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EPIGRAPHE
Espérant LUMBU
« Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui
viennent les sources de la vie»
Proverbe 4 :23
II
DEDICACE
A mes parents Jacques NYEMBO et Georgette KAYUMBA qui nous ont ouvert les
horizons du monde et nous ont donné les meilleurs d’eux-mêmes afin que ce travail soit
matérialisé.
A mes frères, sœurs, nous citons : Toto NYEMBO, Guellord KAYUMBA, Géneviève
SANGWA, Teddy YUMBA, Freddy KINEME, Patricia KAYUMBA, Benoni LUKOZOLA,
Deo-Gracias MAWAZO, Emmanuel MUZALIWA.
AVANT-PROPOS
Avant de présenter notre travail, nous aimerions nous acquitter d’un agréable devoir,
celui de témoigner notre reconnaissance à tous ceux qui, de loin ou de près, ont contribué à
notre formation.
Pour ce faire, il nous est impérieux ici et maintenant de saisir ce moment combien
propice pour pouvoir témoigner nos profondes et sincères reconnaissances à ceux qui, dans
les meilleurs et dans les pires ont contribué valablement à notre formation notamment au
corps professoral de la faculté Polytechnique en général et celui du département
d’Electromécanique en particulier nous citons : le Doyen de la faculté Polytechnique
Professeur Pierre KALENGA NGOY, au Chef du Département d’Electromécanique
Professeur Emmanuel LUKUMU MULAMBA, à tous les professeurs, Chefs de Travaux,
Assistants et Chargés de cours, qui tout au long de notre formation universitaire nous
ont communiqué leurs savoirs sans lesquels ce travail n’aurait aucun sens.
INTRODUCTION
Avec le boom économique que connait le pays plusieurs entreprises minières se sont
implantées au Katanga et sont de plus en plus énergétivores au dépourvu des consommateurs
domestiques. D’où nous recourons à l’énergie de la biomasse qui n’est cependant un remède
miracle à la crise de l’énergie, mais une énergie renouvelable à utiliser avec discernement, en
concurrence avec d’autres.
C’est ainsi que nous nous sommes intéressé à la ferme Mimbulu qui regorge en son
sein des ordures animales pouvant être valorisées. Ces ordures sont des énergies
renouvelables et nous avons étudié de valoriser son biogaz en énergie électrique.
La détermination de la quantité de la bouse qui peut être produite à la ferme par jour et
de savoir si cette quantité sera suffisante.
Une étude de fermentation au laboratoire de la bouse en vue de déterminer les
caractéristiques du biogaz produit (composition moyenne) et de savoir s’il est riche en
méthane CH4 pour être valorisé en produisant de l’énergie électrique.
De faire le choix sur la technologie à utiliser pour produire l’énergie électrique et de
déterminer la puissance de la centrale thermique.
La deuxième partie dans laquelle nous aurons trois chapitres qui parleront
successivement de l’expérimentation au laboratoire, du dimensionnement de l’installation et
enfin une étude sur l’évaluation du capital total de l’investissement.
3
4
I.1. Historique
La ferme Mimbulu fut créée le 18 Janvier 1983 par monsieur Manuel Gorgulho qui en
est le propriétaire, pour faire la culture maraichère et l’élevage.
De 1998 jusqu’aujourd’hui elle est passée de 12 vaches à 230 vaches. Nous donnons la liste
des animaux élevés dans cette entité dans le tableau ci-dessous.
Kraal
CPW
P .V
Vers K’hi
Route Kipushi Vers L’shi
CPW Casablanca
CPW M1 MM1
CPW M3
Etang CPW M2
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Une direction générale qui assure la coordination de tous les départements et services
de ce groupe, chapeautée par un directeur général suivi d’un chef du personnel qui
joue aussi le rôle du secrétaire générale
Un service commercial qui s’occupe de tous les points de vente (succursales) du
groupe, du marketing et de relations publiques
Un service de comptabilité
Un service d’achat
Un service de production qui s’occupe de la transformation des produits bruts et de la
pâtisserie
Une ferme qui s’occupe du potager et de l’élevage dont nous pouvons retenir pour le
potager les cultures maraichères suivantes :
Pour ce qui concerne l’élevage nous avons donné ci-haut le tableau I.1 reprenant les
types de bêtes élevées mais nous signalons que les vaches élevées sont des vaches laitières de
race Friesland (pie noire) et les chèvres de race de boers.
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Le courant électrique produit sur place à la ferme à l’aide d’un groupe électrogène
est utilisé essentiellement pour l’éclairage des camps de travailleurs, du point de vente, des
kraals, de locaux pour les porcs, les chèvres, les pintades, pour faire fonctionner un système
de pompage d’eau de la rivière Mimbulu.
Il existe au sein de la ferme cinq camps pour les travailleurs dont nous citons le camp
Casablanca qui compte 4 bâtiments dont une maison de 4 chambre et les trois autres bâtiments
compte 5 maisons de 2 chambres, les camps Marenne I, II et III.
Bilan de puissance
II.1. Définitions
II.1.1. Méthanisation
Le psychrophile qui chauffe lentement de 15 à 25°C les déchets, il est moins rentable
puisqu’il a besoin de plus de temps pour produire le biogaz.
Le mésophile qui chauffe de 25 à 45°C comparable à un intestin.
Le thermophile qui lui chauffe aux alentours de 55 à 60°C mais pas plus de 60°C.
Le tableau suivant présente selon trois grandes filières des matières premières pouvant
être valorisés par la méthanisation.
9
Tableau II.1 : Grandes filières de matières premières pouvant être valorisés par
méthanisation.
La fermentation anaérobie est l'un des processus qui contribue à la dégradation des
matières organiques mortes en éléments simples gazeux et minéraux, cette dégradation est
assurée par les bactéries méthanogènes. L'un des processus anaérobie, celui qui nous
intéresse, est la fermentation qui aboutit à la formation de " biogaz ", un gaz combustible.
l’hydrolyse
la fermentation ou l’acidogénèse
l’acétogènese
la méthanogène.
II.4.1. Hydrolyse
Matières
Hydrolyse Matières
organiques
organiques plus
complexes
simples (sucres,
(fibres,
alcools)
végétaux,
déjections)
II.4.2. Fermentation ou acidogénèse
Les molécules obtenues sont utilisées lors de l'étape d'acidogénèse par les espèces
microbiennes dites acidogènes, qui vont produire des alcools et des acides organiques, ainsi
que de l'hydrogène et du dioxyde.
II.4.4. Méthanogenèse
Les bactéries se trouvant donc partout dans la nature (sol, jardin, boue, excréments,
mares, égouts, appareil digestif …).On les retrouvera dans l'enceinte fermée ou se déroule la
méthanisation, le digesteur, pour peu qu'on ensemence un tout petit peu celui-ci.
