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KITAMBALA-KANGOY Ephraïm.

30 novembre 2023 RAPPORT DE STAGE


INTRODUCTION

1 REMERCIEMENTS

Ce travail marque la fin de notre premier cycle d’étude, un grand nombre des personnes ont
concourues à l’effectivité de notre formation tant moralement, financièrement, que
matériellement.

Nos remerciements vont premièrement à l'endroit du Très Haut : l’éternel Dieu tout puissant, à
qui nous tenons grande reconnaissance pour les merveilles qu'il a fait et qu'il continue à faire et
pour nous avoir protégés tout au long de notre vie estudiantine.

Que nos remerciements vont tout droit au cœur de Monsieur Bernard KALOBWE pour avoir
accepté de nous prendre en charge pour diriger ce travail en dépit de ces multiples occupations et
problèmes.

Notre profonde gratitude est dirigée à l’ endroit de nos parents qui, depuis que nous sommes sur
la terre ne cessent de nous témoigner leurs amours, conseils et soutient tant morale que matériel
chaque fois que nous en avions besoin. Chers parents papa Stephane KAHOZI et maman Louise
OWANGA que cette œuvre vous honore.

Dans notre parcours, nos frères et sœurs ont étaient d’une importance non négligeable en conseil,
prière et encouragement quand l’espoir nous quittait, vous étiez là pour nous aider à relever la
main.

Nos remerciements vont également à tous nos encadreurs pendant notre stage, qui ont ménagé
beaucoup d’efforts, pour nous apporter leurs savoirs et leurs connaissances, afin de rendre ce
stage aussi instructif que possible. Il s’agit des Mrs. MWINE, NUMBI KABANGE, KABEYA,
MUTITI, KAYEMBE LULAMATU, BINENE KABUYA,Donat KASUBA ainsi que toutes les
autres personnes travaillant au sein de la société qui ont pu nous apporter leur aide.

A toutes les personnes dont les noms ne figurent pas dans ce travail, et que nous portons au fond
du cœur nous disons sincèrement merci…

1.2.ORGANIGRAMME DE L’ENTREPRISE

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Ci-dessous est l’organigramme du Groupe Centre/Mines de Kamfundwa

MCO/Dir
BERNARD KALOBWE WA KALOBWE

Sec/Dir Bureau Statistique


ANNY KALUBI KAZADI TSHANANGA

CS/FRAG CS/BATTAGE CS/EXPL CS/DPT CS/Kamatanda min


1Ingenieur 1Ingenieur 1Ingenieur 1Ingenieur Ngoy Nyongani Eric

CT CT CT CT
KONGOLOO KONGOLO NUMBI MAXIME LULAMATU
TSHIKUTA TSHIKUTA RAPHAEL
KABNGE

Chef de Post Chef de Post Chef de Post Chef de Post

Chef de Chantier Chef de Chantier Chef de Chantier Chef de Chantier

Travailleurs ou la Travailleurs ou la Travailleurs ou la Travailleurs ou la


Main d’OEUVRE Main d’OEUVRE Main d’OEUVRE Main d’OEUVRE

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1.3 APERÇU HISTORIQUE DE LA MINE A CIEL OUVERT DE


KAMFUNDWA
La mine à ciel ouvert de Kamfundwa a été démarrée en 1984 après les prospections majorées pour être
arrêtée momentanément en 1987 suite à l’attente de la fermeture de la mine souterraine.

Elle a été recouverte en 1989 mais cette dernière n’a duré que quatre ans pour des raisons de stabilité et
de la métallurgie difficile des minerais de cuivre et la baisse du court de cuivre.

Vers 1992, l’exploitation a été arrêtée à cause de la métallurgie difficile du minerai de cuivre, c’est pour
cette raison que la société s’était rabattue sur le gisement de Kamanyola qui, offrait à son tour une mine
cupro cobaltifère. A cette époque le cobalt était beaucoup plus recherché.

En 2008, la mine de Kamanyola a été cédée à un partenaire pour un contrat, puis repris les activités avec
plusieurs partenaires qui je cite SOMIKA ET MCK pour l’exploitation de mine de Kamfundwa.

En 2009 arrêt ferme de la mine de Kamfundwa. Vers 2010, toutes les activités minières du siège de
Kambove étaient principalement focalisées sur la surveillance des sites miniers de Kamfundwa,
Shangulowe, Kamwale et Lwisha.

En 2011, la reprise des activités à Kamfundwa par l’entrepreneur RULCO, puis avec KOVAS, TRUST
MINING, MIKAS, REACH MARK, en raison des multiples problèmes qu’a connus la Gécamines.
Actuellement, la mine de Kamfundwa est exploitée par la Gécamines en partenariat avec la sous-
traitance NB MINING (NBM).

1.4 .PRESENTATION DE LA MINE DE KAMFUNDWA

La mine de Kamfundwa est au Nord du siège de Kambove à 10 Km, au Nord-Ouest de l’usine de


Kambove et on y accède par une inclinée située à l’Est. Elle s’étend sur une longueur de 1000 m cote
Est-Ouest et sur une largeur de 900 Nord-Sud et son exploitation avait démarré par le niveau 1410
par rapport au niveau de la mer et devra atteindre 1220 m. cette mine possède les paramètres
d’exploitation suivant :

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• largeur piste 20m ;

• pente 8% ;

• hauteur des gradins 10m ;

• largeur de la banquette 5m ;

• l’angle de Talus de liquidation 43% ;

• l’angle de Talus de gradins est presque sub-vertical.

Les minerais de Kamfundwa sont oxydes à 95% et la gangue est dolomitique, la mine est
essentiellement cuprifère et contient 200000 Tonnes de cuivre mais notons que Kamfundwa n’a pas
une série de Mines normale d’où la présence de gisement ayant plus ou moins 62 écailles.

L’exploitation de la mine à ciel ouvert de Kamfundwa se fait en 4 phases pour des raisons
d’optimisation qui sont :

• Phase A : de 1330 au niveau certifie 1220 ;

• Phase B : de 1320 au niveau 1260 ;

• Phases C et D qui sont en dessous de la phase B, donc de 1280 jusqu’à l’épuisement du gisement.

1.5. CADRE GEOLOGIQUE


1.5.1. Géologie locale
Le gisement de KAMFUNDWA est situé dans la faille d’extrusion de MSESA orientée NW-SE dans la
région de Kambove. Selon François (2006), le gisement de Kamfundwa comprend 7 écailles du sous-
groupe des mines (R2).

Le gisement se compose d’écailles de Dolomies stromatolitiques talqueuses laminées (CMN) en


contact avec les roches du KUNDELUNGU par une faille occupée par une brèche mono génique faite
du sous-groupe R1 (RAT lilas). Deux types de CMN brèchifiés sont identifiés. Le premier est composé
de fragments de roches argilières, elliptiques et non cimentées.

Ces fragments sont généralement disposés avec un grand axe vertical. Cette brèche est enrichie en
cristaux de malachite massive, de chrysocole et d’oxydes noirs. Contrairement au premier type de
brèche, le second est divisé en plusieurs parties qui conservent leur stratification originale et celles
qui sont hautement fracturées avec pratiquement aucune stratification et donc pas des dépôts
minéraux.

Les deux brèches minéralisées et non minéralisées se trouvent dans des zones de failles
transversales. La zone de faille hautement fracturée est liée au cœur du fragment plis et est riche en
malachite, chrysocole et en oxydes noirs.

Les directions des plans de stratification mesurées dans la brèche stratifiée varient de

NNE-SSW à ENE-WSW. Les roches de KUNDELUNGU moins inclinées entourant le gisement sont
affectées par des failles sub-verticales .

