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A/

Abside (n. f.)Extrémité d'une église du côté du choeur et comprenant l'ensemble des chapelles: absidioles.

Abstraction: Terme qui désigne toute forme d'art ne représentant pas des objets reconnaissables.
Il s'oppose à la figuration.
-Manière de concevoir les formes et les figures non par l'imitation de l'image visuelle, mais par projection de l'esprit. Les
formes géométriques en relèvent.

-Manière de peindre inventée au XX°S qui consiste à exécuter un tableau sans avoir besoin de représenter des
objets reconnaissables.
Qui ne fait pas référence à une réalité extérieure à l'œuvre.
En peinture, l'abstraction date du début du siècle. En 1910, Kandinsky peint la première aquarelle abstraite.
L'oeuvre abstraite met en relation des éléments plastiques (point, ligne, valeur, couleur, matière)
dans un espace, sans faire référence à une réalité extérieure à l'oeuvre.
On peut distinguer une :
- Abstraction géométrique :
-forme d'expression artistique non figurative qui utilise des formes géométriques et des couleurs disposées en aplat dans
un espace bidimensionnel. Réf : Piet Mondrian ; Auguste Herbin
-qui utilise des formes d'apparence géométrique (Albers, Barré)

- -Abstraction lyrique :
-expression directe de l'émotion individuelle, non figurative. Réf : Wassily Kandinsky.
-Privilégie le geste spontané et la tache ( Pollock, Mathieu, Hartung) ;

Abstrait : Est abstrait ce qui ne représente rien, c'est-à-dire qui n'imite pas l'apparence de la réalité
1- Désigne ce n'a pas de réalité physique perceptible, ce qui n'existe que sous forme d'idée
2- Se dit d’une oeuvre qui ne représente rien du réel perceptible par les sens de la vue et du toucher ou ne fait pas
référence à une réalité extérieure à l'oeuvre.
-Une oeuvre abstraite, ou non-figurative, ne représente rien que l'on puisse reconnaître. .
-Toute référence à un objet est absente.
-Qui repose sur les formes, les volumes et les effets de surface et non sur l'aspect réaliste du sujet et qui utilise la
matière, la ligne et la couleur pour elles-mêmes. .
-Lignes, couleurs et matières trouvent en elles-mêmes leur propre raison d’être.

Académie (n. f.) : Lieu où se pratique l'étude du modèle vivant. Dessin ou peinture résultant de cet exercice.
-Compagnie d'artistes appartenant à une fondation privée ou nationale qui a pour but le plus souvent,

de dispenser un enseignement.
-Au XIX°siècle, ateliers publics où l'on s'exerce à la pratique d'un art.
Par extension, mot désignant une figure entière peinte ou dessinée d'après un modèle vivant.
A l'inverse de l'"étude du nu", elle n'est pas destinée à s'intégrer dans la composition d'ensemble d'un tableau.
Avec une majuscule, il désigne une société constituée par des gens représentant un domaine d'expression, de
recherche ou garants de certaines valeurs.
Avec une minuscule, l'académie désigne le lieu où s'exerce un art mais également toutes personnes dessinées,
peintes ou sculptées d'après un modèle vivant et nu. ("Nu académique" ou plus simplement "académie").
Académique : Conventionnel, qui correspond à des normes établies et stables. Contraire : avant-gardiste, original
Académisme : -Enseignement des académies
-Désigne le respect des règles énoncées par l'Académie.
-Production d’œuvres à partir de règles transmises et avec une garantie d’obtention d’effets qu’on qualifie à juste titre
d’ « attendus ».
-Esthétique née de l'imitation qui dégénère en conformisme.
-S'oppose à une conception de la création née de l'inspiration et de l'imagination
Entre le XVIIe siècle et le XIXe siècle, les arts n'échappent pas aux traditions rigoureuses prônées par l'Académie , c'est le
classicisme.
-Par extension, le terme désigne un manque d'originalité et de personnalité.
Accumulation : action qui consiste à amasser tous types d'objets parfois caractéristique de certains artistes comme
Arman
-Assemblage de matériaux ou d’objets en grands nombre afin de prendre le sens ou la forme de l’objet unique
-Entassement ou regroupement d'objets de même nature ou différents.
Le mot est le plus souvent associé à certaines oeuvres des nouveaux réalistes (Arman).

Accrochage: Le fait de disposer les tableaux au mur, et plus largement de disposer les œuvres dans le lieu d’exposition.

Achromatique: se dit d'une couleur qui présente un spectre plat, quelle que soit la source d'éclairage.
Le noir, les gris ou le blanc sont des couleurs achromatiques.
Achromatopsie: anomalie visuelle qui se caractérise par une cécité totale aux couleurs.
Achrome : Sans couleur. En photographie : "en noir et blanc".
Acier : Alliage de fer et de carbone essentiellement (- de 1,5 %) auquel on donne par traitement mécanique ou
thermique des propriétés variées (malléabilité, résistance).
-Utilisé dans l'architecture moderne et contemporaine (Eiffel).

Action :
1. Dans une narration, c'est le fil des événements.
2. Terme apparu dans le courant post-dadaïste à partir des années 1960, utilisé pour nommer certaines
manifestations où sont pris en compte le geste, l’action, l’implication de l’artiste.
-Par leur caractère souvent provocant, les actions visent à faire prendre conscience au spectateur de questions culturelles,
sexuelles ou plus généralement politiques.
-Dans les années 1950, l'action prenait la forme de happening ; elle prend actuellement plutôt celle d'event, de
performance

Action Painting : (traduction française courante: peinture gestuelle).


Ce terme proposé en 1951 par le critique américain Harold Rosenberg désigne une attitude artistique
qui privilégie l'acte physique de peindre, souvent la rapidité d’exécution, l'engagement physique du peintre,
la gestualité, éliminant toute suggestion figurative.
"Ce qui devait passer sur la toile n’était pas une image, mais un fait, une action."
Acrylique : Peinture-émulsion obtenue par dispersion de pigments dans un latex (résine thermoplastique).
-L'acrylique se travaille à l'eau et sèche rapidement. Se dit d'une oeuvre réalisée à partir de cette peinture
Aérographe :Outil permettant de pulvériser finement et précisément des couleurs, des poudres abrasives,
en utilisant le principe des pistolets à peinture atomiseurs.
-Il est utilisé d'abord pour la retouche photographique puis pour les illustrations, enfin par certains peintres comme les
hyperréalistes américains.
Affiche : Surface publicitaire permettant de communiquer un message.

Affichistes : Désigne des plasticiens qui dans les années 60 arrachent et lacèrent des affichistes publicitaires ou politiques
bousculant les messages par le jeu des superpositions, des juxtapositions et des rencontres fortuites
Agglutinant: Liquide gras et incolore dont la propriété est de lier entre elles les particules de couleur et de les faire
adhérer à la préparation.
On en distingue trois sortes:
- - Les agglutinants aqueux (ou colles de peau)
--Les émulsions (ou mélange d'oeufs, d'huile siccative ou de résine et d'eau)
- -Les huiles siccatives proprement dites (huile de pavot, huile d'oeillette).
Il est fréquent qu'un tableau soit peint avec des agglutinants différents selon les couches

Ajourer Faire des trous, créer des vides, des ouvertures sur une surface ou à travers de la matière
Allégorie : Image qui fait allusion à. personnification d'une idée, d'un concept.
-Œuvre (ou élément d'œuvre) dont l'organisation et chaque détail évoquent une idée de manière métaphorique.
La statue de la Liberté de Bartholdi est une allégorie de la Liberté
-Expression d'une idée par une image, une scène, un personnage, un tableau, une sculpture, etc.
(Les allégories des saisons d'Arcimboldo sont des personnages construits avec les fleurs et les fruits de ces saisons).
-Personnification d'une idée abstraite (la liberté, l'amour... ) sous les traits d'un personnage ou d'un animal auquel
sont associés des éléments symboliques.
Exemple : La mort est souvent représentée sous forme d'un personnage squelettique, tenant à la main une faux avec laquelle il est
censé faucher les vies.

All over: Mot américain qui désigne une forme de composition frontale où les éléments picturaux sont également
répartis sur toute la surface, paraissant même pouvoir s’étendre au-delà du tableau.
-Technique picturale apparue dans la peinture abstraite américaine (Pollock), qui consiste à asperger la totalité de la
surface d'une toile posée à plat sur le sol avec de la couleur coulant d'un bidon au fond percé ou d'un pinceau (dripping).
-Procédé qui conduit à une répartition uniforme des éléments picturaux sur la surface totale du tableau (sur la toile) qui
semble se prolonger au-delà des bords, éliminant ainsi le problème du champ (terme apparu avec l'Action Painting et
Pollock aspergeant la toile posée à plat sur le sol).

Alternance : Fait de se succéder régulièrement en parlant de deux ou plusieurs formes


Voir aussi organisation de l'espace

Amassette: Outil de bois ou fine lamelle de corne ou d'ivoire qu'utilisaient les peintres lorsqu'ils broyaient les couleurs
pour les amasser sur la palette

Anamorphe : Déformation volontaire, par un procédé quelconque (optique, géométrique, etc.),


d'un objet dont l'apparence réelle peut-être restituée grâce à un miroir courbe ou à un changement de
perspective.
Anamorphose : Image déformée par un miroir courbe notamment (par exemple déformation verticale ou horizontale).
- C'est une image volontairement déformée de manière à ce qu'elle ne soit comprise que lorsqu’on la
regarde sous un angle particulier ou à l'aide d'un miroir.
L’anamorphose la plus célèbre est certainement celle qui apparaît dans le tableau d'Hans Holbein (1497-1543),
Les Ambassadeurs, 1533 (National Gallery, Londres).

Angle de vue : Direction du regard (ou de la caméra) par rapport au sujet.


1. Angle de vue horizontal : on se trouve au même niveau que le sujet regardé.
2. Plongée: le sujet est plus bas que le niveau des yeux, on regarde vers le bas.
3. Contre-plongée: le sujet placé plus haut que le niveau des yeux, on regarde vers le haut.
-Il correspond à la position physique de l’artiste ou du spectateur devant un travail bidimensionnel ou tridimensionnel.

Animation : Type d'organisation d'éléments fixes, lié éventuellement à l'idée de mouvement:


- dans l'espace: organisation d'éléments plastiques déterminant un parcours du regard dans l'animation de
surface sans privilégier un point de cet espace (voir. composition);
- dans le temps: succession d'images fixes sur l'écran dans les films d'animation (illusionde mouvement
réel).
La prise de vue est obtenue image par image, qu'elle concerne des objets, des personnages (pixillation), ou des dessins
(dessins animés).

Anthropométrie : (du grec antrôpos = humain)


1. Technique de mensuration du corps humain.
2. Terme choisi par le critique Pierre Restany pour désigner les empreintes de corps dans l’oeuvre d’Yves Klein.
Anthropomorphe : Se dit d'une forme qui rappelle celle d'un être humain.
Aplat : Surface unie en peinture. La couleur y est uniforme, sans variation.
Désigne une surface de couleur uniforme, sans nuance.
-Surface de couleur ou de valeur unie.
-Surface, plage de couleur uniforme sans effet de dégradé, sans effet de profondeur.
-Passage régulier (sans effet de matière) d’une couleur sur une surface.
-Manière de disposer Ia couleur sans laisser de trace de pinceau, sans donner d’indication d’orientation à la surface
colorée
Apprêt: La couche d'apprêt, solution très diluée de colle, est appliquée sur le support de toile ou de bois afin de réduire
son pouvoir absorbant et sa porosité, afin d'augmenter l'adhérence des enduits de préparation et celle de la
peinture.
Cet encollage est particulièrement recommandé, car il isole les fibres de la toile de l'action néfaste de l'huile.

Appropriation :Acte par lequel un artiste fait une œuvre à partir d'une chose préexistante.
-Procédé qui consiste à utiliser une oeuvre existante ou un objet, voire à les citer dans une création.
"Le geste d’appropriation est l’agent absolu de la métamorphose, le catalyseur de la révolution du regard" (Pierre Restany).
Marcel Duchamp s'est approprié une roue de bicyclette pour en faire une œuvre, en la conservant telle quelle

Appui-main: Baguette en bois léger se terminant par une petite boule revêtue de peau ou d'un chiffon,
sur laquelle les peintres appuient la main qui tient le pinceau.

Aquarelle Peinture à la détrempe dans laquelle les couleurs, solubles dans l'eau additionnée de gomme arabique
ou d'une substance chimique en tenant lieu, sont appliquées sur un support de papier ou de carton.
-A la différence des couleurs de la gouache, qui sont opaques, celles de l'aquarelle sont transparentes.
Etendues à l'aide d'un gros pinceau à poils souples, les couleurs très délayées constituent des fonds clairs, laissant
transparaître le blanc du papier, qui joue ainsi le rôle d'une véritable couleur.
-Technique des arts du dessin ; peinture dans laquelle les pigments sont délayés à l'eau ; elle se caractérise par
sa transparence, le papier reste visible à travers les couleurs qui forment le voile
- - Technique de peinture à l’eau qui consiste à diluer abondamment les pigments.
Le matériau du support doit retenir l’eau, c’est pourquoi on utilise du papier grenu.
L'aquarelle est, comme la gouache, une peinture à l'eau, dont la matière colorante, qui peut être très diluée, garde une
grande transparence sur le papier.
-De ce fait, une couleur claire ne peut pas recouvrir (cacher) une couleur foncée.
- Par contre, il est possible d'obtenir un mélange coloré par superposition (voir. gouache).

