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Pr.

FRANKEN Fiche n°10 Tutorat 2012-2013


BIOPHYSIQUE DE LA CIRCULATION

LA PRESSION ATMOSPHERIQUE : elle est mesurée à l’aide du


I- BASES PHYSIQUES baromètre de Toricelli et correspond :
II-
 au poids de la colonne d’air (qui s’exerce sur le mercure
1) Mécanique des fluides dans le récipient)
 au poids de la colonne de mercure
FLUIDE = milieu matériel facilement déformable donc capable de produire un
écoulement.
 Ex : milieu gazeux (compressible) ou milieu liquide (supposé incompressible) LA PRESSION STATIQUE DANS UN LIQUIDE : elle
 Fluide idéal : Ø de forces de frottement correspond au poids de la colonne de liquide qui s’applique
en un point. Elle varie avec l’altitude du point de mesure et
 Fluide réel : forces de frottement (viscosité)
est donnée par :
MECANIQUE :
 Statique : immobile, caractérisée par la PRESSION 𝑷𝒛 𝝆𝒈𝒉
 Dynamique : en mouvement, caractérisée par un DEBIT
en kg.m-3
g = accélération de la pesanteur 10 m.s-2
2) Fluide idéal statique h = hauteur de la colonne de liquide en m

NOTION DE PRESSION :
On distingue 2 pressions statiques :
 La pression relative = pression liée à la colonne de liquide sur le point.
La pression peut s’exprimer comme :
 La pression absolue = pression relative + pression atmosphérique
 Une force (N) exercée par unité de surface (m2)
 Une énergie (J) contenue dans une unité de volume d’un fluide (m3)
Important : la pression statique augmente avec la profondeur (si h et si z)
(c’est l’énergie des molécules du fluide).

[ ] [ ]
LOIS DE PASCAL : elles rendent compte de la variation de P avec l’altitude
L’équation aux dimensions donne : [ ]    Epression + Epesanteur = cste
[ ] [ ]
 la pression est la même pour tous les points situés à la même
altitude, quelle que soit la forme du récipient
L’unité de la pression est le Pascal (Pa = N.m-2), dont il existe plusieurs
 la différence de pression entre 2 points situés à des altitudes
équivalents :
différentes est proportionnelle à cette différente d’altitude :
 1 bar = 105 Pa  1 cm H20 = 0,98.102 Pa 
 1 mmHg = 133 Pa  atm = 1,013 bar

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3) Fluide idéal dynamique THEOREME DE BERNOULLI : l’énergie mécanique totale d’un fluide idéal
circulant à débit constant dans un circuit hydraulique est constante.
Un fluide idéal s’écoule sans aucune interaction : toutes les molécules se
𝟏
déplacent à la même vitesse. 𝑬𝒎𝒆𝒄 𝝆𝒈𝒛 𝝆𝒗𝟐 𝑷 𝒄𝒔𝒕𝒆
𝟐
NOTION DE DEBIT :

Débit Q = volume de fluide qui traverse une section S par unité de temps
 Peut également être exprimé en fonction de la section S et de la Les différentes formes d’énergie peuvent se
vitesse v (car V = S . L et L/ = v) transformer les unes dans les autres à condition
que l’Emec totale reste constante.
𝐕
𝐐 𝒗
𝐭

/ !\ à ne pas confondre V (le Volume) et v (la vitesse) !! Robinet fermé Robinet ouvert
v≠0  ; z = cste
 Principe de continuité du débit : pour un fluide incompressible (= dont le V=0 = 0 ; z =cte
est constant) qui circule en régime stationnaire (= à vitesse constante en  Donc la pression diminue
 Donc la pression est constante
un point donné), le débit sera constant sur toute la longueur du conduit.

𝟏 𝒗𝟏 𝟐 𝒗𝟐 𝒄𝒔𝒕𝒆

Si on prend un conduit dont la section


, alors la vitesse d’écoulement du
fluide à l’extrémité distale du conduit 
pour maintenir un débit constant par
rapport à l’extrémité proximale. EFFET VENTURI :
si S alors P
 En écoulement horizontal dans un conduit,
ENERGIE MECANIQUE TOTALE (=CHARGE) D’UN FLUIDE EN MOUVEMENT :  Application médicale = risque d’obstruction (spasme)

