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L'enfant dans la famille
Du même auteur
chez le même éditeur
L'Éducation et la paix.
La Formation de l'homme.
L'Enfant.
De l'enfant à l'adolescent.
Traduit de l'italien
par Maria Grazzini
Desclée de Brouwer
Nous remercions Lynn B. Teale pour le soin avec lequel elle a relu la traduction
de cet ouvrage.
Titre original :
Il Bambino in famiglia
www.editionsddb.fr
ISBN : 978-2-220-08354-4
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Le nouveau-né est un « embryon spirituel », dans le sens où
c'est un esprit renfermé dans la chair pour venir au monde.
La science, elle, estime que ce nouvel être vient du néant.
Il s’agit donc de chair et non d'esprit; on ne vérifie en lui
que le développement de tissus et d'organes qui composent
un ensemble vivant. Voilà bien un autre mystère :comment
se peut-il que ce corps complexe et vivant vienne du néant?
La figure du nouveau-né est l’impressionnant point de
départ de ce processus. L'enfant naît inerte et le restera
longtemps, incapable qu'il est de se tenir droit et nécessitant
des soins tel un infirme, tel un paralytique; pendant long-
temps l'enfant, muet, ne fera entendre sa voix que dans les
pleurs et dans le cri de sa souffrance ; ce cri nous fera courir
vers lui comme vers un être qui appelle au secours. Ce n'est
que longtemps après — des mois plus tard, voire une année
entière ou plus encore — qu’il cessera d’être infirme; ce sera
le corps de l’homme enfant. Et après encore des mois et des
années, sa voix deviendra la voix d’un homme.
Certains phénomènes psychiques et physiologiques de la
croissance auront ainsi réalisé l’« incarnation ».
30 L'enfant dans la famille
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Maître d'amour
L'enfant est extrêmement sensible à ce qu'il perçoit de
l'adulte et souhaite ardemment lui obéir; nous n’avons pas
idée à quel point il est prêt à nous obéir jusque dans les cel-
lules de son corps, parfaitement, toujours; c’est même là ce
qui le caractérise. Voici une petite anecdote à ce propos :un
enfant pose un chausson sur le lit, sa mère lui dit: « C'est
sale, ce n’est pas là qu'il faut mettre le chausson », puis elle
nettoie la couverture avec la main. Dès lors, chaque fois que
l'enfant voit le chausson, il réfléchit et se dit: « C’est sale! »
et avec la main il s'empresse de nettoyer la couverture du lit.
Que voulons-nous de plus? L'enfant est d’une sensibilité
extrême et à tel point impressionnable, que l'adulte devrait
surveiller ses mots et gestes car ils restent gravés dans Ja
mémoire du petit. Il n’est qu'obéissance, car pour lui
l'obéissance c’est la vie.
L'adulte est un être vénérable, aimé; de sa bouche surgit
la sagesse qui le guide. L'enfant en est frappé, comme d’un
projectile spirituel pénétrant dans son cœur.
Par conséquent, face à un caprice, sachant que l'enfant est
toujours prêt à nous aimer et à nous obéir, nous devons nous
40 L'enfant dans la famille
dire qu’il doit s'agir d’un acte vital et d’une défense qui lui
est indispensable.
L'enfant aime l'adulte :ayons cela bien présent à l'esprit.
Nous disons: « Que l'adulte aime l'enfant! Que la mère
aime l'enfant! » De l'institutrice aussi, nous disons:
« Qu'est-ce qu’elle aime les enfants! »
On dit qu'il faut apprendre aux enfants à aimer leur
mère, leur père et leur institutrice ; il faut leur apprendre à
aimer tout et tout le monde. Mais qui est donc ce maître
d'amour qui prétend leur apprendre l'amour ? Est-ce celui-
là même qui voit des caprices dans chacune de leurs mani-
festations et ne pense qu'à se défendre d'eux? L’adulte ne
peut devenir maître d'amour sans s’y préparer tout spécia-
lement et sans ouvrir les yeux de sa conscience pour décou-
vrir un monde plus vaste.
L'enfant aime énormément l'adulte. À son coucher, il
veut toujours quelqu'un qu'il aime auprès de lui. Et l'être
aimé réplique : « Ne cédons pas à ce caprice : l'enfant ne doit
pas prendre la mauvaise habitude de ne savoir s'endormir
sans quelqu'un à ses côtés. »
Ou bien: « L'enfant veut s'asseoir à table avec nous et
pleure si on l'en empêche, comme s’il prétendait que nous
ne mangions pas! » Voilà la voix d'un adulte sans amour
pour les enfants.
L'enfant souhaite être présent quand les personnes qui lui
sont chères s'attablent. Lui ne mange pas: c’est un petit
dans sa première année de vie, il ne boit que du lait.
