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LA CAUSE DE L'HOMOSEXUALITE

L'erreur à ne pas faire pour que votre bébé ne devienne pas homosexuel

Le dégoût protège les hommes de l'homosexualité. Le dégoût est tout-puissant pour


protéger les hommes de l'homosexualité. La théorie de l'attachement (John Bowlby,
Attachement et perte) permet d'expliquer le traumatisme à l'origine de
l'homosexualité.

Table des matières

LA MATURATION PULSIONNELLE
EXPLICATION DE L’HOMOSEXUALITE
1. Introduction
2. La sphère intime
3. L'appareil pulsionnel
4. L'instance de l'amour
5. Le traumatisme à l'origine de l'homosexualité
6. Les erreurs à ne pas faire pour que votre bébé ne devienne pas homosexuel
7. La pédophilie
8. Le masochisme
LA CAUSE PRINCIPALE DE L'AGRESSIVITE
OEDIPE REVU ET CORRIGE
LE DOUDOU ET L'ECOLE
CE QU'ILS EN DISENT (F.Dolto, D. Winnicott, B. Grunberger, O. Kernberg, J. Bowlby)

L’EDUCATION DU PETIT ENFANT SANS JOUETS ARTIFICIELS

LA MATURATION PULSIONNELLE

Regardons l'évolution générale d’un enfant au 19ème siècle. La première année de


sa vie, l’enfant mange et dort beaucoup. Vers un an, il apprend à marcher. Vers 2
ans environ, il fait l’apprentissage du manque, de l’envie, de la patience et du
renoncement.
Comment ces apprentissages se font-ils? Ils se font tout naturellement en
regardant autour de lui. L’enfant voit par exemple qu’un autre enfant a un vélo.
Il prend donc conscience que l’autre enfant a un vélo. Il prend ensuite conscience
que lui-même n’a pas de vélo (apprentissage du manque). Ensuite viendra
spontanément l’envie d’avoir un vélo (apprentissage de l’envie). Cette envie
grandira progressivement jusqu’à devenir une souffrance (l’enfant crève d’envie
d’avoir un vélo). Comme cette envie trop forte le fait souffrir, il apprendra à
modérer son envie, à patienter (apprentissage de la patience) et éventuellement à
renoncer. Il faut bien remarquer que ces apprentissages se font très
progressivement et sur une longue période (plusieurs mois). Ces apprentissages, et
principalement celui de la patience, sont absolument essentiels à la maturation
pulsionnelle, à l’édification psychique et sociale de l’enfant. La patience
équivaut à savoir dominer ses pulsions, à pouvoir rester libre envers les objets
et de ne pas en être dépendant.
Voyons maintenant l’évolution désordonnée d’un enfant de notre époque. A l’âge où
il tète encore, on lui met un animal en peluche dans son berceau. A 1 an, il a
toujours un animal en peluche dans son lit, de même que dans son parc, et dans sa
chambre plein de jouets. Le bébé s’habitue et s'attache à ses peluches et à ses
jouets AVANT d’avoir fait l’apprentissage du manque, de l’envie, de la patience et
du renoncement. L’éducation est donc mal ordonnée; l’ordre naturel n’est pas
respecté. Vers 2 ou 3 ans, l’enfant est vraiment très attaché à son doudou (doudou
= objet d'attachement, souvent un animal en peluche, une poupée, mais aussi
d’autres choses); il y tient plus que tout au monde. Il suffit alors que quelqu’un
lui prenne son doudou (contre son gré) pour que survienne le drame. Le petit
enfant crie, il pleure, il pique sa crise. Le petit enfant est brutalement
confronté au manque, à l’envie. L’apprentissage de la patience et du renoncement
se passe mal car il est très attaché à son doudou; de plus il y a un agresseur
(celui qui lui prend son doudou); de plus il est très jeune (donc fragile), et
surtout son sentiment de propriété est bafoué. L’enfant n’éprouve pas une
souffrance physique, mais une souffrance psychique. Il s’agit dans le cas présent
d’une souffrance narcissique. Suivant l’âge de l’enfant, les circonstances, la
durée de la dépossession et la répétition des agressions, l’enfant présentera
divers symptômes tel que des troubles du sommeil, un trouble oppositionnel, de
l’hyperactivité, des manifestations psychosomatiques ou autres.

Jetons un regard vers le passé. Jusqu’au début du 19ème siècle, dans les milieux
populaires, les enfants travaillaient et n’avaient pas le temps de jouer. Les
(rares) jouets étaient réservés aux enfants des familles bourgeoises. Au milieu du
19ème siècle, l’industrialisation rend les jouets plus accessibles. Le métal et
les matières synthétiques remplacent le bois et la porcelaine. Les premiers ours
en peluche sont fabriqués en 1902. C’est aux alentours des années 1960-1970 que
l’usage des animaux en peluche et des jouets se généralisera progressivement dans
toutes les familles, riches et pauvres, et surtout de plus en plus tôt, déjà dès
le berceau, dans les pays industrialisés.
Le pédagogue canadien Daniel Kemp (de même qu'une multitude d'enseignents) affirme
que la personnalité des enfants s’est modifiée aux alentours des années 1960-1970.
Il parle d’une mutation et appelle ces mutants des 'enfants téflons'. Il décrit
ces enfants téflons comme étant très égoïstes, agressifs; ils ne semblent pas
souffrir de la solitude, ils ne ressentent pas de culpabilité; les parents ont de
la peine à les faire obéir, les punitions ont peu d’effet sur eux, ni les
récompenses. On constate également un phénomène d’épuisement psychique chez les
enseignants qui n’arrivent plus à tenir leur classe. Des enseignants qui paniquent
ou craquent face à des élèves trop turbulents, insubordonnés. Les spécialistes de
la santé mentale observent aussi à partir des années 1960 un changement des maux
psychiques dominants: le névrosé traditionnel est supplanté par le narcissique qui
n'a pas appris la frustration.
Vous aurez remarqué par vous-même que cette mutation du caractère des enfants et
ce changement des maux psychiques dominants s’est faite en parallèle avec la
généralisation de l’usage des animaux en peluche et des jouets dans toutes les
familles, riches et pauvres, et surtout de plus en plus tôt, déjà dès le breceau,
dans les pays industrialisés.

