ;
➢ l’Ecole Supérieure de chimie ,du Pétrole et de l ’Energie (ESCPE) ;
➢ l’Ecole Supérieure de l’Aéronautique et du Spatial (ESAS) ;
➢ l’Ecole Supérieure de Commerce et d’Administration des Entreprises (ESCAE) ;
➢ l’Ecole des Formations Spécialisés et du Perfectionnement des Cadres (EFSPC) ;
➢ l’Ecole Doctorale Sciences et Technique de l’Ingénieur ;
➢ l’Ecole Doctorale Sciences Agronomiques et Procédés de Transformation.
L'école à laquelle nous appartenons, l'ESMG, compte deux cycles, 0Technicien Supérieur (TS)
et Ingénieur de Conception (IC), couvrant les domaines des Mines et Carrières, du Pétrole, de
l'Exploitation et du Traitement des Eaux. Chaque cycle inclut un stage de production à la fin de
la deuxième année adaptés à la formation des étudiants. C'est dans ce contexte que nous avons
été conduits à effectuer notre stage au sein de TotalEnergies EP Congo, durant la période du 05
juillet au 04 septembre 2023. Le présent rapport résume les travaux réalisés pendant ce stage.
Abréviations Descriptions
RESUME EN FRANÇAIS
Les installations de traitement du pétrole brut et du gaz produisent d'importantes quantités d'eau
contaminée, entraînant des répercussions graves sur la santé humaine et l'environnement. En
général, cette eau est contaminée par des hydrocarbures, des particules solides et des matières
en suspension, nécessitant l'application de diverses techniques de traitement pour améliorer sa
qualité et la rendre conforme aux normes de rejet. Ces eaux polluées proviennent du traitement
du brut (comme le dessalage), de la décantation des réservoirs de stockage et des eaux de
gisement de pétrole. C’est dans ce cadre, que nous avons eu pour mission d'optimiser le
processus de séparation des émulsions eau-huile dans les RBTs (Réservoirs bacs tampons) de
la station de Djéno, en mettant particulièrement l'accent sur les RBT7 et RBT1. Ce stage
s'inscrivait dans le cadre de l'amélioration de la phase A du traitement de l'eau (WTA). Afin de
rejeter les eaux chargées en hydrocarbure à moins de 12 ppm à ce jour et 1 ppm à l’horizon
2030.
Pour atteindre cet objectif, nous avons entrepris plusieurs étapes, notamment la caractérisation
des compositions chimiques des effluents provenant des RBT7 et RBT1, une analyse des
méthodes actuelles de séparation des émulsions aux RBT 7 et RBT 1 de Djéno, une amélioration
des procédés de séparation actuels, ainsi qu'une analyse financière des méthodes proposées afin
de mesurer leur impact économique. Après avoir passé en revue diverses méthodes de
séparation des émulsions, nous recommandons l'utilisation d'une combinaison de méthodes
chimiques et mécaniques, en ayant recours à la technologie Sentech pour obtenir une meilleure
visibilité des bacs et déterminer la meilleure manière de séparer les émulsions. Le coût de la
mise en œuvre de la méthode chimique a été estimé à 18 523,12 USD par mois.
ABSTRACT
Crude oil and gas processing facilities produce large quantities of contaminated water, with
serious repercussions for human health and the environment. In general, this water is
contaminated with hydrocarbons, solid particles and suspended solids, requiring the application
of various treatment to improve its quality and bring it into compliance with discharge
standards. These polluted waters come from crude oil processing (such as desalting), storage
tank and oilfield water. It was in this context that we were tasked with to optimize the process
of separating water-oil emulsions in RBTs (Reservoir Buffer Tanks) at the Djéno station, with
particular RBT7 and RBT1. This internship was part of improvement of Water Treatment Phase
A (WTA). In order to discharge hydrocarbon-laden water at less than 12 ppm today and 1 ppm
by 2030.
To achieve this objective, we undertook several steps, including characterization of the
chemical compositions of effluents from RBT7 and RBT1, an analysis of current emulsion
separation methods at Djéno's RBT 7 and RBT 1, an improvement of current separation
processes, and a financial analysis of proposed methods to measure their economic impact.
After reviewing various emulsion separation methods, we recommend the use of a combination
of chemical and mechanical methods, using Sentech technology to achieve better bin visibility
and determine the best way to separate emulsions. The cost of implementing the chemical
method was estimated at 18,523.12 USD per month.
DEDICACES .............................................................................................................................. I
REMERCIEMENTS ................................................................................................................. II
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
a. Réception .............................................................................................................................. 12
b. Traitement ............................................................................................................................ 13
c. Stockage…. .......................................................................................................................... 13
d. Expédition ............................................................................................................................ 14
II.2.3. Caractérisation de la composition chimique des effluents des RBT 7 et RBT 1 ........... 33
II.2.4. Analyse des procédés de séparation actuels des émulsions des RBT 7 et 1 ................. 34
II.2.5. Amélioration des procédés de séparation des émulsions des RBT 7 et 1 ..................... 39
➢L’agitation ............................................................................................................................. 41
III.1.2. Caractérisation de la composition chimique des effluents des RBT 7 et RBT 1 ........ 46
a) La décantation ...................................................................................................................... 49
b) La centrifugation .................................................................................................................. 53
➢Analyse et interprétation des valeurs les plus élevées de la THC des purges eaux RBT 1 .. 60
❖La zone intermédiaire (100 ppm < THC < 300 ppm) ........................................................... 60
➢Analyse et interprétation des valeurs les plus élevées de la THC des purges eaux RBT 7
………………………………………………………………………………………………...62
❖La zone intermédiaire (100 ppm < THC < 300 ppm) ........................................................... 62
III.1.4. Amélioration des procédés de séparation des émulsions des RBT 7 et 1 ................... 63
➢Coagulation ........................................................................................................................... 63
➢Floculation............................................................................................................................. 64
❖Définition .............................................................................................................................. 65
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE...................................................................................... 77
ANNEXE ……………………………………………………………………………………79
INTRODUCTION
Pays d’Afrique centrale, Situé à cheval sur l’équateur, le Congo-Brazzaville a connu une
croissance économique considérable grâce à son industrie pétrolière. Le secteur énergétique a
été un moteur clé du développement du pays, contribuant à la création d'emplois, à la génération
de revenus et à l'essor des infrastructures. Il représente environ 42 % du PIB national, 80 %
des exportations (Banque mondiale ,2023). Avec une production d'environ 253.000 barils par
jour en 2021, le pays est actuellement placé troisième au rang des pays producteur de pétrole
d'Afrique subsaharienne (Banque mondiale ,2023) derrière le Nigéria et l’Angola.
TotalEnergies EP Congo (TEPC), filiale du groupe TotalEnergies, joue un rôle crucial dans
l'exploration, l'exploitation et la production du pétrole au Congo. En effet, Djéno propriété de
TEPC est l’unique terminal d'exportation de pétrole brut du pays et possède des installations de
traitement qui permettent la séparation du pétrole brut de ses composants, tels que le gaz naturel
et l'eau. Cependant, malgré les avancées réalisées par TotalEnergies EP Congo, le processus de
séparation des émulsions eau-huile dans les RBTs du terminal représente une affaire délicate.
Car, ces émulsions génèrent des taux indésirables d'hydrocarbures et d'eau résiduelle. C’est
dans ce contexte que le thème : « OPTIMISATION DU PROCESSUS DE SEPARATION DES
EMULSIONS EAU-HUILE DANS LES RBTS DE LA STATION DE DJENO CAS DU : RBT 7
et RBT 1 » a été soumis à notre réflexion. L’objectif général qui découlait de notre étude était
d’améliorer l'efficacité de la séparation des émulsions eau-huile dans les RBTs de Djéno, de
manière à réduire la teneur en hydrocarbures dans l'eau rejetée vers le Water Treatment phase
A, tout en minimisant la quantité d'eau présente dans l'huile. De façon spécifique il va s’agir :
➢ de caractériser chimiquement les effluents des RBT 7 et RBT 1 ;
➢ d’analyser les procédures actuelles de séparation des émulsions eau-huile dans les RBT
7 et 1 , en identifiant les points faibles et les domaines nécessitant des améliorations ;
➢ d’améliorer les procédés de séparation de ces émulsions ;
➢ de proposer une évaluation financière des méthodes à améliorer .