D'autre part des études ont montré que les populations de bactéries sont très interdépendantes,
certaines éliminent le dioxygène, toxique pour celles-ci, d'autres fournissent de la nourriture
de base pour la production de méthane.
L'activité biologique est visible par la production de gaz. Elle est illustrée par les figures II.2
et II.33] ci-dessous reprenant l’intensité de la fermentation en fonction de la température et la
production du biogaz en fonction de jours à différentes températures.
Intensité de la fermentation
(Valeur relative)
Mésophile Thermophile
0 10 20 30 40 50 60 70 75 °C
%
100
45°C
14
75
35°C
50
25 25°C
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 Jours
Figure. II.3 : Production du gaz en fonction de la température
On s'aperçoit qu'il existe deux pics de production optimum figure II.1, l'un en phase
dite mésophile et l'autre en phase dite thermophile. Entre 10°C et 20°C on parle de
psychrophile. L'activité microbienne étant plus intense à certaines températures, on comprend
que pour une même quantité à digérer, la durée de digestion sera d'autant plus courte que la
fermentation sera intense.
Les centres d’enfouissement techniques sont des sites de quelques hectares à quelques
centaines d’hectares où sont entreposées rationnellement les ordures. Ils sont d’une manière
générale constitués de :
Le ventilateur crée une dépression dans les canalisations et aspire le gaz dans le lieu
d’enfouissement, ce gaz sera débarrassé des particules humides dans un extracteur d’humidité
ensuite il passera dans un épurateur et enfin il sera réchauffé avant d’être injecté dans le
moteur à gaz ou dans un groupe turboalternateur. Le moteur sera couplé à une génératrice qui
produira de l’énergie électrique.
Le système continu est issu de fosses septiques qui ont été développées au XIX ème
siècle. La caractéristique principale du système continu est sa ressemblance avec un tube
digestif.
Tout comme lui, il cultive les bactéries, au besoin d'une certaine température pour être
efficace et reçoit une alimentation régulièrement. Le système est constitué d'un réacteur (ou se
déroule la réaction), et d'une cloche gazométrique ou d'un réservoir de stockage (où est stocké
le gaz si son utilisation n'est pas directe).
Le système continu permet de traiter les boues de stations d'épurations (STEP). En
effet les STEP, souvent gérées par les collectivités, comprennent souvent des installations de
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grandes tailles : elles traitent les effluents produits par des centaines de milliers, voir parfois
par des millions d'habitants.
Dans un premier temps, on réalise un pré-traitement, qui permet de dégraisser les eaux
et séparer le plus gros des matières en suspensions. Les boues récupérées sont traitées en
aérobiose, de manière à les activer.
Elles subissent ensuite un traitement anaérobie, dans un digesteur où la matière organique se
décompose en quelques jours. Une bonne stabilisation et un bon procédé de fermentation des
boues fournissent d'un côté un amendement organique valorisable en agriculture et de l'autre
du biogaz riche en méthane (le plus souvent 60%, et jusqu'à 80%).
L'origine des digesteurs en discontinu est mal connue. Depuis très longtemps les
émanations naturelles de gaz étaient utilisées. D'ailleurs le processus d'un marais est
comparable à un digesteur discontinu. Tout l'intérêt ici sera de s'attacher aux digesteurs
artificiels.
A la différence de la digestion continue, la production dans ce système ne peut être régulière,
elle commence après le chargement et la fermeture de la cuve, et s'arrête ou est arrêtée lorsque
la production baisse jusqu'à devenir nulle.
Les installations de biogaz de type agricole ont pour but de valoriser le potentiel
énergétique du fumier et du lisier. La méthanisation supplémentaire de déchets verts
provenant de l'extérieur de l'exploitation (des communes, des restaurants, ou des
établissements horticoles), permet d'optimiser les rendements de l'installation.
Pour notre travail, nous allons adoptés la digestion semi-continue une fermentation en
phase dite mésophile car elle convient mieux pour la production du biogaz dans les
17
Jusqu'à ces dernières années, le biogaz produit par les décharges d'ordures ménagères
et parfois même dans les fermenteurs était le plus souvent considéré comme un sous-produit
de la décomposition organique, et ne donnait que rarement lieu à des valorisations.
Depuis dix ans, l'amélioration des techniques de mise en décharge ainsi que des
performances des fermenteurs anaérobies a conduit à un net accroissement des débits de gaz
produits, rendant rentable et même parfois très avantageuse la récupération de l'énergie
"biogaz".
La pression nécessaire pour l’alimentation des appareils au gaz est généralement faible 20
à 1OO mbar. D’une manière générale ; les valorisations thermiques nécessitent des débouchés
de proximité il peut s’agir des consommateurs externes au site de production (industries,
réseau de chaleur…) ou d’usages externes. Sur les stations d’épuration, une partie du biogaz
produit est généralement utilisée pour maintenir le digesteur à la température de fermentation
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Les biocarburants sont des carburants pour moteurs thermiques issus de la biomasse.
Ils peuvent substituer partiellement ou totalement aux carburants pétroliers, notamment pour
faire rouler les véhicules à carburant alternatifs.
Les biocarburants obtenus à partir des plantes terrestres résultent principalement de deux
filières :
La filière huile, à partir de colza, palme ou de tournesol
La filière alcool, à partir de la fermentation de sucres de betteraves de blé, de canne à sucre ou
de maïs. Son intérêt est à la fois économique et environnemental, compte tenu de la qualité
des rejets des moteurs à gaz.
19
II.8.1 Température
II.8.2. pH
Si les déchets est bien biodégradable, il faut éviter les surcharges brutales
(augmentation de plus de 20% en moins d’une journée) qui risquent de déséquilibrer le
processus et d’acidifier le milieu par la suite d’une trop rapide production d’AGV (acides
gras volatils.
L’oxygène (O2) est extrêmement toxique pour les bactéries anaérobies strictes que sont
les acétogènes et les méthanogènes. Il est donc indispensable de protéger le milieu de toute
entrée d’air. Les procédés de méthanisation sont donc adaptés pour les déchets très humides,
donc la teneur en eau doit être supérieure à 80%.
II.8.4. agitation
C’est le point relativement délicat à maitriser sur le moyen et long terme, car les
matériels utilisés sont fortement sollicités et l’état physique du déchet rend l’agitation
difficile. L’agitation doit permettre d’une part la formation de croûtes résultant de la flottation
de divers débris végétaux et, d’autre part la décantation de particules denses, tout en
interdisant l’entrée d’air dans le digesteur. L’agitation peut être assurée par :
III.1.1. Digesteur5]
Un digesteur est une cuve qui produit du biogaz grâce à un procédé de méthanisation
des matières organiques. Ces cuves doivent être chauffées pour que le rendement soit
acceptable. Ce sont des digesteurs mésophiles la plupart du temps mais il existe aussi des
réacteurs thermophiles.
