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Oeuvres trompe-l’oeil

Introduction:

Le terme “trompe-l'oeil” est une expression française, et a été inventée pour la


première fois au XVIIe siècle, à l’époque de l’art baroque. La volonté de tromper le
spectateur, est une idée ayant toujours traversé l’histoire de l’art, et on la retrouve
avec les trompe-l'œil, ou les tableaux-photographiques, par exemple.
Toutes ces innovations techniques et technologiques, ont permis d’activer les 5
sens, afin de les duper, de jouer avec la réception des informations dans le cerveau,
et par conséquent, de provoquer un plaisir visuel, plus ou moins intense chez le
spectateur, regardant l'œuvre.
Le trompe l'œil est une technique de peinture, couramment observée dans les
peintures murales ou architecturales. Son but est de tromper l'œil, en jouant avec
l’environnement, la perspective, l’ombrage, et d’autres effets optiques.

Avec la présentation et l’analyse des 3 œuvres choisies, nous allons répondre à la


problématique suivante : Comment les trompe-l'œil engendrent une fascination chez
le spectateur ?

Nous verrons dans une première partie, le type de couleur utilisé dans les différents
trompe-l’œil, et dans une deuxième partie, l’utilisation de la profondeur et du volume.
The Sun Sets Sail est une peinture acrylique de 22 par 44 pouces peinte par
Robert Gonsalves.

Robert Gonsalves est un peintre canadien né le 25 juin 1959 à Toronto et mort


le 14 juin 2017. Il faisait partie d'un courant artistique nommé le réalisme magique, et
s'inspirait en particulier des œuvres de M. C. Escher et de Salvador Dali. Sun Sets
Sail n’est pas la seule œuvre dite « trompe l'œil » de l’artiste. Il parvient à mêler
divers éléments aussi banals que magiques pour donner vie à des compositions
intrigantes qui troublent notre perception.

A première vue, le tableau représente un pont sur la mer avec un fond


nuageux. Les couleurs dominantes sont le bleu et le blanc. Cependant, quand on
regarde l'œuvre plus attentivement, on remarque qu’elle représente également une
lignée de voiliers qui traverse l’océan. En effet, Gonsalves a utilisé la perspective
pour tromper l'œil du spectateur. Le tableau est composé de deux parties distinctes:
à gauche le pont et à droite les voiliers. Mais quand on le regarde dans sa totalité,
les deux se complètent et se fondent. Ce qui provoque une confusion chez le
spectateur.
Cette œuvre située dans un environnement urbain et a été réalisée par Georges Rousse à
Rüsselsheim en 2013.Cette œuvre nous propose une illusion d’optique spectaculaire jouant
sur la couleur, le style, les formes et la disposition.

L’artiste ici utilise le plus des couleurs primaires captant toutes lueurs de lumières, cela
propose une forme de propreté et de renouveau en jouant seulement sur le placement des
peintures et des formes sur l'architecture.

La création nous propose un monde vintage, coloré, artistique et très lumineux comparé à
son lieu d’origine qui nous offre un vrai travail de contraste avec un lieu abandonné, vide,
sombre et sans relief.Ici l’artiste utilise l’environnement et même seulement un lieu vide
comme support de travail.

Premièrement cette œuvre peut être qualifiée de différente et très originale car elle se suffit
d’une modification complètement différente du lieu de départ pour créer un monde inspirant
et opposé.

J’ai décidé de choisir cette œuvre car c’est celle pour moi ou le trompe l’œil est le mieux
réalisé, c’est une œuvre qui suscite beaucoup de questionnement sur comment l’effet
trompe l’œil est réalisé et comment il paraît autant présent et presque hypnotisant. Nous
offrant une illusion d’optique parfaite.

Du côté de la description de l’œuvre ici au niveau du trompe l’œil tout se joue sur l’angle de
vue et la position de la personne, plus la personne se déplace plus la forme géométrique
ronde disparaît et le trompe l’œil disparaît aussi.
Vue de côté de l’oeuvre

Du côté de la couleur et de la luminosité, l’utilisation de multiples couleurs pétantes donnent


une forme artistique et vivante au lieu sombre et très simple, de face la création capte
l’attention, donne du peps à la création et au lieux, elle donne comme une envie de s’évader
dans ce petit espace. De plus cette œuvre est basée sur une accumulation de pièces
peintes de l’espace, en longueur et en largeur de manières désordonnées pour former de
face une forme totalement ronde donnant l’aspect plat d’un disque sur les extrémités,et
donnant une limite stricte et parfaite avec le lieu d’origine, tout en gardant un peu de
profondeur avec des structures dans le cœur de l’œuvre.

