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Cours de flottation

La flottation est une technique de séparation fondée sur les


propriétés hydrophobes et hydrophiles des surfaces des
particules à séparer,

Ces propriétés peuvent être naturelles ou stimulées à l’aide d’un


réactif approprié qui est ajouté à la pulpe dans une cellule de
flottation.

Elle est utilisée en minéralurgie pour séparer des minéraux entre


eux et dans le traitement des eaux usées pour éliminer les
graisses.

Cette séparation est basée sur les propriétés de surface et des


interfaces des phases (solide – liquide – gaz) ayant lieu dans
une cellule de flottation.
Les conditions de flottation sont très complexes:
Plus de 30 paramètres pouvant agir l’un sur l’autre.
Il faut notamment tenir compte:
 De l’hétérogénéité du minerai et de sa surface,
 De la forme des morceaux,
 De la granulométrie du minerai;
 De la qualité de l’eau utilisée avec tous les produits dissous
qu’elle contient;
 Des différents réactifs ajoutés;
 Des quantités ajoutées et de l’évolution des réactifs en
cours de flottation.
Le principe de la flottation consiste à:

 Introduire une pulpe conditionnée dans des cellules de flottation( réacteurs munis
d'agitateurs, de diaphragme, ou d'électrodes)

 La pulpe minérale est mise en agitation par un arbre qui va aussi servir à injecter l'air
dans la cellule. Cet air est à l'origine de la formation de bulles qui seront dispersées
dans la suspension.

 Les bulles d'air vont se fixer sur les particules dont la surface est rendue hydrophobe
par des réactifs appropriés.

 L'ensemble particule - bulle flotte à la surface de la cellule où elles forment une


écume (mousse) chargée, dynamiquement stable, qui sera récupérée
par débordement ou par un système de raclage.

 La gangue stérile ne colle pas aux bulles. Elle est entraînée hors de la cellule par le
courant d’eau et rejetée.

3 - Réactifs chimiques utilisés en flottation

 Les collecteurs ont pour but d'activer les surfaces des minéraux à valoriser pour les
rendre hydrophobes. Leur efficacité est lié au pH de la pulpe minérale et à sa
concentration solide.
 Les moussants permettent de créer des mousses compactes, ce qui permet de
contrôler la taille des bulles et de prolonger la durée de vie de la mousse.
 Les activants modifient la surface des minéraux de valeur afin de les rendre actifs
avant l'ajout de collecteur.
 Les déprimants sont utilisées pour rendre hydrophiles les phases minérales qu'on ne
veut pas flotter.
 Les dispersants dont le but est de lutter contre l'agglomération des particules
minérales.
 Le modificateur du milieu ou régulateurs du pH
La flottation peut être composée par un certain nombre d’opérations élémentaires qui sont:

a) -Le conditionnement: temps de réaction entre les réactifs chimiques et les minéraux dans à
la pulpe.

b) -L’adsorption de surfactants (collecteur) à l'interface solide/liquide, afin de conférer


une hydrophobicité suffisante à l'interface.

c)- Le contact entre les particules solides et les bulles d'air.

d) -Le transfert de l'agglomérat élémentaire particule–bulles dans l'écume


-5- Succession des étapes de la flottation

-L´ébauchage où l'on récupère le maximum de produit.


Le concentré obtenu est ensuite envoyé aux relavages.

-L´épuisement où l'on récupère le reste du produit qui


parvient à flotter.

-Les relavages où le maximum de stérile est séparé du


concentré par passage de celui-ci de cellule en cellule
et renvoi du stérile à la cellule précédente.
Succession des étapes de la flottation

Les relavages
Préconcentré Concentré
(1)
(1) final
Épuisage
(2) Stérile de
Préconcentr
relavage
é d’épuisage
(2) Les recyclages
Cas 1: retournent en flottation
de dégrossissage ou d’épuisage
Stérile
Ébauchage définitif
Cas 2: retournent au broyage
Flottati
on
Mixtes
minéralogiques
6 – Notion de mouillabilité

La mouillabilité , c’est la faculté de la surface d’un solide d’attirer de


préférence les molécules d’eau plutôt que les molécules de gaz.

Pratiquement tous les minéraux sont hydrophiles c’est à dire qu’ils se


mouillent facilement et attirent de préférence les molécules d’eau.
Quelques rares minéraux sont naturellement hydrophobes:

 ils se mouillent difficilement ; c’est le cas du graphite, du souffre,


du talc, de la molybdénite, de la stibine et des résines solides
naturelles

 L’eau ne s’étale pas sur leur surface mais s’y agglomère en petites
gouttelettes comme sur une surface graisseuse.

 Ils s’accrochent naturellement aux bulles d’air.


Une goutte de liquide déposée surune plaque solide plane et horizontale peut :

-Soit s’étaler, on dit que le liquide mouille parfaitement le solide.

