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POLYMERS
LE SOLIDE D’EUCLIDE :
Matériau indéformable sous sollicitation donnée => Matériau inexistant dans la
pratique. Mais avec une approximation (faibles déformations indétectables) on peut considérer
certains matériaux comme solides d’Euclide.
Exemple : le bâti d’un extensomètre dont on ne prend pas en compte la déformation.
LE LIQUIDE DE PASCAL :
Matériau susceptible de se déformer sans effort =>Pas de dissipation d’énergie en
chaleur. Sa viscosité est donc nulle.
De tels solides et de tels liquides n’existent pas. Toutefois ces modèles constituent
des approximations suffisantes en mécanique et en hydrostatique.
Pour ce qui va suivre nous utiliserons des corps idéaux un peu moins éloigné de la réalité
ce sont :
• LE CORPS DE HOOKE
• LE LIQUIDE DE NEWTON
LE CORPS DE HOOKE :
Tout corps solide est caractérisé par sa rigidité. Soumis à une sollicitation extérieure,
il se développe en son sein des contraintes internes qui tendent à équilibrer les efforts
extérieurs. Ces contraintes internes traduisent l’opposition des forces de cohésion à la
déformation.
Théoriquement, pour tout solide il existe un domaine (de contrainte par exemple) où
la réversibilité contrainte imposée – déformation engendrée est parfaite et pour lequel les
relations entre les efforts appliqués et les contraintes internes ainsi que les déformations sont
instantanées. Ce corps est dit idéalement élastique.
σ σ
t’ t t’ t
Il existe également une élasticité idéale c’est à dire où le facteur temps ne joue pas mais
où la relation contrainte – déformation n’est plus linéaire, il s’agit d’un solide idéalement élastique
NON HOOKEEN.
REMARQUE IMPORTANTE:
Tout corps solide présente une zone de déformation plus ou moins étendue où son
comportement est Hookéen : c’est le domaine de HOOK.
LE LIQUIDE DE NEWTON :
Les coefficients de rigidité sont nuls, c’est la raison pour laquelle il s’écoule.
Dans le cas général, un liquide sera caractérisé non pas par sa forme, mais par la
vitesse avec laquelle il se déforme dans des conditions définies.
ε σ =0 dε / dt
σ=σ0
1/η
t’ t σ
La déforma-on après cessa-on de la sollicita-on est permanente. Les liquides
organiques courants sont pour la plupart des Newtoniens. Par contre les liquides très
visqueux comme certains polymères fondus peuvent être des liquides (coefficients de
rigidité tous nuls) mais ne plus être newtoniens.
ε σ =0 dε / dt
(a)
σ=σ0
(b)
t’ t σ
De tels liquides sont dits (a) épaississant ou rhéoépaississant ou (b) fluidisants ou
rhéofluidisants.
Les liquides non newtoniens sont parfois appelés corps pseudoplastiques ou encore corps
anormaux. Pour un corps donné, l’une ou l’autre des courbes ε = f(σ) ou dε / dt = f(σ) peut
être linéaire. Différentes formules empiriques ont été proposées pour rendre compte de leur
comportement, la plus utilisée est la loi en puissance de type :
• k
σ = η .⎛⎜ ε ⎞⎟
⎝ ⎠
En première approche, les polymères sont des corps macromoléculaires à structure
complexe, possédant une large distribution de masse et présentant, quelquefois, des
branchements plus ou moins longs. De ce fait, sauf pour certains matériaux de faible masse
moléculaire et à température suffisamment élevée, ces liquides ne sont pas purement visqueux;
leur comportement est celui de corps viscoélastiques de faibles modules et de viscosités
élevées (10² à 105 Pa.sec), soit 105 à 108 fois la viscosité de l’eau à 20°C.
