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Mon cahier d’arts plastiques

Année 2005-2006

Collège de Soucieu en Jarrest – enseignant : M.BOURGEAUX


"Représenter"un objet de votre trousse...
15 septembre 2005.
la représentation

Pour ce premier cours, vous deviez représenter un objet sorti de votre trousse, en quelques minutes. Puis
vous deviez à nouveau représenter ce même objet, mais différement...et ainsi de suite jusqu’à obtenir huit
représentations différentes. Pour vos premières représentations, vous avez tous utilisé des crayons, soit de
couleurs, soit des crayons à papier. Puis, vous avez ensuite eu la possibilité d’utiliser d’autres
matériauxpour représenter. Te rappelles-tu lesquels ?
papier de couleur
papier transparent
ficelle
papier crépon
carton ondulé, etc...

Nous avons pu voir qu’il n’y avait pas qu’une façon de représenter un objet mais une infinité... Enfin, en
utilisant des matériaux différents, vous avez pu constater que cela changeait votre représentation. Par
exemple, en utilisant le carton ondulé, certains ont montré leur objet en trois dimensions. Le crayon de
couleur permettait de montrer d’autres caractéristiques de votre objet : sa forme, sa couleur, etc...

Nous avons ensuite vu que pour représenter, on utilisait des gestes, des outils et des matériaux
différents.Chacun d’entre vous a pu chercher, dans ses représentations, quels étaient les gestes, les outils
et les matériaux que vous aviez mis en oeuvre. Voici quelques exemples de gestes :
découper
coller
tracer
déchirer

d’outils :
le crayon
le stylo
les ciseaux

de matériaux
papier
ficelle

Pour finir, nous avons comparer certains de vos travaux avec des oeuvres d’artistes, en essayant
d’identifier les techniques que ceux-ci employaient. Vois-tu des relations entre ces deux images ?
Travail d’élève

Titre de l’oeuvre : La seine à la


grande Jatte
DE Georges seurat - huile sur toile 1888

Voici les mots importants de cette leçon :


représentation
gestes
outils
matériaux

recherche d’élève
L’ours
4 octobre 2005.

La séquence sur les ours nous a permis d’aborder plusieurs mots de vocabulaire des arts-plastiques et de
parler de la ressemblance. Au départ, vous deviez représenter un ours, en 10 minutes. Nous avons pu voir
que vos dessins étaient déjà très différents et nous avons essayé de les classer. Ce classement à permis de
distinguer des représentations d’ours "réaliste", de nounours, et d’ours fantastique. Une quatrième
catégorie a été ajoutée : la représentation du panneau : "attention danger ! passage d’ours". Nous avons
essayé de trouver les caractéristiques de chaque catégorie. Ainsi, l’ours "réaliste" devait ressembler le
plus possible, l’ours fantastique pouvait être très différent d’un "vrai" ours, le nounours devait être
mignon et doux, l’ours du panneau devait être visible.

Chacun à choisi une catégorie, les outils [1] utilisés étaient libres.

Nous avons ensuite regardé certaines de vos réalisations qui nous ont permis d’apprendre de nouveaux
mots et de parler de l’obeservation. Te rappelles-tu l’exemple de l’extra-terrestre qui flotte à 2 mètres au
dessus du sol et qui ne voit les objets que de dessus ? te rappelles-tu comment il dessinerait une table ?
Qu’avons nous dit à ce sujet ?

Que la façon dont nous observions les choses était très importante. C’est cela qui nous permet de
représenter.

Maintenant, regarde quelques-uns de vos travaux. En dessous, je redonne les mots de vocabulaire
importants.

Travail d’élève
FACE et PROFIL : deux modes (façons) de représentation
Travail d’élève
La couleur posée à plat, c’est...un APLAT !

Travail d’élève
Attention ! ours. Il s’agit d’un
PICTOGRAMME, et le dessin est
SIMPLIFIER
Travail d’élève
Les HACHURES permettent de montrer la
douceur du poil du nounours. La couleur
(rose) est une façon de dire que l’ours est
"mignon"

Travail d’élève
Une autre façon de montrer la douceur du
nounours : avec le pastel. Le geste pour rendre
"flou", c’est ESTOMPER.

