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~I~

RESUME
L’industrie minière étant une industrie de grand risque et très coûteuse, elle exige pour son
exploitation mieux planifier et faire un bon suivi des engins pour qu’ils soient exécutés avec
beaucoup de prudence et de sécurité.

L’organisation et la gestion des engins sont des facteurs très important, à ne pas négliger qui
conditionne en partie les possibilités de production de l’entreprise.

Vu la complexité des opérations, ce travail traite sur l’étude de sensibilité des paramètres de
gestion des engins primaires d’exploitation dans une mine à ciel ouvert, le cas de la mine à ciel
ouvert de Kamfundwa.
Dans ce travail pour parler de gestion des engins, nous déterminerons d’abord le rendement
théorique des engins primaires et le rendement pratique en fonction de la production journalière tout
en prévoyant une production minière supérieure à la capacité d’alimentation des usines de traitement.

Ce présent travail propose donc un aperçu sur la variation du rendement pratique des engins
en fonction des différents indicateurs de gestion des engins primaires d’exploitation.
Nous nous sommes basé sur la production journalière qui est de 14400m3 nous avons trouvé
comme :

 Le rendement de la sondeuse Pantera Dp1500i qui est de 22,53mf/hm dans le


terrain 3 et 15,84mf/hm dans le terrain 3D.
 Le rendement théorique de la pelle Hitachi ZX870LCR étant de 458,66m3/h et
le rendement pratique de 252,17m3/h avec comme taux d’utilisation absolue de 54,98% et comme
production journalière de 6052,08m3
 Le rendement théorique de la pelle Hitachi ZX670LCR qui est de 450,45m3/h
et le rendement pratique qui est de 173,876m3/h avec comme taux d’utilisation absolue de 38,6%
ainsi la production journalière qui est de 4173,024m3
 Le rendement théorique de la benne Bell affectée au transport des minerais est
de 34,5m /h et le rendement pratique qui est de 27,9m3/h avec comme taux d’utilisation absolue
3

81% de ainsi la production journalière qui est de 669,6m3


 Le rendement théorique de la benne Bell affectée au transport des stériles est
de 33,6m /h et le rendement pratique qui est de 27,3m3/h avec comme taux d’utilisation absolue
3

81% ainsi la production journalière qui est de 655,2m3

Nous avons utilisé la méthode statistique pour calculer les moyennes et Excel pour faire les
graphiques qui montre les différentes variations du rendement en fonction de la sensibilité des
indicateurs de gestion.

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~ II ~

EPIGRAPHE

« La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout
fonctionne et que personne ne sait pourquoi.»

Albert EINSTEIN

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~ III ~

IN MEMORIAM

À ma regrettée petite sœur, Nancy MUKANYA MUSEKA qui nous a précédé dans le
séjour des morts, que le bon Dieu l’accueil à bras ouverts et lui accorde une paix éternelle.
Joe Mbuya

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~ IV ~

DEDICACE

À mon père, MUKANYA KALAMBAYI Édouard, pour son sens de responsabilité et de


rigueur dans mes études.
À ma mère, KASONGO MUJINGA Angel, pour son affection et ses nombreux sacrifices
consentis en ma faveur.
À ma sœur, MUKANYA NGOIE Georgette, pour son amour et ses multiples conseils à mon
égard
À mes frères et sœurs, Christian MUKANYA, Betty MBUYA, Turquin KASONGO, Aurélie
MALOBA, Thérèse MUKANYA, Diane KASONGO, Nephtali MUKANYA, Ivan MUKANYA,
Kevine KASONGO, Marie MUKANYA, Héritier KIKATWE, Sophie KAHATWA et Nabil
OUSSMAN pour leurs nombreux soutiens.
À mes amis, Parcifal KATAYA, Gérard MULIMBI, Ornella KITADI, Naomie KAKUDJI
pour leur amour inconditionnel.
À ceux et celles qui pensent positivement à nous.
Je dédie ce travail, fruit d’une persévérance remarquable.

Joe Mbuya

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REMERCIEMENTS

La réalisation ainsi que la finalisation de ce travail ont connu le concours remarquable d’un
bon nombre de personnes à qui nous témoignons humblement et de tout cœur nos sentiments de
profonde gratitude.
Nos remerciements s’adressent :
À l’ingénieur Jean Pierre MWAMBA, lui qui malgré ses multiples occupations et lourdes
responsabilités, a accepté d’assurer la direction de ce travail.
Aux Ingénieurs, Séraphin MADIKA, Jean-Paul KAYEYE, Marc MPOYO, KANDURI
Antonio pour leur éloquent effort consenti dans l’instruction et la formation.
Au Directeur Générale de l’institut supérieur des techniques appliquées, le professeur docteur
Ir KISEYA TSHIKALA Flory, au Secrétaire Général Académique, le professeur docteur Ir ZEKA
MUJINGA ; par eux, tous les Professeurs, chefs de travaux et assistants de l’Institution en général et
du département de Géo-Mines en particulier, pour le savoir dont nous avons bénéficié.
Les responsables de la Gécamines/Kambove en général, et en particulier ceux du département
d’exploitation. Nous citons Ir MWASHI Arsène, Ir Erick NGOIE et Mr KILENDA Pierre
Les encadreurs de la mine à ciel ouvert de Kamfundwa, je cite : Mr NKONGOLO, Mr
MUTEBA, Mr MWAMBA Pisco, Mr TSHIMBOMBO, Ir Yvon NDOGO et toute l'équipe des
formateurs pour leur formation dévouée avec amour.
Aux familles Jean KYONDE et MUKEKWA pour leur hospitalité.
Aux collègues ; Eurulain KISHU, Martin KAMBAJ, Omari KALUME, Consolate KON, Peter
TSHITIL, Christophe MUNIKA, Christian MUGENI, Martial MUYONGO, Esther KABAMBI,
Emmanuel NYEMBA, Emmanuel MONGA, Landry MUVUMA pour leur encouragement et
dévouement.
Mes sincères remerciements !

Joe MBUYA

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TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE .................................................................................................................................................... II
IN MEMORIAM ............................................................................................................................................ III
DEDICACE ..................................................................................................................................................... IV
REMERCIEMENTS .......................................................................................................................................... V
TABLE DES MATIERES ................................................................................................................................... VI
INTRODUCTION GENERALE ........................................................................................................................... 1
CHAP I : LES GENERALITES SUR LA MINE À CIEL OUVERT DE KAMFUNDWA .................................................. 2
I.1. HISTORIQUE DE LA MINE DE KAMFUNDWA ........................................................................................ 2
I.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE ............................................................................................................... 3
I.3. APERCU GEOLOGIQUE ......................................................................................................................... 3
I.3.1. STRATIGRAPHIE DU KATANGA...................................................................................................... 3
I.3.2. PETROGRAPHIE DE LA MINE DE KAMFUNDWA ............................................................................ 5
I.3.3. MINERALISATION DE LA MINE DE KAMFUNDWA ......................................................................... 7
I.3.4. HYDROGEOLOGIE DE LA MINE DE KAMFUNDWA ......................................................................... 8
CHAP II : NOTIONS SUR LES ENGINS PRIMAIRES D’EXPLOITATION ................................................................ 9
II.1. GENERALITES ...................................................................................................................................... 9
II.1.1. DEFINITION .................................................................................................................................. 9
II.1.2.TYPES D’ENGINS PRIMAIRES ......................................................................................................... 9
II.1.3. IDENTIFICATION DES ENGINS PRIMAIRES .................................................................................... 9
II.2. RÉPARTITION DES HEURES DE PRESTATION D’UN ENGIN MINIER .....................................................11
II.3. LES INDICATEURS DE GESTION D’UN ENGIN MINIER .........................................................................12
II.4. NOTIONS DE RENDEMENT .................................................................................................................13
II.4.1. LA PRODUCTIVITE D’UNE SONDEUSE..........................................................................................14
II.4.2. LA PRODUCTIVITE D’UNE UNITE DE CHARGEMENT ....................................................................15
II.4.3. LA PRODUCTIVITE D’UNE UNITE DE TRANSPORT ........................................................................15
II.4.4. LES INCIDENTS PERTURBATEURS (Ip) ..........................................................................................16
II.4.5. L’OPTIMISATION DU RENDEMENT ..............................................................................................16
CHAP III : ETUDE DE SENSIBILITE DES PARAMETRES DE GESTION DES ENGINS PRIMAIRES D’EXPLOITATION
DE LA MINE À CIEL OUVERT DE KAMFUNDWA ............................................................................................17
III.1. INTRODUCTION ................................................................................................................................17
III.2. NOTIONS SUR LE CALCUL STATISTIQUE ............................................................................................18
III.3. PRESENTATION DES ENGINS PRIMAIRES ..........................................................................................19

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III.3.1. LA SONDEUSE PANTERA Dp1500i .............................................................................................19


III.3.2. LA PELLE HITACHI ZAXIS 870 LCR ...............................................................................................21
III.3.3. LES BENNES ...............................................................................................................................25
III.4. DETERMINATION DU RENDEMENT DES ENGINS PRIMAIRES D’EXPLOITATION ................................26
III.4.1. DETERMINATION DU RENDEMENT DE LA SONDEUSE PANTERA DP1500I ...................................26
III.4.2. ANALYSE DE LA SENSIBILITE DU RENDEMENT DE LA SONDEUSE PANTERA DP1500I....................28
III.4.3. DETERMINATION DU RENDEMENT DES PELLES ..........................................................................28
III.4.4. DETERMINATION DE RENDEMENT DES BENNES (BELL 40D) .......................................................38
III.4.5. ANALYSE DE LA SENSIBILITE DU DEBIT HORAIRE EFFECTIF DE LA BENNE BELL B40D ...................42
CONCLUSION GENERALE ..............................................................................................................................44
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................................................45

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INTRODUCTION GENERALE

À l’instar des autres pays miniers, la République Démocratique du Congo possède une grande
potentialité et diversité en ressources minières. La variété de ces substances minérales constitue une
richesse et une force qui joue un rôle prépondérant dans la réduction de la pauvreté et la croissance
économique du pays.
Les travaux d’exploitations des mines à ciel ouvert ou souterraines requièrent certaines
opérations technologiques parmi lesquelles nous citons le forage et minage, le chargement, le transport
et la mise en terril. Tous ces travaux font appel à des machines communément appelé machines
minières, parmi lesquelles nous citons les sondeuses, les pelles, les bennes, les niveleuses etc.
Eu égard à ce qui précède il sied de souligner qu’il est indispensable de prendre connaissance
des paramètres qui influencent la productivité des engins miniers, car la production de l’entreprise en
dépend.
La productivité sera défini ici comme un rapport mesurable entre une quantité produite et les
facteurs de moyens mis en œuvre pour sa réalisation, elle est exprimée en mètre cube par heure. Ceci
en faisant référence d’une mine.
Plusieurs facteurs rendent sensible le rendement d’un engin minier. Voilà pour nous le choix
et intérêt de mener cette étude sous la facette : « étude de sensibilité des paramètres de gestion des
engins primaires d’exploitation dans une mine à ciel ouvert, cas de la mine à ciel ouvert de
Kamfundwa » dont le but est de mieux faire valoir combien la variation des indicateurs de gestion
influe le rendement d’une mine à ciel ouvert.
Hormis l’introduction générale et la conclusion générale, ce travail comporte trois chapitres.
 Le premier chapitre présentera les généralités sur la mine à ciel ouvert de Kamfundwa ;
 Le deuxième chapitre donnera un aperçu sur les engins primaires d'exploitation dans une mine
à ciel ouvert ;
 Le dernier chapitre parlera de l’étude de sensibilité des paramètres de gestion des engins
primaires d’exploitation dans une mine à ciel ouvert (cas de la mine à ciel ouvert de
Kamfundwa).

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CHAP I : LES GENERALITES SUR LA MINE À CIEL OUVERT DE KAMFUNDWA

Une mine à ciel ouvert comprend l’ensemble des travaux miniers qui sont réalisés pour extraire
des substances utiles du sol et du sous-sol par des creusements complètement ouverts sur l’atmosphère.
L’objectif de ce chapitre est de nous montrer d’une manière brève la présentation de la Générale
des Carrières et des Mines, Gécamines en sigle, qui jusqu’à ces jours jouit de droit d’exploitation de
la mine à ciel ouvert de Kamfundwa en République Démocratique du Congo à Kambove.
Dans ces généralités, nous allons décrire la mine à ciel ouvert de Kamfundwa, son historique,
sa situation géographique et son aperçu géologique.