-soit former une lentille àlasurfaedu solide, avec deux cas de figure :

1)-le liquide mouille imparfaitement le solide → θ < 90° : )

2)- le liquide ne mouille pas le solide → θ > 90°

L’angle θ s’appelle angle de contact. Il dépend à la fois du liquide, du solide qui le


supporte ou le contient, et du gaz qui environne les deux.
7 – Influence de la formule chimique des solides

La composition chimique des minéraux détermine leur degrés de polarité et


permet de comprendre les mécanismes en cause lors d’une opération flottation

 Les surfaces des minéraux polaires réagissent fortement avec les molécules
d’eau, avec des ions simples ou complexes et avec les composés
hétéropolaires.

 Ces surfaces sot dites hydrophiles (aiment l’eau) ou aérophobes (fuient la


présence de l’air).

 Les surfaces des minéraux non polaires n’attirent pas les molécules d’eau,
elles sont qualifiées d’hydrophobes ou aérophiles.
Classe Composition Exemple
générale
Nom polaires Élements natifs et autres Graphite, diamant, S, charbon,
molybdénite

Faiblement polaires Sulfures, Galène, pyrite, sphalérite,


Métaux natifs chalcopyrite,
Au, Pl, Ag, Cu

Peu polaires Sulfates Gypse, anhydrite, barytine.

Moyennement polaires Carbonates phosphates, sels Malachite, azurite, sidérite, calcite,


non solubles apatite, fluorine

Fortement polaires Oxydes Hématite, magnétite, ilménite,


chromite, corindon , rutile,
pyrolusite, spinelle, cassitérite

Très fortement polaires silicates Quartz, feldspaths, pyroxène,


Si on considère la bulle d’air entourée, de pulpe et entraînant une particule minéralisée vers le
haut.

Ce système complexe est à trois phases :

 Une phase solide : la particule minéralisée,


 Une phase liquide : l’eau
 Une phase gazeuse : la bulle d’air

Avec trois surfaces de contact ou interfaces :

 - interface liquide – gaz


 - interface liquide – solide
 - interface solide – gaz
Modélisation

Trois paramètres sont donc à prendre en compte :

• La tension superficielle σsl entre le solide et le liquide ;


• La tension superficielle σlv entre le liquide et la phase vapeur ;
• La tension superficielle σsv entre le solide et la vapeur.
Ɵ = Angle
de contact

Le schéma ci-dessus montre les trois forces en présence, représentées par leurs tensions
superficielles correspondantes :
 Lorsque Ɵ=0, ou très petit, le minéral est hydrophile et on dit que la solution mouille le
solide.
 Par contre un angle Ɵ très élevé, signifie que la particule est hydrophobe, donc qu'elle
est apte à être attachée solidement à la bulle d'air, donc flottable.
 Ainsi, les minéraux dont l'angle de contact naturel est de plus de 80° sont naturellement
hydrophobes et pourraient généralement être flottés facilement, sans collecteur.
Les autres minéraux sont hydrophiles et nécessitent l'ajout d'un collecteur pour accroître
l'angle de contact et leur permettre de flotter.
En pratique l’angle θ de l’ordre de 30 ou 40 est suffisant pour assurer
l’hydrofobicité nécessaire à la flottation
8- Interaction entre les différentes phases en flottation

 -Interface solide/liquide S-L

C’est l'interface la plus importante en flottation. Elle est caractérisée à la fois par des
phénomènes électriques et d'absorption.

a) Le phénomène électrique : caractérisé par le potentiel zêta(£) qui est un


paramètre important pour la flottation et la flottabilité des minéraux

Il définit la densité d`adsorption d'un collecteur à la surface d'un minéral.

b) L'adsorption :
Interface liquide-gaz

Les propriétés de cet interface sont influencées par le moussant (ou agent
moussant).

En flottation les agents moussant les plus importants sont ceux qui font
baisser de façon importante la tension superficielle lorsqu'ils sont utilisés en
faible quantité en solution.
Le système triple ou système solide – liquide - gaz

C'est le comportement de ce système qui permet de déterminer la flottabilité


d'une espèce minérale.
La tension superficielle

Définition :

La tension superficielle est définie comme étant le travail nécessaire pour


accroître l’interface entre deux fluides ce qui permet de maintenir en équilibre
leur surface libre.
Au sein d’un liquide au repos, chaque molécule est soumise à l’attraction
des proches voisines. La résultante de ces forces, dirigées dans toutes les
directions, est nulle en moyenne.

A l’interface liquide / gaz, chaque molécule subit de la part des molécules


placées à l’intérieur du liquide, des forces d’attraction dont la résultante, est
dirigée vers l’intérieur du fluide et n’est compensée par aucune autre force.

Ces molécules de surface se comportent donc comme une membrane


tendue sur les autres molécules, comme pour les retenir, d’où le terme de
tension superficielle.

L’épaisseur de cette couche superficielle de molécules varie entre 1 et


100nm
5 - Phénomènes électrocinétiques:
Théorie de la double couche

L’interface solide – liquide est la plus importante en flottation.