Travail d’élève
Pour l’ours fantastique, ce n’est pas important
qu’il "ressemble". ici, on sent qu’il y a eu
beaucoup de gestes, que l’élève s’est
"lâcher ! !".Nous avons parler de
"l’expression".peut-on dire que c’est un travail
EXPRESSIF ?
Travail d’élève
L’ours fantastique. C’est le contraire de l’ours
"réaliste". nous avons dit que c’était
IRREEL.

Te rappelles-tu les artistes que nous avions vu ?

L’hyperréaliste (l’homme de l’est..) richard ESTES. tellement ressemblant que l’on aurait dit une photo...

"Le cri" de Munch : une oeuvre expressive...Nous avons dit que l’artiste avait essayé d’exprimer ses
sentiments.

Les constructeurs de Fernand Léger (l’homme qui avait des poids de 15 tonnes aux pieds...), pour parler
des CONTOURS.
Le monstre
18 octobre 2005.

Première séance

Vous deviez représenter un monstre, imaginaire, en utilisant uniquement les formes géométriques
suivantes : carré, triangle, cercle et une dernière forme : le cylindre.

En comparant les travaux, nous avons vu que certains représentaient leurs formes en donnant
l’ILLUSION du volume. Par exemple, le carré devenait un cube. Cela nous a permis de voir comment
dessiner un cube en PERSPECTIVE CAVALIERE. Nous avons remarqué que trois faces du cube
étaient alors visibles. Chacun d’entre vous à produit quatre images de ce cube en utilisant les repères
techniques du professeur.

Il existe de nombreuses façons de représenter un cube. La perspective dîtes "cavalière" est un système
simple pour représenter les volumes de formes géométriques.

Deuxième séance

Dans cette seconde séance, nous sommes passés à la représentation du cylindre, en variant les positions
de celui-ci. Enfin, nous avons représenté un cône.

Un élément nous a posé problème : le cercle. En effet, le cercle ci-dessous peut être à la fois
Une vue de dessous d’un cylindre
Une vue de dessous d’un cône
Une sphère ou une boule

Qu’est ce qui nous permet de différencier le cercle de la boule ? la LUMIERE. Celle-ci en venant frapper
la boule crée des ombres que notre oeil interprète. Je vous ai dit que nous dessinerions la lumière. Cela
sera l’objet de notre prochaine séance.

Enfin, nous avons, grâce au travail de l’architecte ALDO ROSSI, abordé quelques mots importants :
croquis
plan
schéma
maquette
échelle

Bien sûr, vous connaissiez déjà ces mots, mais seriez-vous faire la différence entre un schéma et un
croquis ? Nous y reviendrons... En attendant, nous avons pu voir que comme l’architecte pour son projet
du "théâtre du monde", nous réalisions nous aussi un projet (celui de fabriquer un monstre), en plusieurs
étapes, en allant du croquis à la maquette. Nous avons terminer cette séance en retravaillant nos monstres
en perspective cavalière, à l’échelle 1 [1]
Comme pour cette architecture, nous construisons notre monstre étape après
étape, du croquis à la réalisation finale.

[1] C’est à dire en dessinant le monstre à sa taille réelle


Le monstre - séance 3
7 novembre 2005.
Avant de réaliser notre monstre, nous avons observé ce qui se passe lorsque la lumière rencontre un
volume. Nous avons donc repris les volumes que nous avons appris à réaliser en perspective cavalière,et,
durant cette séance, nous avons cherché à "capturer la lumière" en la représentant, par le jeu des ombres,
sur les formes qui serviront à fabriquer notre monstre.