I.1. HISTORIQUE DE LA MINE DE KAMFUNDWA1

La Générale des Carrières et des Mines, GECAMINES en sigle, est née le 02 janvier 1967 à la
suite de la nationalisation de l'Union Minière du Haut Katanga (UMHK). Celle-ci, créée le 28 octobre
1906, est une association entre les détenteurs de droits de concession des gisements de cuivre (l'État
Indépendant du Congo (EIC), la Compagnie du Katanga, Robert Williams et la Société qu'il dirige, la
Tanganyika Concessions Limited ; et la Société Générale de Belgique, qui apporte les fonds de
roulement de l'entreprise.
À partir de 1990, la conjoncture devient désastreuse suite notamment :
 À la baisse du cours du cuivre ;
 Au déclin de la production dû à des difficultés d’approvisionnement ;
 À l’effondrement de la mine souterraine de Kamoto ;
Une production qui s’élevait à 376 000 tonnes en 1990 a décru jusqu’à 279 800 tonnes en 1991;
et en 1994 la production officielle n’était plus que de 32 412 tonnes de cuivre.
En résumé, l’historique de la Gécamines se présente comme suit :
 En 1906 : Création de la Générale des Carrières et des Mines par la fusion entre une
compagnie créée par Léopold II et Tanganyika Concessions Ltd ;
 En 1909 : Construction d'une usine de traitement des minerais riches oxydés par fusion
réductrice ;
 En 1967 : l'Union Minière du Haut Katanga (UMHK) devient La Générale Congolaise
des Minerais (GÉCOMIN) ;
 En 1970 : La Générale Congolaise des Minerais(GÉCOMIN) devient Générale
Congolaise des Mines (GÉCOMINES) ;
 En 1972 : La Générale Congolaise des Mines (GÉCOMINES) devient la Générale des
Carrières et des Mines (GÉCAMINES) ;
 En 1984 : Gécamines holding avec ses filiales : Gécamines exploitation, Gécamines
commerciale et Gécamines développement ;

1
Guide du visiteur de Kamfundwa/Gécamines
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 En 1995 : La Générale des Carrières et des Mines (GÉCAMINES) qui regroupe les trois
divisions ci-haut citées ;
 De 2000 à aujourd’hui : La Gécamines constitue des partenariats avec des sociétés
privées Congolaises ou étrangères ;
 En 2010 : La Gécamines devient une Société par Actions à Responsabilité Limitée
(SARL).
 En 2011 : La reprise des activités à Kamfundwa par l’entrepreneur RULCO, puis avec
KOVAS, TRUST MINING, MIKAS, REACH MARK, KCS jusqu’en 2016 en raison
des multiples problèmes qu’a connus la Gécamines.
Actuellement les travaux sont repris par l’entrepreneur NB Mining Africa qui est en charge de
toute l’exploitation dans la mine à ciel ouvert de Kamfundwa.

I.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE

La Mine à Ciel Ouvert de Kamfundwa est située à 10 Km au Nord du siège de Kambove sur
26° 33’ 30’’ de longitude, 10° 48’ 30’’ à 10° 49’ 20’’ de latitude et 1429m d’altitude et on y accède
par l’incliné situé à l’Est.
Ce site a un climat tropical comme le reste du Katanga méridional avec comme végétation la
savane boisée et elle s’étend sur une longueur de 1200m et sur une largeur de 900m.

I.3. APERCU GEOLOGIQUE


I.3.1. STRATIGRAPHIE DU KATANGA

En République Démocratique du Congo, les principaux gisements de cuivre sont situés au


Katanga méridional à proximité de la frontière Zambienne et constituent une grande région
métallogénique du monde.
Ils correspondent à l’arc Lufilienne qui est une structure plissée et charriée d’environ 600 Km
de long sur 50 Km de large en forme d’arc à convexité tournée vers le Nord et qui recouvre le Sud-Est
de la République Démocratique du Congo et le Nord de la Zambie.
L’arc tectonique Lufilienne constitue une succession d’environ 9 Km des roches sédimentaires
Katanguiennes d’âge néoprotézoique ; subdivisé en deux super- groupes : le Roan et le Kundelungu.
Une subdivision en trois super-groupes est également adoptée : le Roan, le Kundelungu
inferieur et le Kundelungu supérieur.
La stratigraphie du Katanguien de type Congolais, se différencie du Katanguien du type
Zambien qui par son Roan est assez bien connue par (François, 1973, 1974,1987 ; Intiomale 1982 ;
De Mangée et François, 1988 ; Chabu et Bai ligue, 1992, Chabu, 1995) bien qu’il subsiste encore des
zones d’ombre.

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Tableau 1 : stratigraphie du Katanguien au Katanga

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I.3.2. PETROGRAPHIE DE LA MINE DE KAMFUNDWA

En 2005 les géologues ont mené les études portant sur les coupes géologiques sur le site de
Kamfundwa et les résultats ont montré de façon globale une alternative plus avancée.
La direction des couches écaillées entre Nord 97°Est et Nord 162°Est et les pendages partent
de 20° à 80° Sud-Est et Sud-Ouest.
Le gisement de la mine de Kamfundwa est écaillé. Cet écaillage est la superposition de deux
écailles ; de CMN (calcaire à minerais noirs) à l’Est d’une part et des minerais du groupe Nguba
d’autre part au Nord.
Le CMN est constitué d’une dolomie finement et régulièrement stratifiée, parfois légèrement
talqueuse. Mais dans cette mine, le CMN est souvent altéré en une roche siliceuse et souvent
d’aspect bréchique.
Après plusieurs études voilà les types de roches que nous retrouvons dans la mine à ciel
ouvert de Kamfundwa répertoriés par la Générale des carrières et des mines.

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Tableau 2: répertoire des roches retrouvées à Kamfundwa

Dénomination pratique Descriptions des roches

Alternance des dolomies et Généralement stérile. On a rencontré des


CMN schistes carbonatées noirs et fractures remplies de chalcosines souvent
(calcaire à minerais noir) grises parfois dolomies minéralisés dans l’Est des gisements
siliceuses plissées

3B Schistes à carbones noires Généralement stérile


Graphiteux
Schistes gréseux en gros
3A bancs gris vert dendrites de Généralement stérile
manganèse
Schistes carbonés noirs Souvent minéralisé en chalcopyrite ou
2D généralement friable carrolite 3 à 4% Cu dans l’Est du
Graphiteux gisement minéralisé

Schistes massifs en gros Parfois minéralisés de 2 à 3% du Cu au


bancs gris vert et gris claire sud du petit banc carboné.
est généralement traversé La minéralisation peut être plus
2B + C par un petit banc (épaisseur importante
50cm) des schistes carbonés
noirs parfois bien stratifiés
avec alternance des minces
bancs gris et noirs

Schistes carbonés noirs se Généralement minéralisés de 5 à 6% du


2A débutent en banc moyen Cu
Graphiteux assez compact
SDB Schistes gris vert stratifiés Toujours bien minéralisé 6 à 9% de Cu
(schiste dolomitiques de base) en plaquette assez fine, bien (chalcosine-bornite)
gréseux à la base ;
Dolomites siliceuses Généralement stériles. Elle est Souvent
RSC massives pouvant être minéralisée sur plus ou moins deux
(roches siliceuses cellulaires) blanche, grise, rougeâtre ou mètres d’épaisseur au contact des Ore-
noirâtre. Bodies

RSF Dolomies siliceuses claires, Très bien minéralisés à 10% Cu


(roche siliceuse feuilletée et peut être rougeâtre ou
dolomie stratifiée) brunâtre, se présente sous
forme des feuilles ±1 à 2cm
Microgrès dolomitique non Très bien minéralisé des chalcosines
RAT grise (roches argile- stratifié ou vert à bleuté finement reparties dans la masse et peu
talqueuse) visible 6 à 8% Cu

RAT grise stériles Microgrès non Toujours stérile


Stratifié gris blanc-rouge

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Dans la série des Mines normale on distingue deux Ore Bodies :


 Ore Bodie inférieure, et
 Ore Bodie supérieure
Dans l’Ore Bodie inférieure, nous trouvons la formation des roches suivante :
 Les D Strate ;
 Les RAT ;
Dans l’Ore Bodie supérieure nous distinguons les formations des Roches suivante :
 Les schistes de base (Généralement stérile) ;
 Les CMN
 Les RSF
Les deux Ore Bodie sont séparés par une formation des roches appelées RSC qui est
généralement minéralisée dans la Série des Mines normale.
La minéralisation Cupro-Cobaltifère de la Mine de Kamfundwa est strictement localisée dans
le deux Ore Bodies, mais ayant une Série des Mines non normale.
À Kamfundwa, on trouve un gisement en écaille et cela étant dû à une explosion tectonique.
De ce fait à Kamfundwa, on ne peut se dire qu’on est en train de faire une découverture
simplement car il se peut qu’on tombe dans une poche minéralisée ; raison pour laquelle la présence
d’un géologue est indispensable au cours des travaux d’excavation, pour l’identification des zones
minéralisées bien que sur le dessin il est prévu qu’on soit dans la phase d’excavation des stériles ou
de découverture.
La Mine de Kamfundwa est dans le système Katanguien qui comprend des roches
sédimentaires disposées pendant la période qui a séparé la tectonique Kibarienne de la dernière phase
de la tectonique Katanguienne.
I.3.3. MINERALISATION DE LA MINE DE KAMFUNDWA

Les différents échantillons prélevés dans la formation de Kamfundwa par une étude
métallographique ont donné une voie d’accès afin d’arriver à une identification de certains minéraux,
dont on peut citer : la malachite, l’hétérogénite et les oxydes ainsi que les hydroxydes de fer.
Les sulfures rencontrés sur ce site sont : la pyrite, la chalcopyrite et la chalcosine.
Les minerais rencontrés à Kamfundwa sont du type oxydé, de degré d’oxydation d’environ
95% et dont la teneur du cuivre varie entre 1 et 4%, tandis que celle du cobalt varie entre 0,3 et 0,4%.
Notons que les minerais extraits ont une gangue prédominée par le quartz parfois
accompagné par la dolomie.

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I.3.4. HYDROGEOLOGIE DE LA MINE DE KAMFUNDWA

La gestion des aquifères en ce qui concerne le rabattement, le drainage des eaux dans la mine
de Kamfundwa est indispensable d’autant plus que la mine a déjà atteint le niveau hydrostatique dans
ses deux phases d’exploitation et que la mine devra évoluer sur deux phases se trouvant en dessous de
la phase B, d’où nous avons différents niveaux hydrostatiques qui sont :
 Phase A : le niveau hydrostatique est à 1255m et cela surtout à cause de la rivière Mulungwishi
dont le lit est à l’altitude de 1240m.
 Phase B : le niveau hydrostatique est à 1300m.
Étant donné que les autres phases dont C et D sont en dessous de la phase B, l’implantation des
installations d’exhaure est indispensable pour garantir l’exploitation de cette mine.
D’une manière brève, la mine de Kamfundwa est une mine dont le mouvement tectonique aurait
donné naissance à un gisement écaillé dont son exploitation se fait par la méthode des fosses emboitées
en 4 phases.
Les minerais extraits sont le cuivre d’une teneur allant de 1-4% ainsi que le cobalt ayant une
teneur variant entre 0,3 - 0,4% ; la pente de l’incliné est de 8% et les niveaux hydrostatiques de cette
mine sont : le niveau 1255 m pour la phase A et le niveau 1300 m pour la phase B.

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CHAP II : NOTIONS SUR LES ENGINS PRIMAIRES D’EXPLOITATION


II.1. GENERALITES
II.1.1. DEFINITION

D’après le dictionnaire LAROUSSE, « primaire » désigne ce qui vient en premier dans un ordre
ou une série. Par analogie, « engins primaires » dans une exploitation minière caractérise les engins
impérieux, inéluctables voir même indispensables pour l’exploitation, étant donné les différentes
opérations technologiques où nous avons des types d’engins bien spécifiés.
II.1.2.TYPES D’ENGINS PRIMAIRES

Dans l’ensemble des travaux miniers d’une carrière, on distingue quatre opérations
technologiques principales auxquelles nous allons assigner les engins primaires :
 L’abattage (avec ou sans explosifs selon la nature de la roche) : Les sondeuses pour
la réalisation de trous de mines (fragmentation)
 Le chargement des produits : les Pelles ou Chargeuses
 Le transport : les bennes, locomotives et wagons ou encore par bandes
transporteuses
 La constitution des terrils : les bulldozers
Nb : Notre étude s’est limitée juste au niveau du transport des matériaux abattus.
II.1.3. IDENTIFICATION DES ENGINS PRIMAIRES

Figure 1 : La sondeuse

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Figure 2 : La Pelle de marque Hitachi en pleine séance de chargement

Figure 3 : La benne de marque Bell Série-D remontant une pente

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II.2. RÉPARTITION DES HEURES DE PRESTATION D’UN ENGIN MINIER2

Pendant une période déterminée (une heure, un poste, une journée, une semaine, une année…)
il est indispensable de distinguer les uns des autres temps pendant lesquels l’engin est passé sous
diverses responsabilités :
LES HEURES POSSIBLES OU THEORIQUES
Elles représentent le total des heures possibles dans une période donnée :
 Un poste = 12 heures.
 Un jour = 24 heures.
 Un mois = 30 jours = 720 heures (ou 8760/12 = 730 heures).
 Une année = 365 jours = 8 760 heures…
En appelant Heure Périodique (Hper) ou Heure Possible (HP) le nombre d’heures contenues
dans la période de référence, les heures d’activité (Hact) c’est-à-dire le temps pendant lequel la
direction souhaiterait que l’engin soit en train de produire.
HP = H act + H inact
La tendance est au travail continu 24 heures par jour. Les heures d’inactivité sont donc
habituellement inexistantes et ainsi les heures d’activité sont équivalentes aux heures théoriques de la
période considérée.
HP = Hact
a) LES HEURES D’ACTIVITÉS
Elles représentent l’ensemble des heures pendant lesquelles les services d’exploitation et de
maintenance sont en activité quelle que soit la période de référence considérée.
Elles sont décomposées en deux classes principales d’heures à savoir les Heures de mise à
disposition (H.MAD) ainsi que les Heures de maintenance (H.Mtn).
Hact = H.MAD + H.Mtn
 Les heures de mise à disposition (H.MAD)
Ce sont les heures pendant lesquelles les engins sont mis à la disposition de la division de
l’exploitation. Autrement dit, le total des heures garanties par la division de Maintenance à
l’exploitation pour la réalisation de la production planifiée.
H.MAD = HUE + H.IMP
Avec :
 Les heures d’utilisation effective ou réelle (HUE) : Ce sont les heures effectivement prestées
par les engins affectés à l’exploitation.

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Cours d’exploitation des mines à ciel ouvert Page 138 sur 254
Par Pr. Dr. Ir. Kamulete MUDIANGA Nsesu Pierre
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 Les heures improductives (H.IMP) : Ce sont les heures pendant lesquelles les engins qui sont
mis à la disposition de l’exploitation ne travaillent pas à la production.
Les heures d’improductivité peuvent être :
 Changement de poste.
 Attente poste.
 Minage.
 Déplacement des engins d’un chantier à l’autre.
 Ravitaillement en carburant.
 Manque du courant ou panne sèche.

