Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Réalisé par :
WAKASSO MABROUKA
1
Institut des mines de Marrakech
REMERCIEMENT
Au terme de ce travail nous tenons à exprimer nos vifs remerciements à toutes les personnes
qui ont contribué au succès de notre stage.
Tous d’bord, nous adressons nos remerciements les plus respectueux à Mr. ABIDI le
directeur de l’institut des mines de Marrakech et Mme. EL YAZIJI, la directrice des étudiants
pour nous avoir donné l’occasion d’améliorer nos connaissances à travers ce stage. Sans oublier à
présenter également nos remerciements à tous les formateurs de département chimie
industrielle.
Nous exprimons profondément nos remerciements aux ouvriers de l’usine, pour leur
simplicité, leur gentillesse ainsi que leur disponibilité tout au long de ce stage. En particulier Mr
M.EL FILALI, Mr .JAMAL, nous ont beaucoup aidés à réussir notre objectif à l’aide des
explications.
2
Institut des mines de Marrakech
INTRODUCTION ........................................................................................................................... 4
L’introduction : ............................................................................................................... 9
I-INTRODUCTION : .................................................................................................................. 14
Le concassage : .......................................................................................................... 15
Le broyage :................................................................................................................. 19
Classification : ............................................................................................................. 20
Flottation : .................................................................................................................... 22
Epaississement : ......................................................................................................... 26
Filtration : ..................................................................................................................... 27
CONCLUSION ............................................................................................................................. 39
3
Institut des mines de Marrakech
INTRODUCTION
Dans le cadre de la formation de technicien spécialisé en chimie
procédé de flottation, cette étape qui vient après des opérations unitaires de
puis nous abordons une description détaillée du procédé mis au point au sein de
4
Institut des mines de Marrakech
CHAPITRE I : généralités
5
Institut des mines de Marrakech
Historique de MANAGEM :
1- l’exploitation et la valorisation minière à travers 6 sociétés filiales (CMG ; SMI ; AGM ; CTT ;
SAMINE, SOMIFER) :
2-Services support aux activités minières à travers deux sociétés filiales (TECHSUB et
REMINEX) :
TECHSUB : crée 1985, filiale spécialisée dans les sondages et les travaux souterrains,
disposant de moyens techniques évolués, TECHSUB met son expertise au service de
filiales du groupe MANAGEM.
6
Institut des mines de Marrakech
En 1985, des essais de R&D ont aboutis à la valorisation du minerai oxydé de l’Amas 2 par la
voie de lixiviation-cémentation à l’aide de l’acide sulfurique et le fer comme cément.
Les travaux de la mine ont cessé vers l’année 1997, pour des raisons économiques, dès lors
la recherche fût lancée pour de nouveaux potentiels en métal.
Le district de far ouest a été découvert en 1998, c’est un gisement aurifère. La mine a démarré
l’exploitation de ce gisement dès 2009 sous la prise de CTT (compagnie Tifnout Tighanimine).
Les travaux de recherche sont en cours pour la découverte de nouveau gisements pour la
pérennité de la mine, bien qu’il y a déjà quelques-uns qui présentent des potentiels en métal à
savoir Assif n’Zaid, Oued RTEM, TIZI MKRAZ, AMKSSA…
Le site est accessible par la route régionale entre BOUAZZER et ZAGORA, à 160 KM au sud-
est d’OUARZAZATE.
7
Institut des mines de Marrakech
Organigramme de SOMIFER :
directeur d'exploitation
Sce. contrôle de
Sce. infirmerie Sce.QSEF Sce. Achat
gestion
chef d'exploitation
responsable traitement
responsable laboratoire
responsable
maintenance
responsable géologie
responsable carrière
responsable magasin
responsable logistique
responsable géométrie
8
Institut des mines de Marrakech
L’introduction :
Le cuivre est le plus ancien métal utilisé par l’homme. Les plus anciennes traces de fusion
du cuivre dans des fours à vent ayant été découvertes dans le plateau iranien sur le site
archéologique de Sialk III daté de la première moitié du Ve millénaire av. J.-C. — il y a donc près
de sept mille ans. Allié à l’étain, il donna lieu à une révolution technologique, « l'âge du bronze »,
aux alentours de 2 300 ans avant notre ère.
