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Cours « Mécanique des fluides » M Salah Daoudi. Filière cycle préparatoire(S4). ENSAH. Al-Hoceima
Daoudisalah77@yahoo.fr
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r
Cours « Mécanique des fluides » M Salah Daoudi. Filière cycle préparatoire(S4). ENSAH. Al-Hoceima
INTRODUCTION ET GENERALITES
I) Définition d’un fluide :
La matière existe sous deux états : l’état solide et l’état fluide.
Un fluide (liquide ou gaz) est un corps physique sans rigidité dont une des principales
propriétés est de subir de grandes déformations sous l’action de forces extérieures aussi
petites que l’on veut. Cette propriété, dite fluidité, est due à une grande mobilité des particules
fluides. A l’échelle microscopique, ce qui caractérise les fluides, c’est que les molécules ne
sont pas bloquées dans leur orientations relatives ; elles ont ce degré de liberté (de désordre)
que n’ont pas les molécules des solides. Un fluide s’écoule (on parle alors de l’écoulement du
fluide) tandis qu’un solide se déplace en bloc ou se déforme (petites déformations) mais tout
en gardant une structure cohérente.
Ainsi un solide a une forme qui lui est propre, alors qu’un fluide n’a pas de forme
propre.
Cette distinction entre « solides » et « fluides » n’est cependant pas aussi nette, puisque l’on
trouve des corps comme les gelées, les peintures, les pâtes, certaines solutions concentrées de
polymères, qui manifestent à la fois des comportements de solide et des comportements de
fluide (liquide).
Parmi les fluides (qui n’ont donc pas de forme propre) on distingue les liquides et les gaz.
Un liquide, l’eau par exemple, est un fluide incompressible. Il prend la forme du récipient qui
le contient et donne une surface libre quand il est en contact avec l’atmosphère. Une masse de
liquide occupe un volume défini. Ainsi un liquide a son volume propre.
Un gaz, l’air par exemple, est un fluide compressible. Une masse de gaz occupe toujours tout
le volume disponible. Ainsi, au contraire des liquides, les gaz n’ont pas de volume propre.
On peut dire qu’à l’échelle microscopique les molécules des liquides sont liées en distance (ce
qui limite leur désordre), alors que les molécules des gaz n’ont pas cette liaison.
Notons enfin que les Plasmas peuvent être considérés comme des fluides. (Un plasma est gaz
ionisé).
II) Mécanique des fluides (mécanique des milieux continus) :
La mécanique des fluides est la partie de la physique qui concerne le mouvement ou le
repos des fluides. Traditionnellement, on subdivise la mécanique des fluides en deux grandes
parties :
- La statique des fluides lorsque ceux-ci sont au repos. Par exemple l’hydrostatique (pour les
liquides).
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2) La viscosité :
La viscosité est une caractéristique physique des fluides quand ils sont en mouvement.
Elle caractérise la résistance du fluide à l’écoulement, elle est causée par le frottement entre
particules fluides lors du mouvement et elle provoque une dissipation de l’énergie cinétique
qui est transformée en chaleur (ralentissement du mouvement).
On peut préciser cet aspect qualitativement par l’expérience suivante : Un fluide est
disposé entre 2 plaques solides planes parallèles. On fixe l’une et on fait animer la deuxième
r
d’un mouvement uniforme de vitesse V .
r
y
r
V
Fluide
r
x
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Des forces d’adhésion s’exercent entre les molécules du fluide et celles de chaque
plaque solide de sorte que la couche de fluide la plus proche de la plaque adhère et colle à
celle-ci. La vitesse des particules de fluide situées sur une verticale varie alors entre 0 sur la
r dV
paroi fixe et la valeur V sur la paroi mobile. Il existe donc un gradient de vitesse dans la
dy
r
direction perpendiculaire à V . Cette variation de la vitesse suivant la verticale est due aux
forces de frottement entre les différentes couches du liquide. Newton a lié cette force de
frottement par unité de surface notée τ (on parle alors de contrainte de frottement) au gradient
dV
de vitesse résultant par l’intermédiaire d’un coefficient de proportionnalité noté µ: τ = µ .
dy
r r
dF = T ( M ) dΣ
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r
next
Fluide dΣ
Σ dV
Ecoulement
Fluide
Ecoulement
r
n ext
r r
N = − Pn ext
r
T (M )
dΣ r
τ
M
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La statique des fluides est la science qui étudie les conditions d’équilibre des fluides
au repos. Quand le fluide est un liquide (eau par exemple), la théorie est appelée
l’hydrostatique.
