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INTRODUCTION

Notre vie comme individu, nous sommes appelés à vivre avec les autres
d’une manière complexe. Dès les bas âges la société nous aide par médiation
de la famille, de l’école, de la rue à connaitre l’autre, à vivre avec l’autre.

Du faites que les parents nous transmettent leurs habitudes et leurs


façons d’agir, leur connaissances et leurs croyances, nous acquérons
l’éducation de base. Cette éducation est née avec le premier geste du père ou
de la mère. Ce geste nous aide tout au long de notre vie à bien vivre avec soi-
même et avec les autres.

Dans l’éducation, il existe une branche qu’on appelle formation


continuelle cela veut dire que la formation fait partie de l’éducation.

La différence entre l’éducation et la formation

1. L’éducation

Est un système universel, sans fin, un processus infini c’est-à-dire de la


naissance à la mort.

L’éducation est globalisante c’est-à-dire elle englobe tous les aspects :


physique, moral, spirituel, psychologique…

Elle est une suite normale de la procréation.

2. La formation

Est un processus déterminé qui fait une durée, elle vise un but bien
précis. Ex : la formation religieuse, la formation militaire…

3. Quelques formes de l’éducation

Il existe plusieurs formes d’éducation, la liste citée ci-dessous est exhaustive :

- L’éducation affective et sexuelle


- L’éducation comparée et familiale
- L’éducation religieuse et musicale
- L’éducation permanente et physique
- L’éducation populaire et spécialisée…

Toutes ces formes d’éducation dépendent de plusieurs variables :

- Sociale et culturelle
- Morale et religieuse
- Politique et économique

4. But de l’éducation

- l’éducation nous permet à transmettre les valeurs, les habitudes, les


connaissances, la croyance, la conception…
- L’éducation nous aide aussi à corriger et instruire le comportement de
l’homme.

5. But de la formation

Dès son étymologie la formation signifie déploiement, démonstration de


l’être intérieure, une puissance en expansion, sans limite. Elle vise la
maturité c’est-à-dire la personne s’assure d’une compétence
professionnelle et d’une conscience professionnelle.

6. Définition du savoir vivre

- C’est un art de bien vivre dans la société.

- c’est un art ou une science qui règle les actes humains en société.

- est un ensemble de normes et de valeurs.

Le savoir vivre achève l’éducation. Cette éducation n’est complète que si


elle est greffée sur la politesse. L’homme qui ne possède pas cette qualité
sera considéré comme inférieur à ses semblables. Car la politesse est la
qualité qui anime le savoir vivre ; elle est une forme de respect pour nos
semblables.

Les principes de base de savoir-vivre sont :

- Le respect et l’amour mutuels et les principes du savoir-vivre se


résument donc dans le désir de ne jamais blesser son prochain par des
paroles ou attitudes désagréables, de ne jamais humilier l’autre, mais de
toujours chercher le bien de tous en toutes circonstances.
Et le plus grand avantage est bien sûr le plaisir qu’on éprouve chacun de
se savoir respecté et aimé.

Le savoir-vivre est le fondement de toute société. Ainsi l’obligation de


vivre en harmonie incombe à toute personne quelque soit son rang social, son
âge, son sexe ou sa religion. Tous nous sommes appelés à respecter le code du
savoir-vivre comme on respecte le code de la route.
CHAPITRE I. LES NOTIONS DE POLITESSE

I.1 DEFINITION

Selon Larousse, la politesse est la manière d’agir et de parler, de faire et de


vivre.

Pour Joubert, la politesse est la fleur de l’humanité : la politesse est un


ensemble de petits devoirs et attentions auxquels nous oblige la vie en société.

I.2 EXIGENCE DE LA POLITESSE

La politesse exige :

- Le don de soi, le renoncement


- L’esprit d’abnégation au profit du prochain
- La douceur, la patience et l’amour
- La bonté, le respect et la courtoisie
- La bienveillance envers les autres.

La politesse ne dépend pas de la richesse ni du rang social ; elle est liée à


l’instruction mais surtout à l’éducation.

L’importance de savoir-vivre et de la politesse est de créer l’équilibre et que


l’ordre règne. Nous fait acquérir la confiance et la faveur d’autrui. Nous dicte
les règles à observer à l’égard des supérieurs, des inférieurs, des vieillards, des
inconnus dans des circonstances données : en famille, à l’école, au travail, au
couvent, à l’Eglise, en visite… afin le savoir-vivre et la politesse contribuent à
l’hygiène sociale. Le mal propreté dénote non seulement un manque de savoir-
vivre, mais aussi provoque toutes sortes de maux.

Les rencontres entre les hommes reposent entre autres sur des règles de
bienséances communément admises et pratiquées par tous. Et il convient en
plus d’avoir un certain entrainement au tact (la délicatesse, la discrétion, la
maitrise de soi…) pour savoir comment se comporter dans un milieu donné ou
dans des circonstances données. Chaque peuple, chaque congrégation a sa
propre façon de venter et de protéger sa notion de politesse, sa culture, sa
civilisation et ses fondements éthiques. Pour le peuple d’Afrique noir :
- La solidarité et le savoir être
- L’amour et le respect
- Le savoir vivre et le savoir faire.

1.3 LES PRESEANCES

Est le droit d’avoir une place plus honorifique que celle d’une autre personne,
ou de la précéder. Elle se traduit par les pratiques suivantes : -
- L’homme est présenté à la femme,

- la femme est présentée aux vieux,


- L’inferieur est présenté au supérieur,
- la jeune fille est présentée à la femme mariée
- la femme est présentée à l’ecclésiastique ou à l’autorité.

- C’est l’hôte (celui qui accueille) qui fait les présentations.


- Un inconnu se présente lui-même,
- les hommes saluent les femmes ;
- les jeunes saluent les vieux.

- Mais la femme tend la main à l’homme.


- La personne âgée à la moins âgée,
- le supérieur à l’inferieur,
- l’ecclésiastique au laïc.