Pour une meilleure compréhension de notre travail, le rapport sera structuré autour de trois (03)
chapitres essentiels. Tout d’abord, le premier chapitre portera sur les généralités et regroupera
la présentation de la structure d’accueil et celle du projet. Ensuite, le deuxième intitulé matériel
et méthodes fera état du matériel utilisé pour mener à bien notre étude ainsi que de la
méthodologie de travail adoptée. Et enfin, le troisième quant à lui synthétisera l’ensemble des
résultats obtenus ainsi que leur interprétation et des suggestions.
1
OPTIMISATION DU PROCESSUS DE SEPARATION DES EMULSIONS EAU-HUILE
DANS LES RBTs DE LA STATION DE DJENO CAS DU : RBT7 ET RBT1
CHAPITRE I :
GENERALITES
CHAPITRE I : GENERALITES
I.1 Présentation de la structure d’accueil
I.1.1 Historique et création
TotalEnergies E&P Congo est une filiale du groupe TotalEnergies, qui est présente en Afrique
depuis plus de 50 ans. L'histoire du groupe TotalEnergies remonte depuis 1924 :
❖ Secrétariat général
Bien qu'il porte ce nom, le Secrétariat Général est dirigé par un directeur. Responsable de
toutes les activités de soutien aux autres directions, y compris les soins de santé, les
ressources humaines, les travaux, la communication, etc.
Trois (03) autres entités font partie du CODIR sans être des directions fonctionnelles :
❖ Division gouvernance
Vérification du respect des règles et des lois, y compris les aspects juridiques, éthiques et la
lutte contre la corruption.
DIRECTION GENERALE
Commissioning
Engineering
(Source : TEPC)
➢ Énergies renouvelables :
TotalEnergies reconnaît l'importance de la transition énergétique vers des sources d'énergie plus
durables et s'engage activement dans le développement d'énergies renouvelables. L'entreprise
investit dans plusieurs secteurs des énergies propres, tels que l'énergie solaire, l'éolien,
l'hydroélectricité et le stockage d'énergie.
➢ Bioénergies :
Les bioénergies désignent les énergies renouvelables produites à partir de biomasse, qui est une
matière organique d'origine végétale ou animale. Les bioénergies peuvent prendre différentes
formes, notamment le bioéthanol, le biodiesel et le biogaz. TotalEnergies investit également
dans le développement de bioénergies en utilisant différentes sources de biomasse, telles que
les résidus agricoles, les déchets organiques et les cultures dédiées. Cela permet de réduire les
émissions de gaz à effet de serre associées aux carburants traditionnels et de promouvoir une
utilisation plus durable des ressources naturelles.
➢ Électricité :
TotalEnergies est engagée dans la production et la fourniture d'électricité. L'entreprise investit
dans des technologies énergétiques à faibles émissions de carbone, telles que l'énergie solaire,
l'éolien et l'hydroélectricité. Elle développe également des projets d'énergie renouvelable, tels
que des parcs éoliens et des centrales solaires, dans le but de réduire les émissions de gaz à effet
de serre et de favoriser la transition énergétique.
➢ Raffinage-pétrochimie :
TotalEnergies est l'une des plus grandes entreprises intégrées de raffinage et de pétrochimie au
monde. Elle transforme le pétrole brut en produits pétroliers, tels que l'essence, le diesel, le
kérosène, le fioul lourd, les lubrifiants et les additifs chimiques. L'entreprise s'efforce également
d'améliorer l'efficacité énergétique de ses opérations de raffinage afin de réduire l'empreinte
carbone de ses produits.
➢ Polymères :
TotalEnergies est également présente dans la production de polymères, qui sont des matériaux
plastiques utilisés dans de nombreux secteurs, tels que l'emballage, l'automobile, l'électronique
et la construction. L'entreprise fabrique une large gamme de polymères, y compris le
polyéthylène, le polypropylène, le polystyrène et le polyéthylène téréphtalate (PET).
TotalEnergies s'engage à développer des solutions durables et à promouvoir le recyclage des
plastiques pour réduire leur impact sur l'environnement.
➢ Chimie de spécialités :
La chimie de spécialités fait référence à la production de produits chimiques à haute valeur
ajoutée et à usage spécifique. TotalEnergies développe des solutions chimiques pour des
applications variées, telles que les lubrifiants, les adhésifs, les revêtements, les produits
pharmaceutiques et les cosmétiques. L'entreprise s'efforce de répondre aux besoins spécifiques
de ses clients en proposant des produits innovants et respectueux de l'environnement.
➢ Négoce et transport :
Le négoce et le transport sont des activités clés de TotalEnergies. En ce qui concerne le négoce,
l'entreprise est engagée dans l'achat et la vente de produits énergétiques sur les marchés
internationaux. Elle participe activement aux échanges commerciaux de pétrole brut, de gaz
naturel, de produits pétroliers raffinés, ainsi que d'autres produits liés à l'énergie. TotalEnergies
tire profit de son expertise dans le négoce pour optimiser ses opérations et maximiser la valeur
de ses actifs.En ce qui concerne le transport, TotalEnergies utilise divers moyens de transport
pour déplacer ses produits énergétiques sur de longues distances. Cela comprend l'utilisation de
navires-citernes pour le transport maritime, de pipelines pour le transport terrestre, ainsi que de
camions et de wagons-citernes pour le transport routier et ferroviaire. Le réseau de transport de
TotalEnergies est conçu de manière à garantir un approvisionnement fiable et sécurisé en
produits énergétiques.
➢ Produits et services :
TotalEnergies propose une large gamme de produits et de services liés à l'énergie. En plus des
carburants traditionnels tels que l'essence, le diesel et le fioul, l'entreprise est également active
dans le développement et la commercialisation de carburants alternatifs et de sources d'énergie
renouvelable. TotalEnergies investit activement dans des domaines tels que l'énergie solaire,
l'éolien, le gaz naturel liquéfié (GNL) et les biocarburants, afin de diversifier son portefeuille
énergétique et de contribuer à la transition vers une économie plus verte. En ce qui concerne
les services, TotalEnergies propose des solutions énergétiques aux entreprises et aux
particuliers. Cela peut inclure des contrats de fourniture d'énergie, des services de maintenance
et de réparation pour les équipements énergétiques, des solutions d'efficacité énergétique et des
conseils en matière de gestion de l'énergie. TotalEnergies s'efforce de répondre aux besoins
énergétiques de ses clients et de les accompagner dans leur transition vers des solutions plus
durables.
La zone d’étude est située au Congo, également connu sous le nom de Congo-Brazzaville afin
de le distinguer de son voisin Congo-Kinshasa (RDC). Djéno se situe plus précisément, sur la
rive droite de l'estuaire du fleuve Congo, à environ 30 kilomètres au sud de la ville de Pointe-
Noire capitale économique du pays, le long de la route nationale numéro 4. La population de
cette zone est constituée de l’ethnie Vili et compte approximativement 3 500 habitants. La zone
d’étude se trouve en bord de mer, directement sur l'océan Atlantique.
