UNIVERSITE DE CARTHAGE

FACULTE DES SCIENCES DE BIZERTE

DEPARTEMENT DE CHIMIE

Travaux pratiques de propriétés

Physico-chimiques des produits pétroliers

Manipulation 1 : Mesure de la densité et de l’indice de

réfraction des produits pétroliers
Manipulation 2 : Etude des méthodes de mesure de débit d’un
fluide incompressible
Manipulation 3 : Etude et détermination de la viscosité de
certains fluides

Compte-rendu élaboré par :

Ben Arab Nesrine

MPC2 pétrole et gaz

2022/2023
 Manipulation n°1 :
Mesure de la densité et de l’indice
de réfraction des produits
pétroliers
Objectif :
Le but de cette manipulation est la détermination de la densité par la méthode directe à travers le
densimètre et par calcul à travers la méthode de pycnomètre de quelques produits pétroliers ainsi que la
mesure de leurs indices de réfraction.

I- Partie théorique
1- Les produits pétroliers
Les produits pétroliers sont des dérivés utilisables du pétrole brut issus de son raffinage.
Contrairement aux composés pétrochimiques, qui sont des composés chimiques de base, les produits
pétroliers sont des mélanges complexes.
Le schéma suivant illustre un tour de distillation de pétrole de laquelle sortent plusieurs produits
pétroliers, dont :
1- Tour de distillation
2- Tour auxiliaire
A- Pétrole brut
B- Huile lubrifiant
C- Kérosène
D- Essence
E- Hydrocarbure gazeux
F- Mazout
G- Fioul lourd
H- Fioul léger
I- Gasoil
J- Propane-butane
K- Gaz de raffinage

Tour de distillation de pétrole

 2- La densité
La densité ou densité relative d'un corps est le rapport de sa masse volumique à la masse volumique d'un
corps pris comme référence. Le corps de référence est l'eau pure à 4 °C pour les liquides et les solides.
Dans le cas de gaz ou de vapeur, le corps de référence gazeux est l'air, à la même température et sous la
même pression. La densité est une grandeur sans dimension et sa valeur s'exprime sans unité de mesure.
Son expression est :

2.1.1 - Le densimètre
Le densimètre est un appareil de mesure de la densité d’un liquide, il est en verre constitué d’une ampoule
creuse avec un composé lourd à son extrémité, qui peut être le mercure ou le grenaille de plomb, afin qu’il
puisse flotter. Il doit être placé dans le liquide en position verticale.

Densimètre
2.1.2 - Protocole de mesure de densité par densimètre
On prend de trois types de densimètres : chaqu’un dispose d’un intervalle d’échelle :
. Le premier entre 0,750 et 0,850
. Le deuxième entre 0,850 et 0,950
. Le troisième entre 0,950-1,050
Dans un éprouvette remplie par le fluide on plonge doucement le densimètre :
- S’il ne s’enfonce pas alors la densité du liquide est plus grande que celle du densimètre
- S’il s’enfonce complétement alors la densité du liquide est inférieure à celle du densimètre
Dans ses deux cas on n’a pas choisi le densimètre adéquat.
Le densimètre le plus adopté doit être en équilibre et ne colle pas aux parois de l’éprouvette. Une fois on a
sélectionné le densimètre, on effectue la lecture de la densité sur l’échelle au niveau de la tige qui a coulé
dans le liquide. Et finalement, on rince et essuie le densimètre avant de le ranger.
 2.2.1 - Le pycnomètre
C’est un flacon de 50 cm3 sur lequel vient de s’adapter un bouchon rodé creux pour ajuster le niveau du
liquide, il peut être surmonté d’un tube capillaire et d’une ampoule de garde.