Maria Montessori, dans son livre 'L’enfant', décrit la situation des enfants
pauvres en 1900. La situation est extrêmement simple: ils ne possèdent aucunes
affaires à eux, pas un seul jouet. A partir du moment où l’enfant agit, marche,
touche aux objets qui l’entourent, la mère l’envoie jouer dans la rue (dans la
cour). Les enfants du peuple, en courant toute la journée dans la rue, ne
fatiguent pas leurs mères.
Maria décrit les 50 enfants pauvres de 3 à 6 ans qu’elle a eu dans son école
enfantine en 1906. Elle dit que ce sont des enfants sincères, joyeux, qui crient
quand ils s’enthousiasment, qui applaudissent, courent, remercient avec effusion,
appellent, savent démontrer leur gratitude, ils s’approchent de tout le monde,
admirent tout, s’adaptent à tout.
La caractéristique la plus visible de ces enfants à l’école enfantine est leur
activité concentrée sur un travail. Bien qu’il y eût à l’école des jouets vraiment
splendides mis à leur disposition, les enfants ne s’en servaient jamais.
Maria décrit ensuite une école enfantine d’enfants riches: les enfants s’arrachent
les objets des mains les uns des autres. Ils passent d’un objet à l’autre sans
persister avec aucun d’eux. Certains sont incapables de rester tranquilles. Dans
la plupart des cas, le mouvement est sans but. Ils courent tout autour de la pièce
sans savoir pourquoi. Ils n’apportent, dans leurs mouvements, aucun respect pour
ce qu’ils manient. Ils ne peuvent se fixer sur aucun travail. Parfois, ils se
roulent par terre et renversent les chaises. Ils se montrent désorientés dans le
travail et réfractaires à toutes directives. On trouve ces difficultés plus ou
moins aiguës chez tous les enfants riches dont la famille affectueuse s’occupe
intelligemment!!??
Maria croit que les enfants riches finissent par surmonter leurs difficultés. Le
retour à la normale voit disparaître le désordre, la désobéissance, l’égoïsme, la
dispute, le caprice, l’attachement, la soumission, etc.
Mais tous ne surmontent pas leur difficultés. Les premiers caprices de l’enfant
sont les premières maladies de l’âme. Les caprices sont l’expression d’une
perturbation intérieures; ils se manifestent par un moment d’activité inutile et
désordonnée. Ces enfants deviennent impénétrables, vides, incapables, capricieux,
ennuyés, hors la société. Leur attention n’est attirée que par les choses qu’ils
désirent posséder. Presque toutes les déviations morales sont la conséquence de ce
premier pas qui doit décider entre l’amour et la possession. Ce phénomène par
lequel l’homme s’attache à des choses qu’il ne veut pas céder, même si elles lui
sont inutiles, est un poison à l’équilibre fondamental du psychisme.

Maintenant que je vous ai expliqué comment nos enfants sont devenus d’affreux
petits monstres, vous comprenez qu’il faut apprendre aux parents à ne pas
perturber leurs petits enfants avec des jouets artificiels ou des animaux en
peluches. L’idéal serait d’élever les enfants comme au début du 19ème siècle,
quand les animaux en peluches et les jouets artificiels n’existaient pas dans les
milieux populaires.

EXPLICATION DE L’HOMOSEXUALITE

1.Introduction

Pour comprendre les dérèglements psychiques qui conduisent à l'homosexualité, il y


a trois concepts à connaître. Il s'agit du concept de la sphère intime, du concept
de l'appareil pulsionnel et du concept de l'instance de l'amour.

2. La sphère intime

La sphère intime est une sphère qui englobe tout ce qui est cher à une personne.
Chaque personne a sa propre sphère intime. Pour une personne ordinaire, la sphère
intime englobe, en général, son conjoint, ses enfants, la personne elle-même, son
métier, sa voiture, sa maison, etc. ; en bref tout ce qui est cher à la personne,
tout ce à quoi elle tient, tout ce dont elle regretterait la perte.
La sphère intime n'a pas de limites nettes. A l'extérieur de la sphère intime se
trouve tout ce qui est indifférent à la personne.

3. L'appareil pulsionnel

L'appareil pulsionnel est la source des pulsions.


L'appareil pulsionnel est sensible à toutes les agressions contre la sphère
intime. Les agressions contre la sphère intime, ce sont les agressions contre
quelque chose qui appartient à la sphère intime. Comme l'appareil pulsionnel est
extrêmement sensible, il est sensible non seulement aux agressions mais également
aux menaces, aux provocations, à tout ce qui met la sphère intime en danger.
Les agressions contre la sphère intime mettent l'appareil pulsionnel sous
pression. Chaque fois que l'appareil pulsionnel est sous pression, il y a une
pulsion; dans le cas présent, la pulsion est le désir de repousser l'agression. Si
la personne parvient à repousser l'agression, l'appareil pulsionnel décompresse et
la pulsion disparaît.
Quand l'appareil pulsionnel est sous pression, c'est une sensation désagréable,
pénible, difficile à supporter. Quand l'appareil pulsionnel décompresse, c'est une
sensation agréable.
Quand l'appareil pulsionnel est mis sous forte pression, il souffre car il est
très sensible et fragile, mais dans les aléas de la vie quotidienne, la pression
est généralement faible et sans souffrance.
L'appareil pulsionnel agit aussi par anticipation pour prévenir les agressions en
poussant à la recherche de prestige. Le prestige est en effet une démonstration de
force, une démonstration de puissance qui impose le respect donc prévient les
agressions. (L'appareil pulsionnel n'attend pas que la personne soit morte pour
pousser à l'action. Quand on est mort, c'est trop tard pour agir.)
La recherche de prestige est importante car il faut avouer qu'il y a une tendance
tristement humaine à mépriser et à rejeter la faiblesse et la pauvreté.
La recherche de prestige a un rôle double puisque le prestige joue un rôle
également dans le domaine de la séduction.
Il y a plusieurs façons d'acquérir du prestige, par exemple en achetant une
voiture luxueuse, en portant des habits luxueux, en possédant une belle maison ou
en exerçant une profession prestigieuse, etc.
Le sport aussi permet d'acquérir du prestige puisqu'il permet de montrer sa force,
de montrer sa supériorité sur les adversaires.
Dans la vie quotidienne, la pulsion de l'appareil pulsionnel est appelée orgueil
dans les affrontements sportifs, vanité quand on recherche le luxe, jalousie quand
on désir le bien d'autrui, égoïsme quand on rapporte tout à soi et fierté dans
d'autres cas.
La pulsion de l'appareil pulsionnel est impliquée aussi quand il y a désir de
séduire mais dans ce cas c'est le besoin d'amour qui stimule (met sous pression)
l'appareil pulsionnel.
L'appareil pulsionnel peut être stimulé de trois façons schématiquement: quand il
y a une agression, quand il y a besoin d'amour et pour subvenir aux besoins
quotidiens (nourriture, etc.).

En conclusion:
Le fonctionnement de l'appareil pulsionnel consiste à déclencher des pulsions.
La fonction physique de l'appareil pulsionnel est de rechercher l’épanouissement
de la personne, de perpétuer la vie (pulsion de vie).
La fonction psychique de l'appareil pulsionnel est de protéger l’instance de
l’amour. L'appareil pulsionnel est le gardien de l’instance de l’amour (= système
de défense). L'appareil pulsionnel est donc une force psychique qui protège
l'instance de l'amour.