OCEAN
ATLANTIQUE
(Source : TEPC)
a. Réception
Les équipements utilisés pour la réception du pétrole brut sont les suivants :
➢ le Pig Trap qui est un équipement installé à l'extrémité d'un pipeline qui permet
d'introduire et de recevoir des racleurs. Les racleurs sont utilisés pour nettoyer les
pipelines et éliminer les produits tels que la paraffine ou d'autres dépôts du brut,
➢ les débitmètres sont des appareils utilisés pour mesurer la quantité des différents
effluents pétroliers à l'arrivée (principalement du pétrole et de l'eau). Ils sont donc
utilisés pour déterminer la proportion de produits non commercialisables contenus dans
le brut,
➢ le collecteur de boues est un équipement utilisé dans les installations de production
pétrolière pour minimiser les boues (sédiments) des oléoducs et des gazoducs et
stabiliser le flux dans le processus,
➢ les réservoirs de stockage à toit fixe (RBT) sont des réservoirs qui reçoivent le brut
d'autres plateformes, dans lesquels un processus de séparation a lieu. Les réservoirs de
stockage à toit fixe sont courants dans les installations de production et sont conçus pour
le stockage d'hydrocarbures peu volatils qui génèrent peu d'émissions dans
l'atmosphère. La coque du réservoir est généralement équipée d'un certain nombre de
supports et d'accessoires tels que des escaliers, des buses pour les raccordements de La
coque du réservoir est généralement équipée d'un certain nombre de supports et
d'accessoires tels que des escaliers, des buses pour les raccordements de tuyaux et
d'instruments et des trous d'homme. Le réservoir à toit fixe est de conception simple et
possède un toit en forme de dôme. La particularité de ce type de réservoir de stockage
est que le toit est fixé de manière permanente à la coque du réservoir. De plus, ils sont
pourvus d'évents qui permettent au réservoir de respirer en libérant des vapeurs qui
constituent les sources potentielles d'émissions volatiles.
b. Traitement
Le traitement du pétrole brut est une phase importante de la production pétrolière, il permet au
brut d'atteindre les spécifications commerciales et consiste en un traitement chimique et
mécanique et électrique :
Au cours du traitement chimique, des produits chimiques sont injectés, tels que des
désémulsifiants utilisés pour déstabiliser l'émulsion et accélérer la séparation huile/eau. Les
désémulsifiants accélèrent la coalescence et la floculation en abaissant la tension interfaciale
eau/brut. Le traitement mécanique du pétrole brut est basé sur la loi de Stokes (vitesse de
sédimentation des gouttelettes d'eau). Les processus qui se déroulent le long de la chaîne de
traitement sont principalement la séparation, le chauffage, la décantation et le dessalage. Le
pétrole brut est généralement chauffé pour réduire sa viscosité et améliorer le processus de
séparation ou simplement pour faciliter le transport pendant l'expédition.
Hormis le traitement du pétrole brut, l'eau issue du processus de séparation passe également par
une unité de traitement avant d'être rejetée à la mer.
c. Stockage
Les réservoirs à toit flottant sont utilisés pour stocker le pétrole ; ils sont de forme cylindrique
et verticale. Ce type de réservoir est généralement utilisé pour stocker de grandes quantités de
liquides dont la pression de vapeur à la température de stockage est proche de la pression
atmosphérique. Dans un réservoir à toit flottant, le toit est conçu pour rester flottant à la surface
du liquide contenu dans le réservoir. En fait, le toit se déplace verticalement à l'intérieur de la
coque du réservoir afin d'assurer un espace minimum constant entre la surface du liquide stocké
et le toit, ainsi qu'une étanchéité constante entre la périphérie du toit flottant et la coque du
réservoir. Ils sont généralement utilisés pour empêcher l'accumulation de vapeur entre le
liquide et le toit, ce qui minimise l'évaporation des composés volatils. La construction d'un
réservoir à toit flottant est principalement constituée de différents accessoires tels que les
trappes d'accès, les raccords, les ponts, les pieds et les joints de bord.
d. Expédition
L'expédition du pétrole brut constitue la partie commerciale du processus. Une fois que le
pétrole a été traité et qu'il a atteint les spécifications du pétrole brut, il peut maintenant être
expédié. Deux types de pétrole brut sont commercialisés : le "Nkossa blend" et le "Djeno
mélange". Le brut est transporté vers la CORAF (Congolaise de Raffinage), qui est la raffinerie
nationale, par des pipelines et exporté vers d'autres clients par des navires-citernes. Elle englobe
diverses opérations, notamment le contrôle administratif, le comptage, le pompage des
réservoirs et le suivi du chargement.
(Source : TEPC)
La région de Djéno est caractérisée par un climat tropical comme dans toutes les localités aux
environs de Pointe Noire. Les températures y sont généralement élevées avec une moyenne
annuelle se situant autour de 24 à 30 degrés Celsius tout au long de l'année. Les précipitations
sont également abondantes, avec deux saisons de pluie distinctes. L’année climatique est
marquée par deux saisons sèches, l'une courte dite « petite saison sèche » de Mai à juin et l'autre
longue de juillet à septembre entrecoupées par deux saisons de pluies de trois (3) mois chacune
environ. Cela s’illustre dans le tableau 1 :
MOIS JANVIER FEVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET Août Sept OCT NOV DEC
(Source : Google)
I.3.1.4 Végétation
La végétation autour de Djéno est dominée par la forêt équatoriale dense, avec une grande
diversité d'espèces végétales. On y trouve des arbres tropicaux tels que l’eucalyptus, l’okoumé
et le limba. La forêt équatoriale est également habitée par une variété d'animaux, y compris des
primates, des oiseaux, des reptiles et des insectes.
I.3.1.5 Hydrographie
Le village de Djéno est situé sur la côte atlantique du Congo, et elle bénéficie d'une position
privilégiée en termes d'hydrographie. Car, il possède un port en eaux profondes qui facilite les
échanges commerciaux et le transport maritime. La région est également traversée par plusieurs
cours d'eau, dont les principaux sont les rivières : Loémé , Loaya , Tchimani , Fouta , Niandji ,
Koulombo , Tchimpandzou et les lacs et lagunes Tchimpounga , Cayo , Ngamboussi ,
Loufoualéba , Loubi.
(Source : Google)
L'entreprise Elf Congo, à sa création, avait identifié un important gisement nommé Emeraude,
situé à 17 kilomètres des côtes et à 30 kilomètres au sud de Pointe-Noire. La production de ce
gisement, entamée en 1972, a accumulé environ 15,75 millions de tonnes à la fin de l'année
1981.En 1971, Agip a découvert le deuxième gisement marin, appelé Loango, au nord
d'Eméraude. La production de Loango a débuté pendant l'été 1977, atteignant un rythme de 1,3
million de tonnes en 1979. À la fin de 1981, la production cumulée de Loango avait dépassé les
5 millions de tonnes. Le gisement de Likouala, découvert en août 1972 à 22 kilomètres à l'ouest
d'Eméraude, est entré en production en mars 1980. Cette tendance s'est poursuivie avec la
découverte d'autres gisements tels que Yanga, Kundji et Mengo, Nkossa ,Moho Nord ,Moho
Bilondo. En 1981, la production pétrolière congolaise a atteint environ 4,6 milliards de mètres
cubes. (Jean PIERRE PIAN, 2010)
Le projet consiste donc à fiabiliser la chaîne WTA (Water treatment phase A) de manière que
la concentration d'hydrocarbures non dissous dans l'eau de rejet soit maintenue à moins de 12
ppm. Le futur traitement WTB, visant à atteindre une concentration de 1 mg/l d'hydrocarbure
dans l'eau rejetée, nécessitera un traitement tertiaire et devra être soumis à des processus
physico-chimiques fiables. Pour ce faire, il est impératif de résoudre les problèmes actuels.
➢ Les contraintes des RBTs qui ne permettent pas de limiter les zones d'émulsion formées dans
les bacs à une hauteur inférieure à 1 m par rapport au design.
➢ L'inadaptation de l'instrumentation pour mesurer l'interface, l'émulsion et la qualité de l'eau.
➢ Les interrogations sur l'opérabilité des API en raison de la forte présence de H2S.
➢ La présence d'eaux incompatibles entraînant des dépôts et des matières radioactives
naturelles (NORMs).
CHAPITRE II : MATERIEL
ET METHODES
II.1. MATERIEL
Dans le contexte de ce projet, l'ensemble du matériel utilisé se compose des éléments suivants :
II.2. METHODOLOGIE
II.2.1. Recherche documentaire
Elle constitue la première étape de familiarisation avec le sujet et son contexte sous-jacent.
Cette démarche vise à rassembler les informations essentielles nécessaires à la conduite des
études. En complément des documents fournis par notre institution hôte, qui se rapportent au
projet, nous avons également utilisé l'outil de recherche en ligne Google. Ainsi, au cours de
cette phase préliminaire, la recherche s'est concentrée sur deux catégories de documentation
distinctes :
➢ de voir les RBTs , le WTA ,les API afin de comprendre leur fonctionnement ;
➢ de décrire les points nécessitant des améliorations .