Trois termes de vocabulaire ont été abordés : Le DEGRADE qui est le passage d’une valeur ou d’une
couleur à une autre, avec une transition où les deux se confondent. L’OMBRE PROPRE, qui est l’ombre
produite par la lumière sur l’objet. L’OMBRE PORTEE, qui est l’ombre produite par l’objet sur une
autre surface.

Nous avons aussi vu que la lumière frappait les objets en suivant leurs formes : ainsi, pour créer les
ombres et les lumières sur une sphère, il faut que ton crayon suive la forme de la sphère (donc, le crayon
décrit une courbe).Enfin, nous avons vu que nous pouvions plus ou moins appuyer sur la feuille, c’est à
dire, faire varier la pression du crayon ; MODULER, pour créer des zones plus ou moins sombres.

Nous avons aussi aborder le mot suivant : NUANCE : c’est les variations d’une couleur (par exemple,
avec ton crayon à papier, tu crées des nuances de gris)

Enfin, nous avons vu des réalisations d’artistes qui ont tous travaillés sur la lumière, en essayant eux-
aussi, de la "capturer" :

A la fin du XIXème siècle, les impressionistes, dont auguste renoir, étaient fascinés par les effets de la
lumière : comment la peindre alors que celle-ci change tout le temps, selon l’heure de la journée, l’endroit
où l’on se trouve, le temps qu’il fait ?

Auguste Renoir
La balançoire - 1876 - 73 X 92 cm
L’artiste Christian Boltanski, l’année dernière, à créer un théâtre d’ombres dans le musée d’orsay, à Paris.
Les formes sont énigmatiques, on reconnait certaines formes : des visages, des têtes de mort. Une autre
façon de capturer la lumière !

Christian Boltanski
Théâtre d’ombres - verrière du mudée d’Orsay - 2005
Monstres - Fabrication
15 décembre 2005.
Après avoir travaillé sur les volumes géométriques simples, les élèves ont fabriqués leurs monstres.

Après avoir travaillé sur les volumes géométriques simples, les élèves ont fabriqués leurs monstres.

Voici le texte de la fiche que vous deviez remplir à l’issue de ce travail, avec les notions abordées :

Le schéma de mon monstre à été réalisé sur une feuille de papier qui est un espace en deux dimensions.
Mon monstre est fait de différents volumes (cylindres, cônes, cubes,...) qui sont en trois dimensions.
Certains monstres tiennent debout grâce à un socle. Relier les différents éléments du monstre, c’est faire
un assemblage
Une photo du monstre - mon monstre, ce héros.
16 janvier 2006.
Il est demandé de photographier le monstre pour une affiche de film dont il est le héros. Les élèves
disposent d’un éclairage, de filtres de couleurs et ...d’un appareil numérique

Pour cette séance, chaque élève recoit une fiche reprenant les consignes
pour réaliser la photographie : Penser à la hauteur de l’éclairage, à la
hauteur de l’appareil par rapport au monstre photographié, à la couleur
du filtre. La verbalisation permet de voir que chaque choix fait par le
photographe est important.

Voici les mots abordés :


gros plan : c’est choisir de photographier de très prêt quelque chose.
cela permet de voir de nombreux détails (exemple, sur un visage)
lumière naturelle : c’est la lumière du soleil
lumière artificielle : c’est une lumière "fabriquée" (avecdes lampes,
une bougie,...)
plongée, contre-plongée : c’est la hauteur du photographe par rapport
à ce qu’il photographie
Photo d’élève
cadrage : c’est le choix de ce qui est dans le CADRE de l’image (ce
Observe la couleur de la
que je choisis de photographier)
lumière. Quel nom lui
donnerais-tu ?
Enfin, nous avons vu que les filtres de couleurs utilisés permettaient de
créer des ambiances différentes. Par exemple, le violet pour la douceur...le rouge pour ...la violence ! !

Fausse affiche de cinéma


La photo a été prise par une élève puis retravaillée par le
professeur. Ici, la couleur violette crée une ambiance de
douceur..d’où le titre.
Fausse affiche de cinéma
ici, la couleur rouge, le gros plan fait par l’élève, donne un
côté un peu plus "violent" à notre monstre. Vois-tu les
différences avec l’image précédente ?

