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ROYAUME DU MAROC

OFFICE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE LA PROMOTION DU TRAVAIL

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Mécanique des
fluides
Notions de base sur la mécanique des fluides et ses applications

*****

.
Introduction
***

La mécanique des fluides est une branche de la mécanique .Il s’agit de l’étude du
comportement des fluides (liquides et gaz) et des forces internes associées. La mécanique des
fluides peut se divisée en deux parties :

 La statique des fluides : qui s’intéresse à l’étude des fluides au repos;


 La dynamique des fluides : c’est l’étude des fluides en mouvement.
L’intérêt de la mécanique des fluides, dans le domaine de génie civil, réside dans le fait
qu’il permet d’évaluer les efforts appliqués sur les ouvrages en contact avec les fluides et
donc de dimensionner ces ouvrages…..
Chapitre (1) : Propriétés des fluides

1. Généralités :
1.1. Définition :
Un fluide est un corps qui n'a pas de forme propre qui prend la forme du récipient qui le
contient. Les gaz et les liquides sont des fluides.

1.2. Comparaison entre les liquides et les gaz :


Les liquides et les gaz sont caractérisés par leur isotropie, mobilité, viscosité et
compressibilité :
 Isotropie : Les propriétés des fluides sont indépendante de la direction considérée ;
 Mobilité : Les fluides adaptent la forme du récipient qui les contient ;
 Viscosité : C’est la propriété de s’opposer au mouvement ;
 Compressibilité : Le volume des fluides varie en fonction de la pression et de la
température.

La différence entre les liquides et les gaz se résume aux trois points suivants :
 Contrairement aux liquides, les gaz sont expansibles, c'est-à-dire qu’ils occupent
tout le volume disponible ;
 La viscosité des liquides décroit en fonction de la température, tandis qu’elle croit
en fonction de la température dans le cas des gaz ;
 Les liquides sont incompressibles sous l’effet des pressions habituelles, alors que
les gaz sont facilement compressibles.

2. Propriétés des fluides :


2.1. Masse volumique :

La masse volumique d’un fluide est la masse de l’unité de volume, elle est exprimée en
kilogrammes par mètre cube :

 Exemples :

Masse volumique en

L’eau à 20 °C L’air à 20 °C Le mercure à 20 °C

998.2 1.23 13 600


Tableau 1 : Exemples de masses volumiques

2.2. Densité :

C’est le rapport entre la masse volumique du fluide considéré et la masse volumique de

référence :

Avec :
 : masse volumique de l’eau pour les liquides ;

 : masse volumique de l’air pour les gaz.

2.3. Poids spécifique :

Le poids spécifique d’un fluide est défini par :

Avec :
 : masse volumique du fluide ;

 : pesanteur ( ).

2.4. Volume spécifique :


C’est le volume occupé par l’unité de masse :

2.5. Viscosité :
La viscosité c’est la propriété de s’opposer au mouvement. Lorsque la viscosité
augmente, la capacité du fluide à s'écouler diminue. Pour un liquide la viscosité tend
généralement à diminuer lorsque la température augmente.
Chapitre (2) : Hydrostatique

1. Introduction :
1.1. Définition de l’hydrostatique :
L’hydrostatique est une discipline de la mécanique des fluides qui s’intéresse à l’étude des
fluides au repos.

1.2. Notion de pression :


La pression est une grandeur proportionnelle à l'intensité de la force et inversement
proportionnelle à la surface S sur laquelle s'exerce cette force.
P=F/S
F : en newtons (N) ; S : en m2 ; P : en N.m-2 ou en pascals (Pa).
*La pression n'est pas une grandeur vectorielle, mais une grandeur scalaire .
*La pression est une contrainte normale isotrope.,c-à-d :La valeur de la pression en
un point donné d’un fluide est la même quelque soit l’orientation de la facette
considérée
On rappelle que la pression s’exprime en Pascal (Pa). On donne :

Autres unités de pression :

• le centimètre de mercure ; 1 cm de Hg = 1 334 Pa.

• l'atmosphère ; 1 atm = 76 cm de Hg = 1,014.105 Pa.