 Les heures de maintenance (H.Mtn)


Ce sont les heures pendant lesquelles les engins sont à la disposition de la maintenance. Il s’agit
des heures qui correspondent aux périodes d’entretien, de réparation, de rénovation ou du retard dû
aux approvisionnements en pièces de rechanges.
b) LES HEURES D’INACTIVITÉS
Elles représentent les heures pendant lesquelles les engins ne sont pas sous la responsabilité
directe ni de l’exploitation, ni de la maintenance.
Dans cette classe d’heures, nous considérons les heures de réserve qui sont les heures gérées
par la direction du siège en cas de surabondance de la flotte d’engins. Les engins de réserve sont
localisés à la maintenance.

II.3. LES INDICATEURS DE GESTION D’UN ENGIN MINIER3

A) LE COEFFICIENT DE MISE À DISPOSITION


Le taux de disponibilité de l’engin, couramment appelé « taux de MAD » ou « MAD » tout
court, exprimé en pourcentage (%) donne le rapport entre les heures de mise à disposition et les heures
d’activité :
𝐇.𝐌𝐀𝐃
CMD ou %MAD = ∗ 𝟏𝟎𝟎 (%)
𝐇𝐏

Le taux de MAD est affecté par l’augmentation de temps de maintenance. Ce temps augmente
principalement avec les arrêts pour pannes, les retards de circulation des informations sur les pannes
survenues et les retards d’intervention du service de maintenance (manque de véhicule, recherche des
outils de travail, démotivation du personnel…).
B) LE COEFFICIENT D’UTILISATION EFFECTIVE
Ce coefficient donne le rapport entre les heures d’utilisation effective et les heures de mise à
disposition
𝐇𝐔𝐄
CUE = 𝐇.𝐌𝐀𝐃 ∗ 𝟏𝟎𝟎 (%)

3
KAYEMBE KABWE, le dispatching en mine à ciel ouvert
Travail défendu par MBUYA KAZEMBE Joe /G3 Géomines /I.S.T.A Kolwezi |
~ 13 ~

C) LE TAUX DE MARCHE
Le taux de marche mesure le degré d’utilisation du temps pendant lequel l’engin établit à la
disposition de la mine.
Il représente le rapport en pourcentage (%) entre les heures de marche et les heures de mise à
disposition :
𝐇.𝐌𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞
%MARCHE = ∗ 𝟏𝟎𝟎 (%)
𝐇.𝐌𝐀𝐃

Les pertes de temps (heures de chômage) affaiblissant le taux de marche sont essentiellement
dues :
 Au temps perdu pendant la relève ;
 À la prise en charge de l’engin par l’opérateur montant ;
 À l’indisponibilité d’un engin du tandem (par exemple quand la pelle est à l’arrêt, les bennes
chôment) ;
 Aux appoints d’eau dans les radiateurs, etc.

D) LE COEFFICIENT D’UTILISATION ABSOLUE


Le taux d’utilisation absolue montre l’utilisation des heures d’activité; c’est-à-dire la portion
du temps d’activité qui a été réellement consacrée au travail de production minière.
Ce taux s’obtient par la relation suivante :
𝑯𝑼𝑬
CUA = CMD*CUE = ∗ 𝟏𝟎𝟎 (%)
𝑯𝑷

II.4. NOTIONS DE RENDEMENT

Le rendement ou la productivité d’un engin se définit comme la quantité de matériaux


manipulés par la machine pour le nombre de cycles de travail que celle-ci peut effectuer en un temps
donné.
C’est un facteur très important dans le suivi du travail des engins, car il permet de juger des
conditions dans lesquelles ceux-ci travaillent.
Le suivi des performances des engins primaires de production (pelles, chargeuses, bennes et
sondeuses) est d’une importance capitale.
Il s’avère impossible qu’un engin de chantier fonctionne sans arrêt durant un nombre défini
d’heures par jour.
C’est pourquoi dans les calculs du débit ou du rendement d’un engin de chantier, cette notion
fait intervenir deux facteurs importants : le rendement horaire et le rendement général du chantier.
Le rendement horaire traduit les aléas indépendants du lieu, de l’époque, du genre de machine,
de la qualité de l’organisation.
En ce qui concerne le rendement général du chantier, nous tenons compte de deux coefficients
à savoir :
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~ 14 ~

 Le coefficient d’adaptation : Il représente sur le rendement l’incidence des conditions locales


et du moment pour un type d’engin
 Le coefficient de gestion : Il caractérise l’influence des qualités du chef du personnel sur la
marche des travaux.
L’obtention du meilleur rendement général possible et une nécessité car le bénéfice tout entier de
l’entreprise est mis en jeu par ce dernier.
De ce fait dans le but d’atténuer l’impact de ces aléas sur le rendement, le développement du
troisième chapitre se focalisera sur l’étude des différents paramètres, ayant une influence de manière
directe ou indirecte sur le débit horaire des engins primaires.
II.4.1. LA PRODUCTIVITE D’UNE SONDEUSE4

On appelle rendement d’une sondeuse, ce que cette dernière est capable de forer pendant une
heure de marche.

Pour estimer le rendement d’une sondeuse, nous devons faire le chronométrage du temps de
forage en nous basant sur toutes les opérations nécessaires à la réussite de forage du trou.

Il y a normalement les opérations suivantes :


 forage proprement dit
 relevage ou retrait des tiges
 curage
 manœuvres pour le stationnement de la sondeuse
 déplacement de la sondeuse vers un autre endroit prévu pour le forage
Normalement on devrait considérer le temps correspondant à chaque opération.
Mais on s’est rendu compte que le curage se faisait pendant le forage et que le temps de retrait
de la tige était tellement petit et variait généralement entre 40 seconde et une minute, c’est ainsi que le
temps de cycle de forage est reparti en deux :
a) Le temps de forage qui reprend toutes les opérations de forage jusqu’au retrait
de la tige (tf)
b) Le temps de déplacement et de manœuvres pour la mise en stationnement de la
sondeuse (tdm)
Le rendement de la sondeuse est définit par les expressions suivantes :
∑ 𝑚𝑓
1. Rcf = ∑ 𝑡𝑐𝑦𝑓 ∗ 60 ∗ 𝐶𝑈𝐴

Avec :
 Rcf : rendement d’une sondeuse (mf /h) en tenant compte du temps de déplacement et des
manœuvres pour la mise en stationnement

4
Projet des mines à ciel ouvert Page 132sur 226
Pr. Dr. Ir. KAMULETE MUDIANGA N. P. Chapitre IV. CALCULS DES OPERATIONS MINIERES DE BASE À CIEL OUVERT
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~ 15 ~

 tcyf : temps de cycle de forage en minutes.

∑ 𝑚𝑓
2. Rf = ∗ 60 (mf /h)
𝑡𝑓

Avec:
 Rf : rendement réelle d’une sondeuse sur base de temps de forage sans tenir compte du
déplacement et des manœuvres pour la mise en stationnement.
 ∑ 𝑚𝑓 : somme des mètres forés réels pour chaque trou.
 𝑡𝑓 : temps réel mis pour forer les trous concernés. Il comprend le temps de forage
proprement dit, le temps des manœuvres et le temps des aléas de chantiers.
II.4.2. LA PRODUCTIVITE D’UNE UNITE DE CHARGEMENT

La production d’une pelle est, en pratique, calculée à partir du Dispatch par le dénombrement
des bennes chargées par heure. Connaissant la capacité des bennes, il est possible de déterminer le
volume horaire chargé (m3/h) par la pelle.
Connaissant la capacité du godet, du coefficient de remplissage et la masse volumique du
matériau, il est possible de déterminer la productivité des unités de chargement en m3 par heure.
 Théoriquement elle est déterminée de la manière suivante :

𝟑𝟔𝟎𝟎∗𝑪𝒈∗𝑲𝒓
D’ =
𝒕𝒄𝒚

Avec :
 D’ : rendement ou productivité d’une pelle (m3/h)
 Cg : capacité godet (m3)
 Kr : coefficient de remplissage
 Tcy : temps de cycle en secondes.

 Le débit réel de l’unité de chargement se calcul comme suit :

D = D’ * CUA

𝟑𝟔𝟎𝟎∗𝑪𝒈∗𝑲𝒓
 D= ∗ CUA ; C’est l’expression du débit réel des matériaux foisonnés
𝒕𝒄𝒚

II.4.3. LA PRODUCTIVITE D’UNE UNITE DE TRANSPORT

Connaissant la capacité du bac, le coefficient de remplissage, il est possible de déterminer la


productivité des unités de transport en m3 par heure.
Elle est déterminée de la manière suivante :

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~ 16 ~

𝜂B = Cb*n*Kr*CUA
Avec :

 𝜂B : productivité (m3/h)
 Cb : capacité du bac de la benne (m3)
 n : nombre de cycles de travail par heure
 Kr : coefficient de remplissage
 CUA : coefficient d’utilisation absolue
II.4.4. LES INCIDENTS PERTURBATEURS (Ip)

Sous cette appellation, nous répertorierons tout facteur qui concourt à baisser le rendement
d’un processus, et plus particulièrement d’une opération minière étudiée. Les incidents perturbateurs
amènent à un rendement effectif inférieur au rendement optimum.
Reffectif < 𝑅𝑜𝑝𝑡𝑖𝑚𝑢𝑚
Ils créent donc une chute de rendement exprimée par la relation :
ΔRdt(Ip) = 𝑅𝑜𝑝𝑡− Reff
Il s’avère dès lors que cette chute de rendement ΔRdt(Ip) soit proportionnelle aux incidents
perturbateurs, qui ont pour causes :
 Les facteurs organisationnels (maintenance, approvisionnement…)
 Les facteurs non organisationnels, aléatoires (climatique, la discipline…)
II.4.5. L’OPTIMISATION DU RENDEMENT

Réalisé la performance consistera dès lors à réaliser un rendement effectif qui se rapprocherai
le plus possible du rendement optimum. Pour cela il faut faire tendre les incidents perturbateurs (Ip)
vers zéro si bien qu’on n’y arrive pas. Cependant il faut lutter à minimiser sensiblement l’écart
entre le rendement optimum et le rendement effectif.

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~ 17 ~

CHAP III : ETUDE DE SENSIBILITE DES PARAMETRES DE GESTION DES ENGINS PRIMAIRES
D’EXPLOITATION DE LA MINE À CIEL OUVERT DE KAMFUNDWA

III.1. INTRODUCTION

L’industrie minière étant une industrie de grand risque et très coûteuse, elle exige pour son
exploitation, une meilleure planification et un bon suivi des engins pour qu’elle soit exécutée avec
beaucoup de prudence et de sécurité.

Dans ce travail pour parler d’une gestion des engins, nous déterminerons d’abord le
rendement théorique des engins primaires et le rendement pratique en fonction de la production
journalière et mensuelle tout en prévoyant une production minière supérieure à la capacité
d’alimentation des usines de traitement.

Cette politique permet de pallier aux ruptures de production minière suite aux aléas
d’exploitation, période durant laquelle les remblais de minerais constitués serviront à alimenter les
usines de traitement (concentrateurs) sans qu’on soit obligé d‘arrêter ces derniers.

Dans cette partie importante du travail, il va s’agir d’étudier les paramètres nécessaires
impactant le rendement des engins (sondeuse, pelles et bennes) tout en proposant un moyen correctif.

Pour mieux cerner la problématique, nous traiterons cas par cas les différentes opérations
technologiques et les différents engins relatifs à la production selon leur spécificité séquentielle de
travail.

APPROCHE METHODOLOGIQUE

Eu égard à la problématique faisant l’objet de notre travail, nous avons premièrement


déterminé la production mensuelle, journalière et le rendement du chantier ; deuxièmement nous
avons déterminé le rendement des engins primaires en fonction de leurs prestations et enfin nous
avons fait l’étude de sensibilité des indicateurs de gestion impactant le rendement des engins.

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~ 18 ~

III.2. NOTIONS SUR LE CALCUL STATISTIQUE

 Classe, étendue et amplitude


Le nombre de classes (K) est déterminé par la règle de STURGES qui est une règle empirique
consistant en la représentation en classe.
10
K=1+ logN
3

Avec
 N : effectif total ;
 K : le nombre de classes.
L’étendu (E) est donnée par la différence entre la plus grande valeur (Xmax) et la plus petite
valeur observée (Xmin).
E = Xmax – Xmin
L’amplitude (A) est donnée par l’expression suivante :
𝐸
A=
𝐾−1
𝐴
Limite inferieure : Xmin - 2

 La fréquence
Elle représente le rapport entre le nombre d’individus d’une classe sur l’effectif total des
classes.
𝑒𝑖
fi= 𝑁

Avec :
 ei: le nombre d’individus d’une classe
 N : l’effectif total

 Moyenne arithmétique, variance et écart – type


La moyenne arithmétique (u) représente la somme de la fréquence fi et Xi qui est le centre de
classe.
D’où u = ∑𝑛𝑖=1 𝑋𝑖 ∗ 𝑓𝑖
Avec :
 u : la moyenne arithmétique de la série
 Xi : la valeur centrale de la nième classe

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~ 19 ~

 fi : la fréquence de la nième classe

La variance (s²) est donnée par l’expression suivante :


S² = ∑𝑛𝑖=1 𝑓𝑖 ∗ (𝑋𝑖 − 𝑢) ²
L’écart-type est donné par l’expression suivante :

Ϭ = √∑𝑛𝑖=1 𝑓𝑖 ∗ (𝑋𝑖 − 𝑢) ²

III.3. PRESENTATION DES ENGINS PRIMAIRES


III.3.1. LA SONDEUSE PANTERA Dp1500i 5

La Pantera 1500i est une machine de forage en surface; hydraulique, automotrice, autonome,
sur chenilles, équipée d’une cabine et d’un changeur de tige.