Photo d’élève
Ici, l’image du projecteur
recouvre la peau du monstre et
crée un sorte de décor derrière
lui
reproduire-deformer-transformer
13 février 2006.
Un fragment d’image...Trois opérations plastiques.

La demande était très simple. A partir d’un fragment d’image récupéré dans un magazine, les élèves
devaient reproduire l’image, puis la déformer, puis la transformer.

Nous avons vu que REPRODUIRE une image, c’était déjà un peu la DEFORMER. il est impossible de
produire une image qui ressemble parfaitement au modèle (référent), alors autant s’amuser et réfléchir à
en faire autre chose ! !

Pour TRANSFORMER, nous avons vu que de multiples choix étaient possibles : faire des courbe sà la
place des traits droits, varier les lignes, les épaisseurs du trait... Pour TRANSFORMER, nous avons tous
chercher des opérations plastiques différentes les unes des autres. TRANSFORMER, c’est changer
quelque chose en autre chose : un chapeau en maison, une table en personnage, etc...

Nous avons vu que cela pouvait être plus intéressant que de reproduire une image : on peut s’amuser avec
les formes, les couleurs, les lignes.

Nous avons vu plusieurs mots de vocabulaire :


Oeuvre figurative : qui ressemble à quelque chose de réel
Oeuvre abstraite : qui ne représente rien que l’on puisse reconnaitre.
Opération plastique : déformer, transformer, agrandir, compresser, déchirer sont des opérations
plastiques. Repérer une opération plastique dans une oeuvre permet de comprendre ce que l’artiste a
voulu faire, ou dire.

Voici quelques uns de vos travaux.

fragment de
magazine
L’image à reproduire
/
déformer/transformer
travail d’élève
La transformation (image de droite) est très visible : le maillot de bain est
devenu un ensemble de zones colorées, mais l’élève conserve les lignes
principales de l’image. On passe enfin de la FIGURATION à
l’ABSTRACTION.

Travail d’élève
Chaque étape est bien marquée. Les éléments de l’image centrale sont réutilisés pour se
TRANSFORMER en personnage. L’élève, avec une grande efficacité, réutilise les couleurs
et les formes. Le personnage apparait déjà dans l’image déformée du milieu. Le vois-tu ?

L’image à déformer-
transformer

Travail d’élève
Le fer à repasser évolue vers un TGV. l’analogie formelle est ici bien
réemployée.
L’éléphant mascotte
17 mars 2006.
Où il s’agit de dessiner un éléphant...

A chacun sa propre idée

Dans le cours du 06 MArs 2006, nous avons parlé de la façon


dont chacun représente un éléphant. Au début du cours, le
professeur nous a proposé d’afficher nos éléphants. Nous avons
vu quels matériaux et outils nous pouvions utiliser : papier collé,
feutre, etc.. Nous en avons tous fait un. Moi, par exemple, j’en ai
fait un disco, L., elle, en a fait un à la plage avec un surf. Nous
avons accroché nos travaux. On a parlé de la façon dont chacun
l’éléphant mis au carreau représente un éléphant et que l’on peut deviner les goûts de la
Le modèle : Au départ, tous les élèves personne en regardant son travail. Les mots importants étaient :
représentent la même chose. personnelle
ressemblance
écart

Dans ce cours, je n’était pas très intéressé, car je n’ai pas trop aimé cette idée d’éléphant.

Ingrid.

Lors de la première séance, les élèves devaient tous représenter le même animal, un éléphant,par le
système de la mise au carreau. Cela a permis de montrer les RESSEMBLANCES inévitables entre leurs
représentations. Les élèves, pendant le temps de verbalisation ont bien vu que tous les travaux sont
ressemblants, qu’il n’y a pas de différences entre eux, aucun ECART n’est produit, les travaux ne sont
pas personnels. En s’appuyant sur ce constat, la seconde séance permet de créer de la divergence : les
élèves produisent un éléphant mascotte, qui leur correspond, un éléphant plus personnel. En présentation
des références, on montre, en introduction, le Perspectographe d’Albrecht Durer pour le système de la
mise au carreau. On voit la question de l’IMITATION, du MODELE.