• le bar et le millibar ; 1 bar =105 Pa ; 1 mbar =102 Pa.

2. Lois de l’hydrostatique :

2.1. Loi fondamentale de l’hydrostatique:


Si on considère deux points A et B appartenant au même fluide au repos de masse
volumique , on a:

PA: Pression au point A en Pa

PB: Pression au point B en Pa

: Masse volumique du liquide en kg/m3

ZA et ZB: Les cotés au point A et B en mètre

2.2. Pression absolue – Pression relative :


La pression est une grandeur calculée par rapport à une référence donnée. Lorsque cette
référence est le vide, la pression est appelée absolue. La pression absolue est toujours
positive.
Par convention la pression est relative si on considère la pression atmosphérique comme
référence. Et nous avons : Pabs=Prelative+Patm

*La pression relative peut prendre des valeurs négatives ou positives.

*La pression relative s’appelle aussi pression effective.

2.3. Poussée d’Archimède :

La poussée d'Archimède est la force particulière que subit un corps plongé en tout
ou en partie dans un fluide soumis à un champ de gravité. Cette force provient de
l'augmentation de la pression du fluide avec la profondeur : la pression étant plus
forte sur la partie inférieure d'un objet immergé que sur sa partie supérieure, il en
résulte une poussée globalement verticale orientée vers le haut. C'est à partir de cette
poussée qu'on définit la flottabilité d'un corps.

Pa=gV

Avec :

V c’est le volume du fluide déplacé (volume de la partie immergé du corps) et  la


masse volumique du fluide.

 Notion de flottabilité d’un corps :

On immerge totalement un corps dans un fluide :

 Si la poussée d’Archimède du corps est supérieure à son poids (ou bien si la


masse volumique du fluide est supérieure à la masse volumique du corps) alors
le corps flotte.
 Si la poussée d’Archimède du corps est inférieure à son poids (ou bien si la
masse volumique du fluide est inférieure à la masse volumique du corps) alors
le corps coule.

 Si la poussée d’Archimède du corps est égale à son poids (ou bien si la masse
volumique du fluide est égale à la masse volumique du corps) alors le corps
reste dans sa position initiale.

N.B : Si le corps est homogène sa masse volumique est égale à la masse


volumique de la matière dont il est fabriqué.

2.4. Action des forces de pression sur les surfaces :


Dans ce paragraphe, il s’agit de déterminer la résultante des forces de pression sur une
surface donnée et son point d’application. Cette résultante est appelée poussée. Son point
d’application est dit centre de poussée.

2..1. Cas des surfaces planes :

Notons F la poussée du fluide sur la surface plane "A" et "P" le centre de poussée et
C son centre de gravité. Nous avons donc :

Ce qui implique :

Tout calcul fait, on a :


F=Pc .A
Si on veut calculer la force hydrostatique appliquée par la pression relative , il suffit de
préciser la pression relative au centre de gravité puis la multiplier par la surface A.
D’autre part, Si l’axe des "y" a pour origine la surface libre du fluide, et dirigé vers le bas,
alors nous avons dans le repère (o,x,y) :

Avec :
 (xp,yp) : sont les coordonnées du centre de poussée ;
 (xc,yc) : sont les coordonnées du centre de gravité ;
 : est le moment d’inertie de la section "A" par rapport à l’axe(Cx);

 : est le produit d’inertie de la section "A" par rapport au plan .

Et la profondeur du centre de poussée h p :

N.B : Si l’axe (Cx) ou l’axe (C y) est un axe de symétrie de la surface A alors le


produit d’inertie est nul .

