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Arrangement
atomique
(structure
Assemblage de trois atomes liés par des cristalline)
forces électrostatique (2 atomes
d’hydrogène et 1 atome d’oxygène)
1 goutte d’eau = des milliards de
molécules d'eau liées par des
liaisons hydrogènes. Aspect visuel
Différence entre les états de la matière
ordre
SOLIDE
GAZ
désordre
Changement d'état
Quand la matière passe d'un état à un autre on dit qu'il y a un
changement d'état. Exemple : L’eau peut être un solide (glace), un
liquide (mer), un gaz (vapeur)
eau
Aspect macroscopique
Un solide a une forme propre. Pour modifier cette forme, il
faut exercer des forces importantes. Son volume est donc
pratiquement invariable.
« Après avoir versé la même quantité d'alcool à brûler, de sirop, d'huile, de glycérine et
de savon liquide dans les éprouvettes, elles ont été inclinées en même temps.
A ce moment nous pouvons visualiser la vitesse d'écoulement de chacun des liquides. »
savon de vaisselle 1
glycérine 2
huile d'olive 3
sirop de grenadine 4
alcool à brûler 5
5 4 3 2 1
Un fluide parfait est un fluide non visqueux (écoulement sans frottement).
C’est bien sûr un cas idéal.
Dans un fluide en équilibre, il n’y a pas de forces de viscosité : la statique des
fluides parfaits est équivalente à celle des fluides réels.
I-3 . Notion de pression
● Autres unités :
le mm de mercure Hg : 1 mm Hg = 133,3 Pa
l’atmosphère : 1 atm = 101325 Pa = 1013,25 mb = 760 mm Hg
pression atmosphérique.
Dans les applications numériques,
toutes les pressions doivent être
exprimées en Pascal.
I-4 . Masse volumique d’un fluide
Un échantillon de fluide homogène de masse m et m
ρ= Unité :
occupant un volume V possède la masse volumique V Le kg/m3
m M p p
ρ=
= ∝ Air à 0°C, p = 1 bar 1,29 kg/m3
V R T T
masse molaire Air à 0°C, p = 0,9 bar 1,16 kg/m3
R : constante des gaz Air à 27°C, p = 1 bar 1,17 kg/m3
parfaits.
augmente quand p augmente et diminue lorsque T augmente.
densité
Liquide ou solide : quotient de la masse d’un volume V d’un corps à T sur la masse
d’un même volume d’eau à 4°C.
Gaz : la référence est l’air dans les mêmes conditions de température et de pression
densité indépendante de T et p ρ (T , p )
d gaz =
ρair ( T , p )
Exercice
L’obélisque de la place de la Concorde a une masse de 220 tonnes et
une hauteur de 23 m. La masse volumique de la pierre est 2500 kg.m-3.
On suppose que sa surface est un carré identique sur toute la hauteur.
• Cette colonne peut-elle être posée directement sur le sol meuble ne
pouvant supporter sans déformation qu’une surpression de 0,5 bar ?
Sur un sol plus rigide pouvant supporter 1,2 bar ?
• Quelle doit être la surface de son socle pour que cela soit possible sur
le sol rigide ?
Chapitre II : Statique des fluides (hydrostatique)
II-1 . Quelques expériences simples
Tous les points d’un même fluide situés dans un même plan horizontal sont à la même
pression, et ce quelle que soit la forme du récipient.
Tous les points d’un même fluide situés dans un même plan horizontal sont à la même
pression, et ce quelle que soit la forme du récipient.
Cependant la masse volumique d’un gaz n’est pas constante. Le principe fondamental ne
peut plus s’y appliquer entre deux niveaux quelconques, mais seulement sur de très faibles
hauteurs. On montre que la pression dans le gaz augmente avec la profondeur, mais pas en
suivant une loi linéaire comme dans un liquide (voir pages suivantes).
2 - Pression en un point quelconque de l’atmosphère : z
Expression différentielle du principe fondamental :
Si l’on oriente vers le haut un axe vertical ⃗
Oz , et que l’on z + dz
considère une différence de niveaux comprise entre les p z
altitudes z et z + dz, la variation de pression (négative) :
dp= p zdz − p z =− z g z dz O
Hypothèses :
L’air obéit à la loi des gaz parfaits : pV =nRT
La température T de l’air ne varie pas avec l’altitude (atmosphère isotherme à To = 273 K
hypothèse grossière).
L’accélération de la pesanteur g est constante (vrai à 1% près jusqu’à h = 30 km)
m RT RT donc ρ= pM
pV =nRT avec n = m / M donne p = =ρ
M V M RT
avec V : volume de gaz à la pression p ; M ≈ 29 g : masse molaire ; T = 273 K :
température ; R = 8,32 S.I. : constante des gaz parfaits ; ρ : masse volumique).