4. L'instance de l'amour (= le coeur)

L'instance de l'amour est un organe psychique qui est sensible à la tendresse, à


l'affection, à l'amitié et à l'amour.
L'instance de l'amour est non seulement sensible à l'amour (à l'amitié, à
l'affection), mais en plus elle a besoin d'amour (d'amitié, d'affection) durant
toute la vie; c'est un peu comme si elle se nourrissait d'amour (d'amitié,
d'affection).
Quand l'instance de l'amour est en manque d'amour (d'amitié, d'affection),
l'appareil pulsionnel est mis sous pression; la personne recherche alors l'amour
(l'amitié, l'affection) qui lui manque (par exemple quand la personne souffre de
solitude, ce qui est un manque d'affection, un manque de chaleur humaine).
Quand l'instance de l'amour est nourrie (stimulée) par la tendresse, l'affection,
l'amitié ou l'amour, la personne aime celui qui lui donne cette tendresse, cette
amitié ou cet amour.
Dans la vie quotidienne, l’instance de l’amour est appelée le coeur, bien que
certaines expressions courantes employant le mot coeur concernent l'appareil
pulsionnel plutôt que l’instance de l’amour.
L'instance de l'amour et l'appareil pulsionnel sont intimement liés. L'appareil
pulsionnel protège l'instance de l'amour pour que ce ou ceux qui blessent
l'appareil pulsionnel ne stimulent pas l'instance de l'amour.

5. Le traumatisme à l'origine de l'homosexualité

Ce qui provoque le traumatisme à l'origine de l'homosexualité, c'est quand


quelqu'un prend le jouet d'un petit enfant (contre son gré).
Le petit enfant souffre de la dépossession de son jouet. Il désire le récupérer.
S'il ne peut pas le récupérer, il souffre davantage; et comme il souffre
davantage, il désire encore plus le récupérer pour mettre fin à sa souffrance.
S'il ne peut toujours pas le récupérer, il souffre encore davantage. Et plus il
souffre, plus il désire son jouet; et plus il le désire, plus il souffre. C'est un
cercle vicieux, une spirale infernale.
Les gens qui s'occupent des petits enfants ont certainement déjà vu une crise de
cris et/ou de larmes (parfois un cri suraigu) d'un petit enfant à qui on a pris
son jouet.
Je pense qu'il faut généralement plusieurs agressions de ce genre pour provoquer
le déséquilibre psychique responsable de l'homosexualité. Le traumatisme originel
peut aussi être provoqué quand quelqu’un lui casse son jouet.
Analysons les événements avec les concepts exposés précédemment. L'enfant est
attaché à son jouet. Le jouet fait donc partie de sa sphère intime. Quand
quelqu'un lui prend son jouet, c'est une agression contre sa sphère intime.
(L'agression est spécialement fortement ressentie lorsque le jouet lui est arraché
des mains). Automatiquement, son appareil pulsionnel est mis sous pression. Quand
l'appareil pulsionnel est sous pression, il y a une pulsion. Dans le cas présent,
la pulsion est le désir de récupérer son jouet. S'il ne peut pas récupérer son
jouet, l'agression se confirme. La pression sur l'appareil pulsionnel augmente et
le désir de récupérer son jouet devient impérial. S'il ne peut toujours pas le
récupérer, l'agression devient criante. La pression sur l'appareil pulsionnel
devient trop forte. Cette pression trop forte abîme probablement les tissus
cérébraux qui constituent l'appareil pulsionnel.
A première vue, l'agression qu'a subie l'enfant a l'air sans conséquence et pas
grave du tout. Malheureusement l'enfant n'a pas la maturité psychique suffisante
pour faire face à la situation; il ne sait pas renoncer à son jouet. Il est comme
un lièvre pris à un collet qui sent que ça l'étrangle. Et comme ça l'étrangle, il
tire; et plus il tire, plus ça l'étrangle, et plus ça l'étrangle, plus il tire.
A partir du moment où un enfant aura subi le traumatisme originel, son appareil
pulsionnel restera déséquilibré, abîmé et malade. Son instance de l'amour ne sera
plus protégée par son appareil pulsionnel. On peut dire que l’enfant ne sera plus
maître de son coeur!
L'enfant vivra dans une sorte d'état second, dans une sorte de brouillard, dans
une confusion des sens et de l'esprit d'où ne subsistera qu'un sentiment
d'éblouissement et de tendresse qui grandira d'année en année pour les gens de son
sexe.
Pour ce qui est d'aimer une personne de l'autre sexe, ce ne sera plus possible car
son appareil pulsionnel est abîmé et comme le chemin qui conduit à l'instance de
l'amour passe par l'appareil pulsionnel abîmé, le chemin est bloqué. Le charme des
personnes de l'autre sexe est bloqué par l'appareil pulsionnel abîmé, ce qui
ravive la douleur de l'appareil pulsionnel, d'où le sentiment chez les homosexuels
que les femmes sont tellement gourde et d'où également des sentiments misogyne.

Remarque:
Les homosexuels sont parfois mal supportés par les hétérosexuels car chez les
hétérosexuels ce qui évoque l'homosexuallité met son appareil pulsionnel sous
pression, ce qui engendre des sentiment de dégoût, de répulsion (pulsion de
rejet). Ce dégoût protège les hétérosexuels de l'homosexualité. Ce dégoût est
tout-puissant pour protéger les hommes de l'homosexualité. Nous voyons que la
maturation pulsionnelle permet d'intégrer la toute-puissance au coeur, c'est-à-
dire qu'après la maturation pulsionnelle l'enfant sera tout-puissant sur son
coeur, il ne sera jamais homosexuel, jamais pédophile, jamais masochiste.
Vive le dégoût, vive le dégoût, vive le dégoût qui protège les hommes de
l'homosexualité! Mort au doudou, mort au doudou, mort au doudou que fait tomber
les hommes dans l'homosexualité!

