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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF

CAMEROON
Paix---Travail---Patrie
Peace---Work---Fatherland
MINISTERE DE
L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR THE MINISTRY OF
HIGHER EDUCATION
UNIVERSITE DE NGAOUNDERE
THE UNIVERSITY OF
NGAOUNDERE
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES
SCIENCES AGRO-INDUSTRIELLES
BP: 455 NGAOUNDERE

QUESTIONS DE COURS DE CHIMIE PHYSIQUE APPLIQUÉE

Rédiger par :

TCHOUTEZO TCHEBONG Ramona Garciela


22I041EN
IAA2

Enseignant : Pr BIKE

Année académique 2023-2024


1. Les conditions à satisfaire par une particule de taille supérieure à 1µm pour que celle-ci
puisse être considérée comme particules colloïdale sont :

 Si la particule n'est pas sphérique, le rapport surface/volume doit être supérieur à celui
d'une particule sphérique
 L’activité chimique de la surface de la particule doit être très grande
 Doit rester en suspension dans un milieu dispersant, comme un liquide, sans précipiter
 Doit être une particule de solide finement divisés et dispersées dans une phase homogène,
doit par conséquent former un système hétérogène

Exemple : Un exemple classique de particule colloïdale dont la taille est supérieure à 1 µm


est le lait. Les particules de matière grasse contenues dans le lait, appelées globules gras, ont
souvent une taille comprise entre 1 et 10 micromètres. Ces globules gras sont dispersés dans
la phase aqueuse du lait, formant ainsi une émulsion colloïdale.

2. les grands types de systèmes colloïdaux

En fonction de l’affinité des particules et du solvant :

 Les colloïdes lyophobes : les particules ont peu d’affinité avec le solvant, Dans le cas
où le solvant est de l’eau on parle de particule hydrophobe.
 Les colloïdes lyophiles : les particules ont beaucoup d’affinité avec le solvant, si le
solvant est de l’eau on parle de particule hydrophile.
En fonction de l’état physique du milieu de dispersion :

Milieu de Phase Nom Exemple


dispersion dispersée
Gaz Liquide Aérosol liquide Brouillard
Gaz Solide Aérosol solide smog
Liquide Gaz Mousse Crème fouettée

Liquide Liquide Emulsion Lait

Liquide Solide Sil, gel Boue


Solide Gaz Mousse solide Polystyrène

Solide Liquide Emulsion solide Beure


Solide Solide Sol solide Alliage (acier)

3. Les phénomènes qui caractérisent le comportement des particules colloïdales des


particules non colloïdales

 La dispersion du matériau : Les particules colloïdales ont une grande rapidité de


dispersion, contrairement aux particules non colloïdales
 Les réactions chimiques à la surface des colloïdes : les systèmes colloïdaux se
caractérisent par des réactions rapides d'adsorption, d'échange d'ions, etc…

4. Les principales causes d’un écoulement non newtonien pour un liquide

Un liquide non newtonien est un liquide dont la viscosité varie en fonction de la vitesse et des
contraintes qui lui sont appliquées.

Les principales causes de l'écoulement non Newtonien sont :

 La formation de microstructure à travers le système


 L’orientation des particules asymétrique qui engendre des gradients de vitesses

5. Les domaines d’applications des colloïdes et les phénomènes mis en œuvre dans chacun
des domaines

Chimie analytique
o Phénomène d’absorption (décoloration)
Biochimie et biologie
o Phénomène de membrane (pression osmotique, dialyse)
Industrie chimique
o Savon et détergent
Industrie alimentaire et biotechnologie
o Produit : lait, gélatine
o Procédé : émulsion des graisses
6. Définitions

Structure : est le mode d’agencement des éléments constitutif d’un système.

Conformations : forme géométrique sous laquelle se présente la molécule lorsqu’on fait roter
certains de ses atomes sur elle-même.

Configuration : est la disposition des atomes d’une molécule dans l’espace indépendamment des
rotations autour des liaisons simples.

Viscosité : est la mesure de la résistance interne par rapport au déplacement relatif des
différentes parties du fluide.

Osmose : est le phénomène de diffusion de la matière caractérisé par le passage de molécules de


solvant d’une solution moins concentré (milieu hypotonique) vers une autre plus concentré
(milieu hypertonique) à travers la membrane semi-perméable qui sépare ces deux solutions.