Un liquide en mouvement possède 3 formes d’énergies mécaniques


responsables de l’écoulement :
 P = énergie liée à la pression Epotentielle
 = énergie liée à l’altitude = Epesanteur
 = énergie liée à la vitesse = Ecinétique
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REGIMES D’ECOULEMENT D’UN FLUIDE REEL :
Raisonnement à tenir :
 Q = S.v  donc le débit étant constant, si la section S  localement alors Ecoulement LAMINAIRE Ecoulement TURBULENT
la vitesse v  = si faible vitesse d’écoulement = si vitesse d’écoulement élevée
  donc puisque v  alors P  une couche très mince en contact  les molécules tourbillonnent à
avec la paroi ne se déplace pas des vitesses différentes et sans
 la vitesse est maximale au centre direction précise
Dans un tube horizontal, l’énergie de pesanteur étant constante, on peut  les lignes de courant sont parallèles  la vitesse moyenne diminue
calculer ΔP entre la partie large du conduit et la zone rétrécie :  profil parabolique des vitesses  les lignes se croisent

𝟐
𝟏 𝟏
𝑷 𝝆 𝟏 𝒗𝟏 𝟐
Or Donc 𝟐 𝟐

MESURE DE LA PRESSION AVEC UN CAPTEUR : LE NOMBRE DE REYNOLDS  définit le régime d’écoulement

 vm = vitesse circulatoire moyenne


Les valeurs mesurées dépendent de l’orientation du capteur par rapport à
𝝆𝒅𝒗𝒎  d = diamètre du tuyau
l’écoulement : 𝓡  = masse volumique du liquide
𝜼
1- Pression Latérale = P  = viscosité du liquide
2- Pression Terminale =
3- Pression d’Aval = 𝓡 < 𝟐𝟎𝟎𝟎  écoulement TOUJOURS laminaire
𝓡 > 𝟏𝟎 𝟎𝟎𝟎  écoulement TOUJOURS turbulent

4) Fluide réel dynamique Entre les deux, le régime est instable : des conditions extérieures peuvent
faire basculer l’écoulement de laminaire à turbulent.
Des forces de frottement entrent en jeu dans un fluide réel.
VITESSE CRITIQUE (VC) = vitesse au-delà de laquelle l’écoulement laminaire
 Conséquence :  de l’énergie mécanique (= perte de charge) au
devient instable avec possibilité de devenir turbulent.
cours de l’écoulement. Le théorème de Bernoulli n’est plus vérifié !
 Les molécules se déplacent à des vitesses différentes en fonction
des interactions (molécules/molécules & molécules/paroi)
𝟐𝟎𝟎𝟎 𝜼
𝒗𝒄
𝝆𝒅
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ECOULEMENT D’UN FLUIDE REEL : LOI DE POISEUILLE
COEFFICIENT DE VISCOSITE
Dans un conduit horizontal où
 il caractérise les fluides réels l’écoulement d’un fluide réel est
LAMINAIRE, la perte d’énergie due aux
Microscopiquement, on décompose un liquide en mouvement en des lames de forces de frottement entraîne une
fluide qui circulent parallèlement et à des vitesses différentes à cause des diminution de la pression d’un point à un
forces de frottement F : autre. La LOI DE POISEUILLE permet de
= viscosité exprimée en Pa.s = Poiseuille calculer la variation/chute de pression
= surface commune aux deux lames entre ces 2 points :
𝒅𝒗 = gradient de vitesse, plus souvent appelé
𝑭 𝜼 - Pour un liquide Newtonien  on prend la
𝒅𝒙 taux de cisaillement 𝟖𝜼𝑳 viscosité de ce liquide à la 𝜽 donnée
𝑷 𝑹 - Pour un liquide non Newtonien  on prend
𝝅𝒓𝟒
la viscosité apparente
LIQUIDES REELS NEWTONIENS ET NON NEWTONIENS :

En principe  viscosité = constante caractéristique du liquide


En réalité  viscosité qui varie avec la température (si   viscosité ) Avec la résistance à l’écoulement (R)