- lorsque trois personnes sont ensemble, la place d’honneur est celle du


milieu, ensuite celle de droite.
- Selon l’âge : le plus vieux au milieu.
- Selon la taille : la plus longue au la plus courte au milieu.
- Selon l’échelon : le plus ancien au milieu
- Selon le sexe : 2 femmes et un homme, celui-ci au milieu.
- 2 hommes et une femme, celle-ci au milieu.
- 2 enfants et un jeune, le jeune au milieu
- 2 jeunes et un enfant, l’enfant au milieu.
 En public, on épargne aux autres le ton « éducateur du peuple ».
lorsqu’on veut faire une remarque à une ou plusieurs personnes, on le
fait avec une voix pondérée et des mots convenables.
 Avant de s’assoir à côté d’une personne inconnue dans un lieu public,
nous demanderons poliment, de peur de gêner celle-ci.
 Savoir céder sa place au plus grand, aux malades, aux infirmes…
 Remercier la personne qui te cède sa place.
 Aider les aînés, les malades, les infirmes… à descendre dans un train, un
avion, une voiture le premier. Mais s’il vous demande de descendre
d’abord, fais-le sans discuter.

1. 4 L’HUMILITE

Elle consiste à s’abaisser volontairement, à avoir une attitude portée à


diminuer ses propres mérites.

Etre humble c’est :

- Ne pas chercher à se prévaloir ni à vivre au-dessus de ses moyens.


- Pour les jeunes, c’est ne pas chercher à être au-dessus des aînés ou à
écraser les autres qui sont faibles.
- Dans le cadre du travail, un chef humble est celui qui ne rabaisse pas
inutilement son personnel.

1.5 LA SIMPLICITE

Etre simple c’est se reconnaitre limiter du point de vue de ses qualités


ou ses capacités, de son niveau mental ou intellectuel. C’est aussi être
capable de comprendre que les autres ont des qualités et des capacités que
l’on peut imiter pour le bien tous.

1.6 LE RESPECT

Le respect est l’un des principes fondamentaux, il doit être d’application


dans toutes circonstances.

- La personne humaine représente le but ultime de la société. Du fœtus au


vieillard, elle doit être respectée en dépit de sa faiblesse ou de la
situation dans laquelle elle vit, c’est-à-dire, indépendamment de son
rang social, de sa couleur, de sa religion ou de son sexe…
- Une vie en gestation ne doit pas être expulsée, ceci pour garantir le
respect à la personne humaine.
- Les réfugiés, les handicapés physiques et mentaux, les malades, les
vieillards sont des personnes humaines ayant les mêmes droits que de
gens normaux. Nous devons les respecter.
- Le respect a disparu dans notre société. Saluer ou remercier les parents,
les aînés est devenu un grand sacrifice pour les jeunes.
- Etre respectueux ne signifie pas seulement dire « bonjour, au revoir,
merci, pardon… » mais c’est aussi et surtout manifester de la
considération que l’on a pour quelqu’un qu’on dit : merci, bonjour,
pardon…
- L’écoute attentive quand on fait les remarques est un signe de respect et
dire merci à la fin également.
- Lorsqu’un aîné demande un service au jeune et que celui-ci ne le fait pas,
c’est un manque de respect.
- Lorsque deux personnes disputent en public, ils manquent de respect
mutuel.
- Lorsqu’un adulte demande à un jeune de faire des courses, celui-ci est
tenu de faire un rapport plus ou moins complet à son tour. Et s’il a dû
faire des achats, il doit expliquer à combien il a acheté ceci ou cela et
combien il lui reste. Garder silence est un signe d’impolitesse et de
malhonnêteté, un manque de respect. Vis-versa.

1.6.1 RESPECT POUR DIEU :

- Nous devons du respect à Dieu en nous prosternant en l’adorant, le


louant et en faisant la génuflexion devant un lieu sacré ; car Dieu est notre
créateur, notre père et source de vie et de force.

- Nous devons participer d’une façon intense à la prière communautaire,


personnelle, à la célébration eucharistique, à la confession…

- L’Eglise doit être un lieu de prière. En y entrant on observe le silence, on


se signe de la croix et on fait une génuflexion vers le tabernacle.
- Nous éviterons les distractions, les bavardages, les bousculades, les
sorties inutiles…

- Quand on vient à l’Eglise, c’est pour prier et réfléchir dans un contact


intime avec son Dieu.

- L’écoute de la parole de Dieu est très nécessaire puisque ça nous


permet de bien méditer et concrétiser dans notre vie.

1.6.2 LE RESPECT POUR SOI-MEME

Ce respect se manifeste dans toutes les expressions. Notre maintien doit


toujours exprimer une certaine dignité :

- Nous devons nous tenir droit sans déplacer les jambes et gardons sur le
visage la personne qui nous parle.
- Nous devons une démarche naturelle qui n’attire pas l’attention des
autres, qui ne bouscule pas non plus celui qui est à côté.
- Nous devons apprendre à nous taire si les autres parle et évitons de leur
couper la parole.
- Nous sommes obligées d’être aimable, généreux, serviables…
- Si tu es aîné, on a un devoir supplémentaire : celui du bon exemple.

1.6.3 LE RESPECT POUR LES SUPERIEURS

Nos supérieurs nous transmettent la sagesse, l’intelligence, leur


expérience… ils nous éduquent et fournissent tous ce que nous avons
besoin.

- Le respect et l’affection que nous leur devons nous porte à être polis à
leur égard. Le matin, on les salue et on leur demande la bénédiction.
Quand nous leur avons fait de la peine, nous leur demandons un sincère
pardon et promettons de ne plus recommencer.
- Si nous avons raison devant eux, nous devons nous taire pour parler
après quand ils sont tranquille.
- Nous éviterons toute cause de querelle ou disputent avec nos
supérieurs.
- Nous sommes obligés de leur expliquer en toute franchise les difficultés
que nous éprouvons.
- Nous sommes tenus : de les aimer et leur témoigner l’affection, de
suivre leur conseil et leur obéir, de leur répondre poliment et jamais se
moquer d’eux.
- Ne t’imagine pas que tu peux tout faire : considère d’abord ce qui est en
toi, ensuite choisis ce qui te convient et ce que tu es capable d’atteindre.