7. La viscosité d’un milieu newtonien

La viscosité est dite Newtonienne lorsque les forces de cisaillement par unité de surface σ entre
2 plans parallèle du liquide en mouvement relatif est proportionnel au gradient de vitesse D entre
les deux plans σ = ηD ; Où η est le coefficient de viscosité (M. L-1. T-1).

8. Expression de la différence de pression entre les deux faces d’une surface courbe dans les
cas suivant :

A) Un cylindre de rayon R

De manière générale, pour calculer la différence de pression entre deux faces d’une surface
courbe, on utilise l’équation de LAPLACE qui s’écrit :
𝟏 𝟏
∆𝐏 = 𝛄 ( + )
𝐑𝟏 𝐑𝟐 ; avec R1 : rayon de courbure de la première face

R2 : rayon de courbure de la deuxième face

Or pour une surface cylindrique, on a R2 infini


𝜸
∆𝑷 = ( )
Et on a donc R1 =R (rayon du cylindre), ainsi l’expression finale sera : 𝑹

B) Une sphère de rayon R


Pour une surface sphérique, on a R1=R2=R (rayon de la sphère)
𝜸
Donc l’expression finale sera : ∆𝑷 = 𝟐 ( )
𝑹
C) Une surface plane

Pour une surface plane, on a R1 infini et R2 infini


∆P = 0
Et l’expression finale sera :

9. Les limites de la mesure de la viscosite par ecoulement capilaire

La méthode capillaire est simple, mais présente l’inconvénient que le cisaillement varie de 0 au
centre à son maximum sur la bordure, de ce fait les valeurs de η pour les particules asymétriques
n'ont aucune valeur théorique.

10. Les mécanismes de déstabilisation des systèmes colloïdaux

La déstabilisation des colloïdes se fait suivant deux types de phénomènes :

 La coalescence : La coalescence est le phénomène par lequel de petites particules


s’unissent pour donner de plus grandes, les propriétés des petites particules sont perdues.
 La floculation : Dans la floculation, les petites particules s’entassent les unes sur les
autres pour former une grappe (grappe de fruit). Les particules gardent leurs propriétés
individuelles. On désigne également la floculation par les termes agrégation ou
coagulation.

11.1. En admettant que la condition de sédimentation de la question précédente est


satisfaite, établissons à partir de la loi de stokes l’expression de la force de frottement que
subit la particule

Une particule en mouvement dans un fluide subit la résistance du fluide à son mouvement.
Cette résistance est matérialisée par les frottements.
Lorsqu’une particule descend dans un liquide, elle écarte dans son mouvement les molécules
du liquide. La particule perd ainsi une partie de son énergie cinétique par dissipation dans le
liquide. STOCKES a montré que pour une particule sphérique la vitesse de dissipation de
l’énergie est donnée par la relation :
𝒅𝒘
= 𝟔𝝅𝜼𝑹𝒗𝟐 avec w : le travail
𝒅𝒕

R :rayon de la particule ; 𝑣 : la vitesse de la particule ;


η : la viscosité du liquide.

Le travail est souvent égal à une force multipliée par le déplacement, si Ff est la force de
frottement alors on a : dw = Ffdl en divisant les deux membres par dt on a :
𝒅𝒘 𝑭𝒇 𝒅𝒍 𝒅𝒍 𝒅𝒘
= Or 𝒅𝒕 = 𝒗 , on a alors = 𝑭𝒇 𝒗
𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒕
𝒅𝒘
L’équation = 𝟔𝝅𝜼𝑹𝒗𝟐 devient𝑭𝒇 𝒗 = 𝟔𝝅𝜼𝑹𝒗𝟐
𝒅𝒕

On en déduit l’expression de la force de frottement pour une particule sphérique 𝑭𝒇 = 𝟔𝝅𝜼𝑹𝒗 .


11.2. En déduisons l’expression du coefficient de frottement

On a la force de frottement 𝑭𝒇 = 𝟔𝝅𝜼𝑹𝒗 .

On considère en général que Ff = f𝒗 où f est le coefficient de frottement, En remplaçant Ff par


cette expression on obtient le coefficient de frottement : 𝒇 = 𝟔𝝅𝜼𝑹 .

