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Mais une science n’est pas plus une collection de faits qu’un
tas de pierres n’est une maison »
HENRY POINCARE
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EN MEMOIRE DE
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DEDICACE
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REMERCIEMENTS
Nous tenons à exprimer à Monsieur le Professeur, Docteur KIPEPE AWAKA Odon, Directeur du
laboratoire d’étude métallurgique (EMT) notre profonde reconnaissance pour nous avoir reçus au sein du
laboratoire.
Monsieur le Professeur ordinaire Pierre KALENGA NGOY MWANA notre Directeur, a porté un intérêt
constant à cette recherche. Qu’il veuille bien trouver ici le témoignage de notre sincère gratitude.
Nous tenons à remercier notre encadreur, Monsieur l’ingénieur civil KADIANGA N’SONA et nos parents
Bienvenue KALUNGA MAWAZO et NGOIE EBONDO Agnès, pour avoir financé nos études durant les
vingt - quatre ans passés sur le banc de l’école.
Nos sincères remerciement s’adressent aussi aux frères et sœurs, MUYUMBA KALUNGA Fys back,
Becky NGOY, ATUTA KALUNGA Marlene, MUTUNDU KALUNGA Piuman, FARAY
KALUNGA, KINAMA KALUNGA Loïck, NGOIE NGONGA Inès, KAYA et KUYNGU
KALUNGA, Choudel, Allégresse, Paterson, Jean- coco, pour nous avoir assisté d’une manière ou d’une
autre tout au long de nos études. A mon fils Arman KITENGE et ma tendre fiancée Nadia MITONGA. A
tous les choristes du chœur universitaire Marie Mère des Etudiants de la paroisse Saint esprits, à ceux des
chorals chœurs des anges, la résurrection du Christ de la paroisse saint Grégoire le grand et à ceux de la
chorale saint sauveur de la paroisse saint sauveur à Likasi.
Que tous les amis et connaissances trouvent à travers ce travail une expression de notre profonde gratitude
pour leur bienveillance : Ir. Arsène MUBENGA, Fannie FEZA, Dixon TSHOLA, Ir. KALONJI radalf,
Ir Patrick Doso, Ya Giselle TSHIBANDA, Ya Silvie TSHIBANDA, Ir Yannick FUNI, Ir KIELEKA
Alain, Ir David WEVA, Maestro clément ATILA, Maestro olivier, Ir Patrick KAPISI, Ir Cédric
NKULU, Ir Ben KITUNGWA, Ir papy MUSAMPA, Ir KAWEZ Gatien, Docteur Dimitri, Ir Cédric
SABU, Maman Valérie KITENGE, Maman NGOY, Maman MWAMBA Beatrice.
A ma promotion de deuxième grade métallurgie de l’année académique 2012-2013 pour les conseils et les
encouragements.
Les échantillons nécessaires à la réalisation de ce travail ont été fournis par la direction de la Générale des
Carrières et des Mines (GECAMINES), à qui nous exprimons notre reconnaissance.
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RESUME
Les difficultés associées au traitement des minerais à gangue dolomitique sont expliquées par
plusieurs phénomènes notamment une contamination de la surface des particules du minéral
utile, une perte de sélectivité résultant de la cinétique appréciable des minéraux de gangue,
une forte tendance à la production des fines particules au broyage, une consommation
excessive des réactifs.
L’amélioration des performances passe généralement par la chimie des réactifs bien que
plusieurs autres paramètres de flottation peuvent en être responsables. C’est dans cette optique
que le chlorure d’ammonium a été utilisé en appoint au régime des réactifs usuels de la
Gécamines pour évaluer son influence dans la flottation du cuivre des minerais dolomitiques
alimentés au concentrateur de Kambove.
A l’issue des essais en ébauchage simple, il ressort que l’ajout du chlorure d’ammonium aux
réactifs usuels est susceptible d’améliorer sensiblement la qualité des concentrés obtenus
avec un léger gain sur le rendement de récupération cuivre. En effet, il a été obtenu un
concentré de tête à 29 % Cu avec le chlorure d’ammonium contre 13 % Cu dans les
conditions de référence; les rendements de récupération respectifs à l’ébauchage sont de 85 et
74 %.
Ces résultats ont été obtenus à la dose de 4000 g/t de sulfhydrate de sodium, 250 g/t de
chlorure d’ammonium conditionné à pH 10 pendant 10 minutes avant l’ajout de tous les
autres réactifs.
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TABLE DES MATIERES
Epigraphe.................................................................................................................................................. I
EN MEMOIRE DE...................................................................................................................................... II
DEDICACE ............................................................................................................................................... III
REMERCIEMENTS ................................................................................................................................ IV
RESUME ................................................................................................................................................... V
TABLE DES MATIERES ............................................................................................................................. VI
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................................ VIII
LISTE DES FIGURES................................................................................................................................... X
LISTE DES ABREVIATIONS, SYMBOLES ET CIGLES ................................................................................... XI
INTRODUCTION ..................................................................................................................................... XII
CHAPITRE I. DESCRIPTION DU CONCENTRATEUR DE KAMBOVE ET SYNTHESE D’INFORMATION SUR
LE GISEMENT DE KAMFUNDWA ............................................................................................................ 1
I .1. Description du Concentrateur de Kambove ................................................................................. 1
II .1.1. Définition............................................................................................... 7
II.1.2. Principe du procédé de flottation à la mousse ......................................... 7
II.1.3. Réactifs chimiques de flottation à la mousse des oxydes ......................... 8
II.1.4. Principe général de l’adsorption ........................................................... 13
II.1.5. Critères d’évaluation des résultats de flottation .................................... 15
II.2. Application à la flottation des minerais oxydés cupro-cobaltifères........................................... 18
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CHAPITRE III. FICHE TECHNIQUE DU CHLORURE D’AMMONIUM ......................................................... 21
III.1. Description ................................................................................................................................ 21
CHAPITRE IV. SYNTHESE DES TRAVAUX ANTERIEURS SUR LE MINERAI DE KAMFUNDWA ................... 23
CHAPITRE V. MATERIELS ET METHODES D’EXPERIMENTATION ET D’ANALYSE.................................... 26
V.1. Matériels .................................................................................................................................... 26
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LISTE DES TABLEAUX
Tableau II-1 : Types de situations en cas d’adsorption (Jean Marie K. N, 2012) .................... 14
Tableau VI-3 : Analyse granulochimique de l’échantillon 4484 broyé pendant 9 minutes ..... 34
Tableau VI-4 : Résultats de l’essai de flottation à la dose de 2000 g/t de NaSH ..................... 36