Figure 4 Sondeuse Pantera Dp1500i

Il fore des trous verticaux, inclinés ou horizontaux de 89 à 140 mm (3 ½ à 5½).

5
SANDVIK TAMROCK OY, P.O.Box 100, FIN-33311 Tampere, FINLAND 3/3
Tel.int. +358 205 44 121, Telefax int. +358 205 44 120
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~ 20 ~

Pour obtenir de bons résultats dans des conditions de sol difficiles, on utilise un forage au
tube pilote, où la première tige est remplacée par un tube spécial de 76 ou 87 mm (3˝ou 3 ½).
Pantera 1500i est équipé d’un foret hydraulique à percussion HL 1560. Avec un couple de
rotation élevé, un rinçage approprié et un système de commande sophistiqué et ergonomique, Rock
Pilot, la plate-forme s’adapte facilement à divers conditions de roche.
La plate-forme est équipée d’une flèche télescopique pour la détection rapide des trous et la
configuration de l’alimentation.
Le bloc moteur du Pantera 1500i se compose d’un moteur diesel Caterpillar et d’une boite de
vitesse, qui divise la puissance des pompes hydrauliques (deux pompes à cylindre variable) et du
compresseur d’air de rinçage.
Pantera 1500i est conçu pour le forage de production efficace dans les grandes carrières ou
les mines à ciel ouvert et les chantiers de construction. Cela convient également aux travaux de
contrôle et de développement des murs.

Figure 5 différentes dimensions de DP1500i en mm

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~ 21 ~

III.3.2. LA PELLE HITACHI ZAXIS 870 LCR6

La ZAXIS 870 a été créée en se concentrant sur cinq facteurs essentiels : performance,
productivité, confort, durabilité et fiabilité.

Figure 6 la pelle ZAXIS 870 LCR en plein chargement

 NIVEAU DE PERFORMANCES

Grâce aux informations de conducteurs du monde entier, nous savons que la grande pelle idéale
est la plus productive.
Le nouveau circuit hydraulique permet au conducteur de facilement manœuvrer la machine et
d’entreprendre des opérations combinées en douceur et rapidement, que ce soit pour des fouilles ou
des chargements.

6
Hitachi Construction Machinery
www.hcme.com
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~ 22 ~

La vitesse avant a été accrue en diminuant la perte de pression dans les circuits et le couple de
rotation a été augmenté de 9 %.
La vitesse d’opérations légères, telle que le nivellement, a également été améliorée grâce à un
écoulement de liquide hydraulique de volume plus important.
 PRODUCTIVITÉ

Le succès d’une entreprise minière dépend de la productivité et de l’efficacité des équipements.


Selon le catalogue Hitachi, l’investissement dans des engins de chantier Hitachi permet
d’atteindre les objectifs de production et devenir compétitif pour décrocher des affaires dans le secteur.
Le circuit hydraulique HIOS IIIB permet d’obtenir un gain de productivité de 6 % en mode
H/P, en comparaison avec le modèle ZAXIS conventionnel utilisé dans le même mode (mode H/P)*.
Hitachi obtient donc pour tous les modes un fonctionnement plus rapide avec une
consommation de carburant inférieure.
 RENDEMENT

Une grande productivité est un facteur de décision crucial pour tous, tout comme le besoin de
réduire la consommation de carburant en raison de coûts croissants et de la prise en compte
grandissante de l’environnement.
C’est pourquoi les nouvelles pelles larges Hitachi ont été conçues pour répondre aux dernières
réglementations de l’UE concernant les émissions et pour offrir des performances efficaces et
puissantes sur les chantiers et dans les carrières.
La nouvelle ZAXIS 870 est équipée d’un puissant moteur de nouvelle génération conforme
Phase IIIB, ce qui permet une productivité plus importante avec un meilleur rendement énergétique.
Le circuit hydraulique HIOS IIIB a également été installé sur la ZAXIS 870 pour atteindre des
rendements plus élevés avec une meilleure consommation de carburant par rapport au modèle
précédent.
 VISIBILITÉ

La santé et la sécurité sont des paramètres essentiels sur les carrières et les chantiers de
construction affairés. Possédant les dernières innovations d’Hitachi, la nouvelle ZAXIS offre une
visibilité accrue, particulièrement sur le côté droit de la machine, ceci pour éviter des dégâts inutiles
et, en fin de compte, vous permettre de gagner du temps et de l’argent.
Le tableau de bord et la porte ont été repositionnés pour améliorer la visibilité et permettre un
accès plus aisé à la cabine. La pelle est également équipée de la toute dernière caméra de surveillance
arrière, présentant un angle de vision plus large.

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~ 23 ~

Tableau 3 : poids opérationnel et pression au sol de la machine

Type de Type de Type de Largeur Poids en Pression au sol


flèche bras patin à de patin ordre de
crampons marche

BER de 7,1 m BER de Double 650 mm 86 200 kg 117 kPa


2,95 m (1,20 kgf/cm²)

Avec godet R de 4,3 m³ (remplissage ISO)

BER de 7,1 m R de 3,7 m Double 650 mm 85 300 kg 116 kPa


(1,18 kgf/cm²)
Avec godet R de 3,9 m³ (remplissage ISO)

R de 8,4 m R de 3,7m Double 650 mm 85 800 kg 117 kPa


(1,19 kgf/cm²)
Avec godet R de 3,5 m³ (remplissage ISO)

Tableau 4 : Force de cavage du godet et du bras

ZAXIS 870LCH / ZAXIS 870LCR


Longueur de flèche Flèche BE de 7,1 m / flèche BER de 7,1 m Flèche H de 8,4 m /
flèche R de 8,4 m
Longueur de bras Bras BE de 2,95 m / Bras H de 3,7 m / Bras H de 3,7 m /
bras BER de 2,95 m bras R de 3,7 m bras R de 3,7 m

Force de cavage du 472 kN (48 200 kgf) 402 kN (41 000 kgf) 402 kN (41 000 kgf)
godet* ISO
Force de cavage du 411 kN (41 900 kgf) 359 kN (36 600 kgf) 359 kN (36 600 kgf)
godet* SAE : PCSA
Force de 394 kN (40 200 kgf) 324 kN (33 100 kgf) 324 kN (33 100 kgf)
pénétration du
bras* ISO
Force de 378 kN (38 600 kgf) 316 kN (32 200 kgf) 316 kN (32 200 kgf)
pénétration du
bras* SAE : PCSA

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~ 24 ~

Figure 7 différentes dimensions de la pelle Hitachi ZX870-LCR

Tableau 5 : Caractéristiques géométriques de la pelle HITACHI ZAXIS 870 LCR

A = Longueur de chenille au sol 5110 mm


B = Longueur du châssis inférieur 6360 mm
*1 C = Dégagement sous contrepoids 1680 mm
D = Rayon de rotation arrière 4600 mm
D’ = Longueur de l’arrière 4540 mm
E = Largeur hors-tout de la tourelle 4120 mm
F = Hauteur hors-tout à la cabine 3800 mm
1 G = Garde au sol minimal 890 mm
H = Voie : Étendu/Replié 3450/2830 mm
I = Largeur des patins G650 mm
J = Largeur du châssis inférieur : Étendu/Replié 4100/3480 mm
K = Largeur hors-tout 4450 mm
L = Longueur hors-tout 14800 mm
*2 M = Hauteur hors-tout à la flèche 4770 mm
N = Hauteur de chenille 1500 mm
O = Hauteur hors tout de l’engin de base 4410 mm
*1 Hors hauteur de crampon de patin de chenille
*2 Équipée d’une flèche H de 8,4 m et bras H de 3,7
*3 Équipée d’une flèche R de 8,4 m et d’un bras R de 3,7
G : Patin à deux crampons
Patin de 650 mm : sol de carrière, lit de cours d’eau asséché; sol meuble ; 750 mm : sol semi-
meuble à meuble ; 900 mm : sol meuble

Travail défendu par MBUYA KAZEMBE Joe /G3 Géomines /I.S.T.A Kolwezi |
~ 25 ~

III.3.3. LES BENNES

Figure 9 : Tombereau articulé du type Bell B40D

Les tombereaux Série D réalisent les temps de cycle plus rapides et offrent le meilleur
rendement énergétique de leur catégorie. Ainsi vous déplacez davantage de matériaux à un coût
moindre.
Extrêmement fiables, ils bénéficient d’un châssis mécano-soudé en acier haute résistance et
de composants durables et optimisés pour supprimer tout poids inutile.
Et avec leur articulation oscillante, leur direction articulée et leurs pneus extra larges, ces
travailleurs de force ne se laissent pas impressionner par le mauvais temps ou les pentes abruptes.

Travail défendu par MBUYA KAZEMBE Joe /G3 Géomines /I.S.T.A Kolwezi |
~ 26 ~

III.4. DETERMINATION DU RENDEMENT DES ENGINS PRIMAIRES D’EXPLOITATION


III.4.1. DETERMINATION DU RENDEMENT DE LA SONDEUSE PANTERA DP1500I

Étant donné que la production annuelle est de 2 592 000Ts ; le volume à miner représente
70% de la quantité des matériaux excavés ; le diamètre des trous est de 127mm ; E = V = 4m et la
hauteur des gradins est de 10m. Cependant, les gradins sont réalisés en deux passes de 5m.
Détermination de la profondeur moyenne des trous
N = 30
Xmin = 5
Xmax = 8
Étendue E = Xmax – Xmin = 8 – 5 = 3
10
Nombre de classes K = 1+ 3 Log30 = 5,92 soit 6 classes
E 3
Amplitude A = K−1 = 6−1 = 0,6
A 0,6
Limite inférieure Li = Xmin - 2 = 5 - = 4,7
2
Le tableau ci-dessous représente le traitement statistique de la profondeur moyenne dont le
tableau représentatif se trouve en annexe
N LRC Xi Ni Ni*Xi
1 [4,7 – 5,3 [ 5 2 10
2 [5,3 – 5,9 [ 5,6 3 16,8
3 [5,9 – 6,5 [ 6,2 8 49,6
4 [6,5 – 7,1 [ 6,8 7 47,6
5 [7,1 – 7,7 [ 7,4 2 14,8
6 [7,7 – 8,3 [ 8 8 64
TOTAL 30 202,8

 Moyenne pondérée

1 1
Tcymoy = 𝑁𝑖 ∑6𝑖=1 𝑁𝑖 ∗ 𝑋𝑖 = 30 ∗ 202,8 = 6, 76 mf

(i) CALCUL DU TEMPS DE FORAGE

Nous avons obtenu par chronométrage les données consignées dans le tableau en annexe en
vue d’évaluer statistiquement le temps moyen de forage effectué dans différents terrains à
Kamfundwa.

 Détermination du temps de forage moyen dans le terrain 3 (en minutes)


N = 30
Xmin = 15,25
Xmax = 21,31
Étendue E = Xmax – Xmin = 21,31 – 15,25 = 6,06
Travail défendu par MBUYA KAZEMBE Joe /G3 Géomines /I.S.T.A Kolwezi |
~ 27 ~

10
Nombre de classes K = 1+ 3 Log30 = 5,92 soit 6 classes
E 6,06
Amplitude A = K−1 = 6−1 = 1,212
A 1,212
Limite inférieure Li = Xmin - = 15,25 - = 14,644
2 2
Le tableau ci-dessous représente le traitement statistique du temps de forage
N LRC Xi Ni Ni*Xi
1 [14.644 – 15.856 [ 15.25 2 30,5
2 [15.856– 17.068 [ 16.462 8 131,696
3 [17.068 – 18.28 [ 17.674 8 141,392
4 [18.28 – 19.492 [ 18.886 4 75,544
5 [19.492 -20.704 [ 20.098 6 120,588
6 [20.704 -21.916 [ 21.31 2 42,62
TOTAL 30 542,344

 Moyenne pondérée

1 1
Tcymoy = 𝑁𝑖 ∑6𝑖=1 𝑁𝑖 ∗ 𝑋𝑖 = 30 ∗ 542,344 = 18, 07 min  18 minutes

 Détermination du temps de forage moyen dans le terrain 3D


N = 30
Xmin = 23,25
Xmax = 29,53
Étendue E = Xmax – Xmin = 29,53 – 23,25 = 6,28
10
Nombre des classes K = 1+ 3 Log30 = 5,92 soit 6 classes
E 6,28
Amplitude A = K−1 = 6−1 = 1,256
A 1,256
Limite inférieure Li = Xmin - 2 = 23,25 - = 22,622
2
Le tableau ci-dessous représente le traitement statistique du temps de forage
N LRC Xi Ni Ni*Xi
1 [22,622 – 23,878 [ 23,25 5 116,25
2 [23,878 – 25,134 [ 24,506 9 220,554
3 [25,134 – 26,39 [ 25,762 6 154,572
4 [26,39 – 27,646 [ 27,018 7 189,126
5 [27,646 – 28,902 [ 28,274 1 28,274
6 [28,902 – 30,158 [ 29,53 2 59,06
TOTAL 30 767,836

 Moyenne pondérée

1 1
Tcymoy = 𝑁𝑖 ∑6𝑖=1 𝑁𝑖 ∗ 𝑋𝑖 = 30 ∗ 767,836= 25, 59 min  25, 6 minutes

(ii) CALCUL DU RENDEMENT DE FORAGE


 Calcul du rendement horaire dans le terrain 3
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~ 28 ~

En considérant le temps moyen de forage (18 minutes) ainsi que la profondeur moyenne
(6,76m) on a :