On a utilisé le cuivre depuis au moins 10 000 ans, mais plus de 95 % de tout le cuivre
jamais extrait et fondu l’a été depuis 1900. Comme pour nombre de ressources naturelles, la
quantité totale de cuivre sur terre est importante (environ 1014tonnes dans le premier kilomètre
de la croûte terrestre, correspondant à environ 5 millions d’années de réserves au taux
d’extraction actuel).
En 2004, les principaux producteurs étaient le Chili (37,3 %), les États-Unis (8 %, dont 62 %
en Arizona), le Pérou (7,1 %) et l'Indonésie (5,7 %). En Europe, le principal producteur était la
Pologne avec 585 000 tonnes par an. Le Chili, qui exporte le tiers de sa production, est le
premier pays exportateur de cuivre, suivi par le Pérou et l'Australie. Les plus gros importateurs
sont la Chine (28 %), le Japon (23 %), l'Inde (10 %) et la Corée du Sud (8 %).
9
Institut des mines de Marrakech
Le minerai de cuivre :
Les minerais de cuivre se présentent sous trois formes principales à savoir :
Cuivre sulfuré :
Le cuivre dans sa forme sulfurée se présente sous plusieurs minéraux avec des degrés
d’oxydation différents :
La chalcopyrite(CuFeS2) : de couleur jaune claire qui représente 50% de la
production de cuivre sulfuré.
La bornite(CuSFeS4) : de couleur bleu.
La chalcosine(Cu2S).
La covelline: CuS.
10
Institut des mines de Marrakech
L’énargite
Cuivre oxydé:
Les minerais oxydés sont des carbonates complexes ayant subi une oxydation par l'eau et
l'air au cours des âges, les principales formes sont :
Ténorite CuO.
Cuprite Cu2O
Ténorite Cuprite
Carbonates:
Malachite Azurite
11
Institut des mines de Marrakech
Silicates:
Sulfates et chlorures:
Brochantite : Cu4(SO4)(OH)6
Atacamite : Cu2Cl(OH)3
Brochantite Atacamite
Flottation :
C’est une technique de séparation (minéral utile de la gangue) basée sur les propriétés
physico-chimiques de l’interface solution aqueuse/minéral.
Lixiviation acide:
L'obtention de cuivre par hydrométallurgie part de minerais sulfurés, contenant de la
chalcopyrite, de la bornite, de la covelline, de la chalcosine ou de l'énargite.
Les sels de cuivre sont extraits par lixiviation acide oxydante. On obtient ainsi une solution
cuprifère, solution diluée de sulfate de cuivre.
La cémentation se fait en injectant la solution cuprifère à travers un lit de fer, en général des
déchets comme des boîtes de conserve. Le cuivre précipite suivant la réaction :
Cu2+(aq) + Fe(solide) → Cu(solide) + Fe2+(aq)
12
Institut des mines de Marrakech
13
Institut des mines de Marrakech
I-INTRODUCTION :
La valorisation du cuivre présent dans le minerai du gisement de BLEIDA se fait dans une
usine de traitement de capacité journalière moyenne de 2300t/jour de minerai brut, on traite du
minerai provenant de divers chantiers:
JBEL LASSEL se trouvant à environ 27km de l’usine. Le tout venant de cette carrière
est riche en minerai de cuivre oxydé (malachite et chrysocolle) et est concassé avant de
le transporter à l’usine.
Les carrières de proximité : L’amas 3,4 et 7 et Bleida Ouest sont des carrières riches en
cuivre sulfuré (chalcopyrite et bornite).
Concassage <10mm
Under Flow
Filtrat Filtration
Expédition
14
Institut des mines de Marrakech
Le concassage :
Le concassage est une opération de fragmentation qui vise à réduire les dimensions des
blocs provenant des mines ou des carrières à des dimensions facile à broyer.
