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1 REMERCIEMENTS
Ce travail marque la fin de notre premier cycle d’étude, un grand nombre des personnes ont
concourues à l’effectivité de notre formation tant moralement, financièrement, que
matériellement.
Nos remerciements vont premièrement à l'endroit du Très Haut : l’éternel Dieu tout puissant, à
qui nous tenons grande reconnaissance pour les merveilles qu'il a fait et qu'il continue à faire et
pour nous avoir protégés tout au long de notre vie estudiantine.
Que nos remerciements vont tout droit au cœur de Monsieur Bernard KALOBWE pour avoir
accepté de nous prendre en charge pour diriger ce travail en dépit de ces multiples occupations et
problèmes.
Notre profonde gratitude est dirigée à l’ endroit de nos parents qui, depuis que nous sommes sur
la terre ne cessent de nous témoigner leurs amours, conseils et soutient tant morale que matériel
chaque fois que nous en avions besoin. Chers parents papa Stephane KAHOZI et maman Louise
OWANGA que cette œuvre vous honore.
Dans notre parcours, nos frères et sœurs ont étaient d’une importance non négligeable en conseil,
prière et encouragement quand l’espoir nous quittait, vous étiez là pour nous aider à relever la
main.
Nos remerciements vont également à tous nos encadreurs pendant notre stage, qui ont ménagé
beaucoup d’efforts, pour nous apporter leurs savoirs et leurs connaissances, afin de rendre ce
stage aussi instructif que possible. Il s’agit des Mrs. MWINE, NUMBI KABANGE, KABEYA,
MUTITI, KAYEMBE LULAMATU, BINENE KABUYA,Donat KASUBA ainsi que toutes les
autres personnes travaillant au sein de la société qui ont pu nous apporter leur aide.
A toutes les personnes dont les noms ne figurent pas dans ce travail, et que nous portons au fond
du cœur nous disons sincèrement merci…
1.2.ORGANIGRAMME DE L’ENTREPRISE
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KITAMBALA-KANGOY Ephraïm.
MCO/Dir
BERNARD KALOBWE WA KALOBWE
CT CT CT CT
KONGOLOO KONGOLO NUMBI MAXIME LULAMATU
TSHIKUTA TSHIKUTA RAPHAEL
KABNGE
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KITAMBALA-KANGOY Ephraïm.
Elle a été recouverte en 1989 mais cette dernière n’a duré que quatre ans pour des raisons de stabilité et
de la métallurgie difficile des minerais de cuivre et la baisse du court de cuivre.
Vers 1992, l’exploitation a été arrêtée à cause de la métallurgie difficile du minerai de cuivre, c’est pour
cette raison que la société s’était rabattue sur le gisement de Kamanyola qui, offrait à son tour une mine
cupro cobaltifère. A cette époque le cobalt était beaucoup plus recherché.
En 2008, la mine de Kamanyola a été cédée à un partenaire pour un contrat, puis repris les activités avec
plusieurs partenaires qui je cite SOMIKA ET MCK pour l’exploitation de mine de Kamfundwa.
En 2009 arrêt ferme de la mine de Kamfundwa. Vers 2010, toutes les activités minières du siège de
Kambove étaient principalement focalisées sur la surveillance des sites miniers de Kamfundwa,
Shangulowe, Kamwale et Lwisha.
En 2011, la reprise des activités à Kamfundwa par l’entrepreneur RULCO, puis avec KOVAS, TRUST
MINING, MIKAS, REACH MARK, en raison des multiples problèmes qu’a connus la Gécamines.
Actuellement, la mine de Kamfundwa est exploitée par la Gécamines en partenariat avec la sous-
traitance NB MINING (NBM).
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KITAMBALA-KANGOY Ephraïm.
• pente 8% ;
• largeur de la banquette 5m ;
Les minerais de Kamfundwa sont oxydes à 95% et la gangue est dolomitique, la mine est
essentiellement cuprifère et contient 200000 Tonnes de cuivre mais notons que Kamfundwa n’a pas
une série de Mines normale d’où la présence de gisement ayant plus ou moins 62 écailles.
L’exploitation de la mine à ciel ouvert de Kamfundwa se fait en 4 phases pour des raisons
d’optimisation qui sont :
• Phases C et D qui sont en dessous de la phase B, donc de 1280 jusqu’à l’épuisement du gisement.
Ces fragments sont généralement disposés avec un grand axe vertical. Cette brèche est enrichie en
cristaux de malachite massive, de chrysocole et d’oxydes noirs. Contrairement au premier type de
brèche, le second est divisé en plusieurs parties qui conservent leur stratification originale et celles
qui sont hautement fracturées avec pratiquement aucune stratification et donc pas des dépôts
minéraux.
Les deux brèches minéralisées et non minéralisées se trouvent dans des zones de failles
transversales. La zone de faille hautement fracturée est liée au cœur du fragment plis et est riche en
malachite, chrysocole et en oxydes noirs.