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1.5.2.Stratigraphie
L’échelle stratigraphique de KAMFUNDWA se présente du sommet à la base de la manière ci-après
:

• Brèches

• CMN : Calcaire à Minerai Noir;

• SD : Shales Dolomitiques ;

• RSC : Roches Siliceuse Cellulaires ;

• RSF : Roches Siliceuse Feuilletées ;

• SDB : Shales Dolomitiques de Bases ;

• D’strat : Dolomies stratifiées ;

• RAT : Roches Argilo-Talqueuses ;

• SDS : Shales Dolomitiques Supérieures ;

• Calc Sch : Calcaires schisteux ;

• Dol Dip : Dolomie de la Dipeta ;

• Rat grise : Roches argilo-talqueuse grise ;

• Ks : formation du KUNDELUNGU supérieur.

1.5.3.Tectoniques
Le katanguien a largement subi les effets de l’orogenèse Lufilienne. Cette orogenèse s’est déroulée
en plusieurs épisodes échelonnées (885,680 et 620Ma) que Françoise (1974) appelle phase
Kolwezienne, phase Kundelunguienne et phase Monwezienne.

La forme arquée de la ceinture cuprifère Zambien-Katangaise daterait de cette orogenèse lufiliènne


qui a donné naissance aux successions d’anticlinaux et des synclinaux orientent SE-NW dans la région
du dôme granitique de la Luena et NE-SW vers le NW de Lubumbashi.

Le katanguien se trouve en deux régions bien distinctes : le Nord du Katanga qui a échappé à cette
orogenèse est resté tabulaire, le Sud du Katanga a par contre été le siège de la tectonique très
intense.

Au Sud du Katanga, le Katanguien s’est plissé sous forme d’un grand arc dont la concavité est tournée
vers le sud. Dans le sud du Katanga aussi tectonisé selon DEMESMAEKER (1962) ainsi que FRANCOIS
(1973 et 1987) ont distingué trois secteurs aux effets tectoniques inégaux :

• le secteur SE : la tectonique est simple et caractérisée par des anticlinaux complets,

• le secteur Centre : la tectonique est extrusive et les plis déversés vers le Sud. Il s’agit des régions
des Likasi, SHINKOLOBWE, KAMBOVE et FUNGURUME ;

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• le secteur Ouest : la tectonique est extrusive, chevauchement et se termine par un charriage.


C’est le secteur de Kolwezi qui présente une structure très complexe et faillée.

Dans la région de Kambove d’où est localisée la mine de Kamfundwa la tectonique est extrusive,
chevauchante ; les anticlinaux sont failles et des plis déversés vers le Sud.

1.5.4.Minéralisation
L’ensemble d’écailles minéralisées s’étend sur une surface de 1,5km de longueur et de largeur
variant entre 200 à 900 mètres. Il comprend un grand nombre de blocs, répartis de façon hétéroclite.
Le minerai est en effet d’abord lié à l’agencement des écailles dans la brèche et ensuite est distribué
de manière assez variable au sein des écailles.

On observe en outre une grande variabilité des teneurs d’un bloc minéralisé à un autre et même au
sein de chaque entité. Il est dès lors nécessaire de conduire l’exploitation sur plusieurs fronts en
même temps, proche de la valeur souhaitable. La minéralisation est composée principalement des
oxydes siliceux contenant le cuivre et le cobalt. Les

minéraux utiles contenus dans les minerais sont les suivants :

• Pour le cuivre : malachite (principalement) Cu2CO3(OH) 2, cuprite Cu2O et une très faible
quantité de chrysocolle CuOSiO3(H2O) 2 ;

• Pour le cobalt : l’hétérogénéité CoO(OH).

Cette minéralisation est essentiellement oxydée (95%) avec une gangue siliceuse. La proportion des
oxydes dolomitiques est faible (5%) (Rapport mission KVE/MCO. 2012).

1.5.5.Géologie régionale
Les travaux réalisés au Katanga par plusieurs auteurs ont révélés l'existence de trois grands
ensembles géologiques qui ont ainsi été mis en évidence (François 1995)Il s'agit :

Du soubassement archéen;

Des formations protérozoïques

Ces formations sont classifiées en trois ensembles géologiques qui sont :

- Ensemble paléoprotérozoïque: L'ubendien;

- Ensemble mésoprotérozoïque: Le kibarien;

- Ensemble néoprotérozoïque: Le katanguien.

Le katanguien s'étend sur plus de 500 km de long et sur plus de 60 km de large de part et d'autre de
la frontière Zambie Congo. Ce super groupe du katanguien est constitué par une série épaisse, de
plusieurs milliers de mètres, des sédiments qui se sont déposés entre 880 et 550 Ma(
Shindano,2012).De bas en haut, ce super groupe comprend les groupes suivants :

a) Le groupe de Roan qui comprend :

- Le sous-groupe des RAT(R1);

- Le sous-groupe des mines (R2);

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- Le sous-groupe de la Dipeta ou (R3);

- Le sous-groupe du Mwashya ou (R4).

b)Le groupe de Nguba

Le groupe de Nguba comprend les sous-groupes suivants :

- Le sous-groupe de Muombe ou G1;

- Le sous-groupe de Monwezi ou G2.

c) Le groupe de Kundelungu

Ce groupe est subdivisé en trois niveaux qui sont :

- Le sous-groupe de la Kalule;

- Le sous-groupe de la Biano;

- Le sous-groupe de Kiubo.

1.5.6.Morphologie du gisement
L'étude de morphologie du gisement a pour but de nous permettre de faire le choix sur le mode ainsi
que la méthode d'exploitation à appliquer sur le dit gisement. Ainsi les études faites ont révélées
que la morphologie du gisement de Kamfundwa présente un pendage de 75° vers le Nord-Est pour
la lèvre Nord. En revanche, la lèvre sus s'écarte considérablement vers le Sud-Ouest pour devenir
dressant vers la surface avec un pendage moyen s'étendant entre 5° et 48°.

1.5.7.Réserves géologiques
Les travaux de prospection semi-detaillée ou semi-systématique ont été ménés,dans le but de
déterminer les réserves géologiques ou le potentiel du gisement de Kamfundwa, par découpage
présélectif fait par le service géologique de Kambove ; cela a révélé les résultats repris dans le
tableau (I-1) ci-dessus :

MINE DE KAMFUNDWA

RESERVES %Cu %Co Tonnage Tonnage


GEO TS Cuivre [TCu] Cobalt [TCo]

Minerais
siliceux riches
2827250 3,37 0,25 95278 7068

Minerais
siliceux
2682800 1,48 0,20 39705 4024
pauvres

Total minerais
siliceux
5510050 2,43 0,23 133894 12673

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Minerais
dolomitiques
342600 3,28 0,23 11237 788
riches

Minerais
dolomitiques
270760 1,60 0,14 4332 379
pauvres

Total minerais
dolomitiques
613320 2,44 0,19 14965 1165

CMN riches 7172350 3,70 0,40 262508 251032

CMN pauvres 5888170 1,50 0,25 88323 13543

Total CMN 13060520 2,60 0,33 339574 43100

TOTAL 19183890 2,5 0,25 479597 47960


GENERALE

1.5.8.Conclusion partielle
Dans ce chapitre nous avons eu à parler du cadre géologique de la mine à ciel ouvert de
Kamfundwa. Cette mine se trouve dans la cité minière de Kambove à environ 30 km au Nord-Ouest
de la ville de Likasi. Elle est située entre 10°49'30" de latitude Sud et 26°35'27" de longitude Est.

