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AVANT PROPOS

Dans le cadre de la politique de développement de l’agriculture, l’Etat


a mis en place un institut de formation en la matière appelé INFAS créer par
décret n°97-27 du 27 Septembre 1997.
C’est un établissement public national à caractère administratif. Pour y
accéder, il faut passer un concours d’entrée organiser par INEPA dans toutes
ses différentes écoles reparties sur l’étendue du territoire. Après admission à
ce concours, une formation de moins de deux (02) ans dont une année tronc
commun et une année de spécialisation est requise et sanctionné par un stage
de fin de formation d’une durée de trois (03) mois.
Ce stage doit être couronné par la rédaction d’un rapport de stage. C’est dans
cette optique que nous nous sommes retrouvés dans la ferme NANAN au sein
même de l’école de spécialisation d’élevage et métiers de la viande en abréger
ESEMV-B dont le thème est : « Evaluation des performances zootechniques
des poulets de chair de souche Cobb 500 : cas de la ferme NANAN.

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REMERCIEMENTS

Nous tenons tout d’abord à exprimer nos remerciements à l’endroit de toutes


les personnes qui de prêt ou de loin ont contribués à l’élaboration de ce présent
rapport.
Il s’agit particulièrement :
❖ De prime à bord Monsieur SENOU OUATTARA, directeur de l’école de
spécialisation en élevage et métiers de la viande de Bingerville ;
❖ Ensuite de mon maître de stage, monsieur NANAN MATHIAS KOUASSI
encadreur pédagogique à l’ESEMUB
❖ En particulier de YAO BOKE KOKORE GERMANIE, étudiante à
l’ESEMV-B qui opté pour son stage vacances la ferme NANAN. Grand
merci à toi car tu as été d’une grande utilité en allégeant nos peines.
❖ En fin ma profonde reconnaissance à l’endroit de tous les formateurs
ainsi le tronc commun et l’année de spécialisation sans exception ainsi
qu’à toutes les personnes que j’ai eu l’aimable de côtoyer tout au long
de ma formation.

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DEDICACE

Je dédie ce travail :
A Dieu, maître des lieux et des circonstances pour la vie, la force et la santé
qu’il nous accorde tout au long de ce stage.
A mes parents
✓ MR N’GUETTA BERNADIN, mon père pour son soutien indéfectible
tant moral et financière
✓ Mme TCHOUMOU BROU ODETTE, ma mère et Mme KOUADIO YAH
LUCIE, ma marâtre pour leur soutien spirituel et affectif.
✓ MR N’GUETTA KOUA MICHEL, mon oncle pour les moyens
financières et les conseils.

Ainsi qu’a mes frères et sœurs


✓ N’GUETTA AHOU ADELINE
✓ KOFFI MALA EMILIE
✓ N’GUETTA KEVIN JUNIOR
✓ KOUA ARNAUD CHRISTIAN

Grand merci à vous et à tous mes connaissances sans exceptions

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LISTES DES FIGURES

Figure 1 : poussins de souche Cobb 500


Figure 2 : observation de la repartions des poussins sous la source de
chaleur
Figure 3 : courbe d’évolution de la consommation alimentaire
Figure 4 : courbe d’évolution du poids moyen
Figure 5 : courbe de l’homogénéité
Figure 6 : courbe d’évolution du grain moyen quotidien
Figure 7 : courbe d’évolution de l’indice de consommation

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LISTES DES TABLEAUX

Tableaux I : matériel d’élevage


Tableaux II : prophylaxie de suivi médical de bande
Tableaux III : Evolution de la consommation alimentaire
Tableaux IV : Evolution du poids moyen
Tableaux V : Evolution de l’homogénéité
Tableaux VI : Evolution du grain moyen quotidien
Tableaux VII : Evolution de l’indice de consommations

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SIGLES ET ABREVIATION

BTA : brevet de technicien agricole


BTSA : brevet de technicien supérieur agricole
ESEMV-B : école de spécialisation en élevage et métiers de la viande
Bingerville
FACL : fabrication d’aliment complète ivoirien
LANADA : laboratoire national d’analyse
INFPA : institut national de formation professionnelle agricole
GMQ : grain moyen quotidien
IC : indice de consommation
PM : poids moyen
TM : taux de mortalité
TV : taux de viabilité
EMPT : école militaire préparatoire technique

