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L'erreur à ne pas faire pour que votre bébé ne devienne pas homosexuel
LA MATURATION PULSIONNELLE
EXPLICATION DE L’HOMOSEXUALITE
1. Introduction
2. La sphère intime
3. L'appareil pulsionnel
4. L'instance de l'amour
5. Le traumatisme à l'origine de l'homosexualité
6. Les erreurs à ne pas faire pour que votre bébé ne devienne pas homosexuel
7. La pédophilie
8. Le masochisme
LA CAUSE PRINCIPALE DE L'AGRESSIVITE
OEDIPE REVU ET CORRIGE
LE DOUDOU ET L'ECOLE
CE QU'ILS EN DISENT (F.Dolto, D. Winnicott, B. Grunberger, O. Kernberg, J. Bowlby)
LA MATURATION PULSIONNELLE
Jetons un regard vers le passé. Jusqu’au début du 19ème siècle, dans les milieux
populaires, les enfants travaillaient et n’avaient pas le temps de jouer. Les
(rares) jouets étaient réservés aux enfants des familles bourgeoises. Au milieu du
19ème siècle, l’industrialisation rend les jouets plus accessibles. Le métal et
les matières synthétiques remplacent le bois et la porcelaine. Les premiers ours
en peluche sont fabriqués en 1902. C’est aux alentours des années 1960-1970 que
l’usage des animaux en peluche et des jouets se généralisera progressivement dans
toutes les familles, riches et pauvres, et surtout de plus en plus tôt, déjà dès
le berceau, dans les pays industrialisés.
Le pédagogue canadien Daniel Kemp (de même qu'une multitude d'enseignents) affirme
que la personnalité des enfants s’est modifiée aux alentours des années 1960-1970.
Il parle d’une mutation et appelle ces mutants des 'enfants téflons'. Il décrit
ces enfants téflons comme étant très égoïstes, agressifs; ils ne semblent pas
souffrir de la solitude, ils ne ressentent pas de culpabilité; les parents ont de
la peine à les faire obéir, les punitions ont peu d’effet sur eux, ni les
récompenses. On constate également un phénomène d’épuisement psychique chez les
enseignants qui n’arrivent plus à tenir leur classe. Des enseignants qui paniquent
ou craquent face à des élèves trop turbulents, insubordonnés. Les spécialistes de
la santé mentale observent aussi à partir des années 1960 un changement des maux
psychiques dominants: le névrosé traditionnel est supplanté par le narcissique qui
n'a pas appris la frustration.
Vous aurez remarqué par vous-même que cette mutation du caractère des enfants et
ce changement des maux psychiques dominants s’est faite en parallèle avec la
généralisation de l’usage des animaux en peluche et des jouets dans toutes les
familles, riches et pauvres, et surtout de plus en plus tôt, déjà dès le breceau,
dans les pays industrialisés.
Maria Montessori, dans son livre 'L’enfant', décrit la situation des enfants
pauvres en 1900. La situation est extrêmement simple: ils ne possèdent aucunes
affaires à eux, pas un seul jouet. A partir du moment où l’enfant agit, marche,
touche aux objets qui l’entourent, la mère l’envoie jouer dans la rue (dans la
cour). Les enfants du peuple, en courant toute la journée dans la rue, ne
fatiguent pas leurs mères.
Maria décrit les 50 enfants pauvres de 3 à 6 ans qu’elle a eu dans son école
enfantine en 1906. Elle dit que ce sont des enfants sincères, joyeux, qui crient
quand ils s’enthousiasment, qui applaudissent, courent, remercient avec effusion,
appellent, savent démontrer leur gratitude, ils s’approchent de tout le monde,
admirent tout, s’adaptent à tout.
La caractéristique la plus visible de ces enfants à l’école enfantine est leur
activité concentrée sur un travail. Bien qu’il y eût à l’école des jouets vraiment
splendides mis à leur disposition, les enfants ne s’en servaient jamais.