Elle est caractérisée à la fois par des phénomènes électriques et par des phénomènes
d’adsorption.

Ces deux phénomènes sont indissociables.


5-1-Phénomènes électriques:

A – Double couche électronique:

A1- Acquisition d’une charge de surface;

Lorsque les particules broyée sont plongées


dans un liquide, leurs surfaces acquièrent
une charge nette négative ou positive.

Cette charge est due aux mécanismes


de chimiosorption.
A2-Théorie de condensateur moléculaire de Helmholtz:

Au moment où la surface de la particule acquiert


une charge électrique , il y a développement
d’une tension ou potentiel électrique (en volt).
Helmholtz fut le premier à étudier la nature
capacitive de l'interface solide liquide.
Il assimile la ddp entre le solide et la solution à un condensateur moléculaire
dont les armatures seraient une couche double d’épaisseur d voisine de celle
des diamètres ioniques, il donne la relation

q0 =  0/4πR Avec :

q0 : charge électrique de l’une des armatures


0 : potentiel de surface.
 /4πR : capacité du condensateur
 : Constante diélectrique du milieu

La valeur mesurée de cette capacité est nettement plus petite que celle
calculée par la formule.
A3 --Modèle de Gouy et Chapman

Gouy et Chapman proposent à partir du modèle simple de Helmholtz, un

autre modèle où ils supposent que la couche ionisée du côté solution, n’est

pas une couche simple, mais qu’elle est plus ou moins dispersée dans la

solution
A3 _ Modèle de Stern :

Stern propose un modèle qui combine les deux hypothèses.


Il suppose la formation d’une double couche.
Une 1ère couche rigide, bien collée à la surface,
Une 2éme couche diffuse, qui est à proximité de la couche rigide
B – Le potentiel Zéta
Dans cette double couche électronique
et à une distance de la surface, il existe
un plan de cisaillement défini ainsi:
Lorsqu’une particule est mise
en mouvement dans une solution
aqueuse, une pellicule de solution
y reste collée et entraînée par elle.
La ddp correspondant à ce plan
s’appelle potentiel Zêta.

Ce potentiel Zêta est d’une grande


importance en flottation.
Il peut être mesuré expérimentalement
par électrocapillarité ou électro-osmose.

Description physique de la double couche


électrochimique (F.Thomas,.2011)
B-1– Facteurs influençant le potentiel Zeta:
Les valeurs de la tension Zéta varient selon plusieurs paramètres; les principaux sont
les suivants:
1 ) - Le pH:
La double couche électronique des minéraux est modifiée en fonction du pH.
Selon le pH, le potentiel zêta sera négatif, positif ou nul.
Le pH correspondant à un potentiel zêta nul s’appelle Le point de charge zéro
(PZC) ou aussi le point isoélectrique (IEP).

La double couche électronique est modifiée en fonction du pH


 2) – Le minéral:
 Il y a une relation marquée entre la valeur du pH du point de charge zéro et le minéral
dont il est question.

 3)- Les élément de substitution:


 Lorsque la composition d’un minéral n’est pas stable par exemple par suite de la
substitution d’un élément par un autre le PCZ change aussi.

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4) – Les ions déterminant le potentiel:

Ions déterminants: sont le plus souvent en relation avec la composition


chimique du minéral considéré.

Ions spécifiques: ions de signe contraire à celui des ions déterminants qui
peuvent s’adsorber à la surface en nombre suffisant pour changer le signe
du potentiel.( ions de grande valence et de petit rayon, Al+++.

Ions indifférents: diminuent le potentiel zéta sans changer son signe.( ions
monovalents: K+;Na+, cl-)
L’utilité du potentiel zeta ne réside pas dans sa valeur absolue, mais dans son

signe qui est le même que celui de la surface du solide en contact avec la

solution.

Le potentiel de la solution diminue linéairement dans la couche rigide puis


exponentiellement dans la couche diffuse.(fig1a)
-Le potentiel de polarisation de la couche d’hydratation peut se
superposer au potentiel de la surface.

- Ensuite les ions en solution peuvent agir de façon différente.

-Par exp. pour AgI immergée dans l’eau, l’addition d’ions Ag+ à la
solution, rendra le potentiel plus positif, et une addition d’ions iode, le
rendra plus négatif.

Les ions Ag+ et I- dans ce cas, sont des ions déterminants du


potentiel, comme les ions H+ et OH- sont des ions déterminants du
potentiel pour les oxydes.
- D’autres ions qualifiés d’indifférents généralement gros tel que Na+, K+,
Cl- ne changent pas le signe de la surface du fait qu’ils ne peuvent pas
s’absorber sur la surface.
- Par contre une augmentation de leur concentration diminue, le potentiel
Zêta
- Des ions petits et de signe contraire de celui des ions déterminants peuvent
s’adsorber fortement à la surface, en nombre suffisant pour changer la
charge de surface.
- Ce sont en général des ions de valence élevée tel Al+++. On a alors
changement de signe du potentiel Zêta.
Point de charge nulle (ou PCN) du solide:

il existe une valeur de pH pour laquelle la charge de surface est nulle, de


même que le potentiel Zêta et il n’y aura pas de formation de double
couche.