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INTRODUCTION

En Côte D’Ivoire une expression très courante concernant l’agriculture est :


« Le succès de ce pays repose sur l’agriculture ».
Cependant il est fort déplorable de constater malgré les efforts fournis par
l’Etat de ce pays a propulsé l’aviculture au premier plan, surtout l’élevage de
poulet de chair a cycle court reste peu rentable à cause de certaine
performance zootechnique non maîtrisés qui occasionne d’énorme problème
(maladie, la mort…) que les éleveurs sur les fermes recherche de résoudre.
Mais la maîtrise des performances zootechnique permettre d’éviter ces
problèmes. Sans doute c’est ce qui as poussé mon maître de stage à nous
soumettre ce thème : « EVALUATION DES PERFORMANCES
ZOOTECHNIQUE DE 600 POULETS DE CHAIRS SE SOUCHE COBB 500 :
CAS DE LA FERME NANAN ». Notre travaille s’articulera autour de trois (03)
parties que sont ;
Première partie : la généralité
Deuxième partie : l’étude expérimentale
Troisième partie : critique et suggestion

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PREMIÈRE PARTIE
GENERALITES

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CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE

1- situation géographique

Le territoire de la zone d’étude se trouve dans la ville de Bingerville qui fuit la


première capitale de la Côte D’Ivoire de 1980 à 1934
La commune de Bingerville à été créer en 1961 elle s’étend de la lagune
d’Abidjan au nord et au sud de la lagune Ebrié, a l’ouest elle fait frontière
avec la commune de Cocody. Elle est située à 10 km du district d’Abidjan
(capitale économique) et 260 km de Yamoussoukro (capitale politique) la
commune de Bingerville s’étend sur une superficie de 664 km2.

2 -aspects physiques
2.1 -la végétation

La végétation de la zone d’étude est dominée par les palétuviers que nous
croisons en bordure de la lagune Ebrié et dans les marécages.

2.2- le climat
La zone d’étude est soumise à un climat de type attiéen à régime bimodal
nous avons :
➢ Une grande saison de pluie d’avril à juillet
➢ Une petite saison sèche qui s’étend d’Août à septembre
➢ Une petite saison de pluie allant de septembre à octobre
➢ Une grande saison sèche de novembre à mars.
La température moyenne annuelle à Bingerville oscille autour de 26° C.
En 2005, selon le centre national de recherche agronomique (CNRA) de
Bingerville, cette température est au maximum à 29°C sur presque toute la

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commune et au minimum de 24 °C avec une amplitude estimée à 5°C.
les précipitations sont rebordant allant de 1292 mm à 2957mm de pluie dans
l’année de 1998.
2.3- le sol
Le sol recouvrant notre zone d’étude est un sol argilo-sableuse et aussi des
sols limoneux propices à l’agriculture.
2.4- le relief
A Bingerville, le relief est peu accidenté constitués de plateaux et de plaine.
2.5- l’hydrographie
La commune de Bingerville dispose dans son sein les lagunes Ebriés et adjin,
lui permettant de bénéficier d’un important réseau hydrographique, ce qui
constitue une source de richesse pour la population riveraine

3- aspects économiques
L’économie de Bingerville est basée sur l’agriculture et l’élevage. Cela grâce
aux trois (03) prestigieuse école à savoir ESEMV-B, CAPP et ERA SUD. Mais
de nos jours ils sont en voie de disparition à cause de l’urbanisation
galopante.
3.1- l’agriculture
Au plan agricole on y trouve des produits maraichère (laitue, tomate,
concombre, aubergine…) les cultures vivrières (banane, manioc, taro…) et
les culture pérennes (palmier à huile, hévéa…).
2.3- élevage
Au niveau de l’élevage, on dispose les fermes de porcs, de volailles, de
bovins normandia et pisciculture qui ait pratiquée de façon traditionnelle.
3.3-l’infrastructures
Au plan économique, Bingerville dispose de plusieurs structures bancaires à
savoir la SGBECI, la BAO.CI, NSIA, COOPEC et divers micros finance telles
Western union, Money gram, Orange money, Mtn money, Moov money…
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Au niveau des structures d’encadrement, CNRA, ANADER, LANADA…
Au plan administratif : Sous-Préfecture, Mairie, Brigade De Gendarmerie,
Commissariat de Police…
Au plan éducatif on dénombre plusieurs Lycées et collèges (Lycée garçon,
Lycée jeune fille, collège moderne…) ainsi que des écoles professionnelles :
ESEMV-B, CAPP, ERA-SUD, école des beaux-arts…