Cas particulier:
Si la pression à la surface libre du fluide est égale à la pression atmosphérique on a dans
ce cas :

F=Pc.A= (Patm+ρ.g.hc).A=(Patm+ .yc).A


Et

2..2. Cas des surfaces courbes :


La poussée d’un liquide sur cette surface peut donc être décomposée en deux
composantes : une composante horizontale " " et une composante verticale " ".
On montre que :

 : est égale à la poussée du liquide sur la surface plane issue de la projection

orthogonale, de la surface courbe considérée, sur le plan vertical : =ρghcAz


Avec : Az : Projection verticale de la surface courbe

hc : Profondeur du centre de poussée de Az

 : est le poids de la colonne du liquide dont la base est la surface courbe

considérée. =ρgW

Avec W volume délimité par :

*La surface de la courbe AB

*La surface libre du fluide

*Les deux verticales menées des 2 extrémités A et B de la surface .

Donc la force résultante F :


Chapitre (3) : Introduction à l’hydrodynamique

1. Introduction :
L’hydrodynamique c’est l’étude des fluides en mouvement.

2. Viscosité :

Propriété de s’opposer au mouvement. Lorsque la viscosité augmente, la capacité du


fluide à s'écouler diminue. Pour un liquide la viscosité tend généralement à diminuer
lorsque la température augmente.

2.1. Viscosité dynamique :

La viscosité dynamique (éta) (le symbole µ (mu ) est également utilisé)


intervient dans la relation entre la norme de cette force et le taux de cisaillement
dv/dz, étant la surface de chaque couche

L’unité de mesure de  dans le système international est le : Pa.s ou N.s/m2

2.2. Viscosité cinématique :

La viscosité cinématique (nu) s'obtient en divisant la viscosité dynamique par


la masse volumique soit :

Elle s'exprime en m2/s . la viscosité cinématique était exprimée en stokes (St) ou en


centistokes (cSt). 1 St = 1 cm2/s = 10-4 m2/s et 1 cSt = 1 mm2/s = 10-6 m2/s
3. Compressibilité
Variation de volume d’un fluide avec la pression et ou la température. En général les
liquides sont peu ou pas compressibles, les gaz par contre sont compressibles.
4. Types des fluides
4.1. Fluide parfait

Un fluide parfait est un fluide à l'intérieur duquel les forces de cohésion sont nulles.
Les fluides par faits ont une viscosité nulle. L'eau est plus proche de la définition d'un
fluide parfait que l'huile

4.2. Fluide réel

Contrairement à un fluide parfait, qui n’est qu’un modèle pour simplifier les
calculs, pratiquement inexistant dans la nature, dans un fluide réel les forces
tangentielles de frottement interne qui s’opposent au glissement relatif des couches
fluides sont prises en considération. Ce phénomène de frottement visqueux apparaît
lors du mouvement du fluide.

4.3. Fluide incompressible

Un fluide est dit incompressible lorsque le volume occupé par une masse donné
ne varie pas en fonction de la pression extérieure. Les liquides peuvent être
considérés comme des fluides incompressibles (eau, huile, etc.).

4.4. Fluide compressible

Un fluide est dit compressible lorsque le volume occupé par une masse donnée
varie en fonction de la pression extérieure. Les gaz sont des fluides compressibles .
Par exemple, l’air, l’hydrogène, le méthane à l’état gazeux, sont considérés comme
des fluides compressibles.

5. Types des écoulements


Distinguons d’abord l’écoulement en charge et l’écoulement à surface libre. Par
exemple, l’écoulement à l’intérieur d’une conduite d’eau potable est un écoulement en
charge, tandis que l’écoulement de l’eau dans une vallée est un écoulement à surface
libre. Dans ce dernier cas, la pression au niveau de la surface libre est égale à la
pression atmosphérique.

5.1 Ecoulement permanent ou non permanent :


Dans un écoulement permanent, tous les paramètres caractéristiques (vitesse,
pression, masse volumique, etc.) sont indépendants du temps. Dans le cas contraire,
l’écoulement est dit non permanent.

5.2 Ecoulement uniforme ou non uniforme :


Un écoulement est dit uniforme si en chaque instant les caractéristiques sont les
mêmes en différents points dans la direction de l’écoulement. Sinon, il est non
uniforme. C'est-à-dire que les caractéristiques d’un écoulement uniforme sont
invariables dans l’espace occupé par le fluide.