Les formations de la mine sont d'origine sédimentaire,elle se compose de sept écailles de


dolomies du super groupe Katanguien, du sous-groupe des Mines (R2).Ces roches sont en contact
avec les roches du Kundelungu à travers une faille occupée par une brèche mono génique du sous-
groupe R1(RAT Lilas).

La minéralisation cupro-cobaltifere,sous forme oxydée, de la mine de Kamfundwa se trouve


dans la plupart des écailles dans les ore-bodies classiques du groupe de Mines, ainsi qu'à la base du
CMN. Le cuivre et le cobalt sont finement retrouvés respectivement sous forme de malachite, cuprite
et chrysocolle pour le cuivre ;et d'hétérogénite pour le cobalt . Les réserves géologiques sont
estimées à 19183890 avec 2,5 % Cu et 0,25% Co

1.6.CADRE GEOGRAPHIQUE

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1.6.1.Localisation du site
La mine à ciel ouvert de KAMFUNDWA est située à ±10 Km de Kambove à environ 4 Km au Sud de la
mine de SHANGULOWE sur le PE n°645 appartenant à la Gécamines/Groupe

Centre entre 26°34’48’’ et 26°36’30’’ de longitude Est et entre 10°48’00’’ et 10°49’30’’ de latitude
Sud. Elle s’étend sur une superficie de 1,5Km×0,9Km.

1.6.2.Relief et hydrographie
Le relief est très accidenté dans ce secteur ; les points élevés atteignent 1450m

D’altitude ou plus. Ainsi donc, le relief du sud Katanga est caractérisé par de hauts plateaux dont
les altitudes varient entre 800m et 1500m.

La forêt de galerie se développe le long de certains cours d’eau avec plusieurs espèces
sempervirentes. Les principaux cours d’eau partent de la crête de partage des bassins
hydrographiques des fleuves d’eau qui coulent du sud vers le nord.

Le secteur du gisement de Kamfundwa se trouve en bordure septentrionale du plateau


séparant les eaux du Congo et du Zambèze, contrairement à la plupart des gisements
Cuprifères, rencontrés plus au nord dans la zone de relief intermédiaire entre ce

plateau et les plaines alluviales des sources du Congo.

1.6.3.Climat et végétation
Le site de Kamfundwa bénéficie d’un climat tropical caractérisé par l’alternance d’une saison
des pluies qui s’étend de mi-octobre à mi-avril et d’une saison sèche couvrant le reste de l’année.
L’alternance des saisons est plus liée aux variations des précipitations qu’à celles des
températures. La température moyenne annuelle est de 20°C avec une variation annuelle de 6 à
8°C ; la température mensuelle est d’environ 18 à 22°C, avec une température maximum variant
entre 29 et 30°C aux mois de septembre et d’octobre. Sous ce type de climat pousse une
végétation tout à fait particulière, dominée par une savane boisée plus herbacée
qu’arborescente dans laquelle abondent des « brachystegia ». On y observe fréquemment aussi

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une végétation basse du type steppe sur les hauts plateaux et le long des cours d’eau, on
rencontre des galeries forestières [François, 1973].

La prospection a montré que le gisement a un pendage de 75° vers le Nord-Est pour la lèvre Nord, la
lèvre Sud par contre s’ouvre largement au Sud-Ouest pour se redresser à proximité de la surface.
Son pendage moyen oscille entre 3° et 50° vers le Nord-Est. En profondeur, les deux lèvres tendent
à se refermer et la faille garde sans doute alors l’allure générale de la lèvre Sud. La figure ci-dessous
montre la localisation de la mine de KAMFUNDWA sur la ceinture cuprifère.

CHAPITRE 2:EXPLOITATION MINIÈRE À KAMFUNDWA

2.1.Introduction

L'exploitation minière est une activité essentielle qui consiste à extraire des minéraux précieux ou
utiles de la terre. Elle remonte à des milliers d'années et a joué un rôle crucial dans le développement
des civilisations humaines. L'exploitation minière fournit les matières premières nécessaires à la
fabrication de nombreux produits que nous utilisons au quotidien, tels que les métaux, les minéraux
industriels, les combustibles fossiles et même les pierres précieuses.

L'objectif principal de l'exploitation minière est de localiser les gisements minéraux et de les extraire
de manière économiquement viable. Cela implique souvent l'utilisation de techniques d'excavation,
de forage et de dynamitage pour accéder aux gisements souterrains ou souterrains. Une fois les
minéraux extraits, ils sont traités et transformés en produits finis qui peuvent être utilisés dans
diverses industries, comme la construction, l'industrie automobile, l'électronique, l'énergie et bien
d'autres.

Cependant, l'exploitation minière peut également avoir des impacts négatifs sur l'environnement et
les communautés locales. Les activités minières peuvent entraîner la dégradation des terres, la perte
de biodiversité, la pollution de l'air et de l'eau, ainsi que des

perturbations socio-économiques dans les régions où elles sont menées. Par conséquent, il est
essentiel de mettre en place des pratiques d'exploitation minière responsables qui minimisent ces
impacts et prennent en compte la durabilité environnementale et sociale.

Dans l'ensemble, l'exploitation minière joue un rôle crucial dans notre économie mondiale et fournit
les ressources nécessaires à de nombreux aspects de notre vie quotidienne. Cependant, il est
important de trouver un équilibre entre l'exploitation des ressources et la préservation de
l'environnement, afin de garantir un avenir durable pour les générations à venir. Nous avons fait
l'étude sur les services suivants :l'exploitation, la fragmentation, la géologie et le dispatch.

2.2. Induction
2.2.1.Introduction
Ce service est dirigé par Mr.BINENE KABUYA

En tant qu'ingénieurs des mines, l'induction peut être utilisée dans différents contextes: oi

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1. Exploration minière : L'induction électromagnétique est une méthode géophysique utilisée pour
détecter les gisements minéraux. Elle consiste à mesurer les variations du champ électromagnétique
terrestre pour identifier les anomalies qui pourraient indiquer la présence de minéraux précieux.

2. Planification minière : L'induction peut être utilisée pour estimer la teneur en minéraux d'un
gisement. En collectant des échantillons et en utilisant des techniques d'induction statistique, les
ingénieurs des mines peuvent extrapoler les caractéristiques du gisement dans son ensemble, ce qui
aide à prendre des décisions sur la planification de l'extraction.

3. Sécurité minière : L'induction électromagnétique est également utilisée pour détecter la présence
de métaux non désirés dans les zones d'exploitation minière. Cela permet de prévenir les accidents
liés à la présence de métaux conducteurs, tels que les câbles électriques souterrains, qui pourraient
entrer en contact avec des équipements miniers.

En résumé, l'induction est utilisée par les ingénieurs des mines pour diverses applications,
notamment dans l'exploration de gisements minéraux, la planification minière et la sécurité sur les
sites miniers.

2.2.2. Structure de la Gécamines

La Gécamines est subdivisé en trois grands groupes qui sont :

A) Groupe sud

- U.G.L.(Usine Gécamines Lubumbashi): ici on deverve l'argent dans le compte de l'état quand on
produit

-KIPUSHI( Kico)

B) Groupe centre

- U.S ( Usine de Shituru) : À pour mission de sortir la cathode ou le cuivre en feuille;

- A.C.P.( Atelier Centrale de Panda);

- KVE (Kambove) :Fabrication des pièces de rechange.