Aquatinte: Procédé de gravure apparenté à l'eau-forte imitant le dessin en lavis.


Procédé de gravure apparenté à l'eau forte et destiné à obtenir des effets de teinte en aplat, comparable à
ceux du lavis pour le dessin.
-L'aquatinte date du XVIIIièm siècle, époque à laquelle les artistes ont tenté de recréer, grâce à l'estampe, les effets qu'ils
obtenaient avec l'aquarelle ou le lavis.
-En effet, de grandes parties de la planche sont exposées à l'acide, afin de produire non pas des lignes, mais des surfaces
pointillées.
-Dans ces surfaces, la planche est saupoudrée de résine, puis chauffée pour que celle-ci y adhère.
Pour obtenir des zones plus sombres, l'artiste soumet plus longtemps les parties de la plaque à l'action de l'acide, qui y
forme de petits trous destinés à retenir l'encre.
-L'aquatinte est une technique souvent difficile à maîtriser et s'emploie en général conjointement avec l'eau-forte et la
pointe sèche

Arabesque : Motif décoratif composé de courbes, éventuellement entrelacées


-- Ornement peint ou sculpté inspiré de l'art musulman.
Dans le dessin : ligne courbe, souple et rapide caractéristique de l'œuvre de Matisse.
-Ornements composés de figures géométriques (réseaux de losanges, champs d'étoiles),
de motifs végétaux généralement stylisés (guirlandes de fleurs, branches, palmettes, volutes, entrelacs, rinceaux) et
de divers autres motifs (rubans entrelacés, draperies) à l'exclusion de la figure humaine et de la représentation animale.
-Désigne une ligne sinueuse formée de courbes, mais aussi un motif ornemental végétal ou
géométrique, plus ou moins stylisé, et représenté de manière symétrique
Architecte : Celui qui conçoit des maisons, des édifices, des monuments…

Architecture Formes de construction réalisées par un architecte ou un maître d'oeuvre.


Art de concevoir maisons, édifices, monuments, etc. ; ces constructions elles-mêmes.

Ardoise: Support utilisé parfois pour des tableaux de petite taille, en général au XVII° siècle

Argile : Roche tendre, qui a la propriété de devenir malléable à l'eau. (terre glaise)

Arrachage : Action de retirer violemment une partie souvent superficielle en la déchirant.


1. Enlever de terre une plante qui y tient par ses racines
2. Action de détacher avec un effort plus ou moins grand une partie souvent superficielle accrochée sur une
autre en la déchirant.
Mot utilisé pour décrire la technique des "affichistes" (Dufrêne, Hains, Villeglé)

Arrière-plan (n. m.)Espace qui s'étend derrière le sujet principal de l'image.


Plan qui se trouve le plus en arrière dans un paysage réel ou dans une reproduction.
C'est aussi ce qui apparaît derrière le sujet principal

Armature : Assemblage de pièces formant le support et le maintien d'un ouvrage

Art : Ensembles de moyens, de procédés et de modes d'expressions qui tendent à la production de la beauté.
- Expression par l'oeuvre de l'Homme d'un idéal esthétique
-Démarche qui conduit à la création d'œuvres humaines singulières ; ces œuvres elles-mêmes.
1. Moyen d'obtenir un résultat par l'effet de ses aptitudes (adresse, habileté)
2. Démarche qui conduit à la création d'oeuvres humaines singulières, expression d'un idéal esthétique.
3. Désigne aussi ces oeuvres elles-mêmes et l'ensemble des oeuvres d'une époque, d'un mouvement ou d'un lieu (art grec,
art classique, art océanien).
Art : expression, à travers les formes les plus variées, de la notion idéale de beau..

Artiste : Métier exigeant des habiletés naturelles ou développées et des connaissances (apprentissages)
de la part de celui qui l'exerce
Personne qui rend la vie encore plus intéressante que son art

Artistique : "Notion complexe et en construction qui ne se définit pas de manière univoque"


1. Production inscrite dans le champ des arts qui exprime un point de vue singulier chargé de sens sur le
réel ou l'ego de l'artiste. Elle donne forme à son rapport au monde.
2. Ce qui fait entrer dans le champ reconnu de l'art et de ses pratiques une conception ou un matériau usuel

Arts plastiques : L'Art relève de l'artifice parce qu'il fabrique des objets qui ne sont pas naturels, mais artificiels
(art et artifice ont la même racine).

Un art est appelé plastique:


a) lorsqu'il est modelable dans une matière;
b) lorsqu'il s'attache essentiellement aux problèmes de la construction des formes.
-Ainsi le dessin, mais aussi la peinture, la sculpture et l'architecture partagent la dénomination d'arts plastiques.
-regroupement des arts qui s'expriment par la forme la couleur et la matière.
-C'est à dire : dessin, peinture, gravure, sculpture et architecture, mais aussi, depuis le XX° siècle, des nouveaux modes
d'expression comme la photo, la vidéo, les assemblages, les installations, l'infographie et même la bande dessinée.
-Aujourd'hui, la séparation est floue entre les arts plastiques traditionnels, récusés par le système des Beaux-Arts et ceux
dont la matière n'est pas modelée à la main mais qui s'inscrivent cependant dans le champ du visible: la photographie, le
cinéma par exemple.
Assemblage : Équivalent tridimensionnel du collage.
-action d'assembler des éléments formant un tout, montage ; ensemble qui en résulte.
-Désigne une oeuvre constituée d’éléments initialement distincts souvent de natures différentes rendus solidaires
(objets ou fragments d’objets, naturels ou manufacturés, formes façonnées, etc…).
-Un assemblage consiste à réunir de manière solidaire différents éléments (matériaux bruts ou d'objets de récupération)
pour former un tout.
-Action de rassembler différents éléments et de les fixer entre eux. Sorte de collage en trois dimensions, l’assemblage
prend sa source dans le cubisme
Les artistes cubistes ou dadaïstes ont popularisé ce mode de création.
D'autres en ont fait le principe même de leur mode de création.
Kurt Schwitters invente le terme de "Merz" pour désigner ses assemblages.
Robert Rauschenberg qualifie ses assemblages de "Combine-painting" et Daniel Spoerri crée ses "tableaux-pièges".
Dans chacun des cas, ces assemblages très différents obéissent à une démarche artistique précise.

Assiette: Nom donné, dans la peinture du Moyen Age, à la préparation particulière, étendue sur le parchemin, le bois,
ou tout autre support, destinée à recevoir l'or, en feuille ou en poudre

Asymétrie : On parle d'asymétrie lorsqu'une composition présente des éléments semblables ou différents disposés
de façon irrégulière. L'asymétrie est le contraire de la symétrie.

Atelier : Local où travaille un peintre ou un sculpteur avec ses aides, ses apprentis ou ses élèves.
C'est le lieu privilégié où l'artiste crée.
Qu’il soit sculpteur, peintre ou graveur, il concentre généralement en ce lieu des oeuvres anciennes et d'autres en devenir
-On appelle travail d'atelier un travail exécuté par des apprentis ou des élèves sous la direction d'un maître, ou d'après
ses dessins.
Une oeuvre anonyme est dite de l'atelier de tel maître lorsqu'elle a été faite par l'entourage immédiat ou sous la
surveillance de ce maître.
Attribution: Acte consistant à reconnaître qu'une oeuvre d'art a été exécuté par un artiste déterminé.

Automatisme: Méthode de dessin où la plume vagabonde sans projet déterminé, laissant libre cours à l’inspiration
inconsciente.

Autoportrait : (n. m.) Portrait de l'artiste par lui-même.


Figure d'un artiste par lui-même, nettement individualisée et désignée par une inscription, une tradition...
Peinture ou sculpture

Avant-garde : Courant artistique novateur et contestataire de tout le XX° siècle, qui s'affirme en rupture avec les codes
établis.
Premières avant-gardes du début du XX° siècle : cubisme, fauvisme, futurisme, orphisme, rayonnisme, Dada…
-Terme emprunté au vocabulaire militaire pour désigner ce qui opère une rupture avec le langage du temps présent, ce qui
est en avance sur son temps: mouvement artistique d'avant-garde (concept né au XX e siècle; par exemple le cubisme,
Dada, le nouveau réalisme).

Avant-plan : C'est le premier plan d'un paysage ou d'une reproduction quelconque,


c'est aussi un ou plusieurs éléments qui apparaissent avant le premier plan et qui se trouvent en partie hors
champ.

Axe : Ligne réelle ou fictive qui divise quelque chose en deux ou plusieurs parties en principe symétriques.
B/
Bande : Morceau étroit, plus long que large en papier, en carton, en tissus... qui sert à lier, à maintenir, à recouvrir,
à border, à orner ou à tisser
Bandelette : Petites bandes allongées de papier, de carton, de tissus, etc

Barbotine : Pâte d'argile délayée employée pour fixer des ajouts rapportés sur des pièces en argile.

Bas-relief : Sculpture dont les formes se détachent légèrement du support.


Sculpture sur un support qui se détache peu du support.

Batik : Procédé d’impression qui consiste à décorer un tissu de teinture, après l’avoir masqué, à certains endroits,
avec de la cire.

B.D.-Figuration narrative
- Moyen d'expression populaire très ancien apparu sous sa forme contemporaine au début du
siècle aux Etats-Unis (comics) et qui s'est considérablement développé depuis la naissance de l'Ecole franco-belge vers les
années 50.
- Forme de récit en images dessinées qui utilise des codes précis à l'intérieur desquelles
peuvent figurer des sons (onomatopées), des commentaires, des dialogues qui s'inscrivent dans des 'bulles" (ballons ou
phylactères).
-Construite comme un film, la B.D. restitue l'illusion de la totalité de l'action en retenant les seuls temps forts et en
décomposant le mouvement (Voir. narration).
Beau : Ce qui fait éprouver une émotion esthétique.
"Les règles du beau sont éternelles, immuables et les formes en sont variables" (Delacroix)
Le beau est donc une notion qui peut varier selon les civilisations, les modes et les époques.

Ben-Day: Technique de reconstitution manuelle des couleurs, par superposition au moyen de masques des primaires
d'impression. Du nom de son inventeur: Benjamin Day.
Bestiaire :Représentations d'animaux réels ou imaginaires dans une oeuvre ou un groupe d’oeuvres d'un même auteur
ou d'une même époque.
Les bestiaires étaient très courants au Moyen Age.
Bichromie: Reproduction imprimée en deux couleurs (synonyme de duplex).

Bidimensionnel : Se dit d'un objet ou d'une surface qui occupe un espace à deux dimensions (hauteur et largeur).
Voir aussi organisation de l'espace , tridimensionnel , pictural
-Qui ne possède que deux dimensions, qui se déploie sur un plan (la troisième étant considérée comme négligeable).
C'est le cas des images, peintures ou photos, par exemple

Biseau : Bord taillé obliquement

Bistre: Couleur brune obtenue en faisant bouillir de la suie dans de l'eau additionné de gomme.
Le bistre a été utilisé dès le XIV° siècle en Italie dans des manuscrits.
A partir du XIX° siècle, on lui préféra le sépia.

Bitmap:Image numérique composée de pixels, par opposition à une image vectorielle.

Bitume: Corps riche en carbone, de consistance variable, que l'on mélange à chaud avec de l'huile de lin et de la
Cire vierge, pour obtenir une couleur brune très brillante, dont les peintres tirent des effets de transparence.

Blanc: Couleur achromatique dont la réflectance est unitaire (réémission de la totalité du rayonnement incident visible).
Le meilleur étalon de blanc est constitué d'un dépôt frais d'oxyde de magnésium
Blaireau: Pinceau de poils doux, plat, large ou cylindrique, mais jamais pointus, dont les poils s'écartent vers
les extrémités.
Les peintres l'utilisent pour éliminer les traces laissées dans les pâtes par des brosses plus dures.
Cette opération s'appelle le blaireautage
Bois : L’aggloméré de fibres de bois, de type Masonite, le contre-plaqué mince, les planches de bois de tout genre
peuvent, en arts plastiques, servir de supports dans les techniques de peinture et de collage.
-Il est cependant préférable de les couvrir au préalable de peinture blanche au latex ou d’un médium tel le Gesso,
ce qui permet de mettre en valeur la luminosité des couleurs des matériaux utilisés.
Le bois s’utilise en gravure et en sculpture
Bois gravé: Le bois gravé est le plus ancien procédé de l'estampe.
Le bois est utilisé comme matière de gravure en relief, dite aussi taille d'épargne.
On distingue:
-Le bois gravé, dit aussi bois de fil, le fil étant parallèle à la surface de la planche
-La gravure sur bois, dite aussi bois debout, le fil étant perpendiculaire à la surface de la planche.
Boiseries peintes: Ornementation recouvrant les murs intérieures des demeures, des palais, et des édifices religieux.
-Les boiseries sont généralement sculptée, rarement peintes, et lorsque la couleur intervient,
elle se contente de rehausser les parties sculptées et les moulures.
Bol: Variété d'argile contenant de l'oxyde de fer jaune ou rouge
Bord : Pourtour, partie située à la limite, au contour, ou encore à l'extrémité d'une surface ou d'un objet
Désigne le pourtour, la partie située à la limite, au contour, ou encore à l'extrémité d'une surface ou d'un objet

Bouchonner : Papier façonné, chiffonné en bouchon.