Pycnomètre

2.2.2- Méthode de mesure de la densité par pycnomètre ou flacon

A l’aide d’une balance on réalise les trois pesés suivantes :
- Masse Mv du pycnomètre vide
- Masse Me du pycnomètre rempli d’eau jusqu’au trait de jauge
- Masse Ml du pycnomètre rempli du liquide qu’on va mesurer sa densité
NB : le volume du liquide est celui du pycnomètre (généralement écrit sur le flacon)
Une fois on a pris les mesures des masses, on calcule :

La masse du liquide contenue dans le flacon : mL = ML - MV

La masse de l’eau contenue dans le flacon : mE =ME - MV
La densité du liquide est donc : D = mL/mE = (ML –MV) / (ME –MV)
2.2.3- Précautions
Pendant toute opération, il ne faut pas tenir le pycnomètre à plein main, ni le placer en plein soleil pour
éviter de le chauffer.
Les dilatations qui peuvent se suivre provoquent une erreur systématique. Les conditions de remplissage
doivent se faire dans les mêmes conditions de températures.

3- L’indice de réfraction
L’indice de réfraction d’un liquide n caractérise sa capacité à dévier la lumière qui le traverse. L fournit des
indications pour juger la variation de la composition d’un liquide ou de degré de contamination après une
certaine période d’utilisation de ce liquide, il peur être utilisé, en liaison avec d’autres propriétés physico-
chimiques pour évaluer les types d’hydrocarbures présents dans les fractions du pétrole.
 3.1.1- le réfractomètre
C’est un instrument permet de mesurer l’indice de réfraction absolu n des liquides ou des solides,
transparents ou opaques, avec une précision de l’ordre de 0,0002 dans une gamme de mesures de 1,3000
à 1,7000.
Il se compose de :
- Prisme mobile d’éclairage
- Prisme réfractométrie P fixe sur lequel on dépose une goutte de liquide
- Miroir mobile permettant de renvoyer les rayons limites parallèlement à l’axe d’une lunette fixe
composée d’un objectif, d’un réticule et d’un oculaire
- Prisme compensateur mobile autour de l’axe de lunette permet d’éliminer les irisations quand on
opère la lumière blanche.

Propagation de rayon dans le réfractomètre

3.1.2- Description du réfractomètre

Réfractomètre
Avec :

1. Molette graduée de correction de la dispersion

2. Thermomètre avec son joint d’étanchéité
3. Protection escamotable
4. Axe de rotation du prisme incident
5. Miroir réflecteur orientable
6. Oculaire réglable
7. Plateau
8. Molette de blocage du prisme incident
9. Prisme incident
10. Prisme réfracteur
11. Condenseur de lumière des graduations
12. Encastrement pour thermomètre
13. Vis de réglage
14. Molette de réglage de la ligne de séparation
15. Base
16. Tubulure thermostatique
3.2- Mesure de l’indice de réfraction d’un liquide
Phase 1 : étalonnage de l'appareil
. A l'aide d'une lampe, éclairer convenablement le prisme d'éclairage (ouverture du petit volet 3 obturant
la fenêtre d'éclairage du secteur gradué).
. Fermer le miroir 5.
. Placer l'œil à l'oculaire (faire la mise au point sur la graduation si nécessaire).
. Soulever le prisme d'éclairage, déposer sur le prisme réfractométrique une goutte d'eau distillée (bien
étaler, pas de bulle d'air).
. Rabattre le prisme d'éclairage.
. A l'aide de la molette 14, placer vous sur la graduation correspondant à la valeur de l'indice de réfraction
de l'eau distillée pour la température (lue sur le thermomètre 2)
. Observez si la limite entre la zone éclairée et la zone sombre est placée au centre du réticule. Si cette
limite n'est pas placée au centre, elle doit être ajustée à l'aide de la vis de réglage 13.
. A l'aide de la molette 1, procédez à la correction de la dispersion en supprimant tous les reflets colorés.
. Avant chaque mesure, nettoyer avec un coton doux et de l’alcool, les surfaces des prismes externes.

Phase 2 : mesure de l'indice de réfraction du liquide étudié

. Soulever le prisme d'éclairage, déposer sur le prisme réfractométrique une goutte d'eau distillée (bien
étaler, pas de bulle d'air).
. Rabattre le prisme d'éclairage. L'écran de protection 3 est ouvert. Le miroir 5 est fermé.
. Ajustez l'oculaire pour avoir une image nette.
. Amenez la ligne de séparation entre zone sombre et zone claire au centre du réticule.
. Corriger la dispersion si nécessaire.
. Lire l'indice de réfraction.
 II- Partie expérimentale
On dispose d’une série des produits pétroliers et non pétroliers : essence sans plomb, gasoil normal,
pétrole lampant, huile de paraffine, huile végétale et eau.
On veut mesurer les densités de ses produits par les deux méthodes et comparer les résultats obtenus.