II.2.2.1.1. PROCEDE
➢ Principe de fonctionnement
La plupart de l'eau contenue dans le brut reçu au terminal est séparée au sein des réservoirs
tampons. Ces réservoirs utilisent le principe de la décantation basée sur la différence de densité
entre l'eau et l'huile. L'eau, étant plus dense, se dépose au fond du réservoir et est éliminée. Les
réservoirs tampons (RBT 7 et RBT 1) sont équipés de régulateurs maintenant le niveau d'eau à
une constante pour favoriser les meilleurs rejets d'eau purgée, avec une faible teneur en
hydrocarbures au rejet.
➢ Traitement supplémentaire
L'eau séparée des réservoirs RBT 7 et RBT 1 est acheminée par gravité vers des bassins de
décantation de type API. Cependant, seule une partie de l'eau du réservoir RBT 7 est dirigée
vers la Phase A du Traitement de l'Eau (WTA - Water Treatment Phase A).
➢ Ventilation
Les réservoirs tampons RBT 7 et RBT 1 sont de type à toit fixe et sont ventilés à l'aide de quatre
évents équipés de dispositifs pare-flammes.
➢ Entrée RBT 7
Le réservoir tampon RBT 7 est approvisionné en brut depuis les conduites suivantes :
canalisation 20" PNGF, conduite 14" Kayo et conduite 16" Emmeraude. Ces lignes sont
équipées des vannes de sécurités manuelle pour garantir son fonctionnement sécurisé.
En outre, le réservoir tampon RBT 7 reçoit également les déversements provenant des soupapes
de la station de la gare racleur DG 303 via une canalisation. De plus, les lignes de recyclage de
la chaîne Proser sont reliées au réservoir via une canalisation équipée d'une vanne manuelle.
Repère RBT 7
Fournisseur CMP
Matériaux A537cl1Mod
(Source : TEPC )
➢ Entrée RBT 1
Le réservoir tampon RBT 1 reçoit du pétrole brut en provenance de la conduite de 12 pouces
nommée "Loango Zatchi," qui est équipée d'une vanne motorisée de sécurité. Ce brut passe par
des échangeurs pour être chauffé avant de rentrer dans le RBT 1.
De plus, le réservoir tampon RBT 1 accueille également les décharges provenant des soupapes
de la station racleur par le biais d'une conduite. De même, il reçoit les flux de recyclage issus
de la chaîne HH par l'intermédiaire d'une conduite équipée d'une vanne manuelle.
Repère RBT 7
Fournisseur CMP
(Source : TEPC)
➢ Sortie huile
Le système de traitement primaire est composé de différents éléments pour gérer la sortie d'huile
et la purge d'eau.
En ce qui concerne la sortie d'huile, le processus implique deux lignes principales : une ligne
utilisant une aspiration fixe et une ligne utilisant une aspiration flottante. Ces lignes sont
équipées de vannes manuelles. Elles dirigent l'écoulement de l'huile vers les pompes de transfert
par l'intermédiaire d'un collecteur. Cependant, actuellement, les aspirations flottantes des deux
réservoirs sont bloquées, ce qui signifie que l'écoulement d'huile ne se fait que par les
aspirations fixes. Les aspirations flottantes ont des performances supérieures car elles flottent
sur le niveau d'huile, facilitant ainsi le transfert efficace vers les pompes de transfert. Il convient
de noter que les aspirations fixes ont la capacité de prélever également des émulsions et de l'eau,
mais cela dépend de la régulation du niveau d'huile sur toute la longueur de l'aspiration fixe.
➢ La purge eau
Elle est gérée par des lignes munies de vannes manuelles et de soufflets de dilatation. Ces
lignes dirigent l'eau séparée vers les bassins décanteurs API via un collecteur de 6 pouces pour
le RBT 1. Cependant, pour le RBT 7, une partie de l'eau est dirigée vers le Water Traitement
Phase A (les flottateurs) par le biais d'un collecteur de 24 pouces, tandis qu'une autre partie est
envoyée vers les bassins décanteurs API. La purge eau est équipée :
❖ un débitmètre massique ,
❖ un clapet anti-retour,
Le processus de traitement dans les bassins API consiste en une séquence de plusieurs étapes.
Tout d'abord, les eaux usées brutes sont acheminées vers ces bassins. Ensuite, elles sont laissées
en repos dans les bassins API, où les hydrocarbures et les matières en suspension ont
l'opportunité de se séparer de l'eau. Ce processus est appelé décantation.
Au fur et à mesure que les hydrocarbures s'accumulent à la surface, ils sont récupérés à l'aide
de dispositifs de collecte spécifiques. Une fois collectés, les hydrocarbures peuvent être
acheminés vers des unités de traitement supplémentaires pour être purifiés, tandis que l'eau
clarifiée peut être rejetée en mer, conformément aux normes environnementales établies. Ces
eaux doivent respecter une teneur inférieure ou égale à 12 ppm de teneur en hydrocarbure avant
rejet.
Mais le danger lié aux utilisations des API est qu’ils sont à ciel ouverts par conséquent il y’a
les émanations des gaz toxiques tel que le H2S. Lors de la prise échantillon sortie APIs les
détecteurs H2S portable sonnent & souvent même aux abords des API s.
Les étapes de la chromatographie réalisées sur les composites T7 et T1 sont les suivantes :
➢ Préparation de l'échantillon
La préparation de l'échantillon est une étape importante qui doit être réalisée avec soin.
L'objectif est de dissoudre l'échantillon d'huile dans un solvant approprié de manière que les
différents composants de l'huile soient bien séparés. Le solvant doit être miscible avec la phase
mobile, mais non miscible avec la phase stationnaire. Il doit également être suffisamment
soluble pour dissoudre l'échantillon d'huile.
➢ Préparation de la colonne
La colonne de chromatographie est remplie de la phase stationnaire. La phase stationnaire est
un matériau solide qui est inerte vis-à-vis des composants de l'huile. Les matériaux les plus
couramment utilisés comme phase stationnaire sont la silice, l'alumine et la cellulose. La silice
est la phase stationnaire utilisée dans notre cas.
➢ Chargement de l'échantillon
L'échantillon dissous dans le solvant est injecté dans la colonne. L’injection s’est faite à l'aide
d'un injecteur automatique. L'injecteur automatique permet d'injecter des échantillons de
manière précise et reproductible.
➢ Élution
La colonne est ensuite élutée avec un solvant approprié. Le solvant s'écoule à travers la colonne,
entraînant les composants de l'huile avec lui.
➢ Détection
Les composants séparés sont détectés à la sortie de la colonne par un détecteur approprié comme
un détecteur UV-visible ou un détecteur de conductivité. Les pics dans le chromatogramme
fournissent des informations sur la composition du pétrole brut.
II.2.4. Analyse des procédés de séparation actuels des émulsions des RBT 7 et 1
Il existe trois principaux procédés de séparation des émulsions utilisés à TEPC.
Nous avons :
a. Procédé mécanique
Parmi les procédés mécaniques de séparation utilisé à TEPC il y’a : la décantation, la
centrifugation (ou essorage) et la filtration (utilisé après la séparation aux RBTs, précisément
plus tard dans les chaines de traitement). Nous allons donc nous intéresser à la décantation et la
centrifugation ayant un lien direct avec nos bacs.
➢ La décantation
Elle repose sur la différence de densité entre les gouttelettes d'eau et l'huile, ce qui facilite la
séparation des deux phases. Cette méthode est particulièrement efficace pour les émulsions
stables. Ce procédés utilisé au RBTs .
𝑉𝐸
BSW = 𝑉𝑇 ∗ 100
➢ La centrifugation
La centrifugation quant à elle, repose sur le traitement du pétrole brut avec une proportion de 8
à 10 % d'eau à des températures supérieures à 80°C. Ce procédé permet d'obtenir un
dessalement quasi complet. Elle nous permet de calculer l’émulsion résiduelle ainsi que la
quantité d’eau et de sédiment restante dans l’huile après décantation et purge eau. On procède
d’abord par le calcul du BSW. Elle est utilisée uniquement au laboratoire.
❖ premièrement un BSW résiduel négatif (BSWr (-)), qui indique la quantité d'eau et de
sédiments dans l'huile restante après la purge de l'eau.
