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JAN FABRE
Jan Fabre est né en 1958 à Anvers en Belgique, il y travaille toujours actuellement. Il est
diplômé de l’Académie royale des Beaux-Arts et de l’institut des Arts décoratifs d’Anvers. Il
est à la fois plasticien, sculpteur, scénographe, écrivain, chorégraphe et metteur en scène
de théâtre.
Jan Fabre s'est fait connaître initialement en tant qu'artiste visuel. Il a travaillé dans une
variété de médiums, notamment la sculpture, le dessin, la peinture et l'installation. Son
œuvre est souvent caractérisée par des thèmes surréalistes et fantastiques. des matériaux
que Jan Fabre a souvent utilisés dans son travail artistique. Jan Fabre a travaillé avec une
variété de matériaux, y compris la cire et le bronze, pour créer des sculptures et des
installations artistiques. Notamment lors de son exposition « Waxes and Bronzes »
où l’artiste a placé sa galerie d’autoportraits. Fabre y joue aux métamorphoses. Grâce à
une série de 18 bustes en bronze et 18 en cire, saisis à toutes les périodes de sa vie, aux
têtes d’animaux fascinantes munies de cornes et d’oreilles, l'artiste crée une galerie de
sculptures classiques et traite les significations possibles de l’autoportrait / image de soi.
https://inferno-magazine.com/2013/01/08/jan-fabre-en-satyre-au-musee-royal-de-
bruxelles/
Quelques images de son exposition « Waxes and Bronzes »
https://inferno-magazine.com/2013/01/08/jan-fabre-en-satyre-au-musee-royal-de-
bruxelles/
Source : repris d’un site
https://www.bruzz.be/fr/culture/art-books/36-x-jan-fabre-2012-10-24
Mon choix d’artiste c’est porté sur JAN FABRE car j’ai moi-même assisté à son exposition
« Waxes and Bronzes » qui se tenait aux Musées Royaux des Beaux-Arts quand j’étais plus
jeune.
C’est une exposition qui m’a beaucoup marqué et j’ai trouvé ça intéressant de travailler
dessus des années plus tard pour en faire une activité pour mes futurs élèves.
Déroulement de l’activité en 2 parties :
Première partie : une brève analyse de ce qu’est un autoportrait.
Deuxième partie : Analyse de l’exposé « Chapters I-XVIII. Waxes & Bronzes » de l’artiste Jan
Fabre.
La consigne est simple ; « Mettez-vous dans la peau de l’artiste Jan Fabre. Ajoutez à votre
photo une caractéristique animalière à partir des expressions qui vous fait penser à vous. »
Par exemple, dessiner une crinière autour de sa tête si l’on choisit l’expression « être
courageux comme un lion ».
Si les élèves veulent s’identifier à un autre animal qui ne figure pas sur la liste, ils le peuvent
à partir du moment où l’idée est cohérente.
Objectifs :
Matériels :
Banque d’expression :
Ces expressions sont souvent utilisées pour décrire certaines qualités ou caractéristiques en
attribuant des traits spécifiques à des animaux ou des objets. Elles ajoutent une touche
imagée et colorée à la langue, rendant la communication plus vivante et expressive.
Mots de vocabulaire :
Expression de la langue française : Une expression est une phrase qui exprime une idée.
QU’EST-CE QUE LA TECHNIQUE DU POCHOIR ?
De toutes les techniques utilisées, le pochoir est certainement l'une des techniques les plus
anciennes utilisées et remonte à l'ère préhistorique, lorsque les premiers hommes ont laissé
des traces de leurs mains en négatif sur les parois des cavernes. Des procédés similaires au
pochoir ont été utilisés depuis l'Antiquité dans diverses parties du monde, comme en Chine,
en Égypte et au Moyen Âge en Europe, où il était utilisé pour reproduire les décors dans les
églises et les palais.
Le pochoir est une technique largement utilisée dans le street art. Il permet de produire des
reproductions rapides et en grand nombre d'un sujet sur différents supports, tout en
conservant une certaine unicité. La simplicité de cette technique, qui nécessite seulement
une plaque évidée, la rend accessible et est en accord avec l'esprit low-tech qui caractérise
souvent l'art de rue.
Xavier Prou, connu sous le pseudonyme de Blek le Rat, est considéré comme le pionnier du
pochoir et du street art en général. Après avoir étudié l'art académique et spécialisé dans les
techniques de gravure, il a découvert les tags de première génération de graffeurs lors d'un
voyage à New York en 1971.