Pour les élèves, il s’agit de comprendre que "faire différent" est une invention bien plus intéressante que
l’imitation. Ils comprennent que la DIVERSITE, la différence est source de richesse.

A travers les références, nous abordons la question de la nature de l’oeuvre. Les élèves doivent
différencier un monument - une peinture - une sculpture - une photographie.
Travail d’élève
Pastels, collages.

Travail d’élève
Travail d’élève
Colorier et peindre
18 mars 2006.
Quelles sont les différences entre colorier et peindre ? Que peut-on faire avec un crayon de couleur, un
pinceau ? Une séance qui permet de découvrir les effets, et le plaisir du pinceau, et sortir du stade du
coloriage, que les élèves connaissent depuis leur plus petit âge.

Le compte rendu de l’élève est en cours. Les photographies des travaux d’élèves seront bientôt misent en
ligne, en guise d’exemple.

Observe la touche (le geste de


l’artiste) pour représenter le
Détail des ménines de Diego pinceau, la main. On raconte que
Velasquez - 1656 la position de la main sur le
Reproduction présentée dans un pinceau correspond exactement à
cadre pédagogique la position nécessaire pour
réaliser le coup de pinceau que
l’on peut voir sur le manche et
sur la main de Velasquez.
Nous avons découvert que colorier c’est :
REMPLIR des FORMES
Respecter les CONTOURS, les bords, les limites des formes
Ne pas dépasser..

Et peindre, c’est :
Poser de la couleur sur une surface
Créer de nombreux effets (COULURES, EPAISSEURS...)
Montrer les traces du pinceau (la TOUCHE)
Pouvoir travailler sur de grands espaces
Jouer avec la LUMIERE
Créer des effets de MOUVEMENT

Après avoir fait quelques expériences pour distinguer ces deux gestes "colorier" et "peindre", avec un
bateau comme modèle, nous devions réaliser un travail d’après l’incitation suivante : Quel tempête ! Les
travaux seront bientôt mis en ligne ci-dessous.
Quelle tempête ! !
3 avril 2006.
Cette séance fait suite au travail sur "colorier & peindre". Il s’agit de la phase d’évaluation des travaux.

Avec de la peinture, uniquement, vous deviez réaliser "une tempête". Tout le monde a bien compris que
dans une tempête, il y a du mouvement, beaucoup de mouvement ! Ors, nous avions vu que le travail à la
peinture était justement intéressant pour créer du mouvement par les gestes, par les giclures, les tâches.
Tout cela permettait de créer des effets et de faire une tempête. Mais observons plutôt comment certains
élèves ont répondu à cette incitation...

OBSERVE (1)"la vague" de Gustave Courbet (Huile sur toile - 1869 - 117X160) et regarde comment il
crée des MOUVEMENTS avec les coups de pinceau, observe l’EPAISSEUR des couches de peinture et
les NUANCES de vert et de bleu.

(1) http://www.ibiblio.org/wm/paint/auth/courbet/wave.jpg

Beaucoup de mouvements par les gestes du pinceau pour créer


l’impression du vent. Les coups de pinceau ne sont pas donnés au
hasard : ils vont tous dans le même sens.
Observe la SUPERPOSITION des coups de pinceau pour donner
de l’EPAISSEUR aux arbres. En haut, des tâches, des gestes
rapides mettent en mouvement le ciel
Deux couleurs seulement mais beaucoup d’animation dans cette
image : le noir forme un tourbillon. Le fond bleu est rempli de
coups de pinceau donnés dans tous les sens et qui donnent
l’impression que la mer est en mouvement.