C’est ce qui est appelé le Z.P.C du solide (zéro point of charge) ou le PCN du
solide (point de charge nulle).

Ce PCN du solide en contact avec la solution est lié à une concentration


critique0 ou mieux à une activité a0 des ions déterminants en solution (exp. des
ions Ag+).
Pour les oxydes, les PCN sont mieux connus, ils dépendent étroitement du
pH. Les ions OH- et H+ sont déterminants.
Pour les sulfures, les choses se compliquent. Les cations métalliques et
l’anion S - - sont déterminants.
En outre S- - s’hydrolyse fortement, et les produits de l’hydrolyse HS-
,H2S, OH-, et H+ sont aussi déterminants.
Sous l’effet de l’oxygène dissous un grand nombre de réactions peuvent
aussi avoir lieu et sont thermodynamiquement possibles.
Elles peuvent occasionner la formation d’hydroxydes, de sulfates ou de
thiosulfates.
Tout ceci fait que les PCN des sulfures sont mal connus.
Pour les sulfures le PCN dépend en plus du pH:
- de l'état d'oxydation de la surface;
- des ions métalliques de la solution;
- de la proportion de solides dans la pulpe;
- du pH au conditionnement;
- du temps de conditionnement ;
- de la teneur du minéral en impureté.
9 – Les réactifs de flottation

A- Les Moussants

A1 - Stabilité des bulles :


Ce sont des tensioactifs puissants qui se concentrent de
préférence à l’interface liquide - air, et aident à stabiliser les
bulles
D’autres facteurs interviennent dans la stabilité des bulles ce sont :

-La vitesse de diffusion du moussant dans l’eau, plus ce processus est lent,
plus la bulle est stable. C’est ce qui fait la différence entre les types de
moussants utilisés en flottation.

- La présence d’autres corps solubles et l’addition d’huiles non


moussantes qui accompagnent le moussant dans sa composition.

- La solidification des bulles par les fines hydrophobes ; en outre les


grains qui collent à la bulle augmentent sa stabilité.
A -2- Qualités d’un moussant :

- Faible concentration pour produire une mousse stable.


- Prix peu élevé
- Sélectif, ne doit pas agir sur la gangue et les fines.
- Activité chimique faible.
- Peu sensible au pH et aux sels dissous
A – 3 - Propriétés d’une mousse :
Une bonne mousse se caractérise par :
- Ténacité ou stabilité suffisante
- Texture plus ou moins fine
- Volume plus ou moins abondant.
La vitesse de flottation est contrôlée par le moussant.
Les petites bulles donnent un bon rendement mais une
concentration plus faible.
Les grandes au contraire, donnent une concentration plus
élevée, mais un rendement plus bas.
Le volume des écumes est aussi important. Une grande hauteur donne
une bonne concentration, mais le rendement est faible.
Les propriétés moussantes sont liées à la longueur de la chaine
hydrocarbonée de l’agent tensioactif dont les groupes polaires sont:
• hydroxyle (-OH);
• carbonyle (=C=O);
• sulfate (-OSO3H);
• carboxyle (-COOH);
• amine (-NH2).

La chaine hydrocarbonée comprenant au moins six atomes de


carbones doit être suffisamment courte pour ne pas avoir de propriétés
collectrices.
A -4- Types de moussants :
- Un agent moussant est un réactif organique hétéropolaire, c’est-à-dire
qu’une extrémité de la molécule est polaire et hydrophile, et l’autre est non
polaire et hydrophobe.

Cette molécule est tensio-active: elle permet, pour de faibles concentrations


en solution, d’abaisser la tension interfaciale liquide-gaz à une valeur
minimale
Les différents types de moussants sont:

- Terpène (Huile de pin); exp : a- Terpinol: C’est un moussant très actif, mais
relativement peu sélectif

- Acide crésylique; exp : crésol (CH3 C6 H4) : Propriétés voisines de celle de


l'huile de pin, mais légèrement moins act

- Alcool aliphatique de C5 à C8), exp: Méthyl isobutyl carbinol


(MIBC) ; (C6 H13 OH):

* Il donne des bulles plus grandes. Mais les mousses sont moins
stables, d'où nécessité d'addition étagée.