Maria décrit ensuite une école enfantine d’enfants riches: les enfants s’arrachent
les objets des mains les uns des autres. Ils passent d’un objet à l’autre sans
persister avec aucun d’eux. Certains sont incapables de rester tranquilles. Dans
la plupart des cas, le mouvement est sans but. Ils courent tout autour de la pièce
sans savoir pourquoi. Ils n’apportent, dans leurs mouvements, aucun respect pour
ce qu’ils manient. Ils ne peuvent se fixer sur aucun travail. Parfois, ils se
roulent par terre et renversent les chaises. Ils se montrent désorientés dans le
travail et réfractaires à toutes directives. On trouve ces difficultés plus ou
moins aiguës chez tous les enfants riches dont la famille affectueuse s’occupe
intelligemment!!??
Maria croit que les enfants riches finissent par surmonter leurs difficultés. Le
retour à la normale voit disparaître le désordre, la désobéissance, l’égoïsme, la
dispute, le caprice, l’attachement, la soumission, etc.
Mais tous ne surmontent pas leur difficultés. Les premiers caprices de l’enfant
sont les premières maladies de l’âme. Les caprices sont l’expression d’une
perturbation intérieures; ils se manifestent par un moment d’activité inutile et
désordonnée. Ces enfants deviennent impénétrables, vides, incapables, capricieux,
ennuyés, hors la société. Leur attention n’est attirée que par les choses qu’ils
désirent posséder. Presque toutes les déviations morales sont la conséquence de ce
premier pas qui doit décider entre l’amour et la possession. Ce phénomène par
lequel l’homme s’attache à des choses qu’il ne veut pas céder, même si elles lui
sont inutiles, est un poison à l’équilibre fondamental du psychisme.
Maintenant que je vous ai expliqué comment nos enfants sont devenus d’affreux
petits monstres, vous comprenez qu’il faut apprendre aux parents à ne pas
perturber leurs petits enfants avec des jouets artificiels ou des animaux en
peluches. L’idéal serait d’élever les enfants comme au début du 19ème siècle,
quand les animaux en peluches et les jouets artificiels n’existaient pas dans les
milieux populaires.
EXPLICATION DE L’HOMOSEXUALITE
1.Introduction
2. La sphère intime
La sphère intime est une sphère qui englobe tout ce qui est cher à une personne.
Chaque personne a sa propre sphère intime. Pour une personne ordinaire, la sphère
intime englobe, en général, son conjoint, ses enfants, la personne elle-même, son
métier, sa voiture, sa maison, etc. ; en bref tout ce qui est cher à la personne,
tout ce à quoi elle tient, tout ce dont elle regretterait la perte.
La sphère intime n'a pas de limites nettes. A l'extérieur de la sphère intime se
trouve tout ce qui est indifférent à la personne.
3. L'appareil pulsionnel
En conclusion:
Le fonctionnement de l'appareil pulsionnel consiste à déclencher des pulsions.
La fonction physique de l'appareil pulsionnel est de rechercher l’épanouissement
de la personne, de perpétuer la vie (pulsion de vie).
La fonction psychique de l'appareil pulsionnel est de protéger l’instance de
l’amour. L'appareil pulsionnel est le gardien de l’instance de l’amour (= système
de défense). L'appareil pulsionnel est donc une force psychique qui protège
l'instance de l'amour.
Remarque:
Les homosexuels sont parfois mal supportés par les hétérosexuels car chez les
hétérosexuels ce qui évoque l'homosexuallité met son appareil pulsionnel sous
pression, ce qui engendre des sentiment de dégoût, de répulsion (pulsion de
rejet). Ce dégoût protège les hétérosexuels de l'homosexualité. Ce dégoût est
tout-puissant pour protéger les hommes de l'homosexualité. Nous voyons que la
maturation pulsionnelle permet d'intégrer la toute-puissance au coeur, c'est-à-
dire qu'après la maturation pulsionnelle l'enfant sera tout-puissant sur son
coeur, il ne sera jamais homosexuel, jamais pédophile, jamais masochiste.