Pourtant, il pleure quand nous mangeons et ne pleurerait
pas s’il pouvait rester auprès de nous. Ou bien il pleurniche
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Plusieurs voix se lèvent pour dire que l'éducation devrait
commencer dès la naissance. Mais comment ? Cela reste un
grand point d'interrogation. Cela semble être purement
théorique et irréalisable dans la pratique, à moins qu’on ne
l’entende au sens de l'hygiène de l'enfant. Certains méde-
cins ont imaginé une gymnastique particulière pour les
enfants, dès leur première année de vie: en faisant bouger
leurs bras et leurs jambes, on les préparerait à apprendre les
mouvements qu'ils feront un jour. On comprend bien qu’il
s'agit là d’une erreur: notre sensibilité nous dit que ce
pauvre nouveau-né a déjà suffisamment à faire et qu'il est
offensé par ce type d'éducation. Mais au lieu de nous limi-
ter à cette sensibilité, nous pouvons aussi répliquer par un
principe clair: concevoir l'éducation du nouveau-né de
cette manière est une erreur, car nous savons que l'adulte
qui en bouge les membres, remplace l’action de l'enfant par
la sienne propre, en répétant une erreur universelle. L’adulte
ne doit pas se substituer à l'enfant ;au contraire, il doit tou-
jours choisir de rester passif et procéder systématiquement
dans la plus profonde compréhension de l'enfant.
46 L'enfant dans la famille
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De ma méthode en général
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Le but poursuivi étant de faire en sorte que l’enfant s'adapte
à une forme de vie sociale caractéristique des adultes, donc
contraire à sa nature dans ses premières années de vie, on
comprend bien que dans le contexte de l’école et de l’édu-
cation familiale traditionnelles, l'enfant n’a pas été aimé
dans l'essence de son être. Il n’était qu’un « avenir », voire
un « devenir », et c'était donc logique de ne pas en tenir
compte avant qu'il se soit devenu un homme.
Pourtant l'enfant, comme tout être humain, a une per-
sonnalité qui lui est propre. Il porte en lui de manière indé-
lébile la beauté et la dignité de l'esprit créateur, c’est
pourquoi son âme, pure et sensible, a besoin des soins les
plus délicats. Nous ne pouvons pas nous borner à nous occu-
per de son corps — si petit, si fragile — à le nourrir, à le laver,
à l'habiller soigneusement. L'homme ne vit pas que de pain,
pas même dans son enfance : les choses matérielles sont de
moindre importance et peuvent se révéler avilissantes à tout
âge. Chez les enfants, comme aussi chez les adultes, l’escla-
vage favorise un sentiment d’infériorité et produit un
manque total de dignité.
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1 Nous sommes bien conscients qu'il est impossible de mesurer l'intensité spiri-
tuelle, c’est-à-dire le degré de concentration, et encore moins de comparer et
mesurer les différents niveaux de concentration qui se succèdent chez une per-
sonne, a fortiori ceux de plusieurs personnes occupées à des activités différentes.
Avec ces courbes, il ne s'agit en aucun cas de représenter des valeurs exactes :seu-
lement de représenter en général le passage de l’ordre au désordre, et l'intensité
du travail. Il ne faut jamais perdre de vue le fait qu'ici « l'intensité » ne peut être
«évaluée » que de manière subjective et à partir de manifestations purement exté-
rieures, sachant qu'on ne peut pas la mesurer. Ces graphiques, en effet, ne sont
nullement comparables à ceux qui pourraient être fournis par les sciences exactes
ou naturelles, en guise de résultat de mesures précises. Nos graphiques ne sont que
de simples supports sous forme de schéma, pour faciliter la vision d'ensemble.
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La très grande influence que l’environnement exerce sur les
êtres vivants a été désormais constatée à plusieurs reprises
par les biologistes. Les théories matérialistes de l’évolution-
nisme vont jusqu'à lui attribuer la faculté d'agir considéra-
blement sur la vie et sur la forme des êtres, en les faisant
changer et en les transformant. Bien que ces dernières théo-
ries aient été désormais abandonnées par de nombreux cher-
cheurs, l'intérêt de connaître l’environnement, dans lequel se
déroule la vie animale et végétale, se révèle de plus en plus
important au fur et à mesure que l’on approfondit les
recherches. Parmi les études d’un grand nombre de scienti-
fiques, cela est particulièrement frappant dans les travaux de
Fabre qui nous fait part de ces toutes dernières découvertes
au sujet des insectes: de véritables révélations sur leur vie,
justement parce qu'il les a observés dans le milieu où ils
vivent habituellement. Désormais, cela ne fait plus aucun
doute qu’on ne peut bien connaître un être vivant quel qu’il
soit, si on ne l’a pas observé dans son milieu naturel.
L'observation de l’homme nous révèle cependant que
celui-ci, plutôt que s'adapter à l’environnement, cherche à
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lui est naturelle et qu’il l'aime. Parce que, au fond, quel est
le but de l'enfant de trois ans ?Grandir. Il tend à devenir un
homme, à se perfectionner et à faire tout ce qui l’aide dans
ce perfectionnement ; autrement dit, il s'exerce, car qui dit
exercice dit développement. Si par exemple l'enfant est
heureux de se laver les mains, ce n’est pas tant pour le plai-
sir de se laver, que pour le travail nécessaire à la réalisation
de cet acte, car l’action c’est la vie, et c’est elle qui est la
source de tous ses efforts.