C)Groupe ouest : Il n'a pas d'activité à la Gécamine. Elle est composée des sièges suivants:

- KZC (Kolwezi Concentrateur)

- AO ( Atelier Ouest): Rénovation des moteurs

- KATONTO

- U.C.K( Usine Chimique de Kolwezi): là où on sort la sable,le gravier, etc,...

N.B : le bureau du D.G. se trouve au groupe sud.

Il ya 4 sièges à Kambove qui sont les suivants :

- M.G.C( Mines du Groupe Centre) dirigé par le directeur de la mine Mr.Bernard


KALOBWE WA KALOBWE

Son rôle est de mettre à la disposition les minerais du cuivre en ordre de


concentration.

- KV.C( Kambove Concentrateur) : son rôle est de sortir les concentrés du cuivre.

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-M.T.N ( Maintenance) : division d'appui à la production et le directeur s'appelle


Orphée Kalenga Mwepu

- D.C.E ( Direction de Contrôle d'Exploitation):

- Les statistiques

- Gestion budgétaire( Provision de la


consommation et de la production )

2.2.3.Notions sur la sécurité du travail


1. Sécurité du travail
1.Définition

La sécurité du travail est une prévention d'accident.

 Accident : est un fait imprévu qui craie la lésion corporelle.


 Incident :est un fait imprévu sans lésion corporelle, qui n'indommage pas l'homme.

2. Type d'accident

2.1.Selon la forme

 Accident de trajet: c'est un accident suivit sur le parcourt qui même vers le travail
 Acciden du travail est tout accident survenant pendant l'exercice d'une activité
professionnelle
 Accident au travail est spécifique aux accidents survenant dans le contexte des activités
minières à ciel ouvert.

2.2.Selon le fond

 Accident Benin : c'est un accident qui ne demande pas des repos


 Accident Grave :c'est un accident qui crée les incapacités

Elles peuvent être permanentes ou temporaires

 Accident mortel: le décès d'agents

2.Prévention

C'est une anticipation qui est :

- Collective

- Individuelle

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A) D'une manière collective

Il y a 3 sensibilisations:

 Minutes de sécurité : très important


 Affiches ( dans la mine,sur les pistes)
 Réunion de sécurité : On fixe le niveau de sécurité et les mesures de sécurité.

B) D'une manière individuelle : Équipements de protection individuelle ( E.P.I)

2.3.Exploitation
3.1.Etude des opérations technologiques dans une Mine à Ciel Ouvert

Le chronometrage de la pelle CAT et HITACHI. Nous avons eu à calculer le temps de cycle. Pour
commencer on a eu à chronométrer temps des cycles de chargement et de transport en trouvant les
cycles complets, le temps d'aller déposer, le temps de retour à vide, le temps d'attente et le temps
de chargement .Le temps de remplissage de la benne est divisé en 6 parties qui sont : Le cavage, Le
levage, la giration 1, le versement, la giration 2 et la descente. En suite de ça on a fait la somme pour
trouver le temps de cycle complet.

Observations :

- La texterité de l'opérateur ( L'opérateur doit être habile);

- Le coefficient de remplissage à refus;

- Il faut que que l'état de la machine soit bonne ;

- Les produits doivent être bien fragmentées,

-Il faut aussi une bonne granulométrie de la roche ;

-Le positionnement de la pelle retro qui se met toujours au-dessus de butte.

- Il faut la réduction de l'angle de giration.

3.2. Détermination de la production annuelle d'une mine à ciel ouvert

L'usine HMS est de 4000 Ts/jours .

APERÇU GENERALE SUR LE TRANSPORT EN MINE À CIEL OUVERT

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3.1.Introduction
L'exploitation minière à ciel ouvert est un domaine qui exige le déplacement des grands
quantités des matériaux abattus dans la mine. Ce déplacement des matériaux au moyen des engins
constitue le transport minier :L'opération du transport exige une bonne organisation car il
représente ensemble avec l'opération de chargement 60% du coût total d'exploitation.

La productivité d'une mine est déterminée en fonction du débit horaire de la benne et de la


distance standard du projet d'exploitation. On peut également déterminer la productivité horaire
en fonction du rendement horaire de la pelle.

L'opération de transport minier consiste à déplacer les stériles de recouvrement ou mort-


terrains et les minerais depuis le front de travail jusqu'aux lieux de stockage (terrils ou remblais).Ils
existent deux modes de transport :

En continu (convoyeur à bande, transport hydraulique ou pneumatique)

En discontinu ( tombereaux rigides,tombereaux articulés,décapeuses,chargeuse sur pneu,


bouteurs...)

L'opération de transport dans la mine permet de déplacer ce que les pelles produisent.

3.2.Notion sur le chargement


Le chargement est l’opération qui permet d'excaver les matériaux abattus,stériles et
minerais et les mettre dans un engin de transport pour les acheminer vers le lieu de stockage
minerais ou de mise en terril.

L'engin de chargement dans l'exploitation à ciel ouvert est choisi en conformité à la


quantité des matériaux à extraire par poste,à la nature de ces matériaux et aux caractéristiques
géométriques de l'exploitation (hauteur de gradin,plate forme de travail).

Ce choix est conditionné par la méthode d'exploitation, par la production


envisagée,par les mesures de sécurité.

3.3.Transport dans la mine à ciel ouvert


En général, le transport dans une mine à ciel ouvert est caractérisé par les particularités ci-après :

Le transport très intensif ( avec des produits à transporter allant à des dizaines de millions de
tonnes par an);

Itinéraire de transport constant avec une distance relativement stable (pour une période
déterminer);

Les charges dynamiques au chargement et déchargement ;

La forte dépendance du transport avec les autres opérations technologiques s'effectuant au niveau
de l'exploitation à ciel ouvert ;

Le coût élevé du transport des roches abattues.

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Les mines à ciel ouvert posent généralement le problème de transport très particulier et cela pour
plusieurs raisons :

Les fonds des carrières et les points de chargement des produits seéplacent de manière continue
dans les limites de la carrière. Ce qui demande les rivages ( déplacements latéraux et périodiques)
des voies ferrées ainsi que la reconstruction et l'entretien des routes ;

Les pentes considérables qu'il faut gravir en passant d'un gradin à l'autre dans un espace assez limité
;

Un grand tonnage à déplacer.

3.3.1.Modes équipements de transport


Les modes de transport sont dictés par les moyens économiques, la production
de la mine, la distance de transport, les caractéristiques de la masse rocheuse,les conditions
géologiques du gisement et de la dimension de la mine et des pistes. Le mode doit permettre
d'évacuer le produit abattu en toute sécurité pour assurer un rendement maximal.

Il existe deux modes de transport : Le transport en continu et le transport en discontinu.

3.3.1.1.Transport en continu
Le système de transport continu est conçu de sorte à transporter les minéraux abattus depuis la
mine jusqu'à l'installation au moyen :

Des convoyeurs à bande

Ils sont utilisés :Pour des grandes productions à cause des grandes dépenses d'investissement ;pour
les roches tendres ou bien fragmentées .Ils s'adaptent à une pente de 18°à 20° avec une vitesse
comprise entre 3 à 6 m/s.

Les avantages de la bande transporteuse par rapport aux autres moyens de transport sont :

La simplicité ;

La facilité d'entretien ;

Le rendement remarquable ;

Le transport continu;

La réduction des travaux en tranchées ;

La possibilité d'automatisation.

Les câbles aériens :

Ils sont utilisés :sur de courtes distances, dans des régions montagneuses ;pour la traction par des
skis sur des rails dans des mines de grande profondeur ou souterraines.