Dans l’usine de Bleida, le concassage se fait en trois étapes :
Concassage primaire, secondaire et tertiaire:
Concassage primaire:
Cette opération s’effectue à l’aide d’un concasseur à mâchoires à simple effet. Il est
composé de deux mâchoires, l’une fixe et l’autre mobile. La fragmentation s’effectue entre ces
mâchoires, le mouvement excentrique transmis à la bielle à sa partie basse sur un volet permet
le rapprochement et l’éloignement successifs de la mâchoire mobile de celle fixe, et par
conséquent le concassage par compression des roches descendant dans la chambre de
concassage par gravité. Les débits de telles machines sont conditionnés par leur taille
d'ouverture et le réglage du côté fermé à la base des mâchoires, là d’où sortent les fragments.
Dans l’usine de Bleida, le concasseur utilisé ne peut fragmenter que le minerai dont la
dimension est inférieure à 50cm. Un alimentateur vibrant, se trouvant au-dessous de la trémie,
assure l’alimentation avec les blocs à concasser. Le concassage primaire a un tonnage de
2500t /jour et il est capable de réduire la dimension des roches jusqu'à 120mm (rapport de
réduction de 4).
15
Institut des mines de Marrakech
Le minerai concassé est transporté à l’aide de convoyeur à bande vers trois silos de
stockage de capacité 1000t, de hauteur 10m et de diamètre 7m.
Concassage secondaire :
Le principe du concasseur giratoire est semblable à celui du concasseur à mâchoires, il est
composé d’une mâchoire fixe et mobile. Cette dernière est sous forme conique montée sur un
arbre vertical excentrique. Le mouvement excentrique de l’arbre, décrivant un cône, permet le
va-et-vient successif de la mâchoire mobile par rapport à la mâchoire fixe. La matière, étant
alimentée par le bol de réception, fût distribuée via le plateau de la tête, elle subit la compression
entre les deux mâchoires ; elle est écrasée dans un côté et relâchée par l’autre.
16
Institut des mines de Marrakech
A l’aide des alimentateurs vibrants, se trouvant au bas des silos de stockage et des
convoyeurs, le minerai stocké alimente un concasseur giratoire standard. Ici Le concassage
secondaire consiste à réduire le minerai de dimension 120mm à <25mm (rapport de réduction
4,8). Puis le produit fragmenté est transporté par le convoyeur à bande pour l’opération de
criblage.
Le criblage :
Le criblage est une opération de classification dimensionnelle de grains de formes et de
dimensions variées, par ségrégation de ces grains sur des surfaces perforées.
17
Institut des mines de Marrakech
Dans le cas de Bleida, cette opération s’effectue à l’aide d’un crible incliné composé de
deux étages disposés parallèlement, et est soumis à un mouvement de vibration elliptique.
L’ouverture de la surface tamisant étant de forme carrée, l’étage supérieur est composé de
modules en caoutchouc de maille de 25mm et le second composé aussi de modules en
polyuréthane d’ouverture de 10mm, les refus vont subir une autre opération de concassage.
concassage tertiaire :
Elle s’effectue également par un concasseur giratoire (tête courte). Le produit de ce
concasseur alimente aussi le même crible (circuit fermé), l’alimentation du tertiaire a une
granulométrie entre 10-25mm tandis que le produit sort en dessous de 10mm (rapport de
réduction de 2).
18
Institut des mines de Marrakech
Le passant du crible (< 10mm) et le tout venant de la carrière Jbel Lâassel concassé (<
10mm) alimente les deux silos de stockage afin de poursuivre l’opération suivante.
Le broyage :
C’est une opération de fragmentation qui consiste à réduire la granulométrie du minerai
jusqu’à la maille de libération optimale (maille où le minéral utile est séparé des minéraux de la
gangue à 80%). Les broyeurs sont des tambours de forme cylindrique ou cylindro-conique
tournant autour de leur axe horizontal. Ils sont entraînés par un motoréducteur avec pignon
d’attaque sur la couronne du broyeur. Ce dernier, étant en rotation, est rempli a environ 30 à
40% de corps broyants (boulets, barres, galets). La fragmentation se fait de deux manières, soit
par attrition (Les corps broyants roulent sur eux-mêmes et écrasent le minerai) ou par choc (ils
remontent à une certaine hauteur et retombent sur le minerai).