Les nombreux problèmes posés par la transformation des matières plastiques ont suscité,
depuis les années cinquante, un nombre important de travaux sur la viscoélasticité des
polymères à l’état fondu.
visqueux élas/que
Température (augmente)
Temps (augmente)
Le liquide visqueux idéal est le liquide de Newton. Son équation rhéologique d’état s’écrit:
τ = η γ´
avec: τ contrainte de cisaillement en Pascal
γ´ gradient de vitesse de cisaillement en sec-1
η viscosité en Pa.sec
Le solide élastique parfait est le solide de Hooke. Son équation rhéologique d’état s’écrit:
τ = G γ
τ avec: γ déformation en cisaillement
G module d’élasticité
• Des expériences en régime non linéaire: ce sont essentiellement des mesures effectuées en
régime d’écoulement stationnaire (écoulement de COUETTE, écoulement de POISEUILLE).
La caractéristique essentielle des polymères fondus est que la viscosité n’est pas
constante sur toute la gamme des vitesses de sollicitation. En général, elle décroît
avec la viscosité de cisaillement et on parle du comportement pseudoplastique ou
rhéofluidisant du matériau.
Chapitre 1 :
INTRODUCTION
A LA VISCOELASTICITE
polystyrène polyisobutylène
Expérience préliminaire :
Il est clair que le module du caoutchouc est plus petit que le module du polystyrène.
* Première modification de cette expérience : (voir explication en salle de TP)
Effectuons la même expérience mais à la température de l’azote liquide: on constate que
l’échantillon en caoutchouc avec la même force appliquée, son élongation devient très
faible.
-100 0 +100 T
* Troisième modification de cette expérience :
Remplaçons l’échan-llon précédent (plas-que ou caoutchouc) par du goudron.
A la température ambiante, nous suspendons la masse de 1Kg et mesurons instantanément l’élonga-on
ainsi créée.
⇒ Allongement faible donc une valeur importante pour le module.
Si nous enlevons la charge et laissons l’échan-llon suspendu en posi-on ver-cale durant plusieurs jour, il
peut alors être observé que le simple poids de l’échan-llon conduit à un allongement considérable.
Log M (25°C)
TRAITEMENT PHENOMENOLOGIQUE
DE LA VISCOELASTICITE
C ΔC
Module d’Elasticité E : Expérience d’ Elongation
Si l’échantillon est un parallélépipède de dimensions
A, B, et C et la force F est exercée
perpendiculairement à la surface AxB, la contrainte A
σ1 est donnée par :
F F
F σ1 est en dynes/cm2 ou
σ1 = Newton /m2 ou pascal
A.B Β
(On admettra ici que la section reste constante avant et
après application de la contrainte).
On peut relier la variation de volume durant l’extension uni-axiale au coefficient de Poisson. La variation
relative de volume Δ s’écrit :
avec V0 = A.B.C et
En limitant notre étude aux faibles déformations, c’est à dire en négligeant les infiniment petits d’ordre supérieur
à 1, nous avons :
Comme:
ΔX ΔX
Module de Cisaillement G : Cisaillement simple
Β
Diamant 0,1
Verre 0,2
Acier 0,3
Polyamide 0,3
Cuivre 0,35
Polyéthylène 0,4
Caoutchouc 0,5
Dans le cas des faibles déformations (souvent inférieures à 0,1 % pour les polymère vitreux
et les composites), les trois expressions du comportement Hookéen d’un matériau
idéalement élastique sont donc les suivantes :
* σ = E. ε
* τ = G. γ
* P = -K.Δ
Pour les polymères à l’état caoutchoutique et les élastomères, ces lois peuvent s’appliquer
parfois jusqu’à 50 % de déformation. Signalons aussi que pour ces matériaux le module de
compression uniforme est très élevé, ce qui dans ce cas les rend semblables à des liquides.
Les trois modules E, G et K sont liés entre eux et au coefficient de Poisson ν par la relation :
9 KG
E= = 2G (1 + ν )
G + 3K
On peut déduire que E(t) et G(t) ne peuvent être mesurés directement que par des
expériences dans lesquelles la déformation est constante.
Tandis que J(t) et D(t) ne peuvent être mesurées directement que par des expériences où la
contrainte est constante.