Le pochoir l'a attiré lorsqu'il l'a découvert en Italie, où il a vu un portrait de Mussolini datant
de l'ère fasciste. Ses premiers pochoirs, créés à partir de 1981, représentaient des rats (d'où
son surnom).
Par la suite, ses œuvres ont grandi en taille et ont fini par représenter des personnages de
grandeur nature qu'il intégrait habilement dans le paysage urbain avec de la couleur. Il est
arrêté en 1991, alors qu'il peignait une reproduction de la Vierge à l'Enfant de Caravage sur
les Champs-Élysées. Depuis, il ne peint plus directement sur les murs et a plutôt opté pour le
pochoir sur papier qu'il applique rapidement sur les murs.
Un monotype est une estampe unique obtenue par un procédé non reproductible.
Contrairement à la technique de la gravure, dans laquelle la plaque est creusée, où une
« matrice » garde la mémoire du travail de l’artiste, le dessin est réalisé directement sur
la plaque recouverte d’encre avec divers outils. Avec cette technique, l’artiste ne peut
réaliser qu’un seul exemplaire, voire deux tout au plus.
Hilaire Germain Edgar de Gas, dit Edgar Degas, né le 19 juillet 1834 à Paris et mort le 27
septembre 1917 dans la même ville, est un artiste, peintre, sculpteur, photographe et
impressionniste français.
Mieux connu pour ses talents de peintre et sculpteur, Degas fut également un graveur
inventif, mélangeant les techniques et partageant ses expériences et recettes avec
d'autres artistes dans un esprit anti-conventionnel ; expérimentant une diversité de
techniques allant de la pointe sèche à l'aquatinte en passant par la lithographie, et surtout
le monotype.
EDGAR DEGAS, Les petites Cardinal,19ème siècle, héliogravure à partir d’un monotype,
10,6x7,8 cm
EDGAR DEGAS, Aux ambassadeurs, 19ème siècle, trois scènes, lithographie de report à partir
de 3 monotypes
http://hugues-absil.com/wordpress/technique/le-monotype/
https://blog.bibliotheque.inha.fr/fr/posts/degas-doucet-2.html
Compte rendu de l’exposition :
J’ai découvert une variété de styles, d’approches et de techniques différentes lors de cette
exposition. Chaque artiste a une expression individuelle et unique de ce qu’est « le
vêtement » . Chaque œuvre nous incite à réfléchir au message que son artiste veut nous
faire véhiculer. Ici, le vêtement qui est souvent considéré comme quelque chose d’ordinaire
et souvent ignoré dans la vie quotidienne, occupe une place centrale dans cette exposition.
C’est intéressant de voir comment chaque artiste utilise le vêtement dans leur travail
artistique.
Ce qui m’a marqué, c’est le fait qu’un même thème, ici le vêtement, peut mener à
autant d’interprétations par les artistes. Toutes les œuvres circulaient un message
différent à chaque fois. Par exemple, la place de la femme à travers le vêtement, le
vêtement pour attirer l’attention sur la disparition des espaces animales, son rapport
au corps et son émancipation, …
1. Présentation de l’œuvre
2. Analyse iconographique
3. Interprétation de l’oeuvre
4. Importance de l’impression donnée au spectateur/ ressenti du spectateur
Présentation de l’œuvre.
La fiche technique est une carte d’identité de l’œuvre : permet donc son
identification. Elle permet de lui associer des repères spatio-temporels : date de
production et endroitoù l’on peut le voir.
1. Présentation.
- Courant artistique : art contemporain : Dans l’histoire de l’art, l’art contemporain succède à
l’art moderne. Chronologiquement, il englobe toutes les œuvres réalisées après 1945.
Les artistes contemporains qui les ont pensées ont pu bénéficier de techniques récentes de
création comme la photographie, la peinture, la sérigraphie, les technologies numériques…
L’une des caractéristiques de l’art contemporain est qu’il n’a aucune limite de support. Plus
qu’une simple période chronologique, les œuvres contemporaines se reconnaissent par leur
capacité à interroger leur époque, à bousculer les codes des supports, de la diffusion ou encore
de la durée de vie.
- On peut déterminer plusieurs mouvement dans l’art contemporain : l’art figuratif,
l’hyperréalisme, le street art, l’art féministe, l’art conceptuel…
Carte d'identité du
tableau.