1.6.4 LE RESPECT ENVERS LES AUTRES.

L’homme a des devoirs envers la sensibilité, l’intelligence et la volonté de


son prochain.
- La sensibilité est le pouvoir d’éprouver des sentiments tels que la joie, la
douceur, l’amour…
- L’intelligence est le pouvoir de penser, de connaitre, de comprendre…
- La volonté est le pouvoir de choisir, de décider librement.
Ainsi :
- L’homme doit éviter de blesser la sensibilité d’autrui, sinon il risquera
d’attaquer à son honneur, sa réputation ou ses sentiments et sa
faiblesse.
- Il doit respecter la vérité, ne pas induire les autres en erreur, ni tenter de
fausser leur intelligence. Il est toujours préférable de chercher une
circonstance atténuante à chaque faute d’autrui et s’entrainer à admirer
plutôt qu’à critiquer.
- Il doit respecter la volonté de son prochain en le laissant libre d’agir
selon ses opinions
- La conscience qui est un acte intérieur qui nous dit qu’un acte est bonne
ou mauvaise.
- Il importe que notre conscience soit droite pour qu’elle ne nous trompe
pas. Chacun de nous doit faire l’effort d’éduquer sa conscience, en
imitant les bons exemples et en suivant les conseils des aînés.
1.6.5 LE RESPECT AUX PERSONNES AGEES

Les personnes âgées sont nos parents, elles ont joué un rôle important de
façon différente dans notre vie. Nous leur devons beaucoup de respect.
Elles nous prodiguent de bons conseils. Leur corps est usé par la vie et la
souffrance, mais elles sont pleines de sagesse. Nous n’avons pas le droit de
leur faire du mal, de les insulter, de les traiter de sorciers ni de leur jeter des
pierres. Mais nous avons l’obligation de les aider à trouver la rue en cas de
perte de mémoire, à nettoyer leurs maisons, à leur donner à manger quand
elles n’en ont pas, à les prendre en charge selon notre coutume ou tradition
africaine et surtout par amour.

1.6.6 LE RESPECT POUR LES PARENTS

Les parents nous ont donné la vie, ils ont souffert ou continuent à souffrir
pour nous éduquer. Ils consentent d’énormes sacrifices pour nous habiller
et nous nourrir. Ils nous ont donné l’occasion d’aller à l’école et d’être
instruits. Nous devons les respecter et rester polis à leur égard.

 Le matin, au lever, les enfants doivent saluer les parents.


 Après le repas, ils doivent dire Merci.
 Les enfants doivent se taire plutôt que se fâcher devant les parents,
même s’ils pensent avoir raison.
 Ils n’interviendront pas dans les discussions des parents.
 Ils n’auront pas un penchant pour un parent par rapport à l’autre.
 Les parents éviteront toutes causes de querelle et de dispute avec les
parents et leur expliqueront en toute franchise les difficultés qu’ils
éprouveront.
 Quel que soit l’âge que nous avons aujourd’hui, quel que soit le rang
social que nous occupons, quel que soit ce que l’on fait aujourd’hui,
pour les parents nous restons et restera toujours les enfants. Nous
devons, selon vos moyens, les prendre en charge, leur payer une
maison… ils sont et restent ceux qui ont donné la vie. On leur doit
amour et respect.
 Nous ne devons pas les rabrouer en public, au contraire nous devons
les écouter même s’ils n’ont plus grand-chose à dire.
 Ils ont un droit de regard sur la vie qu’ils nous ont donnée.
1.6.7 LE RESPECT POUR LES MEMBRES DE LA FAMILLE

En tant qu’Africain nous ne vivons pas toujours seuls dans nos maisons,
nous avons des grands-parents, des oncles, des tantes, des cousines…

Soyons respectueux à leur égard surtout s’ils vivent avec nous sous le
même toit :

 Le respect sera réciproque en vue d’une vie harmonieuse avec tous ;


 Nous ferons preuve d’initiative et de créativité en aidant et en
mettant nos connaissances et nos qualités au service de tous les
autres membres de la famille.
 Nous ne décevrons jamais la confiance que les autres mettent en
nous.
 Nous ne parlerons pas en dehors de la maison de disputent qui
peuvent avoir eu lieu.
 Nous ne parlerons pas des problèmes familiaux ou communautaires à
n’importe qui.
 Nous rendrons service sans attendre d’être sollicité.
 Nous n’offenserons pas les autres ni en parole, ni par la conduite.
 Par respect pour nous-mêmes et pour notre communauté ou famille,
nous éviterons d’être l’objet de scandale.
CHAP II NOTIONS DE VISITES

Il est recommandé aux hommes de se visiter.

BUT :

Pour partager la joie et la peine ensemble pour se rendre compte de la


situation de son prochain. Pour permettre l’unité avec son prochain.

Démarche

- Savoir avertir la personne avant au moins deux jours pour qu’elle se


prépare en conséquence. Celui-ci doit donner son accord avant de te
lancer en marche.
- Dés l’arriver chez ton visiteur, avant d’entrer, on frappe discrètement la
porte ou l’on se fait annoncer par sonnerie, s‘il y en a. On entre qu’avec
permission et l’on se présente si l’on n’est pas connu.
- Le propriétaire de la maison vous fait assoir. IL vous sert un verre d’eau,
de la bière, les arachides, biscuit c’est-à-dire quelques choses légères.
- Le dialogue commence par une question venant soit du visiteur, soit de
celui qu’on vient visiter.
- Dans la maison une place est réservée pour accueillir ceux qui viennent
vous visiter : c’est la première pièce à ranger le matin, on essaie d’y
maintenir le plus d’ordre possible pendant la journée.
- Soyez attentive à conserver l’intimité de la maison.
- Dans le dialogue, il faut savoir écouter et répondre au moment
opportun.
- Il ne faut pas parler au même moment
- Parler avec politesse et délicatesse pour n’est pas blesser l’autre dans les
paroles.
- Parler avec modération, sans hausser la voix ni rire aux éclats, ni en
désordre.
- Parler de ce qui est nécessaire pour l’épanouissement et non pour la
destruction.
- La causerie doit-être brève pour n’est pas empêchée l’autre dans
d’autres activités.
- Eviter de rendre visite aux heures de repas. S’il faut le faire, on sera bref
et discret. Veuillez s’excuser et si c’est possible apporter la contribution
pour alléger la tâche à celle qui est à la cuisine.
- Si vous devez faire attendre votre visiteur, installez-le confortablement
et tenez-lui compagnie si vous en avez la possibilité et si cela convient.
Sinon vous pouvez mettre quelques lectures à sa disposition.
- Ne pas rendre visite à n’importe qui, à n’importe quel moment et pour
n’importe quoi. Il faut jouer à la prudence. Pendant la causerie éviter de
vous mettre dans des endroits isolés, ambiguë, cela peut vous entrainez
à autre chose surtout si vous êtes des sexes différents. Ex : sur un lit,
dans une chambre fermée … si vous voulez visiter une personne
douteuse, de préférence aller au plus de deux personnes.
- A la fin de la visite, il faut savoir remercier la personne pour son accueille
chaleureuse et pour sa disponibilité. Vis-versa.
- Dire au revoir en vous tenant la main et l’accompagne jusqu’au portail de
la maison ou de la parcelle et plus que ça.
- Une bonne visite doit produire du fruit à la fin.
- Elle ne doit pas recevoir les visites aux moments où les autres prient,
mangent, ont une réunion bref le moment réservé à la communauté. Et
non plus aux heures tardives.
CHAPITRE III NOTIONS DE TENUE