La création nous semble être une gommette collée sur une image.

Pour moi cette œuvre est qualifiée de fascinante car c’est une œuvre physique créé à partir
de modification d’un lieu existant en lui ajoutant de la luminosité, de la forme, de la couleur,
avec un axe stratégique de vu donnant vie à l’œuvre et une sorte d’attractivité artistique
trompeuse et bluffante.
Cette œuvre s'intitulant Fuyant la critique, a été réalisée par l’artiste catalan Pere Borrell del
Caso, en 1874. Il s’agit d’une peinture à l’huile sur toile, sur laquelle on aperçoit un enfant
mal habillé, pieds nus, au regard délirant, voulant sortir du tableau.

Les couleurs dominantes sont le noir, le blanc et le doré. Le noir est signe de détresse, de
mort. Le blanc est signe de pureté. Et le doré est signe de richesse. Le cadre doré n’est pas
réel, il est peint sur la toile, et de cette façon, le peintre parvient à créer un trompe l'œil
crédible chez le spectateur.

Afin d’obtenir de la profondeur dans l’espace pictural, le peintre a utilisé la perspective “par
éclairage” : au fur et à mesure que le garçon escalade le cadre, pour fuir quelque chose, le
fond devient de plus en plus sombre et déconcertant.

Et paradoxalement, le cadre doré présente une luminosité importante, créant ainsi un


contraste : ce cadre ressemble à une fenêtre, ouverte à la lumière, à la délivrance.
Il existe par ailleurs un autre paradoxe, qui est l’ambivalence des émotions chez l’individu.
Celui-ci est en effet partagé entre sérénité et peur, car d’un côté, le garçon est émerveillé
par notre monde, et s’y donne les moyens, pour y accéder rapidement. Et d’autre part, il a
peur, il fuit un danger. Ce cadre fictif, marque donc la séparation entre le monde réel, et le
monde représenté.

L’expérience qu’engendre l'œuvre, chez le spectateur, est ici à la fois esthétique et


artistique. Néanmoins, on constate également une expérience relationnelle, par le biais de la
communication non verbale : l’enfant, montre un visage apeuré, une bouche entrouverte, et
des yeux effrayants, transmettant ainsi la peur, et l’incompréhension au public.
Une autre preuve de la communication non verbale, est la posture du corps, qui de plus,
renforce l’idée tridimensionnelle, de volume chez le spectateur : en effet, le garçon est en
train d'enjamber le cadre du tableau, dans lequel il apparaît enfermé.
Son genou droit apparaît alors fléchi, et la force de l’impulsion se voit dans ses bras. De la
main saisissant le bord intérieur du cadre, à l'ombre de la jambe arrière, il est donc difficile
d’admettre que nous regardons une image en deux dimensions.
Par ailleurs, cette œuvre permet de faire croire au spectateur, que l’enfant va rapidement
sortir de sa cachette, pour accéder à notre monde, et c’est la raison pour laquelle j’ai choisi
ce tableau.

Conclusion : De façon générale, le peintre a un support pour son œuvre artistique, qui est
une surface, et sur laquelle, il doit créer quelque chose qui soit un “piège” pour l'œil humain.
De telle sorte que, lorsque le spectateur voit l'espace pictural, il ne voit pas quelque chose
de "plat", mais plutôt quelque chose de "profond", et que les figures qui sont à l'intérieur ne
sont pas vues commes "plates" mais avec “du volume". Cet aspect de profondeur, et de
volume, permet ainsi de créer une peinture tridimensionnelle.
Par conséquent, cela fait perdre au spectateur, tout contact avec son environnement réel,
pour le propulser dans un autre. A cela, s'ajoutent les effets lumières, qui ne peuvent laisser
indifférents le spectateur, puisque celui-ci ne peut être que fasciné par ces ondes
lumineuses qui frappent son regard.
Bibliographie :

https://www.poeuvreart.com/reproductions_artiste/gonsalves/rob-gonsalves-the-sunset-sails.
html

https://www.ville-bagneresdebigorre.fr/agenda/lecture-de-l-art-le-trompe-l-oeil/125/0?dated=
2017-03-14&datef=2017-03-14

https://www.ecriplume.com/2020/05/lenfant-qui-sortait-du-tableau/

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