1- Etude de la variation de la densité en fonction de la nature des produits (mesure

par densimètre)
Dans une éprouvette on a versé à chaque fois 500 mL de ces produits, on a plongé le densimètre et on a
effectué la lecture de la densité, on a obtenu les résultats suivants.

Produit Essence sans Gasoil normal Pétrole Huile de Huile Eau

plomb lampant paraffine végétale
Densité 0,750 0,826 0,809 0,839 0,913 0,995

2- Mesure de la densité la méthode de pycnomètre (flacon)

Masse de flacon vide : Mv = 20.64 g
Volume de flacon : V = 25,087 mL
On a pesé à chaque fois le flacon rempli du liquide et on a appliqué les formules cités dans la partie
précédente, on a obtenu les résultats suivants.

produit Essence Gasoil Pétrole Huile de Huile Eau

sans plomb normal lampant paraffine végétale
Masse de flacon rempli 39,42 41,30 40,92 41,72 43,58 45,57
de liquide ML
Masse de liquide mL 18,78 20,66 20,88 21,08 22,94 24,93
Densité D 0,753 0,828 0,813 0,845 0,920 1

Les valeurs trouvées ci-avant sont presque égaux à celles obtenues par la méthode du densimètre.

3- Mesure de l’indice de réfraction

On fait l’étalonnage de refractomètre par une solution étalon :
- On met une goutte de solution étalon, il faut trouver approximativement 1,482 comme indice de
réfraction.
- On essuie le miroir et on dépose une goutte du liquide concerné
- On effectue la lecture en réglant la partie sombre de demis inférieur du cercle et la netteté
- On regarde l’intersection et on lire sur l’échelle :
Si la ligne d’intersection est confondue sur 6 alors on le considère 0
Si la ligne vient entre 5 et 6 au milieu on note 5,475
Si la ligne vient entre 5 et 6 mais >5.5 on note 5,3
Si la ligne vient entre 5 et 6 mais <5.5 on note 5,8
 Manipulation n° 2 :
Etude des méthodes de mesure de
débit d’un fluide incompressible
Objectif :
Le but de la manipulation est la détermination de débit en trois points d’écoulement d’un fluide par la
méthode de diaphragme, la méthode de venturie et par le chronométrage direct pour un volume
déterminé (par rotamètre).

I- Partie théorique
1- Fluides incompressibles
Un fluide incompressible est un fluide dont le volume est considéré comme constant quelle que soit la
pression qu'il subit, tout fluide étant en réalité sensible à la pression.

2- Le débit
Le débit est la quantité d’une grandeur qui traverse une surface donnée par unité de temps. Le terme débit
dans notre manipulation est associé au débit volumique, il quantifie alors le volume qui traverse une
surface, une section, par unité de temps. Et au débit massique qui caractérise le déplacement d’une masse
par unité de temps.

Débit volumique

2.1- formule du débit volumique

Qv = V/t = Volume/ temps
Qv = v*s = vitesse*section
2.2- Formule du débit massique
Qm = m / t = (ρ*V)/t = (ρ*Qv)/t
Qm = ρ*v*s
 3- Description de l’installation de mesure de débit

Configuration du dispositif d’étude

L’installation ci-avant nous offre la possibilité de mesurer le débit à travers les trois méthodes citées
précédemment :
L’eau traverse d’abord le venturi, s’écoule ensuite dans un diaphragme en laiton pour passer par un
rotamètre constitué d’un tube en verre calibré et un flotteur. A la sortie de l’installation on peut mesurer le
débit en chronométrant le remplissage d’une quantité de 15L d’eau.