Liquides newtoniens  viscosité constante à une température donnée Dans le corps humain, on s’intéresse à la perte de pression de part et d’autre
 Ex : l’eau, le plasma… d’un système constitué de milliers de conduits en parallèle (les capillaires
Liquides NON newtoniens  viscosité qui varie avec la température et par exemple)  il faut alors prendre en compte les résistances de chaque
le taux de cisaillement ! conduit (on simplifie généralement en considérant qu’elles sont identiques)
 Ex : le sang car ce sont les GR qui conditionnent les propriétés pour calculer la résistance totale (Rt).
mécaniques : quand dv/dx , il y a formation de rouleaux et 
Calcul de la résistance totale d’un système de conduits en parallèle (ici 3 conduits) :
Pour parer au problème, on définit une viscosité apparente
= viscosité qu’aurait un fluide newtonien pour le débit et la pression d’un
fluide non newtonien.
Viscosité apparente du sang = 4.10-3 Pa.s à 20°C
Puisque R1 = R2 =R3 alors  Rt = R1/3
/ !\ Liquide non newtonien ne signifie pas forcément écoulement
turbulent ! Ce sont des notions distinctes !!!
Pour calculer la chute de pression entre l’entrée et la 𝟖𝜼𝑳
Le sang est un liquide non newtonien et peut être en écoulement laminaire sortie d’un réseau de n capillaires/conduits en 𝑷
𝒏𝝅𝒓𝟒
(physiologiquement) ou en écoulement turbulent (si vous mettez un garot parallèle, la LOI DE POISEUILLE donne:
autour de votre bras par exemple ou qu’un caillot bouche l’artère).
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ECOULEMENT LAMINAIRE vs. TURBULENT :
Rq : le comportement rhéologique du sang est complexe car varie avec la
Toute l’Energie consommée est température, avec dv/dx et avec l’hématocrite.
Laminaire

utilisée pour vaincre la viscosité.

Relation linéaire entre ΔP et Q


Les tourbillons consomment une
Turbulent

partie de l’énergie : chaleurs +


vibrations  bruits et/ou souffle

Ø de proportionnalité entre ΔP et Q

II- PARTICULARITES LIEES AU SANG

 Sang = suspension de Ȼ dans une solution macromoléculaire (= le plasma) Application pathologique : polyglobulie primitive ou maladie de Vaquez
 fluide non newtonien (car présence de globules rouges)  hématocrite supérieur à 55-60%
 Plasma = fluide newtonien (  complications = thromboses par hyper-viscosité

 Hématocrite = = 0,45
2) Dans de PETITS vaisseaux

1) Dans de GROS vaisseaux


 Circulation axiale avec phénomène d’écrémage au
La viscosité du sang est liée aux interactions inter-ȻR qu’il faut rompre pour niveau des vsx latéraux  diminution locale de
mobiliser les Ȼ entre elles. l’hématocrite

 Débit faible  formation de rouleaux. Dans ce cas,  Dans les capillaires < 8  déformation des GR.
le taux de cisaillement , ce qui entraîne une  la viscosité intra-cellulaire intervient alors.
agrégation des GR et une  de la viscosité.
Application pathologique: la drépanocytose
 polymérisation de l’Hémoglobine qui
 Débit élevé  circulation axiale. Dans ce cas, le taux entraîne la falciformation des GR
de cisaillement  ce qui entraine une  de la  falciformation   de la viscosité
viscosité. On appelle cela la rhéofluidification intracellulaire   de la déformabilité
 thromboses capillaires
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III- PARTICULARITES ANATOMIQUES IV- PARTICULARITES LIEES AUX PAROIS


VASCULAIRES
Il existe deux circulations : 1) Phénomènes s’appliquant aux parois vasculaires
 systémique (grande circulation) :   organes
 pulmonaire (petite circulation) :   poumons  Le gradient transmural de pression ΔP qui tend à
dilater le vaisseau
Organisation de la vascularisation à petite échelle :  Les propriétés élastiques des parois qui tendent à
Artère  artériole  capillaires  veinule  veine le contracter

Deux lois régissent la relation tension pariétale – rayon dans un vaisseau :

 LA LOI DE LAPLACE = RELATION TENSION-PRESSION

Lorsque Psansuine > Pext :


o le rayon du vaisseau 
o la paroi se tend jusqu’à une tension T
CAPILLAIRES vs. ARTERE : qui va équilibrer ΔP
ARTERE en amont des capillaires CAPILLAIRES
Section globale (1) Faible Elevée
Résistance totale Elevée Faible (2)
𝑻 𝚫𝑷 𝒓
Débit Total Identique
Vitesse Elevée (3) Faible  Relation linéaire entre T qui équilibre ΔP et le rayon du vaisseau

(1) = somme des sections individuelles.