Dans le cas de Bleida, pour les lignes de flottation 1 et 2 Le broyage (humide) est effectué
grâce à deux broyeurs à boulets identiques, de diamètre 3m et de longueur 4.5m, disposés
parallèlement. Ils sont recouverts intérieurement de blindage en caoutchouc. Le produit broyé
pour la 3ème ligne des sulfures est assuré par l’unité de préparation mécanique (comportant une
station de concassage et 3 broyeurs) qui était destiné auparavant pour le procédé de traitement
de l’or avant clôture.
Les produits stockés dans les silos alimentent chaque broyeur via des convoyeurs à
bandes, l’alimentation subit des actions d’attrition, de compression et de choc afin de générer
19
Institut des mines de Marrakech
une pulpe épaisse, déversée à travers l’orifice de décharge sur un trommel (grille de maille
8mm), les imbroyés sont éliminés et sont évacués à l’aide d’un convoyeur. La pulpe broyée
retombe une bâche est alimente un hydrocyclone à l’aide d’une pompe horizontale.
L’ajout de la charge broyante (boulets de diamètre 70mm et 90mm) se fait régulièrement via
l’entrée du broyeur pour compenser l’usure des boulets.
Classification :
La classification est une opération qui permet de séparer les particules de minerai en
fonction de leur taille, cette opération est basée sur le principe de la vitesse terminale de chute
des particules.
Description d’hydrocyclone :
Classificateur hydraulique dont la base de fonctionnement est l’accélération centrifuge.
L’alimentation entre tangentiellement à la Partie cylindrique, sous une pression P, la forme de la
partie conique impose une trajectoire spirale de la pulpe. Par effet de centrifugation, il se crée
une dépression au centre du cylindre, ce qui aspire les fins vers le milieu du cyclone, ceux-ci
remontent en mouvement spiral (vortex) jusqu’au diaphragme qui guide leur trajectoire vers
l’Over Flow. Les gros, entrainées par leur poids, se collent aux parois et descendent vers l’orifice
de l’Under Flow.
20
Institut des mines de Marrakech
Dans l’usine, le circuit de classification comporte une « batterie » d’hydro cyclone pour
chaque broyeur ; c’est une enceinte collectrice qui distribue la charge à classifier sur 3 hydro
cyclones : deux avec buse de 50mm et le 3ème avec buse de 40 mm.
La pulpe sortant de l’Under flow est recyclée dans le broyeur afin de subir le rebroyage
(charge circulante), et celle de l’Over Flow qui a déjà atteint la maille souhaitée (125 µm)
alimente les lignes de flottation.
21
Institut des mines de Marrakech
Flottation :
La flottation est une technique de séparation des solides basée sur les différences existant
entre leurs propriétés de surface dans une solution aqueuse.
22
Institut des mines de Marrakech
Pour se faire, on disperse des bulles d’air dans une suspension aqueuse de particules
solides (pulpe) pour récupérer l’espèce minérale à séparer, rendue préalablement hydrophobe
par un ajout de collecteur.
L’ensemble bulles-particules (hydrophobes) est rassemblé sous forme d’une écume
surnageant stabilisée par un moussant.
23
Institut des mines de Marrakech
OF
≈1% Cu
EBOX4 EBOX3
RELAVAGE 1
RELAVAGE SULF.
≈22% Cu
≈22% Cu
Flux pulpe
Mixte
Concentré
24
Institut des mines de Marrakech
Au sein de l’usine, la flottation se fait par trois lignes avec l’introduction des réactifs spécifiques,
Le rendement poids est d’environ 5% tandis que le rendement métal des oxydés est de 74% des
L1 et L2 et d’environ 90% pour L3.
Les réactifs :
AXK :(amylxanthate de potassium) préparé à 5% comme le collecteur (est un réactif qui produit
la couche hydrophobe sur la surface de cuivre sulfuré).
NaHS : sulfudrate de sodium, utilisé comme activant-sulfurant (permet de sulfurer la surface des
minéraux oxydés afin de les rendre actifs pour le collecteur).
25
Institut des mines de Marrakech
SENFROTH® : est un agent moussant (consiste à créer une mousse stable et capable d’assurer
l’ascension des particules du minéral jusqu’à ce qu’elles puissent être évacuées des cellules de
flottation par débordement ou raclage.