❖ deuxièmement, un BSW résiduel positif (BSWr (+)), c'est-à-dire avec l'ajout du F46
❖ Emulsion résiduelle
ER = BSWr (+) - BSWr (-)
❖ BSW
𝑉𝐸
BSWT = 𝑉𝑇 ∗ (100 − BSWr (+)) + BSWr (+)
La méthodologie consiste apprendre 500 ml des échantillons d’eau des RBT7 etRB T1 auxquels
on ajoute le Tétrachloroéthylène (TCE) les valeurs de TCE varient de 100 ml à 250ml selon
que l’eau restante soit plus clair c’est à dire exempté le plus possible d’hydrocarbure. Après
avoir recueilli l'échantillon d'eau avec le TCE, la valeur de l'absorbance est mesurée à l'aide de
l'appareil (InfraCal 2). En utilisant une feuille Excel conforme à la procédure à la procédure
labo de TCE, la teneur en hydrocarbure est déterminée. La durée de l'essai est généralement de
5 à 10 minutes.
Le tétrachloroéthylène, également connu sous le nom de (TCE), est un solvant chloré largement
utilisé dans diverses applications industrielles, y compris les tests visant à déterminer la teneur
en hydrocarbures dans les eaux issues des industries pétrolières. Son rôle dans est
principalement en tant que solvant extracteur. Le tétrachloroéthylène est utilisé pour extraire
les hydrocarbures présents dans les échantillons d'eau. Les hydrocarbures sont généralement
insolubles dans l'eau, mais ils sont solubles dans des solvants organiques tels que le
tétrachloroéthylène. Par conséquent, en mélangeant l'eau contaminée avec le solvant, les
hydrocarbures sont transférés dans la phase organique (le tétrachloroéthylène), ce qui permet
leur séparation des autres composants de l'eau. Il est aussi utilisé pour purifier l'échantillon en
éliminant d'autres composés indésirables qui pourraient interférer avec l'analyse des
hydrocarbures.
c. Procédé chimique
Ce procédé chimique est privilégié en raison de sa simplicité et de sa grande flexibilité.
Actuellement sur le site, plusieurs injections sont réalisées pour la séparation des émulsions :
(Source : Google )
Absorption de l'agent émulsifiant par un produit chimique doté d'une plus grande capacité
d'abaissement de la tension superficielle, tout en présentant une couche absorbante moins
résistante. Formation d'une émulsion inversée en présence de l'agent émulsifiant, conduisant à
la dissolution de la couche absorbante par une interaction chimique.
d. Procédé électrique
La séparation des émulsions par procédé électrique se fait sur site dans les dessaleurs. Le
dessaleur électrostatique permet de rompre la stabilité d'une émulsion. Il fonctionne en utilisant
un champ électrostatique généré entre deux électrodes, supérieure et inférieure, pour provoquer
la coalescence des gouttelettes d'eau. Cela entraîne la fusion des gouttelettes en des particules
plus grandes qui peuvent ensuite se sédimenter aisément.
Nous allons mettre l’accent sur les procédés mécaniques et chimiques car, ils sont appliqués
dans les RBTs.
Figure 21:Emulsion huile dans l’eau. Figure 20:émulsion eau dans huile
L'agent émulsifiant contenu dans le pétrole brut est situé à l'interface entre l'eau et l'huile, où il
forme une barrière autour des gouttelettes d'eau. Cette barrière empêche la coalescence des
gouttelettes. Dans la plupart des cas, ces agents émulsifiants naturels présents dans le pétrole
brut sont des molécules polaires. (DIHAJ et MAAMERI,2020)
(Source : google)
➢ L’agent émulsifiant
L'agent émulsifiant constitue un élément primordial dans la préservation de la stabilité d'une
émulsion. En effet, en son absence, une émulsion stable ne peut se former. L'efficacité d'un
agent émulsifiant se caractérise par sa vitesse de migration à l'interface des phases et par son
pouvoir émulsifiant. Cependant, il demeure difficile d'anticiper quel type spécifique d'agent
émulsifiant engendrera la formation de l'émulsion la plus stable.
➢ L’agitation
Le type et l'intensité du processus d'agitation exercent une influence sur les dimensions des
gouttelettes d'eau dispersées au sein de la phase continue. L'émulsion se maintient de manière
plus stable lorsque les gouttelettes d'eau sont de dimensions réduites. Ainsi, l'évaluation de la
granulométrie des gouttelettes d'eau peut servir d'indicateur quant à la stabilité de l'émulsion.
➢ Viscosité de l'huile
La viscosité de la phase continue joue un rôle à double facette : d'un côté, elle empêche la
migration de l'agent émulsifiant vers l'interface et restreint la formation de gouttelettes fines
induites par l'agitation. D'un autre côté.
Diverses approches peuvent être envisagées pour optimiser la séparation des émulsions, les plus
couramment utilisées dans l’industrie pétrolière sont :
CHAPITRE III :
RESULTATS,
INTERPRETATIONS ET
BILAN DE STAGE
➢ Concernant le RBT 7
Il présente une particularité : au niveau des purges d'eau du RBT 7, environ les trois quarts du
débit d’eau purgée sont acheminés vers les APIs, contre seulement le quart qui est dirigé vers
les WTA.
➢ Concernant le RBT 1 :
Toutes les eaux des purges RBT1 à ce jour sont envoyées aux APIs.
9,88%
90,12%
Volume eau traitée aux APIs
Figure 23: graphique comparaison de volume d'eau traité au WTA et aux APIs
(Source : stage de production Polly BABOTH /2023-2024)
On peut voir que 90.12% de l'eau est traitée dans les installations API, exposant ainsi
l'environnement à des émanations de gaz toxiques(H2S), ce qui constitue un risque pour les
personnes et une pollution. Seulement 9.88% de l'eau est dirigée vers les installations WTA. Il
est impératif de développer des méthodes de traitement de l'eau au WTA pour réduire ces
risques environnementaux.
Dans le tableau ci-dessous, nous avons les données de composition pour les deux composites
RBT 7 et d RBT 1, détaillant les pourcentages mol/mol et % v/v des différentes classes de
composants, tels que les paraffines, les naphtènes, les aromatiques, les oléfines, et bien d'autres
RBT 7 RBT 1
Famille % mol/mol % v/v % mol/mol % v/v
N.PARAFFINE 3,501 2,170 6,678 4,002
ISO.PARAFFINE 21,224 23,886 22,578 24,956
NAPHTENE 48,012 44,183 46,032 43,900
AROMATIQUE 18,225 16,307 16,951 15,346
OLEFINE 0,133 0,119 0,172 0,159
SATURES C15+ 3,208 5,670 2,503 4,568
AROMATIQUES C15+ 5,697 7,665 5,085 7,069
INCONNUS 0,000 0,000 0,000 0,000
Somme totale 100,000 100,000 100,000 100,000
Les composés présents dans les bruts des RBT 7 et RBT 1 jouent des rôles différents dans la
formation d'émulsions dans le brut. Voici une explication de chaque composé et son rôle dans
la formation des émulsions, classés par ordre de grandeur de tendance à produire l'émulsion :
➢ Aromatiques C15+ : les composés aromatiques ont tendance à être les plus influents
dans la formation d'émulsions. Ils sont polaires et peuvent adsorber à la fois à l'interface
huile-eau, stabilisant ainsi les gouttelettes d'eau dans l'huile. Les aromatiques C15+ ont
une grande surface spécifique pour interagir avec l'eau.
➢ Naphtènes : les naphtènes sont moins polaires que les aromatiques, mais ils ont toujours
une affinité pour l'eau. Ils peuvent également contribuer à la stabilisation des émulsions,
mais dans une moindre mesure que les aromatiques C15+.
➢ Iso-Paraffine : les iso-paraffines sont des paraffines (hydrocarbures saturés) ayant une
structure ramifiée. Elles ont une affinité modérée pour l'eau et peuvent contribuer à la
stabilisation des émulsions, bien que leur rôle soit moins significatif que celui des
composés aromatiques et des naphtènes.
➢ N.Paraffine: Les n-paraffines sont des hydrocarbures saturés ayant une structure
linéaire. Elles sont moins polaires que les iso-paraffines et ont une affinité limitée pour
l'eau. Leur contribution à la formation des émulsions est généralement faible.
➢ Saturés C15+ : les saturés C15+ font référence à des paraffines ou des naphtènes de
poids moléculaire élevé. Ils ont une affinité limitée pour l'eau et ont tendance à être
moins importants dans la formation d'émulsions par rapport aux autres composés
mentionnés.