6. Les erreurs à ne pas faire pour que votre bébé ne devienne pas homosexuel

Pour que votre bébé ne devienne pas homosexuel, il ne faut pas lui donner
d'animaux en peluche ni de jouets artificiels depuis la naissance jusqu'à l'âge de
trois ans environ; il ne faut pas non plus lui donner d'instruments de musique
jusqu'à l'âge de quatre ans environ.
Tous les jouets élaborés (personnalisés) sont interdits, par exemple les poupées,
les peluches, les voitures miniatures, les animaux en plastique, etc.
Tous les instruments de musique sont interdits, par exemple le piano, la guitare,
la trompette, le violon, etc.
Je conseille de bannir définitivement les jouets pour petits enfants car avant
l'âge de quatre ans ils portent malheur et après l'âge de sept ans l'enfant est
trop grand pour jouer avec; de plus les enfants de moins de quatre ans pourraient
prendre les jouets de leurs frères de plus de sept ans.
Les petits enfants peuvent cependant s'amuser dans la nature avec les jouets non-
élaborés (non-personnalisés) qu'ils trouvent comme par exemple les cailloux, les
bouts de bois, la terre, l'herbe, les escargots, les coccinelles, etc.
Les enfants ont la possibilités de se développer en pratiquant de multiples
activités et jeux comme courir, chanter, jouer à cache-cache, à tape-chaîne, à
tape-rien, aller à la piscine, regarder la télévision, jouer à la balançoire, au
toboggan, jouer avec les animaux (les animaux vivants, pas les jouets), cueillir
des fruits, se promener en forêt, grimper aux arbres, etc., etc.
Vers l'âge de trois ans environ, si et seulement si l'enfant demande (de lui-même)
un jouet, on peut éventuellement supposer qu'il ait atteint la maturité psychique
suffisante pour lui donner le jouet qu'il demande, mais les parents ne doivent pas
lui donner de jouets de leur propre initiative si l'enfant n'en demande pas.
Laissez l'enfant fabriquer lui-même ses jouets; s'il fabrique lui-même un jouet,
il est assez mûr psychiquement pour l'avoir.
Les parents qui croient que leur enfant sera malheureux de ne pas avoir de jouets
doivent savoir que les enfants ne peuvent pas souffrir de ne pas avoir quelque
chose qu'ils ne connaissent pas. Ulrich Br ‫ن‬ker raconte d'ailleurs dans ces
mémoires: 'J'étais un gamin aussi insouciant qu'on peut l'être. Il me fallait mes
trois repas par jour, je ne demandais rien de plus'.

7. La pédophilie

Les mécanismes psychiques qui conduisent à la pédophilie sont similaires à ceux


qui conduisent à l'homosexualité. Le pédophile a subi le déséquilibre de son
appareil pulsionnel à un âge plus avancé que l'homosexuel. Le pédophile garde
profondément enfoui dans sa mémoire l'image de l'enfant qui a blessé son appareil
pulsionnel et ainsi ses pulsions sexuelles se dirigeront vers les enfants.
L’amour que semblent porter les pédophiles pour les enfants n’est que le résultat
de la confusion mentale résultant de la blessure de l'appareil pulsionnel.
La prévention de la pédophilie est identique à la prévention de l'homosexualité.

8. Le masochisme

Les dérèglements psychiques qui conduisent au masochisme sont similaires à ceux


qui conduisent à l’homosexualité. Le masochiste a probablement été blessé après le
complexe d'oedipe. Il faut des agressions répétées, des mauvais traitements
répétés pour provoquer dans un premier temps une exacerbation de l'appareil
pulsionnel, puis une fragilisation, et finalement la déchirure de l'appareil
pulsionnel pour aboutir au masochisme. La prévention du masochisme est identique à
la prévention de l’homosexualité.

LA CAUSE PRINCIPALE DE L'AGRESSIVITE.

Beaucoup de gens s'interrogent sur l'agressivité, la violence, les incivilités de


la jeunesse dans la société d'aujourd'hui. J'affirme et je vais prouver que les
jouets sont la cause principale de l'agressivité des petits enfants, le risque
avéré étant que ces enfants développent un tempérament agressif qui persiste.
Pour prouver que les jouets sont la cause principale de l'agressivité des petits
enfants, la meilleure méthode est d'observer les petits enfants. Ce travail
d'observation a été effectué par le professeur de psychologie R.Tremblay et son
équipe de l'université de Montréal, par Maria Montessori et par moi-même.
Je présente en premier des extraits de l'étude du professeur R.Tremblay qui
demeure parmi les plus importantes études du genre dans le monde; sa valeur
statistique est incontestable:

Imaginez que, dans un groupe, 80% des gens se poussent, se mordent et se donnent
des coups de pied; qu'une personne sur quatre frappe de toutes ses forces dans
l'intention de faire mal; que certaines soient même cruelles, tyranniques...

Tous les jours, dans les garderies du Québec, de telles scènes se déroulent sous
les yeux du personnel qui s'efforce de pacifier les querelles avec des baisers et
des gestes apaisants. "Inévitablement, raconte le professeur de psychologie
Richard Tremblay, lorsque je présente au cours d'un colloque une vidéo montrant
une agression de bambin, on entend des rires dans la salle. On ne peut pas croire
que ces enfants vivent l'étape la plus agressive de leur vie..."

Le directeur du Groupe de recherche sur l'inadaptation psychosociale chez l'enfant


(GRIP) publie ces jours-ci, dans une revue majeure, Child Development, un article
qui pourrait avoir d'importantes répercussions tant en psychologie qu'en
criminologie et même en philosophie. Cet article, écrit avec Daniel Nagin, de
l'Université Carnegie Mellon, démontre que l'agressivité diminue avec l'âge. "De
nature, l'enfant sait agresser les autres. Il apprend à ne pas le faire", dit le
professeur Tremblay.

Après avoir suivi pendant 10 ans plus d'un millier de garçons dont certains sont
devenus des criminels notoires, les auteurs concluent que les comportements
agressifs dans les garderies peuvent ouvrir la voie à la délinquance. Mais tous ne
deviennent pas des criminels. La plupart se rangent du côté des gens qui ont
compris que l'agression physique n'est pas le meilleur moyen d'arriver à ses fins.
Seul un garçon sur huit, parmi ceux qu'on a désignés comme particulièrement
agressifs en milieux de garde, manifestera des comportements similaires à
l'adolescence.

Mais les agressions sont alors plus graves et, dans la salle, plus personne ne
rit.

Dans un autre article paru récemment dans Criminal Behavior and Mental Health, M.
Tremblay et ses collaborateurs affirment, chiffres à l'appui, que l'être humain
connaît l'apogée de son agressivité non pas à 25 ans ni à 16 ans, mais bien à...
17 mois. Même les criminels dangereux, les délinquants violents, les tueurs en
série les plus recherchés ne sont pas aussi agressifs, toute proportion gardée,
que les chérubins dans les jardins d'enfants.

"N'importe quelle professionnelle des milieux de garde vous dira qu'on doit
protéger les enfants les uns des autres. On ne les laisse pas jouer avec des
couteaux de cuisine par exemple: ils pourraient blesser quelqu'un. Pour nous,
spécialistes du développement, ce n'était même pas évident!" dit le chercheur en
riant.

L'agression physique est une sorte de réflexe inné qui disparaît au rythme où
l'enfant s'intègre dans la société, notamment à mesure qu'il fait l'apprentissage
du langage. La violence, la délinquance et même les homicides trouveraient donc
racine non pas dans un quelconque traumatisme de l'adolescence, mais dans la
petite enfance. ‫ ہ‬partir du premier jour d'école, la fréquence des agressions
physiques diminue pour ne subsister que chez une minorité de jeunes. Ce sont ceux-
là qui "tournent mal", comme on dit...