Une mer qui se déchaîne : ici, l’élève a d’abord réalisé un fond


bleu-vert, puis ajouté quelques coups de pinceau avec un gris-bleu
qui ACCENTUE le mouvement. Les éclairs sont fait EN
RESERVE, c’est à dire que la feuille (le SUPPORT) n’a pas été
peinte mais laissée blanche.
Des giclures ! des projections de peinture sur la feuille ! ! des
couches de bleu plus ou moins DILUES permettent
d’ECLAIRCIR ou de FONCER certaines zones de l’image. Au
final, une sacré tempête ! !
A fond la forme !
10 avril 2006.
Une séance pour apprendre à utiliser les effets de l’encre de couleur, à créer un fond, jouer avec pour en
faire émergé des formes

Au départ, les élèves devaient couvrir la SURFACE de la feuille, avec de l’encre. Nous avons vu qu’en le
DILUANT, on obtenait des EFFETS, des NUANCES et différentes VALEURS de la même couleur. Cet
espace crée est un FOND.

Sur ce fond, vous deviez réaliser des ombres d’animaux étranges, de personnages de rêve ou de
cauchemar. On devait voir à peine ces ombres. Nous avons vu que ces ombres étaient des FORMES, qui
étaient plus ou moins mélangées avec le FOND, ou au contraire, qui étaient en CONTRASTE avec le
FOND.

Nous avons vu ensuite des oeuvres, que tu peux retrouver dans la rubrique ’artistes présentés’, où nous
avons tenté de voir quelles étaient les relations entre le FOND de l’oeuvre et les FORMES présentes sur
cette oeuvre.

Ci-dessous, quelques-uns de vos travaux.

travail d’élève
Quelles sont les formes que tu peux distinguer ?
Travail d’élève
ici, la FORME de l’éléphant apparait grâce à un CONTOUR bleu.

Travail d’élève
Apparement, juste un fond...Observe maintenant la partie droite
de l’image, en bas : que reconnais-tu ?
Harmonie
24 mai 2006.
Après la séance sur la couleur, nous passons de la théorie à la pratique...Les élèves ont cherché à réalisé
une "harmonie" de couleurs en partant des papiers découpés.

harmonie, harmonie...Nous avons vu en classe ce qu’était une harmonie en musique, c’est à dire : une
façon de mettre les notes ensemble pour que cela sonne bien à nos oreilles.Et bien, en arts plastiques,
c’est la même chose ! ! C’est vrai que nous avons tous des goûts un peu différents, mais vous avez tous
remarqué que certaines couleurs semblaient mieux aller ensemble que d’autres. Il existe des règles, mais
vous n’étiez pas obligé de suivre ces règles. Parfois, il faut savoir les oublier et se laisser guider par votre
sensibilité...ce que matisse apellait sa "petite sensation". Chacun était libre d’agencer les papiers comme il
le souhaitait tant dans les FORMES que dans les COULEURS. Une fois votre travail terminé, vous
deviez nommer votre travail, inventez un petit titre qui permettait de mieux comprendre le choix de vos
couleurs. Voici quelques exemples de vos réalisations.

Le professeur.

Tous travaux formats 24 X 32cm sur feuille canson de couleur

Le paradis - Quentin

la banquise - Ingrid
La plage - Sylvain

Chaleur, chaleur - Morane

Les flammes - Sarah

Soleil d’été - Emie


La cascade - Guillaume

L’océan - Bastien
Théo rit de la couleur
10 avril 2006.
Dans cette séance les élèves redécouvrent à la fois l’idée du plaisir de peindre (il y a de grandes surfaces à
couvrir ! !) tout en abordant les fondements théoriques de la couleur.

La séance est divisée en plusieurs moments :

1 - couvrir la surface de couleur (4 élèves sur un format raisin) Chaque table possède des couleurs
différentes. En l’occurence, deux couleurs primaires (JAUNE et ROUGE, ROUGE et BLEU, BLEU et
JAUNE). Une table posède les trois couleurs. Il est demandé de faire LE PLUS DE COULEURS
POSSIBLES

2 - On découpe les zones de couleurs ainsi créees.