MODULE D’ELONGATION DE YOUNG MODULE DE CISAILLEMENT DE COULOMB
σ (t ) τ (t )
E (t ) = G(t ) =
ε0 γ0
ε0 déformation constante (élongation) γ0 déformation de cisaillement constante
G(t) est un module de relaxation
Remarque :
E(t) n’est évidemment pas égale à l’inverse de D(t). Ce fait est souvent oublié et peut causer des
erreurs considérables.
II – 3 / COMPORTEMENT VISCOELASTIQUE –
NOTION DE FLUAGE ET DE RELAXATION :
Le comportement élastique du solide :
Pour une contrainte de cisaillement, la loi la plus simple est celle de HOOKE : τ=G.γ
Le comportement visqueux du liquide :
Pour une contrainte de cisaillement, la loi la plus simple est celle de dγ
NEWTON dans laquelle la contrainte est proportionnelle à la vitesse de τ =η
déformation de cisaillement : dt
τ' log t
τ (t )
G(t ) =
γ0 τ log t
Exemples de lois de comportement :
t t
− −
E( t ) = E1 e τ1
+ E2 e τ2
0 car quand
∂J (a ) s = -∞ => a = +∞
γ (t ) = τ (t ).J (0) − ∫ τ (t − a ). da s=t => a=0
+∞
∂a
+∞
∂J ( a )
γ ( t ) = τ ( t ).J (0) + ∫ τ ( t − a ). da
0
∂a
Il apparaît donc évident qu’il doit exister DANS LE CAS GENERAL, une RELATION entre les modules de
cisaillement G(a) sous déformations répétées (relaxation) et de cisaillement J(a) sous contrainte
répétées (fluage). Ceci est possible en utilisant les transformées de LAPLACE
II – 5 / LES MESURES DYNAMIQUES :
EXEMPLE DE SOLLICITATION SINUSOIDALE :
τ* = G γ* = Gγ0 sin ωt
La contrainte est en phase avec la
déformation mais en quadrature de
phase avec la vitesse de déformation.
• π
τ * = η . γ * = ηγ 0ω sin(ωt + )
2
La contrainte est en quadrature de
phase avec la déformation mais en
phase avec la vitesse de déformation.
G’ est la composante du module en phase avec la déformation, appelé module de conservation car il
caractérise l’énergie emmagasinée dans l’échantillon sous forme élastique.
G’’ est la composante du module en quadrature de phase avec la déformation appelé module de perte car il
caractérise l’énergie dissipée dans l’échantillon sous forme visqueuse.
G’ est appelé MODULE DE CONSERVATION car il caractérise la partie d’énergie accumulée sous forme
élastique et récupérable.
G’’ est appelé MODULE DE PERTE car il caractérise l’énergie dissipée dus au caractère visqueux du matériau
viscoélastique.
La même analyse effectuée à partir d’expérience de fluage (contraintes sinusoïdales imposées) démontrerait
de la même façon que :
J* = J’ – i J’’ avec G* = 1 / J*.
II-5-3 / Notion de viscosité complexe et relation entre la viscosité et le module de relaxation :
dγ *
Pour des sollicitations alternatives, en utilisant la notation complexe : σ* =η *.
dt
Si la déformation est sinusoïdale : γ * = γ 0 .e iwt
D’où :
dγ *
= γ 0 iw .e iwt = iγ 0 w .e iwt = iwγ *
dt
σ* σ*
Comme : η* = η* =
dγ * iwγ *
dt σ* G * .γ * G *
Sachant que le module complexe est : G * = η * = =
γ* iwγ * iw
En définissant η* par η’ - η’’
G* − i .G * i
η * = η '− i .η ' ' = = = − .(G'+ iG ' ' )
iw w w
G' ' − i .G'
η * = η '− i .η ' ' = −
w w
G' ' G'
D’où : η' = et η ' ' =
w w
η’ s’appelle la viscosité dynamique ou viscosité d’écoulement, cette grandeur mesure l’énergie de dissipation.