4- Méthodes de mesure
4.1- Venturi

Sachant que :

4.2- Diaphragme

Avec : = hE - hF
 4.3- Rotamètre

Avec :
Sd : surface traversée par le fluide
Rf : rayon du flotteur
O : angle formé par le verticale et le contour du tube du rotamètre
L : hauteur du flotteur

II- Partie expérimentale

1/ mesure des longueurs, hauteurs piézométriques, et temps

Essai Hauteurs piézométriques en (mm d’eau)

Venturi Diaphragme Rotamètre

A B E F Longueur Temps (s) Qm 10-3

(kg/s)
1 380 202 338 146 160 42 357

2 365 218 331 175 147 45 333

3 352 238 325 202 133 48 312

4 340 252 320 228 116 62 241

5 332 263 319 243 104 66 227

6 326 279 316 266 86 82 182

7 323 287 315 278 75 92 163

8 319 300 314 296 52 128 117
9 317 306 315 304 41 209 72
On a fait diminuer à chaque fois le débit d’écoulement de l’eau et on a noté :

2/ a/ Calcul du débit
On a calculé le débit d’écoulement par trois méthodes en appliquant les formules suivantes et on a noté
les résultats dans le tableau ci-après :
. VB . VB

b/ Tableau de mesure
 Essai Qventuri , (kg/s) Qdiaphragme , (kg/s) Qthéorique , (kg/s)
1 0,4059 0,6230 0,3571
2 0,3689 0,5615 0,3333
3 0,3248 0,4986 0,3125
4 0,2854 0,4312 0,2419
5 0,2527 0,3919 0,2222
6 0,2086 0,3179 0,1829
7 0,1825 0,2735 0,1630
8 0,1326 0,1907 0,1171
9 0,1009 0,1491 0,0717

3/ a/ Les courbes Qventuri = f (Qthéorique) et Qdiaphragme = f (Qthéorique)

Les courbes sont représentées sur le graphe suivant fait à l’aide du logiciel regressi :

b/ Equations des courbes Qventuri = f (Qthéorique) et Qdiaphragme = f (Qthéorique) 

Les deux courbes sont des droites affines d’équation de forme : y = Ax+B mentionnées sur le graphe
Avec A : pente
B : ordonné à l’origine
Pente :
Qventuri = f (Qthéorique) : 1,0549
Qdiaphragme = f (Qthéorique) : 1,6459
Ordonné à l’origine :
Qventuri = f (Qthéorique) : 0,0162
Qdiaphragme = f (Qthéorique) : 0,0149

4/ a/ Courbe d’indication du rotamètre L = f (Qthéorique)

La courbe d’indication du rotamètre L = f (Qthéorique) est une droite linéaire représentée sur le graphe
suivant :

b/ Equation de la courbe d’indication du rotamètre

L’équation de la courbe est l’équation d’étalonnage du rotamètre : y = 0,4185x +0,0082
c/ Conclusion
Le graphe d’étalonnage nous permet de retrouver le débit facilement sans passer par le calcul de venturi
et de diaphragme, en effet, on lit le niveau L et on détermine le débit Q par projection sur la courbe.
 Manipulation n° 3 :
Etude et détermination de la
viscosité de certains fluides
Objectif :
Le but de cette manipulation est la détermination de la viscosité de certains liquides afin de comprendre la
différence entre la nature de l’écoulement des différents liquides.

I- Partie théorique
1- La viscosité
La viscosité d'un fluide définit son comportement d'écoulement, c'est-à-dire sa capacité à un écoulement
uniforme et sans turbulence. Elle caractérise la résistance à l’écoulement lorsque le fluide est soumis à
l’application d’une force. Elle est influencée par différents facteurs et notamment la température.
Généralement, elle est désignée par la lettre grecque µ.
1.1- Viscosité dynamique
La viscosité dynamique est une grandeur physique qui caractérise la résistance à l'écoulement laminaire
d'un fluide. Les fluides newtoniens ont une viscosité dynamique indépendante du gradient de vitesse. Elle
est fortement dépendante de la température. Elle est notée par η et on peut la calculer par :
η = ( ρ bille – ρ fluide) * g * D2/ (18v)