11.3. Les conditions de validation de la loi de stokes

Les conditions de la validité de la loi de STOKES sont les suivantes :

 La vitesse de la particule sphérique doit être très faible


 La solution doit être diluée
 Le milieu liquide doit être continu, comparativement aux dimensions des particules
 La particule doit être non solvatée

12. En s’appuyant sur les notions de stabilité thermodynamique, faisons une classification
simpliste des systèmes colloïdaux

 Systèmes colloïdaux lyophiles : Les systèmes colloïdaux lyophiles sont caractérisés par
une affinité élevée entre les particules colloïdales et le milieu dispersant. Cette affinité
conduit à une forte stabilité et à une dispersion durable des particules colloïdales dans le
milieu. Des exemples courants de systèmes colloïdaux lyophiles sont les colloïdes
protéiques tels que le lait et le sang.
 Systèmes colloïdaux lyophobes : Les systèmes colloïdaux lyophobes présentent une faible
affinité entre les particules colloïdales et le milieu dispersant. Ces systèmes sont
généralement moins stables, et les particules colloïdales ont tendance à coalescer pour
former des agrégats qui précipitent. Cependant, des agents tensioactifs ou des polymères
peuvent être ajoutés pour améliorer la stabilité de ces systèmes en stabilisant les particules
colloïdales.
 Systèmes colloïdaux lyotropes : Les systèmes colloïdaux lyotropes impliquent la
formation de structures colloïdales en réponse à des changements dans les conditions
environnantes, tels que la concentration, la température ou la pression. Ces systèmes
peuvent former des phases liquides cristallines, des cristaux liquides, des micelles et bien
d'autres structures en fonction des variations de ces paramètres. Les savons et les détergents
sont des exemples courants de systèmes colloïdaux lyotropes.

13. Enonçons et illustrons à l’aide d’un schéma le principe de HUGGENS pour la diffusion
de la matière

Principe de HUGGENS

« Lorsque la lumière traverse un milieu homogène, les points du système se comportent comme
des sources secondaires. »

Illustration


 

 

La lumière est donc transmise en ligne droite dans un milieu homogène.


14. Etablissons l’équation de Young pour une goutte de liquide posée sur une surface
parfaitement lisse

𝛄𝐋𝐕𝐲

x 𝛄𝐋𝐕𝐱

γlvcosϴ
γsv -γsv + γsl γsl + γlv =0
γlvsinϴ
0 0

L’équilibre de force suivant l’axe (ox) permet d’écrire :

𝛄𝐬𝐯 = 𝜸𝒔𝒍 + 𝜸𝒍𝒗 𝒄𝒐𝒔𝜭

15. La notion de stabilité des systèmes colloïdaux et description du mécanisme de leur


déstabilisation

La stabilité des systèmes colloïdaux est définie par rapport au nombre de phase présent et non
par rapport à la réactivité chimique. Un système colloïdal est dit stable quand la tendance des
particules à rester indépendant est élevée.

Au sens thermodynamique les systèmes colloïdaux lyophobes ne sont pas stables, car les
petites particules ont tendance à se réunir pour former de grosses.

La déstabilisation des colloïdes se fait suivant deux types de phénomènes : la coalescence ou


la floculation.

La coalescence est le phénomène par lequel de petites particules s’unissent pour donner de
plus grandes, Les propriétés des petites particules sont perdues.
Dans la floculation, les petites particules s’entassent les unes sur les autres pour former une
grappe (grappe de fruit). Les particules gardent leurs propriétés individuelles. On désigne
également la floculation par les termes agrégation ou coagulation.

16. Raison du trouble des solutions colloïdales en générale

L’aspect trouble des solutions colloïdales est dû à la diffusion de la lumière par ces solutions.

17. Raison pour laquelle on ne peut parler des colloïdes sans parler des surfaces

Quand on parle de colloïdes, on parle de particules en suspension dans un milieu dispersant (l'eau
par exemple). Ces particules sont tellement petites (taille comprise entre 10-9m et 10-6 m) qu'elles
ont une énorme surface spécifique (surface par unité de masse). En conséquence, les propriétés de
la surface jouent un rôle crucial dans leur comportement. La surface étant entendue comme limite
entre phase et comme aire de contact.