Tableau VI-5 : Résultats de l’essai de flottation à la dose de 3000 g/t de NaSH ..................... 37
Tableau VI-6 : Résultats de l’essai de flottation à la dose de 4000 g/t de NaSH ..................... 38
Tableau VI-7 : Résultats de l’essai de flottation à la dose de 5000 g/t de NaSH ..................... 39
Tableau VI-14 : Résultats de l’essai de flottation avec ajout du NH4Cl au broyage ............... 50
Tableau VI-15 : Résultats de l’essai de flottation avec ajout du NH4Cl avant le silicate avec un
conditionnement de 5 minutes.................................................................................................. 51
Tableau VI-16 : Résultats de l’essai de flottation avec ajout du NH4Cl en tête de flottation . 52
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Tableau VI-20 : Résultats de l’essai de flottation à pH 10 de conditionnement du NH4Cl ..... 57
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LISTE DES FIGURES
Figure I-1 : Flow Sheet de la section flottation du Concentrateur de Kambove (MUTELE.K ,2004). 5
Figure II-1: Classification des collecteurs classiques (Barry. A. Wills, 2006) ....................................... 9
Figure II -2 : Graphique illustratif de meilleures conditions opératoires d’une flottation .................... 17
Figure V- 1 : Circuit de fragmentation de l’usine pilote de minéralurgie EMT ................................... 27
Figure VI-1 : Courbe de broyabilité de l’échantillon de Kamfundwa N ° 4484 ................................... 33
Figure VI-2 : Courbe de rendement – teneur Cu à différentes doses de NaSH et du KAX .................. 40
Figure VI-3 : Courbe de rendement – teneur Cu à différentes doses de NH4Cl .................................... 48
Figure VI-4 : Courbe de rendement – teneur Cu à différents point d’ajout du NH4Cl.......................... 53
Figure VI-5 : Courbe de rendement – teneur Cu à différents pH de conditionnement du NH4Cl ....... 59
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LISTE DES ABREVIATIONS, SYMBOLES ET CIGLES
Ce Concentration à l'équilibre
Ci Concentration au temps t
C.I Conditionneur 1
C.II Conditionneur 2
KVC Kambove
R Rejet
T Transporteur à bande
V Volume
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INTRODUCTION
La préparation des minerais est une étape fondamentale pour les minerais extraits
des mines ou carrières, elle est constituée d’une série d’opérations parmi lesquelles figure la
flottation qui est l’une des plus complexes et plus importantes opérations et à la quelle est
accordée généralement une attention particulière. Au Concentrateur de Kambove les
opérations de préparation sont poussées jusqu’à la flottation.
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CHAPITRE I. DESCRIPTION DU CONCENTRATEUR DE KAMBOVE ET
SYNTHESE D’INFORMATION SUR LE GISEMENT
DE KAMFUNDWA
le concassage;
le broyage humide;
la flottation;
la décantation et la filtration.
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a. Le concassage
Le concassage est une opération qui a pour but de poursuivre la fragmentation qui
a été amorcée déjà au niveau de la mine afin de réduire la taille des blocs du minerai. La
chaine de concassage comprend trois étapes :
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En tête de T1 un crible vibrant de marque ELIPEX pour le classement dimensionnel
des produits. Seuls les grains de dimension ≤ 50 mm sont acheminés vers le
concassage tertiaire. Les refus du crible sont canalisés vers le concassage secondaire;
Un concasseur à cône de marque SIMONS standard dans lequel les blocs de minerais
grossiers sont réduits à une granulométrie d’une dimension de plus ou moins 50 mm;
Un transporteur à bande (T2) de vitesse beaucoup plus rapide qui achemine les
matières vers le concassage tertiaire.
b. Le broyage humide
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1°) Le broyeur à barres 1 vers tricône 3 et 5;
Le broyeur à barres 2 est alimenté par les silos 1et 2, le broyeur à barres 1 par les
silos 3 et 4 et le broyeur à barres 3 par le silo 5. Dans chaque section les machines sont
disposées dans l’ordre suivant :
Alimentateur – transporteur à bande (où est placée une bascule pour la mesure automatique du
tonnage horaire) – broyeur à barres – pompe Hydroseal – hydrocyclone – tricône.
Dans chaque section le broyeur à barres assure le broyage primaire, la pulpe qui
en sort est conduite à la bâche spirale où une quantité d’eau d’appoint est ajoutée pour réduire
la densité. La pulpe de la bâche est envoyée à l’hydrocyclone pour la classification. L’over
flow est conduit directement à la flottation et l’UF alimente les broyeurs à boulet pour subir le
broyage secondaire et la pulpe qui en sort va également à la bâche ainsi s’établit la charge
circulante.
c. La flottation
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d. Décantation - filtration
Le flow Sheet de la section flottation du Concentrateur de Kambove est présenté sur la figure
ci-dessous :
Pulpe venant du broyage humide
Moussant (G41)
Détalquage
W3
Réactifs chimiques
Ebauchage
W1 W2
Conc. Fini
C. II
Epuisement R
W4 W5
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I.2. Synthèse d’informations sur le gisement de Kamfundwa
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CHAP II. APPLICATION DES NOTIONS FONDAMENTALES DE LA
FLOTTATION A LA MOUSSE A LA FLOTTATION DES MINERAIS OXYDES
CUPROCOBALTIFERES
II .1.1. Définition
La flottation à l’huile;
La flottation pelliculaire;
La flottation à la mousse.
Nous parlerons particulièrement de la flottation à la mousse car c’est la seule
appliquée au Concentrateur de Kambove actuellement.
Lorsqu’on injecte de l’air dans un milieu aqueux sous forme de bulles fines, les
particules hydrophobes après collision s’y fixent par suite de leur affinité pour l’air et sont
entrainées dans le mouvement ascendant de l’air jusqu’à la surface de la pulpe, où elles sont
recueillies dans la mousse qui s’y forme constituant ainsi le concentré dans le cas de la
flottation directe. Quant aux particules hydrophiles, celles-ci ne se fixent pas aux bulles d’air
et ne sont donc pas transportées jusqu’en surface de la pulpe, elles restent dans le bain
aqueux formant ainsi le rejet de la flottation. (Havre. H ,1962). Dans la séparation des
minéraux la flottation à la mousse peut être définie comme un procédé physico – chimique
qui est utilisé pour séparer deux ou plusieurs minéraux et consiste à créer des agrégats stables
entre les bulles d’air et le ou les solides choisis dans une pulpe composée des solides fins et
de l’eau dans laquelle les agrégats sont recueillis dans une mousse à la surface .Généralement
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les solides choisis adhérent aux bulles d’air grâce à l’intervention des réactifs chimiques
spécifiques. (Lowrence A, 1983).
a. Les collecteurs
Les collecteurs sont des composés hétérogènes qui contiennent une partie active
inorganique couplée avec une chaine hydrocarbonée qui fournit l’hydrophobicité à la surface
du minéral après l’adsorption du collecteur. Les collecteurs sont des produits organiques qui,
une fois adsorbées à la surface des particules solides leur confèrent l’hydrophobicité
indispensable pour pouvoir former des agrégats stables avec les bulles d’air au cours de la
flottation. Ce sont les réactifs les plus importants en flottation du fait qu’ils doivent être les
plus sélectifs. Une opération de flottation est donc beaucoup plus sensible au dosage du
collecteur qu’à celui de tout autre réactif. (King .R P, 1982).