Vive le dégoût, vive le dégoût, vive le dégoût qui protège les hommes de
l'homosexualité! Mort au doudou, mort au doudou, mort au doudou que fait tomber
les hommes dans l'homosexualité!
6. Les erreurs à ne pas faire pour que votre bébé ne devienne pas homosexuel
Pour que votre bébé ne devienne pas homosexuel, il ne faut pas lui donner
d'animaux en peluche ni de jouets artificiels depuis la naissance jusqu'à l'âge de
trois ans environ; il ne faut pas non plus lui donner d'instruments de musique
jusqu'à l'âge de quatre ans environ.
Tous les jouets élaborés (personnalisés) sont interdits, par exemple les poupées,
les peluches, les voitures miniatures, les animaux en plastique, etc.
Tous les instruments de musique sont interdits, par exemple le piano, la guitare,
la trompette, le violon, etc.
Je conseille de bannir définitivement les jouets pour petits enfants car avant
l'âge de quatre ans ils portent malheur et après l'âge de sept ans l'enfant est
trop grand pour jouer avec; de plus les enfants de moins de quatre ans pourraient
prendre les jouets de leurs frères de plus de sept ans.
Les petits enfants peuvent cependant s'amuser dans la nature avec les jouets non-
élaborés (non-personnalisés) qu'ils trouvent comme par exemple les cailloux, les
bouts de bois, la terre, l'herbe, les escargots, les coccinelles, etc.
Les enfants ont la possibilités de se développer en pratiquant de multiples
activités et jeux comme courir, chanter, jouer à cache-cache, à tape-chaîne, à
tape-rien, aller à la piscine, regarder la télévision, jouer à la balançoire, au
toboggan, jouer avec les animaux (les animaux vivants, pas les jouets), cueillir
des fruits, se promener en forêt, grimper aux arbres, etc., etc.
Vers l'âge de trois ans environ, si et seulement si l'enfant demande (de lui-même)
un jouet, on peut éventuellement supposer qu'il ait atteint la maturité psychique
suffisante pour lui donner le jouet qu'il demande, mais les parents ne doivent pas
lui donner de jouets de leur propre initiative si l'enfant n'en demande pas.
Laissez l'enfant fabriquer lui-même ses jouets; s'il fabrique lui-même un jouet,
il est assez mûr psychiquement pour l'avoir.
Les parents qui croient que leur enfant sera malheureux de ne pas avoir de jouets
doivent savoir que les enfants ne peuvent pas souffrir de ne pas avoir quelque
chose qu'ils ne connaissent pas. Ulrich Br نker raconte d'ailleurs dans ces
mémoires: 'J'étais un gamin aussi insouciant qu'on peut l'être. Il me fallait mes
trois repas par jour, je ne demandais rien de plus'.
7. La pédophilie
8. Le masochisme
Imaginez que, dans un groupe, 80% des gens se poussent, se mordent et se donnent
des coups de pied; qu'une personne sur quatre frappe de toutes ses forces dans
l'intention de faire mal; que certaines soient même cruelles, tyranniques...
Tous les jours, dans les garderies du Québec, de telles scènes se déroulent sous
les yeux du personnel qui s'efforce de pacifier les querelles avec des baisers et
des gestes apaisants. "Inévitablement, raconte le professeur de psychologie
Richard Tremblay, lorsque je présente au cours d'un colloque une vidéo montrant
une agression de bambin, on entend des rires dans la salle. On ne peut pas croire
que ces enfants vivent l'étape la plus agressive de leur vie..."