"Depuis des années, les chercheurs se demandaient pourquoi certains adolescents


deviennent des adultes violents et d'autres, non. Ils cherchaient le déclic, le
'onset', comme disent les Américains. En suivant un groupe de jeunes à partir de
la maternelle et jusqu'à l'âge adulte, j'ai dû me rendre à l'évidence. Il fallait
regarder avant."

L'équipe du GRIP s'est donc penchée sur une cohorte d'enfants de zéro à cinq ans.
Une seconde surprise attendait les chercheurs. "C'est durant la deuxième année de
l'existence que les enfants commencent à exprimer de l'agressivité. Nous avons
observé qu'une infime partie des sujets mordent, poussent et tirent délibérément
les cheveux des autres avant leur premier anniversaire alors que la proportion
passe à 80% au cours des mois suivants. Dans certains cas, on peut compter des
agressions toutes les 15 minutes, soit plus souvent que pour n'importe quel
criminel dangereux", explique M. Tremblay.

Une transformation s'opère à la garderie même, entre la deuxième et la troisième


année d'existence. Plutôt que d'arracher un jouet à son voisin, l'enfant dialogue
avec lui. Il apprend, bref, à utiliser l'argumentation plutôt que la force pour
arriver à ses fins.

Une enquête longitudinale


C'est par l'intermédiaire d'une étude longitudinale que M. Tremblay a pu observer
ce phénomène. Une sélection de 551 enfants a été faite par les chercheurs dans le
but de les suivre à la trace. Les personnes les mieux placées pour noter les
gestes de leur bambin, les mères dans 98% des cas, ont été mises à contribution.
Elles ont scrupuleusement tenu à jour un registre. Chaque comportement agressif du
bébé était consigné: poussées, coups de pied, morsures et autres gestes
batailleurs.

J'ai tiré ces extraits du site internet de l'université de Montréal à l'adresse


suivante: http://www.forum.umontreal.ca/numeros/1 ... cle01.html

Je présente maintenant mes propres observations:

J'ai observé un frère et une soeur dans la cour de la maison chaque matin (sauf le
week-end) pendant 90 jours. La fille avait 3 ans (36 mois) et le garçon 2 ans (24
mois), au début il ne savait presque pas parler. Pendant 90 jours, je les ai vu
CHAQUE JOUR se disputer une fois -quelques fois même deux fois- pour la possession
d'un jouet. Parfois ils se tapaient parfois ils se griffaient au visage, parfois
ils se tiraient les cheveux (rare), trois fois je les ai même vu se mordre pour la
possession d'un jouets. Je les ai aussi vu se disputer pour une place sur la
balançoire et pour la possession d'un chariot. Je n'ai pas observé d'autres motifs
de dispute que la possession de jouets ou autres objets. Deux fois j'ai observé le
garçon en rage donner des coups par terre avec sa tête -une fois sur un sol en
bois, une fois sur du béton- parce que sa soeur ne voulait pas lui donner le jouet
qu'elle avait.

Je présente maintenant les observations que Maria Montessori a écrit dans son
livre "L'enfant".

Maria décrit la situation des enfants pauvres en 1900. La situation est extrêment
simple: ils ne possèdent aucunes affaires à eux, PAS UN SEUL JOUET.
Maria décrit les 50 enfants pauvres de 3 à 6 ans qu'elle a eu dans son école
enfantine en 1906. Elle dit que ce sont des enfants joyeux. BIEN QU'IL Y EUT A
L'ECOLE DES JOUETS VRAIMENT SPLENDIDES MIS A LEUR DISPOSITION, LES ENFANTS NE S'EN
SERVAIENT JAMAIS. La caractéristique la plus visible de ces enfants à l'école
enfantine est leur activité concentrée sur un travail; ils sont disciplinés, elle
n'observe pas d'agressivité.
Maria décrit ensuite les enfants des les écoles enfantines d'enfants riches: Le
sentiment de la propriété attache l'enfant aux choses et les lui fait défendre
comme il défendrait sa propre personne. Les enfants se battent avec d'autres pour
garder ce qui leur appartient. ILS SE QUERELLENT CONTINUELLEMENT ENTRE EUX, PARCE
QU'ILS VEULENT POSSEDER LE MEME OBJET ET PARCE QUE CHACUN DESIRE CELUI DE L'AUTRE;
et voilà l'origine de réactions bien différentes de l'amour et qui engendrent la
lutte et la guerre pour un rien. Ce n'est pas, en réalité, pour un rien; c'est
pour un fait très grave: c'est un mal intérieur et non l'objet convoité qui fait
agir.

En résumé:

- L'être humain connaît l'apogée de son agressivité vers 17 mois (chez les enfants
élevés avec des jouets).
- Vers deux ans, les enfants se disputent souvent et presque toujours pour la
possession d'un jouet ou autre objet.
- Les petits enfants élevés sans jouets sont très rarement agressifs. (N'ayant pas
de jouets, ils n'ont pas de motifs de dispute; jusqu'en 1800 les enfants du peuple
travaillaient et n'avaient pas de jouets.)

Ces trois constatations suffisent pour conclure, mais j'ajouterai quand même:

- En 1906 la télévision n'existait pas et pourtant les petits enfants riches se


disputaient déjà continuellement. Ce n'est donc pas la télévision qui les
rendaient agressifs.
- Vers 17 mois, les enfants ne parlent pratiquement pas. Ce ne sont donc pas des
paroles blessantes qui les font se battre.

En conclusion:

Les jouets sont la cause principale de l'agressivité des petits enfants.


Les jouets sont la cause principale de l'agressivité des petits enfants.

Le risque avéré est que ces enfants développent un tempérament agressif qui
perdure. Un garçon sur huit parmi ceux qu'on a désigné comme particulièrement
agressifs à la garderie manifestera des comportements similaire à l'adolescence,
mais alors les agressions sont plus graves.

OEDIPE REVU ET CORRIGE

Nous pouvons analyser le complexe d'0edipe à la lumière de la fonction de défense


de l'appareil pulsionnel . Nous prenons comme point de départ la théorie de
l'attachement (John Bowlby, Attachement et perte)
Pour commencer, le bébé crée dans sa tête ses objets d'attachement: la mère et le
père. Ensuite, avec le développement de l'enfant, ses objets d'attachement
deviennent ses objets d'amour. Le développement de l'enfant se poursuivant,
apparaîtront les sentiments amoureux, le désir sexuel (au départ très faible). Ces
premiers sentiments amoureux, ces premiers désirs sexuels se dirigeront
naturellement vers les objets d'amour: la mère et le père. Vers la même période,
le petit garçon s'identifie de plus en plus à son père, il se reconnaît pareil à
lui, de même sexe. Il commencera à rejeter les sentiments amoureux, le désir
sexuel pour son père. A mesure que les sentiments amoureux, le désir sexuel se
renforcent, ils pourront se développer librement pour la mère mais seront rejeté
de plus en plus fortement pour le père. Ce rejet des sentiments amoureux et du
désir sexuel se manifeste par du dégoût pour le père, par le rejet du père, par de
l'hostilité pour le père. C'est le complexe d'oedipe.