Bozzeto: Nom donné à une esquisse peinte ou sculptée de petites dimensions, par opposition à une oeuvre achevée
ou exécutée avec soin
Brillance: Ancien synonyme de luminance. Aujourd'hui: propriété d'une surface de réémettre de la réflexion spéculaire.
Cette propriété est liée à la macrogéométrie de l'état de surface (lisse ou rugeux).
Broder : C'est dessiner avec du fil et une aiguille sur une surface de tissu ou de papier

Brosse : A la différence du pinceau, qui est rond, souple et pointu, la brosse peut être plate, avec des poils relativement
rigides
Pinceau large et plat qu’on utilise pour la peinture à l’huile et pour la gouache.
Fait de poil de porc ou synthétique.
Bulle : Forme variable contenant un message écrit ou dessiné et qui sort de la bouche d'un personnage dans une bande
dessinée.
La forme d'une bulle varie selon :
- le sens (discours direct ou indirect, expression d'une pensée)
- l'intonation, le son ;
- l'espace disponible.
Au Moyen-Age, le phylactère était une banderole utilisée pour inscrire les paroles prononcées par les personnages de la
peinture, du vitrail
Burin : C'est un outil à lame d’acier montée sur un manche. Les lames peuvent être de formes variées.
On se sert du burin pour graver les métaux.
-Toutefois, quand on grave des matériaux plus ou moins durs comme l’aluminium, on peut y substituer des objets usuels tels que
clous, vis, trombones, pointes de compas, bâtonnets.

-Le burin est par excellence l’instrument du graveur.


-C’est une petite barre d’acier trempé, de section soit carrée, soit losangée, soit triangulaire, dont le bec est taillé en biseau.
Il est emmanché dans une demi-poire de bois dur (généralement de buis) qu’on appelle « champignon ».

Le graveur tient dans le creux de sa main la partie arrondie du champignon, la barre du burin étant tenue contre la plaque de
cuivre (qu’on appelle planche) presque parallèlement à la surface de celle-ci.
-Les doigts sont allongés le long de la barre du burin pour la diriger.
-Le burin entre dans la plaque, creusant un sillon en forme de V plus ou moins profond et plus ou moins large, enlevant ainsi un
copeau de métal tout en laissant sur les bords du sillon de minces crêtes qu’on appelle les barbes.
-Ces barbes sont souvent ôtées à l’aide d’un outil appelé ébarboir: lorsqu’on les laisse, les barbes retiennent l’encre et noient les
contours.
-On peut adoucir le trait de burin, ou l’effacer complètement à l’aide des brunissoirs, outils arrondis en acier.
-L’encre est répandue sur la plaque de manière à ce qu’elle pénètre bien dans tous les sillons.
-L’encre restée à la surface de la plaque est ôtées à l’aide d’un tissus de coton appelé tarlatane

Buste : Partie supérieur du corps humain de la tête à la ceinture.


C/
Cabinet : Nom donné à une pièce où l'on conserve une collection, publique ou privée, de tableaux, de dessins,
d'estampes, de pierres gravées

Cache : D’une manière générale le cache est un élément, généralement en papier ou en carton, destiné à dissimuler
la partie d’un dessin ou d’un cliché, dont on désire empêcher la couverture lors d’une application,
ou la reproduction, lors d’une impression.
L’élément est découpé d’après la partie à dissimuler. Voir aussi pochoir

Cadavre exquis : Inventé par les surréalistes, cette expérience consiste à écrire ou dessiner à plusieurs sur un même
support.
Chacun leur tour, les protagonistes écrivent ou dessinent sans savoir ce qui a été réalisé auparavant.

Cadrage : Choix des limites d'une image dans une prise de vue (en photographie) ou dans la représentation d'une scène.
- Action de cadrer, de choisir avec précision ce qui sera ou non dans le champ de l’image.
-opération qui consiste à choisir ces limites (cadrage large, en plan d'ensemble ou serré, en plan rapproché, gros plan…).
-Pour le photographe et le peintre : les limites de l'espace choisi dans le sujet, qu'il faut déterminer à chaque image.
-On peut cadrer large (plan d'ensemble) ou serré (plan rapproché).
-Désigne l'action de choisir avec précision ce qui sera présenté au regard du public (cadrer).
Le cadrage a une conséquence directe sur le plan de l'image (gros plan, plan d'ensemble, etc…).
-Tout ce qui se trouve à l'intérieur du cadre est dit dans le champ, que tout ce qui n'est pas dans le cadre est dit hors
champ.
-Par extrapolation, ce terme peut être utilisé pour une peinture ou un dessin.
-Selon une loi ancienne, on ne pouvait couper une forme qu’à condition de pouvoir reconstituer mentalement la partie
manquante.
-Maintenant on se préoccupe plutôt de l’aspect formel de ces interruptions de figures

Cadre : Bordure solide permettant d'agrémenter, de protéger et de délimiter un tableau, plus ou moins large et ouvragée,
en bois, métal, plâtre, afin d’en améliorer la présentation
-Objet ou Bord matériel qui isole le champ de l'œuvre bidimensionnelle de l'espace environnant.
Exemple : tour ou bordure d’un tableau, d'une vignette de bande dessinée, d'une photographie, d'un bas-relief…
Parallèlement au cadre qui isole le tableau du mur, le socle (le piédestal) isole la statue du sol.
-Ce mot désigne souvent la bordure de bois ou de métal qui entoure un tableau et contribue à sa présentation mais il
désigne aussi plus généralement ce qui limite le champ d'une image
-Pièce rajoutée au tableau qui permet d'épargner, de protéger ce qui est dessous, souligner sa limite. Ne sert qu'à
l'exécution.
Exemple: facilite la superposition d'actions diverses sur des surfaces choisies.
Le cache retiré, les surfaces épargnées sont dévoilées (Sam Francis).
En tant que bordure ou que clôture, le cadre délimite la surface du tableau , de l'image.
Il peut être de forme variable (surtout en BD). Il est aussi une limite qui définit topologiquement un intérieur et un
extérieur
-C’est aussi, pour le photographe et pour le peintre par extension, les limites de l’espace englobé par l’image.
-En dessin technique, entourage du dessin sur le bord du papier, avec lequel il forme une marge de quelques centimètres
de largeur.
Le cadre est en général tracé aux instruments, à l’encre de chine, avec un trait assez épais ou deux à trois traits d’inégale
épaisseur

Cadrer : Choisir les limites de la prise de vue ou de l'image (photographie, cinéma, vidéo) ou son contenu.
Choisir les limites de l'espace dans le sujet, qu'il faut déterminer à chaque image - pour le photographe et le
peintre.
Calligraphie : Art de l'écriture. Art de bien former les lettres de l'écriture.
Qui concerne l'écriture, la manière de bien former les lettres ou les signes (idéogrammes).
-Art de dessiner les caractères de l'écriture et de les décorer ou de les utiliser à des fins décoratives.
-Art qui consiste à représenter les différents caractères d'une écriture dans une forme élaborée afin de produire un effet
esthétique ; c'est l'expression artistique d'une écriture cursive.
Elle recouvre des caractéristiques différentes selon les cultures ; elle est avant tout basée sur le travail du trait ;
réalisée le plus souvent à l'encre et appliquée au pinceau, à la plume ou au calame (roseau taillé).
L'effet décoratif peut être obtenu par des variations d'épaisseur de la ligne (pleins et déliés), un jeu sur
l'inclinaison des caractères, un ajout de motifs décoratifs (lettrines) ou une stylisation des lettres.
Les pays musulmans et asiatiques ont particulièrement développé cet art
En calligraphie, la façon dont sont écrits les mots est au moins autant porteuse de sens que les mots eux-mêmes.

Calligramme (n. m.) Image construite avec du texte


Texte le plus souvent poétique dont les lettres ou les mots forment aussi un dessin.
Ce dessin est une illustration du texte. L’écrivain Guillaume Apollinaire (1880-1918) est l'un des grands spécialistes du
genre.

Calque (papier) : Papier transparent, ou plus précisément translucide.


Il permet la reproduction manuelle (par transparence) d’une figure située sur un autre support.
On suit le contour avec un crayon.
Il est donc utilisé pour le report d’un autre dessin ou, dans le cas d’un dessin qui doit faire l’objet de plusieurs exemplaires
(comme dans toutes les techniques industrielles ou architecturales).

Camaïeu (n. m) : Peinture n'utilisant que les modulations d'une seule couleur.
-Peinture où l’on n’emploie qu’une couleur avec des tons différents.
Le camaïeu est une manière de peindre avec les valeurs d'une seule couleur.
On obtient ainsi différentes nuances ou valeurs.
-C'est le mélange d'une couleur pure additionnée de valeurs de ton (blanc, gris, noir).
Le camaïeu crée un effet du pâle ou foncé d'une même couleur (un dégradé).
Certains peintres utilisent plusieurs camaïeux dans une même composition.
Par exemple pour obtenir un camaïeu bleu, on ajoute du blanc ou du noir ou du gris on obtiendra un dégradé de la même
couleur ( que du bleu mais différent)
Les tons foncés peuvent également être obtenue par adjonction de la couleur complémentaire
Par extension, dessin, peinture ou lavis qui utilisent les différentes teintes d’une seule couleur ou différents tons d’une
couleur donnée.
En ce sens, le camaïeu est également nommée peinture en ton sur ton.
Monochrome, harmonies de tons plus foncés ou plus clairs d'une couleur (mélangée à du blanc ou des gris ou du noir).
Peinture monochrome dont le modelé est rendu par le jeu des tons, allant du cla ir au foncé d'une même couleur, mélangée à du blanc

Par analogie, ce terme fut appliqué aux peintures qui, par léger modelé ou l'impression de trompe l'oeil, donne l'illusion
d'un relief sculpté

Caméra : Appareil d'enregistrement d'images animées sur pellicule ou support magnétique (Voir cinéma, vidéo).

Camera oscura : Terme italien : appareil d'optique.


D'abord utilisée à des fins d'observation astronomique, la "chambre noire" ou camera obscura, telle
qu'elle apparaît dans les écrits d'Aristote se présentait sous la forme rudimentaire d'une pièce plongée dans l'obscurité dont
l'une des parois, munie d'un orifice, permettait à la lumière d'entrer et de former, sur la paroi opposée, l'image inversée
d'une éclipse solaire.
Au XVIe siècle, on conseillera l'ajout d'une lentille afin d'obtenir une image de meilleure qualité.

Camouflage : Action de dissimuler, de déguiser ou de transformer avec l'intention de soustraire à l'attention et à la vue
Canon :. Ensemble des règles déterminant les proportions de beauté idéale
C'est l'ensemble des règles qui déterminent les proportions du corps humain à une époque donnée et selon des
critères esthétiques propres à chaque culture
-Par extension, un canon est un modèle aux proportions idéales.

Les canons de la beauté servent de référence pour toutes les créations du même type.
L'Apollon du Belvédère (Statue du Vatican) a été considéré depuis la Renaissance comme le canon de beauté masculine
hérité de la Grèce.
Dans les arts, le canon est la règle qui, à un moment donné et dans un champ artistique limité, va être retenue
comme critère de beauté (de qualité).
En sculpture ou en peinture par exemple, le canon désigne l'ensemble des principes qui va servir de règles à
l'artiste pour déterminer les proportions idéales d'une statue ou d'un nu.
On peut ainsi parler du canon des Egyptiens, du canon de Polyclète (dans le Doryphore) avec son module, la largeur de la
main, ou encore, du canon des ateliers au XIX ème siècle qui prenait comme référence la hauteur d'une tête.
Le canon est à la fois la règle de l'idéal de beauté et cet idéal

Caricature: Déformation exagérée ou grotesque des traits d'une personne dans un portrait.
C'est le dessin humoristique ou satirique d'un personnage.
Il en donne une vision déformée, exagérant les défauts, les particularités physiques ou morales

Cartogravure : Technique qui consiste à recouvrir une surface avec des taches de craies de cire, laquelle sera recouverte
d’encre, de gouache ou d’une deuxième couche de craies de cire, pour être ensuite gravée avec un objet
pointu.
Carreau (mise au): Procédé permettant de reproduire à la même échelle ou à une échelle différente un modèle original,
peint ou dessiné.
On trace (à la sanguine, au charbon) des lignes verticales et horizontales, régulièrement espacées et se coupant à angle
droit, sur toute la surface du modèle et on reproduit les divisions ainsi obtenues sur le support destiné à la copie.

Carte: Ornement destiné à décorer un cadre et la bordure d'un tableau.


Par extension, étiquette fixé sur le cadre d'un tableau, ou à côté et sur laquelle sont inscrits le nom et les dates de
l'auteur et le titre de l'oeuvre.

Cartellino: Feuille de papier, tablette ou cartouche de marbre figuré en trompe l'oeil dans un tableau et sur lequel
est inscrite la signature du peintre, et parfois la date de l'oeuvre.
Le cartellino peut être associé à un portrait d'artiste, mais il est le plus souvent autonome.

Cartouche : Dans les dessins, cartes, sculptures ou architectures, espace réservé pour une inscription, un titre,
une légende
Ornement formant le cadre d'une inscription, d'une devise ou d'armoiries
Dans les monuments et bas-reliefs égyptiens, boucle ovale entourant le prénom ou le nom du pharaon en hiéroglyphes
(le cartouche de Ramsès Il a aidé Champollion à déchiffrer les hiéroglyphes).