* Les grains de gangue sont mieux éliminés, d'où des concentrés plus
riches, avec moins de surfines.
* Il est utilisé pour la flottation différentielle des minerais complexes.
 Alcools aromatique à anneau mono hydroxyle:
exp: acide crésylique (xylénol) avec anneau benzène et
chaîne courte:
OH
CH3 CnH2n+1

 Provient de la distillation du goudron de charbon

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 L’huile de pin (ou l’huile d’eucalyptus) contient le
terpinéol, avec anneau terpène:

CH
3

CH3-C-OH
CH3
 S’obtient à partir de la térébenthine ou de la distillation du
bois.
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- Polyethers hydroxylés; exp; ether de propylène glycol
(CH3(C3H6O)nOH) :

* Ils donnent des mousses plus compactes, qui se cassent facilement


à la sortie de la cellule.

* Ils sont plus sélectifs,


* De consommation plus faible, mais sont plus chers.
* Utilisés pour des minerais simples de cuivre, zinc et or.
On utilise souvent des combinaisons de
moussants tels :

MIBC - Huile de pin


MIBC – acide crésylique
MIBC- polyglycol éther
MIBC-huile de pin-polyglycol ether
La consommation de moussant varie de 10 à 150
g/t. Elle diminue sensiblement quand l'eau de
flottation est recyclée
 La teneur de l’alimentation est calculée à partir de l’alimentation reconstituée
suivant la formule suivante:
b) Le rendement pondéral du concentré

C'est le rapport exprimé en pourcentage du poids du concentré obtenu au poids de


l'alimentation. Il est donné par la relation suivante :

c) Le taux de concentration
C'est le rapport de la teneur du métal utile dans le concentré à celle
de l'alimentation. La formule ci-dessous nous permet d'exprimer le
taux de concentration.
Compromis entre le taux de concentration et le
rendement

 Si on désire atteindre une récupération élevée; le concentré sera contaminé


par une grande quantité de gangue

 Si on désire obtenir un concentré trop riche en éléments utiles, il faut se


limiter à recueillir les grains qui flottent mieux et cela entraîne un faible
rendement de récupération.
B - Les collecteurs :
Un collecteur est le centre nerveux d’un processus de flottation. Il est souvent le
réactif le plus sélectif; il est adsorbé à la surface d’un seul minéral.

Le processus de flottation est généralement plus sensible au dosage du collecteur


qu’au dosage des autre réactifs.
Les collecteurs sont des réactifs
organiques, Hétéropolaires
constitués de deux extrémités;

Une non- polaires ou hydrophobe,


généralement la chaîne
hydrocarbonée.

L’autre polaire ou hydrophile


souvent chargé positivement ou
négativement .
Ils sont divisés en trois grandes catégories:

1- Les collecteurs non ionisés et non polaires (hydrocarbures); exp:


kérosène, mazout (alcane de C11 à C17);

2- Les collecteurs anioniques (qui par dissociation, donnent un anion ou ion


négatif);
 oxhydryles; carboxylates (RCOONa), sulfates (RSO4Na), sulfonates
(RSO3Na).
 Sulfidryles; Xanthates ; RCOS2Na.

3- Les collecteurs cationiques (donnent des cation). amines RNH2

Les ions de la solution aqueuse peuvent s'adsorber directement sur la surface par
chimi-adsorption formant des composés chimiques stables avec les éléments de
surface;
ou adsorbés physiquement dans la double couche électrique. Des forces de Van
der Wales peuvent également intervenir.
61
a
R:CnH2n+1 chaîne hydrocarbonée à 2 à 5 C

éthyle C2H5
Isopropyl C3H7

Isobutyl C4H9

Secondary- butyl C4H9

amyl C5H11
62
- Propriétés des collecteurs

a - Solubilité; Elle diminue avec la longueur de la chaine. Les sulfates et les


xanthates sont plus solubles que les amines et les acides carboxylique.

b- Dissociation ; Les acides carboxyliques de type RCOOH sont


considérés comme des acides faibles. Ils se dissocient faiblement pour
donner des ions H+.
 En milieu oxydant acide:

2RS- RSSR + 2e-


1/2O2 + 2H++ 2e- H2 O

4RS- + O2 + 2H+ 2RSSR + 2H2O

65
 En milieu réducteur acide:

ROCSS- + H+ ROCSSH

* En milieu réducteur basique:


stabilité des xanthates

66
 Propriété compléxantes:

 Les thiols donnent des sels peu solubles avec la


majeur partie des cation métalliques:

Cu2+ + 2RS- Cu(RS)2

 Pas de propriétés moussantes.

67
Action de l ’oxygène

 Détruit partiellement la couche hydrophile.

 Formation en surface d’oxysulfures complexes de


la forme MeSxOy catalyseurs de la fixation du
collecteur.

68
Action de l ’oxygène

Essais sur des particules de CuFeS2


69
B2 - Micellisation:

L’adsorption conduit à la formation d’une monocouche (hémi - micelles) de


collecteur sur la surface minérale pour des concentration de saturation.

En suite et si la quantité du collecteur augmente il y aura formation de micelles


suite à la création de nombreuses liaisons hydrogène entre deux chaines
hydrocarbonées.

Dans les solutions de collecteurs, il existe une concentration limite, appelée


concentration micellaire critique (CMC), au-delà de laquelle les micelles
commencent à se former.