η’’est égal au module de conservation divisé par la fréquence.
On comprendra pourquoi dans certains ouvrage on trouvera :
G’ : module de conservation
G’’ : viscosité d’écoulement, étant sous entendu que cette viscosité est multipliée par la fréquence: G’’ = η’. ω
Lors d’une sollicitation lente c’est à dire à faible fréquence, la viscosité dynamique η’ est très proche de la
viscosité d’écoulement η car le matériau a le temps de se relaxer ou de fluer.
Quand la fréquence de sollicitation augmente η’ diminue et peut devenir très faible devant η. Appeler G’’
viscosité d’écoulement devient alors un terme impropre.
Chapitre 3 :
ETUDE PRATIQUE DE
LA RHEOLOGIE DES MATERIAUX
VISCOELASTIQUES
III-1/ COMPORTEMENT THERMIQUE DES MATÉRIAUX VISCOÉLASTIQUES ET INFLUENCE DE
DIVERS PARAMÈTRES SUR CE COMPORTEMENT :
Considérons une expérience de relaxation: On impose une déformation ε0 et la contrainte σ(t) est enregistrée
σ (t )
en fonction du temps. On mesure : E ( t ) =
ε0
On utilise une constante de temps t= 10 secondes par exemple. Au bout de ce temps, la contrainte à ce
temps est notée. La force d’application est alors supprimée, le polymère se relaxe sous contrainte nulle.
Le type de comportement le plus souvent observé pour les polymères amorphes est présenté dans la
figure ci-dessous :
E1 ∼ 109 Pa
Log E’(10sec, T) Zone
E1 E2 ∼ 106 Pa
(Pa) vitreuse
9
Zone de
Transi/on
(b) : Polymères amorphes ré/culés
E2
7
Zone Caoutchou/que
5 Zone
d’Ecoulement
Ti T en °C
Quatre zones peuvent être délimitées :
ZONE 1: A basse température
le module est supérieur à 109 Pascals, il diminue très peu avec T°C.
le polymère est dure et cassant, c’est la région vitreuse.
L’énergie thermique n’est pas suffisante pour surmonter les barrières de potentiel de rotation et de translation
définissant les mouvements de segments de chaînes macromoléculaires.
ZONE 2: Domaine de Transition vitreuse
L’énergie thermique devient pratiquement comparable à l’énergie nécessaire à franchir la barrière de potentiel
caractérisant les translations et les rotations des segments.
le polymère est à la température de transition vitreuse et de petits mouvements commencent. Des sauts des
segments de chaîne deviennent possibles : le polymère vitreux et cassant de vient alors mou.
Une importante chute de module, qui atteint souvent plusieurs décades, est observée.
La largeur de cette zone est de 5 à 20 °C, elle dépend du polymère étudié. Deux paramètres sont important:
• La température pour laquelle le module (10 secondes) atteint 108 Pa c’est la température d’inflexion Ti.
• La pente de la courbe tgθ (s) en ce point.
ZONE 3: Domaine du PLATEAU CAOUTCHOUTIQUE
Le module redevient pratiquement constant et égal à E2 .= 106 Pascals.
Les mouvements des chaînes ou des segments de chaînes macromoléculaires peuvent s’effectuer
beaucoup plus rapidement que le temps nécessaire à chaque mesure (10 secondes ici).
Les mouvements coopératifs de grands domaines de chaînes sont encore limités par la présence de fortes
interactions entre chaînes voisines (enchevêtrements ou accrochages mécaniques pour les polymère
linéaires et nœuds de réticulations pour les polymères réticulés).
Les liaisons de Van der Waals sont faibles et instables.
ZONE 4: Zone d’écoulement pour les polymères linéaires
Pour un polymère réticulé les liaisons chimiques empêchent tout mouvement de translation des
chaînes les unes par rapport aux autres et le module reste sensiblement constant jusqu’à la
température de dégradation du polymère.