Les directions des plans de stratification mesurées dans la brèche stratifiée varient de
NNE-SSW à ENE-WSW. Les roches de KUNDELUNGU moins inclinées entourant le gisement sont
affectées par des failles sub-verticales .
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1.5.2.Stratigraphie
L’échelle stratigraphique de KAMFUNDWA se présente du sommet à la base de la manière ci-après
:
• Brèches
• SD : Shales Dolomitiques ;
1.5.3.Tectoniques
Le katanguien a largement subi les effets de l’orogenèse Lufilienne. Cette orogenèse s’est déroulée
en plusieurs épisodes échelonnées (885,680 et 620Ma) que Françoise (1974) appelle phase
Kolwezienne, phase Kundelunguienne et phase Monwezienne.
Le katanguien se trouve en deux régions bien distinctes : le Nord du Katanga qui a échappé à cette
orogenèse est resté tabulaire, le Sud du Katanga a par contre été le siège de la tectonique très
intense.
Au Sud du Katanga, le Katanguien s’est plissé sous forme d’un grand arc dont la concavité est tournée
vers le sud. Dans le sud du Katanga aussi tectonisé selon DEMESMAEKER (1962) ainsi que FRANCOIS
(1973 et 1987) ont distingué trois secteurs aux effets tectoniques inégaux :
• le secteur Centre : la tectonique est extrusive et les plis déversés vers le Sud. Il s’agit des régions
des Likasi, SHINKOLOBWE, KAMBOVE et FUNGURUME ;
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KITAMBALA-KANGOY Ephraïm.
Dans la région de Kambove d’où est localisée la mine de Kamfundwa la tectonique est extrusive,
chevauchante ; les anticlinaux sont failles et des plis déversés vers le Sud.
1.5.4.Minéralisation
L’ensemble d’écailles minéralisées s’étend sur une surface de 1,5km de longueur et de largeur
variant entre 200 à 900 mètres. Il comprend un grand nombre de blocs, répartis de façon hétéroclite.
Le minerai est en effet d’abord lié à l’agencement des écailles dans la brèche et ensuite est distribué
de manière assez variable au sein des écailles.
On observe en outre une grande variabilité des teneurs d’un bloc minéralisé à un autre et même au
sein de chaque entité. Il est dès lors nécessaire de conduire l’exploitation sur plusieurs fronts en
même temps, proche de la valeur souhaitable. La minéralisation est composée principalement des
oxydes siliceux contenant le cuivre et le cobalt. Les
• Pour le cuivre : malachite (principalement) Cu2CO3(OH) 2, cuprite Cu2O et une très faible
quantité de chrysocolle CuOSiO3(H2O) 2 ;
Cette minéralisation est essentiellement oxydée (95%) avec une gangue siliceuse. La proportion des
oxydes dolomitiques est faible (5%) (Rapport mission KVE/MCO. 2012).
1.5.5.Géologie régionale
Les travaux réalisés au Katanga par plusieurs auteurs ont révélés l'existence de trois grands
ensembles géologiques qui ont ainsi été mis en évidence (François 1995)Il s'agit :
Du soubassement archéen;
Le katanguien s'étend sur plus de 500 km de long et sur plus de 60 km de large de part et d'autre de
la frontière Zambie Congo. Ce super groupe du katanguien est constitué par une série épaisse, de
plusieurs milliers de mètres, des sédiments qui se sont déposés entre 880 et 550 Ma(
Shindano,2012).De bas en haut, ce super groupe comprend les groupes suivants :
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KITAMBALA-KANGOY Ephraïm.
c) Le groupe de Kundelungu
- Le sous-groupe de la Kalule;
- Le sous-groupe de la Biano;
- Le sous-groupe de Kiubo.
1.5.6.Morphologie du gisement
L'étude de morphologie du gisement a pour but de nous permettre de faire le choix sur le mode ainsi
que la méthode d'exploitation à appliquer sur le dit gisement. Ainsi les études faites ont révélées
que la morphologie du gisement de Kamfundwa présente un pendage de 75° vers le Nord-Est pour
la lèvre Nord. En revanche, la lèvre sus s'écarte considérablement vers le Sud-Ouest pour devenir
dressant vers la surface avec un pendage moyen s'étendant entre 5° et 48°.
1.5.7.Réserves géologiques
Les travaux de prospection semi-detaillée ou semi-systématique ont été ménés,dans le but de
déterminer les réserves géologiques ou le potentiel du gisement de Kamfundwa, par découpage
présélectif fait par le service géologique de Kambove ; cela a révélé les résultats repris dans le
tableau (I-1) ci-dessus :
MINE DE KAMFUNDWA
Minerais
siliceux riches
2827250 3,37 0,25 95278 7068
Minerais
siliceux
2682800 1,48 0,20 39705 4024
pauvres
Total minerais
siliceux
5510050 2,43 0,23 133894 12673
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KITAMBALA-KANGOY Ephraïm.