Les collecteurs s’adsorbent par leur partie polaire sur la surface des minéraux à
flotter se trouvant dans la solution aqueuse, Leur partie hydrocarbonée non polaire étant
tournée vers la solution aqueuse. Ainsi, après s’être fixés sur la surface du minéral, ils la
rendent hydrophobe, et donc apte à s’accrocher aux bulles d’air. L’hydrophobicité d’un
minéral est indiquée par l’angle de contact entre les trois phases en contact (solide, liquide et
gaz). Les minéraux hydrophiles ont un angle de contact très petit. Le collecteur en s’adsorbant
sur un minéral fait augmenter son angle de contact et rend ce minéral hydrophobe. (Bouchard
.S ,2005).
Il existe plusieurs types des collecteurs selon leur composition. Ils sont classés en
collecteurs ioniques et en collecteurs non - ioniques. Les collecteurs non-ioniques ne se
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dissocient pas en solution aqueuse. Ils y sont pratiquement insolubles. Les collecteurs
ioniques se dissocient en solution aqueuse, ce qui leur permet de se présenter sous forme d’un
composé hétéropolaire avec une partie polaire responsable de l’attachement par attraction
électrostatique sur la surface du minéral et une partie non polaire qui confère à la surface
couverte par le collecteur son hydrophobicité. Parmi les collecteurs ioniques, il existe des
collecteurs cationiques et des collecteurs anioniques. Les collecteurs cationiques sont ceux
qui, après dissociation dans la solution aqueuse donnent un ion qui est chargé positivement.
Les collecteurs anioniques quant à eux donnent un ion de charge négatif (anion). L’élément
qui porte la charge positive des collecteurs cationique est plus souvent l’atome d’azote
quaternaire. Les collecteurs anioniques sont subdivisés en collecteurs sulfhydriques et
collecteurs oxhydriques. Le groupe polaire des collecteurs sulfhydriques porte du soufre à
l’étage d’oxydation -2, et celui des oxhydriques portes l’oxygène à l’étage d’oxydation -2.
(Bouchard .S ,2005). La figure II-2, présente la classification des collecteurs classiques :
Collecteurs
Anioniques Cationiques
Oxhydriques Sulfhydriques
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Un grand nombre de paramètres entrent en jeu lorsqu’on veut faire un choix de
collecteur. D’une manière générale, le choix du collecteur se fait par rapport au minéral que
l’on veut flotter. Un minéral qui, après rupture de son réseau cristallin donnerait des
fragments non polaires, flotte mieux avec un collecteur non polaire. Pour les minéraux dont
les liens chimiques entre atomes constitutifs sont polaires, la connaissance du mécanisme de
collection permettra d’effectuer un choix de collecteur qui convient.
Nous dirons également que quel que soit le minéral que l’on veut récupérer, l’un
des paramètres importants sur lequel repose le choix d’un collecteur est la performance
métallurgique (rendement de récupération et teneur en élément utile) qu’il permet d’atteindre,
ainsi que sa sélectivité. (Bouchard .S ,2005).
Par ailleurs, on notera qu’il est courant d’utiliser plus d’un collecteur pendant une
opération de flottation. On peut par exemple utiliser un collecteur plus sélectif et moins
puissant en tête d’opération de flottation, ce qui permet d’avoir un concentré de tête avec une
forte teneur en minéraux utiles. Et au stade d’épuisement, on pourra utiliser un collecteur
moins sélectif mais suffisamment puissant, ce qui permet d’avoir une récupération poussée
des minéraux utiles mais en faible teneur dans le concentré.
Comparés à certains minéraux tels que les minéraux sulfurés, les minéraux oxydés
répondent moins bien à la flottation. Cela est dû en grande partie au phénomène d’adsorption
qui est en cause dans bien des cas des mécanismes de collection. De plus la flottation des
oxydes dépend d’un grand nombre des facteurs tels que les propriétés électrocinétiques de la
surface, le degré de dissociation du collecteur dans la phase aqueuse, la solubilisation du
minéral utile et des minéraux de la gangue, etc. (Bouchard .S ,2005).
b. Les moussants
Un moussant est un composé organique hétéro polaire, dont l’une des extrémités
de la molécule est polaire et hydrophile et le reste de la molécule non - polaire et hydrophobe.
Les moussants sont des composés tensio-actifs. Ils sont ajoutés au cours d’un processus de
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flottation pour assurer une dispersion des bulles d’air dans le milieu aqueux, ainsi que pour
stabiliser la mousse qui se forme à la surface de la pulpe.
Les moussants agissent en se fixant sur les bulles d’air par leur partie non-polaire,
leur partie polaire étant tournée vers l’eau. Cette disposition permet de diminuer la tension
superficielle de l’eau. Sans moussant les bulles d’air formées ont tendance à s’assembler pour
former des bulles plus volumineuses, ce qui réduit la surface disponible sur laquelle devra
s’accrocher les particules de minéraux rendues hydrophobes par le collecteur.
c. Les activants
Les activants sont généralement des sels solubles qui s’ionisent en milieu aqueux.
Les ions produits réagissent avec certains composés chimiques de surface des minéraux pour
favoriser l’adsorption du collecteur. Les activants sont utilisés lorsque le collecteur ne
parvient pas à s’adsorber adéquatement sur la surface du minéral à flotter ou encore pour que
l’on active les minéraux oxydés qui, en général se prêtent mal à l’action collectrice des
xanthates par le sulfure ou le sulfhydrate de sodium. (L.EVRARD ,1971). Cet agent subit les
réactions d’hydrolyse suivantes :
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d. Les dispersants
e. Les déprimants
Sans compter les collecteurs, les déprimants sont les réactifs chimiques sélectifs
les plus utiliser en flottation. Les déprimants peuvent être de nature organique ou minérale.
Les agents déprimants ont pour rôle d’empêcher la flottation d’un minéral non désiré qui
serait susceptible de flotter dans les conditions opératoires données. Ils peuvent également
permettre de régler la sélectivité de flottation entre différents minéraux sulfurés ou entre
oxydes ou encore entre sulfures et oxydes. Vis-à-vis de la gangue, le déprimant doit
également permettre la dispersion des particules de gangue pour diminuer l’entrainement
mécanique des flocs dans la mousse, mais aussi pour obtenir bien souvent un bon rendement,
la neutralisation des schlamms permettant de limiter fortement le phénomène de « slime
coasting » si nocif en flottation. Ces réactifs agissent en s’adsorbant sur les surfaces des
minéraux à déprimer pour les rendre hydrophiles avant que l’action du collecteur ne se fasse
sentir. Il arrive également que le déprimant aille déloger le collecteur déjà adsorbé par le
minéral, une fois qu’il est ajouté à la solution aqueuse. Un déprimant peut également
s’adsorber sur la surface du minéral déjà recouvert par le collecteur, et faire primer le
caractère hydrophile qu’il apporte sur le caractère hydrophobe qu’apporte le collecteur. Un
autre mécanisme c’est le recouvrement de la surface par des macromolécules comme
l’amidon, le quebracho, le tannin, etc. Il est à noter que l’interaction du collecteur et du
déprimant résulte du phénomène inclusif d’émulsion sur la surface du minéral et la
solubilisation (WANG.D, 2008).
f. Les régulateurs de pH
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requise du procédé et en affectant la stabilité de la mousse. Le rôle des régulateurs de pH est
donc de ramener et/ou de fixer le pH de la solution aqueuse à une valeur permettant d’assurer
une bonne collection des minéraux (FELIX. S ,1962).