➢ Oléfines : Les oléfines (hydrocarbures insaturés) ont une faible affinité pour l'eau et ont
tendance à ne pas contribuer de manière significative à la formation d'émulsions. En
fait, leur présence peut parfois agir comme un inhibiteur d'émulsion en compétition avec
les composés plus polaires.
Les émulsions dans le brut pétrolier sont principalement causées par la présence de composés
aromatiques C15+ et de naphtènes. Ces composés ont tendance à interagir avec l'eau présente
dans le brut et à former des émulsions, ce qui peut poser des problèmes de traitement et de
transport du pétrole. On peut voir que les composites T7 et T1 contiennent plus de naphtènes,
d’iso-paraffine et de composés aromatiques et surtout les aromatiques C15+. Il faut donc
pérenniser l’injection d’ un anti-paraffinique pour prévenir la formation des émulsions des
cristaux de paraffine rendant difficile la séparation.
III.1.3. Analyse des procédés actuels de désintégration des émulsions des RBT7 et 1
Les essais pour tester de l’efficacité des méthodes de séparation ont été réalisés sur des
échantillons à l’entrée des RBT 7 et 1. Ses essais avaient pour but de mettre les échantillons
dans les conditions de bacs de décantation afin de relever les points faibles pour proposer des
pistes d’amélioration.
Après décantation les différents volumes obtenus sont consignés dans le tableau ci-dessous :
AN : VT = 960ml+950ml+970ml+980ml+990ml+650ml
On a donc :
VH= 2675ml
❖ Calcul du BSW
Formule : 𝑉𝐸
BSW = 𝑉𝑇 ∗ 100
2775
AN : BSW = 5450 ∗ 100
BSW =50,92 %
1 980 280
2 1000 770
3 1000 960
4 1030 1000
AN : VE =280ml+770ml+960ml+1000ml
VH= VT-VE
AN : VH=4010 ml - 3010ml
❖ Calcul du BSW
Formule : 𝑉𝐸
BSW = 𝑉𝑇 ∗ 100
3010
BSW = 4010 ∗ 100
AN :
b) La centrifugation
➢ Echantillon entrée RBT 7
On a obtenu les BSW résiduels sans F46 (BSWr (-)) et avec F46 (BSWr (+))
Le F46 est utilisé en tant que désémulsifiant pour rompre l’émulsion et permettre la séparation
des deux phases.
BSWr (+) =0,4 %, cette valeur représente la quantité d’eau et de sédiment dans l’huile restante
après purge eau. De 0,3 % on est passée à 0,4 % après introduction du désémulsifiant.
❖ Émulsion résiduelle
ER = BSWr (+) - BSWr (-)
ER = 0, 1 %
❖ Calcul du BSW
𝑉𝐸
BSWT = 𝑉𝑇 ∗ (100 − BSWr (+)) + BSWr (+)
2775
AN : BSWT =5450 ∗ (100 − 0.4) + 0.4
Alors :
BSWT= 51,11 %
❖ Émulsion résiduelle
ER = BSWr (+) - BSWr (-) = 0,5% - 0,5% = 0 %
ER = 0 %
𝑉𝐸
BSWT = 𝑉𝑇 ∗ (100 − BSWr (+)) + BSWr (+)
3010
AN : BSWT =4010 ∗ (100 − 0,5) + 0,5
BSWT= 75,19 %
Interprétation :
La décantation simple n'a pas suffi à mesurer précisément le volume d'eau dans l'huile, mais la
centrifugation a permis de récupérer la quasi-totalité de l'eau résiduelle. Cela indique une
efficacité suffisante des bacs. L'huile traitée peut être soumise à un dessalement complet dans
les dessaleurs, répondant ainsi aux spécifications recommandant un BSW de 0,5%. Les essais
en sortie ont montré que la séparation au niveau de l'huile approche les spécifications en termes
de BSW.
c) Test de rejet
Calcul de la teneur en hydrocarbure de ces échantillons
➢ Echantillon RBT 1
➢ Echantillon RBT 7
Comme mentionné précédemment, pour assurer le bon fonctionnement des flottateurs lors de
leur conception, il est impératif que la teneur en THC de l'eau arrivant au WTA soit maintenue
à 300 ppm. Cependant, pour optimiser le fonctionnement de ces flottateurs, il est nécessaire de
réduire cette teneur en dessous de 300 ppm. Envisager éventuellement l'arrêt de l'utilisation des
APIs exige donc une amélioration significative du traitement en amont.
C'est pourquoi nous avons décidé de comparer les valeurs maximales en journée de la teneur
en THC observées dans les eaux de purge des RBT 7 et 1, prélevées de janvier à août 2023.
L'objectif est de déterminer si ces eaux présentent une concentration inférieure à 300 ppm et
d'explorer des moyens pour diminuer ce seuil.
Les valeurs de THC utilisées pour la réalisation des figures 35 et 36 se trouvent en ANNEXE I.
800,00 La valeur maximale enregistrée de THC pendant la période de janvier à août 2023 dans le
RBT 1 au cours de la journée.
700,00
600,00
500,00
400,00
Zone à risque
300,00
200,00
Zone intermédiaire
100,00
Zone préférentielle
0,00
04:15 15:25 08:50 12:15 04:30 20:15 12:00 09:10 11:13 12:25 08:40 08:25 15:55
01/01/2023 14/01/2023 28/01/2023 10/02/2023 23/02/2023 08/04/2023 22/04/2023 05/05/2023 19/05/2023 01/06/2023 14/06/2023 27/06/2023 09/08/2023
➢ Analyse et interprétation des valeurs les plus élevées de la THC des purges eaux RBT 1
La valeur maximale enregistrée de THC pendant la période de janvier à août 2023 dans le
700,00 RBT 7 au cours de la journée.
600,00
500,00
400,00
Zone à risque
300,00
200,00
Zone intermédiaire
100,00
Zone préférentielle
0,00
22:05 15:15 09:15 08:55 04:35 08:10 20:05 04:30 04:45 04:50 04:25 19:45
01/01/2023 21/01/2023 10/02/2023 28/02/2023 25/03/2023 14/04/2023 04/05/2023 24/05/2023 13/06/2023 03/07/2023 23/07/2023 12/08/2023
THC mesurés par jour (mg/l) THC préférentiel(ppm) THC limite(ppm)
➢ Analyse et interprétation des valeurs les plus élevées de la THC des purges eaux RBT 7
Interprétation
En résumé, l'objectif est de minimiser les valeurs de THC dans les zones intermédiaires et à
risque pour obtenir une séparation efficace de l'huile et de l'eau, prévenir les pertes d'huile et
éviter de déverser de l'eau contenant plus de 12 ppm de THC en mer. Pour atteindre cet objectif,
l’utilisation de la méthode mécanique seul ne suffira pas. On peut voir que les procédés
mécaniques fonctionnent bien pour l’huile car on se rapproche des spécifications s’agissant du
BSW et de l’émulsion résiduelle. Il faut donc prévoir la méthode chimique pour éliminer les
huiles des eaux de purge des RBT 7 et RBT 1.
Pour la séparation des émulsions en fin de chaîne de traitement, on réalise une injection de
déshuilant au WTA afin de réduire la teneur en hydrocarbures (THC) à 12 ppm dans l'eau
rejetée.
Au cours du temps, une émulsion évolue fatalement vers la séparation des phases. Les
mécanismes de déstabilisation d’une émulsion peuvent être répartis en deux catégories :
➢ la première regroupe les phénomènes de migration des gouttes et met en jeu des phénomènes
réversibles: floculation, sédimentation et crémage,
➢ la seconde concerne la variation de taille des gouttes, consistant en des processus
irréversibles : coalescence, mûrissement d’Ostwald ou inversion de phase (PIERAT ,2010).
Ce sont les causes d’instabilité les plus fréquentes, ces phénomènes peuvent survenir au
moment de la formulation ou en cours de conservation, leur maitrise est une condition
essentielle dans la déstabilisation des émulsions (KASSA ,1991).
➢ Coagulation
La coagulation est le premier stade du processus de séparation des particules en suspension
dans un liquide. Elle implique l'ajout d'un coagulant, qui est généralement une substance
chimique, pour déstabiliser les particules chargées électriquement en suspension. Le coagulant
neutralise les charges électriques et permet aux particules de s'agréger pour former des flocs.