18 minutes  6,76 mètres forés

6,76∗60
1h  = 22,53 mf/h
18

 Calcul du rendement horaire dans le terrain 3D


En considérant le temps moyen de forage (25,6 minutes) ainsi que la profondeur
moyenne (6,76m) on a :

25,6 minutes  6,76 mètres forés

6,76∗60
1h  = 15,84 mf/h
25,6

III.4.2. ANALYSE DE LA SENSIBILITE DU RENDEMENT DE LA SONDEUSE PANTERA DP1500I

On constate que le rendement de la sondeuse est inversement proportionnel à la dureté de


terrain ; cela signifie que lorsque le terrain est dur le temps de forage augmente comme c’est le cas
dans le terrain 3D et le temps de forage diminue lorsque le terrain est moins dur comme c’est le cas
dans le terrain 3.
Le temps de forage étant inversement proportionnel à la dureté est influencé par les
points suivants :
 Performances mécaniques de l’engin
 Habilité de l’opérateur
 L’influence des qualités du chef du personnel sur la marche des travaux.
 L’entretien de la machine

III.4.3. DETERMINATION DU RENDEMENT DES PELLES

Nous avons obtenu par chronométrage les données consignées dans le tableau en annexe en
vue d’évaluer, grâce à la statistique, le temps de cycle moyen, composé de différents temps à savoir
le temps de cavage, levage + giration-aller, déversement et le temps de giration retour + descente de
la flèche.
III.4.3.1. PELLE EN EXCAVATION DES STERILES
III.4.3.1.1. Détermination du temps de cycle moyen

N = 30
Xmin = 20,3
Xmax = 34,8
Étendue E = Xmax – Xmin = 34,8 – 20,3 = 14,5
10
Nombre de classes K = 1+ 3 Log30 = 5,92 soit 6 classes

Travail défendu par MBUYA KAZEMBE Joe /G3 Géomines /I.S.T.A Kolwezi |
~ 29 ~

E 14,5
Amplitude A = K−1 = 6−1 = 2,9
A 2,9
Limite inférieure Li = Xmin - 2 = 20,3 - 2 = 18,85
Le tableau ci-dessous représente le traitement statistique du temps de cycle de la Pelle Hitachi
Zx870LCR
N LRC Xi Ni Xi*Ni
1 18,85 – 21,75 20,3 1 20,3
2 21,75 – 24,65 23,2 3 69,6
3 24,65 – 27,55 26,1 11 287,1
4 27,55 – 30,45 29 12 348
5 30,45 – 33,35 31,9 1 31,9
6 33,35 – 36,25 34,8 2 69,6
TOTAL 30 826,5

 Moyenne pondérée
1
Tcymon = 30 ∗ 826,5 = 27,55 secondes

III.4.3.1.2. Détermination du temps de mise à disposition moyen

N = 30
Xmin = 16
Xmax = 24
Étendue E = Xmax – Xmin = 24 – 16 = 8
10
Nombre de classes K = 1+ 3 Log30 = 5,92 soit 6 classes
E 8
Amplitude A = K−1 = 6−1 = 1,6
A 1,6
Limite inférieure Li = Xmin - 2 = 16 - 2 = 15,2
Le tableau ci-dessous représente le traitement statistique du temps de mise à disposition de la
Pelle Hitachi ZX870LCR
N LRC Xi Ni Xi*Ni
1 15,2 – 16,8 16 1 16
2 16,8 – 18,4 17,6 0 0
3 18,4 – 20 19,2 3 57,6
4 20 – 21,6 20,8 5 104
5 21,6 – 23,2 22,4 5 112
6 23,2 – 24,8 24 16 384
TOTAL 30 673,6

 Moyenne pondérée
1
HMADmoy = 30 ∗ 673,6 = 22,45 Heures

III.4.3.1.3. Détermination du taux de mise à disposition moyen

Travail défendu par MBUYA KAZEMBE Joe /G3 Géomines /I.S.T.A Kolwezi |
~ 30 ~

𝑯.𝑴𝑨𝑫𝒎𝒐𝒚 𝟐𝟐,𝟒𝟓
TMDmoy = = = 93, 5 %
𝑯𝑷 𝟐𝟒

III.4.3.1.4. Détermination des heures d’utilisation effectives

N = 30
Xmin = 0
Xmax = 17,7
Étendue E = Xmax – Xmin = 17,7 – 0 = 17,7
10
Nombre de classes K = 1+ 3 Log30 = 5,92 soit 6 classes
E 17,7
Amplitude A = K−1 = 6−1 = 3,54
A 3,54
Limite inférieure Li = Xmin - 2 = 0 - = -1,77
2
Le tableau ci-dessous représente le traitement statistique des heures d’utilisation effective de
la Pelle Hitachi ZX870LCR
N LRC Xi Ni Xi*Ni
1 1,77 – 1,77 0 1 0
2 1,77 – 5,31 3,54 0 0
3 5,31 – 8,85 7,08 1 7,08
4 8,85 – 12,39 10,62 6 63,72
5 12,39 – 15,93 14,16 18 254,88
6 15,93 – 19,47 17,7 4 70,8
TOTAL 30 396,48

 Moyenne pondérée
1
HUEmoy = 30 ∗ 396,48 = 13,216 Heures

III.4.3.1.5. Détermination du taux d’utilisation effective

𝐻𝑈𝐸𝑚𝑜𝑦 13,216
TUEmoy = 𝐻.𝑀𝐴𝐷𝑚𝑜𝑦 = = 58,8%
22,45

III.4.3.1.6. Détermination des heures d’improductivité (HImp)

N = 30
Xmin = 2,4
Xmax = 13,5
Étendue E = Xmax – Xmin = 13,5 – 2,4 = 11,1
10
Nombre des classes K = 1+ 3 Log30 = 5,92 soit 6 classes
E 11,1
Amplitude A = K−1 = 6−1 = 2,22
A 2,22
Limite inférieure Li = Xmin - 2 = 2,4 - = 1,29
2
Le tableau ci-dessous représente le traitement statistique des heures des pertes de la Pelle
Hitachi ZX870LCR

Travail défendu par MBUYA KAZEMBE Joe /G3 Géomines /I.S.T.A Kolwezi |
~ 31 ~

N LRC Xi Ni Xi*Ni
1 1,29 – 3,51 2,4 1 2,4
2 3,51 – 5,73 4,62 6 27,72
3 5,73 – 7,95 6,84 5 34,2
4 7,95 – 10,17 9,06 11 99,66
5 10,17 – 12,39 11,28 4 45,12
6 12,39 – 14,61 13,5 3 40,5
TOTAL 30 249,6

 Moyenne pondérée
1
HImp moy = 30 ∗ 249,6 =8,32 Heures

III.4.3.1.7. Détermination du taux des heures d’improductivité


𝐻𝐼𝑚𝑝 𝑚𝑜𝑦 8,32
Taux des HImp = 𝐻.𝑀𝐴𝐷𝑚𝑜𝑦 = 22,45 = 37,1%

III.4.3.1.8. Détermination du taux d’utilisation absolue


TUAmoy = TMDmoy*TUEmoy = 93,5%*58,8% = 54,98%
III.4.3.1.9. CALCUL DU RENDEMENT DES MATÉRIAUX FOISONNÉS

1) Calcul du rendement théorique

3600 ∗ 3,9 ∗ 0,90 12636


𝐷′ = = = 458,66 𝑚3 /ℎ
27,55 27,55
2) Calcul du rendement réel

3600 ∗ 3,9 ∗ 0,90 6947,273


𝐷= × 0,5498 = = 252,17 𝑚3 /ℎ
27,55 27,55
Avec :
Capacité godet (Cg) = 3,9 m3
Coefficient de remplissage du godet (kr) = 0,90
Temps de cycle moyen = 27,55 secondes.

Nb : la valeur du coefficient de remplissage nous a été donnée par l’exploitant à Kamfundwa.

III.4.3.2. ANALYSE DE SENSIBILITE DU DEBIT HORAIRE EFFECTIF DE LA PELLE HITACHI ZX870 LCR

𝟑𝟔𝟎𝟎∗𝑪𝒈∗𝑲𝒓
D= ∗ CUA
𝒕𝒄𝒚

Étant donné que le coefficient de remplissage nous a été donné, d’après cette formule le débit
horaire effectif varie sensiblement avec les paramètres suivants :
Travail défendu par MBUYA KAZEMBE Joe /G3 Géomines /I.S.T.A Kolwezi |
~ 32 ~

 Le temps de cycle (tcy).


 Le coefficient d’utilisation absolue (CUA) influencé à son tour par le taux d’utilisation
effective et le taux de mise à disposition.
Pour voir cette variation, nous allons chaque fois variée un de ces paramètres cités ci-haut
dans le calcul du débit horaire effectif en gardant constant les autres paramètres.
 Variation du taux d’utilisation absolue en fonction du taux d’utilisation effective et
du taux d’improductivité
En considérant constant le taux de mise à disposition obtenu (TMAD), et en faisant varier le
taux d’improductivité, nous avons tracé la courbe ci-dessous.

courbe de variation du TUA en fonction du taux


d'improductivité
100.0%
90.0%
80.0%
70.0%
60.0%
taux (%)

50.0%
40.0%
30.0%
20.0%
10.0%
0.0%
1 2 3 4 5
TMD 93.5% 93.5% 93.5% 93.5% 93.5%
TUA 54.98% 60.78% 74.80% 37.40% 18.70%
T.IMP 34.7% 28.5% 13.5% 53.5% 73.5%
TUE 58.8% 65% 80% 40.0% 20.0%

On constate que le taux d’utilisation absolue augmente avec le taux d’utilisation effective qui
est inversement proportionnel au taux d’improductivité c’est-à-dire que si les heures de perte et
chômage sont considérables, alors elles affectent directement les heures d’utilisation effective qui à
son tour impact le taux d’utilisation absolue.

Travail défendu par MBUYA KAZEMBE Joe /G3 Géomines /I.S.T.A Kolwezi |
~ 33 ~

 Variation du débit horaire en fonction du taux d’utilisation absolue


En considérant constants les autres paramètres dans la formule du débit horaire, et en faisant
varier le coefficient d’utilisation absolue, nous avons tracé la courbe ci-dessous.

La courbe de variation du débit effectif en fonction du


TUA
500.00
450.00
Rendement (m³/h)

400.00
350.00
300.00
250.00
200.00
150.00
100.00
50.00
0.00
Cg kr tcy cua D' D
Série2 3.90 0.90 27.55 25% 458.66 114.66
Série3 3.90 0.90 27.55 75% 458.66 343.99
Série4 3.90 0.90 27.55 100% 458.66 458.66
Série1 3.90 0.90 27.55 54.98% 458.66 252.17

On constate que les débits augmentent proportionnellement avec le taux d’utilisation absolue.

 Variation du débit horaire en fonction du temps de cycle


En considérant constants les autres paramètres dans la formule du débit horaire, et en faisant
varier le temps de cycle, nous avons tracé la courbe ci-dessous.

La courbe de variation du débit réel en fonction du temps


de cycle (tcy)
900.00
800.00
Rendement (m³/h)

700.00
600.00
500.00
400.00
300.00
200.00
100.00
0.00
Cg kr tcy cua D' D
Série3 3.90 0.90 30 54.98% 421.20 231.58
Série4 3.90 0.90 45 54.98% 280.80 154.38
Série1 3.90 0.90 27.55 54.98% 458.66 252.17
Série2 3.90 0.90 15 54.98% 842.40 463.15

On se rend compte que le débit est inversement proportionnel au temps de cycle cela signifie
que si la machine prend plus de temps à faire un cycle ; moins elle produit car le rendement de la
pelle est le produit du nombre de cycle et la capacité du godet.

Travail défendu par MBUYA KAZEMBE Joe /G3 Géomines /I.S.T.A Kolwezi |
~ 34 ~

III.4.3.3. PELLES AFFECTÉES À L’EXCAVATION DES MINERAIS : HITACHI ZX670LCR

III.4.3.3.1. Détermination du temps de cycle moyen

N = 30
Xmin = 13,4
Xmax = 21,8
Étendue E = Xmax – Xmin = 21,8 – 13,4 = 8,4
10
Nombre des classes K = 1+ 3 Log30 = 5,92 soit 6 classes
E 8,4
Amplitude A = K−1 = 6−1 = 1,68
A 1,68
Limite inférieure Li = Xmin - 2 = 13,4 - = 12,56
2
Le tableau ci-dessous représente le traitement statistique du temps de cycle de la Pelle Hitachi
ZX670LCR
N LRC Xi Ni Xi*Ni
1 12,56 – 14,24 13,4 1 13,4
2 14,24 – 15,92 15,08 1 15,08
3 15,92 – 17,6 16,76 3 50,28
4 17,6 – 19,28 18,44 4 73,76
5 19,28 – 20,96 20,12 11 221,32
6 20,96 – 22,64 21,8 10 218
TOTAL 30 591,84

 Moyenne pondérée
1
Tcymoy = 30 ∗ 591,84 = 19,7 secondes

III.4.3.3.2. Détermination du temps de mise à disposition moyen


N = 30
Xmin = 2
Xmax = 24
Étendue E = Xmax – Xmin = 24 – 2 = 22
10
Nombre des classes K = 1+ 3 Log30 = 5,92 soit 6 classes
E 22
Amplitude A = K−1 = 6−1 = 4.4
A 4.4
Limite inférieure Li = Xmin - 2 = 2 - = -0,2
2

Travail défendu par MBUYA KAZEMBE Joe /G3 Géomines /I.S.T.A Kolwezi |
~ 35 ~

Le tableau ci-dessous représente le traitement statistique du temps de mise à disposition de la


pelle HITACHI ZX670LCR
N LRC Xi Ni Xi*Ni
1 0,2 – 4,2 2 4 8
2 4,2 – 8,6 6,4 2 12,8
3 8,6 – 13 10,8 3 32,4
4 13 – 17,4 15,2 4 60,8
5 17,4 -21,8 19,6 7 137,2
6 21,8 – 26,2 24 10 240
TOTAL 30 491,2