Pour les polymères linéaires, on a des mouvements d’amplitude de plus en plus grandes, jusqu’à ce que
les macromolécules commencent à translater les unes par rapport aux autres jusqu’au fluage.
Après chaque déformation 1 pendant les 10 secondes, la suppression de la contrainte ne permet plus au
polymère de relaxer. il se crée alors un nouveau état d’équilibre où l’échantillon retrouve une longueur
supérieur à la longueur initiale.
Si la température est encore augmentée, le polymère devient un liquide visqueux sauf, bien sûr, si des
réactions chimiques peuvent avoir lieu à ces températures. Le polymère ne puisse plus supporter son propre
poids et que le module continue à diminuer sans aucune élévation de la température.
Polymère Ti (°C) s = tg(θ) (°C-1)
Polymères semicristallin
Polyéthylène (Mw=2,6.105) 75 0,01
Polychlorure de vinyl 78 0,25
Polymères linéaires amorphes
Polyisobutylène -62 0,15
Caoutchouc naturel (non vulcanisé) -67 0,2
Polystyrène 101 0,2
Polyacrylate de méthyle 16 0,2
Polyméthacrylate de méthyle 107 0,15
Polyacrylate de butyle -53 0,2
Polyméthacrylate de butyle 31 0,15
Cis-polybutadiene -106 0,2
Polypropylène atactique -16 0,2
Polycarbonate du bisphénol A (Mw=4.10-5) 150 0,3
Polymères amorphes légérement réticulés
Caoutchouc naturel (vulcanisé) -57 0,2
Polytetrahydrofurane -73 0,15
Polyméthacrylate de 2-hydroxyéthyle 96 0,1
Polyméthacrylate d’éthyle 77 0,1
Polyméthacrylate de n-propyle 56 0,1
Polyméthacrylate de méthoxyéthyle 23 0,1
Polyméthacrylate de diéthylaminoéthyle 26 0,1
Données prélevées dans : ‘’Introduction to Polymer Viscoelasticity ‘’; John J. AKLONIS and William
MACKNIGHT; John-Wiley and Sons Interscience Publication; New York 1984
III-2/ EXEMPLES D’INFLUENCE DE QUELQUE PARAMETRES SUR LE COMPORTEMENT DU MODULE
EN FONCTION DE LA TEMPERATURE
III-2-1/ Effet de la masse Macromoléculaire – polymère linéare :
III-2-2 polymères semi-cristallins:
III-2-3/ Influence de la présence de plastifiants :
Log E’
PVC
PVC + DOP
8
Log E’
Composite époxyde -
10 fibres de verre
Epoxyde pur
6
E1 ∼ 109 Pa
Log E’ (Pa)
E1
9 E2 ∼ 106 Pa
E2
7
Ti Temps
43
t
Mathématiquement : E (T1 , t ) = E (T2 , )
aT
44
III-3- SUPERPOSITION TEMPS TEMPERATURE :
’’DATA’’
E (module)
T1
T2
T3
T5
Log a T5
T7
1 3 1 3
Corrections Additionnelles (corrections verticales)
Deux paramèteres qui ont une effet sur la valeur du module doivent être considérés lors des
opérations de translation (glissement) des données :
1) Effet de la température sur le module principallement le module caoutchoutique qui est très
dépendant de la température.
2) Le volume de l’échantillon qui change avec le température. La correction doit être faite en
changeant la masse par unité de volume. La densité est évidement le paramètre qui doit être
utilisé.
t
E (T2 , )
Ainsi, l’expression mathematique devient :
E (T1 , t ) aT
=
ρ (T1 ).T1 ρ (T2 ).T2
ρ (T ).T t
D(T0 , t ) = × D(T , )
ρ (T0 ).T0 aT
46
Construction de la courbe maitresse
Par exemple, si on considère T3 comme température de référence . On doit appliquer les
corrections verticale du module.
Ensuite la courbe à T3 doit être reproduite à droite de la figure. Puis, la courbe à T2 est
translatée à gauche de la courve de T3 et la courve de T1 est translaté à gauche de la courbe
de T2.