3 - On réalise un classement des couleurs.Chaque table recoit


une même quantité de rouge, de violet, de vert, de jaune,
etc... Cela est l’occasion de découvrir le disque des couleurs,
comme l’avait imaginé NEWTON. Nous avons vu :
couleurs primaires
couleurs secondaires
couleurs complémentaires

4 - Un nouveau classement met en évidence les couleurs CHAUDES et les couleurs FROIDES.

5 - Chaque élève doit ensuite réalisé une HARMONIE de couleurs, c’est à dire trouver des associations
de couleurs agréables à l’oeil.

6 - Nous observons plusieurs petites animations sur le vidéo-projecteur, que tu peux retrouver sur ce
SITE. (1) Nous découvrons combien la COULEUR dépend de notre façon dont notre oeil recoit la
LUMIERE.

(1) http://www.profil-couleur.com/lc/003-couleur-newton.php

Quelques photos de la première étape


Avec les trois couleurs PRIMAIRES - Quelles sont les couleurs qui n’apparaissent pas dans les images
précédentes ?
CE QU’IL FAUT SAVOIR SUR LES COULEURS

COULEURS PRIMAIRES

Il en existe TROIS

le bleu (cyan). Le bleu Outremer s'en rapproche le plus


le jaune. Le jaune Cadmium s'en rapporche le plus
Le rouge. Ce n'est pas véritablement le rouge comme on le classifie souvent mais plutot
un pourpre ou magenta

Les couleurs pures ne peuvent pas être obtenues par le mélange d'autres couleurs. Le
rouge et le jaune abondent dans la nature, contrairement au bleu, qui est plus rare.

COULEURS SECONDAIRES

bleu + jaune = vert

+ =

rouge + bleu = violet

+ =

rouge + jaune = orange

+ =

Au nombre de TROIS, elles sont obtenues en mélangeant à part égales deux couleurs
primaires.

LES COULEURS COMPLEMENTAIRES DES TROIS PRIMAIRES

Le vert est la couleur complémentaire du rouge magenta,

l'orange est complémentaire du bleu cyan,

le violet est complémentaire du jaune primaire.


COULEURS TERTIAIRES

6 couleurs tertiaires sont obtenues par le mélange d'une couleur primaire et


secondaire.
Toutes ces teintes, sauf le turquoise, sont abondamment représentées dans le règne
végétal.

Rouge + violet=pourpre
Bleu + violet=indigo
Bleu + vert=turquoise
Jaune + vert=vert chartreuse
Jaune + orange=doré
Rouge + orange=écarlate

TONS CHAUDS ET FROIDS

Les tons chauds se rapprochent de l'orange.


Ils nous donnent à cause de leur rapprochement de cette couleur une sensation de
chaleur.

Les tons froids se rapprochent du bleu et nous donnent une sensation de


fraicheur.

La Gamme des Couleurs Froides

Elle est composée des couleurs vert clair, vert, vert émeraude, bleu cyan,
bleu outremer, bleu foncé et violet. L'emploi de ces couleurs donne une
gamme de dominante bleu.

La Gamme des Couleurs Chaudes

Elle est composée des couleurs violet, pourpre, carmin, rouge, orange, jaune
et vert clair. L'emploi de ces couleurs donne un gamme de dominante rouge.

HARMONISER LES COULEURS


C'est trouver la bonne association d'une couleur par rapport aux autres ou de
plusieurs couleurs entre elles, afin d'établir un ensemble agreable à l'oeil.

Boisé chaud !! Pâle Frais

A toi d’inventer tes propres harmonies !!!


Tranquille
Artistes présentés
11 octobre 2005.