La fin du complexe d'oedipe est simple: le petit garçon renonce totalement à


développer des sentiments amoureux et des désirs sexuels pour son père. En outre,
par analogie au père, il renoncera totalement à développer des sentiments
amoureux, des désirs sexuel pour tous les hommes et gens de même sexe que lui.
D'un autre côté, s'il peut développer des sentiments amoureux, des désirs sexuels
pour sa mère, par analogie à sa mère, il pourra développer des sentiments
amoureux, des désirs sexuels pour toutes les femmes. Le désir oedipien pour sa
mère perdra toutes ses forces (au point de quasiment disparaître) en se
dispersant, en s'éparpillant entre toutes les femmes.

En conclusion, le complexe d'oedipe aura permis de structurer l'inconscient, soit


de fermer la voie aux sentiments amoureux, au désir sexuel pour les gens de même
sexe et d'ouvrir la voie aux sentiments amoureux, au désir sexuel pour les gens de
sexe opposés.
Le petit garçon sera mûr pour tomber amoureux d'une petite fille.

Remarque: pour la petite fille, le complexe d'oedipe est identique: elle


s'identifie à la mère, rejette les sentiments amoureux pour la mère et finalement
renonce totalement à développer des sentiments amoureux pour la mère.

L'interprétation du complexe d'oedipe par le dégoût est merveilleuse car elle


permet de tout comprendre et expliquer:
- Premièrement, elle permet de comprendre la nécessité qui pousse chaque enfant
dans le complexe oedipien: c'est la nécessité vitale de diriger le désir sexuel
dans la bonne voie, la voie qui conduit à l'amour hétérosexuel, la voie de l'amour
fertile, la voie de l'amour qui donne la vie.
-Deuxièmement, elle permet d'interpréter le dégoût pour la parent de même sexe
comme le rejet de l'amour homosexuel.
-Troisièmement, elle permet de résoudre la question décisive du complexe d'oedipe:
la question de sa fin, de ce qui met fin au complexe d'oedipe. Cette question est
male résolue par Freud.
-Quatrièmement, elle permet de résoudre le problème de ce qui reste chez l'adulte
du complexe d'oedipe (réponse: un inconscient structuré), problème sur lequel est
venu buter la pensée de Freud. Si Freud n'a pas pu résoudre le problème de ce qui
reste du complexe d'oedipe chez l'adulte, c'est tout simplement parceque son
interprétation est fausse, elle conduit à une impasse théorique.

Démonstration:

Je vais vous faire la démonstration que mon interprétation du complexe d'oedipe


est juste en utilisant le raisonnement par l'absurde.

Pendant le complexe d'oedipe, si les enfants ne rejetaient pas l'amour homosexuel,


il y aurait statistiquement la moitié des enfants qui développeraient des
sentiments amoureux pour le parent de même sexe et éprouveraient de la haine pour
le parent de sexe opposé par jalousie et rivalité selon l'interprétation de Freud.
Mais comme il n'y a pas la moitié des enfants qui développent des sentiments
amoureux pour le parent de même sexe, cela signifie que les enfants rejetent
l'amour homosexuel, mon interprétation est juste et par conséquent
l'interprétation de Freud est fausse.

Homosexualité:

En interprétant le complexe d'oedipe comme le rejet de l'amour homosexuel, nous en


déduisons logiquement que le développement psycho-sexuel des homosexuels ne passe
pas par le complexe d'oedipe.

A propos du développement de l'homosexuel, nous pouvons dire ceci:


- Vers 2 ans, les tout-petits dépossédés de leur doudou développent parfois un
trouble oppositionnel extrêmement fort et persistant.
- Si le tout-petit développe un trouble oppositionel, les objets d'attachement -la
mère et le père- devienne des objets détestés et non pas des objets d'amour.

LE DOUDOU ET L'ECOLE

Un débat resurgit chaque année, à chaque rentrée. Quelle est la place du doudou
lorque le petit enfant fait sa première entrée à l'école?

Comment réagir face au besoin de votre enfant et au refus des écoles lorsque votre
enfant doit entrer en maternelle. Difficile de lui dire de laisser au placard son
ami à qui il confit ses angoisses et dont il aura forcément besoin alors qu'il va
être confronté à un moment compliqué de son existence.

Entrer en maternelle pour un enfant habitué à la halte garderie est un moment


moins compliqué que pour un enfant élevé par sa maman. Cela étant, les habitudes
d'un coté comme de l'autre restent tenaces et difficiles à supprimer. Comment un
enfant de 3 ans peut-il comprendre qu'il est nécessaire de lui supprimer son ami,
son copain, son confident tout simplement parce qu'il entre en maternelle. La
rupture est souvent plus compliquée que de se séparer de maman.

L'éducation nationale a demandé au directeur et directrice d'école de gérer ce


problème et la solution a été vite trouvé : le doudou au placard.
En règle générale, le doudou est laissé au vestiaire et l'enfant le retrouve dès
la fin de la classe. Lors de la sieste, certains enfants ont le droit de l'avoir
avec eux mais dans certaines écoles, les vieilles méthodes sont tenaces et même
pour la sieste ont essaie de faire passer l'habitude à l'enfant au détriment d'un
certain équilibre psychologique difficile à maîtriser à cet âge.

Le rôle des parents est important pour que le bébé puisse passer l'étape du
doudou. Cet ami fidèle ne disparait que vers 5 ou 6 ans voir plus pour certains
enfant. Il faudra à un moment où à un autre que l'enfant comprenne que son "ami"
ne peut le suivre partout.
Plusieurs choses peuvent vous aider à faire passer le message. A l'école, le
doudou peut se perdre et ne pas retrouver le chemin de la maison, tout comme
lorsque l'on est en courses au supermarché ou 20% des doudous disparaissent tombés
du caddie sans que personne ne s'en aperçoive.
Si votre enfant veut conserver son "ami fidèle", il doit à son tour y faire
attention et éviter qu'il ne s'éloigne trop de la maison au risque de ne pouvoir
la retrouver.
De toute façon, dès la sortie de l'école, il pourra le retrouver et lui raconter
sa journée.
Mais cette méthode a aussi un revers. Le fait de laisser le doudou à la maison
encourage l'enfant à éprouver une sorte de réticence envers l'école. Son "copain"
l'attend à la maison, seul et doit s'ennuyer sans lui. Il faut donc qu'il rentre
rapidement de l'école car elle l'empêche de le voir.
Difficile de combattre tous les effets négatifs mais il semble que les enfants
comprennent assez rapidement le fait qu'à la maison, le doudou va pouvoir faire
passer le temps en jouant et en faisant la sieste.

Besoin ou non ?