Les avantages sont multiples et notamment au niveau des odeurs et des bactéries qui
sont détruites. Un réacteur produit environ 50 à 70 % de méthane 30% de CO 2 et de l’eau, de
l’hydrogène sulfuré et de l’oxygène.
III.1.2. Gazomètre
Un gazomètre est un réservoir dans lequel sera stocké le gaz une fois produite dans le
digesteur. Son volume dépend de la production et l’utilisation du gaz.
III.1.3.1. Canalisations
Les canalisations se différentient par leurs matériaux, nous pouvons trouver les
canalisations en métal galvanisé, en cuivre, en caoutchouc ou en PVC. Chaque tuyau a ses
avantages et ses inconvénients, le tuyau en métal galvanisé est disponible en de nombreuses
dimensions et présente peu d’incompatibilité avec quelques équipements, ce qui nécessite
plus d’adaptateurs et réducteurs.
Le tuyau en cuivre est utilisé souvent dans les maisons ; il est parfait mais cher, et peut
être corrodé par l’hydrogène sulfuré ; le caoutchouc résiste peu au soleil. Le PVC est rigide et
intéressant pour le transport de gaz dans les très longs parcours (mais il y a beaucoup de
raccords et leur étanchéité est difficile). Le diamètre des canalisations est déterminé en
fonction du débit du gaz, de la longueur des canalisations et de la pression.
L’eau est contenue en quantité notable dans le biogaz, qu’on peut considérer comme
saturé en eau à la sortie du digesteur. L’inconvénient principal est le dépôt de condensats dans
les canalisations provoquant d’éventuelles obstructions et favorisant la corrosion.
On y remédie aisément par des purges, ces derniers sont installés au niveau des points
les plus bas de rupture de pentes.
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III.1.3.3. Manomètre
Pour mesurer la quantité de gaz produite par le digesteur. Le relevé du compteur donne
l’information sur la quantité de gaz consommée en m3.
Pour éviter cette perte de pression, on place l’équipement anti-retour de flammes dans une
section de tuyau dont le diamètre est un peu plus important que celui de la canalisation. Le
compteur de gaz joue le rôle de système anti-retour de flammes.
pouvoir calorifique et peut réagir avec l’H2S pour donner l’acide sulfurique (H2SO4) dont le
degré de corrosivité est supérieur à celui de l’hydrogène sulfuré. D’où de ce fait il est
recommandé d’utiliser un biogaz sec et dont la teneur en H2S est inférieure à 0,15%.
Les moyens les plus simples et les plus utilisés pour la déshumidification du biogaz consistent
en :
L’installation des pièges à eau sur les points les plus bas de réseau de gaz
L’installation d’un filtre à pierres avant les points d’utilisations du biogaz. Ce
procédé n’est efficace que si le filtre est plus froid que le biogaz.
Biogaz
humide
Biogaz
partiellement
déshydraté
Elimination d’eau
27
L’hydrogène sulfuré est un gaz toxique caractérisé par une odeur nauséabonde et une
action corrosive sur les pièces en fer ou en cuivre. Son élimination s’avère nécessaire. Il
existe plusieurs méthodes de désulfuration du biogaz : La méthode de fixation de l’hydrogène
sulfuré par l’oxyde de fer (rouille) est le moyen le plus utilisés et le moins couteux pour
réduire la quantité d’H2S dans le biogaz : cette technique consiste à faire passer le biogaz à
travers une colonne remplie de copeaux d’acier ou de fer oxydés. L’élimination d’H 2S se fait
selon la relation suivante :
Réaction de fixation
3H2S + 3H2O + Fe2O3 6H2O+ Fe2S3
Réaction de régénération
3
Fe2S3 + O + 3H2O Fe2O2 + 3H2O + 3S
2 2
III.1.5.1. Définition
Une centrale thermique est une usine qui produit de l’électricité à partir de la chaleur
qui se dégage de la combustion d’un combustible qui peut être solide, liquide ou gazeux.
28
Nous trouvons trois classes des centrales thermiques produisant de l’énergie électrique à
savoir :
Les centrales à moteurs à combustion interne
Les centrales à turbines à gaz
Les centrales à turbines à vapeur
D’une manière générale une centrale thermique est constituée de plusieurs parties dont
les principales sont :
a) Le bloc de production
Il est composé de :
- D’une chaudière et ses auxiliaires
- D’un groupe turboalternateur
- Poste d’eau (réchauffeurs, pompe)
- Bâtiment électrique (salle de commande, salle des équipements de contrôle, salle
de tableaux électriques, les sources auxiliaires)
c) La station de pompage
30
d) Le parc de stockage
Gaz d’échappement
V
DG
G EC DS E
O
CH
C
TV
TG
Air
Co
R
P
Légende :
C : Compresseur DG : Digesteur
31
Dans ce chapitre nous traiteront d’une manière essentielle la production du gaz dans le
digesteur ainsi que le circuit air-gaz et le circuit eau-vapeur pour enfin produire l’énergie
électrique.
Le gaz (biogaz) produit dans le digesteur sera récupéré à l’aide d’un ventilateur pour le
stocker dans un gazomètre après son épuration. Du gazomètre le gaz sera injecté dans la
chambre de combustion comme combustible.
L’air venant du compresseur va se mélanger au gaz qui après combustion va donner de la
chaleur dans la chambre de combustion. Le gaz de combustion sera détendu dans une turbine
à gaz (TAG) où l’énergie thermique contenue dans le gaz brûlé sera transformé en énergie
mécanique.
Notons que le gaz brulés à l’échappement seront conduits dans des serpentins tout
autours du digesteur pour maintenir la température de fermentation autour de la température
de la phase mésophile afin de favoriser l’activité microbienne.
Les turbines seront accouplées aux alternateurs dont nous tacherons de faire le choix.
Une centrale contient bien d’autres appareils et accessoires essentiels pour un bon
fonctionnement et un bon rendement dans des conditions de sécurité.
33
IV.1. But
Le digesteur est plongé dans le bain marie réglé à 35°C 3°C et il est fermé
hermétiquement pour assurer l’anaérobiose, ensuite le volume du biogaz formé est mesuré à
l’aide de la méthode de liquide déplacé puis normalisé dans les conditions de température et
de pression. Pendant la phase de l’hydrolyse et acidogénèse le pH chute à des valeurs
minimales ce qui influe et inhibe la phase de méthanogenèse, alors le carbonate de sodium
(Na2CO3) est utilisé pour corriger le pH jusqu’à des valeurs comprises entre 6,5 et 7 pour
favoriser la formation du biogaz (milieu favorable pour l’activité des bactéries méthanogène).