Séances sur à fond la forme :

peintures rupestres. Grottes d’Altamira et de Lascaux


Joan MIRO - Bleu III - 1961 - VIDEO
Nicolas DE STAEL - le fort carré d’antibes - 1955 [fond et forme se confondent]
Jan ARP - collage suivant les lois du hasard - 1917 [distinction du fond et de la forme]
Gary HUME - Lady Parker - 1998 - 90 X 63cm [détachement de la forme sur le fond]

Séances sur colorier/peindre :

Vincent VAN GOGH- champ de blé aux corbeaux - 1890 [épaisseurs, touche,
mouvements]
Morris LOUIS - Beta zeta - 1960 [coulures, transparences]
Diego VELASQUEZ - détail des ménines - 1656 [gestes du pinceau]
Andy WARHOL - Do it yourself - 1962

Séances sur l’éléphant-mascotte :

SPHINX de Gizeh - sphinx - 2500 Avant J.C. [monument]


Jérôme BOSCH : triptyque du jardin des délices terrestres - 1500 [peinture]
Salvatore DALI : L’éléphant spatial - 1956 [bijou - sculpture]
Niki DE SAINT PHALLE : sculpture de la fontaine Stravinsky - Paris - 1983
William WEGMAN : Photographie de son chien Man Ray[photographie]
Annette MESSAGER : caoutchouc croix - 2002

Séance sur reproduire-deformer-transformer :

Claes OLDENBURG : La bicyclette ensevelie - 1990 - parc de la villette (Agrandissement,


exagération).
CESAR : Compressions de drapeaux francais - 1989 (écraser, aplatir, changer une forme
en une autre).
Jacques de la VILLEGLE : Lacérations- 1965 (déchirer,lacérer).
Edward MUNCH : le cri (déformation). Nous avions déjà vu cette image ! !

Séance sur la photographie :

Une peinture de georges DELATOUR(1593-1652) : Madeleine la pénitente - vers 1640


(Pour la lumière artificielle).
Des photographies de Elliott ERWITT : Jacques Kerouac - new-york - 1953 (pour la
contre-plongée) Félix, gladys et Rover - 1974 (pour le cadrage, la lumière naturelle)

Séance sur les monstres - la fabrication :

Une fabrication de NAM JUNE PAIK : Robot K 456 - 1964

Les machines de Jean TINGUELY (1925-1991) : une fois sur la page, choisi le nom de la
"machine" dans la liste en BAS

Les sculptures de Joel SHAPIRO : Blue and red (ce qui veut dire ?...) - 2001

Séance sur les monstres - la lumière :

Auguste RENOIR(1841-1919) : La balançoire - 1876. Pour le travail de la lumière


naturelle.

Christian BOLTANSKI : le théâtre d’ombres - musée d’orsay - 2005.Pour les jeux


d’ombres.

Georges DE LA TOUR (1593-1652) : la madeleine pénitente - (1640-45) - Pour la lumière


intérieure.

Henri MATISSE (18969-1954) : vitrail de la chapelle de vence - 1948-1951 - Pour les jeux
de lumière et de couleur.

René MAGRITTE(1898-1967) : L’empire des lumières - 1954.

Séquence sur "les monstres" :

Différentes images de l’architecte ALDO ROSSI, pour son "théâtre du monde" - 1980-
(Biennale de venise).

Séance sur les modes de représentation :

Un dessin de Eugène DELACROIX (1798-1863) : "Le départ du Cavalier arabe "- 1832 -
Plume et encre brune - 24 x 38 cm

Une peinture de Georges SEURAT (1859-1891) : "la seine à la grande jatte" - 1887 - Huile
sur toile - ( 81 x 65 cm )

Une peinture de Claude MONET (1840 - 1926) : "la cathédrale de Rouen" - 1893 - huile
sur toile - 73 cm x 106 cm
Une gouache découpée de Henri MATISSE (1869-1954) : "JAZZ - Icare " (1942)

Séquence sur "les ours"

Une peinture d’Edward MUNCH(1863-1944) : "le cri" 1893 - huile sur toile - 91 X 73 cm

Une peinture de fernand LEGER(1881-1955) : "les constructeurs" 1950 - Huile sur toile

Une peinture hyperréaliste de Richard ESTES(né en 1932)) : "Urban Landscape" (territoire


urbain) [1]

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