3.3.1.2.Transport discontinu ou par matériels mobiles

15
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A.Transport sur distance inférieure 200 m

Les bulldozers

Les bouteurs ou d'opérations sont des matériels en usage lors du déplacement des matériaux sur
des courtes distances. Ils sont dotés d'une lame de refoulement adaptée à tous matériaux. Leur
distance de transport est prise en au maximum entre 80 m et 100 m sauf particulier.

La niveleuse

Elle est dotée d'une lame de grande largeur qui permet de niveler,creuser et déplacer de la terre.

Chargeuse sur pneu

L'utilisation des chargeuses sur pneu, comme engins de transport, paraît une solution pour
déplacer des matériaux à moins de 200 m.

Les chargeuses sur pneu sont utilisées pour le chargement et le transport dans la mine à ciel
ouvert equipée de concasseur mobiles. Elles peuvent encore être employées après le concassage
pour constituer des stocks de granulats.

En effet les chargeuses sur pneu sont très mobiles, leur vitesse de déplacement pratique est de
25 à 30 km/h. Elles présentent des avantages d'une grande productivité par rapport au poids de l'
équipement, une très bonne mobilité et la versatilité de l'opération. Toutefois elle présente un
inconvénient principal qui est d'une grande sensibilité aux conditions de travail.

L'utilisation économiquement rentable des chargeuses sur pneus lors du chargement et


transport est limitée à des distances ne dépassant pas 150,sauf exception.

B. Transport sur distance supérieure à 200 m

Le transport dans une mine à ciel ouvert, sur une distance supérieure à 200 m. s'effectue au
moyen des camions à benne basculante ou tombereaux, couramment appelés bennes et aussi des
trains.Les camions et les engins dérivés des camions (tracteur et semi-remorque) sont des moyens
de transport les plus couramment utilisés dans les mines à ciel ouvert ou carrières contemporaines.

3.4.Etude technique de l'engin de transport sur chantier


3.4.1.Definition des concepts
Production

D'une manière générale, on peut déterminer la production de la quantité des matériaux


manipulés par la machine par le nombre de cycles de travail que celle-ci peut effectuer en un temps
donné.

Compte tenu du fait que chaque cycle peut généralement être décomposé en temps fixes
et variables selon les conditions de travail, on peut distinguer différents types de production allant
de la production théorique à la production effective.

Ainsi, la production effective s'obtient à partir de la production théorique tout en tenant compte des
facteurs de correction spécifique dans les conditions réelles d'exploitation.

Disponibilité ( D)

16
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La disponibilité est le rapport du temps laquelle une machine est capable d'exécuter le travail requis.
C'est le rapport du temps disponible, ( C'est-à-dire temps pendant lequel la machine peut réellement
travailler) au temps total théorique. La différence entre les deux est le temps passé en entretien et
arrêts panne. Ce rapport est donné par la formule ci-dessous (RAMBININTSAOATIANIANO,2004):
𝑻𝒅
D= 𝑻𝒕 (II.1)

Td=Tt-Taep (II.2)

Où : D: disponibilité

Tt: temps théorique

Td: temps disponible

Taep: temps d'arrets pour entretien et pannes.

Utilisation( U)

C'est le rapport du temps effectif de travail au temps disponible. La distance entre les deux étant le
temps d'arrêts au chantie

𝑻𝒖
U= ( II.3)
𝑻𝒅

Avec :

Tu: temps utile ou effectif

Td: temps disponible

Taux de marche.

C'est le produit de la disponibilité pour l'utilisation.


𝑻𝒖
Km=D×U= 𝑻𝒕 (II.4)

Nombre d'unités à maintenir en circuit

Le nombre d'unités de transport à maintenir en circuit est le nombre optimum d'unités


de transport qui permet d'établir un équilibre entre le débit de l'engin de chargement et celui de
l'unité de transport.

3.4.2. Opérations de transport à trajet fixe


Toutes les opérations à trajet fixe sont celles qui se déroulent sur un circuit déterminer
d'avance et comportant des declivités constantes. Dans ce cas, on peut calculer le nombre d'unités
de transport nécessaire à l'évacuation d'un certain débit horaire d'un engin de chargement de l'usine
de traitement ou aux remblais.

Production des camions bennes

17
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La production des camions bennes (Pt), en tonne/heure,dépend de plusieurs facteurs, notamment


la qualité de la piste, la vitesse de circulation et la capacité de la benne. Cette production de
tombereaux est donnée par la relation ci-après :

Pt=G×n×Kg×Km (II.5)

Avec :

Pt: production en tonne par heure ;

G: charge utile du tombereau,en tonne ;

n: nombre de cycles de travail par heure ;

Kg: coefficient qui tient compte de l'utilisation de la capacité du tombereau ;

Km: taux de marche du tombereau.

Le nombre de cycle effectué en une heure (n) est défini par la rélation:
𝟑𝟔𝑶𝑶
n= 𝑻𝒄𝒚
(II.6)

Avec :

Tc: durée du cycle de travail en seconde

Le coefficient qui tient compte de l'utilisation de la capacité du tombereau est défini par la relation:
𝑮′
Kg= (II.7)
𝑮

Avec:
𝑪𝒃∗𝒑𝒎∗𝒌𝒓
G'=Cb× pf × kr= 𝒌𝒇
(II.8)

Cb: capacité de la benne en m^3;

pf: masse volumique du matériau à l'état foisonné,en t/m^3;

Kr:coefficient de remplissage de la benne ;

pm: masse volumique du matériau en place;

Kf:coefficient de foisonnement.

La durée du cycle se décompose en temps de chargement tch,temps de marche à charge tc, temps
de déchargement tdechr,temps de marche à vide tv et temps de manœuvres sur les lieux de
chargement et de déchargement tmc

Tcy=tch+tmc+tdech+tv+ ton (II.9)

Les temps de trajet sont fonction de la distance de parcours et de la vitesse de circulation.


𝟑𝟔𝟎𝟎∗𝑳𝒄
tc= 𝑽𝒄𝒉∗𝒌𝒗 (II.10)
𝟑𝟔𝟎𝟎∗𝑳𝒗
tv= 𝑽𝒗∗𝒌𝒗
(II.11)

Avec :

18
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Lc: marche à charge en km;

Lv:marche à vide en km;

Vch ,Vv: respectivement vitesses moyennes de circulation du tombereau à charge et à vide en


km/h;

kv: coefficient qui tient compte du changement de vitesse lors de l'accélération ou de


rétrogradation, on peut approximativement prendre kv=1,1.

Le temps de déchargement tdechr du tombereau peut être évalué de 60 à 72 secondes.

Le temps de manœuvres sur les lieux de chargement et de déchargement tmc dépend de


plusieurs facteurs : notamment l'organisation de travail au niveau des manœuvres sur les lieux de
chargement ou de déchargement, l'emplacement relatif du tombereau et de la chargeuse, de l'état
des routes sur les lieux de chargement et de déchargement. Une mauvaise organisation de travail
sur les manœuvres peut diminuer le rendement des tombereau de l'ordre de 10 à 15 %
(RAMBININTSOATIANIAVO, 2004).

Ainsi, la valeur de tmc peut varier approximativement de l'ordre de 60 à 80 secondes.

Pour assurer efficacement les travaux de transport, il faut réduire le plus possible
l'immobilisation de l'engin de transport. En effet, ce sont les engins de transport qui assurent la
production, la chargeuse qui les charge participe à celle-ci et cela de manière indispensable. Dans le
cadre de la chargeuse est définit de telle façon que l'inégalité suivante soit respectée (
RAMBININTSOATIANIAVO, 2004):

tch×N<Tcy (II.12)

Avec :

tch: temps de chargement d'un engin de transport

N: nombre d'engins de transport

Tcy: temps de cycle d'un engin de transport

En effet, si tch × N > Tcy,l'efficience de la chargeuse influera à 100% sur la production.