➢ Floculation
La floculation est le processus de grossissement et d'uniformisation des petits flocons formés
lors de l'introduction du coagulant. Elle a pour but d'augmenter la probabilité des contacts entre
les particules colloïdales déstabilisées et leur agglomération, pour accroître son volume, sa
masse et sa cohésion. Les gouttelettes d’une émulsion sont en effet animées d’un mouvement
brownien, qui induit des chocs entre les gouttelettes. Si une interaction attractive suffisante
existe entre les gouttes ainsi mises en contact, elles restent associées (ROJAS ,2007).
(Source : google)
➢ Mûrissement d'Ostwald
C’est lorsque la solubilité entre les ingrédients des phases dispersées et dispersantes n'est pas
nulle, les gouttelettes les plus fines de la phase dispersée diffusent dans la phase dispersante
d'où le terme de mûrissement illustré à la Figure 33.
➢ Crémage et sédimentation
La différence de densité entre les phases dispersées et dispersantes est à l'origine du crémage et
de la sédimentation.
❖ Définition
Le crémage correspond à la migration des gouttelettes de la phase dispersée vers le haut tandis
que la sédimentation est la migration des gouttelettes vers le bas (Figure 38).
La force entraînant ces gouttelettes dépend de leur taille, de la différence de densité entre les
deux phases ainsi que de la pesanteur. Si la densité est supérieure à celle de la phase dispersante,
il y a un crémage. Dans le cas contraire, il y a une sédimentation.
Figure 34 : différentes étapes qu'on peut avoir après injection d'un produit chimique afin de casser l'émulsion
(Source : Google )
Il faut donc trouver un produit qui puisse permettre de faire un déshuillage par coagulation ,
floculation et cremage en évitant toute sédimentation qui pourait entrainer un dépôt d’huile au
fond du bac et lors des purges eaux on aura une eau moins chargée en hydrocarbure. C’est ainsi
que ce type de déshuilant permettra de ramener les huiles à l’interface eau-huile ensuite l’huile
sera aspiré par l’aspiration fixe pour etre envoyé dans les fours puis dans les déssaleurs , comme
l’illustrent les figures 39 et 40 .
RBT RBT
HUILE
ASPIRATION
FIXE
DENSE
EMULSION PACKED ZONE
Crémage
HUILE
PURGE EAU
EAU
Figure 36 : illustration d'un RBT avant introduction du déshuilant Figure 35: illustration d'un RBT après injection d'un déshuilant production de crémage
➢ La température
Augmenter la température au niveau du RBT 7 serait propice à l'obtention de résultats
supérieurs, tant en ce qui concerne l'huile que les eaux de purges. Le volume étant de 20000 m3
et le temps de séjour relativement long par rapport au RBT 1, il est préconisé de porter les
températures allant de 35°C à 45°C, en prenant soin de surveiller attentivement la température
de cristallisation commençante (TCC) du composite RBT 7, laquelle est de 47°C. La TCC, ou
température de cristallisation commençante, correspond à la température à partir de laquelle les
premiers cristaux de paraffine commencent à se former, rendant difficile la séparation. Il
convient donc de demeurer vigilant à cet égard.
Lorsque les effluents arrivent, leur température est relativement basse, autour de 20-25 °C, en
raison du passage des conduites au fond de la mer, où les températures sont généralement
basses. Ainsi, il est nécessaire d'intervenir pour ajuster la température.
❖ En ce qui concerne le RBT 1, dont le volume est de 5000 m3 et le temps de séjour plus court,
les eaux de purges se révèlent être fortement chargées, avec une teneur en THC dépassant les
300 ppm, comme on peut le constater en ANNEXE I. Dans ce contexte, il est recommandé de
chauffer la température entre 40 et 45°C, tout en demeurant attentif à la TCC du composite
RBT 1, fixée à 47°C.
➢ Le pied d'eau
Son augmentation est préconisée, car un accroissement du pied d'eau conduit au déplacement
de l'émulsion :
22
20
18
16
14
12
10
HUILE ASPIRATION
8
FIXE à 6m
6
4
Emulsion
2 PIED
Eau D’EAU
0
HTJ(m) HH(m) Emulsions(m) HE(m) limite inf Eau limite sup Eau
22
20
18
16
14
12
10
ASPIRATION
8 HUILE
FIXE à 6,5 m
6
4
Emulsion
2
PIED
Eau
D’EAU
0
HTJ(m) HH(m) Emulsions(m) HE(m) limite inf Eau limite sup Eau
Ce qu’il faut retenir c’est que : le déshuilant NALCO est un produit chimique destiné au
traitement de l'eau et des eaux usées. Son utilisation permet une élimination efficace des huiles
et des graisses, ce qui revêt une importance cruciale dans diverses applications industrielles et
de traitement des eaux. Il contribue également à aider les entreprises à se conformer aux normes
environnementales et aux réglementations relatives à la qualité de l'eau en éliminant les
contaminants potentiellement nuisibles. De plus, les produits NALCO sont souvent
personnalisés pour répondre aux besoins spécifiques des clients, ce qui les rend adaptés aux
conditions et aux exigences particulières de chaque site.
En analysant la mise en œuvre des divers procédés de désintégration des émulsions, il est
important de noter que, parmi ces procédés, la méthode mécanique s'est avérée être adapté pour
réduire la teneur en eau et sédiments (BSWT) dans l'huile. Après décantation et purge de l'eau
de nos échantillons bruts, nous avons obtenu un BSWr (-) de 0,3 % pour le RBT 7 et de 0,5 %
pour le RBT 1, ce qui signifie la quantité d'eau et de sédiment restant dans l'huile après la purge
d'eau. Ces valeurs respectent les spécifications car, elles recommandent qu’on ait un BSW=0,5
%.
Cependant, nous avons également constaté que la teneur en hydrocarbures de l'eau purgée de
nos échantillons dépassait les 300 ppm (comme indiqué dans le Tableau VIII), ce qui empêche
le bon fonctionnement des flottateurs. Par conséquent, nous avons été amenés à explorer la
méthode chimique comme solution pour réduire la teneur en hydrocarbures de l'eau.
Dans le cadre de l'évaluation financière, nous allons sélectionner les différentes méthodes
Tableau X : Synthèse des méthodes pouvant être utilisées au niveau des RBT s
Procédés de Sous méthodes Possibilité de mise en œuvre
du procédé dans les RBTs
désintégration
des émulsions
Décantation Applicable
Le RBT 7 traite 15 000 barils par jour et le RBT 1 traite 10 000 barils par jour, nous pouvons
calculer le coût du traitement par rapport à la production comme suit :
➢ Au RBT 7 : Le coût du traitement d'1 baril = 398,34 USD *1 bbl / 15 000 barils = 0,03 USD.
➢ Au RBT 1 : Le coût du traitement d'1 baril = 199,173 USD * 1 bbl / 10 000 barils = 0,03 USD.
L'évaluation financière de la mise en œuvre de l'injection du déshuilant sur un mois s'élève à
18 523,12 USD, soit l'équivalent de 10 187 716 FCFA (dix millions cent quatre-vingt-sept mille
sept cent seize Francs CFA). Cela représente en un mois : 0,93 USD par baril par rapport à la
production au RBT 7 et 0,31 USD par baril au RBT 1.
III.2.1. Remarque
➢ Au sein de TotalEnergies EP Congo, nous avons été chaleureusement accueillis et avons
rencontré une grande facilité dans le cadre de nos procédures de stage.
III.2.2. Recommandations
Afin d'obtenir les résultats les plus optimaux, il est impératif d'agir sur d’autres paramètres,
tels que :
CONCLUSION
À l'issue de cette étude, il convient de retenir que l'optimisation du processus de séparation des
émulsions eau-huile dans les réservoirs RBT 7 et RBT 1 à nécessite une exploration approfondie
des méthodes de séparation effectuées sur site. Afin, d’identifier les points faibles qui requièrent
des améliorations . Nous en sommes donc venus à la conclusion que pour traiter les eaux des
RBT 7 et 1, conformément aux normes actuelles (WTA) et dans le but d'atteindre une
concentration de THC (Teneur en Hydrocarbures) de 1 ppm dans les eaux rejetées d'ici 2030,
il est nécessaire d'utiliser une combinaison de méthodes. Cela inclut l'utilisation de méthodes
chimiques, telles que l'introduction de déshuilant, ainsi que des méthodes mécaniques, telles
que l'augmentation de la température (chauffage à 35-40 °C pour le RBT 7 et à 40-45 °C pour
le RBT 1) et le réglage de la hauteur du pied d'eau (3,5 m ou 4 m pour le RBT 1 et 3 à 3,5 m
pour le RBT 7) afin de permettre une purge efficace aux endroits appropriés.