L’hygiène est la sentinelle de la santé, elle nous apprend à conserver la


santé, prévenir les maladies et empêcher la diffusion des maladies
contagieuses.

L’hygiène nous apprend le soin de la personne, de la maison, de


l’alimentation et de l’habillement. C’est en particulier le devoir de chacun
d’observer les règles de l’hygiène et de les transmettre aux autres.

3.1 TENUE CORPORELLE

L’hygiène personnelle enseigne quel soin nous devons avoir de notre


organisme et de notre santé. La peau qui revête notre corps à des fonctions
variées : de défendre l’organisme de l’environnement externe, de régler la
température du corps à travers la sueur, d’éliminer les substances toxiques
qui se forment dans le sang et d’absorber l’oxygène.

La peau, pour pouvoir accomplir ses fonctions, doit être propre et saine
et la première mesure hygiénique est donc la propreté du corps. La propreté
personnelle est un devoir envers soi-même et envers son prochain. Envers soi,
car notre corps est l’instrument de toutes nos actions : il a le droit de toutes
nos attentions. Envers son prochain, parce que personne n’aime s’approcher de
quelqu’un qui dégage de même si elle est pauvrement habillée ;

Le mouvement est signe de vie et il y a plusieurs genres de mouvement :

- Le travail manuel
- La gymnastique et le sport
- La promenade à pied ou en vélo. Tout ces mouvements stimule
l’appétit, donne vigueur aux muscles, maintient le corps flexible et
actif.

Une bonne religieuse doit avoir :

 La pudeur de son corps :


- Elle ne doit pas s’assoir les jambes écartées, elle est toujours obligée des
croisées.
- Elle ne rit pas à haute voix
- Elle ne boit ni ne mange démesurément.
 La modestie et doit être réservée dans son langage, savoir dire
chaque chose à sa place et à son temps.
 Ne jamais blessé son prochain par les paroles, par les gestes
 La délicatesse dans la façon de vivre avec son prochain
 S’assurer d’une bonne hygiène corporelle c’est-à-dire :
- Soigner ses cheveux (bien peigné, bien gratté, coupé une fois par mois…)
- Se laver 3 fois ou 2 fois par jour
- Nettoyer les ongles une fois par semaine
- Nettoyer ses dents après chaque repas (bien mastiquer la nourriture et
commencer la digestion)
- Reposer son corps après une activité au moins 45’ par jour
- Se laver les mains avant et après chaque repas.
- Se laver les mains après avoir été à la toilette et après avoir saluer son
prochain.
 Aucune mauvaise odeur ne peut déplaire à notre entourage que ça
soit pour nos dents, que pour notre corps… un parfum discret est
préférer à la mauvaise odeur de la transpiration ou de la malpropreté.
 Nous ne devons pas négliger toutes les parties de la tête parce que le
visage est la partie la plus noble du corps, le reflet de la vie intérieure.
L’expression du visage fait connaitre le caractère distinctif de
l’individu. C’est pourquoi il est d’une grande importance qu’il soit
l’objet des soins spéciaux.

3.2 TENUE VESTIMENTAIRE

Une personne normale doit s’assurer d’une bonne hygiène de ses habits
et ses chaussures :

 Ne pas porter des habits sales ou déchirés. Elle s’exercera à remettre


les boutons à ses habits et à raccommoder de petites déchirures, cela
montrera le vœu de pauvreté promis à Dieu. Au cas où elle n’arrive
pas, elle tâchera à inviter un tailleur ou une consœur pour apprendre
cette technique, en tout cela l’autorisation de la supérieure est
exigée ;
 Elle ne doit pas manquer l’aiguilles, les files, les boutons, le cirage, le
parfum, la poudre, la pommade… dans son sac de bain.
 Elle doit porter des habits et bien repassés, ses habits doivent
commode, pas trop long, ni trop court, ni serré, ni grand mais à sa
taille. On ne porte rien d’excentrique qui attire l’attention des autres
ou provoque leur étonnement.
 Ayons toujours un mouchoir en poche pour éponger la transpiration
ou pour nous moucher discrètement.
 Elle doit porter de chaussure bien ciré, dépassant pas son pied, ni trop
courte.
 Elle ne doit pas courir derrière la mode du monde, elle doit s’adapter
à la pauvreté prononcée
 Le nombre des chaussures ne sera pas exagéré, ni celui des habits
mais suite à la nécessité.
 Savoir tremper ses habits avant de les nettoyer, choisir chaque
couleur et mettre dans un récipient.
 Bien plier ses habits et les mettre dans l’armoire selon l’ordre de
chacun c’est-à-dire les S/V entre eux, les pagnes entre les pagnes…
 Les vêtements doivent être en harmonie avec :
- Les circonstances
- Les conditions sociales
- L’âge et la conformation de la personne.
 Il ya les habits adaptés pour :
- Le travail et l’usage à la maison
- Pour le sport
- Pour les cérémonies
- Pour les voyages
 Eviter les encombrements (c’est-à-dire beaucoup des choses pour
rien) et avoir le juste mesure : chaque six moins, savoir trier ce qui n’a
plus d’importance, qu’on n’utilise pas mais en bonne état et les bruler
ou donner à ceux qui n’ont rien.