35
Trois phases dans l’évolution des valeurs de pH sont observées au cours de la production du
biogaz :
Durant une période de productivité de 77 jours, le volume produit du biogaz est évalué
à 28,898 m3 avec une économie de 30% d’eau consommée.
Les résultats de la composition du biogaz obtenus sont repris dans le tableau ci-après :
36
Partant des valeurs obtenues dans le tableau IV.1 ci-dessus, nous pouvons déterminer les
valeurs moyennes de différents composés du biogaz.
Comme le laboratoire ne disposait pas d’un capteur de l’H2S et d’un capteur d’O2,
nous avons déduit leurs valeurs à partir de la composition moyenne du biogaz qui donne la
plage des valeurs dans laquelle ces composés peuvent varier confère composition des biogaz
selon les origines3].
O2 = 0, 1%
H2S = 1, 9 %
37
Constituants Quantité en %
CH4 61
CO2 35
H2S 1,9
N2 2,36
O2 0,1
38
V.1.1. Introduction
Vu le nombre des vaches il nous a été difficile de faire la récolte de la bouse afin de
vérifier la faisabilité de notre avant projet parce qu’à la ferme la bouse était éparpillée d’où
nous avons isolé 4 vaches en stabulation pendant 4 semaines pour enfin amener à bon port
notre travail. Cette récolte s’est déroulée du 03 au 31 Octobre 2009 dont le but était de
ramasser chaque jour la bouse et de la rassembler, ensuite chaque samedi nous pouvions faire
la pesée.
D’où au bout de 4 semaines, nous avons récolté 953,5 Kg de bouse, pour les quatre vaches,
nous avons une production moyenne journalière de :
953,5 ÷ ( 28× 4 ) ¿ 8,5 Kg/j par vache.
En considérant les 230 bêtes nos aurons une production journalière de 8,5230 = 1955
Kg/jour
39
V.2. Dimensionnement
Dans cette partie du travail, nous allons dimensionner le digesteur, le gazomètre, et les
turbomachines qui seront utilisées dans la centrale thermique en passant par des calculs
thermodynamiques ainsi que les calculs de combustion.
V.2.1. Digesteur5]
Vd = Sd RT
Vc = Vd / 0,95
Avec :
- Vd : volume du digesteur en m3
- Vc : volume de construction du digesteur en m3
- Sd : substrat disponible en m3/ j
- RT : temps de rétention
V.2. Gazomètre
Le gazomètre doit être suffisamment grand pour pouvoir stocker toute la quantité de
gaz à consommer d’un coup pour pouvoir stocker le gaz produit entre les périodes de
consommation. La capacité du gazomètre doit être de 60% de la capacité du digesteur.
Selon le modèle de HASHIMOTO 8], connaissant le volume utile du digesteur nous pouvons
faire le calcul de la quantité de CH4 produite par jour dans le digesteur aurons :
- Vd = 352 m3
MO = 14,5 g/l charge initiale de matière organique
- La constante d’inhibition K = 0,6 + 0,021 × 100,05 MO
K = 0,6 + 0,021× 100,05 × 14,5 = 0,94
- Température de fermentation ± 35°C
- Coefficient cinétique Mm = 0,013T 0,129 = 0,013 35 – 0,129 = 0,326
- Potentiel de production du méthane Bo
Bo = 0,45m3/Kg MO = 0, 45 m3/Kg MO
- Rendement biologique B en m3CH4/ Kg MO
B = Bo ¿1 – (K/Mm – TRH) + K - 1]
B = 0, 45 [1 – (0,94/0,326 – 90) + 0,94 - 1]
B = 0, 42 m3CH4/Kg Mo
- Rendement technologique WJ
WJ = B (MO / TRH) = 0.065 m3 /m3j
41
Le nombre des digesteurs sera déterminé lorsque nous aurons calculé le débit
journalier de combustible à bruler par jour dans la chambre de combustion.
CC
2 3
TAG
Alt
C
1 4
3
2 2S
4S 4
1
V.3.1.2.Base de calcul10]11]
Etat 1
T1 = 298K, t° = 25°C
P1 = 1,013bar
H1 = 25 1,004 = 25,1 KJ/ Kg
Etat 2
T2S
T2
=
P2
P1 ( ) -1/
avec = 1,4 et
P2
P1
=5
T2S = T1 ( )
P2
P1
-1/
Etat 4
T4S = T3 ( )
P4
P3
k-1/k
THPP
TBPpPP
88
8 2 3 4
Co
7
ECON
P
6 5
1 3
7 8
2S
6
5 4
Transformation
Base de calcul
Comme le but de notre travail est de produire uniquement de l’énergie électrique nous
choisirons une turbine à condensation dans laquelle la vapeur se détend de 1000N/Cm 2 à 0,4
N/Cm2.Considérons une pression de la chaudière de 60 bars. La température de surchauffe de
500°C et la pression du condenseur sera de 0,04 bar.7]
Les tables et diagrammes thermodynamiques de la vapeur d’eau en annexe seront utilisés pour
déterminer les différents états du cycle.
Etat 1
Considérons une détente isentropique de pression P2S = 2bars comme la vapeur passe
par un état intermédiaire dans la zone de la vapeur surchauffée
S1 = S2 = 6, 8803 KJ/Kg K
T2S = 481, 7 K soit 208, 7°C
H2S = 2855,11 KJ/Kg
En considérant un rendement isentropique de la turbine ηis-t = 0,87
H2 = h1 - ηis-t (h1 – h2S) = 3422, 2 – 0, 87 (3422, 2 – 28855,11) = 2928,83 KJ/Kg
T2 = T1 - ηis-t (T2 – T2S) = 773 – 0,87 (773- 481) = 519, 56 k soit 246,56°C
T3 = 773 K
P3 = 2bars
H3 = 3487,1 KJ/Kg
S3 = 8, 5133 KJ/Kg K ηis-
V3 = 0,3814 m3/Kg
P4S = 0, 04 bar
T4S = 300, 8 k soit 27, 8°C
H4S = 2552, 7 KJ/Kg
S4S = 7, 8247 KJ/Kg K
V4S = 34, 5 m3/Kg
H’4 = 2552, 7 KJ/Kg
48
T5 = 300, 8 K
P5 = 0, 04 bar
V5 = 0,001 m3/Kg
H5 = 121, 41 KJ/Kg
S5 = 0, 4225 KJ/Kg K
Etat 6:
La pression s’élève de 0,04 bar à 60 bars du fait de la pompe mais la masse ne varie
presque pas car le liquide est incompressible.