Considérons alors un réservoir, ouvert à l’air libre (ou fermé), contenant un liquide. Nous
r r r
considérons que l’ensemble est au repos par rapport à un repère galiléen (O, x , y, z ) . Soit un
point M du liquide et soit dV un élément de volume entourant ce point.
L’accélération est nulle. Le principe fondamental de la dynamique stipule alors que la somme
des efforts exercés sur l’élément de volume de fluide est nulle.
Les forces qui s’exercent sur un élément de volume (dV) de fluide sont :
r
1) Les forces volumiques: ρfV dV de composantes : ( ρX V dV , ρYV dV , ρZV dV ) , la
r
quantité fV est une force par unité de masse. Exemple : le poids où nous avons
r r
fV = g (accélération de la pesanteur dirigée vers le bas).
2) Les forces surfaciques exercées par le reste du fluide à travers la surface (Σ) qui entoure
(dV). Ces forces de surface se réduisent, seulement, aux contraintes normales de
r r
pression : − PdSn , où dS est un élément de surface de (Σ) et n est le vecteur unitaire
Σ
r
z
Air
Surface libre r
n
Liquide
r r
y − PdSn
dS
r dV
x
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r
n
ds
P3 ds
r dz
z P1dz
r M*
y
α
r P2 dx
x
dx
( ρX V dV , ρYV dV , ρZV dV ) . (Dans le cas où ces forces se réduisent au poids de dV, alors : XV
= YV = 0 et ZV = -g).
d) des forces de pression exercées perpendiculairement aux faces externes :
r r r r s r
P1dz x + P2 dxz − P3dsn . Où : n = sin α x + cos α z , dx = ds.cos α , et dz = ds. sin α
En écrivant que la somme de ces forces est nulle, on trouve :
Projection selon x :
dx.dz ρX V
ρX V dV + P1dz − P3 sin α ds = 0 ρX V + P1dz − P3dz = 0 P3 = P1 + dx
2 2
Projection selon z :
dxdz ρZ
ρZV + P2 dx − P3 cos α ds = 0 P3 = P2 + V dz
2 2
Si l’on fait tendre l’élément vers zéro, i.e. dz → 0 et dx → 0, on aura : P1 = P2 = P3 .
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On peut donc conclure qu’en un point M donné du fluide au repos, la pression est
identique dans toutes les directions. On écrit alors P (M, t).
Remarque : Soient 2 points M et M’ du fluide infiniment voisins.
Alors P ( M ' )= P ( M ) + dP
x + dx
M ' y + dy ∂P ∂P ∂P
x Où dP = dx + dy + dz
z + dz ∂x ∂y ∂z
M y
z
( P + dP )dS
r
z
r dz
y
r
x PdS
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∂P ∂P
PdS − ( P + dz )dS + ρZV dzdS = 0 − + ρZV = 0
∂z ∂z
On peut refaire le même raisonnement avec des éléments de volume cylindriques d’axes
parallèles à Ox et Oy pour aboutir à :
∂P
ρX V − =0
∂x
∂P r r
ρYV − =0 ρf v − gradP = 0 (1,1)
∂y
∂P
ρZV − =0
∂z
Telles sont les équations de l’hydrostatique.
Dans le cas où les forces volumiques se réduisent au poids (XV = YV = 0 et ZV = -g),
l’axe des z étant orienté vers le haut, les équations de l’hydrostatique s’écrivent :
∂P
=0
∂x
∂P
=0
∂y
∂P
= − ρg
∂z
On en déduit alors que la pression est indépendante de x et y, c'est-à-dire qu’elle est
constante dans le plan (x, y) et elle ne varie que suivant la verticale Oz par la relation :
dP
= − ρg Ou dP + ρgdz = 0 (1,2)
dz
La quantité ρg est appelée le poids volumique. Le plan (x, y) est appelé surface isobare
(surface où tous les points ont la même pression).
III) Variation verticale de la pression :
1) Fluide incompressible :
Pour un fluide incompressible la densité ρ est constante (d’ailleurs c’est en général le cas
pour les liquides), la différentielle (1,2) s’écrit sous la forme suivante ;
d ( P + ρgz ) = 0
Par intégration on obtient :
P + ρgz = cste (1,3)
La constante d’intégration est appelée la pression motrice, elle est notée Pg.
P + ρgz = cste = Pg
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La loi fondamentale de l’hydrostatique peut être ainsi formulée par la phrase suivante : Dans
un fluide incompressible (un liquide par exemple) au repos la pression motrice P + ρgz = Pg
est constante. Quand z augmente P diminue (l’axe des z est orienté vers le haut).