3.3 TENUE A TABLE


La table est un endroit de rencontre avec son prochain, elle nous permet
de faire l’échange de l’expérience de la journée.

 Quand on vient à table, il faut être bien propre pour ne pas gêner les
autres ; il faut laver les mains avec du savon et bien les essuyer.
 Avoir une bonne humeur qui rend tout le monde joyeux. Le discours
fait à table doit concerner tout le monde
 Le repas commence toujours avec une courte prière et finie avec une
courte prière également.
 Celui ou celle qui fait prier, souhaite aux autres un très bon appétit.
 Pendant le repas, le droit d’ainesse est exigé c’est-à-dire laisser l’ainé
se servir avant tout le monde.
 Quand on se sert, il penser aux autres c’est-à-dire prendre d’abord
une petite quantité et puis ajouter s’il le faut plu tard.
 Si la nourriture est loin de toi, il faut savoir demander avec notion de
politesse :
- S’il vous plait
- Je peux avoir telle chose s’il vous plait
- Veuillez passez tel plat s’il vous plait.
 Ne jamais critiquer le menu qui vous est présenté mais plutôt savoir
apprécier l’effort et le sacrifice de l’autre en disant :
- C’est délicieux
- Mercie
- C’est doux
- C’est très bien préparer
- C’est vraiment bon
- Félicitation pour ton repas
 Ne pas s’assoir ni trop près, ni trop loin de la table.
 Eviter de faire du bruit en mâchant la nourriture, ni regarder
seulement ton assiette, c’est manque d’attention aux autres.
 Après l’usage de la cuillère, la fourchette, le couteau, éviter de les
lécher et éviter également de lécher les doigts, c’est dégoûtant.
 Si la nourriture est chaude, on évitera de flairer les aliments, de
souffler dessus pour la refroidir.
 Ne jamais parler, ni rire la bouche pleine.
 Dresse-toi bien devant l’assiette sans incliner la tête.
 Pendant le repas, il n’est pas évident de mettre ses coudes sur la table
ni tirer les assiettes qui contient la nourriture.
 Le couteau et la cuillère sont maniés de la main droite, la fourchette
de la gauche.
 On soulève le verre avec la main droite
 On attend tout le monde finir pour rassembler les assiettes,
mêmement pour commencer et quitter la table.
 On quitte la table par une prière de remerciement et un souhait de ce
qui suit.
 Ne pas écarter et dégourdir les jambes en dessous de la table, pour ne
pas piétiner le voisin.
 Manger trop vite sans parler ni prêter attention aux autres est un
manque de respect et de savoir-vivre,
 Ne pas se précipiter pour se servir,
 Ne fouillez pas dans le plat à la recherche du morceau préféré, prenez
le morceau qui est devant vous,
 On n’utilise pas ses propres couverts pour se servir dans les plats
communs,
 Ne pas utiliser les cure-dents d’une manière voyante, il ne faut pas
non plus les garder en bouche comme une cigarette,
 En mangeant, on pose la serviette sur les genoux, puis à la fin du
repas on la pose sur la table sans la plier,
 Vous gênerez les autres si vous parler à une personne se trouvant à
l’autre bout de la table en pointant du doigt, en gesticulant, ni pointer
du doigt ou avec un couvert vers son interlocuteur,
 Si vous discuter à table, posez vos couverts sur l’assiette, ne les tenez
pas en main,
 Porter la main à la bouche pour tousser ou bailler,
 On ne remet pas la nourriture de son assiette dans le plat.

3.4 TENU DE LA VAISSELLE


Le lavage de la vaisselle doit suivre le plus tôt possible la fin du repas :

3.4.1 LA PREPARATION

 Rassemblez la vaisselle sale à l’endroit où vous devez la laver


 Débarrassez les plats et les assiettes des déchets qui s’y trouvent,
rincez-les sommairement s’ils sont très sales.
 Empilez la vaisselle par catégories c’est-à-dire les assiettes entre elles,
les verres même chose…
 Si cela n’a pas encore été fait, mettez de l’eau dans le fond des
casseroles pour les faire tremper
 Rincez la table où vous allez déposer la vaisselle propre ;
 Versez de l’eau chaude dans un premier bassin où vous faites
dissoudre du savon
 Versez de l’eau plus chaude dans l’autre bassin, elle servira pour
rincer la vaisselle ;

3.4.2 L’EXECUTION

* commencez par les verres, puis les assiettes et couverts enfin les plats et
pour finir, les casseroles que vous aurez débarrassées avant de les plonger dans
l’eau du bassin ;

* lavez en vous servant d’une brosse ou d’une lavette qui ne sert qu’à cela.
Ayez à portée de la main une petite éponge en matière convenable. Elle vous
servira pour frotter les déchets qui colleraient aux parois de la vaisselle et des
casseroles.

* rincez dans l’eau chaude pour éviter les petits microbes

* Egouttez la vaisselle dans l’égouttoir pour faire écouler l’eau.

* Si vous êtes seule pour faire la vaisselle, n’attendez pas que tout soit lavé
pour l’essuyer. Quand les verres et les tasses sont lavés, mettez les couverts
dans le bassin pour qu’ils trempent et pendant ce temps essuyez ce qui
égoutte. Continuez ainsi par catégories.

* Ayez un essuie très propre pour les verres ; un autre pour la vaisselle, un
autre encore pour les casseroles.
3. 4. 3 LE FINISSAGE

Lorsque la vaisselle est finie :

 Rangez la vaisselle propre à sa place ;


 Videz les bassins ;
 Savonnez les bassins, les éviers, les tables, les lavettes, les éponges et
rincez à l’eau claire ;
 Essuyez les éviers, les tables, les bassins…
 Etendez les linges mouillés. Vous devez veiller à ce que les essuies de
vaisselle soient toujours très propres ;
 Passez le torchon sur le sol pour essuyer les gouttes d’eau.