D’où d (q+Wf) = dq + dWf
Avec
dq = 0 et dWf = 0 d’où dh – vdp → h6 – h5 = V (P6 – P5)
→ h6 = h5 + V (P6 – P5) = 121,41 + 0,001 (60 – 0,04) = 121,46 KJ/Kg
T6 = 300,8 K
S6 = 0, 04425 KJ/Kg K
Etat 7:
S7 = 3, 1109 KJ/Kg K
Etat 8 :
V.4. Combustion9]12]13]
La combustion est une réaction chimique exothermique entre un corps combustible qui
dans ce cas est le méthane et un corps comburant qui est l’oxygène compris dans l’air.
CH4 = 61%
CO2 = 35%
N2 = 2, 36 %
O2 = 0, 1%
H2S = 1,9 %
Pour les combustibles gazeux pauvres le pouvoir calorifique inférieur Pc i varie entre 2000 et
13000 KJ/ Nm3 selon Rosin et Fehling
23357,82KJ/Nm3 ≥ 16747,2 KJ/Nm3, nous sommes dans le cas des combustibles gazeux
riches.
D’où :
Va,1 = (0,0010923357,82) – 0,25 = 25,21 Nm3 d’air / Nm3 de combustible
Vf,1 = (0,0011423357,82) + 0,25 = 26,87 Nm3 de gaz / Nm3 de combustible
[CO2] = 0,097
[N2] = 0,186
[H2O] =0, 747
[O2] = 0,21
−1 1,2−1
A= = = 0,16
−1+ ¿ ¿ 1,2−1+1,06
Le pouvoir comburivore est défini comme étant la quantité d’air comburant nécessaire
et suffisant pour assurer la combustion complète de 1Kg de combustible
Le pouvoir fumigène est défini comme étant la quantité de gaz produit par la
combustion de 1 Kg de combustible.
Le volume occupé par un gaz à l’état normal est de 22,4 Nm3/K mole
Le poids de fumée
V f ,1
Pf, = = 40,39/0,78 = 51,78 Kg de gaz/ Kg de combustible
V
Pf ,
Pf = = 51,78/1,2 = 43,15 Kg de gaz/ Kg de combustible
❑
V.8.1. Vaporisateurs
0,98.0,99 ( 2741,3−1218 ) KJ
h gl =956,64+ =162,83
1,32 Kg
h gl 162,83
t fl = = =141,72° C
c pg 1,149
( 832,59−141,72 )
t log = =488,81 ° C
Δ ln
( 832+276,31 )
( 276,81−141,72 )
D’où partant Fc=0,95 et Δtm=0,85.488, 81=464,36°C
∅
La surface d’échange de chaleur S=
Kgl . Δtm
750,135
⇒ S= =32,49m2
464 x 0,04975
S 32,49
Le nombre des tubes N t = = =22tubes . D’où on peut placer 2 rangées et par
A l 1,413
rangée, on aura 11 tubes.
V.8.2. Surchauffeur
Nous allons considérer que la chaleur se transmet par convection seulement. Nous
nous proposons de calculer le nombre de tubes à prévoir ainsi que la surface d’échange
nécessaire.
1
Le du flux total traverse le surchauffeur
5
1 3
∅ S = ∅ tot = x 1000,18= 150,029 KJ/sec
5 20
58
[ ] [] re
ln
1 1 ri1
= + +
K gl . A e ( hci ) A i 2 π λ acier hci A e
[ [ ] ]
0,021
ln
1 1 0,16 1
= + +
K gl .0,7912 10000 .0,60288 2 . 3,14 . 40 300 . 0,7912
K gl =0,072W /m² K
- L’écart de température Δt m
Nombre de tubes Nt 20
Nombre de rangées 4
Longueur tube 4m
V.8.3. Surchauffeur
1
On considère le flux qui traverse le resurchauffeur ϕ RS=ϕ S= ϕtot
3
ϕ RS=333,39 KJ / sec
- La chaleur se transmet par convection seulement
L=4m
0,042
D= ⇒ r = 0,021 ; ri = 0,016 ; Ae = 0,5275 m² ; Ai = 0,40192 m².
0,032 e
- Le coefficient global de chaleur Kgl = 0,072 W/m² K
- L’écart de température Δtm
Soit tm la température des fumées après le resurchauffeur
ηb qm ( h 3−h2 )
h f =h3− v
3
qg
( 3487,1−2928,83 )
h f =952,64−0,98 .0,99 =542,31 KJ /Kg
3
1,32
hf 542,31
t f 3= 3
= =471,98 ° C
Cf g
1,149
832,59−500
Δ t log =( 832,59−500 )−( 471,98−276,1 ) / ln =198,01° C
471,98−276,1
- La surface d’échange de chaleur S
333,39
S= =24 m²
0,072 . 198,01
- Le nombre des tubes
S 24
Nt= = =60 tubes D’où nous aurons 6 rangées de 10 tubes chacune.
A e 0,40192
Pression 60 bars
Surface d’échange 24 m²
Tubes Acier 0,42/0,032
Nombres des tubes 60
Nombres des rangées 4 6
Longueur tube 4m
V.8.4. Economiseur
T fs =
( )
5
Te
0,25
=423,98 K
∅=q g ( h7−h 6 )
KJ
∅=1,32 ( 1218−121,46 )=1447,43
sec
0,042
L = 6m ; D= ; A =0,79128 m² ; Ai =0,6028 m²
0,032 e
Kgl = 0,072 W/m² K coefficient global de transfert de chaleur
- L’écart de température Δtm.
( 177,55−27,8 )
Δt log= ( 846,55−276,31 )− =458,24 ° C
846,55−276,31
ln
177,55−27,8
Δ t m=0,95 . 458,24=435,32° C
- La surface d’échange de chaleur S sera :
ϕ 1447,43 2
S= = =79,4 m
K gl . Δ t m 0,072. 253,34
S 79,4
Le nombre des tubes N t = = =130 tubes . Soit 10 rangées de 13 tubes chacune.
A e 0,6028
Tableau V.9. Synthèse de l’économiseur
V.8.6. Condenseur
Nous nous intéresserons qu’au condenseur à surface dans le cadre de notre travail.
Pour des quantités de vapeur élevé, le condenseur à tubes en zig-zig sera trop long. Ce
condenseur est conçu pour résoudre ce problème. Il est disposé horizontalement ou
verticalement. Toutefois, cette dernière disposition est la mieux adaptée car elle facilite
l’écoulement du condensât ainsi que le nettoyage du condenseur.