Après avoir suivi pendant 10 ans plus d'un millier de garçons dont certains sont
devenus des criminels notoires, les auteurs concluent que les comportements
agressifs dans les garderies peuvent ouvrir la voie à la délinquance. Mais tous ne
deviennent pas des criminels. La plupart se rangent du côté des gens qui ont
compris que l'agression physique n'est pas le meilleur moyen d'arriver à ses fins.
Seul un garçon sur huit, parmi ceux qu'on a désignés comme particulièrement
agressifs en milieux de garde, manifestera des comportements similaires à
l'adolescence.
Mais les agressions sont alors plus graves et, dans la salle, plus personne ne
rit.
Dans un autre article paru récemment dans Criminal Behavior and Mental Health, M.
Tremblay et ses collaborateurs affirment, chiffres à l'appui, que l'être humain
connaît l'apogée de son agressivité non pas à 25 ans ni à 16 ans, mais bien à...
17 mois. Même les criminels dangereux, les délinquants violents, les tueurs en
série les plus recherchés ne sont pas aussi agressifs, toute proportion gardée,
que les chérubins dans les jardins d'enfants.
"N'importe quelle professionnelle des milieux de garde vous dira qu'on doit
protéger les enfants les uns des autres. On ne les laisse pas jouer avec des
couteaux de cuisine par exemple: ils pourraient blesser quelqu'un. Pour nous,
spécialistes du développement, ce n'était même pas évident!" dit le chercheur en
riant.
L'agression physique est une sorte de réflexe inné qui disparaît au rythme où
l'enfant s'intègre dans la société, notamment à mesure qu'il fait l'apprentissage
du langage. La violence, la délinquance et même les homicides trouveraient donc
racine non pas dans un quelconque traumatisme de l'adolescence, mais dans la
petite enfance. ہpartir du premier jour d'école, la fréquence des agressions
physiques diminue pour ne subsister que chez une minorité de jeunes. Ce sont ceux-
là qui "tournent mal", comme on dit...
L'équipe du GRIP s'est donc penchée sur une cohorte d'enfants de zéro à cinq ans.
Une seconde surprise attendait les chercheurs. "C'est durant la deuxième année de
l'existence que les enfants commencent à exprimer de l'agressivité. Nous avons
observé qu'une infime partie des sujets mordent, poussent et tirent délibérément
les cheveux des autres avant leur premier anniversaire alors que la proportion
passe à 80% au cours des mois suivants. Dans certains cas, on peut compter des
agressions toutes les 15 minutes, soit plus souvent que pour n'importe quel
criminel dangereux", explique M. Tremblay.
J'ai observé un frère et une soeur dans la cour de la maison chaque matin (sauf le
week-end) pendant 90 jours. La fille avait 3 ans (36 mois) et le garçon 2 ans (24
mois), au début il ne savait presque pas parler. Pendant 90 jours, je les ai vu
CHAQUE JOUR se disputer une fois -quelques fois même deux fois- pour la possession
d'un jouet. Parfois ils se tapaient parfois ils se griffaient au visage, parfois
ils se tiraient les cheveux (rare), trois fois je les ai même vu se mordre pour la
possession d'un jouets. Je les ai aussi vu se disputer pour une place sur la
balançoire et pour la possession d'un chariot. Je n'ai pas observé d'autres motifs
de dispute que la possession de jouets ou autres objets. Deux fois j'ai observé le
garçon en rage donner des coups par terre avec sa tête -une fois sur un sol en
bois, une fois sur du béton- parce que sa soeur ne voulait pas lui donner le jouet
qu'elle avait.
Je présente maintenant les observations que Maria Montessori a écrit dans son
livre "L'enfant".
Maria décrit la situation des enfants pauvres en 1900. La situation est extrêment
simple: ils ne possèdent aucunes affaires à eux, PAS UN SEUL JOUET.