C'est l'énergie d'adsorption de Gibbs, qui est composée de deux termes, un terme
enthalpique qui exprime les énergies d'interactions entre les molécules et la surface
absorbante, et un terme entropique qui exprime la modification et l'organisation des molécules
dans la phase liquide et sur la surface. L'importance relative de deux termes dépend du
système adsorbat-adsorbant étudié. Le tableau II-1 reprend les grands types de situations
possibles. (Jean Marie K. N, 2012).
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Tableau II-1 : Types de situations en cas d’adsorption (Jean Marie K. N, 2012)
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surface et la répartition des espèces du surfactant dans la pulpe. (Jean Marie K. N, 2012).
Dans la chimisorption, le surfactant réagit chimiquement avec la surface minérale en principe
indépendamment de la charge de surface, mais une charge de surface élevée peut inhiber la
chimisorption si elle est de même signe que celle de l'ion collecteur. Expérimentalement, il est
souvent possible de distinguer les deux types d'adsorption, mais dans certains cas, il est
nécessaire d'examiner plusieurs critères simultanément pour pouvoir conclure (Jean Marie K.
N, 2012) :
- la surface spécifique
- la distribution de tailles des grains
- du facteur de forme ou de rugosité
- la distribution des tailles de pores.
a. Rendement de récupération
( )
( )
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Avec :
( )
( )
c. Taux de concentration
Г=
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élevée. Or en pratique cela n’est pas toujours le cas, les opérations de flottation n’étant pas
sélectives jusqu’à ce point.
Pour pallier à cette limitation, on serait alors tenter de chercher à prolonger une
flottation de façon à avoir une grande masse de concentré contenant presque tout le métal
utile, mais en faible teneur. Cela se faisant lorsqu’on vise à avoir un grand rendement de
récupération. (GILL, C.B, 1991).
Une meilleure opération de flottation est celle qui se conclut par un concentré de
forte teneur en élément utile, et dont le rendement de récupération est élevé. C’est ainsi que
dans les industries où la flottation se poursuit en continue dans plusieurs cellules de flottation,
on se base également sur l’évolution des teneurs en éléments utiles en fonction de leurs
rendements de récupération dans les concentrés cumulés tout le long du circuit de flottation.
(KELLY, E.G et SPOTTISWOOD, 1982).
L’évolution de ces deux paramètres peut être marquée sur un graphique, où les
meilleures conditions opératoires sont représentées par la courbe qui se place au-dessus des
autres courbes. Un tel graphique peut être représenté comme suit (P.BLAZY, 1970) :
Teneur du minéral utile dans le
B
concentré (%)
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II.2. Application à la flottation des minerais oxydés cupro-cobaltifères
La plupart des minéraux oxydés que l’on rencontre dans la nature sont
hydrophiles, et donc inaptes dans leur état naturel à la concentration par flottation. Pour qu’ils
puissent flotter leurs surfaces doivent être rendues artificiellement hydrophobes à l’aide des
réactifs appelés collecteurs. D’autres types de réactifs sont nécessaires pour renforcer ou
empêcher la collection des minéraux non utiles (gangue), pour stabiliser les bulles d’air, etc.
(Bouchard .S ,2005).
La concentration des minerais oxydés de cuivre et cobalt se fait par diverses méthodes dont :
Flottation à l'aide des xanthates après sulfuration superficielle;
Flottation à l'aide des acides gras;
Flottation aux hydroxamates;
Flottation par des réactifs chélatants.
Le choix entre l'un des procédé est décidé par la prise en compte : de la
caractérisation minéralogique du minerai, des coûts des réactifs, des objectifs fixés par le
concentrateur (teneur et rendement désiré).
Dans le procédé de flottation aux acides gras, l'acide gras est utilisé sous forme
d'une mixture additionnée à une pulpe de minerai broyé, et préalablement conditionnée. A ce
jour, la mixture est d'une composition variable selon les fabricants. Elle est généralement à
base d'huile de palme hydrolysée et de gasoil. La mixture est émulsionnée en présence d'une
quantité de carbonate de sodium qui augmente la stabilité de l'émulsion.
L'émulsification des huiles avant leur usage produit une amélioration notable.
Actuellement, l'acide gras collecteur utilisé est l'huile de palme reconstruite à 75 %, ceci
signifie que l'huile de palme hydrolysée est ramenée par mélange avec l'huile de palme brute à
une acidité de 75 %.
Le Rinkalore est le nouveau réactif de type acide gras, en promotion qui remplace
l'huile de palme comme collecteur devenue rare au Katanga et devant être importé.
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Comme la calcite, la dolomie et le talc sont les moins déprimés, ils sont souvent
collectés avant la malachite, c'est la raison pour laquelle le procédé aux acides gras ne
convient pas pour les minerais à gangue talqueuse ou dolomitique. Pour y remédier, certains
industriels pré-flottent la gangue et flotte ensuite les minéraux porteurs de cuivre et de cobalt.
Les minerais oxydés de cuivre cobalt ne sont pas facilement récupérables à l'aide
des collecteurs des sulfures tels les xanthates. Pour les permettre de flotter, il est d'usage
industriel de les sulfurer superficiellement afin de les flotter comme des minéraux sulfurés.
La flottation aux xanthates est souvent appréciée car généralement plus sélective
que la flottation aux acides. Elle n'est pas restreinte par la nature de la gangue, mais elle est
jugée difficile à contrôler et onéreuse.