5.3 Ecoulement uni, bi, ou tridimensionnel :


Dans le cas général, un écoulement est tridimensionnel ; c'est-à-dire que le
vecteur-vitesse est fonction des trois coordonnées définissant l’espace.
Un écoulement bidimensionnel est un écoulement où le vecteur-vitesse
possède deux composantes suivant deux directions ; la composante selon la troisième
direction est négligée. L’écoulement dans une rivière de très grande largeur peut être
considéré comme bidimensionnel.
Quant à l’écoulement unidimensionnel, le vecteur-vitesse est considéré
parallèle à la direction de l’écoulement. L’écoulement dans une conduite est souvent
considéré unidimensionnel.

5.4 Ecoulement laminaire ou turbulent :


Ecoulement laminaire : Il est laminaire lorsque les molécules du fluide se
déplacent parallèlement les unes par rapport aux autres. Il ne présente pas trop de
variations spatiales ou temporelles.
Ecoulement turbulent : L’écoulement devient turbulent lorsque les molécules se
déplacent de façon désordonnée.

Pour distinguer ces écoulement, Reynolds a défini un nombre sans dimension " " tel
que :

Où :

 : est la vitesse moyenne de l’écoulement ;

 : est la longueur caractéristique de l’écoulement ;

 : est la viscosité cinématique du fluide.

Ainsi : Dans une conduite circulaire de diamètre D , la dimension caractéristique est D


et on a :

 Si , l’écoulement est laminaire ;

 Si , l’écoulement est turbulent ;

 Si , l’écoulement est dit transitoire.


6. Notion de débit :
En appelant « dV » et « dm » respectivement le volume élémentaire et la masse
élémentaire traversant une section donnée S pendant le temps élémentaire « dt », on
définit :
-le débit volumique :

-le débit massique :

7. Equation de continuité :
Pour un fluide incompressible en écoulement permanent :

C.-à-d. :
Chapitre (4) : Ecoulement permanent d’un fluide parfait incompressible

1. Introduction :

Dans cette section, on s’intéresse à l’écoulement permanent d’un fluide parfait


incompressible. Cela veut dire que tous les paramètres de l’écoulement sont indépendants du
temps, la masse volumique du fluides est constante et les contraintes tangentielles sont
nulles.
En réalité, ce cas particulier d’écoulement n’existe pas. Il s’agit d’un modèle qui peut être
considéré dans certains cas pour simplifier et faciliter les calculs.

2. L’équation de Bernoulli :
2.1. Equation de Bernoulli pour un écoulement permanent d’un fluide
parfait incompressible, sans échange de travail avec l’extérieur :

Si aucune énergie n'est échangée entre le fluide et le milieu extérieur pendant le trajet de
celui-ci, de la position 1 à la position 2 (pas de frottement, pas d'échange de chaleur etc.) nous
savons que l'énergie mécanique de la masse de 1 kg de fluide est invariable. Nous allons
exprimer cette énergie mécanique. Pour un fluide incompressible, l'énergie mécanique peut
prendre trois formes:
- énergie cinétique (Ecin) :

Ici pour la masse de 1 kg ;


- énergie potentielle de pression (Epres )

Avec est le volume occupé par la masse de 1 kg et on a 1=ρ.

Donc : l’énergie potentielle de pression pour un 1 kg de fluide

- énergie potentielle de pesanteur (Epes )


Epes =mgz
Pour la masse de 1 kg on a :
Epes =gz
Par conservation de l’énergie mécanique on obtient l’équation de Bernoulli :

L’unité de chaque terme est le Joule/Kg

Ou encore :

Avec

Le terme est appelé charge hydraulique totale . L’équation de Bernoulli traduit donc la
conservation de la charge hydraulique.
Ligne de charge
𝑉2 /2𝑔

Ligne piézométrique

𝑃/𝛾

Ainsi :

 est l’énergie cinétique par unité de poids ;

 : est "l’énergie de pression" par unité de poids ;

 : est l’énergie potentiel par unité de poids.