Entre deux points du fluide, situés aux hauteurs z1 et z2, mesurées par rapport à un plan de
référence choisi arbitrairement, la différence de pression est alors :
z2 z2 z2
z dP = − ρgdz − ρg dz P2 − P1 = − ρg ( z 2 − z1 ) (1,4)
1 z1 z1
r
z
Air
Surface libre *A
Liquide
r z A − zM = hAM
y
*N
z N − z M = h NM
r
x
*M
Soit A un point du fluide appartenant aussi à la surface libre (contact direct avec l’air).
La pression au point A est égale à la pression atmosphérique :
PA = Patm =1atmosphére =1,013 105 Pascal ≈1bar
On rappelle que l’unité internationale de la pression est le Pascal :
1Pascal=1Newton / m 2
Alors, quelque soit un point M du fluide :
PM = Patm + ρg ( zatm − z M ) = Patm + ρghAM (1,5)
Cette relation permet de calculer la pression en tout point du liquide, connaissant la
pression atmosphérique et la profondeur de ce point par rapport à la surface libre.
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2) Fluide compressible :
Pour un fluide compressible la densité ρ n’est pas constante. Il faut donc en tenir
compte pour intégrer l’équation (1,2).
La densité peut être liée à la pression par l’intermédiaire de l’équation d’état. Ainsi pour un
P dρ
gaz parfait on a : = rT . Pour un liquide isotherme supposé compressible on a : = χdP
ρ ρ
où χ est le coefficient de compressibilité isotherme. Ce coefficient varie peu avec la pression,
pour l’eau dans les conditions normales on a : χ = 5.10 −10 Pa −1 . (Voir un exemple de calcul
aux travaux dirigés).
IV) Applications
IV-1) 1ère application: Calcul des forces de pression exercées sur une plaque
plane solide (forces hydrostatiques):
Soit une paroi (plaque) solide plane de surface S. Pour simplifier, supposons qu’elle
est rectangulaire de dimensions a et b (S = ab). Appelons OXY le plan parallèle et confondu
avec cette surface.
r
Y
X
*M
Y r
0 G b X
Rappelons que :
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Supposons que cette plaque solide et plane est inclinée d’un angle α par rapport à
l’horizontal en séparant deux milieux : d’un côté se trouve un fluide incompressible au repos
(liquide) et de l’autre côté se trouve de l’air par exemple.
Cherchons à déterminer la force de pression subie par la plaque de la part du fluide et
de l’air, (intensité, point d’application et direction). Faisons l’étude suivant la direction OX.
Choisissons le point O sur la surface libre et l’axe Oz dirigé vers le bas.
r
n Air
O Surface libre
α r
z M = hM dF2 hG Liquide
dS
M (X )
r
dF1 G
Air
r r
z X
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r r r r
dF1 = + Patm ndS est la force exercée par l’air et dF2 = − PM n dS la force exercée par le liquide,
où PM est la pression du liquide en contact avec dS. Cette pression est donnée par la relation
(1,5) : PM = Patm + ρghM .
r r
Ce qui donne : dF2 = −( Patm + ρghM )n dS
D’où la force de pression totale exercée sur l’élément dS :
r r r r
dF = dF1 + dF2 = − ρghM n dS
r
O n
r r
dF = − ρgX sin α dS n
X
La force résultante agissant sur toute la surface solide S est donc donnée par :
r r r
[
F = dF = − ρg hM dSn = − ρg sin α XdS n
S S
r
S
]
r
Remarquons que dans ce cas le vecteur unitaire n est le même quelle que soit la position de
dS le long de la plaque.
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S S
L’intégrale XdS représente la coordonnée XG du centre de gravité G de la surface solide
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X
2
L’intégrale dS représente le moment quadratique de la plaque solide par rapport à son
S
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0 r
n
α
hG r r a 2 .b r
F = − ρgh G Sn = − ρg sin α n
2
G OA = a
P OG = a / 2
GP = a / 6
z=h A
Cas particuliers :
1) Plaque plane en position verticale :
Considérons une plaque S plane rectangulaire en position vertical ( α = π / 2 )
Supposons que la limite supérieure de la plaque coïncide avec la surface libre du liquide.
(Dans ce cas sinα = 1 et hM = X ).
Surface libre
O
← Liquide →
r
n a
G ( a / 2)
P (2a / 3) r ar
F = − ρgS n
2
Fond
z=h= X
r r
La force exercée sur toute la plaque est donnée par la relation (1,7) : F = − ρghG Sn .
r a r
Ici hG=a/2. Et donc : F = − ρg S n
2
2
Cette force totale est appliquée au point P (centre de poussée) : OP = a.
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0 r
n
Liquide
H
r r
r F = − ρgHSn
dF H
M G≡P ↑
Plaque
r
z
La force de pression résultante exercée sur toute la plaque est donnée par la relation
r r r r
(1,7) : F = dF = − ρghG S n = − ρgH S n .