Caséine : Protéine du lait qui est obtenue par coagulation du lait écrémé par la présure; séchée et mélangée à un acide,
elle est employée comme liant dans la peinture

Catalyse : Action par laquelle une substance accélère une réaction chimique, par sa seule présence, sans subir elle-même
de transformation chimique.
L’oeuf catalysera l’émulsion de l’eau et de l’huile en peinture.
Le plâtre catalysera avec de l'eau et l'air.

Catégorie : Ensemble d'éléments de même nature ; genre selon une classification traditionnelle :
-le portrait, le paysage, la nature morte, la peinture d'histoire

Cautere: Sorte de petit fer qui, chauffé, sert à obtenir des effets d'estompe dans le procédé de la peinture à l'encaustique

Céramique (n. f.) : Technique de fabrication d'objets en terre cuite, faïence, grès, porcelaine.
- La peinture est l'une des manières de décorer la céramique, à côté de l'impression, de la gravure et du relief.
Cercle chromatique :
-Le cercle chromatique simple est la représentation des trois couleurs primaires et des trois couleurs secondaires (couleurs
pures).
-Cercle sur lequel sont disposées les couleurs du spectre (de l'arc-en-ciel).
-Il correspond au plan de l'équateur dans la sphère des couleurs des peintres du Bauhaus (Klee, Itten) où le noir et le blanc
occupent les pôles.
-Sur ce cercle, les couleurs complémentaires sont diamétralement opposées.
-Ainsi, dans sa forme élémentaire, ce cercle oppose :
- les couleurs primaires :Bleu (Cyan), Rouge(Magenta), Jaune (Primaire),
-aux couleurs secondaires (ou binaires) :Orange, violet, vert.
-Juxtaposées, deux couleurs complémentaires créent un contraste;
-mélangées, elles se détruisent et il en résulte un noir-gris neutre (le noir trichrome.)
Les couleurs complémentaires, placées les unes à côté des autres, parviennent à leur plus grande luminosité et, mélangées,
se détruisent pour donner un noir-gris (le noir-trichrome !).
Traditionnellement, on distingue les couleurs chaudes jaune, orangé, rouge) et les couleurs froides (vert, bleu, violet).

Exemple : Le « bonbon » bleu s’oppose au « bonbon » orange (orange = rouge et jaune)


Le « bonbon » rouge s’oppose au « bonbon » vert (vert = jaune et bleu)
Le « bonbon » jaune s'oppose au « bonbon » violet (violet = bleu et rouge)

Cerne : Trait, généralement épais et voyant, qui enferme une surface.


Il ne correspond à la figuration de rien de réel mais permet au regard d'isoler plus aisément les formes. .

Cerner :
En peinture, cerner est une opération qui consiste à marquer plus ou moins fortement un contour, celui d’un
personnage ou d’une forme ;

Champ: Espace limite (du tableau). C'est ce que Kandinsky appelle le "plan originel".
On parle aussi de :
- champ visuel (cf. point de vue)
- champ (au sens de domaine) artistique ou plastique
- profondeur de champ en photographie
- champ et de contre-champ en cinéma.

L’espace ou la surface contenue dans les limites d’un cadre s’appelle le champ.
Lorsque l’on se trouve dans le champ d’un appareil photographique, c’est que l’on se trouve dans l’espace qui pourrait
être photographié.
On parle aussi de champ de vision pour désigner ce qui s’offre à notre regard.
-Désigne l’espace ou la surface limitée par le cadre.
-Le champ d'un appareil photographique désigne la portion d'espace qui sera photographiée.

Champ/ contre champ : Expression d'origine cinématographique (utilisée également en BD) pour désigner l'alternance
entre un point de vue et le point de vue opposé.
-Technique utilisée dans le compte-rendu filmé d'un dialogue par exemple
-Le contre-champ désigne à la fois la disposition de la caméra opposée à celle du plan précédent et le plan qui sera filmé
sous cet angle de vue et ce cadrage.

Chanci: Altération du vernis d'un tableau sous forme de moisissures blanches et farineuses dues à l'action de l'humidité
sur certains vernis, qu'elle décompose en superficie ou en profondeur.
Le chanci forme une sorte de voile blanchâtre plus ou moins opaque sur la surface picturale.
Châssis (n. m.) : Cadre de bois sur lequel on tend une toile (au théâtre, support de décor).
-Assemblage de pièces de bois ou d'autres matières sur lequel est tendue et fixée une toile à peindre.

Chef-d'œuvre : Résultat d'une activité artistique, d'une qualité exceptionnelle.

Chevalet : Les peintres ont souvent recours à ce trépied pour poser leur toile.
La peinture de chevalet désigne les oeuvres qui ne sont ni murales ni monumentales.
Assemblage de pièces de menuiserie servant de support à un tableau en cours de réalisation

Chiaroscuro : En peinture, opposition prononcée de lumière et d’ombre (clair/obscur)


. C'est un grand contraste.

Chromaticité: Caractéristique définissant la position d'une couleur dans le plan chromatique, soit par définition de
ses coordonnées chromatiques (x et y, ou a* et b*, par exemple), soit par définition de sa teinte et de sa saturation

Chromatique : Du grec khrôma qui désigne la couleur ; qui appartient à la couleur : gamme chromatique, cercle chromatique.

Chrominance: Ecart colorimétrique entre deux couleurs de même luminance Y, et donc situées dans le même plan
chromatique.
Cette grandeur est souvent donnée pour comparer une couleur par rapport à une couleur de référence achromatique, de
même luminosité.

Chorégraphie (n. f.) : Ecriture des déplacements et des expressions corporelles sur un espace scénique

Cimaise : Ce bandeau de moulure marquait la hauteur idéale pour accrocher un tableau, d’où l’expression aujourd’hui
délaissée: « Avoir les honneurs de la cimaise
-Corniche sur lequel on accroche ou on pose des tableaux dans les musées et les galeries.
Au XIX° siècle, on disait d'un peintre qui exposait dans les Salons qu'il avait obtenu les "honneurs de la cimaise" s'il était
parvenu à faire accrocher son tableau bien en vue.

Cimier : sculpture prolongeant un masque ou planche fixée sur une calotte, jouant le même rôle qu'un masque.

Cinabre: Sulfure rouge naturel de mercure

Cinéma (n. m.) : Abréviation de cinématographe . Il fut inventé par les frères Lumière à la fin du XIX ème siècle
Procédé technique s'appuyant sur le principe de la persistance des impressions rétiniennes, permettant
l'enregistrement et la projection d'images dont le défilement au nombre de 24 par seconde permet une bonne restitution du
mouvement.
C'est l'art de créer des films sur pellicules, le plus souvent en 16mm ou 35 mm (largeur de la bande).
Le cinéma se différencie de la vidéo par le support des films, par le mode d'enregistrement et par la diffusion des images.

Cinétisme : Mouvement artistique dont les oeuvres sont caractérisées par l’utilisation du mouvement réel.

Circulation : Passage, trafic, ensemble des flux et des mouvements, ou ensemble des parcours dans un espace

Cire : Substance animale ou végétale ou minérale de couleur jaune ou blanche qui sert de liant agglutinant dans certaines
peintures ou vernis

Citation :Dans une oeuvre plastique, une citation est une référence directe à une autre oeuvre,dans sa totalité ou pour partie.
Clair-obscur : Ombres et lumières. Fondre les demi- teintes transparentes.
-Traitement particulier des ombres et de la lumière
-Le blanc et le noir, en passant par les diverses tonalités de gris
Dans un tableau, équilibre entre la lumière et l’ombre pour créer un effet de modelé, l’illusion du volume.
Distribution alternée des ombres et des lumières faisant saillir plus ou moins violemment les formes du tableau
En peinture, on appelle clair-obscur la technique consistant à moduler la lumière sur un fond d'ombre,
en créant des contrastes propres à suggérer le relief et la profondeur
-Procédé technique qui consiste à jouer sur la diffusion de la lumière dans une peinture représentant le
plus souvent des scènes d'intérieurs nocturnes.
Les effets de lumière sont très puissants à certains endroits du tableau et inexistants à d'autres.
-C'est une peinture de contraste dans laquelle excelle Caravage (1571-1610) et Georges de La Tour (1593-1652) et
plusieurs artistes de la Renaissance reconnus pour leur maîtrise de cette technique.
.
-est un traitement particulier, dans une distribution alternée, des ombres et de la lumière, des noirs et du
blanc, en passant par les diverse tonalités de gris .
L’équilibre entre l’ombre et la lumière pour créer un effet de modelage, donner l’illusion du volume.
Cet effet provoque un grand contraste.

Claire-voie : Oeuvre à trois dimensions comportant des vides, des jours

Clarté: Concerne la quantité de lumière réfléchie par la surface d'un objet.


S'exprime par des adjectifs tels que clair ou foncé.

Classique : En arts plastiques, désigne ce qui appartient à l'Antiquité gréco-romaine ou les oeuvres et artistes qui
s'inspirent de cette période à partir du XVe siècle.
Le terme est également synonyme de traditionnel

Cliché : Désigne un négatif en photographie.


Les clichées sont de petits dessins qui ont une forme simple et banale.
Clivage: Séparation qui se produit entre deux couches superposées d'une peinture.
Cette perte d'adhérence est provoquée par différents facteurs: altération des éléments constitutifs de la matière
picturale, dilatation et contraction du support, contraction des vernis.
Cobalt: Métal blanc proche du fer et du nickel, qui désigne le bleu en général.

Code :Ensemble des signes ayant chacun une signification précise (exemple: Code de la route).

Codes de représentation : Un code est une convention qui permet la communication entre ceux qui connaissent ce code.
-Chaque technique possède ses propres codes qu'il faut apprendre et qui peuvent évoluer avec les époques
Ainsi on distingue facilement une gravure d'une peinture ou d'une photo, un plan d'une élévation, un portrait d'une nature
morte,.
"Ces codes ne sont pas figés, les artiste créateurs n'hésitent pas à les bouleverser, à les remettre en question, à les
transgresser pour les dépasser"

-Le but de l'artiste plasticien qui se veut créateur n'est pas de tenter en vain de représenter un fragment de
réalité, mais de choisir, ou mieux encore, d'inventer un code de représentation apte à exprimer sa conception
personnelle du monde
Cohérence: Désigne la logique de l’organisation du travail ou la logique de la démarche de l’artiste.
Il y a cohérence lorsque les éléments s’accordent entre eux, lorsque les idées, les choses « vont ensemble ».
-Harmonie qui peut exister entre les différents éléments qui composent une réalisation.
-Des éléments hétérogènes mis côte à côte peuvent créer une oeuvre cohérente
-Le contraire est l’incohérence

Cohérence plastique : C'est la logique qui se dégage de l'ensemble d'une oeuvre, même si les éléments qui la
composent sont hétérogènes.
-Ce qui crée des rapports logiques entre les différents éléments d’une œuvre.
Une oeuvre est cohérente lorsque les relations entre les différentes parties entretiennent entre elles un lien particulier et
concourent aussi à créer un tout

Collage: Technique qui consiste à coller du papier, du tissu ou d’autres matériaux sur la surface de la toile ou
un autre support
Le collage est une composition réalisée avec un ou plusieurs matériaux et de la colle
-

-Procédé qui consiste à coller et à assembler sur un support des fragments de matériaux hétérogènes pour créer un

ensemble cohérent.
-Procédé apparu au début du XXe siècle consistant à fixer sur un support des fragments de matériaux
initialement hétérogènes, en particulier des papiers découpés, des photographies et des petits objets voisinant ou non avec
de la matière picturale.
-L'un des premiers « collages» est une oeuvre de Pablo Picasso, "Nature morte à la chaise cannée" de 1912, dans laquelle
il colle un morceau de toile cirée imprimée d'un motif de cannage pour figurer le dessus d'une chaise.
-Ce geste est fondamental dans l'art du XX° siècle ; il est également utilisé dans d’autres domaines
(musique, littérature) et remis en avant par l’infographie.
-Une de ses pratiques insiste sur le rapprochement, la juxtaposition des images (Surréalistes dont Max
Ernst) ; une autre insiste davantage sur la violence d’impact du matériau et sur les possibilités poétiques et formelles
qu’elle libère (Arp, Chaissac, Dubuffet, Schwitters…)
-Technique utilisée successivement par les Cubistes (papiers collés) et les Dadaïstes (photomontage) dans les premières
décennies du XX ème siècle.
.
Collagraphe : Technique qui consiste à réaliser une matrice à partir de la mise en place de matériaux variés ; tissus,
papiers peints, papiers adhésifs, ficelle…
Cette matrice est "imperméabilisée" à l'aide de plusieurs couches de colle cellulosique puis encrée et imprimée.
Les reliefs de chaque matériaux apparaissent sur l'estampe

Colle: Substance agglutinante, d'origine végétale ou animale, entrant dans la composition des préparations, des enduits,
de certaines émulsions et peinture à la détrempe.

Collectif : Se dit de l'exécution d'un travail en équipe.

Colombin :Petit cylindre de terre ou de pâte à modeler servant dans l’exécution d’une pièce de modelage
Color matching: Technique d'égalisation des couleurs, cherchant à faire correspondre le mieux possible les couleurs à
l'écran et lors de l'impression.

Colorimétrie: Etude des phénomènes en relation avec la couleur et la perception de l'oeil humain.
La colorimétrie est basée sur l'effet trichrome de la sensation visuelle

Coloris : De l'italien colorito : :


Nuance délicate et agréable de la couleur.
-Art de colorier :"apprendre le coloris", effet qui résulte du mélange et de l'emploi des couleurs,l' éclat du style.
-Le coloris d'un tableau est l'agencement des couleurs dans ce tableau, de manière à produire des effets résultant
des qualités, des positions et des dimensions respectives des différentes couleurs.
Le coloris se distingue des effets de clair et d'obscur (valeurs).