Que faisons-nous, d'habitude, face à cette vie qui se
développe et tend à se perfectionner en travaillant et en
dépensant de l'énergie? Souvent, nous empêchons de
toutes nos forces qu’elle atteigne son but. Dans certaines
écoles, par exemple, les bureaux et les chaises des enfants
sont fixés au sol ; les enfants sont vifs, se déplacent souvent
de manière disgracieuse, mais n’ont pas conscience que ce
faisant ils pourraient renverser le mobilier s’il n’était pas
fixé. De cette manière, nous obtenons bien sûr que l’ordre
règne dans l’école, mais les enfants n’arriveront jamais à
ordonner leurs mouvements. Si vous donnez à l'enfant un
verre ou une assiette en métal, il les jettera par terre et les
piétinera sans les casser, et de cette façon vous aurez joué
le rôle du tentateur diabolique. C’est ainsi que nous cher-
chons à cacher le mal, à faire en sorte que cela ne se voie
pas, tandis que la seule personne directement concernée est
dans l'impossibilité de se rendre compte de ses lacunes. De
la sorte, non seulement l'enfant persistera dans ses erreurs,
mais en plus il sera détourné du développement naturel de
sa vie.
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Comme nous venons de le voir, l'éducation des enfants s’est
fondée jusqu’à présent sur des idées fausses et des préjugés
erronés. Aujourd’hui, on s'efforce de faire prévaloir d’autres
idées, bien plus positives, qui viennent de l'observation
immédiate. Compte tenu du succès remporté par la
méthode de l'observation dans tous les domaines, on en
déduit que cela changera également les lignes directrices de
la pédagogie.
L'éducation moderne, qui observe l'enfant bien avant de
se risquer à vouloir l’éduquer, doit finir par pénétrer au sein
même de la famille pour y créer, en plus d’un nouvel enfant,
de nouveaux pères et de nouvelles mères aussi.
Jusqu'à présent, le principal souci des parents a été de
corriger les manques des enfants en leur apprenant ce qui
leur semblait être juste et bon: par l'exemple, en premier
lieu, par de sages principes et des avertissements ensuite,
puis enfin, si cela ne suffisait pas, par des réprimandes et des
punitions. C'était même une évidence que personne plus
que la famille n’avait le droit d'adopter la punition comme
système éducatif.
102 L'enfant dans la famille
des enfants qui, dès tout petits, ont toujours été tenus
debout et guidés.
Ceux qui ne savent pas respecter les manifestations des
petits — dès leurs premiers repas, tout de suite après l’allai-
tement — ne peuvent que leur fourrer brutalement la
bouillie dans la bouche. Au contraire, si on fait s'asseoir l’en-
fant à sa petite table en lui laissant le temps qu'il lui faut
pour manger, on verra aussitôt sa petite main se saisir de la
cuillère et la porter à sa bouche.
C'est là une mission importante pour une mère, qui
nécessite beaucoup de patience et d'amour; la mère doit
nourrir le corps et l'esprit en même temps, sachant que l’es-
prit doit être prioritaire. Il faut que momentanément elle
laisse de côté ses idées — sûrement très louables — en matière
de propreté, car dans ce cas précis elles sont d’une impor-
tance tout à fait secondaire. L'enfant qui commence à man-
ger seul ne sait pas bien le faire et se salit donc beaucoup.
Sacrifions donc la propreté à son élan légitime vers l’acti-
vité. Au cours de son développement, l'enfant perfection-
nera les mouvements et apprendra à manger sans se salir.
Ainsi acquise, la propreté est un véritable progrès, voire un
triomphe de l'esprit de l'enfant.
L'effort volontaire dont l'enfant est capable est visible dans
grand nombre d'exercices intellectuels qu'il fait continuel-
lement. Bien avant de parler, voire bien avant de marcher -
dès la fin de sa première année de vie — il commence à agir
comme s'il obéissait à une voix intérieure. Ses tentatives de
manger seul avec sa petite cuillère, sont émouvantes: il n’ar-
rive pas à porter à la bouche la nourriture qu’il voudrait — il a
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excès de travail, mais parce qu'il est obligé d’en faire un qui
n’est pas digne de lui. L'intérêt de l'enfant se tourne vers un
effort adapté à son grand pouvoir intellectuel et à la dignité
de sa personne. Désormais, dans des milliers d'écoles du
monde entier, on voit ces nouveaux enfants travailler à des
choses dont on ne les aurait jamais cru capables. En effet, les
tout jeunes enfants se sont montrés capables de travailler
longuement sans se fatiguer et de concentrer leur attention
jusqu’à s’abstraire de l’environnement extérieur, révélant
ainsi les mouvements constructifs de leur personnalité.
Quant à la culture, ils se sont montrés particulièrement pré-
coces : les enfants de quatre ans et demi ont appris à écrire
et ont écrit avec un enthousiasme et une joie tels, que nous
avons appelé ce phénomène l'explosion de l'écriture.
L'instruction s’accomplit avec facilité, voire avec enthou-
siasme, dès un âge précoce; sans la moindre fatigue, jus-
tement parce qu'il s’agit d'activités spontanées.
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