Par contre si tch × N < Tcy, l'efficience de la chargeuse pourrait être respectée sans influence sur la
production totale puisque dans elle attendra les engins de transport.

Détermination de l'effectif des camions-bennes

Le nombre des camions-bennes nécessaires pour le transport d'une quantité donnée de matériau
dans une mine à ciel ouvert dépend de la quantité journalière du matériau à transporter, de la
production par poste et du nombre de postes par jour. L'effectif des tombereaux en service (Ns) est
donné par :
𝒌𝒓∗𝑸𝒋
Ns=𝑷𝒑∗𝒏𝒑 (II.13)

Avec :

Ns: effectif des tombereaux en service ;

Qj: quantité journalière de matériau à transporter, en tonne ;

19
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Pp: production effective par poste d'un tombereau,en tonne/poste;

np: nombre de poste par jour ;

kr:coefficient qui tient compte de la régularité des travaux de transport. On peut prendre
approximativement la valeur de kr = 1,1.

La production effective par poste d'un tombereau est déterminée à partir de la


production horaire.

Pp=G×n×kg× Tp × Km (II.14)

Où:

Tp: durée d'un poste de travail, en heure;

Km: taux de marche du tombereau évalué pour un poste de travail.

Pour obtenir l'objectif( le parc) des unités de transport, il faut tenir compte
d'entretiens et pannes subis par les engins de transport dans les conditions réelles d'exploitation,
c'est à dire tenir compte du coefficient de disponibilité D.Par conséquent, le parc des camions-
bennes est donné par la relation :
𝑵𝒔
Np= (II.15)
𝑫

Selon l'état des engins de transport, on peut estimer la valeur de leur disponibilité à D= 0,7 à 0,9

Outre cette façon de procéder proposé par RAMBININTSOATIANIAVO ; le parc d'engins


à disponibiliser pour une exploitation peut être déterminé différemment en se basant sur la
connaissance du débit horaire. (Kamulete,2013)
𝑫𝒄𝒉
N= 𝑫𝒕𝒓 (Unités) (II.16)

Avec:

N: le nombre d'unités de transport

Dch: le débit horaire effectif de l'excavateur

Dtr: le débit horaire effectif de l'unité de transport.

En effet, en admettant que l'excavateur fonctionne à débit uniforme et que l'on connaît son
coefficient d’utilisation ( CUE), le débit horaire effectif de l'excavateur peut être calculé par
l'expression suivante:
𝟔𝟎∗𝑪𝒕𝒓∗𝑪𝑼𝑬
Dch= 𝑻𝒄
[ m³/h] (II.17)

Avec Ctr: la capacité nominale de la benne

CUE: le coefficient d’utilisation de l'excavateur

Tc: la durée du cycle de chargement de l'unité de transport, en minutes, par excavateur.

Le débit horaire effectif de l'unité de transport se calcule par l'expression suivante:


𝟔𝟎∗𝑪𝑼𝑩∗𝑪𝒕𝒓
Dtr= 𝑻𝒄𝒚
[m³/h] (II.18)

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Avec :

CUB:le coefficient d’utilisation absolue de la benne

Tcy: la durée du cycle complet de la benne en minutes de l'unité de transport.

En remplaçant dans la formule de N,les termes Dch et Dtr par leurs expressions, la formule pour
calculer le nombre d'unités de transport devient:
𝑪𝑼𝑬∗𝑻𝒄𝒚
N= 𝑪𝑼𝑩∗𝑻𝒄 (Unités) (II.19)

3.4.3.Operations de transport à trajet variable


Les opérations à trajet variable se situent sur un parcourt dont la longueur, les
pentes et la nature de la piste ( route) sont sujet des variations.

Dans ce cas, il est nécessaire de trouver la distance à laquelle le nombre donné d'unités de transport
peut permettre d'obtenir un débit voulu (par exemple le transport des produits, minerais ou stériles
du fond de travail de l'excavateur jusqu'aux remblais à minerais ou aux terrils).

Il s'agit de déterminer la longueur du trajet au-delà de laquelle les unités de transport n'arrivent plus
à temps au lieu de chargement et ainsi fixer par conséquent le moment où l'on doit introduire une
nouvelle unité de transport dans le circuit. Cette longueur s'appelle distance critique pour le nombre
d'unités de transport donné.

Si l'on tolére l'allongement de parcourt supérieur à la distance critique, l'excavateur subit des pertes
de temps à cause de l'attente des unités de transport. Par contre, si on devance le moment où la
distance critique est atteinte, les engins de transport se trouveraient en attente devant l'excavateur.

3.5. Temps de cycle des camions-bennes utilisés comme engins de


transport
Le temps mis par un camion pour effectuer un cycle complet Tcy est donné par l'expression suivante
:
𝟔𝟎 𝟔𝟎 𝑳
T=tmn+ta+tch+( 𝑽𝑰 + 𝑽𝟐 )× 𝟐 + tmd + td [min] (II.20)

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Avec:

T= Tcy= temps de cycle

tmc: temps de manœuvre au chargement ;

ta:Temps d'attente avant le chargement ;

tch: Temps de chargement ;

V1: vitesse du camion chargée trajet aller, en km/h

V2: vitesse de camion vide, trajet retour, en km/h;

L: distance parcourue au cours d'un aller-retour en km;

tmd: Temps de manœuvre au point de chargement ;

td: Temps de déchargement.

Le nombre de camions nécessaires pour desservir un excavateur est donné par la formule suivante :
𝑻 𝒕𝒎𝒄+𝒕𝒂+𝒕𝒎𝒅+𝒕𝒅 𝟑𝟎∗𝑳 𝟏 𝟏
N=𝒕𝒄= 1+ 𝒕𝒅
+ 𝒕𝒄
×(𝑽𝟏 + 𝑽𝟐) (II.21)

Sur chantier, en dehors des performances techniques, les engins présentent des caractéristiques
propres à l'utilisation qui sont reprises dans le tableau (II.3) ci-dessous.

La figure (II-4) ci-dessous présent le schéma des dimensions du camion-benne HOWO

3.6.Types de transport
Il en existe deux types qui sont :

Type concentré : Les minerais ainsi que les stériles sont évacués par la voie

Type séparé ou dispersé : Les minerais sont évacués par des voies différentes.

3.7.Transport par camion benne

Les deux types de camions bennes sont les bennes rigides ou les bennes articulés. Ces
engins sont les plus utilisés en raison : de leur souplesse d'utilisation, de leur adaptation à tout type
d'exploitation, de leur simplicité dans l'organisation de la circulation ainsi que de leur capacité de
transport.

On distingue deux catégories des camions bennes qui sont:

Des camions conventionnels: de marques HOWO, SCHAMAN,VOLVO qui ,petit à petit, s'imposent
sur le circuit de transport minier.

22
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Des camions hors routes ,dit tombereaux :qui sont spécifiques à l'utilisation dans le chantier
d'exploitation minière. Ils sont soient articulés ou rigides.

a)Tombereaux articulés : Ce sont des véhicules à trois essieux dont l'ensemble des roues
sont motrices, ce qui leurs confèrent un avantage important sur la résistance au roulement par
rapport aux camions conventionnels et tombereaux rigides. Ils sont utilisés pour le transport des
matériaux sur une courte et moyenne distance.