Les deux premières lignes sont alimentées par de la pulpe sortant des deux broyeurs
existant à l’usine dont on récupère le cuivre sulfuré (10% du métal contenu) en 2 premières
séquences et puis le cuivre oxydé (90% du métal contenu).
L’ajout de l’AXK et SENFROTH® se fait au niveau de l’amont de la ligne de flottation pour
récupérer le cuivre sulfuré, le rejet alimente la flottation de cuivre oxydé en intégrant l’ajout le
NaHS.
Au niveau de la troisième ligne, l’alimentation se fait par le produit broyé dans l’unité CIL et
on extrait seulement le cuivre sulfuré à l’aide de l’AXK et SENFROTH®.
Epaississement :
L’épaississement est une méthode de séparation solide-liquide qui vise à diminuer la
quantité d’eau dans le concentré de flottation afin de faciliter et d’accélérer la filtration. Cette
opération s’effectue à l’aide d’un épaississeur.
Definition d’un épaississeur:
C’est une cuve de sédimentation, de forme cylindro-conique, de grand diamètre, alimentée
dans la partie centrale par de la pulpe à épaissir. Les particules en suspension décantent par
l’effet de leurs poids et l’eau se clarifie et déborde en dessus de la jupe de l’épaississeur formant
la surverse (Over Flow). Les solides sont extraits avec une proportion variable de liquide dans la
partie inférieure du cône, cette extraction est favorisée par le profil de la cuve et par le
mouvement du râteau, tournant lentement, qui contient des racleurs dont le but est de guider les
boues concentrés vers l’orifice de purge.
26
Institut des mines de Marrakech
Dans l’usine de Bleida, il y a deux épaississeurs : le premier pour les concentrés oxydés de
diamètre 14 m et l’autre des sulfures de 9m de diamètre.
Filtration :
La filtration est un procédé de séparation permettant de séparer les constituants d'un
mélange qui possède une phase liquide et une phase solide au travers d'un milieu poreux.
L'utilisation d'un filtre permet de retenir les particules du mélange hétérogène qui sont plus
grosses que les pores du filtre (porosité). Le liquide ayant subit la filtration est
nommé filtrat, tandis que la fraction retenue par le filtre est nommé « gâteau ».
A Bleida, l’usine utilise deux filtres presses horizontaux, et la besogne s’opère par quelques
séquences.
Les éléments du filtre (plateaux et cadres) sont serrés avec une presse hydraulique. Les
toiles filtrantes séparent les plateaux et les cadres. Le filtre fonctionne sous pression (7 bars). Le
gâteau se dépose entre les toiles.
27
Institut des mines de Marrakech
l’air en réduit au minimum sa contenance en humidité (de 18% à 20%) et facilite le détachement
entre le gâteau et la toile.
3. Le débâtissage :
A la fin du stade de séchage, les plateaux s’ouvrent par un chariot qui glisse sur une
coulisse pour le déchargement des gâteaux formés entre les toiles.
Dans le but de minimiser les coûts de transport, on expose le produit fini au soleil dans une
large plateforme en béton avec remuage pour qu’il se sèche complètement (humidité moyenne
de 12%).
28
Institut des mines de Marrakech
29
Institut des mines de Marrakech
Ampérage : ce paramètre informe sur la charge broyante, une chute de l’ampérage signifie
un besoin d’ajout des boulets (Ampérage consigne : >97A)
Méthode de l’échantillonnage :
L’échantillonnage se fait au niveau des flux suivants : alimentation sèche, pulpe OF, pulpe
UF, Pulpe sortie broyeur.
On effectue un balayage horizontal du flux à échantillonner à l’aide d’une louche, et on le
récupère dans un flacon avec entonnoir.
Analyses granulométriques :
Pour les échantillons pulpe, on effectue un tamisage à l’aide de la tamiseuse électrique et
en utilisant différentes mailles de tamis en série. Une fois les tranches granulométriques
séparées, on les met sur des papiers filtres et on les dépose dans l’étuve pour élimination de
l’eau par évaporation.
30
Institut des mines de Marrakech
31
Institut des mines de Marrakech
Le calcul du rapport de réduction est en grande utilité pour évaluer l’efficacité du broyage.