Minerais
dolomitiques
342600 3,28 0,23 11237 788
riches
Minerais
dolomitiques
270760 1,60 0,14 4332 379
pauvres
Total minerais
dolomitiques
613320 2,44 0,19 14965 1165
1.5.8.Conclusion partielle
Dans ce chapitre nous avons eu à parler du cadre géologique de la mine à ciel ouvert de
Kamfundwa. Cette mine se trouve dans la cité minière de Kambove à environ 30 km au Nord-Ouest
de la ville de Likasi. Elle est située entre 10°49'30" de latitude Sud et 26°35'27" de longitude Est.
1.6.CADRE GEOGRAPHIQUE
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KITAMBALA-KANGOY Ephraïm.
1.6.1.Localisation du site
La mine à ciel ouvert de KAMFUNDWA est située à ±10 Km de Kambove à environ 4 Km au Sud de la
mine de SHANGULOWE sur le PE n°645 appartenant à la Gécamines/Groupe
Centre entre 26°34’48’’ et 26°36’30’’ de longitude Est et entre 10°48’00’’ et 10°49’30’’ de latitude
Sud. Elle s’étend sur une superficie de 1,5Km×0,9Km.
1.6.2.Relief et hydrographie
Le relief est très accidenté dans ce secteur ; les points élevés atteignent 1450m
D’altitude ou plus. Ainsi donc, le relief du sud Katanga est caractérisé par de hauts plateaux dont
les altitudes varient entre 800m et 1500m.
La forêt de galerie se développe le long de certains cours d’eau avec plusieurs espèces
sempervirentes. Les principaux cours d’eau partent de la crête de partage des bassins
hydrographiques des fleuves d’eau qui coulent du sud vers le nord.
1.6.3.Climat et végétation
Le site de Kamfundwa bénéficie d’un climat tropical caractérisé par l’alternance d’une saison
des pluies qui s’étend de mi-octobre à mi-avril et d’une saison sèche couvrant le reste de l’année.
L’alternance des saisons est plus liée aux variations des précipitations qu’à celles des
températures. La température moyenne annuelle est de 20°C avec une variation annuelle de 6 à
8°C ; la température mensuelle est d’environ 18 à 22°C, avec une température maximum variant
entre 29 et 30°C aux mois de septembre et d’octobre. Sous ce type de climat pousse une
végétation tout à fait particulière, dominée par une savane boisée plus herbacée
qu’arborescente dans laquelle abondent des « brachystegia ». On y observe fréquemment aussi
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KITAMBALA-KANGOY Ephraïm.
une végétation basse du type steppe sur les hauts plateaux et le long des cours d’eau, on
rencontre des galeries forestières [François, 1973].
La prospection a montré que le gisement a un pendage de 75° vers le Nord-Est pour la lèvre Nord, la
lèvre Sud par contre s’ouvre largement au Sud-Ouest pour se redresser à proximité de la surface.
Son pendage moyen oscille entre 3° et 50° vers le Nord-Est. En profondeur, les deux lèvres tendent
à se refermer et la faille garde sans doute alors l’allure générale de la lèvre Sud. La figure ci-dessous
montre la localisation de la mine de KAMFUNDWA sur la ceinture cuprifère.
2.1.Introduction
L'exploitation minière est une activité essentielle qui consiste à extraire des minéraux précieux ou
utiles de la terre. Elle remonte à des milliers d'années et a joué un rôle crucial dans le développement
des civilisations humaines. L'exploitation minière fournit les matières premières nécessaires à la
fabrication de nombreux produits que nous utilisons au quotidien, tels que les métaux, les minéraux
industriels, les combustibles fossiles et même les pierres précieuses.
L'objectif principal de l'exploitation minière est de localiser les gisements minéraux et de les extraire
de manière économiquement viable. Cela implique souvent l'utilisation de techniques d'excavation,
de forage et de dynamitage pour accéder aux gisements souterrains ou souterrains. Une fois les
minéraux extraits, ils sont traités et transformés en produits finis qui peuvent être utilisés dans
diverses industries, comme la construction, l'industrie automobile, l'électronique, l'énergie et bien
d'autres.
Cependant, l'exploitation minière peut également avoir des impacts négatifs sur l'environnement et
les communautés locales. Les activités minières peuvent entraîner la dégradation des terres, la perte
de biodiversité, la pollution de l'air et de l'eau, ainsi que des
perturbations socio-économiques dans les régions où elles sont menées. Par conséquent, il est
essentiel de mettre en place des pratiques d'exploitation minière responsables qui minimisent ces
impacts et prennent en compte la durabilité environnementale et sociale.