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II.2.2. Pratique de la flottation des minerais oxydés cupro – cobaltifère au Concentrateur
de Kambove
Tableau II- 2 : Statistique des résultats de traitement de minerais composite de Kamfundwa, Lwisha et Kamwale, de janvier
à septembre 2010 [Source : Note préparatoire de la réunion d'évaluation des performances du Concentrateur de Kambove
.Gécamines EMT]
Janvier 45915 2,21 0,26 5197 11,8 614 0,5 30 60,54 25,25
Février 1892 2,22 0,26 285 10,1 29 0,5 2 68,94 31,29
Mars 0 - 0 - 0 - 0 - -
Avril 17065 3,63 0,51 2420 10,1 246 1,4 34 39,69 38,93
Mai 34068 3,37 0,52 3923 16,0 630 1,7 67 54,88 37,65
Juin 27091 3,48 0,62 3370 16,8 567 2,7 91 60,12 54,37
Juillet 37994 3,41 0,57 5223 15,4 807 2,2 117 62,28 54,02
Août 44569 3,52 0,46 5781 16,1 935 1,7 103 59,59 50,19
Septembre 54020 3,52 0,66 6003 17,3 1043 2,6 160 54,84 44,79
Cumulé 26261 3,25 0,51 3220 15,4 4964 1,8 603 58,17 45,20
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CHAPITRE III. FICHE TECHNIQUE DU CHLORURE D’AMMONIUM
III.1. Description
Ce composé est dangereux pour la santé, notamment en étant nocif par injection,
irritant pour les yeux d’où on évite d’inhaler les poussières de ce composé. Le chlorure
d’ammonium quand il est pur est un sel cristallin de coloration blanche soluble dans l’eau. La
solution aqueuse est légèrement acide.
III.2. Origine
Dans la nature, cette substance apparait dans les régions volcaniques se déposant
sur les rochers près de cheminées de volcan. Les cristaux se précipitent directement de la
phase gazeuse et y restent peu de temps puisqu’ils sont facilement solubles dans l’eau. Le
chlorure d’ammonium est préparé industriellement par la réaction de l’ammoniac (NH3) avec
l’acide chlorhydrique (HCl), on le trouve également dans des mines profondes.
III.3. Usages
La soudure;
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La teinture de textiles;
La pile Leclanché, comme électrolyte de la pile sèche;
Les colles pour contreplaques;
La photographie des roches.
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CHAPITRE IV. SYNTHESE DES TRAVAUX ANTERIEURS SUR LE MINERAI
DE KAMFUNDWA
- le silicate de sodium (Na2 SiO3 ); utilisé comme dispersant des différents minéraux et
déprimant de la gangue. Ce silicate était utilisé sous forme de solution concentré à 30
% en poids;
- le sulfhydrate de sodium (NaSH); utilisé comme agent sulfurant. Il était préparé sous
forme de solution concentré à 12 % en poids ;
- l'Amyl Xanthate de Potassium (KAX); utilisé comme collecteur principal et se
présentant sous forme de solution à 1,2 % de concentration ;
- une mixture constituée de 90 % de gasoil et 10 % d'huile de palme. Cette mixture fut
préparée à 1,2 % de concentration, et fut utilisée comme collecteur d'appoint;
- le Sasfroth (G41) qui fut utilisé comme moussant.
L'essai de flottation effectué avec les doses optimales des réactifs a donné un
concentré ébauché avec un rendement pondéral du concentré de 29,51 %. La récupération et
la teneur en métal dans ce concentré furent respectivement de 81,07 % et 5,32 % pour le
cuivre, et 61,12 % et 0,64 % pour le cobalt.
Les essais effectués avec préflottation visant à éliminer le talc avant concentration
du cuivre et du cobalt ont été effectuée respectivement en 2, 3 et 5 minutes. Les concentrés
ébauchés obtenus au cours de ces essais titraient respectivement 5,86%, 6,04% et 5,69% de
cuivre avec des rendements de récupération respectifs de 76%, 73% et 72%.
Page 23
D'après le chercheur ces essais de flottation n'ont pas tellement apporté
d'amélioration, par rapport à l'essai de flottation effectué sans préflottation, avec les doses
optimales des réactifs. Mais que par contre, ils ont induit une diminution de rendement de
récupération. Sur ce, il suggère de procéder à des essais de flottation avec dépression sélective
de talc par des déprimants appropriés (acide citrique, dextrine, etc.), pour espérer améliorer
les performances de flottation.
Par ailleurs, des essais de laboratoire effectués sur les minerais CMN R632 de
Kamfundwa titrant 2,44 % cuivre et 0,2 % cobalt, ont conduit à l'obtention d'un concentré
titrant en moyenne 19 % cuivre et 0,60 % cobalt avec des rendements de récupération cuivre
et cobalt respectifs de 69 et 35 %, et des essais industriels sur des minerais à teneur cuivre
élevée de 3,56 % cuivre ont conduit à un concentré de 23 à 25 % cuivre avec des rendements
de récupération cuivre de 71 à 73 %. (EMT/ Département d'Etudes Métallurgiques, 1989).
Page 24
Le double objectif de ce travail était : D'une part, de contribuer à une meilleure
compréhension des phénomènes et mécanismes régissant la flottabilité de la malachite. Ceci
passe par l'identification et la caractérisation des espèces superficielles qui gouvernent les
propriétés hydrophobes / hydrophiles de la malachite. Cette recherche fondamentale s'est
articulée autour d'une tripe approche : « Chimie de surface - propriétés énergétiques et
électrochimiques ».
Page 25
CHAPITRE V. MATERIELS ET METHODES D’EXPERIMENTATION ET
D’ANALYSE
V.1. Matériels
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Minerai tout venant
(Indexation)
Convoyeur Concasseur à
cylindre 1
Conc à mâchoire - 3/4 ‘ ‘ -1/4 ‘ ‘
Crible vibrant
Homogénéisation - 10 # + 10 #
Concasseur à
cylindre 2
Page 27
- le sulfhydrate de sodium préparé en solution à 12 %, en pesant 12 g de NaSH que l'on
dissout dans 100 ml d'eau ;
- la mixture de gasoil et le rinkalore préparés en solution à 1,2 %, en pesant sur la
balance électronique 1,2 g du mélange gasoil et rinkalore, que l'on disperse dans 100
ml d'eau par une agitation intense à l'aide d'un agitateur. La mixture utilisée
habituellement au concentrateur de Kambove est à 90 % de gasoil et 10 % de
rinkalore.
- pour stabiliser la mixture, qui est une émulsion du type huile dans l'eau, on y ajoute
quelques gouttes de carbonate de sodium préparé à 12 %;
- le silicate de sodium préparé à 30 %, en procédant de la même manière que pour le
KAX ou NaHS, en pesant cette fois-ci une masse de 30 g de Na2 SiO3 que l'on dissout
dans l'eau pour réaliser une solution de 100 ml
- le chlorure d’ammonium préparé à 12%.
Il est à noter que le G41 sera utilisé sans dilution préalable et que ses doses sont
obtenues partant de la masse d'une goutte qui pèse environ 0,012 g. Une goutte que l'on ajoute
à une pulpe contenant1 2 kg de minerai à flotter correspond à l'échelle industrielle à une
masse de 10 g de G41 par tonne de minerai traité. Les doses en volume de différents réactifs
utilisés ont été obtenues par la formule suivante :
( ) ( ) ( ) ( )
Page 28
V.5. Méthode d’analyse
Page 29
potassium et enfin quelques gouttes de (G41), puis, conditionner pendant une trentaine
de secondes;
- Ouvrir le robinet d'admission d'air dans la pulpe, et recueillir la mousse qui se forme
avec une palette dans des pans de manière fractionnée;
- Sécher dans une étuve pendant une nuit, les produits de la flottation ainsi que le rejet;
- Peser les solides secs contenus dans les pans après séchage;
- procéder à l’analyse chimique des solides pour déterminer les teneurs du cuivre et du
cobalt.
