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Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la

Recherche Scientifique et de la Technologie


∗∗∗∗∗∗∗
Université de Gafsa
∗∗∗∗∗∗∗
Ecole nationale d’ingénieurs de Gafsa

RAPPORT DE STAGE TECHNICIEN

Réalisé par : BEN KMICHA Mohamed Azmi

Niveau d’étude : 2éme année génie chimique industriel et minier

Entreprise d’accueil : Centre National des Sciences et Technologies Nucléaires

Période de stage : du 01/07/2021 au 30/07/2021

Encadré par : M. OUESLATI Mansour

Année Universitaire : 2020/2021


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REMERCIEMENTS

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INTRODUCTION
Dans le cadre de la formation initiale de chaque étudiant, les cours théoriques sont complétés par
l’analyse de cas pratique, par des visites d’entreprises, et surtout par des stages en entreprises qui
permettent à ses lauréats de confronter des situations réelles, de nouer des relations nouvelles et
d’affronter des difficultés concrètes.

Dans ce sens ; le cursus universitaire de l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Gafsa (ENIGa) a


inséré dans son programme des stages de formations obligatoires ayant pour principal but la
familiarisation de l’étudiant avec le monde des affaires et le développement de l’esprit de
l’équipe et de sens de créativité.

Cependant, j’ai opté pour effectuer un stage technicien obligatoire au sein du Centre National des
Sciences et Technologie Nucléaire (CNSTN) qui s’est déroulé durant tout le mois de juillet
2021.L’objectif réel est d’avoir une vision globale sur la structure et les activités d’une unité de
radioanalyse et une unité pilote de traitement par rayonnements ionisants.

Le présent rapport expose les grands axes de cette expérience.

ABSTRACT

In the context of each student’s initial training, theoretical courses are complemented by practical
case analysis, company visits and, above all, company internships that enable its laureates to
confront real-life situations, to forge new relationships and to face concrete difficulties.

In this sense, the university course of the National Engineering School of Gafsa (ENIGa) has
included in its program compulsory training courses whose main purpose is to familiarize the
student with the world of business and to develop the team spirit and sense of creativity.

For that purpose, I opted for a mandatory technician internship at the National Centre for Nuclear
Science and Technology (CNSTN) during the period of the month of July 2021. The real
objective is to have a global view of the structure and activities of a radioanalytical unit and a
pilot unit for ionizing radiation treatment.

This report sets out the main lines of this experiment.

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PRESENTATION DU CNSTN
Le Centre National des Sciences et Technologies Nucléaires a été créé le 22 novembre 1993. Il a
pour mission de réaliser les études et recherches nucléaires à caractère pacifique dans les
différents domaines ainsi que la maîtrise des technologies nucléaires, leur développement et leur
utilisation aux fins du développement économique et social et notamment dans les domaines de
l’agriculture, de l’industrie, de l’énergie, de l’environnement et de la médecine.

En particulier, le CNSTN doit mener les actions suivantes :

 Recherche et Développement
 Collecte et diffusion de l’information
 Prestation de services au profit des institutions universitaires et des entreprises publiques
et privées
 Conseil sur les questions relatives à la sûreté nucléaire et à la radioprotection

Il comprend 9 unités réparties comme suit :

 Unité d'Hydrologie Isotopique


 Unité Radiopharmaceutiques
 Unité Pilote de Traitement par Rayonnements Ionisants
 Unité d'Electronique et Instrumentation Nucléaire
 Unité de Radioanalyse
 Unité Pilote de Production des Males Stériles de la Cératite
 Unité de Microbiologie
 Unité de Radioprotection
 Unité de Radiochimie

Pour atteindre ses objectifs, le CNSTN est appelé à mettre en place une infrastructure nucléaire
constituée d’installations pilotes pour l’application des techniques nucléaires à des fins
pacifiques. Cette infrastructure contribue au relèvement du défi auquel est confrontée la Tunisie
notamment dans des domaines importants comme l’autosuffisance alimentaire, la protection de
l’environnement et éventuellement répondre aux besoins énergétiques à moyen terme. Le
CNSTN contribue aussi à la réalisation des projets d’intérêt général intéressant les secteurs de la
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santé, de la sûreté nucléaire, de l’environnement, de la mesure de la radioactivité, de la gestion


des déchets radioactifs, du recyclage des déchets etc.

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Patrie A : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE

I. INTRODUCTION
La radioactivité est un phénomène naturel. Tout ce qui nous entoure est radioactif dans une
certaine mesure et émet donc des rayonnements. L’air, les plants, l’eau, les roches, les matériaux
de construction, contiennent des substances radioactives.