Dans l'ensemble, l'exploitation minière joue un rôle crucial dans notre économie mondiale et fournit
les ressources nécessaires à de nombreux aspects de notre vie quotidienne. Cependant, il est
important de trouver un équilibre entre l'exploitation des ressources et la préservation de
l'environnement, afin de garantir un avenir durable pour les générations à venir. Nous avons fait
l'étude sur les services suivants :l'exploitation, la fragmentation, la géologie et le dispatch.
2.2. Induction
2.2.1.Introduction
Ce service est dirigé par Mr.BINENE KABUYA
En tant qu'ingénieurs des mines, l'induction peut être utilisée dans différents contextes: oi
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KITAMBALA-KANGOY Ephraïm.
1. Exploration minière : L'induction électromagnétique est une méthode géophysique utilisée pour
détecter les gisements minéraux. Elle consiste à mesurer les variations du champ électromagnétique
terrestre pour identifier les anomalies qui pourraient indiquer la présence de minéraux précieux.
2. Planification minière : L'induction peut être utilisée pour estimer la teneur en minéraux d'un
gisement. En collectant des échantillons et en utilisant des techniques d'induction statistique, les
ingénieurs des mines peuvent extrapoler les caractéristiques du gisement dans son ensemble, ce qui
aide à prendre des décisions sur la planification de l'extraction.
3. Sécurité minière : L'induction électromagnétique est également utilisée pour détecter la présence
de métaux non désirés dans les zones d'exploitation minière. Cela permet de prévenir les accidents
liés à la présence de métaux conducteurs, tels que les câbles électriques souterrains, qui pourraient
entrer en contact avec des équipements miniers.
En résumé, l'induction est utilisée par les ingénieurs des mines pour diverses applications,
notamment dans l'exploration de gisements minéraux, la planification minière et la sécurité sur les
sites miniers.
A) Groupe sud
- U.G.L.(Usine Gécamines Lubumbashi): ici on deverve l'argent dans le compte de l'état quand on
produit
-KIPUSHI( Kico)
B) Groupe centre
C)Groupe ouest : Il n'a pas d'activité à la Gécamine. Elle est composée des sièges suivants:
- KATONTO
- KV.C( Kambove Concentrateur) : son rôle est de sortir les concentrés du cuivre.
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KITAMBALA-KANGOY Ephraïm.
- Les statistiques
2. Type d'accident
2.1.Selon la forme
Accident de trajet: c'est un accident suivit sur le parcourt qui même vers le travail
Acciden du travail est tout accident survenant pendant l'exercice d'une activité
professionnelle
Accident au travail est spécifique aux accidents survenant dans le contexte des activités
minières à ciel ouvert.
2.2.Selon le fond
2.Prévention
- Collective
- Individuelle
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Il y a 3 sensibilisations:
2.3.Exploitation
3.1.Etude des opérations technologiques dans une Mine à Ciel Ouvert
Le chronometrage de la pelle CAT et HITACHI. Nous avons eu à calculer le temps de cycle. Pour
commencer on a eu à chronométrer temps des cycles de chargement et de transport en trouvant les
cycles complets, le temps d'aller déposer, le temps de retour à vide, le temps d'attente et le temps
de chargement .Le temps de remplissage de la benne est divisé en 6 parties qui sont : Le cavage, Le
levage, la giration 1, le versement, la giration 2 et la descente. En suite de ça on a fait la somme pour
trouver le temps de cycle complet.
Observations :
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KITAMBALA-KANGOY Ephraïm.
3.1.Introduction
L'exploitation minière à ciel ouvert est un domaine qui exige le déplacement des grands
quantités des matériaux abattus dans la mine. Ce déplacement des matériaux au moyen des engins
constitue le transport minier :L'opération du transport exige une bonne organisation car il
représente ensemble avec l'opération de chargement 60% du coût total d'exploitation.
L'opération de transport dans la mine permet de déplacer ce que les pelles produisent.
Le transport très intensif ( avec des produits à transporter allant à des dizaines de millions de
tonnes par an);
Itinéraire de transport constant avec une distance relativement stable (pour une période
déterminer);
La forte dépendance du transport avec les autres opérations technologiques s'effectuant au niveau
de l'exploitation à ciel ouvert ;
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KITAMBALA-KANGOY Ephraïm.
Les mines à ciel ouvert posent généralement le problème de transport très particulier et cela pour
plusieurs raisons :
Les fonds des carrières et les points de chargement des produits seéplacent de manière continue
dans les limites de la carrière. Ce qui demande les rivages ( déplacements latéraux et périodiques)
des voies ferrées ainsi que la reconstruction et l'entretien des routes ;
Les pentes considérables qu'il faut gravir en passant d'un gradin à l'autre dans un espace assez limité
;
3.3.1.1.Transport en continu
Le système de transport continu est conçu de sorte à transporter les minéraux abattus depuis la
mine jusqu'à l'installation au moyen :
Ils sont utilisés :Pour des grandes productions à cause des grandes dépenses d'investissement ;pour
les roches tendres ou bien fragmentées .Ils s'adaptent à une pente de 18°à 20° avec une vitesse
comprise entre 3 à 6 m/s.