 Moyenne pondérée
1
MADmoy = 30 ∗ 491,2 = 16,37 Heures

III.4.3.3.3. Détermination du taux de mise à disposition moyen

𝑯.𝑴𝑨𝑫𝒎𝒐𝒚 𝟏𝟔,𝟑𝟕
TMDmoy = = = 68, 2 %
𝑯𝑷 𝟐𝟒

III.4.3.3.4. Détermination des heures d’utilisation effectives

N = 30
Xmin = 0
Xmax = 21
Étendue E = Xmax – Xmin = 21 – 0 = 21
10
Nombre des classes K = 1+ 3 Log30 = 5,92 soit 6 classes
E 21
Amplitude A = = = 4,2
K−1 6−1
A 4,2
Limite inférieure Li = Xmin - 2 = 0 - = -2,1
2
Le tableau ci-dessous représente le traitement statistique des heures d’utilisation effective de
la Pelle HITACHI ZX670LCR
N LRC Xi Ni Xi*Ni
1 2,1 – 2,1 0 9 9
2 2,1 – 6,3 4,2 2 8,4
3 6,3 – 10,5 8,4 5 42
4 10,5 – 14,7 12,6 6 75,6
5 14,7 – 18,9 16,8 6 100,8
6 18,9 – 23,1 21 2 42
TOTAL 30 277,8

 Moyenne pondérée
1
HUEmoy = 30 ∗ 277,8 = 9,26 Heures

Travail défendu par MBUYA KAZEMBE Joe /G3 Géomines /I.S.T.A Kolwezi |
~ 36 ~

III.4.3.3.5. Détermination du taux d’utilisation effective

𝐻𝑈𝐸𝑚𝑜𝑦 9,26
TUEmoy = 𝐻.𝑀𝐴𝐷𝑚𝑜𝑦 = 16,37 = 56,6%

III.4.3.3.6. Détermination du taux d’utilisation absolue

TUAmoy = TMDmoy*TUEmoy = 68,2*56,6 = 38,6%

III.4.3.3.7. CALCUL DES DÉBITS DES MATÉRIAUX EN FOISONNÉS


1. Calcul du rendement théorique

3600 ∗ 2,9 ∗ 0,85 8874


𝐷′ = = = 450,45 𝑚3 /ℎ
19,7 19,7
2. Calcul du rendement réel

3600 ∗ 2,9 ∗ 0,85 3425,364


𝑫= × 38,6% = = 173,876𝑚3 /ℎ
19,7 19,7
Avec :
Capacité godet (Cg) = 2,9 m3
Coefficient de remplissage du godet (kr) = 0,85
Temps de cycle moyen = 19,7 secondes.

NB : la valeur du coefficient de remplissage nous a été donnée par l’exploitant à Kamfundwa.

III.4.3.4. ANALYSE DE SENSIBILITE DU DEBIT HORAIRE EFFECTIF DE LA PELLE HITACHI 670LCR

 Variation du débit horaire en fonction du coefficient d’utilisation absolue


En considérant constants les autres paramètres dans la formule du débit horaire, et en faisant
varier le coefficient d’utilisation absolue, nous avons tracé la courbe ci-dessous.

Travail défendu par MBUYA KAZEMBE Joe /G3 Géomines /I.S.T.A Kolwezi |
~ 37 ~

La courbe de variation du débit horaire en fonction du


coéfficient d'utilisation absolue (CUA)
600.00
500.00
Rendement (m³/h)

400.00
300.00
200.00
100.00
0.00
-100.00
Cg kr tcy cua D' D
Série1 2.90 0.85 19.7 38.6% 450.46 173.88
Série2 2.90 0.85 19.7 25% 450.46 112.61
Série3 2.90 0.85 19.7 50% 450.46 225.23
Série4 2.90 0.85 19.7 75% 450.46 337.84
Série5 2.90 0.85 19.7 100% 450.46 450.46

On constate que les débits augmentent quand le coefficient d’utilisation absolue est grand. Ce
qui signifie que les débits varient proportionnellement avec le coefficient d’utilisation absolue.

 Variation du débit horaire en fonction du temps de cycle


En considérant constants les autres paramètres dans la formule du débit horaire, et en faisant
varier le temps de cycle, nous avons tracé la courbe ci-dessous.

La courbe de variation du débit horaire en fonction du


temps de cycle (tcy)
700.00
600.00
Rendement (m³/h)

500.00
400.00
300.00
200.00
100.00
0.00
-100.00
Cg kr tcy cua D' D
Série1 2.90 0.85 19.7 38.6% 450.46 173.88
Série2 2.90 0.85 15 38.6% 591.60 228.36
Série3 2.90 0.85 30 38.6% 295.80 114.18
Série4 2.90 0.85 45 38.6% 197.20 76.12
Série5 2.90 0.85 60 38.6% 147.90 57.09

Dans l’excavation des minerais, on constate que le godet est petit comparativement à une pelle
affectée à l’excavation des stériles, juste pour une bonne sélectivité, et on observe que le temps de
cycle est moins dans les minerais que dans les stériles dû à la capacité du godet.

Travail défendu par MBUYA KAZEMBE Joe /G3 Géomines /I.S.T.A Kolwezi |
~ 38 ~

L’analyse prouve que lorsque le terrain est bien miné, pas de gros blocs surtout, l’unité de
chargement travail à un temps de cycle réduit et cela joue un grand rôle dans la détermination du
rendement car ce dernier varie inversement au temps de cycle.

III.4.4. DETERMINATION DE RENDEMENT DES BENNES (BELL 40D)

La capacité de chargement avec dôme des bennes Bell B40D est de 23m3 et la charge utile
nominale de 37 tonnes.
Ainsi donc, nous allons mener une étude pour essayer de déterminer la production afin de
pouvoir assurer d’une manière crédible les activités de transport des 3600 m3 des minerais et 10800
m3 des stériles par jour.

III.4.4.1. BENNES AFFECTEES AU TRANSPORT DES MINERAIS


III.4.4.1.1. Détermination du temps de chargement moyen
N = 30
Xmin = 0,63
Xmax = 2,75
Étendue E = Xmax – Xmin = 2,75 – 0,63 = 2,12
10
Nombre de classes K = 1+ 3 Log30 = 5,92 soit 6 classes
E 2,12
Amplitude A = K−1 = 6−1 = 0,424
A 0,424
Limite inférieure Li = Xmin - = 0,63 - = 0,418
2 2
N LRC Xi Ni Xi*Ni
1 0,418 – 0,842 0,63 1 0,63
2 0,842 – 1,266 1,054 0 0
3 1,266 – 1,69 1,478 4 5,912
4 1,69 – 2,114 1,902 16 30,432
5 2,114 – 2,538 2,326 7 16,282
6 2,538 – 2,962 2,75 2 5,5
TOTAL 30 58,756
Tableau 6: Traitement statistique du temps de chargement moyen

 Moyenne pondérée
1
Tchargmoy = 30 ∗ 58,756 = 1,95 min

III.4.4.1.2. Détermination du temps de cycle moyen

N = 30
Xmin = 19,03
Xmax = 22,9
Étendue E = Xmax – Xmin = 22,9 – 19,03 = 3,87
10
Nombre des classes K = 1+ 3 Log30 = 5,92 soit 6 classes
E 3,87
Amplitude A = K−1 = 6−1 = 0,774
A 0,774
Limite inférieure Li = Xmin - 2 = 19,03 - = 18,643
2

Travail défendu par MBUYA KAZEMBE Joe /G3 Géomines /I.S.T.A Kolwezi |
~ 39 ~

N LRC Xi Ni Xi*Ni
1 18,643 – 19,417 19,03 2 38,06
2 19,417 – 20,191 19,804 4 79,216
3 20,191 – 20,965 20,578 9 185,202
4 20,965 – 21,739 21,352 5 106,76
5 21,739 – 22,513 22,126 6 132,756
6 22,513 – 23,287 22,9 4 91,6
TOTAL 30 633,594
Tableau 7 : traitement statistique du temps de cycle moyen

 Moyenne pondérée
1
Tcymoy = 30 ∗ 633,594 = 21,1 min

III.4.4.1.3. Détermination de la charge utile Cbutile


Connaissant le temps de chargement moyen Tc = 117sec ; le temps de cycle moyen de la pelle affectée
dans les minerais (tcy = 19,7sec) et le coefficient de remplissage de la pelle kr = 0,85 ; alors nous
pouvons calculer la charge utile par :
Cbutile = n * Cg * kr

𝑇𝑐 117
Avec n = 𝑡𝑐𝑦𝑝 = 19,7 = 5,9  6 godets

Cbutile = 6 * 2,9 * 0,85 = 14,79 m3

Avec :
n : nombre de godets
Tc : temps de chargement de la benne
Tcyp : temps de cycle de la pelle

III.4.4.1.4. Détermination du coefficient de remplissage de la benne krb

Connaissant la capacité nominale du bac qui est de 37T ; le coefficient de foisonnement de


1,2 et la densité moyenne en place de 2,4 alors nous devons chercher d’abord le volume en place
par :
𝑚 37
Vp = =
= 15,4m3
 2,4
Après avoir calculé le volume en place, nous pouvons déterminer le volume foisonné par :
Vf = Vp * f
Vf = 15,4 * 1,2 = 18,5m3
𝑪𝒃𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒 14,79
C’est alors que krb = = = 0,80
𝑉𝑓 18,5

Travail défendu par MBUYA KAZEMBE Joe /G3 Géomines /I.S.T.A Kolwezi |
~ 40 ~

III.4.4.1.5. Détermination du débit théorique de la benne Bell 40D

60∗Cb (utile)∗kr
Q’ =
tcy
60∗14,79∗0,80
Q’ = = 33,6 m3/h
21,1

III.4.4.1.6. Détermination du rendement réel


 CMD : 0,945
 CUE : 0,85
 CUA : 0,81
60∗𝑪𝒃(𝒖𝒕𝒊𝒍𝒆)∗𝒌𝒓∗𝑪𝑼𝑨 60∗14,79∗0,80∗0,81
Q= = = 27,3 m3/h
𝑡𝑐𝑦 21,1

Nb : la valeur du coefficient de mise à disposition, le coefficient d’utilisation absolue nous


ont été donné par le service de statistiques à Kamfundwa.

III.4.4.2. BENNES AFFECTEES AU TRANSPORT DE STERILE

III.4.4.2.1. Détermination du temps de chargement moyen

N = 30
Xmin = 1,48
Xmax = 2,76
Étendue E = Xmax – Xmin = 2,76 – 1,48 = 1,28
10
Nombre des classes K = 1+ 3 Log30 = 5,92 soit 6 classes
E 1,28
Amplitude A = K−1 = 6−1 = 0,256
A 0,256
Limite inférieure Li = Xmin - 2 = 1,48 - = 1,352
2
N LRC Xi Ni Xi*Ni
1 1,352 – 1,608 1,48 1 1,48
2 1,608 – 1,864 1,736 9 15,624
3 1,864 – 2,12 1,992 13 25,896
4 2,12 – 2,376 2,248 3 6,744
5 2,376 – 2,632 2,504 2 5,008
6 2,632 – 2,888 2,76 2 5,52
TOTAL 30 60,272
Tableau 8: Traitement statistique du temps de chargement moyen

 Moyenne pondérée
1
Tchargmoy = 30 ∗ 60,272 = 2,009 min  2 minutes

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~ 41 ~

III.4.4.2.2. Détermination du temps de cycle moyen

N = 30
Xmin = 15,58
Xmax = 21,45
Étendue E = Xmax – Xmin = 21,45 – 15,58 = 5,87
10
Nombre des classes K = 1+ 3 Log30 = 5,92 soit 6 classes
E 5,87
Amplitude A = K−1 = 6−1 = 1,174
A 1,174
Limite inférieure Li = Xmin - = 15,58 - = 14,993
2 2

N LRC Xi Ni Xi*Ni
1 14,993 – 16,167 15,58 2 31,16
2 16,167 – 17,341 16,754 12 201,048
3 17,341 – 18,515 17,928 10 179,28
4 18,515 – 19,689 19,102 4 76,408
5 19,689 – 20,863 20,276 1 20,276
6 20,863 – 22,037 21,45 1 21,45
TOTAL 30 529,622
Tableau 9 : traitement statistique du temps de cycle moyen

 Moyenne pondérée
1
Tcymoy = 30 ∗ 529,622 = 17,7 minutes

III.4.4.2.3. Détermination de la charge utile Cbutile

Connaissant le temps de chargement moyen Tc = 120s ; le temps de cycle moyen de la pelle


affectée dans les stériles tcy = 27,57s et le coefficient de remplissage de la pelle kr = 0,90 alors nous
pouvons calculer la charge utile par :
Cbutile = n * Cg * kr
𝑇𝑐 120
Avec n = 𝑡𝑐𝑦 = 27,57 = 4,35  5 godets
Cbutile = 5 * 3,9 * 0,90 = 17,55m3

III.4.4.2.4. Détermination du coefficient de remplissage de la benne krb

Connaissant la capacité nominale du bac qui est de 37T ; le coefficient de foisonnement de


1,2 et la masse volumique moyenne en place de 2,4 alors nous devons chercher d’abord le volume en
place par :
𝑚 37
Vp = = = 15,4m3
 2,4
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~ 42 ~

Après avoir calculé le volume en place, nous pouvons déterminer le volume foisonné par :
Vf = Vp * f

Vf = 15,4 * 1,2 = 18,5m3

𝑪𝒃𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒 17,55
C’est alors que krb = = = 0,9486  0,95
𝑉𝑓 18,5
III.4.4.2.5. Détermination du débit théorique de la benne Bell 40D

𝟔𝟎∗𝐂𝐛 (𝐮𝐭𝐢𝐥𝐞)∗𝐤𝐫
Q’ =
𝐭𝐜𝐲

𝟔𝟎∗𝟏𝟕,𝟓𝟓∗𝟎,𝟗𝟓
Q’ = = 56,5m3/h
𝟏𝟕,𝟕

III.4.4.2.6. Détermination du rendement réel

 CMD : 0,59
 CUE : 0,94
 CUA : 0,55
60∗𝑪𝒃(𝒖𝒕𝒊𝒍𝒆)∗𝒌𝒓∗𝑪𝑼𝑨 60∗17,55∗0,95∗0,55
Q= = = 31,1m3/h
𝑡𝑐𝑦 17,7

III.4.5. ANALYSE DE LA SENSIBILITE DU DEBIT HORAIRE EFFECTIF DE LA BENNE BELL B40D

Le rendement effectif des unités de transport varie en fonction des paramètres suivants :
 Le temps de chargement : si l’unité de chargement prend plus de temps à
remplir l’unité de transport il y a allongement du temps de cycle de ce dernier
qui impacte directement la productivité de l’unité de transport.