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CHAPITRE VI. PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS OBTENUS
Les résultats d’analyses chimiques de l’échantillon 4484 sont repris dans le tableau VI - 1.
Eléments %
Cutot 2,59
Cuox 1,87
Cusulf 0,72
Cotot 0,32
Ni 70 ppm
Mn 0,04
Zn 0,02
Fetot 1,63
S 0,49
CaOtot 0,42
CaOsol 0,39
MgOtot 5,85
MgOsol 0,47
PF 5,71
Ces résultats indiquent que notre échantillon est essentiellement oxydé et titre
environ 2,59 % cuivre et 0,32 % cobalt. Les indices tot, sol, sulf, et le sigle PF signifient
respectivement total, soluble, sulfure et perte au fer.
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VI.1.3. Analyse minéralogique de l’échantillon
- La malachite : CuCO3Cu(OH) 2 ;
- La chrysocolle : CuSiO3.2H2O ;
- Le quartz ;
- La dolomite : CaMg (CO 3)2 ;
- La limonite (oxyde de fer) ;
- L’hétérogénite: Co2O3.CoO.CuO.7H2O.
5 39,9
10 27,9
15 16,5
20 11,4
Page 32
45
40
35
% Poids + 200 #
30
25
20
15
10
0
0 5 10 15 20 25
L’analyse des résultats obtenus montre que la granulométrie voulue est obtenue
après 9 minutes de broyage.
Pour ce faire, la pulpe a été broyée puis séchée à l'étuve, le produit sec a été
ensuite réparti en tranches granulométriques allant de 65 à - 400 mesh à l’aide des tamis de la
série Tyler. Les résultats des analyses granulochimiques sont présentés dans le tableau VI-3.
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Tableau VI-3 : Analyse granulochimique de l’échantillon 4484 broyé pendant 9 minutes
Fractions
granulométriques
Les essais de flottation ont été effectués en deux phases, la première se rapportant
aux essais d’orientation et la seconde relative à l’étude de l’influence de l’adjonction dans le
régime des réactifs.
Page 34
Les essais d’orientation ont consisté en la détermination des doses optimales de
sulfurant et du collecteur principal tandis que les essais avec adjonction du chlorure ont
consistés en :
Seules les doses du sulfurant et du collecteur principal ont eté optimisés; les doses
de 2000, 3000, 4000, 5000 g/t de NaSH ont fait l’objet de ces essais. Il faut noter que les
doses de KAX ont êtes prises au 1/10 de celles de NaSH.
Les résultats obtenus sont présentés dans les tableaux V1-4, VI-5, VI-6 et VI-7.
La figure VI-2 en donne la traduction graphique pour le cuivre et les traductions graphiques
correspondantes aux différentes essais effectués pour le cobalt sont présentées sur les figures
1,2 ,3 et 4 en annexe.
Page 35
Tableau VI-4 : Résultats de l’essai de flottation à la dose de 2000 g/t de NaSH
A 2' 63,07 5,3 8,39 5,29 29,08 0,71 0,45 11,78 500 250 1200 120 60
B 2' 54,02 4,6 4,33 2,34 12,85 0,56 0,30 7,96 340 34 20
C 2' 42,42 3,6 2,45 1,04 5,71 0,45 0,19 5,02 200 20 20
D 2' 27,05 2,3 2,17 0,59 3,23 0,43 0,12 3,06 140 14 20
ALIMENTATION 1184,14 100,0 1,54 18,20 100,00 0,32 3,80 100,00 500 250 2000 200 140
Page 36
Tableau VI-5 : Résultats de l’essai de flottation à la dose de 3000 g/t de NaSH
Conditions opératoires
Essai 4484/2 Poids Cuivre Cobalt
510 51 20
B 2' 61,45 5,1 11,57 7,11 23,23 0,55 0,34 8,23
300 30 20
C 2' 41,11 3,4 8,90 3,66 11,96 0,52 0,21 5,21
210 21 20
D 2' 40,95 3,4 4,52 1,85 6,05 0,47 0,19 4,69
120 12 20
E 2' 62,80 5,2 2,28 1,43 4,68 0,44 0,28 6,73
60 6
F 2' 81,85 6,8 1,46 1,20 3,90 0,36 0,29 7,17
Page 37
Tableau VI-6 : Résultats de l’essai de flottation à la dose de 4000 g/t de NaSH
Conditions opératoires
Essai 4484/3 Poids Cuivre Cobalt
Page 38
Tableau VI-7 : Résultats de l’essai de flottation à la dose de 5000 g/t de NaSH
A 2' 97,17 8,2 12,03 11,69 38,77 0,67 0,65 17,06 500 250 3000 300 60
B 2' 77,58 6,5 7,19 5,58 18,50 0,56 0,43 11,38 850 85 20
C 2' 46,40 3,9 4,98 2,31 7,66 0,53 0,25 6,44 500 50 20
D 2' 38,69 3,2 2,74 1,06 3,52 0,43 0,17 4,36 350 35 20
E 2' 29,08 2,4 1,84 0,54 1,77 0,38 0,11 2,90 200 20 20
F 2' 104,95 8,8 1,18 1,24 4,11 0,28 0,29 7,70 100 10
ALIMENTATION 1191,36 100,0 2,53 30,15 100,00 0,32 3,82 100,00 500 250 5000 500 140
Page 39
14,00
12,00
10,00
Teneur Cu (%)e
8,00
2000 g/t NaSH
3000 g/t NaSH
6,00
4000 g/t NaSH
5000 g/t NaSH
4,00
2,00
0,00
0,00 10,00 20,00 30,00 40,00 50,00 60,00 70,00 80,00
Rendement de récupération Cu (%)
Page 40
De l'examen de la figure VI-2 : il résulte que la flottabilité de l’échantillon
s’améliore dans la tranche des doses de NaSH de 2000 à 4000 g/t alors qu’à partir de 5000 g/t
la qualité du concentré baisse. Les résultats obtenus à 2000 g/t de NaSH traduiraient une
insuffisance de la sulfuration quand on se réfère au rendement de récupération qui est moins
bon. Les meilleures performances sont obtenus à 4000 g/t dose retenue comme optimale du
fait qu’avec la dose de 5000 g/t, une détérioration est observée aussi bien en ce qui concerne
la teneur que la récupération.
A fortes doses il se produit des interactions entre les minéraux déjà sulfurés et les
ions HS- non adsorbés aboutissant à une barrière d’adsorption des xanthates, ce phénomène
s’est produit avec la dose de 5000 g/t de NaSH. Il faut donc une adéquation entre la
concentration des ions responsables de la sulfuration et la surface spécifique des minéraux
utiles.
a. Optimisation de la dose
Les doses de 100 ; 250 ; 500 ; 1000 ; 1500 et 2000 g/t du chlorure
d’ammonium ont fait l’objet de ces essais pendant lesquels, il a été
conditionné pendant 10 minutes.