Maria décrit les 50 enfants pauvres de 3 à 6 ans qu'elle a eu dans son école
enfantine en 1906. Elle dit que ce sont des enfants joyeux. BIEN QU'IL Y EUT A
L'ECOLE DES JOUETS VRAIMENT SPLENDIDES MIS A LEUR DISPOSITION, LES ENFANTS NE S'EN
SERVAIENT JAMAIS. La caractéristique la plus visible de ces enfants à l'école
enfantine est leur activité concentrée sur un travail; ils sont disciplinés, elle
n'observe pas d'agressivité.
Maria décrit ensuite les enfants des les écoles enfantines d'enfants riches: Le
sentiment de la propriété attache l'enfant aux choses et les lui fait défendre
comme il défendrait sa propre personne. Les enfants se battent avec d'autres pour
garder ce qui leur appartient. ILS SE QUERELLENT CONTINUELLEMENT ENTRE EUX, PARCE
QU'ILS VEULENT POSSEDER LE MEME OBJET ET PARCE QUE CHACUN DESIRE CELUI DE L'AUTRE;
et voilà l'origine de réactions bien différentes de l'amour et qui engendrent la
lutte et la guerre pour un rien. Ce n'est pas, en réalité, pour un rien; c'est
pour un fait très grave: c'est un mal intérieur et non l'objet convoité qui fait
agir.
En résumé:
- L'être humain connaît l'apogée de son agressivité vers 17 mois (chez les enfants
élevés avec des jouets).
- Vers deux ans, les enfants se disputent souvent et presque toujours pour la
possession d'un jouet ou autre objet.
- Les petits enfants élevés sans jouets sont très rarement agressifs. (N'ayant pas
de jouets, ils n'ont pas de motifs de dispute; jusqu'en 1800 les enfants du peuple
travaillaient et n'avaient pas de jouets.)
Ces trois constatations suffisent pour conclure, mais j'ajouterai quand même:
En conclusion:
Le risque avéré est que ces enfants développent un tempérament agressif qui
perdure. Un garçon sur huit parmi ceux qu'on a désigné comme particulièrement
agressifs à la garderie manifestera des comportements similaire à l'adolescence,
mais alors les agressions sont plus graves.
Démonstration:
Homosexualité:
LE DOUDOU ET L'ECOLE
Un débat resurgit chaque année, à chaque rentrée. Quelle est la place du doudou
lorque le petit enfant fait sa première entrée à l'école?
Comment réagir face au besoin de votre enfant et au refus des écoles lorsque votre
enfant doit entrer en maternelle. Difficile de lui dire de laisser au placard son
ami à qui il confit ses angoisses et dont il aura forcément besoin alors qu'il va
être confronté à un moment compliqué de son existence.
Le rôle des parents est important pour que le bébé puisse passer l'étape du
doudou. Cet ami fidèle ne disparait que vers 5 ou 6 ans voir plus pour certains
enfant. Il faudra à un moment où à un autre que l'enfant comprenne que son "ami"
ne peut le suivre partout.
Plusieurs choses peuvent vous aider à faire passer le message. A l'école, le
doudou peut se perdre et ne pas retrouver le chemin de la maison, tout comme
lorsque l'on est en courses au supermarché ou 20% des doudous disparaissent tombés
du caddie sans que personne ne s'en aperçoive.
Si votre enfant veut conserver son "ami fidèle", il doit à son tour y faire
attention et éviter qu'il ne s'éloigne trop de la maison au risque de ne pouvoir
la retrouver.
De toute façon, dès la sortie de l'école, il pourra le retrouver et lui raconter
sa journée.
Mais cette méthode a aussi un revers. Le fait de laisser le doudou à la maison
encourage l'enfant à éprouver une sorte de réticence envers l'école. Son "copain"
l'attend à la maison, seul et doit s'ennuyer sans lui. Il faut donc qu'il rentre
rapidement de l'école car elle l'empêche de le voir.
Difficile de combattre tous les effets négatifs mais il semble que les enfants
comprennent assez rapidement le fait qu'à la maison, le doudou va pouvoir faire
passer le temps en jouant et en faisant la sieste.