 Le trajet : lorsque la distance entre le point de chargement de la benne et le


point de déchargement est grande, la benne mettra plus de temps pour
accomplir un cycle.

Nos différents calculs ont permis d’observer que le trajet minerai est à une
distance supérieure au trajet stérile ; car nous avons trouvé un temps de cycle
moyen de 21,1min du côté minerais et 17,7min du côté stériles.

 La charge utile : représente la quantité réelle à transporter qui est fonction de


l’unité de chargement donc cette charge varie proportionnellement avec la
capacité du godet de l’excavateur.
 Les indicateurs de gestion (CMD, CUE et CUA) : c’est l’un des paramètres
importants dans la détermination du rendement car cela est fonction de la
prestation de la machine.

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~ 43 ~

 Variation du débit horaire en fonction du coefficient d’utilisation absolue


En considérant constants les autres paramètres dans la formule du débit horaire, et en faisant
varier le coefficient d’utilisation absolue, nous avons tracé la courbe ci-dessous.

70.00
60.00
50.00
40.00
30.00
20.00
10.00
0.00
Cb kr tcy cua Q' Q
Série1 17.55 0.95 17.7 55% 56.52 31.08
Série2 17.55 0.95 17.7 25% 56.52 14.13
Série3 17.55 0.95 17.7 50% 56.52 28.26
Série4 17.55 0.95 17.7 75% 56.52 42.39
Série5 17.55 0.95 17.7 100% 56.52 56.52

On constate que les débits augmentent quand le coefficient d’utilisation absolue est grand. Ce
qui signifie que les débits varient proportionnellement avec le coefficient d’utilisation absolue.
 Variation du débit horaire en fonction du temps de cycle
En considérant constants les autres paramètres dans la formule du débit horaire, et en faisant
varier le temps de cycle, nous avons tracé la courbe ci-dessous.

80.00
70.00
60.00
50.00
40.00
30.00
20.00
10.00
0.00
Cb kr tcy cua Q' Q
Série1 17.55 0.95 17.7 55.0% 56.52 31.08
Série2 17.55 0.95 15 55.0% 66.69 36.68
Série3 17.55 0.95 30 55.0% 33.35 18.34
Série4 17.55 0.95 45 55.0% 22.23 12.23

On se rend compte que lorsque le temps de cycle augmente, le débit horaire diminue
davantage.

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~ 44 ~

CONCLUSION GENERALE

Notre travail de fin de cycle a consisté à faire une étude de sensibilité des paramètres de
gestion des engins primaires. Son but était de faire ressortir les différents débits horaires effectifs en
fonction des différents indicateurs de gestion dans la mine à ciel ouvert de Kamfundwa.

De ce fait, pour arriver à faire notre étude, nous avons subdivisé notre travail en trois
chapitres, dont chacun a donné son apport conduisant à la bonne compréhension du travail.

À la lecture de nos résultats, nous avons remarqué que le débit horaire des engins faisant
l’objet de notre étude est faible ; cela est dû au fait que le taux d’utilisation absolu est faible à cause
du taux d’utilisation effective qui est faible et le temps de cycle qui est élevé suite aux différents
facteurs. C’est notamment l’état du chantier, l’état des matériaux à charger, l’habilité de l’opérateur
et l’entretien des engins.

Pour parvenir à remonter le coefficient d’utilisation absolue d’un engin, il faut minimiser les
heures des pertes ; car celles-ci affectent directement les heures d’utilisation effectives qui ont un
impact majeur sur le coefficient d’utilisation absolue d’un engin.

De ce fait, il est important d’améliorer le coefficient de gestion, d’écarter les gros blocs et
entretenir régulièrement les engins. Dans le but de minimiser le temps de cycle et de maximiser la
production, une formation des opérateurs est indispensable ainsi que la détermination de la flotte
d’engins avant toute opération.

Loin de nous l’idée d’avoir épuisé le sujet si complexe, nous laissons à la disposition des
chercheurs pour leurs remarques en vue de son amélioration.

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~ 45 ~

BIBLIOGRAPHIE

OUVRAGES

 Adeline BELOT, le truck dispatching dans les exploitations à ciel ouvert, éd. 2012
 KAYEMBE KABWE, le dispatching en mine à ciel ouvert, éd. 2008
NOTES DE COURS
 Pr. KAMULUTE MUDIANGA, cours d’exploitation des mines à ciel ouvert, UNILU
 Pr. KAMULUTE MUDIANGA, cours de projet des mines à ciel ouvert, UNILU
 Jean Pierre MWAMBA NGOY, cours de projet des mines à ciel ouvert (inédit), ISTA K’zi,
2018.

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~ 46 ~

ANNEXE I :
Temps de forage et profondeur
N Terrain T3 Terrain T3D mf
1 17,56 23.25 6
2 20,35 24.5 6
3 16.55 26.39 6
4 18.25 23.57 7.5
5 17.32 25.47 8
6 16.47 23.33 7
7 20.48 26.52 8
8 17.48 24.38 8
9 15.25 28.07 8
10 20.36 26.49 7
11 21.31 25.45 5
12 19.35 29.53 6.5
13 19.42 25.06 6
14 16.49 24.58 7
15 16.56 27.31 7
16 18.25 24.38 6
17 20.36 23.5 6.5
18 20.48 25.47 8
19 17.56 26.39 8
20 19.35 24.58 8
21 16.55 26.52 7
22 16.56 25.06 5
23 17.48 24.5 5.5
24 20.35 27.31 6
25 16.35 23.57 5.5
26 17.44 26.49 7
27 21.3 29.43 7.5
28 15.26 25.55 8
29 16.49 27.07 7
30 19.41 24.33 5.5

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~ 47 ~

ANNEXE II :
TEMPS DE CYCLE DE LA PELLE HITACHI ZX870LCR
N°essai trg (s) t(lev+G+ga) (s) tdev (s) t(desc+gr) (s) tcy (s)
1 11.8 4 5.3 4.3 25.4
2 9.1 6.7 7.3 6 29.1
3 13.5 3.5 4.7 4.9 26.6
4 10.9 2.9 3.5 3 20.3
5 15.3 7.1 4.6 7.8 34.8
6 13.1 5.6 5.1 6.5 30.3
7 10.4 7.6 4.8 5.6 28.4
8 7.6 7.7 6.7 7.3 29.3
9 9.8 7 6.4 6.9 30.1
10 9.5 8 7.6 7.8 32.9
11 7.4 7.8 8.6 3.6 27.4
12 6.5 9.2 6.7 7 29.4
13 6.2 8.6 7.7 7.1 29.6
14 8.8 9.4 4.7 3.5 26.4
15 8.8 4.8 4 4.7 22.3
16 14.9 5.2 7.5 6 33.6
17 9.2 6 4.3 4.3 23.8
18 13.1 7.1 6 4 30.2
19 10.4 7.9 5.9 6.2 30.4
20 7.7 8.1 6.1 3.9 25.8
21 10.4 7.8 4.7 3 25.9
22 7.6 6.5 3.5 7.8 25.4
23 9.8 5.6 4.6 6.5 26.5
24 9.5 7.3 5.1 5.6 27.5
25 7.4 6.9 4.8 7.3 26.4
26 6.5 7.8 6.7 6.9 27.9
27 6.2 3.6 7.7 4.3 21.8
28 8.8 9 4.7 6 28.5
29 8.8 9 4 4.9 26.7
30 14.9 3.5 7.5 3 28.9

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~ 48 ~

ANNEXE III :
PRESTATION DE LA PELLE HITACHI ZX870LCR
N° HP H.MAD H.MTN HM HUE H.IMP H.PER H.CHO
1 24 19.0 5.0 16.0 15.0 4.0 1.0 3.0
2 24 20.0 4.0 10.0 8.0 12.0 2.0 10.0
3 24 24.0 0.0 20.0 10.5 13.5 9.5 4.0
4 24 24.0 0.0 0.0 0.0 24.0 0.0 24.0
5 24 21.6 2.4 16.0 14.7 6.9 1.3 5.6
6 24 23.0 1.0 19.0 16.0 7.0 3.0 4.0
7 24 24.0 0.0 19.3 17.2 6.8 2.1 4.7
8 24 24.0 0.0 15.0 15.0 9.0 0.0 9.0
9 24 22.1 1.9 16.0 13.0 9.1 3.0 6.1
10 24 24.0 0.0 17.5 15.6 8.4 1.9 6.5
11 24 24.0 0.0 19.3 14.3 9.7 5.0 4.7
12 24 21.0 3.0 16.0 14.0 7.0 2.0 5.0
13 24 23.5 0.5 17.0 14.9 8.6 2.1 6.5
14 24 24.0 0.0 21.0 12.9 11.1 8.1 3.0
15 24 22.0 2.0 22.0 17.7 4.3 4.3 0.0
16 24 24.0 0.0 11.0 11.0 13.0 0.0 13.0
17 24 24.0 0.0 17.8 14.8 9.2 3.0 6.2
18 24 22.1 1.9 18.7 14.6 7.5 4.1 3.4
19 24 24.0 0.0 20.0 14.0 10.0 6.0 4.0
20 24 21.0 3.0 18.0 16.2 4.8 1.8 3.0
21 24 24.0 0.0 22.1 14.1 9.9 8.0 1.9
22 24 24.0 0.0 18.0 14.9 9.1 3.1 6.0
23 24 23.1 0.9 16.0 10.8 12.3 5.2 7.1
24 24 21.0 3.0 19.0 15.8 5.2 3.2 2.0
25 24 20.0 4.0 15.0 15.0 5.0 0.0 5.0
26 24 16.0 8.0 12.0 12.0 4.0 0.0 4.0
27 24 23.5 0.5 17.0 14.9 8.6 2.1 6.5
28 24 24.0 0.0 21.0 12.9 11.1 8.1 3.0
29 24 22.0 2.0 18.0 13.7 8.3 4.3 4.0
30 24 24.0 0.0 11.0 11.0 13.0 0.0 13.0

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~ 49 ~

ANNEXE IV :
TEMPS DE CYCLE DE LA PELLE HITACHI ZX670LCR
N°essai trg (s) t(levG+ga) (s) tdev (s) t(desc+gr) (s) tcy (s)
1 4.3 4 3 3 14.3
2 6 5 4 3.7 18.7
3 4.9 3.5 3.2 4.9 16.5
4 3 2.9 3.5 4 13.4
5 7.8 5 4.6 4 21.4
6 6.5 4 4 5 19.5
7 5.6 6 4.8 4.8 21.2
8 6 5 4 5 20
9 6.9 4 4.3 5.8 21
10 6.8 6 4.1 4.7 21.6
11 3.6 6 3 3.6 16.2
12 6 5.6 5 4.8 21.4
13 5 5 6 5 21
14 4 5.3 4.7 3.5 17.5
15 6.8 4.8 4 4.7 20.3
16 6.4 5.2 5 4 20.6
17 5.8 4.2 4.3 4.3 18.6
18 7 5 4.8 4 20.8
19 6 4.9 5 3.9 19.8
20 5.4 6.3 5 4 20.7
21 6 5.3 4.7 3 19
22 6 5 3.5 6 20.5
23 4.9 5.6 4.6 5 20.1
24 5 5.7 5.1 5.6 21.4
25 5 5.9 4.8 6 21.7
26 5.5 5.8 4 5.9 21.2
27 6.2 3.6 7.7 4.3 21.8
28 4 4.9 4.7 6 19.6
29 5.5 5 4 4.9 19.4
30 7 3.5 5 3 18.5