CHAPITRE IV. NOTION D’ALIMENTATTION


Pour vivre, nous avons besoin de bien manger ; la mauvaise santé, la
fatigue, le manque de force, la maladresse, la nervosité, le manque de
possibilités intellectuelles proviennent souvent du fait d’une mauvaise
alimentation. La vie est une forme d’énergie. Vivre c’est agir, c’est consommer
quelque chose pour produire un travail physique ou mental. Le mouvement du
corps comporte une continuité destructive de cellules et de matériel énergique.
En peu de mots, notre corps peut être comparé à un moteur lequel, pour
pouvoir bien fonctionner, a besoin de combustible, d’huile et d’eau.

La préparation de la nourriture est un des devoirs principaux d’une


bonne maitresse de maison. La façon de préparer les repas joue un grand rôle
dans la valeur de l’alimentation.

Avec l’alimentation notre organisme :

 Construit de nouvelles cellules pour former les tissus organiques (les


cellules des muscles, celles du sang…)
 Renouvelle ce qui est abimé par l’usage
 Produit de l’énergie pour le mouvement vital
 Accumule des réserves.

4.1 CLASSIFICATION DES ALIMENTS.

Du point de vue alimentaire, on classe les aliments selon ce qu’ils


contiennent, car l’importance est surtout de savoir ce qu’ils apportent à notre
corps. On classe les aliments en 2 catégories :

 Ceux qui fournissent l’énergie


 Ceux qui assurent l’équilibre de la nutrition.

4.1.1 LES ALIMENTS QUI FOURNISSENT DE L’ENERGIE

Il y a 2 catégories :

Ils sont comme du bois sur le feu ou bien comme du carburant, de


l’essence dans une voiture. Ces aliments, dans notre corps se
transforment en glucose qui est un genre de sucre physiologique, qui
fonctionne comme le bois qui, en brûlant produit de la chaleur ou bien
comme l’essence que l’on met dans un moteur pour le faire marcher. Le
glucose, en circulant dans le sang produit : « du mouvement, de la
chaleur, de la force ; autrement dit, il produit de l’énergie.

Une alimentation excessivement riche de ces aliments, comme l’est


l’alimentation traditionnel dans certains pays, est insuffisante, car ces
aliments ont peu de matériel pour construire les cellules. Il ne sert
presque à rien de mettre de l’essence dans un moteur qui a des parties
usées.

 Aliments constructeurs
 Aliments énergétiques

- Aliments constructeurs

Les protides animaux et végétaux :


 La viande, les œufs, le lait, le poisson, les chenilles…
 Le soja, les haricots, les champignons, les arachides, le pain, les pâtes
alimentaires…

- Aliments énergiques

Lipides :
 Les graisses animales et végétales, le lait, graisse de viande, beurre,
fromage, œufs…
 Huiles, arachides, graines de palme, noix de coco, avocats…

Glucides :
 Canne à sucre, miel, fruits
 Manioc, igname, patate douce, pomme de terre, fruit, riz, maïs,
céréales, bananes Plantin, safou…

4.1.2 LES ALIMENTS QUI ASSURENT L’EQUILIBRE DE LA NUTRITION ET LA


PROTECTION CONTRE LES MALADIES
Il y a 1 catégorie :

- aliments protecteurs

1. L’eau

2. Les sels minéraux : le sel contient le chlorure de sodium, le fer et le


calcium. Le fer et le calcium sont contenus :
* les œufs, la viande, le poisson et dans plusieurs qualités de choux. Le
fer est particulièrement présent dans les épinards, dans les avocats et
dans la verdure et les fruits verts.
Le manque de ces minéraux appauvrie le sang. Les personnes palles et
anémiques, par le manque de fer sont facilement sujettes à des maladies
contagieuses, parce qu’elles ont peu de défense contre les bactéries et
les germes.
Les autres sels minéraux sont contenus dans l’eau et les légumes,
dans le lait, les œufs, le riz, le maïs…

3. La cellulose : dans les légumes verts surtout

4. Les vitamines : dans les fruits, la verdure, œufs, la viande, écorce des
céréales et les légumes frais. Elles peuvent être comparées au toit d’une
maison qui la protège du soleil, de la pluie et du froid. Le manque de
vitamines provoque de différentes maladies :

* les maladies de la peau et de la bouche


* la cécité nocturne, la diarrhée
* le rachitisme, les gonflements et d’autres troubles.
Les vitamines ont pour nom les lettres de l’alphabet. Nous avons :
 la vitamine A. son absence provoque la cécité nocturne. On le trouve
dans les œufs, les arachides, le beurre, les carottes
 la vitamine B. il s’agit d’un groupe de vitamines, appelé aussi
complexe B. leur manque provoque des troubles intestinaux,
l’anémie, des douleurs (névralgie). On la trouve dans l’écorce des
céréales, dans les fruits, dans le pain et dans les arachides…
 la vitamine C. son absence prédispose aux maladies contagieuses, elle
rend malade les gencives. On la trouve dans les choux, dans les
poivrons, dans les tomates, dans les citrons, les oranges, les
pamplemousses.
 La vitamine D. l’absence de cette vitamine empêche le
développement des os. On la trouve dans les œufs et dans le beurre,
et elle a besoin de soleil pour être utilisé dans l’organisme.

La nourriture de chaque jour doit apporter à chacun ce dont il a besoin


pour grandir, construire son corps, avoir de la force, se défendre contre les
maladies. C’est pourquoi celle qui est à la cuisine doit bien équilibrer les repas
pour que l’on y trouve toutes les espèces d’aliments et qu’ainsi personne ne
manque rien. Beaucoup des maladies proviennent d’une alimentation mal
équilibrée, d’un manque de vitamines notamment.

L’eau est extrêmement importante dans l’alimentation ; nous devons en


consommer environs 2 litres par jour. Pour croître normalement, conserver son
poids, sa chaleur et sa santé, chaque personne doit avoir une quantité
d’aliments comportant les différentes catégories citées. C’est ce qu’on
appelle : « la ration alimentaire ».

La bonne alimentation ne consiste pas seulement à apaiser la faim mais il


faut que la nourriture soit :

 suffisante
 équilibrée avec les différents éléments cités
 régulière et variée.
Normalement, une personne a droit aux trois repas par jour, mais on
peut dans d’autres circonstances prendre deux repas.