2.2 Equation de Bernoulli pour un écoulement permanent d’un fluide


parfait incompressible, avec échange de travail avec l’extérieur :(POMPE
ou TURBINE)

 Cas d’une pompe :


H1+Hp=H2
 Cas d’une turbine :
H1 =H2+HT

3. Puissance d’un écoulement :

La puissance d’un écoulement est l’énergie transférée ou le travail fourni par unité de
temps. En termes d’équation, nous avons :

Avec :
 : le poids volumique du fluide ( );

 : le débit de l’écoulement ( );

 : la charge hydraulique de l’écoulement ( ).

3.1. Puissance d’une pompe :


Elle est déterminée par la formule :

Et le rendement de la pompe est donné par l’expression suivante :

η = PP /Pa

Avec Pa est la puissance à l’arbre

3.2. Puissance d’une turbine :


Elle est déterminée par la formule :

Et le rendement de la turbine est donné par l’expression suivante :

η = Pa /PT

Avec Pa est la puissance à l’arbre.


Chapitre (5) : Ecoulement permanent d’un fluide réel incompressible

1. Introduction :

Dans cette section, on s’intéresse à l’écoulement permanent d’un fluide réel


incompressible. Cela veut dire que tous les paramètres de l’écoulement sont indépendants du
temps, la masse volumique du fluides est constante mais la viscosité du fluide est prise en
considération.
2. L’équation de Bernoulli généralisée :
Le fluide est réel et incompressible : cela suppose l’existence de forces élémentaire de
frottement visqueux qui contribue dans l’équation de bilan par un travail négatif et donner
naissance à des pertes de charges.
Puisqu’il y a des frottements alors l’énergie Mécanique n’est plus conservée donc on
aura L’équation de Bernoulli généralisée :

 Cas d’une pompe :

Avec est les pertes de charges entre le point 1 et le point 2

 Cas d’une turbine :

Avec est les pertes de charges entre le point 1 et le point 2

3. Pertes de charges
 Pertes de charges linéaires :
Les pertes de charges linéaires sont dues aux frottements sur les parois de la conduite. Si
on note les pertes de charges linéaires sur une longueur d’une conduite de diamètre ,
alors :

est le coefficient de pertes de charges linéaires, il dépend du régime d’écoulement et de


l’état de surface de la conduite, évaluée par sa rugosité . Pour déterminer on utilise
l’équation de colebrook-white pour le régime turbulent :

Il y a aussi des approximations de l’équation de colebrook-White qui dépendent du type


de l’écoulement. Le tableau suivant donne les différentes valeurs de :

Nombre de Reynolds Régime d’écoulement Coefficient de pertes

Laminaire

Turbulent lisse

Lisse rugueux

Turbulent pleinement
rugueux

Dans les formules ci-dessus, parfois le coefficient de pertes de charges se trouve dans les
deux membres de l’équation, ce qui veut dire que sa détermination doit passer par des
itérations ; généralement trois itérations sont suffisantes.

Parfois on lit la valeur de sur un abaque établie par Moody :


 Pertes de charges singulières :

Comme leur nom l’indique, les pertes de charges singulières sont dues aux turbulences
crées par la présence de singularités (coude, élargissement de la conduite, vanne…).

On note ces pertes par , et nous avons :

est le coefficient de pertes de charges singulières déterminé en fonction du type de


singularité. Les paragraphes qui suivent donnent les expressions de ce coefficient.

4.Calcul de réseaux hydrauliques :

4.1 Résistance d’une conduite :


Nous avons les pertes de charges linéaires :
Le terme est dit résistance de la conduite.

4.2 Notion de longueur équivalente :


Les pertes de charges singulières, relative à une singularité donnée, sont données par :

Cherchons une longueur équivalente à cette singularité. Alors on aura :

D’où la longueur équivalente :

4.3Calcul d’un réseau parallèle :

Considérons un réseau des conduites en parallèle , et . Si , et sont les


débits d’écoulement dans les trois conduites respectivement. Alors, nous avons :

𝑄1

𝑄 𝑄2
𝐴 𝐵

𝑄3

4.4Calcul d’un réseau en série :


Considérons deux conduites montées en série.

𝑉1 𝑉2

Nous avons alors :

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