Les avantages de la bande transporteuse par rapport aux autres moyens de transport sont :
La simplicité ;
La facilité d'entretien ;
Le rendement remarquable ;
Le transport continu;
La possibilité d'automatisation.
Ils sont utilisés :sur de courtes distances, dans des régions montagneuses ;pour la traction par des
skis sur des rails dans des mines de grande profondeur ou souterraines.
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Les bulldozers
Les bouteurs ou d'opérations sont des matériels en usage lors du déplacement des matériaux sur
des courtes distances. Ils sont dotés d'une lame de refoulement adaptée à tous matériaux. Leur
distance de transport est prise en au maximum entre 80 m et 100 m sauf particulier.
La niveleuse
Elle est dotée d'une lame de grande largeur qui permet de niveler,creuser et déplacer de la terre.
L'utilisation des chargeuses sur pneu, comme engins de transport, paraît une solution pour
déplacer des matériaux à moins de 200 m.
Les chargeuses sur pneu sont utilisées pour le chargement et le transport dans la mine à ciel
ouvert equipée de concasseur mobiles. Elles peuvent encore être employées après le concassage
pour constituer des stocks de granulats.
En effet les chargeuses sur pneu sont très mobiles, leur vitesse de déplacement pratique est de
25 à 30 km/h. Elles présentent des avantages d'une grande productivité par rapport au poids de l'
équipement, une très bonne mobilité et la versatilité de l'opération. Toutefois elle présente un
inconvénient principal qui est d'une grande sensibilité aux conditions de travail.
Le transport dans une mine à ciel ouvert, sur une distance supérieure à 200 m. s'effectue au
moyen des camions à benne basculante ou tombereaux, couramment appelés bennes et aussi des
trains.Les camions et les engins dérivés des camions (tracteur et semi-remorque) sont des moyens
de transport les plus couramment utilisés dans les mines à ciel ouvert ou carrières contemporaines.
Compte tenu du fait que chaque cycle peut généralement être décomposé en temps fixes
et variables selon les conditions de travail, on peut distinguer différents types de production allant
de la production théorique à la production effective.
Ainsi, la production effective s'obtient à partir de la production théorique tout en tenant compte des
facteurs de correction spécifique dans les conditions réelles d'exploitation.
Disponibilité ( D)
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KITAMBALA-KANGOY Ephraïm.
La disponibilité est le rapport du temps laquelle une machine est capable d'exécuter le travail requis.
C'est le rapport du temps disponible, ( C'est-à-dire temps pendant lequel la machine peut réellement
travailler) au temps total théorique. La différence entre les deux est le temps passé en entretien et
arrêts panne. Ce rapport est donné par la formule ci-dessous (RAMBININTSAOATIANIANO,2004):
𝑻𝒅
D= 𝑻𝒕 (II.1)
Td=Tt-Taep (II.2)
Où : D: disponibilité
Utilisation( U)
C'est le rapport du temps effectif de travail au temps disponible. La distance entre les deux étant le
temps d'arrêts au chantie
𝑻𝒖
U= ( II.3)
𝑻𝒅
Avec :
Taux de marche.
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KITAMBALA-KANGOY Ephraïm.
Pt=G×n×Kg×Km (II.5)
Avec :
Le nombre de cycle effectué en une heure (n) est défini par la rélation:
𝟑𝟔𝑶𝑶
n= 𝑻𝒄𝒚
(II.6)
Avec :
Le coefficient qui tient compte de l'utilisation de la capacité du tombereau est défini par la relation:
𝑮′
Kg= (II.7)
𝑮
Avec:
𝑪𝒃∗𝒑𝒎∗𝒌𝒓
G'=Cb× pf × kr= 𝒌𝒇
(II.8)
Kf:coefficient de foisonnement.
La durée du cycle se décompose en temps de chargement tch,temps de marche à charge tc, temps
de déchargement tdechr,temps de marche à vide tv et temps de manœuvres sur les lieux de
chargement et de déchargement tmc
Avec :
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KITAMBALA-KANGOY Ephraïm.
Pour assurer efficacement les travaux de transport, il faut réduire le plus possible
l'immobilisation de l'engin de transport. En effet, ce sont les engins de transport qui assurent la
production, la chargeuse qui les charge participe à celle-ci et cela de manière indispensable. Dans le
cadre de la chargeuse est définit de telle façon que l'inégalité suivante soit respectée (
RAMBININTSOATIANIAVO, 2004):
tch×N<Tcy (II.12)
Avec :
Par contre si tch × N < Tcy, l'efficience de la chargeuse pourrait être respectée sans influence sur la
production totale puisque dans elle attendra les engins de transport.