Les psychologues qui pour une fois semble bien avoir raison nous disent que le
seul doudou dont votre enfant a besoin, c'est votre amour. On n'a jamais fait
croire longtemps à quelqu'un qu'on l'aimait en lui offrant des cadeaux. Cela fini
toujours par se retourner contre vous. Alors pourquoi le faire avec votre enfant.
Le bébé n'a pas forcément besoin de quelque chose de "palpable". Le premier besoin
est la sécurité affective. Le bébé a besoin de se sentir rassurer par la présence,
l'odeur, le son de la voix de maman et/ou papa.

En crèche combien de maman se sont retrouvées confronté à la grande question :


votre enfant a-t-il un doudou ? Et bien s'il n'en a pas, dans certains cas vous
risquez de passer pour une extra terrestre ou une mère indigne. Expliquez bien que
le fait de ne pas avoir de doudou pour votre enfant n'a jamais mis en danger son
évolution et qu'il se porte comme un charme.

CE QU'ILS EN DISENT

Françoise Dolto, célèbre psychanalyste, dans son livre "L'image inconsciente du


corps" (p. 220-221)

...Le doudou constitue un fétiche archaïque de la relation du bambin à la mère


lactante qui fut indispensable à sa sécurité. L'absence occasionnelle de ce
fétiche, seul symbole du sujet en relation de continuité à son environnement
connu, sécurisant, référé aux entités tutélaires de l'espace maternant, plonge
l'enfant dans la plus grande angoisse. On connaît cette angoisse des enfants qui
n'ont pas au coucher leur doudou; mais si la mère est présente et qu'elle les
console, et leur permet de régresser avec elle, plus elle parle abondamment de la
perte de cet objet avec eux, plus vite ils se sortiront de la régression
réactionnelle à cette perte. Ce qui est grave, c'est quand les enfants n'ont que
cet objet demeuré de leur passé, et rien d'autre, aucune relation par laquelle
prendre le relais de leur relation à leur mère, ni jeux variés, ni chansons, ni
paroles. Ces enfants-là sont en très grand danger, pour peu qu'ils perdent leur
doudou. C'est peu de temps après qu'ils tombent progressivement, sans que personne
s'en rende compte, dans un autisme, secondaire celui-là. Tant qu'ils avaient leur
doudou, ils étaient relativement en relation avec le monde. Le doudou disparu, ils
entrent progressivement dans un autisme qui fait penser à un genre de
somnambulisme. Les pulsions archaïques orales ne peuvent être relayées par des
pulsions anales et prégénitales dans les rapports avec la nourrice ou d'autres
personnes. Le sujet perd certaines composantes de son image du corps qui reliaient
son désir à son corps , et en arrive à présenter des troubles somatiques (surtout
l'insomnie) et des troubles digestifs, accompagnés de détresse. Cet état provoque
chez les parents des fantasmes de mauvais soins concernant la nourrice chez qui
l'enfant est tombé malade. On le met à l'hôpital, en observation, et ce sont des
réactions en chaîne d'enfants traumatisés par la perte du doudou qui venait
remplacer la mère; le perte opère comme si c'était une séparation précoce d'avec
la mère elle-même telle que je l'ai décrite plus haut. Tous ces troubles précoces
de la communication entraînent toujours des séquelles, même si l'enfant réussit à
surmonter l'épreuve. Il en reste toujours quelques anomalies du langage au sens
large du terme. Le schéma corporel, correspondant à son âge, ne s'étant pas croisé
avec les médiations nécéssaires à l'élaboration d'une image du corps
correspondante, il s'ensuit un retard psychomoteur et un retard de langage.

D. W. Winnicott, célèbre psychanalyste:

...La présentation trop précoce de l'objet ôte à l'enfant la possibilité de faire


l'expérience du besoin, puis du désir, représente une irruption brutale dans
l'espace de cet enfant, irruption dont il doit se protéger en créant un faux self.

La notion de faux self est particulièrement difficile à saisir: il s'agit d'une


sorte d'écran artificiel entre le vrai self caché, protégé et l'environnement
quand cet environnement est de mauvaise qualité, trop intrusif. Contrairement au
vrai self, le faux self n'est pas créatif, ne donne pas à l'enfant le sentiment
d'être réel. Il peut être à l'origine d'une construction défensive contre la
crainte d'un effondrement et représente le concept qui fait le lien entre le
développement normal et le champ du pathologique.

...Il est possible de décrire une pathologie marquée par un investissement


excessif de l'objet transitionnel (=le doudou). Normalement le destin de l'objet
transitionnel , dit Winnicott, est de disparaître progressivement "dans les
limbes" ; il n'est ni détruit, ni abandonné, mais l'investissement que l'enfant
fait de cet objet se délite peu à peu. En revanche, certains enfants ne peuvent
renoncer soit à l'illusion de toute-puissance sur l'objet, soit à la protection
régressive qu'il apporte. Ils le conservent bien au-delà de l'âge habituel (5-6
ans). Ce sont des enfants qui présentent de petits traits névrotiques anxieux et
immatures. Winnicott souligne que cet objet risque de devenir un objet fétiche de
la vie sexuelle adulte si l'enfant, puis l'adolescent ne peut y renoncer.

Béla Grunberger, un célèbre spécialiste sur le narcissisme, dans son livre


intitulé "Le narcissisme":

Les pulsions, nous le savons, ne peuvent naître que de la frustration, donc de la


blessure narcissique

Professeur Otto F. Kernberg, qui est l'un des plus important théoriciens de la
psychanalyse aujourd'hui, dans son livre intitulé "Les troubles graves de la
personnalité: stratégies psychothérapiques":

Les pulsions agissent dans le sens de l'impulsion et dans le sens de la défense.


(p. 311)

J. Bowlby, président de la société britannique de psychanalyse et président de


l'association internationale de psychiatrie infantile et adulte, dans son livre
intitulé "Attachement et perte":

Aucune compréhension des récations à la perte, qu'elles soient normales ou


pathologiques, n'est possible sans constamment faire appel au concept de défense.
(Vol. 3, p. 65)

