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INTRODUCTION
Le domaine des Travaux Publics regroupe l’ensemble des études et des travaux de construction
des infrastructures tels que les ponts, les routes, les bâtiments, etc. De ce fait, l’ingénieur en
formation dans ce domaine se doit de s’approprier tous les rouages de ce domaine. Nous nous
intéressons particulièrement aux calculs des structures et aux dimensionnements qui font
intervenir la Résistance des Matériaux RDM. La théorie et la pratique, formant une paire dans
la politique d’excellence de l’INP-HB précisément l’Ecole Supérieure des Travaux Publics
ESTP, sont appliquées pour le cours de RDM.
Le présent document fait office de résumé du travail pratique de RDM, concernant les portiques
rectangulaires.
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I. PRESENTATION GENERALE DE L’ETUDE EXPERIMENTALE
1. But de l’étude
Cet essai a pour but de déterminer la poussée horizontale H et les déplacements A sur un portique
bi-articulé.
On applique différentes charges et on relève les déplacements sur comparateur. La poussée est
obtenue à partir d'une courbe d'étalonnage Force - déplacement élaborée en début de TP
C'est un modèle réduit de PIPO (Passage Inférieur en Portique Ouvert). C'est donc la projection
du comportement d'un tel ouvrage sous chargement.
3. Description de l’appareillage
Photo 1: Portique
3
Photo 2: Comparateur
Photo 3: Charges
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II. Mesure de la poussée-Relation poussée et déplacement d’appui mobile
1. But
Le but de cette partie est de comparer les valeurs expérimentales et théoriques de la poussée
horizontale d’un portique soumis à des charges diverses.
2. Description de l’essai
Cet appareil permet la mesure directe de la poussée horizontale d’arcboutement d’un portique
soumis à diverses charges, et dont les extrémités sont appuyées ou l’une appuyée et l’autre
encastrée.
Le portique HST 7a, illustré ci-dessus, est constitué de deux montants plats en acier doux, de 25
mm x 8 mm, d’une longueur de 450 mm distants de 600 mm
La poutre a ses extrémités en surplomb, de part et d’autre des montants. On peut appliquer des
charges transversales ci-dessus. L’extrémité gauche du portique est montée sur un couteau qui
réduit les frottements de l’articulation au point de les rendre négligeables. Des roulettes, à
roulements à billes, et solidaires de l’extrémité libre, roulent sur le chemin de roulement. Un
comparateur permet de vérifier que l’extrémité du portique chargé revient exactement à sa
position initiale. La réaction horizontale d’arcboutement est mesurée en ajoutant des masses
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marquées sur l’accroche-pied situé sous le châssis. L’extrémité gauche du portique peut aussi
être bloquée pour des expériences avec encastrement. Pour mesurer la flèche sous charge, en un
point quelconque du portique, il faut utiliser le comparateur HAC 1m et son support.
3. Rappel de la théorie
Le portique articulé aux deux extrémités étant hyperstatique d’ordre 1, l’utilisation des
“formules de BRESSE“ ou du “potentiel interne“ permet de lever l’indétermination et conduit
aux résultats suivants. Le moment d’inertie (I) est constant le long du portique.
Le déplacement de l’appui mobile D du portique soumis à la charge horizontale Q est lié à cette
charge par la relation :
𝐡𝟐 𝟐
∆ = Q 𝐄𝐈 (𝟑 h + l)
4. Mode opératoire
Étalonnage du comparateur ;
Déplacer le chemin de roulement de façon à ce que l’appui vienne presque en contact de
la butée de droite ;
Le support HST 710 étant en place, régler le zéro du cadran du comparateur C1 sur la
position de la grande aiguille. Repérer la position de la petite aiguille ;
Placer une charge H de 1N à 4N sur le support, puis lire sur le comparateur, le
déplacement ∆ correspondant ;
comme valeur de k.
1 0,66 1,515
2 1,37 1,460
3 2,29 1,310
4 3,08 1,299
k = 1,396 𝐍/𝐦𝐦
L’incertitude sur k pourra être prise égale au plus grand écart entre k et ki.
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5. Conclusion
1. But
2. Description de l’essai
3. Rappel théorique
α P
L,I
B C
α α 3
HA = HD = P ( 1 − )
h I' h l 2( 2 h + 3)
l
A D
HA
4. Mode opératoire
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Plaçons cette charge dans les positions α ∈ {5; 45} par pas de 5 cm, et on notera le déplacement
correspondant ainsi que la poussée H.
Nous allons par la suite calculer l’incertitude (∆H) sur la poussée due à l’étalonnage du
comparateur.
Expression de l’incertitude ∆H
ΔH = Δ k moyen *Δ
Expression de 𝑯𝒕𝒉é𝒐𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆
Ce qui donne :
11 𝛼
𝐻𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 = 𝛼 (1 − )
27 60
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Expression de l’écart en % (e)
𝐻𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 − 𝐻𝑝𝑟𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒
𝑒=
𝐻𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒
5. Résultats
Tableau 2: Résultat
α (cm) 5 10 15 20 25 30 35 40 45
∆ (mm) 0 0,28 1,42 2,44 2,92 2,89 2,82 2,51 1,77
H=k∆ 0 0,383 1,944 3,340 3,997 3,956 3,861 3,436 2,423
∆H 0 0,033 0,169 0,290 0,347 0,344 0,336 0,299 0,211
H
1,867 3,395 4,583 5,432 5,941 6,111 5,941 5,432 4,583
théorique
Ecart % 100 88,71 57,59 38,51 32,72 35,26 35,02 36,74 47,13
Courbes de poussées
7
6
5
α (cm)
4
3
2
1
0
0 10 20 30 40 50
H
H=k∆ H théorique
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6. Conclusion
Dans cette partie, nous notons une différence entre les valeurs de la poussée théorique et
expérimentale dû certainement au dispositif expérimental et aux manœuvres de manipulations.
1. But
Le but de cette partie est de mesurer le déplacement en tête d’un portique articulée soumis à des
charges horizontales.
2. Rappel de la théorie
Dans le travail pratique nous avons étudié le cas où la charge est en tête du portique
ΔBC
L,I C
B P P
HA = HD =
2
h²(l + 2h)
∆BC = P
A D l2 EI
HA HD
3. Mode opératoire
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Tableau 3: Poussée
P (N) 7
∆ (mm) 3,09
H = k ∆ (N/mm) 4,23
∆H 0,368
P /2 (N) 3,5
Ecart % 17,26
V. Théorème de Maxwell-Betti
1. But
2. Mode opératoire
“Le travail produit par un système S1 pour des déplacements dus à l’application du système S2
est égal au travail produit par le système S2 pour des déplacements dus à l’application de S1“
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1ère étape :
Disposer un comparateur C3 dans la section ∑2. (Ce
comparateur mesure le déplacement vertical
de la ∑1 ;
2ème étape :
Le comparateur (C3) est placé dans la section ∑. Une
force F2 est appliquée dans la section ∑.
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Le théorème de Maxwell permet d’écrire :
F1∆𝟏𝟐=F2∆𝟐𝟏
3. Résultats
Tableau 4: Résultat 2
P (N) 58 62
4. Conclusion
Le travail des forces extérieures du premier état dans le champ de déplacement du second état
est égal au travail des forces extérieures du second état dans le champ de déplacement du
premier état.
Nous pouvons donc dire que la méthode de Maxwell Betti est vérifiée.
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