Le nombre des camions-bennes nécessaires pour le transport d'une quantité donnée de matériau
dans une mine à ciel ouvert dépend de la quantité journalière du matériau à transporter, de la
production par poste et du nombre de postes par jour. L'effectif des tombereaux en service (Ns) est
donné par :
𝒌𝒓∗𝑸𝒋
Ns=𝑷𝒑∗𝒏𝒑 (II.13)
Avec :
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KITAMBALA-KANGOY Ephraïm.
kr:coefficient qui tient compte de la régularité des travaux de transport. On peut prendre
approximativement la valeur de kr = 1,1.
Pp=G×n×kg× Tp × Km (II.14)
Où:
Pour obtenir l'objectif( le parc) des unités de transport, il faut tenir compte
d'entretiens et pannes subis par les engins de transport dans les conditions réelles d'exploitation,
c'est à dire tenir compte du coefficient de disponibilité D.Par conséquent, le parc des camions-
bennes est donné par la relation :
𝑵𝒔
Np= (II.15)
𝑫
Selon l'état des engins de transport, on peut estimer la valeur de leur disponibilité à D= 0,7 à 0,9
Avec:
En effet, en admettant que l'excavateur fonctionne à débit uniforme et que l'on connaît son
coefficient d’utilisation ( CUE), le débit horaire effectif de l'excavateur peut être calculé par
l'expression suivante:
𝟔𝟎∗𝑪𝒕𝒓∗𝑪𝑼𝑬
Dch= 𝑻𝒄
[ m³/h] (II.17)
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KITAMBALA-KANGOY Ephraïm.
Avec :
En remplaçant dans la formule de N,les termes Dch et Dtr par leurs expressions, la formule pour
calculer le nombre d'unités de transport devient:
𝑪𝑼𝑬∗𝑻𝒄𝒚
N= 𝑪𝑼𝑩∗𝑻𝒄 (Unités) (II.19)
Dans ce cas, il est nécessaire de trouver la distance à laquelle le nombre donné d'unités de transport
peut permettre d'obtenir un débit voulu (par exemple le transport des produits, minerais ou stériles
du fond de travail de l'excavateur jusqu'aux remblais à minerais ou aux terrils).
Il s'agit de déterminer la longueur du trajet au-delà de laquelle les unités de transport n'arrivent plus
à temps au lieu de chargement et ainsi fixer par conséquent le moment où l'on doit introduire une
nouvelle unité de transport dans le circuit. Cette longueur s'appelle distance critique pour le nombre
d'unités de transport donné.
Si l'on tolére l'allongement de parcourt supérieur à la distance critique, l'excavateur subit des pertes
de temps à cause de l'attente des unités de transport. Par contre, si on devance le moment où la
distance critique est atteinte, les engins de transport se trouveraient en attente devant l'excavateur.
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KITAMBALA-KANGOY Ephraïm.
Avec:
Le nombre de camions nécessaires pour desservir un excavateur est donné par la formule suivante :
𝑻 𝒕𝒎𝒄+𝒕𝒂+𝒕𝒎𝒅+𝒕𝒅 𝟑𝟎∗𝑳 𝟏 𝟏
N=𝒕𝒄= 1+ 𝒕𝒅
+ 𝒕𝒄
×(𝑽𝟏 + 𝑽𝟐) (II.21)
Sur chantier, en dehors des performances techniques, les engins présentent des caractéristiques
propres à l'utilisation qui sont reprises dans le tableau (II.3) ci-dessous.
3.6.Types de transport
Il en existe deux types qui sont :
Type concentré : Les minerais ainsi que les stériles sont évacués par la voie
Type séparé ou dispersé : Les minerais sont évacués par des voies différentes.
Les deux types de camions bennes sont les bennes rigides ou les bennes articulés. Ces
engins sont les plus utilisés en raison : de leur souplesse d'utilisation, de leur adaptation à tout type
d'exploitation, de leur simplicité dans l'organisation de la circulation ainsi que de leur capacité de
transport.
Des camions conventionnels: de marques HOWO, SCHAMAN,VOLVO qui ,petit à petit, s'imposent
sur le circuit de transport minier.
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KITAMBALA-KANGOY Ephraïm.
Des camions hors routes ,dit tombereaux :qui sont spécifiques à l'utilisation dans le chantier
d'exploitation minière. Ils sont soient articulés ou rigides.
a)Tombereaux articulés : Ce sont des véhicules à trois essieux dont l'ensemble des roues
sont motrices, ce qui leurs confèrent un avantage important sur la résistance au roulement par
rapport aux camions conventionnels et tombereaux rigides. Ils sont utilisés pour le transport des
matériaux sur une courte et moyenne distance.
Selon leurs capacités portante on peut le répartir en quatre groupes : de 23 Tonnes, de 27 Tonnes,
de 32 Tonnes et de 36 Tonnes. (Jacques P,2O11)
b)Tombereaux à châssis rigide :Ce sont des bennes de grande capacité dont l'usage
est destiné à des projets d'exploitation de grande échelle.