63
ϕ =qmv ( h4 −h5 )
ϕ =0,99 ( 2674,172−121,41 )=2527,23 KJ /sec ou 2527230 W
Comme Δtm est connue : Δtm = Fc Δtlog
On peut déterminer Kgl en posant :
ϕ =K gl . S . Δt m
Avec S : la surface d’échange
ϕ
S=
K gl . Δ t m
Or on connait la longueur et le diamètre de chaque tube, d’où nous pouvons déterminer le
nombre de tubes à utiliser.
S
S = π.d.l.n ⟹ n=
π .d.l
- Calcul d’eau froide (débit) par Kg de vapeur d’eau :
q mv ( h4 −h5 )
q me =
t 2−t 1
T1 est connue, on peut trouver t2 soit pour diminuer soit pour augmenter le débit d’eau froide.
Connaissant le débit d’eau froide, on peut faire le choix de la pompe d’alimentation.
Le débit se calcule :
Or le débit de vapeur est de qmV = 0,99 Kg/sec d’où le débit d’eau froide entrant dans le
condenseur
3
q mef =0,99 ×70,51=69,8 Kg d ' eau/ sec soit 0,069m / sec
- La surface d’échange S se calcule par :
ϕ
S=
K gl . Δ t m
D’où nous pouvons faire l’estimation de Kgl.
Comme le condenseur est du type à tube et virole, nous examinerons le cas de
conductivité et convection en régime stationnaire sans générer la chaleur interne entre tubes
en acier de diamètre 0,040/0,05 dont l’épaisseur est de 0,005m.
1
=
1
=
1
+
ℜ
ri
+
1
ln ( )
K e Ae K i Ai hci Ai 2 π λacier hci A e
D’où les conductivités thermiques hci et hce sont inconnues et peuvent être déterminé pour
chaque matériaux utilisés. Le coefficient de convection hc sera déterminé à partir de :
{ }
1,6
K h=0,725
[L v λ g ρl ( ρl −ρv ) ]
3
nμ ( t sat −t p )
{ }
0,25
⇒ K h =0,725
[ 2552,712(40)3 1000(1000−8,75)] =336,04 W /m ² ° C
−3
10. 0,8143.10 (27,8−24,30)
( Nu . λmat )
D’où hC =
d
Avec : Nu : nombre de NUSSELT : Nu = 0,234 Re0,8 . Pr1/3
Pr : nombre de PRANDTL : Pr = (μ. Cp)/λ
65
Longueur tubes 6m
Diamètre virole 0,63 m
Types de tube Acier 0,05/0,04
V.9. Turbomachines11]16]17]
V.9.1 définition
Les calculs que nous allons effectués, nous aideront à faire le choix judicieux des
turbomachines.
V.9.3. Turbines
V.9.3.1. Généralités
Elles ont pour rôle de transformer l’énergie thermique contenue dans la vapeur d’eau à
l’entrée da la turbine en énergie cinétique de rotation qui sera utilisée par le rotor de la turbine
pour fournir l’énergie mécanique nécessaire à l’entrainement de l’alternateur. Cette
transformation est appelée détente.
La détente s’effectue dans les tuyères de section et forme appropriées réparties en aubages
mobiles du rotor.
68
- Un rotor : sorte de tambour à la périphérie duquel sont fixées les aubes. Les intervalles
compris entre les aubes constituent les canaux mobiles.
- - Un bâti ou stator : qui porte des directrices qui forment les canaux fixes chargés de
diriger la vapeur convenablement dans les canaux mobiles.
- Un tore d’admission de la vapeur ou collecteur : dans lequel est admis la vapeur
venant du générateur avant de s’écouler dans les canaux fixes.
Un tore de récupération de vapeur à la sortie de la turbine dont le rôle est de diriger la
vapeur vers la canalisation qui mène au condenseur.
Selon la façon dont la vapeur se détend (degré de réaction) à traves les aubages de la
turbine on trouve :
- Turbines axiales
- Turbines radiales
- Turbines à condensation
- Turbines à contre pression
- Turbine à soutirage
C’est une détente da la vapeur dans une tuyère (distributeur) entre deux pressions afin
qu’elle acquière à la sortie de la tuyère une très grande vitesse qui sera transformée en travail
dans la roue.
L’équation énergétique de cette transformation est (h0 – h1) + (C20 – C21)/2 = 0
La vitesse C0 est négligeable à l’entrée de la tuyère C0
C1 = √ 2(h0 – h 1)
(C12 – C22)/2
C’est aussi l’énergie recueillie à l’arbre si l’on considère qu’il n’y a pas de pertes
(turbine à action).
L’équation énergétique est :
Avec :
- C : vitesse absolue
- U : la vitesse d’entrainement
- W : la vitesse relative
Equation de continuité
Degré de réaction
91,5
- La vitesse d’entrainement U = √ 493,3 = 338,87 m/sec
6
- Le diamètre moyen dm = 2U/ = 1, 07 m
1. Calcul
Triangle de vitesse
Entrée de la roue
On a souvent 1 qui varie entre14° et 25°, adoptons pour notre cas 1 = 14°
U = 338,87 m/sec, C1 = 1016,2 m/sec
C1a = C1 sin 14° = 1016,2 sin 14° = 245,83 m/sec
C1u = C1cos 14° 1016,2 cos 14° = 986 m/sec
W1 = C1a2 + (U – C1u)2 = 419,02 m/sec
1+2 = arc sin C1a/W1 = arc sin 245,83/419,02 = 35,92° comme 1 a une valeur assez faible,
donc la projection de C1 sur U, soit C1u est assez voisine de C1 ; la forme de l’aube mobile est
souvent symétrique, raison pour la quelle
1+2 = 71,84° d’où = 0,917
W2 = W1 = 0,917 419,02 = 384,55 m/sec
Sortie de la roue
Connaissant l’équation de continuité qm,v = S×C/V Kg/sec, cette dernière doit être
appliquer à chacune des sections de passage de la vapeur.