5. les boissons

L’eau et les boissons sont nécessaires autant que l’aliment solide. La


boisson principale est l’eau qui, à son tour, est la composante principale des
toutes les boissons. Parmi ces boissons nous citons :

 les boissons aromatiques : le thé, le café, les tisanes


 les boissons désaltérantes : les jus de fruits naturels ou gazeuses
 les boissons alcooliques : la bière, le vin, les liqueurs…

Thé : est une infusion économique et peut être bue chaude ou


fraîche. Le thé a une action stimulante et légèrement diurétique. Mais
s’il est chargé, le thé devient un excitant du système nerveux à cause
de l’action de la théine.
Café : est une boisson agréable. On doit le servir très chaud dans des
petites tasses. Etant stimulant et digestif, il est bien d’en prendre
après le repas du jour et éviter d’en consommer le soir pour éviter
l’insomnie.
Les boissons alcooliques : on conseille un usage modéré de ces
substances qui sont à prendre de préférence pendant les repas et
jamais les prendre à estomac vide et, encore moins que jamais, en
doses excessives. L’abus des boissons alcooliques provoque :
 des dommages graves à la santé physique et psychique
 des tares congénitales pour les enfants de parents alcooliques
 de la pauvreté, de la violence et du déshonneur en famille ou à la
communauté
 de la misère morale et spirituelle.

CHAPITRE V. NOTION DE LA CHAMBRE A COUCHER


Comme son nom l’indique, c’est la pièce où l’on dort c’est-à-dire qu’on y
passe une très grande partie de sa vie. La chambre à coucher doit donc être
très hygiénique et permettre un bon sommeil. Elle n’est pas un endroit de
causerie, de réunion ni de mangée… elle doit être :

 bien aérée : de grandes fenêtres qui restent ouvertes dès qu’on se


lève le matin jusqu’au temps de dormir la nuit.
 Bien fraîche : conserver sa fraîcheur en ferment les rideaux lorsque le
soleil donne en plein sur la fenêtre et aux heures chaudes de la
journée.
 Pas humide : - sécher convenablement après le nettoyage à l’eau
- Pas de linge humide qui sèche dans la chambre.
- Les chaussures ne se lavent pas dans la chambre
 Protégée des moustiques : placer un cadre avec moustiquaire sur la
fenêtre et les autres ouvertures, maintenir la porte de la chambre
fermée pendant la journée, vaporiser un insecticide quand vous avez
dû laisser la porte ouverte pendant un certain temps.
 Le lit : il sera placé de manière à mettre le dormeur à l’abri des
courants d’air, assez haut sur pied pour qu’on puisse nettoyer
facilement en- dessous , en bois ou en métal, le sommier est fait de
planches ou de ressorts métalliques, les traversin et les oreillers : ils
sont faits également de grosses toiles bourrées de raphia, de paille,
de coton…, les draps doivent être plus grands que le matelas de façon
qu’on puisse border le lit tout autour et doivent rester protégés
même si le dormeur bouge beaucoup ; et taies d’oreiller également,
quand au couvre-lit, pendant la journée il assorti aux rideaux protège
le lit contre la poussière et donne un aspect gai et soigné. Pendant la
nuit, il est enlevé et plié sur une chaise. Le lit est fait pour dormir et
non pour jouer.
 Manière de faire le lit
- Un matelas doit être retourné régulièrement pour garder sa bonne
forme. Mettre tantôt la tête aux pieds, tantôt le côté droit à gauche.
- Le traversin se place à la tête du lit sur le matelas.
- On met le 1é drap sur le matelas ou le traversin
- On borde aux pieds, on tend bien le drap vers la tête, on borde à la tête
puis en tendant toujours le drap en borde les côtés. Il ne doit pas y avoir
de plis au milieu du lit.
- On place le 2ème drap sur le 1 er, on borde aux pieds, on tend le drap
vers la tête. Souvent les draps de dessus ont un grand ourlet brodé, se
fixe au milieu du lit.
- On étend la couverture sur le second drap. Le haut de la couverture
arrive à mi-hauteur du traversin. On borde la couverture aux pieds. On
retourne le haut du drap sur la couverture. L’endroit du drap se trouve à
l’extérieur.
- On borde de chaque côté du lit en faisant convenablement les angles du
pied du lit.
- On place l’oreiller recouvert de la taie d’oreiller.
- Sur le tout, on pose un joli couvre-lit.

 L’armoire

Après le lit, l’armoire est le meuble le plus important de la chambre à


coucher. Un côté de l’armoire servira de penderie, l’autre sera muni de rayons
sur les quels on pourra ranger le linge propre, plié et repassé. Chaque catégorie
de linge doit avoir sa place sur les rayons : draps, essuies, taie d’oreiller, sous-
vêtements…

Le linge sale ou non repassé ne retourne pas dans l’armoire, il doit être
mis de côté dans un panier ou un sac, en attendant la prochaine lessive ou
repassage.

Les chaussures peuvent être rangées dans le bas de l’armoire à


vêtement, spécialement celles qu’on met plus rarement. Elles doivent être
propres et sèches. Les chaussures courantes sont rangées dans un endroit
facilement accessible. Les chaussures bien entretenues durent plus longtemps.
Le plastique il faut le lavé avec un linge ou éponge.

Le tissu à brossez régulièrement : le laver rarement avec une brosse et


de l’eau savonneuse.

Le cuir : normalement ne pas le laver. On peut le faire une fois par mois.
 Les tables de chevet

Elles sont très pratiques, elles permettent d’avoir près du lit une lampe,
un réveil, un verre d’eau et une autre table pourrait se servir comme un « prie-
Dieu ».

 Les chaises et les tabourets

Ils sont nécessaires pour y déposer le couvre-lit, les couvertures et les


draps quand on fait le lit. Ils servent aussi pour s’assoir…

 Le lavabo à eau courante, chaude et froide

Au-dessus du lavabo, une glace et une petite étagère pour recevoir les
objets de toilette, une lampe éclairer le lavabo.