Mais encore:
François Ladame, médecin responsable des unités de psychiatrie pour adolescents et
jeunes adultes aux hôpitaux universitaire de Genève, affirme: les tentatives de
suicide chez les moins de 15 ans sont un phénomène récent. Nous voyons aujourd'hui
arriver des jeunes de 12 ou 13 ans. Et puis, plus fondamentalement, la pathologie
dominante a changé: le névrosé, patient type il y a quelques décennies, est une
espèce en voie de raréfaction. Le gros de la demande vient désormais de personnes
souffrant de troubles narcissiques, appelés aussi troubles du "self".
Pour qualifier ces pathologies émergentes, les spécialiste parlent couramment
"d'état-limite", et ce n'est pas un hasard, note Pierre Cochand, psychiatre au
service de psychiatrie de liaison au Centre hospitalier universitaire vaudois: la
différence entre le névrosé et le narcissique puise en effet sa source dans le
rapport à la norme, à l'interdit. Chez le névrosé, résume le psychiatre, la loi,
la limite sont inscrites dans la chair. Le narcissique, lui , souffre de ne pas y
avoir été confronté. En terme psychanalytiques, il n'a pas appris à renoncer à son
objet de désir immédiat (sa mère, son père, son doudou). Plus prosaïquement, il
est incapable de supporter la frustration et rappelle ces enfants tyrans qui
alimentent abondament la rentrée éditoriale cet automne.
A chaque époque sa maladie psychique , en somme. Nous vivons dans une société qui
est tout entière "borderline", où il faut aller à la limite pour se sentir
exister, explique Pierre Cochand. Et François Ladamme: Les troubles de l'identité
sont courant à l'adolescence et en principe ils se résorbent lorsque le jeune est
confronté à un monde adulte contenant. Le problème nouveau aujourd'hui c'est que
les adultes eux-mêmes souffrent de cette fragilité: dans leur immaturité, ils ne
peuvent plus rien contenir.
Ces mutations dans la géographie du mal-être engendrent bien des questions. Et
d'abord celle-ci: une société narcissique est-elle plus malade q'une société de
névrosés? En terme de souffrance individuelle, on aurait tort de croire que le
névrosé est mieux loti, note Pierre Cochand. Ce qui est sûr en revanche, c'est que
le "borderline agissant", comme on l'appelle entre pros, fais plus de dégâts
autour de lui. Les chiffres en augmentation de la criminalité chez les mineurs en
sont un indice, même si l'état-limite n'est pas une exclusivité juvénile. Car
autant le bon vieil inhibé d'autrefois se rongeait les sangs dans son coin, autant
"l'agissant" est appelé ainsi parcequ'il extériorise la violence et tape
volontiers au lieu de réfléchir. Un autre de ses comportements classiques est de
"casser" la relation avec son thérapeute, surtout si ce dernier attend de lui un
effort d'introspection. En un mot comme en cent, ce client-là n'a aucune
propension à se coucher sur le divan.
D'où une deuxième question: la nouvelle demande des meurtris de l'âme trouve-t-
elle une offre thérapeutique adaptée? Les stratégies freudiennes, élaborées pour
guérir les névroses, sont-elles encore efficaces avec ces patients mutants?
L'approche freudienne du psychisme humain est aussi capable de répondre aux
pathologies de "self" note en substance le Lausannois Nicolas Duruz, coauteur d'un
traité de psychothérapie comparée. L'enjeu est plutôt celui du cadre de la
thérapie: le praticien privé, qui travaille seul dans son cabinet, préférera les
clients qui arrivent à l'heure, paient leurs facteurs et ne font pas peur à la
voisine de pallier. Or, la nouvelle génération de patients est souvent plus
turbulente.

L’EDUCATION DU PETIT ENFANT SANS JOUETS ARTIFICIELS

Dès que l’enfant a appris à marcher, il manifeste avec impétuosité son désir de
mouvements et de jeu. Le jeu est la plus riche source de joies enfantines. Il
assure à l’enfant un développement sain et normal.
Les enfants souffrent de la solitude et de l’ennui; ils ont besoin de société, de
compagnons de leur âge. Les parents qui n’ont qu’un enfant seront bien avisé de le
placer le plus tôt possible dans un jardin d’enfants. Ainsi seulement ils
parviendront à mettre de la joie dans la vie de leur enfant.
Les enfants qui ont grandi sans animaux en peluche ni jouets artificiels sont
toujours gais. Ils s’amusent avec les jouets naturels qu’ils trouvent dans les
bois, au bord de la mer tel que coquillages, pierres, racines au formes bizarres.
Ils s’amusent aussi avec des bouts de bois, des boîtes, des ficelles, etc., qui
leur permettent de fabriquer eux-mêmes leurs jouets, et leurs jeux ne sont ni
monotones, ni ennuyeux.
Il y a malheureusement aussi des petits enfants qui ne savent pas se distraire
longtemps. Voici quelques suggestions pour les occuper gaiement:

Le tas de sable
Le tas de sable est un lieu apprécié par les jeunes enfants. Ils construisent des
forteresses, des montagnes, des canaux et bien d’autres choses. Avec quelques
cailloux et des morceaux de bois, ils construisent des routes, des maisons, etc.
Les enfants ne se lassent jamais de jouer au sable.

Les chansons enfantines


La chanson accompagne nécessairement les rondes et bien d’autres divertissements
auxquels elle donne un charme merveilleux. Les refrains toujours les mêmes
réjouissent les petits, le rythme simple les entraîne dans sa cadence. Les
chansons apprises dans la cour embellissent la vie de nos enfants.

Les contes
Faites découvrir aux enfants le monde merveilleux des contes. Racontez-leur les
vieux contes populaires, le petit Chaperon rouge, Cendrillon, La belle au bois
dormant, Hansel et Gretel, etc., dont vos mères et grand-mères ont bercé votre
enfance. Les contes sont une source intarissable d’émerveillement pour les petits.

Jeux de plein air


Les enfants aiment jouer en bande sur un pré ou sous les arbres. Il faut plaindre
les enfants des grandes villes qui n’ont que rarement l’occasion de se démener
ainsi en plein air. Rien n’est aussi profitable à la jeunesse que de courir et
jouer au soleil. Lorsque vos enfants sont incapables de se tenir tranquilles dans
leur chambre, envoyez-les jouer dehors.
Les enfants aiment aussi beaucoup aller à la piscine. La cueillette des fruits est
également très appréciée. Quel plaisir de manger des cerises perché dans un
cerisier!

Jeux de société
Il existe des quantités de jeux de société très distrayants pour les enfants. On
peut citer, par exemple, la marelle, cache-cache, les tapes (tape-rien, tape-
chaîne), etc.
Chaque mère en découvrira d’autres dans ses souvenirs d’enfance.

Passe-temps
Lorsque le mauvais temps retient les enfants à la maison, on leur proposera des
occupations intéressantes. Dès l’âge de 4 ou 5 ans , les enfants aiment beaucoup
les découpages, même s’il ne s’agit que des images d’un catalogue; ils exécutent
également avec plaisir des jeux de pliage faciles et autre travaux faits avec du
papier (chapeaux de gendarmes, cocottes, bateaux, chaînes de papier, etc.). Les
coloriages ont aussi beaucoup de succès.

Les jouets
Dès l’âge de 2 ou 3 ans, on pourra donner des cubes en bois.
Dès l’âge de 4 ou 5 ans, on pourra donner des balles, cordes à sauter,
trottinettes et autres jeux procurant du mouvement, des boîtes de peintures, des
pâtes à modeler, des pelles et des seaux.
Les livres
Dès que l’enfant aura appris à lire à l’école, on pourra lui proposer de lire des
livres d’enfants.

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