2 - Pression en un point quelconque de l’atmosphère : z
Expression différentielle du principe fondamental :
Si l’on oriente vers le haut un axe vertical ⃗
Oz , et que l’on z + dz
considère une différence de niveaux comprise entre les p z
altitudes z et z + dz, la variation de pression (négative) :
dp= p zdz − p z =− z g z dz O
Hypothèses :
L’air obéit à la loi des gaz parfaits : pV =nRT
La température T de l’air ne varie pas avec l’altitude (atmosphère isotherme à To = 273 K
hypothèse grossière).
L’accélération de la pesanteur g est constante (vrai à 1% près jusqu’à h = 30 km)
m RT RT donc ρ= pM
pV =nRT avec n = m / M donne p = =ρ
M V M RT
avec V : volume de gaz à la pression p ; M ≈ 29 g : masse molaire ; T = 273 K :
température ; R = 8,32 S.I. : constante des gaz parfaits ; ρ : masse volumique).
∫p
p
atm
dp
p
z dz
=−∫0
H
ln
p
p atm
=−
z
H
p z = p atm exp −
z
H
II-5 . Pression dans un liquide :
Plaçons la membrane de la capsule manométrique sur la
surface libre d’un liquide de façon que sa face externe ,
en contact avec le liquide, soit confondue avec une
portion de cette surface. La membrane ne subit aucune
déformation, donc ses deux faces sont à la même
pression :
La pression à la surface libre d’un liquide exposé
à l’air est égale à la pression atmosphérique.
Pression à la profondeur h sous la surface du liquide:
Hypothèses : La masse volumique et l’accélération de la pesanteur sont constantes
p z
∫p atm
dp=−∫0 ρ g dz p(z )= p atm −ρ g z p= p atm +ρ g h avec h=−z
z = 5500 m
500 patm
0 p
patm/2 p
atm
z = -5000 m
p z = patm exp −
z
H
avec H ≃8 km
A pA A pA + Δp
h h
B pB B pb + Δp
a – Le baromètre de Torricelli (ou baromètre à mercure, 1643)
Dans la colonne de mercure on a: p1− p 0= g h
Or p0 = 0, et d’après le principe de l’hydrostatique : p1= p atm
p atm
patm = Hg gh et h= g
Hg
Puisque Hg ~ 13600 kg/m3 , la pression atmosphérique
a – Le baromètre de Torricelli (ou baromètre à mercure, 1643)
Dans la colonne de mercure on a: p1− p 0= g h
Or p0 = 0, et d’après le principe de l’hydrostatique : p1= p atm
p atm
patm = Hg gh et h= g
Hg
Puisque Hg ~ 13600 kg/m3 , la pression atmosphérique
a – Le baromètre de Torricelli (ou baromètre à mercure, 1643)
Dans la colonne de mercure on a: p1− p 0= g h
Or p0 = 0, et d’après le principe de l’hydrostatique : p1= p atm
p atm
patm = Hg gh et h= g
Hg
Puisque Hg ~ 13600 kg/m3 , la pression atmosphérique
Si l’on considère un élément de paroi situé à une distance h sous la surface libre, la
pression du côté du fluide est patm+ gh. La face de la paroi à l’air libre étant à la
pression patm, la différence de pression est gh : la résultante des forces pressantes
perpendiculaires à un élément de paroi de surface dS a pour module le poids de la
colonne de liquide de section dS et de hauteur h.
Si l’élément de paroi appartient au fond horizontal du récipient, la force totale qui
s’exerce sur le fond est égale au poids de la colonne de liquide située au dessus du
fond, quelle que soit la forme du récipient.
(I) ( II ) ( III )
patm patm patm
h h h
S patm + gh
S S
La force appliquée aux parois est donc patm
généralement différente du poids du fluide
contenu dans le récipient.
Ici, il y a égalité uniquement dans le cas (I). C’est le paradoxe hydrostatique.
II-10 . Paradoxe de l’hydrostatique (suite)
2
(1) Poids de l'eau :
s=0.5 cm
mg=ρV g=ρ shg=1000.0.5.10−4 .20. g
h = 20 m
=(1 kg ) g
patm S =1 m 2
(2) Force exercée sur la paroi du tonneau :
patm +ρ gh Δ p=ρ g h=1000.10.20=2 atm
F
Δ p= =2.105 N.m −2 ≃2.10 4 kg.m −2
S
=2 kg.cm−2
X 20 000 !