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CHAPITRE II : GENERALITE SUR LA STRUCTURE D’ACCEUIL

2.1- localisation de la structure


La ferme NANAN est situé au sein de l’école de spécialisation en élevage et
métiers de la viande de Bingerville en abréger (ESEMV-B) entre l’école
militaire préparatoire technique de Bingerville (EMPT) et L’ANADA
(laboratoire national d’appui pour le développement agricole).
2.2- Historique
La ferme NANAN à été créer en 2020 par Mr NANAN MATHIAS Kouassi,
encadreur pédagogique de l’ESEMV-B il a débuté son exploitation avec les
poulets de chairs d’un effectif de 300 sujets. Après sa première mise en place
à augmenter l’effectif et s’est stabilisé avec un effectif de 500 sujets. C’est
seulement en 2022 qu’il a décidé d’augmenter son effectif et compte
aujourd’hui 600 sujets
2.3- L’objectif
Les objectifs assignés à la ferme NANAN sont les suivants :
 Appui pédagogique a la formation des étudiants dans le domaine de
l’élevage
 Satisfaction de la population en protéines animales
 Encourager les étudiants a l’auto emplois
 Augmenter sa source de revenu.

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CHAPITRE II : GENERALTE SUR LE POULET DE CHAIR

3.1 Taxonomie

Règne Animalier
Embranchement Kortebré
Classe Oiseau
Sous classe Carinates
Orâre Galliforme
Famille Phasianidé
Genre Gallus
Espèce Domesticus
Sous-espèce Gallus Gallus
domesticus

3.2- particularité sur le poulet de chair


Le poulet de chair est un oiseau dont l’estomac (gésier) est composé d’une
poche de la famille des phasianidés. Il est issu de plusieurs sélections d’autre
terme, résultant d’un croisement de plusieurs races avec des caractères
extérieures commun et des performances de production homogène.
Nous disposons comme souches : parentales, ponte et chair.
Le poulet de chair a une croissance rapide dont le poids moyen tourne autour
de 1,5 à 2 kg en 45 jours d’élevage.
3.3 les souches rencontrées en Côte D’Ivoire
En Côte D’Ivoire les souches de poulet de chair les plus rencontrées sont :
Cobb 500, ROSS, ARBORO, HUBARD…
La souche qui à été l’objet de notre étude est la souche Cobb 500
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DEUXIEME PARTIE
GENERALITE

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CHAPITRE I : METERIEL ET METHODES
1- Matériel
1.1- matériel technique
Le matériel technique est constitué d’infrastructure d’élevages et de petits
outillages reparties dans le tableau ci-dessous

Tableau1 : matériel d’élevage

Matériel Quantité Usages


utilisée
Mangeoires 1er âge 20 Alimentation des poussins au
démarrage
Mangeoire 2ème âge 20 Alimentation des poulets en
croissance
Abreuvoirs 1er âge 15 Abreuvement des poussins au
démarrage
Abreuvoirs 2ème âge 15 Abreuvement des poulets en
croissance
Peson électronique 01 Pesée des poussins
Balance électronique 01 Pesée d’aliment
Perle bêche 01 Enlèvement de la litière
Radian à gaz et brutaux 02∑1 pour Chauffage des poussins
chaque
Machette 03 Nettoyage autour bâtiment
Arrosoir 01 désinfection du carpeau transport
Brouette 01 de la litière
Seaux 03 Lavage des abreuvoirs et
Bousine 02 mangeoires

1.2- matériel biologique


A la ferme NANAN on dispose de 600 poussins de chair de souche Cobb 500
a la date du 05 Août

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Photo : figure 2 : poulet de chair de souche Cobb 500