18. Présentation de façon schématique

A) Le viscosimètre d’Ostwald
L’appareil comporte:

Un capillaire bien calibré

Une ampoule (I) portant deux repères A et B

Un réservoir en u contenant le liquide étudié


B) Un viscosimètre a torsion
19. (Déjà cf question 18)

20. « Diffusion Rayleigh »

La diffusion Rayleigh est la diffusion d’une onde électromagnétique par des particules de
dimensions inférieures à la longueur d’onde du rayonnement. Les dimensions des particules de
colloïde sont en général inférieures aux longueurs d’ondes de rayonnements du visible

(400 nmλ 700nm). Donc la diffusion de rayonnement du visible par les colloïdes est une
« diffusion Rayleigh ».

21. Effet Tyndall

La lumière est transmise en ligne droite dans un milieu homogène ; Lorsque le milieu n’est
plus homogène, une partie de la lumière incidente est déviée par les particules dans toutes les
directions de l’espace : ceci est appelé effet Tyndall.

Illustration
Idiff
IO

22. Solution de macromolécule mono-dispersée et poly-dispersée

Une solution de macromolécules constituées de molécules bien définit avec une masse
moléculaire unique est dit mono dispersée. C’est le cas des protéines naturelles.

Contrairement aux solutions de macromolécules poly-dispersée qui sont des mélanges de


chaînes macromoléculaires de longueurs variables et donc de masse moléculaire différentes.
C’est le cas des polymères de synthèse.

23. (Déjà cf question 7)

24. Equilibre de DONAN et les conditions d’établissement dudit équilibre

L’équilibre de DONAN concerne le comportement des particules chargées proches d'une


membrane semi-perméable (classiquement molécule chargée et membrane dialysante) qui
parfois ne sont pas distribuées également de chaque côté de la membrane. La cause principale
est la présence de différentes molécules chargées qui ne peuvent pas traverser la membrane
(ions non diffusibles), ce qui crée une charge électrique inégale. La différence de charge est
compensée à l'équilibre de diffusion, le flux électrique et le flux diffusif se compensent.

Les conditions d'établissement de l'équilibre de DONAN sont les suivantes :

 Une inégalité de pression de part et d'autre de la membrane (𝛑)


 Une différence de potentiel
 Une distribution différente des espèces diffusibles charges dans les deux compartiments,
la neutralité électrostatique devant être maintenu et au moins une des espèces chargées
étant astreinte à un compartiment.

25. L’état colloïdal

L’état colloïdal correspond à un état de dispersion des particules de taille comprise entre 10-9m et
10-6m appeler colloïde et représentant la phase dispersée au sein d’une phase continue appeler
phase dispersante (liquide, gaz, solide). Un système colloïdal est donc défini par rapport aux
dimensions des particules qui le constituent et non par rapport à leurs natures chimiques.

Donc dans l’état colloïdal, les particules sont assez petites pour ne pas se voir à l'œil nu, mais assez
grandes pour ne pas rester en suspension de manière homogène dans un liquide.

En gros, ces particules, appelées colloïdes, sont en suspension dans un milieu dispersant (comme
de l'eau par exemple) de façon assez stable, ce qui crée ce qu'on appelle une dispersion colloïdale.
C'est ce qui produit le lait, les gels, les émulsions, etc…

On distingue :

 Les colloïdes lyophobes : les particules ont peu d’affinité avec le solvant. Dans le cas où
le solvant est de l’eau on parle de particule hydrophobe. Ces systèmes colloïdaux sont
instables au sens thermodynamique.
 Les colloïdes lyophiles : les particules ont beaucoup d’affinité avec le solvant, si le solvant
est de l’eau on parle de particule hydrophile. Ces systèmes colloïdaux sont stables au sens
thermodynamique.

Un système colloïdal est dit stable quand la tendance des particules à rester indépendant est élevée.
26. Mesure de la viscosité par écoulement capillaire

La viscosité peut être mesurée par l'écoulement à travers un tube capillaire. Dans la méthode
d'écoulement à travers un capillaire, on utilise le viscosimètre d’Ostwald présenté sur la figure ci-
dessous :

Le temps d'écoulement de la solution à travers le capillaire est comparé à celui d'une solution
standard. Cette méthode est bien indiquée pour déterminer la viscosité intrinsèque [η]. [η] est aussi
appelé nombre de viscosité limite, en effet le rapport des viscosités de la solution à celle du solvant
pur est proportionnel aux temps de drainage t et to, si on fait également la correction dû à la
𝜼 𝒕 𝝆
différence de densité et ρ et ρ0 =𝒕 ×𝝆
𝜼𝟎 𝟎 𝟎