On connait qm,v = 0,99 Kg/sec nous allons utilisé la vitesse absolue C a, nous savons par
la suite que la surface de l’aube est donnée par
1er étage
Avec le degré de réaction qui varie de 0,25 à 0,5 nous adoptons 0,5 d’où a1 = 0,0015 m
De S2 = dma2 a2 = 0,05 m
La largeur du canal à l’extrémité de la tuyère ne doit pas être faible 8b10 mm,
adoptons
b = 0,01 m d’où le pas p = 0,01/sin 14° = 0,041m
Les tuyères seront reparties sur la moitié de la circonférence de d m = 1,07 m, soit une longueur
L= 0,5 dm = 1,679 m
n = L/p = 1,679/ 0,041 = 40, 97 environ 41 tuyères
2ème étage
3ème étage
Calcul
Triangle de vitesse
Entrée de la roue
Considérons 1 = 14°
U = 870,33 m/sec, C1 = 2608,9 m/sec
C1a = C1 sin 14° = sin 14° 2608,9 = 631,16 m/sec
C1u = C1cos 14° = 2608,9 cos 14° = 2531,1 m/sec
W1 = C1a2 + (U – C1u) 2 = 635,77 m/sec
1+2 = arc sin C1a/W1 = arc sin 631,16/635,77 = 41,54° comme 1 a une valeur assez
faible, donc la projection de C1 sur U, soit C1u est assez voisine de C1 ;la forme de l’aube
mobile est souvent symétrique, raison pour la quelle
1+2 = 41,54° d’où = 0,917
W2 = W1 = 0,917 635,77 = 583 m/sec
76
Sortie de la roue
Connaissant l’équation de continuité qm,v = SC/V Kg/sec, cette dernière doit être
appliquer à chacune des sections de passage de la vapeur.
On connait qm,v = 0,99 Kg/sec nous allons utilisé la vitesse absolue C a, nous savons par
la suite que la surface de l’aube est donnée par
1er étage
Avec le degré de réaction qui varie de 0,25 à 0,5 nous adoptons 0,5 d’où a1 = 0,025 m
De S2 = dma2 a2 = 0,05 m
La largeur du canal à l’extrémité de la tuyère ne doit pas être faible 8b10 mm, adoptons
b = 0,01 m d’où le pas p = 0,01/sin 14° = 0,041m
77
Les tuyères seront reparties sur la moitié de la circonférence de d m = 1,07 m, soit une
longueur L= 0,5 dm = 1,679 m
n = L/p = 1,679/ 0,041 = 40, 97 environ 41 tuyères
2ème étage
3ème étage
0,005
2 0,0015 258 41
0,005
3 0,047 282 15
0,032
Triangle de vitesse
Entrée de la roue
On adopte 1 =14°
U1 = 329,33 m/sec, C1 = 1317,3 m/sec
C1a = C1 sin 14° = sin 141317,3 ° = 318,6 m/sec
C1u = C1cos 14° = 1278,1 m/sec
79
Sortie de la roue
Caractéristiques principales
V.10. Turbopompes
V.10.1. organisation
La pompe est caractérisée par son débit et sa hauteur. Connaissant le débit, nous
pouvons faire le choix en calculant la hauteur de refoulement.
1 Ps dp
H = Zs – Ze + + Cs2 – Ce2
g pe
Considérons un moteur électrique qui doit entrainer une pompe qui tourne à 3000 tr/min, la
hauteur engendrée sera divisée par trois pompes
ns = nqv1/2/h3/4 = 3000(1,079)1/2/(611) 3/4 = 25,35 tr/sec
81
60u 60 × 40
r= = = 0,41 m
2n 6,28× 3000
q v
- l= 2 √2 gH = 0,05 : ouverture réduite
r
qv
- coefficient de débit = ur 2
= 0,04
gH
- coefficient manométrique : = 2 = 35,65
u
W2
h = r = 2, 7 m
2g
Pu = .g.qv.H (H +h2) = 10001,0799, 81 (6110, 04+ 2, 7) = 176, 41 W
Pu
Peff = = 220 KW
❑gl
P s−P C2s−C 2
H= Zs – Ze + e
+ e
g 2g
2
C s−C
= 2m, n = 2000 tr/min
2
H= e
2g
ns = 142,01 tr/sec
W = u (C2u – C1u) or C1u = 0
C2u = 6,9 m/sec et u = 13,2m/sec W = 13,2×6,9 = 91 J/Kg
C2r = 106,48 m/sec
82
0,82.3,14 .0,6
Ca = = 0,02 m/sec
60
P = qvW = 107991 = 98189 = 98 KW
d2 =2d1 nous considérons d1 = 0,41 d2 = 0,82 m
La section latérale qui constitue la section de sortie du fluide S= d2b2, avec b2 la largeur de la
1,079
roue b2 = = 0,039 m
3,14 ×0,82 ×106,48
Le nombre d’aubes naub = 10d2 = 27,88 = 28 aubes
On utilisera une pompe axiale pour les grands débits et faible hauteur.
V.10.4. Compresseur
Calcul de la roue
Entrée des aubes : soit d1 = 0,45 m, la vitesse C1est choisie telle que C1 = 0,2 à0,3√ 2W th
C1 = 46,5m/sec
Sortie des aubes
d22d1 donc 1,8 à 2,2 d1 prenons d2 = 2. 0,45 = 0,9 m
C2r = C1r= C1 = 46,5 m/sec et 3570 considérons 2= 50°
L’équation d’Euler s’écrit : Wu= U2C2u – U1C1u
Comme C1u = 0 Wu= U2C2u = 19,8 KJ/Kg w2= C2r/sin = 66m/sec,
U2 = 150….250….nous prenons U2= 163 m/sec
C 2r
C2 = √ C22 u +C 22 r=130 m/sec et tg 2=
'
=0,414 d o ù=24 ° 30 '
C2 u
U2
= avec n=3640 tr /min, U1= 81m/sec, w = 95 m/sec 1= 32°
r2
Nombres d’aubes
d1
N= 10..d2 = 28 aubes, l’écartement des aubes au diamètre d1 sera p= = 0,05 m
N
Diffuseur d’entrée 1 à 2
di= 0,17 m
C2= 50 m/sec
V= 0,844 m3
q a 1,3
Le débit réel qa’= = =1,36 Kg /sec
❑v 0,95
84
Calcul de la roue
Supposons n= 2400 tr/min, qv= qm. = 2,421,21 = 2,92 m3/sec
La vitesse absolue C1 du fluide est généralement de 0,25 à 0,5√ 2W ,
Avec W= W1-2/h= 3205,06/0,70= 4578,65 J/Kg, C1= 24 m/sec
Entrée de la roue
Section de passage du gaz S = d1b1= 3,14.0, 28.0, 87= 0,077 m2
Vitesse circonférentielle : u1= .r1= 80.3, 14.0, 14= 35,2 m/sec
m c1
Vitesse relative w= √ u −C =45,5
2 2
; tg❑1= =0,64 ;=32 ° 30 '
sec U1
Sortie de la roue
La section de passage du gaz S = d2b2= 3,14.0, 62.0, 04= 0,076 m2
Débit volumique qv’= qv/V= 2,92/0,90= 3,24 m3/sec
C2r= 3,24/0,076= 42 m/sec
85
Ns= 48 tr/min, convient pour un ventilateur centrifuge avec Hh= 327 m et qv= 2,92
m3/sec
Connaissant les puissances des turbines à gaz et à vapeurs, nous pouvons déterminer les
puissances des alternateurs.
