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LES COURANTS 1.

L
e Cubisme :
Le Cubisme comprend plusieurs étapes. Les protagonistes du mouvement conduisent d’abord une
recherche qui pose la question de l’unité de la toile et du traitement des volumes en deux
dimensions. Cette première phase du Cubisme, nommée Cubisme cézannien, se situe entre 1908 et
1910. Une fois conquise l’autonomie du tableau, la question de l’espace se précise, pour devenir une
sorte de déconstruction du processus perceptif. Cette étape appelée Cubisme analytique se poursuit
jusqu’en 1912. Enfin, après avoir frôlé l’abstraction et l’hermétisme, les artistes réintroduisent des
signes de lisibilité dans l’espace de la toile, des éléments issus du quotidien, des papiers et objets
collés, orientant ainsi le Cubisme vers une réflexion esthétique sur les différents niveaux de référence
au réel. Cette dernière étape a été baptisée Cubisme synthétique.

Les deux premières phases sont menées par Georges Braque et Pablo Picasso qui, voisins à
Montmartre dans les ateliers du Bateau-Lavoir, travaillent en étroite collaboration. Ils sont rejoints
par Juan Gris en 1911 et le sculpteur Henri Laurens en 1915.

Le Cubisme influence aussi la jeune génération de peintres des années dix. Robert Delaunay, Fernand
Léger, Albert Gleizes, les frères Duchamp (Raymond Duchamp-Villon, Jacques
Villon, Marcel Duchamp) y prennent une impulsion qui les conduira à de
grandes découvertes.

Enfin l’influence du Cubisme se fait sentir dans toute l’Europe, débouchant


aussi bien sur les ready-made (2) que sur la peinture abstraite (3). L’abstraction
de Piet Mondrian, le Constructivisme russe, le Suprématisme de Kazimir
Malevitch, et même le Futurisme, qui sera en rivalité avec le Cubisme, tous sont
redevables des innovations originairement mises en place par
Braque et Picasso.

2. L'orphisme :
L’orphisme, il a trois caractéristiques : il utilise des éléments figuratifs qui
sont « entièrement créés par l'artiste » ; ses œuvres n'en sont pas moins
construites et n'en ont pas moins une signification qui est leur vrai « sujet » ;
enfin, c'est un art de la lumière créée par la couleur. Apollinaire cite cinq
peintres orphiques : Picasso, Delaunay, Léger, Picabia, Duchamp

3. Pop Art :
La peinture dans le pop art nécessite de l’esthétique, mais surtout beaucoup de couleurs vives pour
attirer des spectateurs et les amateurs d’art. Pour la peinture pop art, il faut utiliser des collages et
de l’assemblage de matière comme des coupons de magasine de livre… Le collage consiste à coller
des matériaux, des éléments étrangers pour la peinture sur toiles. Certains
artistes, comme Andy Warhol, utilisent la technique de la sérigraphie. Cette
technique consiste à reprendre des images en vogue. Mais aussi de reproduire les
tableaux en plusieurs séries. Pour finaliser la peinture, l’artiste met en place
plusieurs couleurs pour attirer la vue sur le tableau. Le tableau est dupliqué en
plusieurs exemplaires pour permettre l’expansion des tableaux pop art. Certains artistes utilisent la
technique souvent utilisée dans le pop art qu’est la gravure. La gravure peut être sur bois, la gravure

simple, la lithographie. La peinture acrylique est aussi utilisée pour les tableaux pop art. Les artistes
pop arts peuvent utiliser des photos, des textes, des bandes dessinées pour mettre en valeur la toile.

4. L'Op Art :
L'Op Art repose sur deux techniques spécifiques. Les techniques critiques utilisées dans l'Op Art sont
la perspective et la juxtaposition soigneuse des couleurs. La couleur peut être chromatique (teintes
identifiables) ou achromatique (noir, blanc ou gris). Même lorsque la couleur est utilisée, elles ont
tendance à être très audacieuses et peuvent être complémentaires ou très
contrastées. Les artistes pop, en utilisant des images populaires et de la vie
quotidienne, ont naturellement pratiqué les techniques de collage et
d’assemblage, déjà présentes chez les cubistes et les surréalistes.