𝝆
En fait la présence de soluté modifie de peu la densité on a alors 1 et on peut directement
𝝆𝟎

𝑡
𝒕 −1
𝑡
utiliser le rapport 𝒕 dans l’expression de [η] et voir [η]=lim( 0𝑐 )
𝟎 𝑐−0

Dans la pratique, on mesure la viscosité pour différentes concentrations (en g.L-1). On trace la
𝜂
−1
𝜂0
courbe en fonction de c, puis on extrapole la droite à concentration nulle, la valeur obtenue
𝑐

représente[η]. On observe par ailleurs que les solutions de macromolécule suivent l'équation de
Mark- Kuhn – Houwink –Sadukura pour laquelle [η] = KMα ou K et α sont des constantes qui
dépendent du type de macromolécule, M est la masse molaire moyenne.

La méthode capillaire est simple, mais présente l’inconvénient que le cisaillement varie de 0 au
centre à son maximum sur la bordure, de ce fait les valeurs de η pour les particules asymétriques
n'ont aucune valeur théorique.
27. Mesure de la viscosité par la méthode de la rotation de cylindre concentrique

La viscosité peut être mesurée par la méthode de rotation de cylindres concentriques. Dans la
méthode de rotation de cylindres concentriques, on utilise le viscosimètre a torsion présenté sur la
figure ci-dessous :

Un mince film de liquide est posé entre deux cylindres concentriques. Le cylindre extérieur peut
tourner (ou osciller) à vitesse constante. Le cisaillement est déterminé par la torsion du fil auquel
est suspendu le cylindre intérieur. si w est la vitesse angulaire du cylindre intérieure, le coefficient
𝑘0
de viscosité du liquide est donné par la relation 𝜂 = où k est la constante de l'appareil, que l'on
𝑤

obtient en général par calibrage avec un liquide de viscosité connue. La nécessité d'une correction
des résultats obtenus peut être évitée en construisant un cylindre interne avec un bout sous forme
de cône ou alors si de l'air est emprisonné à la base du cylindre interne.

28. Les structures primaire, secondaire, tertiaire et quaternaire des protéines

Structure Primaire

La structure primaire fait référence à la séquence spécifique des acides aminés dans une
protéine. C’est-à-dire la succession d’acide amine relier entre elle par des liaisons peptidiques
(liaison covalente) le long d’une chaine polypeptidique.

Structure Secondaire

La structure secondaire se rapporte à la manière dont la chaîne polypeptidique se replie


localement en motifs réguliers tels que les hélices alpha et les feuillets bêta. Ces motifs sont
stabilisés par des liaisons hydrogène entre les atomes d'oxygène et d'azote des liaisons peptidiques.

Structure Tertiaire
La structure tertiaire concerne le pliage tridimensionnel complet d'une seule chaîne
polypeptidique. Ce pliage est crucial car il détermine la forme globale de la protéine et souvent sa
fonction. Les interactions entre les chaînes latérales des acides aminés, telles que les liaisons
hydrogène, les liaisons ioniques, les ponts disulfures et les forces de Van der Waals, contribuent à
stabiliser cette structure.

Structure Quaternaire

La structure quaternaire se rapporte à l'arrangement spatial et à l'association de sous-unités


protéiques multiples (appelées protomères) pour former une protéine fonctionnelle. Les protéines
possédant une structure quaternaire peuvent être constituées de deux ou plusieurs chaînes
polypeptidiques. Un exemple classique est l'hémoglobine, qui est constituée de quatre sous-unités.

29. Différence fondamentale entre osmose et dialyse

L'osmose est le mouvement des molécules de solvant (eau par exemple) à travers une membrane
semi-perméable d'une solution de concentration de soluté plus faible à une concentration de soluté
plus élevée. Or la dialyse est la séparation de solutés dans une solution à travers une membrane
semi-perméable en fonction de leur taille moléculaire et de leur charge, c’est pourquoi En
médecine, la dialyse rénale est utilisée pour purifier le sang en cas d'insuffisance rénale en
éliminant les déchets du sang ; cela étant possible grâce à la différence de taille des globules rouges
et des déchets, de ce fait, les déchets pourront traverser la membrane semi perméable mais les
globules rouge pas à cause de leur taille plus élevée.