Turbine à gaz
La puissance mécanique Pmg = 139,03 KW
D’où la puissance de l’alternateur sera en considérant un rendement d’accouplement
de 0,95.
Palt1 = Pmg = 139,03 0,95 = 132,07 KW ainsi nous considérons une valeur
normalisée de 150 KW
Turbines à vapeur
La puissance des turbines à vapeur sera calculée en additionnant les deux puissances de la
turbine haute pression et de la turbine basse pression.
Pmt = 488,43 + 804, 87 = 1293,3 KW d’où la puissance de l’alternateur sera :
Palt2 = 1293,3 0,95 = 1228,63 KW ainsi nous prenons une valeur normalisée de 1500
KW.
VI.1 Introduction
Les couts fixes sont indépendant de la production en d’autres termes ce sont des couts
qui ne sont pas liés au niveau de l’activité de l’usine. Ils continuent même si l’installation est
à l’arrêt.
C’est le mon tant qui intervient dans le processus de démarrage de l’installation et vaut
10 à 20% du capital total d’investissement et peut atteindre 50 % pour des compagnies
produisant des produits à demande saisonnière.
Comme nous disposons du coût des équipements donné au tableau VI.1. Nous allons
adopter la méthode D Lang Factor for Approximation of Capital Investment donnée par le
tableau ci-dessous :
Nous allons considérer la phase solide-liquide pour effectuer nos calculs, parce que
nous partons de la matière première solide pour avoir le CH 4 qui à son tour sera brulé pour
chauffer l’eau.
En tenant compte des accessoires et du transport qui représente 33% du coût total, nous
aurons enfin :
TCI = 5337222,2 + 1761283,326 = 7098505,526$
FCI = 4589495,35 + 1514533,466 = 6104028,816$
Le capital total à investir pour la mise en marche de l’installation est de 7098505,526$.
Le tableau qui suit va nous permettre de déprécier le capital fixe d’investissement dans
une période de 10 ans.
3 19,2
4 11,52
5 11,52
6 5,76
7 0°
8 0
. 0
. 0
. 0
. 0
. .
. .
. .
. .
. .
20 0
92
Tableau VI.4. Détermination de la dépréciation et du cash-flow annuel sur une période de 10 ans.
Années 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Capital fixe 6104028,816
d’investissement
$
Dépréciation $ 1220805,76 1953289,22 1171973,53 703184,11 703184,11 351592,05 0 0 0 0
Revenu $ 604800 604800 604800 604800 604800 604800 604800 604800 604800 604800 604800
.
93
Le ROI doit être supérieur au mar. qui est le taux de gain minimum, imposé pour que le projet
soit acceptable. Dans le cas de notre projet le mar est fixé à 30 % soit 0,3. Le ROI doit être
supérieur ou égale au mar pour que le projet soit rentable.
Selon le prix considéré, la valeur de ROI sera :
A j 6769610,04
ROI = = = 0,95
F 7098505,52
94
CONCLUSION
Nous voici au terme de ce travail au cours duquel nous nous sommes penchés sur
l’analyse du biogaz issu de la fermentation de la bouse de vaches au laboratoire afin d’évaluer
la teneur en CH4, et procéder au dimensionnement des équipements principaux constituants
notre unité de production de l’énergie électrique.
Les recherches que nous avons menées ont abouties aux résultats que voici :
La teneur en CH4 du gaz produit au laboratoire est de 61 % ce qui est bon pour une
valorisation en énergie électrique.
Etant donner que la puissance installée de la ferme est de 602,8 KW y compris la
délocalisation de l’unité de transformation des produits laitiers et la pâtisserie et
compte tenu de l’extension future de la ferme nous avons doublé la puissance installée
à 1300 KW. Après calcul de dimensionnement des éléments principaux de
l’installation de la ferme, nous avons trouvé que la centrale thermique peut fournir
1650 KW. La ferme peut fonctionner avec cette puissance et revendre au réseau une
partie de sa production.
Le capital total d’investissement pour la mise en marche de l’installation est évalué à
7098505,526 $ avec un Rate Return On Investment (ROI) de 0,9 ce qui montre que le
projet est rentable car ROI est supérieur au mar qui est fixé généralement à 30 %.
Le projet étant rentable nous invitons les investisseurs à s’intéresser au dit projet.
96
BIBLIOGRAPHIE
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II Electromécanique (notes inédites), UNILU 2008-2009
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21]. TUMBA KYABALUNGU, «Avant-projet d’installation d’une centrale
thermique à combustible gazeux»(cas du gaz méthane du lac Kivu), TFE, Faculté
Polytechnique, UNILU, Dpt ELM 2005.
22]. LUKOO SHASHI Emery, «Etude et Réalisation d’une centrale thermique en vue
du renforcement de la production d’électricité de la ville de MBUJIMAYI» TFE,
Faculté Polytechnique, UNILU, Dpt ELM, 2004.
98
EPIGRAPHE...............................................................................................................................I
DEDICACE................................................................................................................................II
AVANT-PROPOS....................................................................................................................III
INTRODUCTION......................................................................................................................1
I.1. Historique.........................................................................................................................4
II.1. Définitions......................................................................................................................8
II.1.1. Méthanisation..........................................................................................................8
II.4.1. Hydrolyse...............................................................................................................10
II.4.3. Acétogènese...........................................................................................................11
II.4.4. Méthanogenèse......................................................................................................11
II.8.1 Température............................................................................................................21
II.8.2. pH...........................................................................................................................21
II.8.4. agitation..................................................................................................................22
III.1.1. Digesteur5]............................................................................................................23
III.1.2. Gazomètre.............................................................................................................24
IV.1. But................................................................................................................................34
V.1.1. Introduction............................................................................................................38
V.2. Dimensionnement.........................................................................................................39
V.2.1. Digesteur5].............................................................................................................39
V.2. Gazomètre.....................................................................................................................40
V.4. Combustion9]12]13].........................................................................................................49
V.8.1. Vaporisateurs.........................................................................................................56
V.8.2. Surchauffeur...........................................................................................................57
V.8.3. Surchauffeur...........................................................................................................59
V.8.4. Economiseur...........................................................................................................60
V.8.6. Condenseur.............................................................................................................61
V.9. Turbomachines11]16]17]..................................................................................................65
V.9.1 définition.................................................................................................................65
V.9.3. Turbines................................................................................................................67
V.10. Turbopompes..............................................................................................................79
V.10.1. organisation..........................................................................................................79
V.10.4. Compresseur.........................................................................................................81
VI.1 Introduction...................................................................................................................86
CONCLUSION.........................................................................................................................93
BIBLIOGRAPHIE....................................................................................................................95
ANNEXES..............................................................................................................................101
102
ANNEXES
103
104