Combinatoire : Concerne les différents arrangements possibles des éléments d'un tout.
Qui concerne les différents possibilités d'arrangement, de combinaison et de permutations des éléments
d'un tout.
Compas : Instrument fait de deux branches articulées à une extrémité et destiné à tracer des cercles, à mesurer des
angles, des longueurs, des épaisseurs, etc

Complémentaires Voir contraste et couleur

Composantes trichromatiques: quantités des trois primaires qui restituent un stimuli équivalent à une couleur
étudiée.

Composite : Hétéroclite, formé d’éléments hétérogènes


-Se dit d'une oeuvre formée d’éléments hétérogènes (différents, disparates)...

Composition : Du latin composito : Fait de mettre ensemble ; disposition, agencement des formes, des couleurs,
des valeurs...
-Organisation des éléments plastiques (lignes couleurs, formes matières) dans la surface du tableau
-Organisation, architecture des formes et des couleurs sur la surface du tableau.

-Action de composer un tout en assemblant des parties


-Organisation hiérarchisée d'un espace bi ou tridimensionnelle qui prend en compte du format dans lequel elle s'inscrit
(différent en cela de la structure) et dont le tout est davantage que la somme des parties qui la constituent
-Elle désigne la position des différents éléments qui sont représentés dans une oeuvre.
Le choix de cette position est très important pour la signification de l'ensemble.
A l'aide de croquis et de dessins préparatoires, l'artiste passe beaucoup de temps à rechercher la meilleure composition
possible.
Ce travail lui permet aussi de visualiser l'ensemble de l’oeuvre avant même d'entreprendre la réalisation partie par partie
-Manière dont l'artiste place les différents éléments de son œuvre les uns par rapport aux autres. Cela ne concerne
pas seulement les formes et les masses, mais aussi, entre autres, les couleurs et les matières.
-Elément essentiel d'homogénéité, la composition coordonne tous les éléments en s'appuyant sur la structure,
véritable charpente de l'œuvre.
-Tel un réseau invisible, la structure s'inscrit à l'intérieur du format, armature vitale de son tracé.
-Les lignes directrices et les divisions intérieures suivent le nombre d'or, les médianes, diagonales, carrés, cercles et
arcs de cercle tissant une toile invisible de soutien.

-Globalement cette structure fait apparaître deux types de composition :


-Composition classique : symétrie, lignes droites, courbes douces, vision linéaire.
-Composition baroque : asymétrie, courbes et contre-courbes, vision coloriste.

Composition (n. f.) /Structure (n. f.)


Une composition est l'organisation hiérarchisée d'un espace à deux ou trois dimensions, qui tient compte du
format dans lequel elle s'inscrit et dont l'unité d'ensemble dépasse l'addition (la juxtaposition) des éléments qui la
constituent (Voir. Gestalt).
Une composition peut être organisée à partir d'une dominante (généralement centrée) ou comporter un ou plusieurs foyers
(pôles d'intérêt décentrés).
Cette organisation finie, "individuelle" (Klee), où rien ne peut être ajouté ni retranché, se différencie de la structure.
-Structure: organisation qui combine un ou plusieurs éléments, sans se préoccuper de format, dans laquelle le
mode de combinaison (de conjugaison) est plus important que l'élément lui-même.
Dans cette organisation 'dividuelle' (Klee), il est possible d'ajouter ou de retrancher des éléments', de modifier le champ
sans détruire la structure initiale.
En privilégiant un élément (ou plusieurs) d'une structure, il est possible d'obtenir une composition (Voir. Klee.).

Compression : Désigne une oeuvre obtenue grâce à cette technique;


le terme est le plus souvent associé au travail du sculpteur César

Cônes: Cellules photosensibles de la rétine, responsables de la perception colorée lorsque l'éclairage est suffisant
(vision diurne ou photopique).
La rétine contient trois sortes de cônes, dont les maximums d'absorption se situent dans le bleu, le vert ou le rouge

Concentrique : Qui a un même centre, en parlant de courbes, de cercles, de sphères.


Concept : Représentation mentale, générale et abstraite d'un objet (c'est l'idée générale).
-Idée générale. Exemple: le beau

-Représentation intellectuelle de ce que conçoit l'esprit; ce qui sert à saisir les idées.

Conceptuel : Qui fait référence à une réflexion de l'esprit, aux idées, au concept et non à la nature physique de quelque
chose. (voir aussi Oeuvre conceptuelle).

Concret (~ète) : (adj.) Employé dans une œuvre en tant que lui-même et non pour former une illusion *.

Connotations : En analyse d'image, rechercher les connotations c'est déduire de ce que l'on voit ce qui n'est pas
directement montré, mais suggéré par les codes plastiques, les moyens d'expression utilisés qu'il convient
donc de savoir décoder.

Connoté : Un signe est connoté par toutes les expériences connues ou vécues, liées à l'utilisation présente ou passée
du signe.
Exemple: une chaise peut être image de telle époque, image perspective, objet de style, image qui évoque le
confort, image replacée dans la série des sièges possibles (fauteuil, tabouret, etc.).
La connotation est constituée par les éléments subjectifs ou variables du signe selon les contextes.(Voir. dénoté).

Consistance :État de la peinture (ou autres matériaux) lorsque celle-ci est épaisse, pâteuse, lisse, etc.:

Constituants plastiques : Désigne l'ensemble des éléments plastiques d'une oeuvre


(formes, couleurs, matières, rythmes,etc…) et leurs interactions qui produisent le sens
-Eléments plastiques et leurs interactions qui produisent du sens au sein d'une œuvre.

Construction : Action d'édifier, de bâtir, d'assembler les différentes parties d'un tout ; élaboration ou conception
d'un projet
1. Action d'édifier, de bâtir, d'assembler les différentes parties d'un tout
2. Résultat de la construction
3. Elaboration ou conception d'un projet.

Construit : Qui résulte d’une construction (assemblage) qui peut répondre à un programme préétabli ou non.

Construit Ŕ déconstruit
-construit : Résultat d’une construction qui peut répondre à un programme préétabli ou non.
-déconstruit : Résultat d’une déconstruction, c'est-à-dire de la décomposition organisée d'un système élaboré

Contexte : ensemble d’éléments qui entoure autre chose et en éclaire le sens.


-ensemble de ce qui constitue l'environnement, les circonstances d'un évènement, d'une création dans
lesquels s'est produit un événement, une création, etc…
-Le contexte peut permettre d'en préciser le sens, la valeur
-Ensemble de circonstances, de détails qui accompagne un fait et qui contribue à l’éclairer.
-Tout ce qui se trouve autour d’une chose pour en donner son sens.
Ex : prendre une publicité (message communicative Ŕinformative) et la mettre dans une d’art=changement de sens
Voir la Laitière de Vermeer et les desserts lactés.

Continu :Non divisé dans son étendue ou dans son parcours (une ligne continue).

Contour : Limite extérieure d'un objet, d'une surface ou d'un être.


-L'ensemble des limites d'une forme.
-C'est la ligne virtuelle ou dessinée qui marque le tour d'un corps, d'un objet ou d'une figure. Le contour est une limite.
Le tracé du contour apparent qui limite la silhouette ne suffit pas à exprimer le volume; il est souvent nécessaire de faire
appel aux valeurs
Un volume a toujours une limite qui se traduit par le contour.
-Le contour d’un volume n’est pas toujours net, linéaire, continu; il est parfois flou, imperceptible, diffus.
Contraste : Opposition importante et remarquable entre deux couleurs, deux formes, deux lignes
-Opposition de deux termes à l'intérieur d'un même système;

par exemple, contraste entre des éléments plastiques, contraste de couleurs, de dimensions, de formes, de matières, de
valeurs,
-Forte différence entre deux éléments, telle que l'un fait remarquer l'autre et inversement
-Antagonisme entre deux aspects d'un système.
C'est une opposition importante et remarquable entre deux couleurs, deux formes, etc…
Ex : Le noir contraste fortement avec le blanc.
Ainsi dans une oeuvre : l'opposition de couleurs, de valeurs, de dimensions, de formes, de matières se font ressortir l’une
l’autre.
Opposition de couleurs, de valeurs, de formes ou de matières qui se mettent en valeur mutuellement.

Contraste de couleurs: Effet relatif à l'opposition de deux couleurs différentes, dont la perception est soit simultanée
(juxtaposition spatiale), soit consécutive (juxtaposition temporelle).
De couleur : Johannes Itten in "L'art de la couleur" définit les sept contrastes de couleur :
contraste de couleur en soi : S’obtient par l’association de couleurs différentes.
Les couleurs primaires sont celles qui produisent les contrastes les plus forts.
Cette association contribue à créer des contrastes francs, puissants et nets.
Dans l’emploi de couleurs pures, plus on s’éloigne des primaires, plus la force expressive des contrastes diminue.
-Le blanc et le noir peuvent intensifier l’effet vivace.
Exemple : Un « bonbon » rouge sur un fond composé que de « bonbons » blancs.

contraste clair-obscur : Contraste de valeur


Le contraste le plus intense que l’on peut produire en clair-obscur
s’obtient par l’opposition de noir et du blanc pur.
Il y a par ailleurs entre le noir et le blanc une infinité de tons gris.
Il est également possible d’obtenir un contraste clair-obscur en opposant les différentes
valeurs d’une même couleur ou de couleurs différentes.
C'est aussi l'utilisation de contrastes de lumière ; équilibre entre lumière et ombre pour créer un effet de modelé, l'illusion du volume.
Toutes les couleurs peuvent être éclaircies par le blanc et obscurcies par le noir. Le foncé s’oppose au clair et vice- versa
Exemple : Un « bonbon » blanc sur un fond composé de « bonbons » gris foncé.

contraste chaud-froid : Consiste à opposer des couleurs chaudes et des couleurs froides de même valeurs ou non.

Les couleurs chaudes (rouge, jaune, orange et leurs dérivées) s’opposent aux couleurs froides (bleu, vert, violet )

On obtient le plus grand effet avec les couleurs rouge-orangé et vert-bleu.


Exemple : Un « bonbon » bleu sur un fond composé de « bonbons » oranges

contraste de complémentaires : C’est l’opposition d’une couleur primaire avec la couleur complémentaire qui
se situe en face d’elle sur le cercle chromatique
-
-Deux couleurs complémentaires sont deux couleurs pigmentaires : une couleur primaire et une secondaire
(mélange des deux autres primaires) opposés sur le cercle chromatique, dont le mélange donne un gris noir de ton neutre ;
leur rapprochement avive leur luminosité.

contraste simultané : Résulte du phénomène physiologique qui fait que l’oeil, en présence d’une couleur,
recherche immédiatement sa complémentaire et la produit elle-même si elle ne lui est pas fournie.
Ce contraste n’existe pas comme tel dans une oeuvre: c’est l’oeil de l’observateur qui le crée.
Si cette couleur n’existe pas, l’œil crée simultanément la couleur complémentaire .
Exemple : Un vert intense transformera un gris neutre situé à coté de lui en un gris rougeâtre,
le même gris neutre situé à côté d’un rouge intense apparaîtra gris verdâtre.
contraste de qualité : On appelle contraste de qualité une façon de jouer avec la pureté et la clarté des couleurs.
Ce contraste s’obtient en utilisant des couleurs pures de valeurs opposées.
On remarque qu’une couleur peut paraître lumineuse en présence d’une autre couleur terne et terne en présence d’une
couleur plus lumineuse qu’elle.
-Il consiste en une opposition entre des couleurs brillantes et mates.
On les rend opaques avec du noir, du blanc, du gris ou des couleurs complémentaires (on parle aussi de couleurs
rompues, car non pures).

-On remarque qu’un couleur peut paraître lumineuse en présence d’une autre couleur terne et terne en présence d’une
couleur plus lumineuse qu’elle.
Exemple : Un « bonbon » rouge pur sur des « bonbons » faits de rouge mélangé avec du gris.

contraste de quantité : Oppose deux ou plusieurs couleurs dans un rapport de grandeur et tient compte le plus souvent
du degré de clarté et de luminosité de la couleur, et de l’espace occupé par celle-ci.
Par exemple, on peut faire ressortir la petitesse d’une tache de couleur, si on la place, en contraste, sur une surface
colorée -beaucoup plus grande.
Plus grande sera la surface, plus petite paraîtra la tache.
Exemple : Un grand « bonbon » au milieu de plein de petits.
A ces contrastes liés à la couleur, on peut ajouter les contrastes liés :
- A la texture Exemple : Un « bonbon » lisse parmi des « bonbons » rugueux.
- Au relief Exemple : Un « bonbon » collé en volume parmi des « bonbons » plats, dessinés.
- A la forme Exemple : Un « bonbon » carré parmi des « bonbons » ronds.
- A la surface Exemple : Un « bonbon » à motif parmi des « bonbons » unis

Contraste de couleurs:
Le contraste maximum est la juxtaposition de deux complémentaires entre elles : jaune et violet .
bleu et orange
rouge et vert
Le blanc et le noir marquent le plus fort contraste du clair-obscur.
Entre ces extrêmes, s'étend une infinité de tons gris clairs et foncés.
Le nombre de degrés de gris différents dépend de la sensibilité de chacun et de l'acuité de l'œil.