CMC dépend de la structure des têtes polaires et du nombre d’atomes de carbones.


Il faut faire attention que la concentration en solution ne dépasse jamais cette valeur
pour les réactifs utilisée en flottation.
Concentration micellaire critique

Hémi micelle:
Micelle

solide

Solide
Choix d’un collecteur:

Le choix d’un collecteur, quel que soit le minéral concerné, dépend


d’un grand nombre de facteurs:
- Les performances métallurgiques, c’est-à-dire le rendement métal et
la teneur au concentré;
-la sélectivité qu’il permet d’atteindre;
-La cinétique de flottation qu’il permet d’obtenir;
-La faculté que possède parfois le collecteur d’agir comme agent
moussant (un collecteur idéal ne possède pas de pouvoir moussant);
-La possibilité de réaction chimique qu’il peut avoir avec d’autres
réactifs;
-Son coût, qui dépend notamment de la concentration requise.
Doc3
Flottation des sulfures;

1- Propriétés des sulfures;

Les propriétés fondamentales des sulfures, qui ont une influence sur leur
comportement en flottation concernent;

 Leur très grande insolubilité ( les pks des réactions de type (MeS---->Me2+) sont de
l’ordre de 20).

 Leur instabilité en présence de l’eau et d’air;

 Après oxydation les réactions suivantes sont toutes possibles et conduisent à


envisager une composition de surface des sulfures.
2 - Principaux collecteurs des sulfures:

Les collecteurs actuels appartiennent à la famille des Thiols RS.


Les plus répandus sont les Xanthates et les Aerofloats.
Les groupements Alkyles commerciaux sont généralement cours (C2 (éthyle à
C8 (éxhyl))

Collecteurs Intervalle de ph
Collecteurs Intervalle de ph
Xanthates 8 – 13
Xanthates
Dixanthogène 18––1113
Dixanthogène
Dithiophosphate 41––12 11
Dithiophosphate
Dithiocarbonate 54––12 12
Dithiocarbonate
Thiocarbamate 45––912
Thiocarbamate
mercaptobenzothiozole 44- –9 9
mercaptobenzothiozo 4-9
le
3 - Les propriétés importantes des thiols sont:

a - Leur solubilité relativement importante;

b - Les thiols sont des réducteurs pouvant tous donner lieu à des
réactions de type;

2RS- --------> RSSR + 2e-

les composés du type RSSR sont des huiles hydrophobes insoluble dans
l’eau.

c – Les thiols sont des acides relativement faibles avec des valeurs de
pka de l’ordre de 3. pour les chaînes courtes C2 à C5.
e – Les thiols donnent des sels peu solubles avec la majeur partie des métaux
de transition.

Dans le cas de cuivre par exp. Ce sont des réactions d’oxydoréduction:

Cu2+ + 2RS- < ==== >Cu(RS)2


2Cu(RS)2 < ==== > 2CuRS + RSSR

f – Les thiols n’ont pas de propriétés de surfactants à l’interface liquide / gaz


et ne sont pas moussants.
A –Mécanisme d’adsorption des
collecteurs sur les sulfures:

L'étude de ce phénomène d'adsorption


nécessite une connaissance du potentiel Zêta
, de ces variation et l'influence des différents
facteurs sur la charge de la surface
L’adsorption des collecteurs répond aux règles suivantes:

 La plus part des sulfures sont naturellement hydrophiles en


absence d’oxygène (milieu réducteur), mais certains ont une
flottabilité naturelle exp. la molybdénite (MoS2), la stibine
((Sb2S3);

 Les sulfures n’adsorbent pas les thiols en milieu réducteur et la


flottation est impossible;

 Tous les sulfure, à l’exception de la pyrite et de la blende adsorbent


les collecteurs à courte chaîne en présence de l’oxygène de l’air ( A
noter qu'une suroxydation peut être néfaste pour la flottabilité de
quelques sulfures).
- Pour la galène et la plus part des sulfures l’adsorption peut se
faire sous deux formes :

1 * Adsorption chimique. La réaction peut se faire de


deux manières;

a- Réaction des thiols avec le composé oxydé formé


préalablement à la surface des sulfure ,
exp.
Lors du broyage, la galène est mise en contact avec des solutions
aqueuse contenant O2 et CO2 dissout. Les produits d’oxydation
de la galène sont les carbonate ou thiosulfate de Pb.

PbCO3 + 2RS ====> 2Pb(RS)2 + CO2


b - Réaction direct du thiols sur les sulfures en présence
d’oxygène dissous suivant les réactions d’oxydo –
réduction suivantes

MeS + 2RS- ====> Me(RS)2 + S + 2e- (oxydation de


sulfures)
2 - Adsorption physique des thiols sous forme de dixanthogène
RSSR:

Cette adsorption s’effectue grâce à la réaction suivante

•(1) 4RS- + O2 + 2H2O ====>2RSSR + 4OH-

C’est le cas des minéraux comme la pyrite, l’arsénopyrite, la


molybdénite, mispickel et la pyrrhotite.
5 - Consommation des collecteurs:

 Le collecteur se fixe sur la particule minéralisée et il est entraîné avec elle, dans la
mousse qui déborde et sort de la cellule.