Pour deux couches de fluides adjacentes de ∆ Z. la force de frottement F qui s’exerce à la surface de
séparation de ces deux couches s’oppose au glissement d’une couche sur l’autre.
F = η*S*(∆ v/ ∆ Z)
Avec :
F : force de glissement entre les couches (N)
η : viscosité dynamique (kg/m.s)
S : surface de contact entre les deux couches (m 2)
∆ v : écart de vitesse entre les deux couches (m/s)
∆ Z : distance entre les deux couches (m)

1.2- Viscosité cinématique

La viscosité cinématique est le quotient de la viscosité dynamique par la masse volumique du fluide. Elle
représente la capacité de rétention des particules du fluide et quantifie sa capacité à s’épancher.
ʋ = η / ρ

Avec :
ʋ : viscosité cinématique (m2/s)

η : viscosité dynamique (kg/m.s)

ρ  : masse volumique du fluide (kg/m3)
 2- Méthode de mesure de la viscosité
La viscosité peut être mesuré par :
- Un récipient dont le fond comporte un orifice de dimensionnement standardisé. La vitesse à
laquelle le fluide s’écoule par cet orifice permet de déterminer la viscosité.
- Un viscosimètre
- Un rhéomètre
3- Le viscosimètre à chute de bille
C’est un instrument de mesure mobile autour d’un axe horizontal, sert à déterminer la viscosité des fluides
newtoniens et transparents. Il est constitué d’un tube intérieur, d’une cuve extérieure et de billes de
différentes dimensions 

- Le tube intérieur transparent généralement en verre sert à contenir le fluide à étudier et une bille. Il
comporte des traits repères. La distance entre deux repères est x = 5 cm. On y introduit le fluide de
masse volumique ρ fluide et une bille de masse volumique ρ bille et de rayon calibré R tel que son
diamètre D soit inférieur au diamètre du tube.
- Les billes sont calibrées sphériques pleines ou creuses généralement en acier ou en verre.
- La cuve extérieure est cylindrique et transparente. Elle sert à réguler la température du liquide à
étudier.

Viscosimètre à chute de bille

II- Partie expérimentale

L’expérience consiste à remplir le tube intérieur par le fluide à étudier, puis on fait introduire la bille avec
une vitesse initiale nulle puis de mesurer à l’aide du chronomètre le temps passé pour que la bille arrive au
premier trait (x=5cm), et finalement de déterminer la viscosité en appliquant la formule suivante :
η = ( ρ bille – ρ fluide) * g * D2/ (18v)

On veut déterminer la viscosité des produits suivants :

Eau, gasoil, essence, pétrole lampant et hile de paraffine.

a) A l’aide d’un pied à coulisse on a mesuré le diamètre de la bille adéquate au fluide :

D = 15,55 mm = 15.55 * 10-3 m

Et on a déduit son volume :
V = 4/3 π R3 = 1,968 * 10-6 m3
 b) On a pesé la bille par une balance analytique :
m = 16,14 g
c) Après avoir remplir le tube intérieur jusqu’à un niveau légèrement supérieur au trait repère, on a
incliné la position du viscosimètre.

d) On a plongé la bille et mesuré pour chaque liquide le temps t de sa chute entre les deux traits
repère distant de 5 cm, les résultats sont notés dans le tableau suivant :

Produit Eau Gasoil Essence Pétrole Huile de

lampant paraffine
t (s) 1,3 2 0,8 1,3 14

e) On a déterminé la vitesse de la chute de chaque bille en appliquant la formule v = x/t,, les résultats
sont notés dans le tableau suivant :

Produit Eau Gasoil Essence Pétrole Huile de

lampant paraffine
v (10-2 m/s) 3,84 2,5 6,25 3,84 0,351

f) Pour pouvoir déterminer Les valeurs de la viscosité de chaque produit on doit calculer la masse
volumique de la bille ainsi qu’avoir celles de chaque liquide, les résultats sont notées dans le
tableau suivant :
ρ bille = m/v = 8201 kg/m3

Produit Eau Gasoil Essence Pétrole Huile de

lampant paraffine
ρ fluide (kg/m3) 1000 828 753 813 845
η (pa.s) 28,519 43,350 17,480 27,938 35,256

L’huile de paraffine est la plus visqueuse de ces produits alors que l’essence est le moins visqueux.