Besoin ou non ?
Les psychologues qui pour une fois semble bien avoir raison nous disent que le
seul doudou dont votre enfant a besoin, c'est votre amour. On n'a jamais fait
croire longtemps à quelqu'un qu'on l'aimait en lui offrant des cadeaux. Cela fini
toujours par se retourner contre vous. Alors pourquoi le faire avec votre enfant.
Le bébé n'a pas forcément besoin de quelque chose de "palpable". Le premier besoin
est la sécurité affective. Le bébé a besoin de se sentir rassurer par la présence,
l'odeur, le son de la voix de maman et/ou papa.
CE QU'ILS EN DISENT
Professeur Otto F. Kernberg, qui est l'un des plus important théoriciens de la
psychanalyse aujourd'hui, dans son livre intitulé "Les troubles graves de la
personnalité: stratégies psychothérapiques":
Mais encore:
François Ladame, médecin responsable des unités de psychiatrie pour adolescents et
jeunes adultes aux hôpitaux universitaire de Genève, affirme: les tentatives de
suicide chez les moins de 15 ans sont un phénomène récent. Nous voyons aujourd'hui
arriver des jeunes de 12 ou 13 ans. Et puis, plus fondamentalement, la pathologie
dominante a changé: le névrosé, patient type il y a quelques décennies, est une
espèce en voie de raréfaction. Le gros de la demande vient désormais de personnes
souffrant de troubles narcissiques, appelés aussi troubles du "self".
Pour qualifier ces pathologies émergentes, les spécialiste parlent couramment
"d'état-limite", et ce n'est pas un hasard, note Pierre Cochand, psychiatre au
service de psychiatrie de liaison au Centre hospitalier universitaire vaudois: la
différence entre le névrosé et le narcissique puise en effet sa source dans le
rapport à la norme, à l'interdit. Chez le névrosé, résume le psychiatre, la loi,
la limite sont inscrites dans la chair. Le narcissique, lui , souffre de ne pas y
avoir été confronté. En terme psychanalytiques, il n'a pas appris à renoncer à son
objet de désir immédiat (sa mère, son père, son doudou). Plus prosaïquement, il
est incapable de supporter la frustration et rappelle ces enfants tyrans qui
alimentent abondament la rentrée éditoriale cet automne.
A chaque époque sa maladie psychique , en somme. Nous vivons dans une société qui
est tout entière "borderline", où il faut aller à la limite pour se sentir
exister, explique Pierre Cochand. Et François Ladamme: Les troubles de l'identité
sont courant à l'adolescence et en principe ils se résorbent lorsque le jeune est
confronté à un monde adulte contenant. Le problème nouveau aujourd'hui c'est que
les adultes eux-mêmes souffrent de cette fragilité: dans leur immaturité, ils ne
peuvent plus rien contenir.
Ces mutations dans la géographie du mal-être engendrent bien des questions. Et
d'abord celle-ci: une société narcissique est-elle plus malade q'une société de
névrosés? En terme de souffrance individuelle, on aurait tort de croire que le
névrosé est mieux loti, note Pierre Cochand. Ce qui est sûr en revanche, c'est que
le "borderline agissant", comme on l'appelle entre pros, fais plus de dégâts
autour de lui. Les chiffres en augmentation de la criminalité chez les mineurs en
sont un indice, même si l'état-limite n'est pas une exclusivité juvénile. Car
autant le bon vieil inhibé d'autrefois se rongeait les sangs dans son coin, autant
"l'agissant" est appelé ainsi parcequ'il extériorise la violence et tape
volontiers au lieu de réfléchir. Un autre de ses comportements classiques est de
"casser" la relation avec son thérapeute, surtout si ce dernier attend de lui un
effort d'introspection. En un mot comme en cent, ce client-là n'a aucune
propension à se coucher sur le divan.