S
Et par suite : X P = X G
Remarquons enfin que cette force est indépendante de la forme géométrique du vase.
Quelle que soit la forme des vases, s’ils sont remplis d’un liquide de même nature à la même
hauteur H, et s’ils ont un fond de même surface S, ce fond subit la même force de pression,
alors que les vases ne contiennent pas la même quantité d’eau. (Paradoxe de
l’hydrostatique).
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r
F r r H
F F
S S S
Les fonds des 3 vases subissent la même force de pression F.
IV-2) 2ère application : Calcul des forces de pression exercées sur une
surface fermée – Théorème d’Archimède :
0 r
n
Solide
Liquide (V )
Σ
r
z
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Liquide
Liquide (V )
Σ
r
z
Le liquide contenu dans le volume V est en équilibre sous l’action des forces
extérieures :
r r
1) Le poids propre du fluide : mg = ρ f gV z
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La cinématique des fluides est l’étude du mouvement des fluides sans s’intéresser aux
efforts qui causent et provoquent ce mouvement.
r r r
Soit un repère de référence R = (O, x , y, z ) par rapport auquel un fluide est en
mouvement.
r
z
Ecoulement de
r
O y
fluide
r
x
Il existe deux méthodes pour étudier le mouvement de ce fluide au cours du temps : la
méthode lagrangienne et la méthode eulérienne.
En suite, au cours du temps, on suit chaque particule fluide dans son mouvement,
c'est-à-dire on suit sa trajectoire (lieu de ses positions successives au cours du temps).
A un instant ultérieur t, la nouvelle position de la particule fluide M est donnée par :
x( x0 , y0 , z0 , t )
r
OM (t )= y ( x0 , y0 , z0 , t )
z ( x0 , y0 , z0 , t )
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r
z
Trajectoire de N
↓
↓ N (t )
N (t 0 ) ↓ r
Vt (M )
*
r M (t )
O r Vt0 ( M ) ↑
y
* ↑
r M (t 0 )
x Trajectoire de M
Une notion, très utilisée en pratique, est ce qu’on appelle les lignes d’émission : la
ligne d’émission est la courbe qui contient, à l’instant t, toutes les particules qui ont passé par
un point géométrique P donné antérieurement (avant l’instant t). Cette ligne d’émission est
dite relative au point P.
C (N )
← Trajectoires →
N (t 3 ) C (M )
N (t 2 )
N (t 1 ) M (t3 )
P
M (t0 ) M (t 1 ) M (t 2 )
Ligne d ' émission / P
Ligne d ' émission / P à l ' ins tan t t 3
à l ' ins tan t t 2
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r
V (P )
P*
O r
V (Q)
r Q*
N* V (M )
r
V (N ) M*
Cette représentation donne donc une image instantanée de tout l’écoulement. Ainsi le
mouvement est caractérisé par le champ des vitesses. Pour tout point M de coordonnées x, y
u ( x, y , z , t )
r
et z, on définit le vecteur vitesse à l’instant t : V ( M ) = v( x, y, z , t ) .
w( x, y, z , t )
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r
V (N )
*
N (t )
r
V (Q)
↑
M (t )
* r Lignes de courant
V (M )
à l ' ins tan t t
↓ *
*
Q(t )
P (t ) r
V (P )
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dv ∂v ∂v ∂v ∂v ∂v r r ∂v r r
Γy = = +u +v +w = + Vgradv = + V .∇(v)
dt ∂t ∂x ∂y ∂z ∂t ∂t
dw ∂w ∂w ∂w ∂w ∂w r r ∂w r r
Γz = = +u +v +w = + Vgradw = + V .∇( w)
dt ∂t ∂x ∂y ∂z ∂t ∂t
Finalement le vecteur accélération est donné par :
r r r
r dV ∂V r r r ∂V r rr r
Γ= = + (V .∇)V = + VgradV (2,2)
dt ∂t ∂t
r
∂V
L’accélération totale est la somme d’une accélération partielle et d’une accélération dite
∂t
r rr r
convective V .gradV .
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r
dV
Cette dérivée est appelée : dérivée particulaire ou dérivée totale.
dt
2) Généralisation :
Cette dérivée particulaire appliquée aux composantes de la vitesse peut être
r
généralisée à n’importe quelle grandeur physique. En effet soit f (x, y, z, t) une fonction
r
vectorielle quelconque au point M. Pour dériver f par rapport au temps on peut :
r
1) Se placer en un point fixe M(x, y, z) et décrire l’évolution de f en ce point. Les x,
y et z sont considérés comme constants et la dérivée obtenue est la dérivée partielle
r
∂f
classique .