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~ 50 ~

ANNEXE V :
PRESTATION DE LA PELLE HITACHI ZX670LCR
N° HP H.MAD H.MTN HM HUE H.IMP H.PER H.CHO
1 24 2.0 22.0 0.0 0.0 2.0 0.0 2.0
2 24 24.0 0.0 4.5 4.5 19.5 0.0 19.5
3 24 16.0 8.0 12.0 2.5 13.5 9.5 4.0
4 24 24.0 0.0 0.0 0.0 24.0 0.0 24.0
5 24 2.0 22.0 0.0 0.0 2.0 0.0 2.0
6 24 4.0 20.0 0.0 0.0 4.0 0.0 4.0
7 24 21.0 3.0 16.0 14.0 7.0 2.0 5.0
8 24 24.0 0.0 15.0 15.0 9.0 0.0 9.0
9 24 11.3 12.7 5.2 2.2 9.1 3.0 6.1
10 24 7.2 16.8 0.7 0.7 6.5 0.0 6.5
11 24 24.0 0.0 2.0 0.0 24.0 2.0 22.0
12 24 21.0 3.0 16.0 14.0 7.0 2.0 5.0
13 24 18.5 5.5 12.0 9.9 8.6 2.1 6.5
14 24 12.1 11.9 9.1 9.1 3.0 0.0 3.0
15 24 11.0 13.0 0.0 0.0 11.0 0.0 11.0
16 24 24.0 0.0 21.0 21.0 3.0 0.0 3.0
17 24 15.0 9.0 12.0 9.0 6.0 3.0 3.0
18 24 22.1 1.9 18.7 14.6 7.5 4.1 3.4
19 24 24.0 0.0 20.0 14.0 10.0 6.0 4.0
20 24 7.2 16.8 0.7 0.7 6.5 0.0 6.5
21 24 24.0 0.0 2.0 0.0 24.0 2.0 22.0
22 24 21.0 3.0 16.0 14.0 7.0 2.0 5.0
23 24 15.0 9.0 12.0 9.0 6.0 3.0 3.0
24 24 21.0 3.0 19.0 15.8 5.2 3.2 2.0
25 24 20.0 4.0 15.0 15.0 5.0 0.0 5.0
26 24 4.0 20.0 0.0 0.0 4.0 0.0 4.0
27 24 24.0 0.0 21.0 21.0 3.0 0.0 3.0
28 24 15.0 9.0 12.0 9.0 6.0 3.0 3.0
29 24 4.0 20.0 0.0 0.0 4.0 0.0 4.0
30 24 13.0 11.0 0.0 0.0 13.0 0.0 13.0

Travail défendu par MBUYA KAZEMBE Joe /G3 Géomines /I.S.T.A Kolwezi |
~ 51 ~

ANNEXE VI :
TEMPS DE CYCLE DE LA BENNE BELL B40D
REMBLAI MINERAI
N t Att t mCh t Charg t aller t mdéch t déch t retour tcy (min)
1 1.01 0.43 1.46 9.11 0.83 0.31 7.00 20.15
2 0.43 0.20 2.28 10.16 0.75 0.38 7.45 21.65
3 0.52 0.25 1.86 8.90 0.68 0.15 8.20 20.56
4 0.46 0.28 1.91 9.50 0.65 0.41 6.83 20.04
5 1.30 0.26 1.81 11.01 0.80 0.46 7.15 22.79
6 0.58 0.48 2.06 9.75 0.61 0.30 7.40 21.18
7 0.25 0.30 1.95 10.00 0.50 0.36 7.71 21.07
8 0.38 0.28 2.16 10.88 0.83 0.35 6.90 21.78
9 0.88 0.23 2.31 10.35 0.40 0.31 7.01 21.49
10 0.53 0.16 2.75 9.81 0.80 0.30 7.96 22.31
11 2.00 0.60 1.48 8.98 1.00 0.40 6.28 20.74
12 0.98 0.31 1.98 9.20 0.65 0.35 7.30 20.77
13 4.00 0.48 1.75 9.00 0.58 0.31 6.61 22.73
14 0.53 0.30 1.85 11.20 0.56 0.31 7.53 22.28
15 0.40 0.23 1.60 9.48 0.71 0.35 7.16 19.93
16 0.71 0.65 2.01 9.86 0.68 0.38 6.00 20.29
17 0.25 0.68 1.83 9.71 0.31 0.30 7.53 20.61
18 0.28 0.28 2.35 8.85 0.63 0.31 7.75 20.45
19 2.15 0.33 1.63 8.81 0.51 0.33 6.90 20.66
20 1.25 0.48 1.78 9.35 0.83 0.31 6.53 20.53
21 0.43 0.28 1.91 10.01 0.83 0.30 8.90 22.66
22 0.51 0.26 1.81 9.75 0.75 0.41 8.71 22.20
23 0.46 0.48 2.06 10.00 0.68 0.46 6.90 21.04
24 1.30 0.30 1.95 10.88 0.65 0.30 7.05 22.43
25 0.58 0.28 2.16 10.35 0.80 0.36 7.96 22.49
26 0.25 0.23 2.31 9.81 0.61 0.35 6.28 19.84
27 0.53 0.28 2.75 9.20 0.50 0.31 7.30 20.87
28 0.40 0.33 1.83 9.00 0.83 0.30 6.61 19.30
29 0.71 0.48 2.35 10.20 0.56 0.40 8.20 22.90
30 0.25 0.28 0.63 9.98 0.71 0.35 6.83 19.03

Travail défendu par MBUYA KAZEMBE Joe /G3 Géomines /I.S.T.A Kolwezi |
~ 52 ~

ANNEXE VII :
TEMPS DE CYCLE DE LA BENNE BELL B40D
REMBLAI STERILE
N t Attente t mCh t Charg t aller t mdéch t déch t retour tcy
1 0.18 0.48 2.46 8.11 0.83 0.31 6.00 18.37
2 0.38 0.28 2.10 6.75 0.71 0.31 5.05 15.58
3 0.88 0.23 1.91 6.16 0.68 0.33 6.13 16.32
4 0.53 0.16 1.81 7.88 0.31 0.31 6.28 17.28
5 2.00 0.60 2.34 7.35 0.63 0.30 6.03 19.25
6 0.98 0.31 1.95 6.81 0.51 0.41 5.95 16.92
7 4.00 0.48 2.70 6.98 0.83 0.46 6.00 21.45
8 0.53 0.30 1.65 7.20 0.83 0.41 6.16 17.08
9 0.40 0.25 2.21 8.00 0.75 0.36 6.00 17.97
10 0.71 0.65 1.48 7.20 0.68 0.35 6.53 17.60
11 0.25 0.68 1.98 7.48 0.65 0.31 6.75 18.10
12 0.28 0.28 2.00 6.86 0.80 0.30 6.20 16.72
13 2.15 0.33 1.99 7.71 0.61 0.40 6.53 19.72
14 1.25 0.48 1.98 7.85 0.31 0.31 6.90 19.08
15 0.43 0.28 1.68 6.81 0.38 0.38 6.00 15.96
16 0.51 0.26 1.78 7.16 0.45 0.45 6.53 17.14
17 0.46 0.48 2.10 8.01 0.46 0.46 7.05 19.02
18 1.30 0.20 2.00 7.75 0.30 0.30 5.96 17.81
19 0.53 0.25 2.76 7.00 0.36 0.36 6.28 17.54
20 0.40 0.28 2.30 6.88 0.35 0.35 6.00 16.56
21 0.71 0.26 1.81 7.35 0.31 0.31 6.45 17.20
22 0.25 0.48 1.90 7.81 0.30 0.30 6.00 17.04
23 0.28 0.30 1.95 7.81 0.40 0.40 6.83 17.97
24 2.15 0.28 1.83 7.00 0.35 0.35 6.15 18.11
25 1.25 0.26 1.83 7.85 0.31 0.31 6.40 18.21
26 0.43 0.48 1.85 7.15 0.31 0.31 6.71 17.24
27 0.51 0.30 1.90 7.40 0.35 0.35 6.90 17.71
28 0.46 0.28 1.78 7.71 0.38 0.38 6.05 17.04
29 1.30 0.23 1.91 7.90 0.65 0.30 6.96 19.25
30 0.58 0.16 2.40 7.05 0.58 0.31 6.05 17.13

Travail défendu par MBUYA KAZEMBE Joe /G3 Géomines /I.S.T.A Kolwezi |
~ 53 ~

ANNEXE VIII :
SPECIFICATIONS DE LA PELLE ZX870LCR
MOTEUR CHASSIS INFERIEUR
Modèle Isuzu AL-6WG1XZSA-01 Chenille Patins de chenilles à deux
crampons en alliage laminé
et trempé par induction.
Type 4 temps, refroidi par eau, Nombre de galets et de Supérieur 3, inférieur 9,
injection directe à rampe points de chaque côté patins de chenille 51 et
commune intégral 1.
Aspiration Turbocompresseur à Dispositif de translation Chaque chenille est
géométrie variable, entraînée par un moteur à
intercooler, EGR refroidi pistons axiaux avec des
engrenages de réduction
pour la rotation inverse des
chenilles.
MOTEUR CHASSIS INFERIEUR
Nombre de cylindre 6 Force de traction 560 kN (57 100 kgf)
maximale

PUISSANCE NOMINALE Capacité d’ascension 70 % (35 degrés) continue

ISO7 9249, nette 397 kW (540 ch) à 1800 min-1 Vitesses de translation Haute : ±4,7 km/h
(tr/m) Basse : ±3,2 km/h

Couple maximal 2250 Nm (229 kgf m) à NIVEAU DE PUISSANCE SONORE


1500 min-1 (tr/m)

Cylindre 15,681 L Niveau de puissance LpA 74 dB(A)


sonore dans la cabine
conformément à
ISO 6396

Alésage et course 147mm x 154mm Niveau de puissance LwA 109 dB(A)


sonore

Batteries 2 * 12 V/170 Ah
CAPACITÉS DE REMPLISSAGE
Réservoir de carburant 1 110 Litres Liquide de refroidissement 112,0 Litres
moteur

Entraînement de pompe 6,2 Litres Huile moteur 57,0 Litres

Circuit hydraulique 1 042,0 Litres Dispositif de translation 19,0 Litres


(de chaque côté)

7
Organisation Internationale de Normalisation (International Organization for Standarization)
Travail défendu par MBUYA KAZEMBE Joe /G3 Géomines /I.S.T.A Kolwezi |
~ 54 ~

ANNEXE IX
SPECIFICATIONS BENNE BELL B40D
Puissance brute 335 kW
Poids opérationnel à vide 29 850 kg
Poids opérationnel en charge 66 851 kg
Capacité en dôme 23 m3
Charge utile nominale 37 000 kg
MOTEUR Mercedes Benz – Diesel 6 cylindres en
V, suralimenté avec Intercooler et faibles émissions

Puissance brute 315 kW (422 ch) @ 1 800 tr/min


Puissance nette 308 kW (413 ch) @ 1 800 tr/min
Couple brut 2 000 Nm @ 1 300 tr/min
Couple net 1 974 Nm @ 1 300 tr/min
Cylindrée 11,95 litres
Contenance du réservoir 485 litres
Frein auxiliaire rein d’échappement
Frein moteur à décompression (EVB)
Certification
Non régulée OM 501 LA.E2/1-00 conforme EU Phase 2
Régulée OM 501 LA.E3/1 conforme EU Phase 3
BOITE DE VITESSES Boîte de vitesses automatique Allison à trains
planétaires à 6 rapports avant et une marche arrière,
montée sur le moteur

Convertisseur de couple Hydrodynamique avec lock-up sur tous les rapports

Modèle 4500 R ORS


Type de commande Électronique
SYSTEME HYDRAULIQUE Système à détection de charge intégrale avec pompe
d’assistance de direction d’urgence entraînée depuis
le sol

Débit 300 l/min


Pression 25 MPa
Filtre 10 microns
BASCULEMENT DE LA BENNE Deux vérins simple phase à double action

Durée de basculement 13 s
Durée de descente 7,6 s
Angle de basculement 70º
SYSTEME PNEUMATIQUE Déshydrateur d’air avec chauffage et valve de
décharge intégrés, assure la commande du frein de
parcage et d’autres fonctions auxiliaires

Travail défendu par MBUYA KAZEMBE Joe /G3 Géomines /I.S.T.A Kolwezi |
~ 55 ~

Pression de fonctionnement 850 kPa

SYSTEME ELECTRIQUE

Type de batterie 24 V
Capacité des batteries Deux, étanches sans entretien
Capacité nominale de l’alternateur 2 X 105 Ah
28 V. 80 A
VITESSE DE DEPLACEMENT 1ère 2ème 3ème 4ème 5ème 6ème MAR
8 17 24 37 48 54 6,3 km/h
POIDS OPERATIONNEL
À VIDE EN CHARGE
Avant 14 650 kg 19 587 kg
1er pont arrière 7 810 kg 23 842 kg
2ème pont arrière 7 390 kg 23 422 kg
Total 29 850 kg 66 851 kg
CAPACITE DE CHARGE
Capacité benne rase 18 m3
Capacité SAE 2:1 22,6 m3
Capacité SAE 1:1 27,4 m3
Capacité SAE 2:1 avec porte 23,4 m3
automatique

Charge utile nominale 37 000 kg


PRESSION AU SOL À VIDE EN CHARGE
Avant 99 kPa 254 kPa
1er pont arrière 49 kPa 316 kPa
2ème pont arrière 47 kPa 314 kPa
DIRECTION Commande hydrostatique à faible effort et
réactivité élevée.
Deux vérins d’assistance de direction à double effet

Nombre de tours de volant de 4,1


butée à butée
Angle de braquage ±42º
PONTS Mécano-soudé en acier haute résistance
avec pignons spiro-coniques sur le
différentiel à traction contrôlée et réducteurs
planétaires renforcés en sortie de pont

Modèle Bell 20T


SYSTEME DE FREINAGE Circuit double, freins multidisques à bain d’huile
FREIN DE SERVICE sur pont avant et intermédiaire 218 kN

Force de freinage maximum Disque monté sur la ligne de transmission à serrage


FREIN DE PARCAGE/URGENCE par ressort, desserrage pneumatique 440 kN
Travail défendu par MBUYA KAZEMBE Joe /G3 Géomines /I.S.T.A Kolwezi |
~ 56 ~

Force de freinage maximum 575 kW (593 ch)


Ralentissement maximum

ROUES Génie Civil


Pneu 29.5R25

SUSPENSION AVANT Semi-indépendante, tirants montés sur blocs


caoutchouc et amortisseurs à gaz et à huile
SUSPENSION ARRIERE Balancier articulé avec répartition égale de la
charge par des blocs de suspension en caoutchouc
multicouches.
Chaque pont est couplé au châssis par quatre tirants
à bagues caoutchouc pour un débattement vertical
idéal.

Travail défendu par MBUYA KAZEMBE Joe /G3 Géomines /I.S.T.A Kolwezi |

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