 Le collecteur est ainsi consommé et il faut en ajouter continuellement.

 La consommation de xanthate est de l'ordre de 10 à 100 g /t de minerai, et augmente


avec:

*La finesse du produit broyé, et la proportion des surfines

*La perte par précipitation par les cations métalliques de la solution aqueuse

*L’oxydation trop forte de la surface (couche hydrophile ou solubilisation des


ions métalliques)
L’excès est à éviter:

Non économique et il diminue la flottabilité ( il peut rendre la bulle d'air


hydrophile et augmenter la densité des particules par leur floculation).

L’optimum est proportionnel:

Au poids des particules

Au tonnage du minerai à traiter

À la teneur du minéral à flotter


La tendance actuelle est la combinaison de
deux ou plus de collecteurs différents.
En particulier, la combinaison d'alkyl
xanthates avec des dithiophosphates peut
améliorer la récupération, la sélectivité et la
cinétique de flottation.
B– Activation et dépression des
sulfures :

La difficulté essentielle en flottation est:

D’atteindre une sélectivité entre différents sulfures


(flottation différentielle)

D’obtenir des concentrés répondant aux exigences


industrielles de qualité (teneur en métal de valeur, absence
d’éléments pénalisants…).

Cette action sélective est assurée par les activants et les


déprimants.
 B1 - Activations des sulfures : Cas de la blende:

 Ce minéral ne flotte pas avec les thiols à courte chaîne


hydrocarbonée (C5 à C8).
 Ceci est peut être dû à une mobilité insuffisante des électrons à la
surface de la blende.
 Pour la flotter il est nécessaire de transformer sa surface en un autre
sulfure susceptible d’adsorber un thiol selon une réaction de type:

 ZnS + Me2+ ====> MeS + Zn 2+ Me = metal

Sulfuration de PbCO3 :
 PbCO3 + S-- PbS + CO3--
B2 – Dépression des sulfures:

Les possibilité de déprimer les sulfures sont très diversifiées.

1 – Une oxydation profonde de certains sulfures peut transformer leur


surface en un composé oxydé (sulfate, carbonate, hydroxyde..) non
hydrophobe;

2 – L’oxygène est un composé nécessaire à la flottation des sulfures par


les thiols une maîtrise du pouvoir oxydant de la pulpe permet
d’empêcher l’adsorption.
Doc3
Doc3
3 – Les composés de surface métal - thiol ou RSSR peuvent être
détruits à pH très acide;.

4-Recouvrir le minéral à déprimer d ’une couche inerte

Exp;

K2Cr3O4 sur PbS,

chaux sur FeS2 et FeS),

5- Par compétition avec l’ion du collecteur


6 - On utilise parfois quelques déprimants de gangues,

cas du silicate de soude (Na2SiO3) utilisé comme déprimant du quartz et des


silicates, et aussi comme dispersant des surfines.

7 – Il est possible d’utiliser le cyanure pour déprimer la blende à pH basique.

8 - Cations déprimants des sulfures Cu++ , Fe++ , Pb++ , Zn++

Cations déprimants des sulfures


Flottation de minerais sulfurés
non ferreux

 A- Cas d’un minerais de plomb (galène)

Pour la flotter on utilise

 AXK ou Aéorophine3418, très sélectif vis à vis des


sulfures de fer et de zinc, efficace comme collecteur de
l ’Ag et de la galène argentifère

 pH naturel ou légèrement alcalin 8.5; on utilise la


chaux , ou le carbonate de soude et rarement la soude

95
B-Minerais de zinc

 Blende ou sphalérite
 Activation par CuSO4
 pH 8.5 à 12 avec de la chaux(dépression de la pyrite)
 collecteur:
 récupération max avec meilleure sélectivité en
utilisant l’ aérofloat comme collecteur principal
ou xanthate comme collecteur secondaire

96
C-Minerais de plomb-zinc
(Flottation sélective)
*Régulateur de pH: Carbonate de sodium ou chaux

Dépression de la blende par le cyanure seul ou souvent associé au sulfate de


zinc.

Flottation de la galène collecteur de la galène comme dans le cas des minerais


de plomb

Réajustement de pH

Activation de la blende par CuSO4(env. 50g/t )*

 Collecteur comme dans le cas des minerais de zinc

97
 si l ’or et l ’argent sont présents, il est préférable
de préparer à l ’avance un mélange de sulfate de
zinc ou d ’oxyde de zinc avec le cyanure pour
former un complexe cyanure-zinc et éviter la
dissolution de l ’or et de l ’argent.
D- Les minerais de cuivre

Les minerais de cuivre sont souvent sous forme de chalcopyrite, de chalcocite et de


covellite, associées à de la pyrite (4 à5 %) dans une gangue siliceuse (granitoïde).
Avec un l’ordre de 1,5 à 2 % de Cu,

Pour flotter sélectivement les espèces cuprifères, la pyrite est déprimée à la chaux, car
à pH > 10,5 l’adsorption des thiol sur la surface de ce minéral est inhibée.