Selon leurs capacités portante on peut le répartir en quatre groupes : de 23 Tonnes, de 27 Tonnes,
de 32 Tonnes et de 36 Tonnes. (Jacques P,2O11)

La figure( II-1) ci- dessus présente le camion-benne articulé HOWO

b)Tombereaux à châssis rigide :Ce sont des bennes de grande capacité dont l'usage
est destiné à des projets d'exploitation de grande échelle.

La figure (II-2) ci-dessus présente le tombereau à châssis rigide CAT 797F

Les conditions les plus favorables à l'emploi de ces camions sont :

Les gisements de faibles et moyennes dimensions (2 à 2,5 km) dont la profondeur peut dépasser 200
à 250 m;

La distance de transport ne dépassant pas 5 à 6 km;

Les roches dures et semi dures ébranlées à l'explosif ou bien des roches meubles et tendres moins
humides ;

Le tonnage à déplacer jusqu'à 10 millions de tonnes par an pour les camions dont la capacité des
bennes est inférieur à 70 tonnes.On peut aller 70 millions/an pour les camions de plus de capacité
(100 tonnes et plus).

Actuellement , il y a des camions de 350 tonnes,mais la mine de Kamfundwa disposait à plus 70%
des camions bennes de marque VOLVO FM 12 400 de capacité 32 tonnes.

c) Caractéristiques de camions de mine à ciel ouvert

La Figure(II-3) ci-dessous montre l'image de l'unité de transport

Les camions, les tracteurs et les semi-remorques utilisés dans les mines à ciel ouvert sont à moteur
Diesel ou Diesel-électrique. Ils doivent être très robustes et souples.Ils sont à deux ou trois essieux
moteurs. Ces derniers sont sollicité séparément grâce à une boîte de transfert, ce qui permet à ces
gros engins de franchir des grands obstacles.

Nous distinguons les camions à propulsion mécanique et assisté par trolley. Tous camions à
propulsion mécanique utilisés ont les caractéristiques suivantes :

L'emploi d'un cerveau moteur de direction;

23
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Les gros pneus très résistants à l'usure;

La cabine à suspension élastique pour le confort du conducteur

La benne basculante ;

La caisse de la benne est prolongée par une plaque très épaisse qui recouvre la cabine de l'opérateur
;

Le chauffage du fond de la benne par les gaz d'échappement du moteur afin d'éviter le colmatage
par les produits humides et collant dans le bac de la benne du camion.

Les camions à propulsion mécanique se sont répandus grâce à une série d'avantages assurant
le souplesse d'utilisation telle que le rayon de virage, et par conséquent la grande manœuvrabilité
dans les conditions minières gênantes. Dans les mines de faible ou moyenne production, le modèle
le plus courant va de 1 à 45 tonnes.

L'augmentation de la productivité du matériel utilisé des les mines à ciel ouvert est à la
base de la construction des excavatrurs de plus en plus puissants. Cette évolution s'est faite
évidemment en parallèle avec celle des camions correspondants. Dans le but de diminuer le coût de
transport, la capacité et la puissance des camions ont été sensiblement augmentées. Cette évolution
a été faite suivant le développement des moteurs Diesels. Les principaux fabricants sont :
CATERPILLAR, HITACHI, EUCLID,KOMATSU,DRESSER,TEREX,LIEBHERR,CUMMINSA,Howo,etc.

Les principales caractéristiques d'une benne sont: la charge utile, le facteur de travail,
le poids total, la production des bennes, le rendement des bennes, la durée de vie, la résistance au
roulement, la résistance due à la pente, le facteur de conduite,le facteur de travail, le cycle de travail.

3.8.Durée de vie d'une benne


La durée de vie de camions bennes en fonction de la charge est résumée dans le tableau

Tableau III-1.Durée de vie des camions-bennes.

Chargement utile en Moins de 40 De 40 à 100 Plus de 100


tonnes tonnes tonnes tonnes
Durée de En heures 18 à 20 000 22 à 30 000 30 à 40 000
vie
En moins 25 à 28 31 à 42 42 à 56
En années 2 3 5

En fonction d'activités réalisées et de conditions de ces activités, la durée de vie de camions


bennes est fixée dans le tableau II.2.

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Tableau III-2.Durée de vie en fonction des conditions d'activités.

Durée de vie
Conditions
d'activités
En heures En moins En années
Terrassement
tout terrain sans
7 000 à 10 000 8 à 14 1à2
pistes
Réaménagement,
mi-tout terrain, 9000 à 12 000 13 à 16 1à3
mi- pistes
Approche tout
venant 10 000 à 14 14 à 18 1à5
000
Servitudes de
déstockage
16 000 à 18 20 à 18 1à8
000

3.9. Tenue de chantier de transport


A. Piste de transport
Le chantier de transport est constitué essentiellement de la piste qu’empruntent les unités de
transport. Les bonnes routes sont indispensables pour utiliser pleinement les camions et éviter leur
usure prématurée.

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Les caractéristiques que le chef de chantier doit surveiller sont :

- L'état de la bande de transport de la piste;

- La largeur de la piste;

- La pente de la piste;

- Les ouvrages de drainage des eaux.

Ces caractéristiques varient selon qu'il s'agit des pistes permanentes ou des pistes provisoires.

Les pistes permanentes sont celles qui sont situées en dehors de la zone d'exploitation et sont
utilisés pendant toute la durée de l'exploitation. On parle couramment des pistes définitives ou
inclinés définitifs.

B.Piste de la bande de transport


La bande de transport ne doit pas être glissante pour ce faire, elle doit être revêtue d’une couche de
matériau antidérapant couramment appelé ballast, ceci dépend de l'état de soubassement ; elle est
d'autant plus importante si le soubassement est mou.

Dans le cas d’une bande de transport boueuse,il convient de dégager la boue avant de déposer la
couche de ballast.

Les matériaux de la bande de transport ne doivent pas être abrasifs: la durée de vie des
pneumatiques des bennes en dépend.

La bande de transport doit être bien nivelée et bien terrassée.Le nivellement des pistes se réalise
l'aide de niveleuse couramment appelé graders.Les graders disponibles dans notre mine à ciel ouvert
sont du type Caterpillar.

C.Largeur de la piste
Dans les alignements,la largeur de la piste à double voie est donnée par :

Lp=2(lp+a+c)+ s (II.22)

Avec:

Lp: la largeur de la piste

lb: la largeur d'une benne

a: accotement de la route ( suivant a> 1m)

c: réserve de circulation (c= 0,55)

s:intervalle de sécurité entre 2 bennes.

s = 1 + 0,005 v ( m ) ,avec v en [ km/ h]

Dans les tronçons courbés, pour maintenir l'intervalle de sécurité entre les camions, un
élargissement de la piste est requis:

E= 2[R -√𝑹𝟐 + 𝑫²] + V ( en m) (II.23)

26
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Avec :

E: élargissement par rapport à la largeur du tronçon en alignement.

R: rayon de courbure de la route

L: distance entre le pare-chocs avant et l'essieu arrière

V: vitesse de déplacement.

D.Pente de la piste
La pente d'une piste est la tangente ,exprimése en pourcentage de l'angle aigu formé par le plan
incliné de la piste.

Les pentes de inclinés dans les mines à ciel ouvert entre 8 à 10 % au maximum. La pente maximale
adaptée aux bennes 100 tonnes est de 8%.

Actuellement, il existe des camions pouvant gravir des pentes allant jusqu'à 10 % : Les bennes de
Howo articulées par exemple. Des telles pentes sont à réaliser en cas de force majeure.