La courbe de T4 est translatée à droite de la courbe de T3 et la courbe de T5 est translatée à
droite de T4, etc…
Ces opérations permetreront d’obtenir la facteur des glissement (aTi-Ti+1). A partir de ces
facteurs de glissement on calcule les facteurs (aTi-T3).
L’ équation WLF
Which simplifies to η (T ) −B T − Tg
ln = ln aT = .( )
η (Tg ) 2,303 f g f g
+ (T − Tg ) 49
αf
η (T ) −B T − Tg
ln = ln aT = .( )
η (Tg ) 2,303 f g f g
+ (T − Tg )
αf
Ainsi la forme de l’équation WLF est consistant avec l’équation empirical de Doolitle et
l’hypothèse l’expansion linéaire du volume libre en dessus de la Tg .
50
T(°C) Log t Log E(t) T(°C) Log t Log E(t) T(°C) Log t Log E(t)
Workshop 6 130 2.00 10.25 145.6 2.75 9.03 156 4.50 6.59
2.25 10.25 3.00 8.72 4.75 6.38
Tabulated below are the 2.50 10.25 3.25 8.50 5.00 6.13
2.75 10.25 3.50 8.25
results of stress relaxation 3.00 10.22 3.75 8.09 159 2.25 7.34
3.25 10.19 4.00 7.94 2.50 7.25
3.50 10.16 2.75 7.16
measurements made on bis- 3.75 10.13 146 2.50 8.72 3.00 7.03
4.00 10.06 2.75 8.47 3.25 6.94
phenol-A-polycarbonate. 4.25 10.03 3.00 8.25 3.50 6.78
3.25 8.06 3.75 6.63
Construct the master curve 141 2.00 10.19 3.50 7.94 4.00 6.41
2.25 10.19 3.75 7.82 4.25 6.13
and calculate C1 and C2 , the 2.50 10.16 4.00 7.67 4.50 5.85
2.75 10.13 4.75 5.53
WLF aquation parameters, for 3.00 10.09 150.8 2.00 7.97
3.25 10.03 2.25 7.85 161.5 2.25 7.06
3.50 9.94 2.50 7.78 2.50 6.97
a reference temperature of 3.75 9.82 2.75 7.72 2.75 6.85
4.00 9.66 3.00 7.69 3.00 6.64
150.8°C. 4.25 9.50 3.25 7.64 3.25 6.50
3.50 7.59 3.50 6.31
142 2.00 10.13 3.75 7.55 3.75 6.06
2.25 10.09 4.00 7.50 4.00 5.78
2.50 10.03 4.25 7.44 4.25 5.47
2.75 9.97 4.50 7.34
3.00 9.88 4.75 7.25 167 2.25 6.72
3.25 9.67 2.50 6.50
3.50 9.63 156 2.00 7.59 2.75 6.25
3.75 9.47 2.25 7.55 3.00 5.97
4.00 9.22 2.50 7.50 3.25 5.63
2.75 7.41 3.50 5.22
144.9 2.25 9.66 3.00 7.34
2.50 9.50 3.25 7.25 171 2.25 6.00
2.75 9.28 3.50 7.19 2.50 5.72
3.00 9.03 3.75 7.06 2.75 5.41
3.25 8.88 4.00 6.94 51 3.00 5.03
3.50 8.66 4.25 6.78 3.25 4.63
Formules de conversion
Les propriétés élastiques des matériaux homogènes, isotropes et linéaires sont déterminées de manière unique par deux modules quelconques parmi ceux-
ci. Ainsi, on peut calculer chacun à partir de deux d'entre eux en utilisant ces formules.
Formules de conversion
Les propriétés élastiques des matériaux homogènes, isotropes et linéaires sont déterminées de manière unique par deux modules quelconques parmi ceux-
ci. Ainsi, on peut calculer chacun à partir de deux d'entre eux en utilisant ces formules.