Le Contraste simultané
C'est le débordement optique complémentaire d'une couleur sur la couleur opposée.
La juxtaposition des couleurs semble créer des variations dans celles-ci.
Lorsque nous percevons une couleur, nous percevons simultanément la couleur correspondante.
Cette dernière répand ses rayons sur la couleur initiale. On l'appelle contraste successif .
Notre système visuel, pour garder son équilibre, exige, pour une tel couleur, sa complémentaire et la produit si on ne la lui
donne pas.
En effet, notre oeil, en contemplant une couleur, génère sa couleur complémentaire et projette cette image
rémanente sur les objets environnants.
Par exemple, à la vue un carré vert, l'oeil complète par du rouge (La couleur complémentaire du vert) et crée donc une compensation.
-Cette impression colorée n'existe pas réellement. C'est un phénomène physiologique.
- Cette effet simultané se produit également entre une couleur pure et un gris.
-C'est vrai aussi entre deux couleurs pures qui ne sont pas totalement complémentaires.
Chacune des deux couleurs cherche à repousser l'autre vers sa complémentaire.
Ainsi, les couleurs s'influencent.
Chaque couleur emprunte quelque chose à la couleur opposée qui lui correspond.
Nous voyons ainsi pourquoi l'association de deux couleurs complémentaires fait ressortir chacune d'elles de façon si
particulière.
Projection : Toute couleur projette sur la teinte voisine sa propre couleur complémentaire.
Par exemple un bleu projette un orange sur les couleurs qui lui sont juxtaposées.
D'après cette règle, pour modifier dans une certaine proportion une couleur précise, il suffit donc de change le fond qui
l'entoure
Contre-jour :Effet dû à la position d’un objet ou d’un personnage qui se trouve devant une source de lumière vive
et dont seule la forme est visible.
Phénomène optique dû à la présence d'un éclairage situé derrière l'objet ou la personne que l'on regarde.
Ce dernier, ou cette dernière, devient totalement sombre et l'on ne distingue aucun ou très peu de détails

Contre-plongée : Prise de vue de bas en haut : le spectateur est en position de dominer, de dépendance
-Terme cinématographique et photographique qui indique que le sujet que l'on observe est placé plus
haut que le niveau de nos yeux

Copier : Reproduire à un ou plusieurs exemplaires

Copiste: Artiste peintre spécialisé dans la reproduction d'oeuvres originales de maîtres.


Par extension, le terme désigne les peintres qui, dans les galeries des musées, reproduisent les tableaux exposés.

Corps :Le corps humain, tantôt sujet (figuré ou en acte), tantôt objet (pinceau vivant dans une anthropométrie de Klein)
joue un rôle primordial dans l'art du XX° siècle.
-Au cours de l'acte pictural, l'action du corps de l'artiste, sa gestualité, est privilégiée dans de nombreux
mouvements artistiques (Action Painting, expressionnisme abstrait, tachisme…), parfois au contraire rejetée à dessein
(hyperréalisme).
-On parle aussi du corps de la peinture, de sa matérialité expressive.

Corps noir: Radiateur thermique parfait, absorbant toutes les radiations incidentes et émettant un spectre continu
caractéristique en fonction de sa température

Couche picturale: : Ensemble des couches de peinture superposées.


Elle est formée par l'ensemble des couches de peinture superposées qui se situent entre la préparation et le vernis
protecteur.
On distingue généralement les couches suivantes:
-La couche de l'esquisse, ou premier tracé
-La couche du premier modelé (monochrome et à base de colle)
-Une ou deux couches intermédiaires, localement colorisées (à l'oeuf, à la colle, en détrempe)
-La couche en modelé finale (à l'huile)
-Cet ordre n'est pas toujours respecté.
Dans certaines techniques, l'application des couches et leur composition sont très différentes: peinture à l'encaustique,
aquarelle, gouache.
La peinture moderne "alla prima" s'exécute directement en une seule couche.

Couleur: désigne la teinte, exemple : rouge, bleu, vert.


« la couleur est la matière première de la peinture» (T. Van Doesburg, 1930).
-Chaque artiste lui voue un intérêt particulier et lui attribue une fonction précise.
Fernand Léger, par exemple, se sert de la couleur comme d'un moyen de structurer l'espace plastique alors que Georges
Braque affirme: «La couleur vint plus tard. Il fallait bien créer un espace avant de le meubler. Mais une fois créé, il devait
être meublé »
Du latin "color". C'est la sensation que produisent sur l'œil les radiations de la lumière
Chaudes, froides, vives ou ternes, les couleurs peuvent servir à exprimer, représenter, communiquer ou symboliser.
On parle parfois plus simplement de peinture, mais la couleur ne se limite pas à la peinture
-La couleur se présente de deux façons différentes: sous forme de lumière ou de pigments
-Matériellement, on obtient la couleur grâce à des pigments, c'est-à-dire des substances (des matières)colorées.
-Il existe trois couleurs primaires pigment : magenta, jaune et cyan.
Ce sont des couleurs pures impossibles à obtenir en mélangeant d'autres couleurs.
Grâce aux couleurs primaires, on peut obtenir par mélange toutes les autres couleurs possibles et imaginables
-Par exemple, on obtient du marron en mélangeant du jaune et du rouge en proportions identiques, puis en ajoutant un
peu de noir ou de bleu.
Le blanc correspond à l'absence totale de couleur alors que le noir est le résultat du mélange des trois couleurs primaires
dans des proportions absolument identiques (synthèse soustractive).
Couleur-lumière ;
Sensations que produisent sur l'œil les radiations de la lumière telles qu'elles sont absorbées ou
réfléchies par les corps.
Lorsque nous disons qu'un objet est bleu, cela signifie en réalité que la surface de cet objet absorbe tout le rayonnement
lumineux à l'exception du bleu. Ainsi, un objet a besoin de lumière pour paraître coloré.
C'est en 1676 que le physicien Isaac Newton montre expérimentalement que la lumière blanche (lumière solaire)
contient toutes les couleurs du rouge au violet (couleurs du spectre).
Les couleurs- lumières pures sont celles que l'on retrouve dans le spectre solaire.
La nature nous représente ce phénomène lors de l'apparition de l'arc-en-ciel.
Les six couleurs principales du spectre solaire sont : le Jaune, rouge (magenta), bleu (cyan), orange, vert et le violet.
En physique (synthèse additive), pour la vidéo ou la télévision, le noir est l'absence de lumière, le blanc est la
lumière. Les couleurs primaires lumière sont alors le bleu, le rouge et le vert.
Lorsque l'on fait converger trois sources de lumière, une bleue, une rouge et une verte, on obtient une lumière
blanche.
Chacune de ces trois couleurs primaires contient une part de blanc qui ne peut être obtenu que par addition des deux
autres
En vidéo, l'image est obtenue par superposition de trois rayonnements lumineux (vert, rouge, bleu qui sont alors les
couleurs primaires) : c'est une synthèse additive
La Couleur Ambiante : C'est la couleur réfléchie par les autres corps à proximité.
Couleurs binaires ou secondaires : couleurs obtenues par le mélange en proportions égales de deux primaires :
en mélangeant du magenta et du jaune, on produit de l'orangé, ;
avec du magenta et du cyan, on obtient le violet ;
avec le jaune et le cyan, on prépare le vert

Couleurs complémentaires :
Lorsque l'on mélange deux couleurs primaires, on obtient les couleurs complémentaires :
orange (jaune + magenta),vert (jaune + cyan), violet (cyan + magenta).

-la couleur complémentaire d’une couleur primaire est la combinaison des 2 autres couleurs primaires
-La couleur complémentaire d'une autre est celle que l'on retrouve diamétralement à son opposé sur le cercle chromatique
-La complémentaire d'une couleur est une autre couleur, qui, mélangée avec la première, donne un résultat achromatique
-chacune des trois couleurs primaire possède sa complémentaire parmi les secondaires.
-Une couleur obtenue par le mélange de deux primaires est complémentaire de la troisième :
- rouge + jaune = orange complémentaire du bleu;
- bleu + rouge = violet complémentaire du jaune;
-bleu + jaune = vert complémentaire du rouge ;
-Chaque couleur primaire est opposée à sa couleur complémentaire, leur juxtaposition les rend plus lumineuses, avive leur
luminosité.
-En ajoutant une petite partie de son complément à une couleur, on réduit son éclat sans la rendre grisâtre.
-En juxtaposant une couleur et sa complémentaire, la couleur semblera plus brillante que nature.
-Le mélange de deux couleurs complémentaires donne un gris neutre.
Couleurs dites chaudes: les couleurs chaudes (le rouge, l'orangé et le jaune) donnent une sensation psychologique
de température chaude.

-couleurs dites froides : les couleurs froides (le vert, bleu cyan et le violet) donnent une sensation psychologique
de température froide.

Couleurs chaudes / couleurs froides : Le contraste chaud / froid est basé sur des sensations chromatiques subjectives
inscrites dans la mémoire du corps comme le feu et l’eau.

Couleur dégradée : Couleur à laquelle on a ajouté du blanc, opposée au contraste.

Couleur directe: Couleur pouvant être affichée directement à l'écran, sans faire appel à une palette de couleurs

Couleur dominante : que l'on remarque pour l'importance de sa surface ou de son intensité,
-crée un climat et donne le "ton".
Couleur indexée: Couleur stockée sous forme d'index dans une table de couleurs dénommée CLUT (Color LookUp Table).

Couleur lavée : couleur à laquelle on a ajouté du blanc.

-Couleur locale ou ton local : C'est la couleur propre au corps que l'on veut reproduire, par exemple une orange.
On l'appelle également couleur locale.
-couleur véritable des objets et des surfaces sans modifications dues à la lumière, à l’atmosphère ou aux couleurs
avoisinantes

Couleur permanente : Une couleur est permanente lorsqu’elle ne change pas au cours du temps sous l’effet de
la lumière.

Couleurs pigmentaires : Les couleurs pigmentaires sont généralement de substances minérales, végétales,
parfois animales et, le plus souvent, chimiques.
-Pour fabriquer une couleur pigmentaire, on doit lier un pigment coloré avec d'autres composants.
Par exemple, on mêle de la teinture en poudre avec de l'eau pour teindre un tissu; on colore de la cire avec un pigment
pour obtenir des crayons de cire, etc.

Couleurs primaires : -Couleur pure, impossible à obtenir par mélange de plusieurs couleurs.:
-Le bleu, le vert et le rouge sont des couleurs primaires en synthèse additive
- Leur mélange permet d'obtenir toutes les couleurs saturées du spectre visible.

Couleurs pures: Couleurs utilisées telles qu’elles sortent du tube ou du pot de peinture. :

Couleur rabattue : couleur à laquelle on a ajouté du noir.


-Couleur rompue : couleur primaire affaiblie par ajout d’une couleur secondaire afin d’en atténuer la vivacité.
-couleur à laquelle on a ajouté sa complémentaire.
- en terme de peinture, couleur fondamentale affaiblie par adjonction d’une couleur secondaire afin d’en atténuer la vivacité.

Couleur saturée : nuance du cercle chromatique à son maximum d'intensité (sans altération).

Couleur secondaire: Mélange de deux couleurs primaires.

Chacune des trois couleurs obtenues à partir du mélange en égales quantités de deux couleurs primaires
-s’obtiennent par le mélange de deux couleurs primaires:
-bleu + rouge = violet;
-bleu + jaune = vert ;
-jaune + rouge = orange.

Couleur spectrale: couleur possédant un spectre continu, centré sur une longueur d'onde dominante

-Couleurs tertiaires: Mélange de trois couleurs primaires.


- -couleurs obtenues par le mélange à part égal des trois couleurs primaires ou du mélange moitié-
moitié d'une couleur primaire et secondaire.
Toutes les couleurs tertiaires contiennent une certaine proportion de gris.
-Les 6 couleurs tertiaires sont obtenues par le mélange d'une couleur primaire et secondaire.
Toutes ces teintes, sauf le turquoise, sont abondamment représentées dans le règne végétal.
-rouge+violet=pourpre
-bleu+violet=indigo
-bleu+vert=turquoise
-jaune+vert=vert chartreuse
-jaune+orange=doré
-rouge+orange=écarlate

Couleurs de valeurs claires: Qui dégage le plus de lumière dans le cercle chromatique.
(dans la gamme du jaune et de l'orangé
Couleurs de valeurs moyennes: Qui dégage moyennement de la lumière dans le cercle chromatique.
(dans la gamme du rouge et du vert)

Couleurs de valeurs foncées: Qui dégage le moins de lumière dans le cercle chromatique.
(dans la gamme du bleu et du violet

Couteau : Lame d'acier, en forme de truelle, plus ou moins large, longue ou flexible, dont les peintres se servent
pour manipuler les couleurs sur la palette.
-Le couteau sert aussi à enlever les impuretés de la toile, ou à la décharger de couleur.
-Depuis le XIX° siècle, les peintres préfèrent parfois le couteau au pinceau pour poser les couleurs sur la toile et les
travailler, tels Courbet et les Impressionnistes

Craie: Calcaire blanc, qui entre dans la composition des préparations et des enduits à l'eau et à la colle

Coulure :Trace que laisse une matière fluide qui coule sur une surface.
Trace de peinture qui a échappé (ou non) au contrôle du peintre et court sur la surface de la toile.
-Elle indique à la fois le détachement de l’artiste par rapport aux règles du savoir-faire traditionnel et
l’orientation verticale du tableau

Création (manière de...) : La création c'est l'action de donner l'existence, de tirer du néant.
C'est aussi l'action de faire et d'organiser les choses qui n'existaient pas encore
-De toutes les écoles de la patience et de la lucidité, la création est la plus efficace( Albert Camus)
-Il y a trois principales manières d'organiser la création : Par observation , par imagination et par la mémoire

Créativité : Aptitude à trouver de nouvelles solutions à un problème ou des modes originaux d’expression;
le fait de donner naissance à un élément nouveau pour l’individu.
Pouvoir de création, d'invention

Créer : Inventer, transformer ou réorganiser en fonction d'une nouvelle conception, apportant ainsi une nouvelle
perception.