 La baignoire et le chauffe-bain

Occupent un côté de la pièce, elle comporte un tuyau de douche. On


place un tapis ou un torchon devant la baignoire pour recueillir l’eau et éviter
de glisser quand on sort du bain.

 Les WC

Il arrive aussi que les WC soient placés dans la salle de bain.

 Le séchoir

Pour étendre les serviettes après avoir utiliser mais dès que le temps se
présente les faire sortir dehors pour éviter l’humidité dans la chambre.

 Le panier à linge sale

N.B si le WC correspond avec une fosse septique :

- ne jeter aucun objet quelconque dans la cuvette

- employer du papier spécial dit « papier hygiénique »

- ne jamais verser d’eau savonneuse, d’eau de javel ou autre produit qui


pourraient détruire les germes vivants de la fosse.
CHAPITRE VI. NOTION DE L’ECONOMIE

L’économie est la science qui apprend à produire, à dépenser et à


économiser. Les ennemis de l’économie et du bien être économique
d’une communauté et d’une nation sont :

 Le mauvais entretien des biens


 Le gaspillage
 Les superflus
 La paresse.

Economie du temps

Le temps c’est de l’argent dit-on. Une bonne personne se lève de bonne


heure et avec un programme bien établi dans sa tête, où elle s’occupe des
travaux et économise son temps. Il faut s’organiser d’une manière à remplir ton
programme. Il est triste de voir des personnes passer leur temps à parler avec
les amies ou encore plus pire de voir les personnes rester des heures et des
heures devant la télévision or le travail chaume quelque part, il faut faire la
part des choses : le temps pour travailler, un temps pour se reposer et un
temps pour parler… quelqu’un qui se respecte a toujours quelque chose à faire.

Economie à la cuisine

L’alimentation est peut-être la plus grande dépense pour une


communauté. La préparation des plats demande tant de soin. La première
règle de l’économie consiste en la bonne gérance de la quantité de la
nourriture à acheter ou à consommer. L’économie et la juste utilisation des
choses exigent qu’on soit soin des produits alimentaires et qu’on ne laisse pas
se détériorer, en oubliant, par exemple d’exposer au soleil, laisser en dehors de
frigos…

Economiser sur les aliments ne signifie pas faire de la faim, mais :

 Préparer des repas bien faits en soignant la fraîcheur des ingrédients,


la cuisson, la saveur…
 Préparer des portions justes
 Ne pas laisser la nourriture se détériorer…
Economie de l’argent

L’argent est le fruit du travail et de la fatigue. L’argent que l’on a à la


disposition est toujours moins de ce qu’on désire. C’est une raison en plus pour
être économique et apprendre l’art de bien l’utiliser.

Budget

Le budget consiste à prévoir ce que l’on va gagner et ce que l’on devra


dépenser au cours du mois, de la semaine ou de l’année. Il est impossible
d’organiser sa communauté si l’on n’établit pas ce plan financier.

Avantage de faire un budget

Le principal avantage du budget, c’est de :

 permettre une meilleure utilisation de son argent


 préserve contre les dettes,
 permet de faire des priorités
 envisage la possibilité de faire des économies»

Règles pour bien utiliser l’argent

 Avant d’acheter, il faut bien réfléchir ainsi on est moins tenté de se


laisser séduire par toutes les sollicitations rencontrées.
 Réserver une partie d’argent pour les imprévue
 Faites une listes pour tout les achats : pour l’établir on se laisse guider
par les besoins réels de votre communauté et les possibilités de
dépenses prévues au budget.
 En achetant, prenez le temps nécessaire : veillez à la qualité de la
marchandise, comparez les prix et la qualité, décidez pour le plus
avantageux et calculer bien le prix en surveillant ce que vous avez
comme argent
 Ne vous laissez pas influencer par la publicité de vendeur.
 Dans le choix tenez compte de son prix, de sa qualité et de l’usage
que vous voulez en faire.
 Essayez d’acheter en quantité plus importante : pour un mois par
exemple ; Vous éviterez des courses inutiles et fatigantes au marche
et vous gagnerez du temps. Au lieu de sortir chaque jour, vous ferez
vos courses une ou deux fois par semaine seulement. Si vous avez des
réserves à la communauté vous devez savoir être économe et éviter
tout gaspillage inutile.
 Nous devons avoir deux cahiers pour mieux contrôler notre budget :
le carnet de comptes journalier qui nous servira à inscrire les comptes
de la journée (recettes et dépenses) et un autre carnet de compte du
mois qui, à la fin du mois nous aidera à regrouper les différentes
dépenses sous quelques rubriques principales, celles qui ont été
prévues dans le budget. Terminez les comptes du mois en comparant
les dépenses réelles avec le budget prévu. Ajustez votre budget pour
le mois suivant et vous épargnez une petite somme qui servira :
- En cas de maladie
- Pour des achats extraordinaires
- En des frais d’entretien de la maison…

Comment faire le budget ?

Le budget doit être établi par « écrit sur un cahier », sinon il reste dans les
nuages et on n’a pas de contrôle pour pouvoir améliorer la gestion
financière de la communauté. Il faut prévoir sur la page gauche :

 Les recettes de la communauté :


- les salaires
- L’autofinancement
- Autres revenues
Sur la page droite :
 Les dépenses :
- Celles qui doivent être faites chaque mois ; Ex : nourriture, eau,
électricité.
- Celles qui sont particulières ; Ex : voyage, habillement.
- Celles qui sont extraordinaires ; Ex : maladies, décès, imprévus.

Au début de chaque mois, il faut d’abord prélever les dépenses urgentes du


mois. A la fin du mois, vous verrez si vos prévisions étaient fondées, si vous les
avez respectées, pourquoi vous y avez manqué et vous rééquilibrerez votre
budget pour le mois suivant en fonction de vos observations.
CONCLUSION

Le savoir-vivre achève l’éducation et celle-ci n’est complète que


si elle est greffée sur la politesse.

L’homme qui ne possède pas cette qualité sera considérée


comme inférieur à ses semblables, déconnecté de la vie.

Le savoir-vivre nous fait acquérir la confiance et la faveur


d’autrui, il nous dicte les règles à observer à l’égard de tous dans des
circonstances données.

Enfin le savoir-vivre contribue à l’hygiène sociale.

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