Les résultats obtenus sont présentés dans les tableaux VI-8, VI-9,
VI-10, VI-11, VI-12, VI-13. La figure VI-3 les présente graphiquement.
Page 41
Tableau VI-8 : Résultats de l’essai de flottation à la dose de 100 g/t de NH4Cl
A 2' 47,80 4,0 20,01 9,56 38,80 1,03 0,49 12,00 500 250 2400 240 100 60
B 2' 33,73 2,8 15,11 5,10 20,67 0,86 0,29 7,07 680 68 20
C 2' 28,47 2,4 6,88 1,96 7,95 0,72 0,20 4,99 400 40 20
D 2' 25,04 2,1 3,25 0,81 3,30 0,59 0,15 3,60 280 28 20
E 2' 24,25 2,0 2,09 0,51 2,06 0,50 0,12 2,95 160 16 20
ALIMENTATION 1187,55 100,0 2,08 24,65 100,00 0,35 4,10 100,00 500 250 4000 400 100 140
Page 42
Tableau VI-9 : Résultats de l’essai de flottation à la dose de 250 g/t de NH4Cl
A 2' 42,26 3,5 29,03 12,27 47,43 1,22 0,52 13,50 500 250 2400 240 250 60
B 2' 25,77 2,2 15,14 3,90 15,08 1,08 0,28 7,29 680 68 20
C 2' 15,36 1,3 7,75 1,19 4,60 0,91 0,14 3,66 400 40 20
D 2' 17,08 1,4 3,47 0,59 2,29 0,67 0,11 3,00 280 28 20
E 2' 13,09 1,1 2,12 0,28 1,07 0,55 0,07 1,89 160 16 20
ALIMENTATION 1194,86 100,0 2,16 25,87 100,00 0,32 3,82 100,00 500 250 4000 400 250 140
Page 43
Tableau VI-10 : Résultats de l’essai de flottation à la dose de 500 g/t de NH4Cl
Conditions opératoires
Essai 4484/7 Poids Cuivre Cobalt
20,84 0,93
500 250 2400 240 500 60
A 2' 35,52 3,0 7,40 22,27 0,33 9,28
680 68 20
B 2' 47,49 4,0 13,71 6,51 19,59 0,73 0,35 9,74
400 40 20
C 2' 57,35 4,8 6,85 3,93 11,82 0,51 0,29 8,22
280 28 20
D 2' 44,80 3,7 6,76 3,03 9,11 0,35 0,16 4,40
160 16 20
E 2' 74,01 6,2 2,18 1,61 4,85 0,33 0,24 6,86
80 8
F 2' 53,46 4,5 1,75 0,94 2,81 0,29 0,16 4,36
Page 44
Tableau VI-11 : Résultats de l’essai de flottation à la dose de 1000 g/t de NH4Cl
A 2' 35,60 3,0 16,93 6,03 19,47 0,90 0,32 10,69 500 250 2400 240 1000 60
B 2' 37,36 3,1 13,01 4,86 15,71 0,81 0,30 10,10 680 68 20
C 2' 34,42 2,9 11,21 3,86 12,47 0,72 0,25 8,27 400 40 20
D 2' 35,86 3,0 7,68 2,75 8,90 0,51 0,18 6,10 280 28 20
E 2' 40,60 3,4 3,83 1,55 5,02 0,25 0,10 3,39 160 16 20
ALIMENTATION 1196,04 100,0 2,59 30,95 100,00 0,25 3,00 100,00 500 250 4000 400 1000 140
Page 45
Tableau VI-12 : Résultats de l’essai de flottation à la dose de 1500 g/t de NH4Cl
A 2' 26,20 2,2 6,64 1,74 5,94 0,62 0,16 5,02 500 250 2400 240 1500 60
B 2' 40,81 3,4 6,47 2,64 9,01 0,58 0,24 7,31 680 68 20
C 2' 36,09 3,0 4,94 1,78 6,09 0,45 0,16 5,02 400 40 20
D 2' 77,44 6,5 3,69 2,86 9,75 0,37 0,29 8,85 280 28 20
E 2' 71,40 6,0 2,57 1,83 6,26 0,29 0,21 6,40 160 16
ALIMENTATION 1191,62 100,0 2,46 29,30 100,00 0,27 3,24 100,00 500 250 4000 400 1500 140
Page 46
Tableau VI-13 : Résultats de l’essai de flottation à la dose de 2000 g/t de NH4Cl
Conditions opératoires
Essai 4484/10 Poids Cuivre Cobalt
Page 47
35,00
30,00
25,00
5,00
0,00
0,00 10,00 20,00 30,00 40,00 50,00 60,00 70,00 80,00 90,00
Page 48
L’analyse de la flottation du cuivre traduite sur la figure VI-3,
montre que la flottation du cuivre est sensible à la variation de la dose du
chlorure d’ammonium.
Page 49
Tableau VI-14 : Résultats de l’essai de flottation avec ajout du NH4Cl au broyage
Conditions opératoires
Essai 4484/11 Poids Cuivre Cobalt
27,44 0,99
500 250 2400 240 250 60
A 2' 38,40 3,2 10,54 40,82 0,38 9,20
680 68 20
B 2' 28,33 2,4 17,93 5,08 19,68 0,91 0,26 6,24
400 40 20
C 2' 16,63 1,4 9,42 1,57 6,07 0,79 0,13 3,18
160 16 20
E 2' 25,76 2,1 1,72 0,44 1,72 0,48 0,12 2,99
80 8
F 2' 25,67 2,1 1,20 0,31 1,19 0,43 0,11 2,67
Page 50
Tableau VI-15 : Résultats de l’essai de flottation avec ajout du NH4Cl avant le silicate avec un conditionnement de 5 minutes.