La pente de 8 % donne plus de souplesse à l'exploitation. L'utilisation des pentes inférieures à 8%


allonge la longueur de la piste (100 m sur l'horizontal à 10%,125 m sur l'horizontal à 8%) et augmente
la découverture.

La pente la plus économique ne dépasse pas 10 pourcentage (%)

E. Ouvrages de drainage des eaux


La piste a comme premier ennemi l'eau. Le chef de chantier doit impérativement inspecter le
système de drainage des eaux sur une piste ; il doit déceler les défauts et y remédier. Pour mieux
examiner l'écoulement des eaux sur un site determiné,il faut s'y rendre après la première grande
pluie : on observera l'écoulement des eaux et l'on pourra décider du réseau de drainage à ériger.

La structure de drainage des eaux d'une piste comprend les ouvrages suivants ;

Le bombement de la bande de transport (dos-d'âne) à partir de l'axe de la piste, il est utile de prévoir
des pentes en sens inverse+ ou - 5( plus ou moins cinq) pour mille vers les bordures de la piste.

Les fossés d'écoulements; des tranchées de recueillement des eaux sont creusées sur les bords de la
piste longitudinalement. Les dimensions de ces fossés sont fonction des débits d'eau à évacuer: les
tranchées doivent être aussi larges et profondes que le débit d'eau est important.

Les saignées d'évaluation des eaux des fossés d'écoulement : elles permettent l'envoie des eaux des
fossés d'écoulement loin de la piste et de casser la vitesse des eaux qui risquerait d'engendrer les
érosions de la route.

Toutes les considérations sur les pistes permanentes restant valable pour les pistes provisoires.
Néanmoins, les pistes provisoires, compte tenu de leurs caractères momentanés,peuvent être
réalisés avec des contraintes plus souples que pour les pistes permanentes.

F.Evaluation des bennes

Pour une bonne utilisation des bennes, il faut surveiller :l'attelage, le remplissage des bennes, la
productivité.

27
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Le bon attelage est celui qui établit un équilibre entre la capacité de chargement et celle de
transport. En pratique, le nombre idéal (N) des bennes à effectuer à un engin de chargement est le
rapport entre le temps de cycle (Tcy) des bennes et de temps de déchargement d'une benne (tch).
𝑻𝒄𝒚
T= 𝑻𝒄𝒉 (II.24)

Le remplissage des bennes est à suivre pour s'assurer de transporter la capacité réelle des bennes.

La productivité d'une benne peut être comprise comme la quantité de produits transportés par
heure de marche.

. Pour tenir compte de la distance de transport, on introduit la distance dans l'expression de


la productivité des bennes.
𝑸∗𝑫𝒔𝒕𝒅
ƞ= 𝒉
(II.25)

Pour que le rendement (ƞ )soit amélioré, il faut surveiller : la distance de parcours ;


l'itinéraire des bennes qui doit être aligné autant que possible, les détours non indispensables sont
à supprimer.

La distance de parcours des engins de transport est toujours exprimée en terme de <<
distance standard. >> La distance standard permet d'introduire dans la notion de distance de
parcours, les declivités (pentes) ainsi que les manœuvres au point de chargement et de
déchargement ,les divers temps d'attente (au chargement, lors de l'approvisionnement en gasoil).

Pour tenir compte de ces différentes sollicitation,la notion des distances standard a été
introduite pour servir de << commune mesure .>> Cette commune mesure permet d'exprimer les
distances parcourues par les deux bennes dans un contexte d'unité qui autorise la comparaison.
Cette unité est le kilomètre standard ( km.std). Des formules différentes existent pour calculer la
distance standard.

Dans le siège de Kambove la formule utilisée est la suivante :

Dstd= Dh + 10 Dv + 500 en mstd

Avec :

Dstd :distance standard

Dh: distance entre les points de chargement et de déchargement en mètres

Dv: dénivellation entre le point de chargement et de déchargement

500 mètres : distance fictive ajoutée pour tenir des manœuvres au chargement et au
déchargement.

À la mine de Kamfundwa la distance standard est déjà calculé et est de 2,8 km.std ( EMI Gécamines).

G.Securité du roulage

Pour une circulation sécurisante,sécurisant, faut :

Respecter la largeur de la piste, notamment dans la courbure sans visibilité ;

28
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Placer les ridelles sur la courbure de la mine ; les ridelles sont placées pour retenir la benne en cas
de dérive. La ridelle doit donc être en mesure de supporter le poids de la benne s'y cognant avec une
certaine vitesse.

Les caractéristiques de la ridelle sont :

La hauteur : la ridelle doit pouvoir retenir la benne jusqu'au niveau de la moitié de son radiateur ;

La masse : la ridelle doit être capable de retenir un poids donné par :

F=Mb × a ( II.26)

Avec :

F: la force d'accélération de la benne.

Mb: masse de la benne.

a:accélérationdelabenne
𝑽
a= (II.27)
𝒕

Avec :

V:vitesse moyenne sur tronçon.

t: temps mis pour parcourir le tronçon.

La ridelle doit avoir un poids égal à la force (F). Sa masse Mr sera au moins égale à :
𝑭 𝑴𝒃∗𝒂
Mr= = (II.29)
𝒈 𝒈

Avec g:accélération de la pesanteur (9,81m/s²)

3.10. Conclusion partielle


Ce chapitre a examiné les notions générales du transport dans une mine à ciel ouvert. Il a
décrit les modes et les types de transport, les caractéristiques des camions-bennes,leur durée de vie,
la pente et la largeur des pistes ou inclinés.

Les notions de rendement, de distance standard et de la productivité y ont été aussi


abordées. L'attelage entre l'engin de chargement et les camions-bennes et le temps de cycle du
camion- benne ont également été passés en revue.

CONCLUSION GÉNÉRALE
Nous voici arrivés au terme de notre stage qui a porté sur notre apprentissage dans la mine à ciel
ouvert de KAMFUNDWA.

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KITAMBALA-KANGOY Ephraïm.

L’objectif poursuivi durant notre stage peut varier en fonction de ses responsabilités et du contexte
spécifique de l'entreprise minière. Toutefois, généralement, un objectif clé d'un stage en génie
minier est d'acquérir une expérience pratique et de mettre en pratique les connaissances théoriques
acquises à l'université.

Voici quelques objectifs courants pour un ingénieur en génie minier lors de son stage :

1. Apprendre les opérations minières : Comprendre les différentes phases de l'exploitation minière,
les procédés utilisés et les équipements employés sur le terrain.

2. Participer à des projets spécifiques : Travailler sur des projets concrets liés à l'exploitation minière,
tels que la planification minière, le contrôle de la qualité, l'optimisation des procédés ou la gestion
des déchets miniers.

3. Appliquer les compétences techniques : Mettre en pratique les compétences techniques en


utilisant des logiciels spécialisés pour la modélisation, la simulation ou l'analyse des données
minières.

4. Travailler en équipe : Collaborer avec d'autres professionnels de l'industrie minière, tels que des
géologues, des techniciens et des opérateurs, afin de comprendre les différentes dimensions du
travail en équipe et de développer des compétences en communication.

5. Comprendre les enjeux environnementaux et de sécurité : Se familiariser avec les pratiques


durables en matière d'exploitation minière, les réglementations environnementales et les
procédures de sécurité sur le terrain.

En somme, l'objectif d'un ingénieur en génie minier lors de son stage est de mettre en pratique ses
connaissances théoriques, d'acquérir une expérience concrète dans le domaine de l'exploitation
minière et de se préparer à une future carrière dans ce secteur.

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