Conditions d’échantillonnage :
Broyeur 1 :
TV broyeur 1
ouverture de tamis poids en g refus en % refus cumulés passés cumulés D80 (mm)
10 15,50 1,01 1,01 98,99
6 406,16 26,49 27,50 72,50
5 90,33 5,89 33,39 66,61
4 157,40 10,26 43,65 56,35 7,27
2 355,16 23,16 66,81 33,19
<2 508,95 33,19 100,00
Somme 1533,50 100,00
sortie broyeur 1
ouverture des tamis en µm poids en g refus en % refus cumulés passés cumulés d80 (µm)
1000 60,99 5,83 5,83 94,17
500 77,88 7,45 13,28 86,72
315 204,88 19,59 32,87 67,13
200 131,97 12,62 45,48 54,52
160 41,26 3,94 49,43 50,57
436,51
125 83,68 8,00 57,43 42,57
100 29,10 2,78 60,21 39,79
80 28,00 2,68 62,89 37,11
<80 388,16 37,11 100,00
Somme 1045,92 100,00
32
Institut des mines de Marrakech
Broyeur 2 :
TV broyeur 2
ouverture des tamis en mm poids en g refus en % refus cumulés passés cumulés D80 (mm)
10 34,78 2,08 2,08 97,92
6 404,91 24,16 26,23 73,77
5 98,80 5,90 32,13 67,87
4 124,24 7,41 39,54 60,46 7,03
2 346,43 20,67 60,21 39,79
<2 666,82 39,79 100,00
Somme 1675,98 100,00
sortie broyeur 2
ouverture de tamis en µm poids en g refus en % refus cumulé passant cumulé D80 (µm)
1000 99,87 6,21 6,21 93,79
500 225,92 14,05 20,26 79,74
315 335,04 20,83 41,09 58,91
200 140,2 8,72 49,8 50,2
160 54,2 3,37 53,17 46,83
509,09
125 98,09 6,1 59,27 40,73
100 38,7 2,41 61,68 38,32
80 37,89 2,36 64,03 35,97
<80 578,51 35,97 100
Somme 1608,42 100
Conclusion :
33
Institut des mines de Marrakech
Conditions d’échantillonnage :
OF L1
tranche en µm poids en g refus en % refus cumulés passés cumulés D80
500 3,72 0,67 0,67 99,33
315 14,09 2,55 3,23 96,77
200 46,59 8,44 11,67 88,33
160 19,04 3,45 15,12 84,88
125 40,34 7,31 22,43 77,57 136,63
100 27,35 4,96 27,38 72,62
<100 400,77 72,62 100,00 0,00
somme 551,90 100,00
OF L1
100,00
90,00
80,00
70,00
60,00
OF L1
50,00
40,00
30,00
20,00
10,00
0,00
1 10 100 1000
34
Institut des mines de Marrakech
OF L2
tranche en µm poids en g refus en % refus cumulés passés cumulés D80
500 8,55 1,29 1,29 98,71
315 24,60 3,71 5,00 95,00
200 67,56 10,18 15,18 84,82
160 25,82 3,89 19,07 80,93
156,05
125 54,55 8,22 27,29 72,71
100 41,17 6,21 33,50 66,50
<100 441,17 66,50 100,00 0,00
somme 663,42 100,00
OF L2
100,00
90,00
80,00
70,00
60,00
50,00
OF L2
40,00
30,00
20,00
10,00
0,00
1 10 100 1000
Conclusion :
d80 OF µm
Broyeur 1 136.63
Broyeur 2 156.05
3. Courbes de partage :
La courbe de partage permet de caractériser la classification d’un hydro-cyclone, elle nous
renseigne sur la probabilité qu'a un grain de l'alimentation, de dimension d de se trouver dans
l'UF.