2 -METHODE
2.1- activité avant l’arrivée des poussins
Les poussins ont été commandés auprès de la société de fabrication
d’aliment composé ivoiriens (FACI).
La réception des poussins intervient généralement entre une à deux (02)
semaine après la commande.
A la ferme nous avons réalisé les activités suivantes :
- Nettoyage et désinfection du bâtiments (muret, sol, abord et matériel à
l’aide de grésil, omo, eau de javel, la chaux vive et du virunet).
- Fermeture du locale avec une bâche noire juste après la désinfection
observant un vide sanitaire de 15 jours au minimum et 30 jours au
maximum qui consiste à laisser reposer le bâtiment.
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2.2 -mises en place de la poussinière
2.2.1- la poussinière
C’est un espace délimité à l’aide d’une bâche à caractère évolutif qui abriter les
poussins durant la période de chauffage.
A l’intérieure du bâtiment, nous avons construire la poussinière en forme
rectangulaire avec une bâche a raison de 10 poussins par mètre carré (HOP).
La superficie de la poussinière est de 15 m2 dont 5 netude long et 3 mètres de
large (L= 5 mètre et l= 3 mètres).
Deux jours avant l’arrivée des poussins, le carpeau de bois à été mise en place.
La désinfection du bâtiment, pour la poussinière, le carpeau avec de l’eau
contenant une désinfection (virunet)

2.2.2- la litière
La litière doit-être installer dans la poussinière mais de fine couche et
échangeable chaque 3 à 5 jours dont 2 à 3 fois par semaine si nécessaire pour
éviter aux poussins d’être en contact direct avec le sol dans le seul souci de
réduire les risques de refroidissement qui veut engendrer des maladies
parasitaire, fongique et respiratoire tel que l’aspergillose et la coccidiose.

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2.2.3- le chauffage
Avant l’installation des poussins, la poussinière a été surchauffé deux heures
avant leur arrivée après l’installation des poussins dans la poussinière, ils ont
été chauffés à l’aide d’un radiant qui est installé à 1 m du sol. Le chauffage à
duré 1 semaine au cours desquels nous veillons au côté des poussins surtout
à l’aube où les visites se faisaient régulièrement toutes les 1 heure à 2 heures
pour vérifier le comportement des poussins en présence de la lumière qui
illuminait le bâtiment 24 heures sur 24.
Au cours du chauffage, il est conseillé de suivre la température dans la
poussinière à l’aide d’un thermomètre mais vue qu’on n’avait pas de
thermomètre, nous avons apprécié la température en observant l’ambiance des
qui régnait dans la poussinière à travers le comportement des poussins.

La figure ci-contre retrace ces biens cette méthode de contrôle

Chaleur correcte Chaleur excessive Chaleur mal répute Chaleur mal insuffisante. La
Bonne répartition Le radias est trop Courant d’air ou radiant ne chauffe pas
des poussins bas ou chauffe trop lumière mal dispose assez ou est éteint

Figure 2 : observation de la répartition des poussins sous la source de chaleur

2.2.4- l’éclairage du poulailler


Nous avons utilisé comme éclairage les ampoules électroniques dans le
bâtiment

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2.2.5- le pédiluve
Le pédiluve a été installé après nettoyage et désinfection du bâtiment pour
assumer la protection des pieds en entrant et en y sortant. Il contient de l’eau
et un antiseptique (grésil) et renouvelable après souillure.
2.3- Activité à l’arrivé des poussins
- contrôler la qualité des poussins livrées (l’état des duvets) et du bec,
cicatrisation de l’ambiance, poids et vivacité au poussin)
- vérifier la conformité du nombre du poussin commandés
- mettre à la disposition des poussins un antistress
-surveiller le comportement des poussins dans la poussinière
2.4- le cycle d’élevage
L’élevage de volaille chair s’est réalisé sur 28 jours qui s’est établi comme
suit :
- Période de démarrage (JO à J 18)
- Période de transition (J à J 21)
- Période de croissance (J 21 à J 28)
2.5- alimentation
Les sujets ont été nourris et abreuvé à volonté. Les heures pointes du service
doivent être respectées et établies comme suite :
- Le matin 6h à 7h
- Le soir 16h à 17h
- Au démarrage, l’aliment miette à été distribué aux sujets
- A la croissance, l’aliment granulé a été distribué au sujet
- Chaque jours l’eau fraiche est donnée au sujet mais à volonté.