Crayon :A l'origine, c'était un petit morceau de craie utilisé pour écrire ou dessiner.
Aujourd'hui, c'est un outil de dessin composé d'une mine graphite protégée par une gaine en bois.
Sa dureté est graduée de 8B à 8H.
Il existe également des crayons de couleurs, de fusain, de sanguine (Voir. la définition de ces mots).
Dessin réalisé à partir de cet outil.

De bois: baguette cylindrique formée d'une mine de graphite, contenue dans une gaine de bois et servant à écrire et
à dessiner.
Pour le dessin, il existe une très grande variété de mine (graphite ou couleurs) pour les crayons.
Les catégories sont identifiées à la tête du crayon.
Aquarelle: Se présentant sous différentes formes.
Il peut s’agir d’un bâtonnet tendre, comparable au crayon de cire ou de pastel gras.
Il est alors, le plus souvent, protégé par une gaine de plastique ou de papier.
Il peut s’agir également d’un crayon à mine tendre, recouvert d’une gaine de bois, ressemblant aux crayons de couleur en
bois.
L’un et l’autre se retrouvent en différentes couleurs hydrosolubles.
Il existe aussi un crayon graphite aquarelle dont la mine, noire, peut être plus ou moins dure.
Le papier aquarelle est celui qui lui convient le mieux, mais on peut aussi l’utiliser sur d’autres sortes de papiers et de
cartons.
De cire: Existent en différentes couleurs et différents formats.
Leurs couleurs, assez brillantes, sont légèrement translucides. Les crayons foncés sont plus tendres que les pâles
parce que leur teneur en cire est plus importante.
Ils couvrent donc mieux le support choisi. Les crayons de cire s’utilisent comme tels ou encore peuvent être fondu, et leur
cire appliquée de plusieurs manières dans des procédés de peinture et d’impression.
Les supports lisses ou rugueux (tissu, papier glacé, papier d’émeri, etc.) leur conviennent bien.
Il a la particularité d'être imperméable à l'eau.
Pastel gras: Ne donne pas de tracé nerveux, mais ils sont parfaits pour les dessins à grands traits, aux plages de couleurs
vives et denses.
Ils sont moins friables que les pastels secs et ne demandent pas de fixatifs.
-De plus ils permettent d’utiliser le sgraffite, qui consiste à révéler une couche de couleur sous-jacente par grattage d’une
couche colorée superficielle.
C'est un bâton de pigment lié à de l'huile de lin. Il peut être appliqué opaque ou transparent, il s'estompe au doigt.
Pastel sec: Est le seul médium à produire des couleurs d’une telle intensité; c’est ce qui fait sa notoriété.
Selon qu’ils sont durs ou tendres, présentent des possibilités beaucoup plus étendues; on peut les tailler en
pointe pour obtenir des traits nerveux.
On les emploie un peu comme des crayons de couleurs, bien qu’ils soient beaucoup moins résistants.
C'est un bâton de pigment lié par une très grande pression.
Il est friable et souple. Il peut être appliqué opaque ou transparent, il s'estompe au doigt.
Feutre: Sont constitués d’un réservoir d’encre et d’une pointe de feutre ou de matière synthétique.
On en trouve une très grande variété: à pointes de différentes grosseurs; à base d’eau ou d’alcool; à encre délébile
ou indélébile; rechargeables ou non rechargeable; traversant ou non le papier; toxiques ou non toxiques.
Il existe même un feutre à pointe blanche qui permet d’effacer les traces des autres feutres

Croquis (n. m.) :Graphisme exécuté très rapidement.


Dessin rapide dégageant, à grands traits, l’essentiel du sujet, du motif.
-Dessin sommaire exécuté à la hâte sur le motif ou notation rapide d'une idée de composition dont on n'indique que les
traits essentiels
-C'est un dessin rapide à main levée destiné à noter graphiquement une idée ou une observation et qui n'a pas
obligatoirement une destination ou une dimension artistique.
Croute: Terme d'atelier désignant péjorativement des tableaux jugés sans valeur artistique.

Cubisme : Mouvement artistique du début du XX ème siècle qui décompose les formes visibles en éléments
géométriques et les rend perceptibles de plusieurs points de vue à la fois.
Le cubisme a remis eh question la perspective conique de la Renaissance italienne à un seul point de vue (Picasso,
Braque)

Cuivre: Métal jaune ou rouge parfois utilisé en plaque ou en panneaux, pour servir de support à une peinture.

Cycle En art, c'est un ensemble d’oeuvres réalisées autour d'un même thème ou sujet.
D/
Décalcomanie: Procédé qui permet de transporter les images coloriées sur la porcelaine, le verre ou le papier.
Ce terme désigne également le procédé découvert par Oscar Dominguez: "Etendez au moyen d'un gros
pinceau de la gouache noire plus ou moins diluée par places sur une feuille de papier blanc satiné que vous recouvrez
aussitôt d'une semblable sur laquelle vous exercerez une pression moyenne. Soulevez sans hâte cette seconde feuille

Déconstruit : Résultat d’une déconstruction, c'est-à-dire de la décomposition organisée d'un système élaboré.
(voir : construit)

Décoratif :Se dit d'éléments qui n'ont d'autre fonction que l'agrément et l'embellissement.
Action d'agrémenter un espace pouvant aller jusqu'à transformer cet espace.
-Signe ou forme qui n’a d’autre signification qu’en lui-même, qui n’a pas de fonction autre qu’ornementale, que
l'agrément et l'embellissement.
-Action de pourvoir d'éléments, d'accessoires constituant un embellissement. Résultat de cette action.
Péjorativement: sans réelle importance, sans intérêt.

Découpage : Action d'extraire un élément en le taillant selon son contour ou action de morceler un ensemble.
Désigne aussi la présentation d'un récit (scénario) en division (plans ou séquences) comportant toutes les
indications techniques nécessaires à sa réalisation (film, BD...)

Découpage (filmique) Terme cinématographique désignant la séparation de l'action en phases successives,


plan par plan, séquence par séquence.
Le découpage technique d'un film comporte, par colonnes, toutes les indications concernant la prise de vue de chaque
plan (éléments visuels et sonores
-Au cinéma, découpage technique : division du scénario en plans décrits dans le détail.

Déformation : Action qui consiste à transformer, altérer, modifier la forme ou la structure.

Dégradation : Opération de détérioration d'une surface, d'un objet, d'un bâtiment, d'un paysage…
En peinture, changement continu d’une couleur ou d'une valeur

Dégradé : Affaiblissement progressif et continu d’une couleur ou d’une valeur.


-passage progressive d’une couleur à une autre, du foncé au clair
- Modification progressive d'une couleur ou d'une valeur.
-Il désigne le passage d'une couleur à une autre, ou d'une valeur à une autre avec une transition où les deux se confondent
-Affaiblissement progressif de l'intensité lumineuse et chromatique d'une teinte ou d'une couleur en passant par tous les
degrés de valeur intermédiaires
-Un dégradé peut être continu ou discontinu (suivant des bandes horizontales par exemple) (Voir. valeur).
- Couleur éclaircie avec du blanc
Par exemple, du jaune au rouge en passant par l’orangé. C’est l’opposé de contraste.

Délimiter :Circonscrire, fixer et marquer les limites, les frontières.

Démarche : Manière dont un artiste entreprend une réflexion, une recherche à travers la création de ses œuvres.
C'est une manière de conduire un raisonnement, une méthode. La démarche artistique est la manière dont
un artiste effectue son itinéraire de création par rapport à des choix (thème, engagement, support, format, technique, etc…
) voire même en travaillant avec le hasard.
La démarche est très importante, elle détermine et singularise l’oeuvre, elle caractérise l'artiste.

Demi-teintes : On appelle demi-teintes les teintes dont la valeur est à mi-chemin entre le clair et le foncé.

Dénotation : En analyse d'image, faire la dénotation c'est décrire tout ce qui est de l'ordre du représenté, repérer toutes
les informations, contenue dans l'image en opérant une hiérarchie.
Dénoté (n. m.) :Un signe (image ou mot) a une signification générale qui est l'élément stable non subjectif de la
signification (I'idée que tout le monde s'en fait):c'est le niveau dénoté du signe.
Par exemple: le dénoté du signe "chaise"ou du dessin d'une chaise est l'idée de l'objet comme fonction
("qui sert à s'asseoir").
Le dénoté n'est pas le référent qui est l'objet lui-même (Voir .connoté).

Design : Terme anglais concernant le dessin des formes industrielles. Le dessinateur est appelé designer
Discipline artistique tournée vers la conception d'objets usuels.
Outre l'aspect esthétique de ces objets, le design doit respecter des contraintes fonctionnelles et des impératifs de
production.

Dessin : Création de formes au moyen de traits .


Ensemble de traits ou de lignes qui représentent.
Le dessin est une technique et un art.
C'est également le contour d'un objet, d'une personne, etc…
Mode de représentation (ou de non représentation) à l’aide de traits tracés au crayon, à la plume ou au
pinceau, le dessin fixe la forme et non la couleur en principe, tant qu’il est un dessin préparatoire.
Indépendamment de ses moyens matériels (support, outils, médium) et du geste qui l'engendre, le dessin se
caractérise par la ligne (qui est un élément plastique)
Le dessin préparatoire est exécuté pour étudier la composition, la construction de l'espace ou les traits d'un personnage,
avant la réalisation d'une oeuvre.
Le dessin technique est un dessin dont la destination est essentiellement fonctionnelle. Il doit être d'une exécution
précise, porter des dimensions (des cotes) ou une échelle de grandeur. Il sert de base à la réalisation de toutes sortes
d'objets.
Un dessin n'est qu'une image
-les reproductions ne sont que des illusions, elles ne montrent qu'une petite partie exclusive du modèle.
L'artiste lui, cherche à montrer les aspecst les moins évidents de son modèle, voire les plus cachés.
C'est pour cela qu'il nous étonne parfois par ce qu'il nous montre

Dessin rapide. : Voir aussi esquisse, ébauche, schéma

Dessous : Couches d'impression que le peintre applique sur la préparation pour mettre en valeur les couches ultérieures
et les faire jouer par transparence

Dessus de porte: Tout décor qui occupe le sommet d'une porte et qui, même lié au décor mural,
forme une composition complète.

Détachement: Séparation de la couche picturale d'une fresque, ou d'une peinture murale, du mur auquel elle adhérait.

Détail : Le détail peut désigner une petite partie d’une figure, d’un objet ou d’un ensemble.
"En détail" signifie avec précision, sans exclure la moindre partie ou le moindre aspect

Détournement : Procédé artistique qui consiste à s'approprier une oeuvre ou un objet et à l'utiliser pour un usage
ou une représentation différents de l'usage ou la représentation d'origine.

Détourner :En arts plastiques, c'est utiliser une oeuvre ou un objet existant en modifiant son sens original ou sa fonction.

Détrempe :Technique de peinture qui utilise des pigments additionnés d'une matière coagulante (oeuf, colle, etc…).
Désigne aussi l’oeuvre réalisée avec cette technique
-Technique picturale où les couleurs sont broyées à l'eau, puis délayées ou détrempées au moment de peindre
avec, selon les procédés, de la colle de peau tiède ou de la gomme.
C'est sans doute le plus ancien procédé de peinture connu.
-Quel que soit le support auquel elle s'applique, la peinture à la détrempe exige une préparation soignée et une
grande rapidité d'exécution.
Séchant très rapidement, les couleurs ne peuvent être reprises facilement. De plus, les procédés de la détrempe offrent
moins de souplesse que la peinture à l'huile.
Diégèse : Univers fictif (temps et lieu) dans lequel l'action d'un récit se déroule.

Diluant: Liquide, simple ou mixte, volatil dans des conditions normales de séchage, non solvant du constituant
filmogène essentiel, miscible au milieu de suspension, ajouté aux solvants propres pour améliorer les
caractéristiques d'application.
-L'eau est le diluant normalement employé pour les colles, les émulsions et les mortiers; l'essence de térébenthine est le
diluant des peintures à l'huile, des peintures vernissées et des vernis gras...

Dilutif: Liquide, simple ou mixte, volatil dans des conditions normales de séchage, non solvant du constituant filmogène
essentiel, miscible au milieu de suspension, ajouté à une peinture pour lui donner ou lui conserver la consistance
requise pour la pose des couleurs

Dilution : (latin diluere: détremper)


Action d'ajouter de l'eau ou un liquide à un autre liquide, pour le rendre plus fluide ou en modifier les caractéristiques.

Diorama: Tableau de grandes dimensions, peints sur une toile sans bord visible, que l'on soumet à des jeux d'éclairage,
tandis que l'observateur est dans l'obscurité.

Diptyque : Oeuvre composée de deux parties pouvant éventuellement se refermer l'une sur l'autre. (voir aussi triptyque)
- Tableau, généralement de petites dimensions, formé de deux volets joints par des charnières
- panneau peint ou sculpté se pliant en deux parties.