D'où une deuxième question: la nouvelle demande des meurtris de l'âme trouve-t-
elle une offre thérapeutique adaptée? Les stratégies freudiennes, élaborées pour
guérir les névroses, sont-elles encore efficaces avec ces patients mutants?
L'approche freudienne du psychisme humain est aussi capable de répondre aux
pathologies de "self" note en substance le Lausannois Nicolas Duruz, coauteur d'un
traité de psychothérapie comparée. L'enjeu est plutôt celui du cadre de la
thérapie: le praticien privé, qui travaille seul dans son cabinet, préférera les
clients qui arrivent à l'heure, paient leurs facteurs et ne font pas peur à la
voisine de pallier. Or, la nouvelle génération de patients est souvent plus
turbulente.
Dès que l’enfant a appris à marcher, il manifeste avec impétuosité son désir de
mouvements et de jeu. Le jeu est la plus riche source de joies enfantines. Il
assure à l’enfant un développement sain et normal.
Les enfants souffrent de la solitude et de l’ennui; ils ont besoin de société, de
compagnons de leur âge. Les parents qui n’ont qu’un enfant seront bien avisé de le
placer le plus tôt possible dans un jardin d’enfants. Ainsi seulement ils
parviendront à mettre de la joie dans la vie de leur enfant.
Les enfants qui ont grandi sans animaux en peluche ni jouets artificiels sont
toujours gais. Ils s’amusent avec les jouets naturels qu’ils trouvent dans les
bois, au bord de la mer tel que coquillages, pierres, racines au formes bizarres.
Ils s’amusent aussi avec des bouts de bois, des boîtes, des ficelles, etc., qui
leur permettent de fabriquer eux-mêmes leurs jouets, et leurs jeux ne sont ni
monotones, ni ennuyeux.
Il y a malheureusement aussi des petits enfants qui ne savent pas se distraire
longtemps. Voici quelques suggestions pour les occuper gaiement:
Le tas de sable
Le tas de sable est un lieu apprécié par les jeunes enfants. Ils construisent des
forteresses, des montagnes, des canaux et bien d’autres choses. Avec quelques
cailloux et des morceaux de bois, ils construisent des routes, des maisons, etc.
Les enfants ne se lassent jamais de jouer au sable.
Les contes
Faites découvrir aux enfants le monde merveilleux des contes. Racontez-leur les
vieux contes populaires, le petit Chaperon rouge, Cendrillon, La belle au bois
dormant, Hansel et Gretel, etc., dont vos mères et grand-mères ont bercé votre
enfance. Les contes sont une source intarissable d’émerveillement pour les petits.
Jeux de société
Il existe des quantités de jeux de société très distrayants pour les enfants. On
peut citer, par exemple, la marelle, cache-cache, les tapes (tape-rien, tape-
chaîne), etc.
Chaque mère en découvrira d’autres dans ses souvenirs d’enfance.
Passe-temps
Lorsque le mauvais temps retient les enfants à la maison, on leur proposera des
occupations intéressantes. Dès l’âge de 4 ou 5 ans , les enfants aiment beaucoup
les découpages, même s’il ne s’agit que des images d’un catalogue; ils exécutent
également avec plaisir des jeux de pliage faciles et autre travaux faits avec du
papier (chapeaux de gendarmes, cocottes, bateaux, chaînes de papier, etc.). Les
coloriages ont aussi beaucoup de succès.
Les jouets
Dès l’âge de 2 ou 3 ans, on pourra donner des cubes en bois.
Dès l’âge de 4 ou 5 ans, on pourra donner des balles, cordes à sauter,
trottinettes et autres jeux procurant du mouvement, des boîtes de peintures, des
pâtes à modeler, des pelles et des seaux.
Les livres
Dès que l’enfant aura appris à lire à l’école, on pourra lui proposer de lire des
livres d’enfants.