A la ferme NANAN, la transition s’est effectuée en quatre (4) jours


- J1 : ¾ aliment de départ + ¼ aliment nouveau
- J2 : ½ aliment de départ + ½ aliment nouveau
- J3 : ¼ aliment de départ + ¾ aliment nouveau 4
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- J4 : uniquement le nouvel aliment
2.6- prophylaxie
2.6.1- prophylaxie sanitaire
Elle consiste à mettre en place des mesures pour éviter l’apparition d’une
maladie.
A la ferme NANAN, elle s’est axée sur l’hygiène des abreuvoirs et
mangeoires ainsi que la propreté autour du bâtiment
2.6.2- prophylaxie médicale
Pendant notre stage à la ferme NANAN, un programme de prophylaxie a été
établit pour protéger les animaux contre les maladies qui se sévissent sur les
fermes.
Cette prophylaxie se présente comme suit dans le tableau 2 ci-dessous
Tableau 2 : prophylaxie de médicale de la bande

AGE (jour) DATE TRAITEMENT


AMIN SPECIAL, NEDODOX, VIGOSINE
1 17-08-2023
(3jours)
4 21-08-2023 HB1 + H120
5 22-08-2023 ANTI STRESS (NEODOX, AMIN SPECIAL)
7 24-08-2023 VACCIN GUMBORO
12 29-08-2023 VACCIN CL ONE 30
14 30-08-2023 VACCIN GUMBORO (rappel)
16 01-09-2023 ANTI OCCIDEN (4 jours)
21 06-09-2023 LASOTA + H120
22 07-09-2023 AMIN SPECIAL (2 jours)

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NB : les vaccins se faisaient très top le matin après avoir assoiffé les sujets 2
heures dans le but de les amener à boire la solution vaccinale. Les vaccins
sont retirés 2 heures après avoir mi au service des sujets.
Enfin un anti-stress est servi.

2.7- collecte des données


Chaque semaine, les sujets sont pesés dont les 9 première semaine de
façons collective et pesés par la suite individuellement à l’aide d’un peson
électronique.
Ils sont mis à jeun 2 heures avant la pesés.
Les poids ainsi obtenus nous renseignaient sur l’évolution des sujets à
travers :
- Le poids moyen (PM)
- Le taux d’homogénéité
- Le grain moyen quotidien (GMQ)
- L’indice de consommation
- Le taux de mortalité
- Le taux de viabilité
2.8- analyse des données
Les données ainsi collectées, nous ont permis de calculer les paramètres
pouvant permettre d’évaluer les performances zootechniques de poulet de
chair.
Elles ont été analysées de la façon suivante :
2.8.1- le poids moyen (PM)
Le poids moyen a été déterminé après chaque pesée. Il permet de voir
l’évolution générale des poids. Il est calculé à partir de la formule suivante :

PM= POIDS TOTAL sujet pesées


EFFECTIFS sujet pesées

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2.8.2- l’homogénéité du lot (H)
L’homogénéité est une mesure de la variation du poids des animaux dans un
lot. Elle se calcule de façon suivante :
1- On calcule le poids moyen (PM) d’un effectif N considéré.
PM= (P1 + P2 + P3 + …+ Pn) / effectif (N)

2- Ensuite considérer l’intervalle suivant :


[PM-10% PM, PM+10% PM]

3- Puis compter les sujets dont le poids est compris dans cet intervalle,
soit n ce nombre

4- Enfin Homogénéité serait égale :

Homogénéité (H)= le nombre de poids compris dans l’intervalle (n) x 100

Effectif considéré (N)

Donc H = n x 100
N

2.8.3- le grain moyen quotidien (GMQ)


Il permet d’apprécier la croissance journalière d’un animal. La formule est la
suivante
GMQ= poids final – poids initial
Nombre de jour
GMQ= 1474-45,92
28 jours
GMQ= 51,00 g/j
2.8.4- l’indice de consommation (IC)

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Il permet d’évaluer la quantité d’aliment apporter par jour a sujet pour avoir 1g
de poids vif. La formule est la suivante :
IC=quantité totale d’aliment consommé
Poids final- poids initial