De plus, L'osmose est un processus passif qui ne nécessite pas d'énergie (L'osmose est un processus
naturel dans les cellules vivantes), tandis que la dialyse est un processus actif qui nécessite de
l’énergie (un appareil de dialyse).

30. Différence fondamentale entre osmose, diffusion et dialyse

La diffusion est le mouvement aléatoire des particules (atomes, ions, molécules) d'une solution
où elles sont plus concentrées vers une solution où elles sont moins concentrées, jusqu'à ce qu'une
concentration uniforme soit atteinte. La diffusion peut se produire à travers une membrane semi-
perméable.
Or L’osmose est un type de diffusion spécifique concernant le déplacement de molécules de
solvant (l'eau par exemple) à travers une membrane semi-perméable. Le solvant se déplace de la
région où elle est moins concentrée en solutés (plus riche en solvant) vers la région où elle est plus
concentrée en solutés (moins riche en solvant). Cela se produit afin d'égaliser la concentration en
solutés de part et d'autre de la membrane.

La dialyse quant a elle est un processus la séparation de solutés dans une solution à travers une
membrane semi-perméable en fonction de leur taille moléculaire et de leur charge.

31. Les hypothèse de base du modèle cinétique de diffusion intra-particulaire pour


l’adsorption

Les hypothèses de base de ce modèle sont :

 Diffusion dans la solution


 Diffusion a la surface
 Diffusion dans les pores
 Interaction entre adsorbat et adsorbant

32. Les principaux facteurs qui contribuent à la formation d’un système colloïdale

Taille des particules : La taille des particules est critique dans la formation de colloïdes
(comprise entre 10-6m et 10-9m). Elle détermine si les particules resteront en suspension
ou précipiteront. La taille plus petite des particules colloïdales les maintient en
suspension plus longtemps.
Forces électrostatiques : Les charges électriques à la surface des particules colloïdales
peuvent jouer un rôle crucial. Les interactions électrostatiques entre les particules peuvent
conduire à la stabilisation ou à la déstabilisation du système colloïdal. Par exemple, des
particules chargées de manière similaire peuvent se repousser, empêchant ainsi
l'agrégation et maintenant la stabilité colloïdale.
Nature du milieu dispersant : Le milieu dans lequel les particules colloïdales sont
dispersées peut également influencer la formation du système colloïdal. Par exemple, la
polarité d'un solvant ou la composition d'une solution affecte la stabilité colloïdale.
Certains colloïdes peuvent être stables dans l'eau, mais précipiter dans d'autres solvants.
Agitation et mouvement brownien : L'agitation thermique et le mouvement brownien
contribuent également à la formation et au maintien des systèmes colloïdaux. Ces
mouvements aléatoires aident à empêcher les particules de coaguler ou de précipiter.
pH et ionisation : Le pH d'une solution peut influencer la formation de colloïdes, car il
peut affecter la charge des particules colloïdales. Par exemple, des changements de pH
peuvent provoquer l'ionisation de groupes fonctionnels à la surface des colloïdes,
modifiant ainsi leurs propriétés de surface et leur capacité à former des systèmes
colloïdaux.

33. Expression de la viscosité intrinsèque d’une solution

La mesure de la viscosité intrinsèque [η] encore appelé nombre de viscosité limite se fait en
utilisant la méthode par écoulement capillaire.
Avec
Son expression est :
[η] : viscosité intrinsèque de la solution (L.g-1)
𝜼
−𝟏
[η]=𝐥𝐢𝐦 (
𝜼𝟎
) η: viscosité dynamique de la solution (pa.s)
𝒄−𝟎 𝒄
η0: viscosité dynamique du solvant pur (pa.s)
c: concentration de la solution en (g.L-1)

Mais on peut également utiliser l'équation de Mark- Kuhn – Houwink –Sadukura pour des
solutions de macromolécules : Avec

K et α : des constantes qui dépendent du type de macromolécule


[η] = KMα
M : est la masse molaire moyenne(g/mol)

34. La loi de Van Hoff pour osmose

La loi de van Hoff stipule que la pression osmotique (π) d'une solution idéale peut être calculée à
l'aide de l'équation : Où
π: pression osmotique (Pa)
π=i·c·R·T
i : coefficient de van Hoff (facteur de dissociation)
c : concentration molaire du soluté(mol/m-3)
R : constante des gaz parfaits (8.314 J · k-1 ·mol-1)
T : température en (kelvin)

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