∂t
r
2) Décrire l’évolution de f en suivant la particule dans son mouvement, qui pendant
r r
la durée dt elle parcourt la distance dr avec une vitesse V .
r r rr r
r df ∂f r
On obtient ainsi la dérivée particulaire ou totale de f : = + V .grad f .
dt ∂t
r
n (S )
dS
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∂ ( ρv )
ρv + dy
∂y
D C
∂ ( ρu )
v ρu + dx
dy ρu ∂x
u
ρv
A B
x
dx
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Par ailleurs, la masse fluide entrant par la face AD pendant dt est : ( ρu)dydzdt .
(ça correspond au débit massique à travers la face AD)
∂ ( ρu )
Et la masse fluide sortant par la face BC est : ( ρu + dx)dydzdt . Ce qui donne
∂x
∂ ( ρu )
une différence égale à : − ( )dxdydzdt . En faisant le même bilan des masses pour
∂x
∂ ( ρv) ∂ ( ρw)
les autres faces, on obtient : − ( )dxdydzdt et − ( )dxdydzdt .
∂y ∂z
Donc la variation de la masse du volume dV est :
∂ ( ρu ) ∂ ( ρv) ∂ ( ρw)
− + + dxdydz (2, 5, 2)
∂x ∂y ∂z
En égalant les expressions (2, 5,1) et (2, 5,2) et en divisant par dxdydz dt on a :
∂ρ ∂ ( ρu ) ∂ ( ρv) ∂ ( ρw)
+ + + =0 (2, 6,1)
∂t ∂x ∂y ∂z
C’est l’équation de continuité générale dans le cas où le flux est conservatif (on
suppose donc qu’il n’ y a pas à l’intérieur de dV ni sources (gain en masse) ni puits (perte en
masse))
Cette équation de continuité s’écrit sous la forme condensée suivante :
∂ρ r r ∂ρ r
+ ∇( ρV ) = 0 Ou + Div( ρV ) = 0 (2, 6,2)
∂t ∂t
Cas particuliers :
∂
Si le fluide est en mouvement permanent (stationnaire : = 0 ), l’équation de
∂t
continuité devient :
r
Div( ρV ) = 0
Si en plus le fluide est incompressible (ρ = cste) on a :
r ∂u ∂v ∂w
DivV = + + =0
∂x ∂y ∂z
Conséquence :
Considérons un écoulement permanent de fluide incompressible à l’intérieur d’une
conduite cylindrique ou prismatique de section variable. (Ce type d’écoulement est très
fréquent en mécanique des fluides). Le fluide entre par la section d’entrée S1 avec une vitesse
V1 et sort par la section de sortie S2 avec une vitesse V2.
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r
nCD
Paroi solide C
↓ r
n BC
r D r
n DA =n
M* r
Entrée r Sortie S 2 V2
S1 V1
A
↑
r B
n AB Paroi solide
La
conservation de la masse stipule qu’en tout point M de
r r
l’écoulement: DivV = 0 , où V est le vecteur vitesse.
Soit un élément de volume dV entourant le point M, alors on peut écrire
r
que DivV .dV = 0 . Soit V un volume fini quelconque entourant M, on peut par conséquent
r
écrire que : DivV .dV = 0 .
(V )
Soit S la surface externe qui englobe le volume V. Chaque élément de surface dS de S est
r
orienté vers l’extérieur de V par un vecteur unitaire n . Le théorème de la divergence nous
r rr
permet d’écrire : DivV .dV = V .n.dS = 0
(V ) (S )
r
n
dS
← S
V
M*
dV
Appliquons cette relation pour le volume limité par les faces AB, BC, CD et
r r r r r r r r
DA : VAB .n AB .dS + V2 .nBC .dS + VCD .nCD .dS + V1.n AD .dS =0
( AB ) ( BC ) (CD ) ( DA)
r r r r r
Or : VAB .n AB .dS = (CD ) VCD .nCD .dS = 0 , car le vecteur vitesse V est perpendiculaire aux
( AB )
r r
vecteurs unitaires n AB et nCD respectivement au niveau des parois AB et CD :
r r r r
( VAB .n AB = VCD .nCD = 0 ).
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r r r
En plus (voir figure) : nBC = − nDA = n , alors on peut dire que pour un écoulement
permanent de fluide incompressible à l’intérieur d’une conduite cylindrique ou prismatique
de section variable, la conservation de la masse se traduit par :
r r r r
V1.n.dS = V2 .n.dS
( DA) ( BC )
Physiquement, cela veut dire que le flux volumique entrant est égal au flux volumique
sortant.