IC= 1598
1474-45,92
IC= 1,11

2.8.5- le taux de mortalité (TM)


Le taux de mortalité est le rapport entre le nombre d’animaux morts multiplié
par cent (100) divisé par l’effectif de départ. Ce taux permet de savoir si nous
somme en perte ou pon. Nous avons enregistré 7 morts au total.
TM= nombre d’animaux x100
Effectif départ

TM= 7 x100
600
TM= 1,16%

2.8.6 le taux de viabilité (TV)


C’est le rapport entre l’effectif vivant et l’effectif de départ multiplié par 100.
TV= effectif vivant x 100
Effectif départ
TV= 593 x100
600

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TV = 98,83%

Semaine
Paramètre Semaine 1 Semaine 2 Semaine 3 Semaine 4
De production
PM (g) 193 528 1018 1615

GMQ (g/j) 28 38 48 58

IC 0,75 1,03 1,22 1,37

TY (%)

Tableau 3 : fiche technique de la norme des Cobb 500 (bande témoins)

Tableau 4 : fiche de la bande expérimentale


Semaine
Paramètre de Semaine 1 Semaine 2 Semaine 3 Semaine 4
Production
PM (g) 180,28 525,9 1002,4 1474
GMQ (g/j)
19,19 34,28 45,54 51,00

IC 1,09 1,01 1,05 1,11

TV (%) 99,33 99 98,83 98,83

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CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSIONS
2.1- résultats
2.1.1 – le poids moyen

1 800

1 600

1 400
Nbre des Gbb
1 200 Terrain
1 000

800

600

400

200

0 S1 S2 S3 S4

Figure 3 : évolution du poids moyen (PM)


Le PM vient confirmer les résultats du GMQ. Si le gain journalier en poids est
élevé, cela rejaillie sur le PM qui est aussi élevé en fin de bande. Le poids
moyen de la bande sur le terrain est toujours proche de la norme des Cobb
de la 1ère semaine avec des écarts à quelque centimètre

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Nbre des Gbb
60 Terrain
50

40

30

20

10

0 S1 S2 S3 S4 S5

Le GMQ de notre résultat sur le terrain est largement inférieure à la norme


19,19 g/j contre (norme standard).
A la deuxième semaine, le GMQ était 34,28 g/j (norme standard).
A la troisième semaine le GMQ était de 45,54 g/j contre 48 g/j (norme
standard).
A la quatrième semaine, le GMQ était de 51 g/j contre 58 g/j (norme
standard).
Après évolution des résultats, nous constatons que le poids moyen du terrain
est toujours inferieure à la norme des Cobb 500. De la première semaine
jusqu’à la quatrième semaine.
Ce retard de croissance peut être dû à :
- Une réduction progressive de l’ingestion aliment lorsque la température
ambiante est trop élevée.
- Un gaspillage d’aliment à cause des mangeoires de premier âge pour
compléter les mangeoires coniques
- Une augmentation de la consommation excessive d’eau pour réguler sa
température.

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Toutes ces remarques nous montrent que les causes du GMQ sont
identiques à celle du poids
2..1.3- l’indice de consommation (IC)

3 Terrain
Nbre des Gbb 500
2,5

1,5

0,5

1 2 3 4 5

En élevage lorsque l’indice de consommation est le plus bas possible alors on


dit que l’aliment est bien transformé par les poulets.
L’indice de consommation à la première semaine du terrain est plus élevé
celui de la norme des Cobb 500. Cela peut être qualifié par un gaspillage
d’aliment à cause des mangeoires de premier âge qui complétait celle de 2ème
âge ou les mangeoires trop pleine.
A partir de la 2ème semaine l’indice de consommation du terrain est resté plus
bas que celui de la norme jusqu’à la quatrième semaine
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2.1.4- le taux de viabilité

99
98

97

96

95

94

0 S1 S2 S3 S4 S5

Figure 6 : Evolution du TV expérimental


L’objectif en élevage de poulet de chair est qu’a la fin de la bande, notre taux
de viabilité doit être supérieur à 95%. Alors on peut affirmer que la bande a
été bien servie.