Les gisements de faibles et moyennes dimensions (2 à 2,5 km) dont la profondeur peut dépasser 200
à 250 m;
Les roches dures et semi dures ébranlées à l'explosif ou bien des roches meubles et tendres moins
humides ;
Le tonnage à déplacer jusqu'à 10 millions de tonnes par an pour les camions dont la capacité des
bennes est inférieur à 70 tonnes.On peut aller 70 millions/an pour les camions de plus de capacité
(100 tonnes et plus).
Actuellement , il y a des camions de 350 tonnes,mais la mine de Kamfundwa disposait à plus 70%
des camions bennes de marque VOLVO FM 12 400 de capacité 32 tonnes.
Les camions, les tracteurs et les semi-remorques utilisés dans les mines à ciel ouvert sont à moteur
Diesel ou Diesel-électrique. Ils doivent être très robustes et souples.Ils sont à deux ou trois essieux
moteurs. Ces derniers sont sollicité séparément grâce à une boîte de transfert, ce qui permet à ces
gros engins de franchir des grands obstacles.
Nous distinguons les camions à propulsion mécanique et assisté par trolley. Tous camions à
propulsion mécanique utilisés ont les caractéristiques suivantes :
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La benne basculante ;
La caisse de la benne est prolongée par une plaque très épaisse qui recouvre la cabine de l'opérateur
;
Le chauffage du fond de la benne par les gaz d'échappement du moteur afin d'éviter le colmatage
par les produits humides et collant dans le bac de la benne du camion.
Les camions à propulsion mécanique se sont répandus grâce à une série d'avantages assurant
le souplesse d'utilisation telle que le rayon de virage, et par conséquent la grande manœuvrabilité
dans les conditions minières gênantes. Dans les mines de faible ou moyenne production, le modèle
le plus courant va de 1 à 45 tonnes.
L'augmentation de la productivité du matériel utilisé des les mines à ciel ouvert est à la
base de la construction des excavatrurs de plus en plus puissants. Cette évolution s'est faite
évidemment en parallèle avec celle des camions correspondants. Dans le but de diminuer le coût de
transport, la capacité et la puissance des camions ont été sensiblement augmentées. Cette évolution
a été faite suivant le développement des moteurs Diesels. Les principaux fabricants sont :
CATERPILLAR, HITACHI, EUCLID,KOMATSU,DRESSER,TEREX,LIEBHERR,CUMMINSA,Howo,etc.
Les principales caractéristiques d'une benne sont: la charge utile, le facteur de travail,
le poids total, la production des bennes, le rendement des bennes, la durée de vie, la résistance au
roulement, la résistance due à la pente, le facteur de conduite,le facteur de travail, le cycle de travail.
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Durée de vie
Conditions
d'activités
En heures En moins En années
Terrassement
tout terrain sans
7 000 à 10 000 8 à 14 1à2
pistes
Réaménagement,
mi-tout terrain, 9000 à 12 000 13 à 16 1à3
mi- pistes
Approche tout
venant 10 000 à 14 14 à 18 1à5
000
Servitudes de
déstockage
16 000 à 18 20 à 18 1à8
000
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- La largeur de la piste;
- La pente de la piste;
Ces caractéristiques varient selon qu'il s'agit des pistes permanentes ou des pistes provisoires.
Les pistes permanentes sont celles qui sont situées en dehors de la zone d'exploitation et sont
utilisés pendant toute la durée de l'exploitation. On parle couramment des pistes définitives ou
inclinés définitifs.
Dans le cas d’une bande de transport boueuse,il convient de dégager la boue avant de déposer la
couche de ballast.
Les matériaux de la bande de transport ne doivent pas être abrasifs: la durée de vie des
pneumatiques des bennes en dépend.
La bande de transport doit être bien nivelée et bien terrassée.Le nivellement des pistes se réalise
l'aide de niveleuse couramment appelé graders.Les graders disponibles dans notre mine à ciel ouvert
sont du type Caterpillar.
C.Largeur de la piste
Dans les alignements,la largeur de la piste à double voie est donnée par :
Lp=2(lp+a+c)+ s (II.22)
Avec:
Dans les tronçons courbés, pour maintenir l'intervalle de sécurité entre les camions, un
élargissement de la piste est requis:
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Avec :
V: vitesse de déplacement.
D.Pente de la piste
La pente d'une piste est la tangente ,exprimése en pourcentage de l'angle aigu formé par le plan
incliné de la piste.
Les pentes de inclinés dans les mines à ciel ouvert entre 8 à 10 % au maximum. La pente maximale
adaptée aux bennes 100 tonnes est de 8%.
Actuellement, il existe des camions pouvant gravir des pentes allant jusqu'à 10 % : Les bennes de
Howo articulées par exemple. Des telles pentes sont à réaliser en cas de force majeure.