De plus, pour obtenir des résultats encore plus optimaux à long terme, il est recommandé de
faire appel à une technologie qui offre une visibilité efficace des bacs, permettant ainsi de
déterminer le moment optimal pour la purge. Cela garantit un processus de séparation des
émulsions plus précis. Une technologie comme celle proposée par Sentech, qui permet aux
opérateurs de visualiser l'intérieur des séparateurs à travers les parois, en fournissant des
informations telles que l'emplacement des différentes couches (eau, émulsion, huile, mousse et
gaz libre), ainsi qu'une représentation en dégradé des différentes coupures d'eau dans la couche
d'émulsion. Cela offre une compréhension éclairée des niveaux d'huile, d'eau et d'émulsion, ce
qui, combiné à la méthode chimique de rupture des émulsions, permettra une purge précise à la
bonne hauteur.
Enfin, il est important de noter que le coût total du traitement chimique s'élève à 597, 52 USD
par jour et nécessite une évaluation financière mensuelle de 18 523,12 USD , soit 10 187 716
FCFA ( dix millions cent quatre-vingt-sept mille sept cent seize Francs CFA) ,qui ne représente
que moins de 1 USD par baril par rapport à la production par jour au RBT 7 et au RBT 1 .Cette
évaluation vise à clarifier les opérations de purge en réduisant la teneur en hydrocarbures avant
que les eaux n'atteignent le (WTA). En outre, ce stage de production, qui correspond à la phase
pratique de la deuxième année du cycle d'ingénieur, a constitué un cadre idéal pour l'application
et l'approfondissement de nos connaissances scolaires dans le domaine professionnel.
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
➢ BIBLIOGRAPHIE
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de déshuilage Groupement Bir-Sebaa. Mémoire de master non publié, Université
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performances et les paramètres de dimensionnement des dessaleurs du Pétrole brut au
niveau de la Raffinerie d’Adrar RA1D. Mémoire de master publié, Université Ahmed
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https://www.lesechos.fr/2014/04/la-saga-africaine-de-total-1101931. Consulté le
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https://www.lepoint.fr/afrique/congo-decouverte-d-un-premier-gisement-onshore-de-
petrole-a-oyo-12-08-2019-2329419_3826.php.Consulté le 14 /08 /2023.
❖ https://ressources.unisciel.fr/formulation_cosmetique/co/1-3.html (la formulation des
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brazzaville(le Congo troisième pays exportateur en Afrique subsaharienne et membre
de l’OPEP). Consulté le 23 /08 /2023.
ANNEXE
ANNEXES
Annexe I : les valeurs de THC des RBT 7 et 1 les plus élevées de la journée de la période de
janvier à août 2023…………………………………………………………………………II
I
OPTIMISATION DU PROCESSUS DE SEPARATION DES EMULSIONS EAU-HUILE
DANS LES RBTs DE LA STATION DE DJENO CAS DU : RBT7 ET RBT1
ANNEXE I : les valeurs de THC des RBT 7 et 1 les plus élevées de la journée de la
période de janvier à août 2023
➢ RBT 7
JUILLET AOUT
Date Heure THC (mg/l) Date Heure THC(mg/l)
01/07/2023 15:20 94,00 01/08/2023 04:15 38,00
02/07/2023 08:15 99,00 01/08/2023 20:15 26,00
03/07/2023 04:50 89,00 03/08/2023 20:15 35,00
04/07/2023 04:20 65,00 04/08/2023 19:45 110,00
05/07/2023 15:25 90,00 05/08/2023 04:15 65,00
06/07/2023 04:25 90,00 06/08/2023 10:30 169,00
07/07/2023 15:20 120,00 07/08/2023 04:20 65,00
08/07/2023 08:15 150,00 08/08/2023 20:15 64,00
09/07/2023 08:15 185,00 09/08/2023 04:15 60,00
10/07/2023 15:25 120,00 10/08/2023 04:15 78,00
11/07/2023 04:20 58,00 11/08/2023 19:45 42,00
12/07/2023 08:15 57,00 12/08/2023 19:45 100,00
13/07/2023 04:20 60,00 13/08/2023 19:45 280,00
14/07/2023 08:15 55,00 15/08/2023 04:15 100,00
15/07/2023 04:20 45,00 16/08/2023 04:15 100,00
16/07/2023 11:40 56,00
17/07/2023 04:25 30,00
18/07/2023 04:25 23,00
19/07/2023 08:15 69,00
20/07/2023 08:15 76,00
21/07/2023 08:15 72,00
22/07/2023 20:25 155,00
23/07/2023 04:25 65,00
24/07/2023 15:55 90,00
25/07/2023 20:40 92,00
26/07/2023 16:00 95,00
27/07/2023 08:15 75,00
28/07/2023 20:15 60,00
29/07/2023 08:15 105,00
30/07/2023 04:15 110,00
31/07/2023 15:20 150,00
➢ RBT 1
JANVIER FEVRIER
Date Heure THC Date Heure THC(mg /
(mg /l) l)
01/01/2023 04:15 170,00 01/02/2023 08:00 195,00
02/01/2023 11:45 305,00 02/02/2023 08:00 172,00
03/01/2023 08:15 315,00 03/02/2023 04:40 180,00
04/01/2023 04:15 250,00 04/02/2023 03:45 200,00
05/01/2023 15:25 280,00 05/02/2023 04:10 300,00
06/01/2023 19:55 280,00 06/02/2023 04:10 200,00
07/01/2023 19:55 360,00 07/02/2023 15:35 205,00
08/01/2023 16:20 260,00 08/02/2023 12:15 200,00
09/01/2023 12:10 280,00 09/02/2023 09:10 355,00
10/01/2023 04:10 265,00 10/02/2023 12:15 321,00
11/01/2023 16:10 325,00 11/02/2023 08:55 712,00
12/01/2023 05:00 284,00 12/02/2023 09:10 615,00
13/01/2023 15:35 290,00 13/02/2023 12:20 280,00
14/01/2023 15:25 325,00 14/02/2023 08:45 350,00
15/01/2023 16:20 420,00 15/02/2023 15:20 190,00
16/01/2023 04:20 293,00 16/02/2023 15:20 200,00
17/01/2023 04:10 240,00 17/02/2023 12:15 310,00
19/01/2023 04:00 250,00 18/02/2023 12:15 168,00
20/01/2023 09:10 280,00 19/02/2023 19:30 200,00
21/01/2023 08:50 145,00 20/02/2023 19:35 250,00
22/01/2023 12:25 150,00 21/02/2023 19:35 200,00
23/01/2023 04:10 151,00 22/02/2023 19:35 250,00
24/01/2023 04:10 177,00 23/02/2023 04:30 300,00
25/01/2023 05:20 155,00 24/02/2023 12:40 240,00
26/01/2023 11:40 165,00 25/02/2023 19:35 215,00
27/01/2023 04:40 195,00 26/02/2023 09:10 290,00
28/01/2023 08:50 220,00 27/02/2023 09:10 320,00
29/01/2023 04:10 195,00 28/02/2023 08:45 227,00
30/01/2023 09:15 170,00
31/01/2023 15:00 130,00
Août
Date Heure THC (mg /l)
01/07/2023 04:45 230,00
01/08/2023 04:10 325,00
02/08/2023 04:10 194,00
03/08/2023 20:20 300,00
04/08/2023 08:10 711,00
05/08/2023 20:15 72,00
06/08/2023 04:15 77,00
07/08/2023 20:35 90,00
08/08/2023 15:30 390,00
09/08/2023 15:55 485,00
10/08/2023 20:20 218,00
11/08/2023 04:10 169,00
12/08/2023 04:10 157,00
13/08/2023 04:10 30,00
15/08/2023 19:40 80,00
16/08/2023 04:10 100,00