L’œuvre :
- Titre: Trying to be Che
DESCRIPTION DE L’ŒUVRE :
IMPRESSIONS PERSONNELLES :
Lorsque j’ai posé, pour la première fois, mon regard sur cette photo, j’ai cru qu’il s’agissait
vraiment d’une photo de Che Guevara. Il m’a fallu un petit temps de réflexion pour
comprendre qu’il s’agissait en réalité d’une autre personne. L’intention de reproduire une
photo d’une personne célèbre de l’artiste est tout de suite compréhensible et claire. J’ai été
surprise par la ressemblance flagrante et frappante entre les deux photos. La similarité du
vêtement, de la casquette, de la pause que prend la personne…tout colle avec la photo
originale.
C’est la première fois que je trouve l’intention de l’artiste aussi directe et intelligible. J’ai
tout de suite compris qu’il imitait des personnages célèbres en voyant ces autres photos.
C’est l’œuvre qui m’a le plus marqué et c’est d’ailleurs pour cette raison que je l’ai choisie
pour l’analyser.
Fiche de déroulement
1) Sujet : le portrait
2) Technique : le pochoir
3) Matériels :
- un portrait imprimé sur une feuille A4
- Peinture type gouache noire + pinceau brosse
- Crayon noir
- Deux feuilles A4 ou A3
- Du papier calque
- Paire de ciseaux ou cutter
4) Objectifs :
- Maîtriser son geste pour découper du papier
- Découvrir la technique de l’impression au pochoir
- Créer son portrait grâce à un pochoir
5) Compétences :
- Développer une nouvelle technique
- Découvrir une approche différente de l’exploitation du portrait
- Développer sa créativité
6) Déroulement :
- Placer le papier calque sur le portrait imprimé
- Avec un crayon tracer le contour de tous les éléments sans rentrer
dans les détails
- Repositionner le papier calque avec le dessin du portrait sur une
feuille de sorte à ce que les traces du crayon gris se posent sur la
feuille blanche
- Retracer les contours du dessin
- Le portrait apparait sur la feuille blanche
- A l’aide d’un cutter, venir évider les contours
- Le pochoir est créé
- Reprendre une feuille blanche et superposer le pochoir
- Fixer bien et venir peindre en noir en tapotant, les contours évidés
- Retirer le pochoir
7) Vocabulaire
- Contour : Limite extérieure (d'un objet, d'un corps).
1) Sujet : le portrait
3) Matériels :
4) Objectifs :
- Découvrir la technique de l’impression de monotype
- Aborder la notion de la structuration de l’espace
5) Compétences :
- Développer une nouvelle technique
- Découvrir une nouvelle exploitation du portrait selon une nouvelle
technique
6) Déroulement :
- Déposer de la peinture noire sur le rouleau encreur
- Rouler la peinture sur la totalité de la vitre
- Graver un portrait directement dans la matière à l’aide du matériel
au choix (coton-tige, brosse, le dos d’un pinceau,…)
- Réaliser cette étape le plus rapidement possible avant que la
peinture sèche
- Déposer délicatement une feuille de papier sur la vitre
- Exercer une pression partout sur la vitre à l’aide d’un rouleau
encreur propre
- Retirer délicatement la feuille
- Le portrait est imprimé sur la feuille
7) Vocabulaire :
Graver : Tracer en creux (un dessin, des caractères, etc.), sur une
matière dure, dans le but de les reproduire (gravure).
2) Matériels :
- Amidon de riz
- Vieux bas nylon
- Peintures acryliques
- Un récipient
- Matériels de récup qui laissent des traces : peignes, brosse, coton-
tige, capuchon, chiffon,…
- Feuille de papier A3
3) Objectif :
-Réaliser un décor de papier
4) Compétences :
- Initier à de nouvelles techniques
- Penser la structuration de l’espace
- Découverte d’un nouveau matériel (colle à l’amidon de riz)
- Stimuler la créativité
5) Déroulement :
1) Création de la colle :
- Dans 100ml d’eau bouillante, rajouter 3 cuillères à soupe d’amidon
de riz
- Bien remuer pour éviter les grumeaux
- Laisser mijoter jusqu’à obtenir une texture de colle
- Filtrer en versant la pâte dans un vieux bas
- Laisser refroidir avant l’utilisation
Tracer : Représenter une ligne, un dessin par des traits sur une surface