La structure de drainage des eaux d'une piste comprend les ouvrages suivants ;
Le bombement de la bande de transport (dos-d'âne) à partir de l'axe de la piste, il est utile de prévoir
des pentes en sens inverse+ ou - 5( plus ou moins cinq) pour mille vers les bordures de la piste.
Les fossés d'écoulements; des tranchées de recueillement des eaux sont creusées sur les bords de la
piste longitudinalement. Les dimensions de ces fossés sont fonction des débits d'eau à évacuer: les
tranchées doivent être aussi larges et profondes que le débit d'eau est important.
Les saignées d'évaluation des eaux des fossés d'écoulement : elles permettent l'envoie des eaux des
fossés d'écoulement loin de la piste et de casser la vitesse des eaux qui risquerait d'engendrer les
érosions de la route.
Toutes les considérations sur les pistes permanentes restant valable pour les pistes provisoires.
Néanmoins, les pistes provisoires, compte tenu de leurs caractères momentanés,peuvent être
réalisés avec des contraintes plus souples que pour les pistes permanentes.
Pour une bonne utilisation des bennes, il faut surveiller :l'attelage, le remplissage des bennes, la
productivité.
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Le bon attelage est celui qui établit un équilibre entre la capacité de chargement et celle de
transport. En pratique, le nombre idéal (N) des bennes à effectuer à un engin de chargement est le
rapport entre le temps de cycle (Tcy) des bennes et de temps de déchargement d'une benne (tch).
𝑻𝒄𝒚
T= 𝑻𝒄𝒉 (II.24)
Le remplissage des bennes est à suivre pour s'assurer de transporter la capacité réelle des bennes.
La productivité d'une benne peut être comprise comme la quantité de produits transportés par
heure de marche.
La distance de parcours des engins de transport est toujours exprimée en terme de <<
distance standard. >> La distance standard permet d'introduire dans la notion de distance de
parcours, les declivités (pentes) ainsi que les manœuvres au point de chargement et de
déchargement ,les divers temps d'attente (au chargement, lors de l'approvisionnement en gasoil).
Pour tenir compte de ces différentes sollicitation,la notion des distances standard a été
introduite pour servir de << commune mesure .>> Cette commune mesure permet d'exprimer les
distances parcourues par les deux bennes dans un contexte d'unité qui autorise la comparaison.
Cette unité est le kilomètre standard ( km.std). Des formules différentes existent pour calculer la
distance standard.
Avec :
500 mètres : distance fictive ajoutée pour tenir des manœuvres au chargement et au
déchargement.
À la mine de Kamfundwa la distance standard est déjà calculé et est de 2,8 km.std ( EMI Gécamines).
G.Securité du roulage
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Placer les ridelles sur la courbure de la mine ; les ridelles sont placées pour retenir la benne en cas
de dérive. La ridelle doit donc être en mesure de supporter le poids de la benne s'y cognant avec une
certaine vitesse.
La hauteur : la ridelle doit pouvoir retenir la benne jusqu'au niveau de la moitié de son radiateur ;
F=Mb × a ( II.26)
Avec :
a:accélérationdelabenne
𝑽
a= (II.27)
𝒕
Avec :
La ridelle doit avoir un poids égal à la force (F). Sa masse Mr sera au moins égale à :
𝑭 𝑴𝒃∗𝒂
Mr= = (II.29)
𝒈 𝒈
CONCLUSION GÉNÉRALE
Nous voici arrivés au terme de notre stage qui a porté sur notre apprentissage dans la mine à ciel
ouvert de KAMFUNDWA.
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L’objectif poursuivi durant notre stage peut varier en fonction de ses responsabilités et du contexte
spécifique de l'entreprise minière. Toutefois, généralement, un objectif clé d'un stage en génie
minier est d'acquérir une expérience pratique et de mettre en pratique les connaissances théoriques
acquises à l'université.
Voici quelques objectifs courants pour un ingénieur en génie minier lors de son stage :
1. Apprendre les opérations minières : Comprendre les différentes phases de l'exploitation minière,
les procédés utilisés et les équipements employés sur le terrain.
2. Participer à des projets spécifiques : Travailler sur des projets concrets liés à l'exploitation minière,
tels que la planification minière, le contrôle de la qualité, l'optimisation des procédés ou la gestion
des déchets miniers.
4. Travailler en équipe : Collaborer avec d'autres professionnels de l'industrie minière, tels que des
géologues, des techniciens et des opérateurs, afin de comprendre les différentes dimensions du
travail en équipe et de développer des compétences en communication.
En somme, l'objectif d'un ingénieur en génie minier lors de son stage est de mettre en pratique ses
connaissances théoriques, d'acquérir une expérience concrète dans le domaine de l'exploitation
minière et de se préparer à une future carrière dans ce secteur.
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