 LA LOI DE HOOKE = RELATION TENSION-ELASTICITE
(2) Faible car correspond à la résistance artérielle divisée par le nombre de
capillaires =
Elasticité = relation entre l’allongement relatif d’un corps élastique ΔL/L et la
(3) Rappel : Q = S . v donc le débit étant constant, puisque la surface globale
est faible, v  force F qui s’oppose à cet allongement.

 Au niveau capillaire, la surface globale Loi de Hooke : (S = surface de section ; = module d’élasticité)
élevée et la faible vitesse de circulation
favorisent les échanges. La tension : ( = élastance = résistance à l’étirement)

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 Vaisseaux à parois musculo-élastiques
2) Propriétés de déformabilité des vaisseaux
Existence d’une tension musculaire permanente et indépendante du rayon =
 Vaisseaux à parois purement élastiques tonus vasomoteur qui permet une régulation du rayon des vaisseaux.

= vaisseaux composés d’élastine et de collagène

Conséquence : 2 points
Fibres prises individuellement Fibres prises dans leur ensemble
d’équilibre

3) Modifications physiopathologiques

 A PRESSION FIXE

 Variation des propriétés élastiques des parois due à l’âge

 création d’une relation tension- Le vieillissement s’accompagne d’une


 obéissent à la loi de Hooke rayon T=f(r) plus complexe diminution de l’élastine au profit du
collagène.
1- Les fibres d’élastine sont les premières à être mobilisées.
2- Puis les fibres de collagène d’élastance supérieure prennent le relai. Conséquence : déplacement du point d’équilibre
vers la gauche  réduction du rayon.

Diagramme tension rayon :


 Loi de Laplace T = ∆P.r  Réponse à la rupture hémorragique d’un anévrysme cérébral
 Pptés de déformabilité T=f(r)
La rupture hémorragique d’un anévrysme cérébral engendre un
 Un point d’équilibre entre les deux vasospasme : l’artère se collabe pour empêcher le saignement.
tendances (correspondant à un
triplet P/T/r)

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 Protection hiérarchisée des organes en cas de baisse de la
 pas de modifications de la courbe de Laplace (car les forces qui tendent à pression de perfusion
dilater les parois ne changent pas)
Les vaisseaux au niveau des viscères sont plus contractés que ceux du cerveau
 élévation de la courbe de Hooke qui traduit une  de la contraction à l’état basal. Puisqu’une baisse de pression diminue la tension exercée par le
musculaire au niveau artériel sang sur les parois alors :

Au niveau des viscères, la contraction


Conséquence : perte des points d’équilibre et devient très supérieure à la
obstruction total de l’artère qui entraîne dilatation  perte du point d’équilibre
une ischémie des territoires normaux et obstruction des vaisseaux
(c’est-à-dire qu’ils ne sont plus irrigués).
Au niveau du cerveau, il subsiste un
point d’équilibre les vaisseaux
 A DEFORMABILITE FIXE restent ouverts.

 Variation de la courbe de Laplace en fonction du cycle cardiaque

Cas du rein : la déformabilité est la même au niveau du glomérule et du


tubule mais la pression exercée par le sang sur les parois est plus faible au
Augmentation du gradient niveau du tubule à l’état basal.
transmural de pression en systole
Une chute de pression affecte le tubule (la courbe rouge ne croise plus f(r))
Diminution du gradient mais pas le glomérule
transmural de pression en diastole

Conséquence : variation du point d’équilibre qui explique la diminution du


rayon en diastole. Cette variation de rayon est palpable : c’est le pouls.

Conséquence : tubulonéphrite aigüe


Rq : Les propriétés élastiques des artères permettent également de transformer ischémique
le débit pulsatile en débit constant.

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PA maximale (systolique) = 18 kPa = 135 mmHg


V- APPLICATIONS CLINIQUES
PA minimale (diastolique) = 11 kPa = 85 mmHg
1) Bases de la mesure des pressions sanguines
PA moyenne =
La pression est mesurée à l’aide d’un manomètre à colonne de liquide

Deux liquides différents sont utilisés selon le type de pression à mesurer : Remarque : une PA/TA de 14/8 signifie :
EAU MERCURE  Une PA maximale de 14 cmHg
Masse volumique = 10 kg.m
3 -3 = 13,6. 103 kg.m-3  Une PA minimale de 8 cmHg