5. Le Suprématisme :
Les formes utilisées par ce mouvement sont essentiellement bidimensionnelles et répondent à la bi
dimensionnalité du médium. Les trois formes de base sont le carré, le cercle et la croix.Il y a trois
catégories de couleurs chez les suprématistes. Premièrement, le fond est blanc, afin de représenter
l'espace infini. Le noir est réservé à la figure emblématique du carré et les couleurs
primaires pour le reste. Pour les suprématistes, l'espace dépasse la représentation en
trois dimensions et s'inspire des théories géométriques de la quatrième dimension. Cette
forme d'espace est conçue de plusieurs couches de dimensions au travers desquelles
les formes évoluent

6. Le Surréalisme :
La peinture surréaliste va innover en se servant de nouveaux matériaux et inventant
des techniques inédites, même si elle emprunte parfois aux mouvements Cubiste ou Dada.
Le principe de l'écriture automatique fut repris par André Masson, qui tenta de le retranscrire dans
ses dessins, puis dans ses toiles au sable et à la colle.
La plus connue et la plus pratiquée en groupe fut celle du « cadavre exquis »: elle
consistait à dessiner sur une feuille de papier, puis à plier celle-ci afin de ne faire
apparaître qu’une fraction du dessin, que le voisin continuait ; une fois le dessin
déplié, on obtenait un montage d’images disparates formant une nouvelle image.

7. L’Impressionnisme :
L'impressionnisme est à la fois une manière de voir et une technique. Les
impressionnistes s'efforcent de traduire sur leurs toiles l'effet produit par les choses sur le sens de la
vue. Autrement dit, le peintre s'attache exclusivement à ce qu'il voit , en faisant abstraction de ce
qu'il sait . Et comme la vision des choses est en grande partie déterminée par la lumière et ses
variations, c'est elle qui devient le " personnage principal du tableau ", pour parler comme Manet.

Dès lors, il n'est pas surprenant que le paysage prenne le pas sur tous les autres genres picturaux. Les
impressionnistes vont travailler sur le motif, en plein air, et sont attirés par les aspects les plus
éphémères et les plus fugaces de la natures : l'eau et ses reflets, le soleil et ses vibrations, la neige et
ses jeux irisés ... À cette nouvelle manière de voir le monde correspond une nouvelle manière de le
peindre. Le dessin aux contours nets précisant la forme et suggérant les volumes est abandonné. La
perspective ne repose plus sur des règles géométriques, mais elle est réalisée par la subtile
graduation des teintes et des tons. En outre, les impressionnistes fuient le clair-obscur et les forts
contrastes d'ombres et de lumières. Ils recherchent les nuances et leurs ombres sont toujours
colorées de reflets. Enfin, ils emploient le plus souvent les couleurs selon la technique dite du
mélange optique : deux couleurs pures sont juxtaposées sur la toile, et non plus mélangées sur la
palette ; il incombe ensuite à l'œil du spectateur de recomposer la couleur voulue par le peintre.
Ainsi, un orangé sera obtenu par petites touches juxtaposées de jaune et de rouge. Cet usage des
couleurs reprend en partie, comme nous l’avons vu, les découvertes faites par Chevreul quelques
décennies plus tôt, mais les impressionnistes les utilisent de manière assez empirique et se refusent à
toute systématisation théorique rigide : la spontanéité est l'une des qualités premières de leur art.
Quant à la touche impressionniste, elle est toujours apparente et se caractérise par une série de
petites virgules, de sorte que les objets ne sont reconnaissables que si le spectateur se place à une
certaine distance du tableau, ce que le public de l'époque n'était pas habitué à faire.

8. Le Pointillisme :
Le divisionnisme est préoccupé par la théorie des couleurs tandis que le pointillisme est
davantage axé sur le style spécifique de pinceau utilisé pour appliquer la peinture. Il s'agit
d'une technique avec peu de pratiquants sérieux aujourd'hui et qui peut être observée
notamment dans les œuvres de Seurat, Signac et Cross. La pratique du pointillisme est en
contraste avec les méthodes traditionnelles de mélange de pigments sur une palette. Le
pointillisme est analogue au processus d’impression de quadrichromie divisionniste utilisé
par certaines imprimantes couleur et grosses presses qui placent des
points de Cyan, Magenta, Jaune et Noir. La télévision et les moniteurs
utilisent une technique similaire pour représenter les couleurs d'images
en utilisant le rouge, le vert et le Bleu (RGB).

9. Le Symbolisme :
Utilisation de symboles et d'icônes pour représenter des idées ou des concepts.
Utilisation de couleurs pour suggérer des émotions ou des significations cachées.
Représentation de formes stylisées pour suggérer des motifs ou des thèmes.
Utilisation de la lumière et de l'ombre pour créer des effets dramatiques.
Composition dramatique pour suggérer un sens caché ou une histoire.
Utilisation de la texture pour ajouter une dimension supplémentaire à l'œuvre
d'art.
Fusion d'objets ou de formes pour suggérer une signification plus profonde.

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