Si, en plus, on suppose que la vitesse d’entrée V1 est constante sur toute la
section d’entrée DA (S1) et la vitesse de sortie V2 est constante sur toute la section de sortie
BC (S2), alors :
V1.S1=V2.S2
S1 V1 S2 V2
Si S 2 f S1 alors V2 p V1
∂ϕ
u =
∂x
r r ∂ϕ
V = gradϕ ( x, y, z ) = v = (2,10)
∂y
∂ϕ
w =
∂z
La fonction ϕ ( x, y, z ) est appelée « potentiel des vitesses » ou « fonction potentielle ».
Ainsi le champ des vitesses est complètement déterminé par la fonction ϕ ( x, y, z ) .
29
r
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∂ 2ϕ ∂ 2ϕ
∆ϕ ( x, y ) = + =0 (2,12)
∂x 2 ∂y 2
Les composantes de la vitesse sont calculées alors par :
∂ϕ ∂ϕ
u ( x, y ) = Et v( x, y ) = (2,13)
∂x ∂y
Ainsi tout le problème se réduit à la recherche de cette fonction ϕ ( x, y ) .
Remarquons que si on travaille en coordonnées polaires ( r ,θ ), le champ des vitesses a
deux composantes : une composante radiale ur (r ,θ ) et une composante ortho-radiale uθ (r ,θ ) .
∂ 2ϕ 1 ∂ 2ϕ
∆ϕ (r ,θ ) = + =0
∂r 2 r 2 ∂θ 2
Les composantes de la vitesse sont calculées alors par :
∂ϕ 1 ∂ϕ
ur ( r ,θ ) = Et uθ (r ,θ ) =
∂r r ∂θ
30
r
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Définition : On appelle fonction de courant, la fonction notée : ψ ( x, y ) , et qui est telle que :
∂ψ ∂ψ
u ( x, y ) = et v( x, y ) = − (2,15)
∂y ∂x
r
Notons qu’avec ce choix deψ ( x, y ) , l’équation de continuité divV = 0 est satisfaite.
En combinant les équations (2,14) et (2,15), on obtient :
∂ψ ∂ψ
dx + dy = 0 = dψ
∂x ∂y
La différentielle dψ est donc nulle, par conséquent la fonction de courant ψ ( x, y ) est
constante le long d’une ligne de courant.
Finalement, en comparant les équations (2,13) et (2,15), on peut trouver une
relation entre la fonction potentiel des vitesses ϕ ( x, y ) et la fonction de courantψ ( x, y ) :
∂ψ ∂ϕ ∂ψ ∂ϕ
u= = Et v = − = (2,16)
∂y ∂x ∂x ∂y
Ces relations représentent ce qu’on appelle les conditions de Cauchy Riemann.
En coordonnées polaires, ces relations s’écrivent sous la forme suivante :
∂ϕ 1 ∂ψ
r ur = =
V = ∂r r ∂θ
1 ∂ϕ ∂ψ
uθ = =−
r ∂θ ∂r
31
r
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Equipotentielle ϕ = cste
(
complexe : z = x + iy = reiθ . Avec : r = x 2 + y 2 )
1/ 2
et θ = Arctg
y
x
.
32
r
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f (z) est appelée potentiel complexe, et sa dérivée est appelée vitesse complexe.
r r
Remarque : En coordonnées polaires (r ,θ ) et dans la base locale (er , eθ ) , les composantes
radiale et ortho radiale de la vitesse sont données par :
∂ϕ 1 ∂ψ
r ur = =
V = ∂r r ∂θ
1 ∂ϕ ∂ψ
uθ = =−
r ∂θ ∂r
Dans les exemples qui suivent, on va se donner des fonctions analytiques
simples et voir après à quels écoulements usuels elles correspondent.
3-2-2) Exemples :
1) Exemple 1 : (Ecoulement uniforme)
Soit f ( z ) = V∞ z = V∞ ( x + iy ) , où V∞ est une constante.
u = V∞
ϕ = cste Equipotentielle ↑
33
r
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y
Dans ce cas : ϕ = C.Logr = C.Log x 2 + y 2 etψ = C.θ = C.arctg .
x
Ainsi les équipotentielles ( ϕ = cste ) sont des cercles concentriques r = cste de centre
l’origine O. Les lignes de courant sont les droites y/x = cste passant par l’origine O.
Les composantes radiale et ortho radiale de la vitesse sont données par :
∂ϕ C 1 ∂ϕ
ur = = Et uθ = =0
∂r r r ∂θ
On en déduit que la vitesse est radiale. Ce qui est normal puisque la ligne de courant est
radiale.