Conditions opératoires
Essai 4484/12 Poids Cuivre Cobalt
680 68 20
B 2' 25,45 2,1 11,79 3,00 11,86 1,00 0,25 6,14
400 40 20
C 2' 13,80 1,2 8,69 1,20 4,74 0,82 0,11 2,73
280 28 20
D 2' 21,47 1,8 2,54 0,55 2,16 0,56 0,12 2,90
160 16 20
E 2' 34,90 2,9 1,65 0,58 2,28 0,46 0,16 3,87
80 8
F 2' 20,01 1,7 1,47 0,29 1,16 0,43 0,09 2,07
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Tableau VI-16 : Résultats de l’essai de flottation avec ajout du NH4Cl en tête de flottation
A 2' 47,11 4,0 24,44 11,51 44,89 1,09 0,51 11,99 500 250 2400 240 250 60
B 2' 42,57 3,6 11,63 4,95 19,30 0,77 0,33 7,65 680 68 20
C 2' 53,25 4,5 3,41 1,82 7,08 0,54 0,29 6,71 400 40 20
D 2' 15,02 1,3 3,24 0,49 1,90 0,47 0,07 1,65 280 28 20
E 2' 26,58 2,2 1,96 0,52 2,03 0,45 0,12 2,79 160 16 20
ALIMENTATION 1192,02 100,0 2,15 25,65 100,00 0,36 4,28 100,00 500 250 4000 400 250 140
Page 52
35,00
30,00
25,00
20,00 Au broyage
Teneur Cu (%)
Avant le silicate
15,00 Référence
En tête de flottation
Ajout simultané avec le silicate
10,00
5,00
0,00
0,00 10,00 20,00 30,00 40,00 50,00 60,00 70,00 80,00 90,00
Page 53
L’examen de la figure VI-4, montre que les résultats sont comparables en dépit du fait
que l’ajout du réactif avant le silicate de sodium présente les meilleures performances du point de vue
de la récupération essentiellement. Il en ressort que l’utilisation de ce réactif nécessite son
conditionnement pour obtenir les résultats escomptés.
c. Influence du pH de conditionnement
Les pH 6, 7, 9,10 ont fait l’objet de ces essais. La régulation ayant été réalisée par
l’utilisation de l’acide chlorhydrique et du lait de chaux.
Les résultats obtenus sont dans les tableaux VI-17, VI-18, V-19 et V-20, ils sont
traduits graphiquement sur la figure VI-5.
Page 54
Tableau VI-17 : Résultats de l’essai de flottation à pH 6 de conditionnement du NH4Cl
Conditions opératoires
Essai 4484/14 Poids Cuivre Cobalt
Poids Poids
Silicate Mixture NaSH KAX NH4Cl G41
Fractions Temps flot. G % % (g) Rdt (%) % (g) Rdt (%)
A 2' 44,58 3,7 13,92 6,21 22,75 0,79 0,35 7,46 500 250 2400 240 250 60
C 2' 30,80 2,6 13,53 4,17 15,27 0,40 0,12 2,61 400 40 20
ALIMENTATION 1192,57 100,0 2,29 27,28 100,00 0,40 4,72 100,00 500 250 4000 400 250 140
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Tableau VI-18 : Résultats de l’essai de flottation à pH 7 de conditionnement du NH4Cl
Conditions opératoires
Essai 4484/15 Poids Cuivre Cobalt
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Tableau VI-19 : Résultats de l’essai de flottation à pH 9 de conditionnement du NH4Cl
Conditions opératoires
Essai 4484/16 Poids Cuivre Cobalt
680 68 20
B 2' 28,61 2,4 12,41 3,55 14,96 0,84 0,24 5,80
400 40 20
C 2' 59,22 5,0 3,91 2,32 9,76 0,55 0,33 7,86
280 28 20
D 2' 85,39 7,2 1,46 1,25 5,25 0,38 0,32 7,83
160 16 20
E 2' 160,07 13,4 0,69 1,10 4,66 0,31 0,50 11,97
80 8
F 2' 118,50 9,9 0,63 0,75 3,15 0,30 0,36 8,58
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Tableau VI-20 : Résultats de l’essai de flottation à pH 10 de conditionnement du NH4Cl
Conditions opératoires
Essai 4484/17 Poids Cuivre Cobalt
280 28 20
D 2' 43,25 3,6 2,17 0,94 3,77 0,48 0,21 5,13
160 16 20
E 2' 146,64 12,3 0,81 1,19 4,77 0,32 0,47 11,59
80 8
F 2' 181,88 15,3 0,59 1,07 4,31 0,30 0,55 13,47
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35,00
30,00
25,00
Teneur Cu (%)
20,00 pH 6
pH 7
Référence
15,00 pH 9
pH Naturel
pH 10
10,00
5,00
0,00
0,00 10,00 20,00 30,00 40,00 50,00 60,00 70,00 80,00 90,00 100,00
Rendement de reécupération Cu (%)
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En examinant le graphique relatif à la flottation du cuivre à différents pH,
il se dégage que les résultats obtenus à pH 10 sont les meilleurs de la série;
toutefois, ils restent comparable à ceux obtenus à pH naturel.
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CONCLUSION GENERALE
Pour atteindre son objectif, une série d’essais a été effectuée avec
comme but de trouver des conditions dans lesquelles le chlorure
d’ammonium pouvait avoir une influence sur la flottation du cuivre
essentiellement mais aussi du cobalt.
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d’ammonium ainsi le pH optimum de conditionnement de ce réactif ont été
respectivement avant l’ajout de tous les autres réactif et 10 comme pH.
Page 62
REFERENCES
Barry A.Wills, Tim Napier- Munn, 2006, Mineral processing technology, Elsevier science
and technology Books, 7éme Edition.
De Cuyper. J, (1977). Flotation of Copper oxide ores.Erzmetall, Vol, Vol, 30, n°30, Mars
1977, 8894.
Evrard. L., (1971). Contribution à l'étude de la flottabilité des oxydes hydratés de cobalt du
groupe de l'hétérogénite : amélioration de leur flottation à l'aide d'alkylydroxamates. Thèse de
doctorat, Facultés des sciences, Université Catholique de Louvain.
HAVRE. H, 1962, Préparation mécanique et concentration des minerais par flottation et sur
les liqueurs denses, librairie Ch. BERANGER, Paris.
KELLY, E.D and SPOTTISWOOD, 1982, Introduction to Mineral processing, New York,
John Willey and Sons.
Page 63
MUTELE KIWELE, Manuel de la concentration au concentrateur de Kambove, 2004,
Gécamines.
PIERRE BLAZY, 1970, La valorisation des minerais, Presse Universitaire de France, Paris
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ANNEXE I
0,80
0,70
0,60
Teneur Co (%)
0,50
0,20
0,10
0,00
0,00 10,00 20,00 30,00 40,00 50,00 60,00
Rendement de récupération Co (%)
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ANNEXE II
1,40
1,20
1,00
100 g/t NH4Cl
Teneur Co (%)
0,20
0,00
0,00 5,00 10,00 15,00 20,00 25,00 30,00 35,00 40,00 45,00 50,00
Rendement de récupération Co (%)
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ANNEXE III
1,40
1,20
1,00
Tenneur Co (%)
0,80 Au broyage
Avant le silicate
0,60 Référence
En tête de flottation
0,40 Simultanement avec le silicate
0,20
0,00
0,00 5,00 10,00 15,00 20,00 25,00 30,00 35,00 40,00 45,00 50,00
Rendement de récupération Co (%)
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ANNEXE IV
1,40
1,20
1,00
Teneur Co (%)
pH6
0,80
pH7
Référence
0,60
pH9
pH10
0,40
pHNaturel
0,20
0,00
0,00 10,00 20,00 30,00 40,00 50,00 60,00
Rendement de récupération Co (%)
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