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2.2- Discussion

1 600

1 400

1 200
1 000
Bande témoins
800
Bande Terrain
600

400

200

0 S1 S2 S3 S4

Figure 7 : PM de la norme des Cobb 500 et bande exceptionnel le poids


moyen évolue progressivement avec l’âge des sujets. Le poids moyen à
l’arrivée était de 45,92 g et à évoluer pour atteindre 1474 g en fin d’étude.
Le gain moyen quotidien

70

60

50
Bande témoins

40 Bande Terrain

30

20

10

0 S1 S2 S3 S4

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Figure 8 : GMQ de la norme des Cobb 500 et la bande expérimentale
Le GMQ évolue avec l’âge. Il doit être supérieur à 40 g/j en fin d’étude. A la
troisième semaine déjà, le GMQ était de 45,54 g/j et en fin d’étude 51 g/j.
Et qui est largement supérieur a 40 g/j. la bande évolue très bien.
L’indice de consommation

3,5

2,5

Bande témoins
2
Bande Terrain

1,5

0,5

0 S1 S2 S3 S4

Figure 8 : IC de la norme des Cobb 500 et de la bande expérimentale


L’indice varie considérablement avec l’âge. A la première semaine l’IC de la
bande expérimentale est supérieur à celui de la norme des Cobb 500 (1,09
contre 0,75).

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A la deuxième semaine, l’IC de la bande expérimentale à considérablement
baissé jusqu’à la quatrième semaine. Nous pouvons donc affirmer en fin
d’étude que l’IC de la bande expérimentale a été meilleure que celui de la
bande des Cobb 500

Taux de viabilité (TV)

3,5

2,5

1,5

0,5

0 S1 S2 S3 S4

Figure 9 : TV de la bande expérimentale


L’objectif est de dépasser 5% de mort pour que pas qu’en fin de cycle le taux
de viabilité soit en dessous de 95%. Nous pouvons conduire que nous avons
réalisé un bon taux car celui-ci en fin de cycle était de 98,83%

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TROISIEME PARTIE
CRITIQUES ET
SUGGESTIONS

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CHAPITRE I : CRITIQUES ET SUGGESTIONS
I -CRITIQUES
Les critiques ci-dessous sont les fruits de l’observations faites sur la ferme
lors de notre stage
1.1- Critiques spécifiques

- La ferme ne dispose pas de magasin de stage de matière d’élevage, ce


qui fait que le carpeau tout en mouillé et difficile à l’utilisé pour la santé des
sujets (source de coccidiose et d’aspergillose)
- Pas de logement du technicien et qui dort dans le bâtiment que les poulets.
- La ferme ne dispose pas de thermomètre pour contrôler la température
ambiante, dans la poussinière il faut soulever les bâches ou pas
- Le bâtiment d’élevage a des filets de grandes mouilles qui laisse parfois
les poulets locaux qui livres à eux-mêmes de se trouver dans le bâtiment
ses puces de contamination des sujets.
- Manque de matière de stockage d’eau en cas de coupure d’eau
1.2 critiques générales
- Manque de la biosécurité
- La non réaction immédiate du propriétaire de la ferme en cas de problème.
I -SUGGESTIONS
Les suggestions seront axées sur les critiques évoquées dans écrits
précédents.
2.1- suggestions spécifique
- La ferme doit avoir un bâtiment pour le stockage du matériel d’élevage.
- Pour pallier au problème d’eau en cas de coupure, la ferme doit disposer
des bacs à eau.
- Nous proposons à l’établissement de se muni d’un thermomètre pour éviter
les coups de chaleurs.
- Établissement doit avoir un logement pour le technicien pour mener à bien
son travail qui lui aussi expose sa vie.

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- Pour remédier aux problèmes de poulets locaux à l’intérieur de la ferme,
l’établissement doit changer les filets en utilisant les mailles.

2.2 suggestions générales


- Application de la biosécurité
- Construction d’un abri pour les poulets locaux pour éviter qu’ils errent ça
et là

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CONCLUSION

Au terme de notre étude, nous pouvons affirmer que on peut faire l’élevage
de poulet de chair sans rencontrer de maladie si et seulement si les
performances zootechniques sont maitrisées ces maladies qui seraient alors à
la base aujourd’hui de la non rentabilité de l’élevage de poulet de chair.

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