V = C
r
0
← ϕ = cste
y
← ψ = cste
34
r
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← ψ = cste
r r
V V
x
0
35
r
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r
n
r r
y Paroi dS − Pn dS
O
M
r S
x Eclt .
Paroi
Les forces qui agissent sur cet élément de volume sont :
r
-) Les forces volumiques proportionnelles au volume : ρfV dV .
-) Les forces de pression proportionnelles aux éléments de surface qui l’entoure et
r
normales à ces éléments : − PdSn .
S
Remarquons que si le fluide n’était pas considéré comme parfait il fallait ajouter les forces
visqueuses de frottement qui sont elles parallèles à dS).
En statique des fluides (équilibre), en raisonnant sur un élément de volume
parallélépipédique, nous avons trouvé comme équations (voir chapitres précédents) :
[
r r
]
ρfV − gradP = 0.
r
Où ρfV représentent des forces volumiques par unité de volume.
36
r
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En dynamique des fluides, nous écrivons que la somme de ces forces est égale à la quantité
r r r
dm Γ par unité de volume, c'est-à-dire ρ Γ (où Γ est l’accélération de M) :
r r r
ρΓ = ρfV − gradP
r r r
r dV ∂V r r r ∂V r rr r
Or on a vu que : Γ = = + (V .∇)V = + VgradV .
dt ∂t ∂t
Finalement nous avons les équations suivantes :
r
∂V r rr r s r
ρ + VgradV = ρfV − gradP (3,1)
∂t
Ce sont les équations de mouvement d’un fluide incompressible et parfait. On les appelle les
équations d’Euler.
Par projection de ces équations sur les trois axes du repère cartésien, et si on appelle XV, YV,
r
et ZV les composantes de fV et u, v et w les composantes du vecteur vitesse, nous avons :
∂u ∂u ∂u ∂u ∂P
ρ + u + v + w = ρX V −
∂t ∂x ∂y ∂z ∂x
∂v ∂v ∂v ∂v ∂P
ρ + u + v + w = ρYV − (3,2)
∂t ∂x ∂y ∂z ∂y
∂w ∂w ∂w ∂w ∂P
ρ + u +v + w = ρZV −
∂t ∂x ∂y ∂z ∂z
r r r
Si on plus les forces volumique ρ fV dérivent d’une énergie potentielle UP : ρ fV = − gradU P ,
37
r
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De plus, il faut rajouter des conditions aux limites suffisantes pour pouvoir résoudre ce
système d’équations aux dérivées partielles.
II) Equation de Bernoulli :
On considère un écoulement de fluide incompressible et parfait. On suppose que les
forces volumiques se réduisent au poids du fluide.
Ainsi les équations qui régissent l’écoulement sont les équations d’Euler (3,3).
Supposons, en plus, que l’écoulement est permanent (stationnaire). Les équations
d’Euler deviennent alors :
r rr r r
ρ V .gradV = − grad [P + ρgz ]
Et sachant que nous avons, d’une part, la relation vectorielle classique :
rr r r r
rV 2 rr r
gradV .V = grad + Rot V ∧ V
2
et d’autre part, le fluide est incompressible (ρ = constante), nous avons alors :
r
rr r 1 r V2
Rot V ∧ V = − grad P + ρgz + ρ (3,4)
ρ 2
r
En multipliant scalairement par V les deux membres de l’égalité, (le premier sera alors nul),
on a :
r
r r V2
V .grad P + ρgz + ρ = 0
2
r
r V2 r
Le vecteur grad P + ρgz + ρ est donc perpendiculaire au vecteur V . Cela signifie que la
2
r
V2 r
quantité P + ρgz + ρ ne varie pas dans le sens de V , c'est-à-dire le long d’une ligne de
2
↑
Ligne de courant
1 r2 r 1 r
P + ρgz + ρV = cste grad P + ρgz + ρV 2
2 2
38
r
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Théorème de Bernoulli :
Dans un écoulement permanent de fluide pesant, incompressible et parfait, la
r
V2
quantité P + ρgz + ρ reste constante le long d’une ligne de courant (trajectoire).
2
r
z Ligne decourant
r
V (M ) B* ≡Trajectoire
zB
A*
r z
y
zA
r
x
0
39
r
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exprime, en fait, la conservation de l’énergie mécanique totale par unité de volume, le long
d’une ligne de courant.
Remarque :
rr
Si l’écoulement est irrotationnel Rot V =0, alors la relation (3,4) devient :
r
r V2
grad P + ρgz + ρ = 0 .