Le conditionnement est réalisé sur des pulpes contenant 35 à 40 % de solides.

Les consommations moyennes de réactifs sont de l’ordre de:


- 1 500 à 1 800 g/t pour la chaux,
-10 à 25 g/t pour l’amylxanthate de potassium
-et 10 g/t pour le MIBC (méthyl isobutyl carbinol).
E-Les minerais de plomb-zinc-Cu

Un minerai classique peut contenir 6 à 7 % de galène(PbS), 6 à 7 % de blende (ZnS) et


5 % de pyrite (FeS2).
Dans ce cas on ne peut pas déprimer la pyrite à un pH de 10,5 car le recouvrement de
type PbX2 (X = xanthate) à la surface de la galène serait détruit.

Mais, en présence d’ions cyanures il est possible de déprimer la pyrite à un pH de


9 à 10 par formation Fe4 (FeCN6)3 sur sa surface.
Le pH est fixé par addition de carbonate de sodium, si la gangue n’est pas carbonatée.

Les schémas de valorisation de ces minerais par flottation différent d’un gisement
à un autre et d’un exploitant à un autre. Néanmoins, ces procédés peuvent être
globalement regroupés selon trois schémas :
1er cas: Flottation semi globale :

 -Dépression de PbS et ZnS par 2500g/t de Na2S ou NaHS et flottation des


sulfures de Cu. (NaCN pour déprimer ZnS, EtX pour flotter PbS).
 Flottation de ZnS après activation par CuSO4
 Utilisation de A3418 en cas de présence de sulfures de fer.

 OU

 On flotte tout d’abord la chalcopyrite et la galène, ensuite la blende seule


après activation par CuSO4.

 La galène et les minéraux de cuivre sont ensuite séparés soit :

1)-Par dépression de la galène avec du bichromate de potassium


(K2CrO4), ou chauffage de la pulpe à 60-70°C puis traitement avec SO2 ou
l’utilisation de SO2 seul.
2)-Par dépression de la chalcopyrite avec le cyanure.
2ème cas: flottation différentielle :

Les trois minéraux sont flottés séparément.


L’une des méthodes consiste à;
- Flotter d’abord les minéraux de Cu en conditionnant la pulpe avec de
grande quantités de sulfite et de bisulfite de Na,
- Ensuite on flotte la galène après ajout de cyanure pour déprimer la
blende;
-Enfin on flotte la blende après activation par le sulfate de Cu.

A Guemassa; on flotte la galène à ph 11.5. La pulpe est


préalablement conditionnée avec le cyanure, puis la chalcopyrite à
ph 8 à 9 et enfin la blende activée par CuSO4 à pH 12 à 12,5.
- Pour la séparation Pb-Cu, le cyanure déprime les sulfures
de cuivre, ce qui permet de flotter la galène seule.

-Pour la séparation Pb-Zn, le cyanure désactive la blende


activée par les ions Cu++.

-On ne peut pas utiliser le cyanure à pH acide, à cause de la


formation de HCN, volatil et toxique.
3eme cas: Flottation globale :

On flotte en même temps les trois


sulfures après broyage à la maille de libération
On dissout les réactifs utilisés à l’aide du
sulfure de Na, puis on effectue une flottation
semi-globale Pb- Cu qui isole la blende dans le
rejet.
La galène est ensuite flottée après dépression
de la chalcopyrite par le cyanure de Na.
1- L’ordre d’ajout des réactifs peut avoir une influence
notable comme le montre l’exemple ci après : l’ajout de
CuSO4 avant la chaux a permet d’augmenter la récupération
Zn à l’ébauchage avec une diminution de la teneur en fer
dans le concentré final.

2- Le mode de broyage pourrait aussi apporter une


amélioration de la sélectivité et de la récupération.
Action des surfines

 Utilisation de dispersants:
 Le silicate de soude
 Le carbonate de soude
 Les poly phosphates (pour des boues ferrugineuses ).
 Deschlamage rigoureux dans le cas de la flottation des
oxydes et silicates.

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Influence de l’eau
Dans la flottation des sulfures, l’eau recyclée peut
poser des problèmes dus:
 Aux réactifs résiduels
 Aux ions provenant de la dissolution des sulfures
lors d’un broyage fin.
Pour les oxydes, silicates et sels métalliques:
 La dureté de l’eau brute: Ca++, Mg++, HCO3- ,Pb++,
Cu++, Fe++ …
 Ions provenant de la dissolution des sels et contenus
dans l’eau de recyclage.
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