35
Institut des mines de Marrakech
Broyeur 1 1.82 47 97
Diamètre de la buse
Densité d’OF Densité d’UF
en mm
Cyclone 1 50 1.27 1.85
Cyclone 2 50 1.3 1.50
Cyclone 3 40 1.34 1.50
36
Institut des mines de Marrakech
poids %poids
maille (µm) maille moy (µm) y y' Cc
UF OF AL rec UF OF AL rec
2000 2828,43 4,98 4,98 0,78% 0,00% 0,58% 100,00% 100,00% 278,90%
1000 707,11 35,98 35,98 5,66% 0,00% 4,17% 100,00% 100,00% 278,90%
500 707,11 126,01 2,32 128,33 19,82% 1,02% 14,86% 98,19% 97,04% 278,90%
200 316,23 318,39 40,04 358,43 50,08% 17,57% 41,50% 88,83% 81,74% 278,90%
CYCLONE 1 160 178,89 14,92 9,53 24,45 2,35% 4,18% 2,83% 61,02% 36,27% 278,90%
125 141,42 21,55 16,77 38,32 3,39% 7,36% 4,44% 56,24% 28,45% 278,90%
100 111,80 15,61 13,41 29,02 2,46% 5,88% 3,36% 53,79% 24,45% 278,90%
80 89,44 9,98 6,84 16,82 1,57% 3,00% 1,95% 59,33% 33,51% 278,90%
-80 8,94 88,28 139,02 227,3 13,89% 60,99% 26,32% 38,84% 0,00% 278,90%
somme 635,7 227,93 863,63 100% 100% 100%
poids %poids
maille (µm) maille moy (µm) y y' Cc
UF OF AL rec UF OF AL rec
2000 2828,43 0,09 0,09 0,03% 0,00% 0,02% 100,00% 100,00% 150,00%
1000 707,11 0,6 0,6 0,17% 0,00% 0,10% 100,00% 100,00% 150,00%
500 707,11 16,46 3,41 19,87 4,67% 1,45% 3,38% 82,84% 69,40% 150,00%
200 316,23 159,43 37,26 196,69 45,26% 15,87% 33,51% 81,06% 66,22% 150,00%
CYCLONE2 160 178,89 13,09 10,41 23,5 3,72% 4,43% 4,00% 55,70% 21,01% 150,00%
125 141,42 23,9 19,42 43,32 6,79% 8,27% 7,38% 55,17% 20,06% 150,00%
100 111,80 15,99 12,8 28,79 4,54% 5,45% 4,90% 55,54% 20,72% 150,00%
80 89,44 10,49 8,29 18,78 2,98% 3,53% 3,20% 55,86% 21,28% 150,00%
-80 8,94 112,17 143,22 255,39 31,85% 60,99% 43,51% 43,92% 0,00% 150,00%
somme 352,22 234,81 587,03 100% 100% 100%
37
Institut des mines de Marrakech
poids %poids
maille (µm) maille moy (µm) y y' Cc
UF OF AL rec UF OF AL rec
2000 2828,43 5,92 5,92 1,36% 0,00% 0,83% 100,00% 100,00% 155,12%
1000 707,11 21,63 21,63 4,97% 0,00% 3,02% 100,00% 100,00% 155,12%
500 707,11 67,38 18,47 85,85 15,49% 6,58% 12,00% 78,49% 56,92% 155,12%
200 316,23 153,6 86,98 240,58 35,30% 31,01% 33,62% 63,85% 27,60% 155,12%
CYCLONE 3 160 178,89 19 14,58 33,58 4,37% 5,20% 4,69% 56,58% 13,06% 155,12%
125 141,42 23,66 23,27 46,93 5,44% 8,30% 6,56% 50,42% 0,71% 155,12%
100 111,80 18,22 14,54 32,76 4,19% 5,18% 4,58% 55,62% 11,12% 155,12%
80 89,44 12,08 9,32 21,4 2,78% 3,32% 2,99% 56,45% 12,79% 155,12%
-80 8,94 113,63 113,35 226,98 26,11% 40,41% 31,72% 50,06% 0,00% 155,12%
somme 435,12 280,51 715,63 100% 100% 100%
38
Institut des mines de Marrakech
Conclusion :
On remarque que dans le cas du cyclone 3 le d80 est trop élevé bien que l’imperfection est
dans les normes, on peut expliquer cela par la buse de 40mm y montée, jugée trop étroite même
au niveau visuel du parapluie serré (en boudin) au contraire des deux autres ayant un diamètre
de 50mm.
CONCLUSION
39
Institut des mines de Marrakech
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
40