Pression mesurée Veineuse Artérielle


 Mesure de la pression en fonction de la position
Equivalent en
1cmH2O = 100 Pa 1mmHg = 133 Pa
pression  On prend la pression au niveau du cœur
 On mesure la distance (x) entre le cœur et l’endroit où l’on veut
connaître la pression
2) Mesure de la pression artérielle
Application de la formule : PA(x) = PA(0) + dP = PA (0) – gdz
Pression artérielle = pression qui règne dans les artères (= pression statique si
la personne est allongée et si le capteur est perpendiculaire à l’écoulement du sang)
 Rq: si la mesure est faite en dessous du cœur, la distance dz < 0  la
pression augmente !!
Résultats en fonction de la position :
 Conversion des Pa en mmHg :
Valeur de référence  Diviser le résultat donné en Pa par 133
= au niveau du   OU multiplier le résultat en kPa par 7,5 car 1kPa = 7,5 mmHg

Rq : pression au
3) Mesure de la pression veineuse
niveau du  =
pression au niveau
La pression veineuse centrale (< 1kPa) se mesure par cathéter veineux au
de l’artère humérale
niveau de l’oreillette DROITE avec un manomètre à EAU.

 Calcul des pressions en fonction de la position


 elle est souvent appelée tension artérielle (à tort). Le terme  Même principe mais avec de l’eau
d’hypertension artérielle est d’ailleurs rentré dans le langage courant alors  Conversion de la pression (Pa) en cmH2O : en divisant la pression
qu’on devrait parler d’hyperpression artérielle. par 100.

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4) Mesure de la Pression du liquide céphalo-rachidien Réecriture du nombre de Reynolds :
(LCR) ou cérébro-spinal (LCS)

 Les pressions du LCR et du LCS sont proches de la pression veineuse.


Elles se mesurent donc au manomètre à eau (via une ponction
lombaire) et équivalent à 10 cmH2O Causes d’apparition d’un souffle :
LESIONNELLES FONCTIONNELLES
 Pathologie : hypertension intracrânienne (ex en cas d’hématome sous-dural) SOUFFLE CAUSE SOUFFLE CAUSE
 L’hypertension intracrânienne peut entraîner un engagement cérébral Sténose vasculaire * (
Vasculaire D’effort  du débit Q
(le lobe temporal se glisse dans le trou formé par la tente du cervelet et vient diamètre)
compresser le tronc cérébral. Fuite ou sténose Lié à
Cardiaque  de et  du débit Q
cardiaque ( diamètre) l’anémie
 La ponction lombaire est contre-indiquée !! (car elle entraînerait une
* ex : sténose artérielle due à une athérosclérose
augmentation du gradient de pression, favorisant ainsi le glissement du lobe)

Imagerie
5) Examens cardio-vasculaires
o Fréquence spéciale appelée « séquence sang blanc », utilisée en IRM
 L’auscultation = mesure indirecte de la pression par création d’une cardiaque
sténose de l’artère humérale.  Le sang est en hypersignal (blanc) si l’écoulement est laminaire.
 Le signal disparaît (noir) en écoulement turbulent
Ecoulement laminaire = SILENCE
Ecoulement turbulent = souffle = BRUIT en regard du stéthoscope o Echographie : utilise les ultra-sons
 Turbulence systolique = bruit sec  L’échographie simple permet d’étudier les structures anatomiques
= bruits de Korotkov
 Turbulence diastolique = bruit qui s’allonge  L’échographie doppler permet de mesure des vitesses

Comparaison des résultats de l’auscultation avec la mesure directe :


 PA systolique correcte Echographie simple Echographie doppler
 PA diastolique sous-estimée
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Effet Doppler : phénomène s’appliquant aux ondes sonores

 La fréquence  (plus aigüe) lorsque l’émetteur se rapproche et  (plus


grave) en s’éloignant
 La variation de fréquence (entre l’émission et la réception) est
proportionnelle à sa vitesse.

 Permet de déterminer la vitesse d’écoulement des hématies en


fonction de la fréquence des ondes ultrasonores envoyées et reçues

 En connaissant les vitesses d’écoulement du sang grâce à l’échographie


doppler, on peut estimer le diamètre d’un vaisseau au niveau d’un
rétrécissement (en connaissant le diamètre normal).

Ainsi, d’après le principe de continuité des débits :

𝒅𝟏 𝟐 𝒗𝟏 𝒅𝟐 𝟐 𝒗𝟐

Code couleur sur une échographie doppler :

 L’intensité des couleurs  lorsque la vitesse 


Bleu = flux s’éloignant de la sonde ≠ rouge = flux s’en rapprochant

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