L’homme est aussi exposé en permanence aux rayonnements ionisants. Ils sont générés depuis le
centre de la terre, la croute terrestre, l’atmosphère dans la qu’elle nous vivons et l’univers qui
nous entoure. C’est ce que nous appelons la radioactivité naturelle. Cette radioactivité fait partie
de la vie et a toujours existé. La radioactivité est aussi générée artificiellement par l’homme.
Ainsi, des rayonnements radioactifs, « les radioéléments », sont génères l’ors de la production
d’électricité par l’énergie nucléaire et pour toutes sortes d’autres applications de la radioactivité,
par exemple pour la détection et la guérison de maladies, l’extermination d’insectes fléaux, la
conservation des aliments, la datation d’œuvres d’art et de découvertes archéologiques, etc.

Dans le langage courant, on entend parler de « rayonnement radioactif », ce n’est toutefois pas
correcte scientifiquement parlant. Un rayonnement est conséquence d’un phénomène radioactif
mais n’est pas radioactif lui-même. Les scientifiques parlent de rayonnement ionisant.

Lorsque des rayons riches en énergie traversent la matière, ils entrent en collision avec des
atomes ou des molécules auxquels ils transmettent une partie de leur énergie. Lors de ces
collisions, un électron peut être éjecté d’un atome ou se greffer sur un atome ou une molécule. Il
en résulte un atome ou une molécule chargée électriquement, c’est-a-dire un ion. C’est le
phénomène d’ionisation est un phénomène qui se déroule constamment puisque le corps humain
est exposé chaque seconde aux rayonnements.

Les rayons ionisants les plus connus sont les rayons : alpha, bêta et gamma

Mot clés : La radioactivité, radioactif, rayonnements ionisants, les radioéléments, rayonnement


radioactif, énergie, atomes, ion, phénomène d’ionisation, alpha, béta, gamma.

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II. GENERALITES SUR LA RADIOACTIVITE

II.1. La radioactivité

C’est un phénomène physique naturel au cours duquel des noyaux atomiques instables, dits


radionucléides, se transforment spontanément (désintégration) en dégageant de l'énergie sous
forme de rayonnements divers, pour se transformer en des noyaux atomiques plus stables ayant
perdu une partie de leur masse. Les rayonnements ainsi émis sont appelés, selon le cas,
des rayons α, des rayons β ou des rayons γ. La désintégration radioactive est un phénomène
statique. La probabilité pour qu’un nucléide se transforme pendant un intervalle de temps dt est
une donnée caractéristique du nucléide considéré ; elle ne dépend pas des conditions physiques
ou chimiques ni de l’âge de l’atome.

II.2. Emissions de rayonnements

II.2.1. Désintégration α

Cette désintégration concerne les noyaux comportant trop de nucléons, c’est une transformation
liée à l’instabilité dynamique du noyau. Le noyaux (A, Z) se transforme en un noyau (A-4, Z-2)
avec émissions d’une particule alpha (noyau d’hélium 4He) de stabilité exceptionnelle. Les
rayonnements α sont émis sous forme de spectre de raies d’énergie précises qui traduisent la
transition entre le niveau énergétique fondamental du noyau (A, Z) qui se désintègre et le niveau
fondamental ou un niveau excité du noyau (A-4, Z-2).

II.2.2. Les transformations isobariques

Ces transformations concernent les noyaux où un déséquilibre existe entre le nombre de protons
et de neutrons. Elles se produits sans changement de nombre de masse A de nucléide puisqu’un
type de nucléon se transforme simplement en un autre. Il existe trois types de transformation
isobariques : la désintégration β-, la désintégration β+ et la capture électronique.

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II.2.2.1. Désintégration β-

L’excédent relatif de protons conduit le noyau (A, Z) à se transformer spontanément en un noyau


(A, Z+1) avec émission d’un électron appel β -. Tout se passe comme si au sein du noyau un
neutron se transforme en un proton et un électron.

II.2.2.2. Désintégration β+

L’excédent relatif de protons conduit le noyau (A, Z) à se transformer spontanément en un noyau


(A, Z-1) avec émission d’un positon (antiparticule de l’électron) appel β +. Tout se passe comme
si au sein du noyau un proton se transforme en un neutron et un positon.

II.2.2.3. Capture électronique

Relativement excédentaire en protons, le noyau (A, Z) se transforme en un noyau (A, Z-1) à la


suite de la capture d’un électron par le noyau, qui n’émet alors aucune particule directement.
Tout se passe comme si au sein du noyau un proton se transforme en neutron par capture d’un
électron du cortège de l’atome.

Le diagramme de Ségré (figure 1) ou diagramme (N, Z) montre la zone de stabilité des noyaux
dans la nature ainsi que les zones d’instabilité des radionucléides.

Figure 1: Diagramme de Ségré

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II.2.3. Rayonnements gamma et X

Les atomes et noyaux peuvent se trouvez dans un état excité, et de plus des vacances peuvent
être créées au sein du cortège électronique d’un atome. Le réarrangement du cortège
électronique, suite aux vacances créées en son sein, se traduisait par des émissions de
rayonnement X spectrales caractéristiques de l’atome émetteur. Le rayonnement X est dû
essentiellement au freinage d’électrons

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