2
D’où :
V2
P + ρgz + ρ = cste Partout dans l’écoulement (3,5)
2
Formules d’application pratiques :
1) Cas d’un gaz :
Lorsqu’un gaz est soumis à de faibles variations de pression, on peut le considérer
comme incompressible (ρ = constante). Comme en outre les variations des côtes ρgz sont en
général négligeables devant les variations dues aux vitesses, on pourra alors les négliger (en
fait on néglige les forces de pesanteur devant les forces de pression). Et la relation de
Bernoulli devient :
V2
P+ρ = cste (3,6)
2
On utilise alors la terminologie suivante :
P : Pression statique.
r
V2
ρ : Pression dynamique.
2
r
V2
P+ ρ : Pression totale au point considéré.
2
2) Cas d’un liquide :
On exprime les différents termes de la relation de Bernoulli en hauteur de liquide de
poids volumique ρg :
P V2
+z+ = cste (3,7)
ρg 2g
Avec les définitions suivantes :
z : Côte du point
P
: Hauteur due à la pression
ρg
40
r
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V2
: Hauteur due à la vitesse
2g
P V2
+z+ est appelée la charge totale. (C’est une constante le long d’une ligne de courant).
ρg 2g
↑ r
P2 V2
Ligne piézomètrique
ρg
P1
ρg
z2
↑
r
V1 Ligne decourant
z1
Rappelons que la ligne piézométrique est horizontale dans le cas de la statique des
fluides. ( P + ρgz = cste ).
41
r
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PA
A*
H
hA = z A
r
V?
M*
hM = z M
42
r
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2( PA − PM )
VM = (3,9)
ρ
Exemple numérique :
PA − Patm
Si le gaz considéré est de l’air à 15° alors ρ = 1,25 Kg / m 3 . Supposons que : = 1% ,
Patm
r
V r
S= cste V
r A* r
→V →V
M*
43
r
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1 1
PM + ρgz M + ρV 2 = PA + ρgz A + ρV 2 , et PA + ρgz A = Pathmo + ρgz B
2 2
Soit : PA = Pathm + ρg ( z B − z A ) , et PM = Pathm + ρg ( z B − z M )
Le tube vertical est appelé tube piézométrique. L’ouverture débouchant dans la
conduite s’appelle prise de pression statique.
r D*
z ∆h
B*
r
→V M* r N*
→V
Une partie du fluide monte dans le nouveau tube vertical et le niveau se fixe en un
point D où règne la pression atmosphérique Patm .
La vitesse du fluide au point N est nulle, sinon le tube vertical se remplirait. Le point
N est un point d’arrêt.
On a alors : PN + ρgz N = Pathmo + ρgz D . Ce qui donne :
1
Ce qui donne : PN − PM = ρV 2 = ρg ( z D − z B ) = ρg∆h
2
Soit finalement : V = 2 g∆h (3,10)
Ce qui donne la possibilité de mesurer la vitesse de l’écoulement dans une conduite.
44
r
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S1 S1 S2
Les 2 tubes pièzométriques donnent :
P1 = Pathm + ρg ( z A − z1 ) et P2 = Pathm + ρg ( z B − z 2 )
2 g∆h
V1 = (3 ,11)
S
( 1 )2 − 1
S2
45
r
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Donc si la section diminue S2 < S1 , alors la vitesse augmente V2 > V1 , et par conséquent :
P2 < P1 . Et inversement.
Notons enfin que l’angle du divergent ne doit pas dépasser 6° à 7°, sinon il y a
décollement du fluide, on n’a plus l’uniformité de la vitesse dans la section.
IV) Perte de charge :
L’hypothèse du fluide parfait (non visqueux) n’est pas en général satisfaite, surtout si
le fluide circule dans une conduite présentant des coudes ou des variations brusques de la
section. Dans ce cas la viscosité est importante et donc il n’y a pas de conservation de
l’énergie mécanique totale. Une partie de celle-ci se transforme en chaleur à cause des
frottements entre les filets fluides et entre ceux-ci et les parois solides. Puisque l’énergie
mécanique diminue on dit que l’on a une perte de charge. La relation de Bernoulli permet de
calculer cette perte de charges dans certains cas pratiques, on peut citer l’exemple suivant :
r
V2
1 2
r
V1
Cette perte est exprimée en hauteur de liquide (mètre) en Joules par mètre cube ( ( J / m3 )
Nous pouvons aussi l’exprimer en Joules par mètre cube ( J / m3 ) , en multipliant la relation
précédente par ρg :
V
2
V
2
Perte = P1 + ρgz1 + ρ 1 − P2 + ρgz2 + ρ 2 (3,13)
2 2
46
r
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1 r2
r P2 + ρgz 2 + ρV2
V1 2
Entrée
1 r2 ↑
P1 + ρgz1 + ρV1
2
machine hydraulique
REFERENCES :
47