Dispositif : Ensemble des composantes de toutes natures (temporelle, spatiale, instrumentale) choisies pour produire
une oeuvre d'art ou. un dessein particulier.

Disproportion : Défaut de proportion, volontaire ou non

Dissolvant: Constituant liquide, simple ou mixte, volatil dans des conditions normales de séchage, non filmogène et
utilisé pour disperser le liant des vernis et des peintures.
Principaux dissolvants: acétone, alcool, acide phénique, benzol.

Dominante : Il existe deux principales dominances la dominance de couleurs et la dominance de formes.

-La dominante de couleurs est représentée par la couleur qui se voit le plus (en majorités) dans une peinture ou un
dessin.
-La dominante de formes est représentée par la forme qui se répète le plus (en majorités) dans une peinture ou un dessin.
Correspond à l’élément sur lequel on met l’accent dans une oeuvre.
Ce peut être une ligne, la forme, la couleur ou tout autre élément qui attirera l’oeil et deviendra le centre d’intérêt de
l’oeuvre.
Il se peut que la dominante porte plus d’un élément.
Voir aussi couleur.

Donateur : Personne qui fait don à une église, à une abbaye... d'un tableau votif sur lequel elle est représentée seule
ou avec sa famille, et le plus souvent de son Saint-Patron ; c'est une des premières sortes de portrait dans les
peintures du Moyen-âge

Dripping: Mot américain, de drop « goutte », signifiant l'acte de projeter de la peinture liquide sur une surface .
Procédé qui consiste à laisser la couleur s’égoutter le long d’une baguette qui traverse la boîte de peinture
perforée.
-Technique de peinture dont on attribue l’invention à Jackson Pollock.
L'artiste déroule sa toile sur le sol et, au lieu d’utiliser des pinceaux, déplace des bidons de peinture percés au-dessus du
support. -En projetant par gestes la peinture, il laisse ainsi des traces et des traînées.
Le peintre laisse tomber la peinture sur la toile posée au sol à l’aide d’un pinceau, d’un bâton, d’une boîte percée

Dynamique (adj. ou n. f.)Qui traduit le mouvement. (Voir. statisme).


E/
Eau forte: Procédé de gravure sur métal s'effectuant par l'intermédiaire d'un acide.
Le mot s'applique à la fois à la technique, au mordant et à l'estampe elle-même.
On utilise une plaque de cuivre que l’on recouvre d’un vernis; l’artiste utilise un outil en pointe qui lui permet d’ôter ce
vernis. La plaque est plongée dans un bain d’acide; cet acide attaque les seuls endroits du cuivre mis à nu, creusant ainsi
le métal
Technique :
Estampe obtenue en enduisant une plaque de métal d'un vernis résistant à l'acide.
L'artiste trace son dessin sur la plaque à l'aide d'une pointe très fine, ôtant ainsi la couche protectrice de vernis.
L'étape suivante consiste à immerger la plaque dans un bain d'acide qui ronge le métal aux endroits dénudés ; la
profondeur du trait et, par conséquent, sa densité sur l'impression obtenue résultent de la durée d'immersion de la planche
dans l'acide.
Voir aussi gravure

Ebauche: Technique picturale par laquelle l’artiste peint grossièrement les formes et la composition du tableau.
C'est le premier stade d'exécution d'une oeuvre picturale ou sculpturale.
A ce moment, la structure générale ou la composition est déjà visible
-Premier tracé, première couche de peinture d'un tableau; un tableau à l'état d'ébauche :
-lorsque la conception d'ensemble est indiquée sur le support définitif ; l'ébauche dépend souvent du tempérament de
l'artiste.
Voir aussi croquis, esquisse, schéma

Ébauchoir : Est un outil de plastique ou de bois, de longueur variable, possédant une forme différente à chacune de
ses extrémités.
Il peut s’agir de formes arrondies, effilées, carrées, taillées en biseau, etc.
L’ébauchoir sert à modeler, à texturer et à lisser l’argile.
Souvent, on peut le remplacer par des bâtonnets, des couteaux à légumes, des cuillères de toutes sortes et, bien sûr, par les
doigts. Voir aussi mirette.

Ecaillement: Altération de la couche picturale caractérisée par un manque partiel d'adhérence de celle-ci au support
ou à la préparation.

Ecart : Différence, distance entre un objet (un personnage, une scène, un paysage, etc…) réel et sa représentation.

Echappée: Vus éloignée dans un paysage ou dans une composition.


Echappée de lumière: lumière qui passe entre plusieurs corps et qui éclaire une partie du tableau.

Echelle: Référence qui fixe par convention des équivalences de dimensions


-Rapport entre les dimensions réelles d'un objet (bâtiment, paysage) et celles de sa représentation (carte, plan, maquette).
-Ce qui permet, par comparaison, d'évaluer un ordre de grandeur.
-Pour réaliser le plan d'une maison, on pourra réduire toutes les dimensions, de manière proportionnelle.
-Sur le plan, par exemple, un centimètre représentera un mètre.
-Rapport entre la taille d'une représentation et celle de son modèle.
-S'exprime par un rapport: 1 /1 00, par exemple. Dans ce cas, 1 cm sur la maquette représente 1 m en réalité.
Le hors-échelle peut provoquer des effets fantastiques.
Au cinéma, l'échelle des plans est la grandeur d'un élément (personnage, objet) dans l'image par rapport à la taille de
l'image.
Échelle des plans : Voir plan

Ecorché: Représentation d'un homme ou d'un animal dépouillé de sa peau. Modèle sur lequel les peintres et les
sculpteurs peuvent étudier le jeu des muscles et des nerfs sous la peau

Ecran: Toile blanche tendue sur un châssis et servant à tamiser la lumière dans les ateliers de peintres et de graveurs.
Dans une composition, ce terme désigne également la bande irrégulière de couleur sombre se détachant sur un
fond plus clair et suggérant par contraste une profondeur
Ecriture: Ensemble des éléments caractéristiques qui contribuent à définir la manière personnelle d'un peintre:
dessin, maniement du pinceau, touche
Par analogie avec l’écriture manuscrite, se dit pour décrire l’un des aspects de la facture, pour préciser la qualité des
traces des gestes du peintre, sa touche quand on peint au pinceau, et ce qu’elle exprime.
Exemple: une écriture tendue et claire. Une écriture souple et grasse

Effacement :Action de faire disparaître en frottant, en grattant, en gommant…


Caractère de ce qui s’affaiblit, disparaît ou se retire.

Effet : Impresssion esthétique recherchée par l'emploi de certaines techniques

Élévation :C'est un moyen physique (socle, piédestal, etc…) qui permet de présenter quelque chose en hauteur,
généralement au niveau du regard d'un observateur.

Ellipse : Désigne des événements du récit qui ne sont pas montrés mais que des indices permettent d'imaginer.
Courbe fermée ressemblant à un ovale représentant le cercle en perspective conique.
-Dans la BD ou le film, désigne la suppression volontaire d'images dans une suite d'images pour ne conserver que les
temps forts de la narration. C'est un raccourci suggestif.

Elément plastique (n. m.) :Forme plastique élémentaire dont dispose un plasticien pour créer une oeuvre
(point, ligne, valeur, couleur, effet de matière ... ).
Ce que Juan Gris appelle la 'technique" et André Lhote les "invariants plastiques

Emaux (n. m. pl.) : Substance transparente (silice) colorée par des oxydes métalliques: elle durcit à la cuisson
(6000 environ) et devient inaltérable.
Elle s'applique sur une surface métallique ou céramique (terre cuite, faïence, porcelaine, grès).

Emboîter : Technique d'assemblage où les éléments pénètrent les uns dans les autres.
L'emboîtage permet de travailler en trois dimensions en assurant une certaine solidité à l'ensemble.

Embu : Application d’une couche de peinture sur une autre pas suffisamment sèche(technique de l’huile)
-Se dit d'une toile qui s'emboit , c'est-à-dire dont les couleurs sont devenues ternes et mates parce que le support,
ou la préparation, insuffisamment séchés, ont absorbé l'huile. Ces plaques apparaissent au cours du séchage

Empâtement :-C'est le relief que produit la peinture lorsqu'elle est utilisée en épaisseur
Désigne l’épaisseur de peinture, de pâte colorée utilisée sur la toile.
-Épaisse couche de matière, généralement de la peinture, visible de façon localisée à la surface d'une œuvre
-Dans une peinture, endroit où la matière colorée est accumulée en épaisseurs produisant un relief visible
-L'empâtement, par opposition au glacis, est une manière de peindre consistant à donner de l'épaisseur à la couche
picturale, qui présente un relief uniforme et d'aspect maçonné, ou irrégulier avec des crêtes et des creux sur lesquels
jouent l'ombre et la lumière
-Manière de peindre par opposition au glacis qui donne de l'épaisseur à la couche Picturale.
Superposition de couches de couleurs ou de matière, soit pour créer un rehaut ou un effet de matière, soit pour intensifier
les valeurs

Empâtement (typographie) : Dans une peinture, endroit où la matière colorée s'épaissit pour obtenir quelquefois un
relief visible.

Empâter : C'est un moyen de produire des effets de matière grâce à la peinture utilisée en surépaisseur.
Le premier résultat d'un empâtement peut être une diminution de la lisibilité du sujet représenté.
Le second est l'introduction des traces de gestes ou d'instruments.
Ce sont des éléments extérieurs à la représentation mais liés au processus de création auquel ils participent
Empreinte : C’est une trace particulière
Trace obtenue par frottage sur un support souple épousant les aspérités du relief.
Figures obtenues par impression en creux ou en relief
Marque en creux ou en relief, ou encore trace laissée par le passage d'un corps sur un matériau plus ou moins dur.
Toute forme enduite de matière colorante, imprimée sur un support, laisse une empreinte : technique de peinture
utilisée essentiellement au XXe siècle.
Marque laissée ou faite sur un support ou une matière.

C'est la trace laissée par quelque chose ou quelqu'un, sous l'action de son poids, de son déplacement ou par
frottage. Marque en creux ou en relief obtenue par pression d'un corps sur un matériau plus ou moins dur ; trace obtenue
par frottage sur un support souple qui épouse les aspérités d'un relief.
L’empreinte, comme point de départ de l’oeuvre ou comme oeuvre se rencontre chez plusieurs artistes tel que
Max Ernst (1891-1976) et ses «frottages», dans les années 1920-1930, puis vers le milieu du XXe siècle, en particulier
chez Yves Klein (1928-1962), Claude Viallat (né en 1936) ou encore Niele Toroni (né en 1937).

Emulsion: Mélange intime de deux liquides non miscibles,


l'un d'eux (liquide émulsionné) étant dispersé dans l'autre (liquide dispersant) sous forme de fines
gouttelettes.
Il peut exister des émulsions de plus de deux liquides non miscibles.
On dit vernis-émulsion, liant-émulsion, encaustique-émulsion, peinture-émulsion.
Les émulsions peuvent servir de couches d'apprêt, de fonds, d'ébauches pour les glacis ou des teintes à l'huile ou au
vernis.

Encadrement : Action d’encadrer ou ce qui encadre ou entoure (voir cadre).

Encadrer : Entourer d'une bordure pour isoler, mettre en valeur ou détacher du contexte

Encre: Liquide coloré dont on se sert pour écrire, dessiner ou imprimer

Encre de Chine: est obtenue avec du charbon ou du noir de fumée


est fabriquée à partir de la combustion de certaines substances, feuilles et graines, que l’on mélange à de
la gomme arabique ou à de la gomme-laque.
Elle se vend le plus souvent en flacon, sous forme liquide, et parfois en pain.
L’encre de Chine liquide est très fluide, indélébile et d’un noir absolu.
Elle est plus couvrante que l’encre à calligraphie et ne s’altère pas à la lumière.

On la considère comme une encre idéale pour le dessin et la peinture:


- appliquée à la plume, on en tire une ligne nette et précise convenant bien aux détails;
- appliquée au pinceau, on l’emploie pure pour tirer parti de son opacité ou encore diluée à l’eau pour des dégradés et
des lavis.
Encre de couleur: Les encres de couleur sont le plus souvent à base de pigments synthétiques
Se caractérise par sa transparence, sa limpidité, son éclat.
Elle est obtenue par dissolution de pigments colorés avec des solvants.
Elle peut être indélébile ou délébile.
Dans ce dernier cas, il s’agit d’une encre à l’eau, et ses couleurs, plus brillantes que celles de l’aquarelle, sont miscibles
entre elles.
L’encre de couleur permet d’obtenir des traits précis ou des nuances à la façon de l’aquarelle.
Elle est facile à utiliser et sèche rapidement.
On la trouve parfois en flacon muni d’un compte-gouttes.
La sépia, de couleur brun noirâtre est l'encre que l'on retire de la seiche (seppia en italien

Encaustique (peinture) : Les pigments sont mélangés à de la cire chauffée, donc liquide, qui va servir de liant;
très utilisé dans l’Antiquité, ce procédé retrouvera un moment de faveur au XIX e siècle (Delacroix).
Procédé technique de peinture à la cire qui présente de nombreux avantages, mais qui fut peu utilisé en raison
des difficultés d'application.
Les couleurs sèchent rapidement, les retouches sont faciles et se font sans grattage, la surface ne s'écaille pas, la cire
donne le relief et la transparence, et résiste à l'humidité et aux vers.
La cire colorée est chauffée, puis étendue liquide sur une palette chaude. On l'applique, encore liquide, sur la
toile avec un pinceau ordinaire. Lorsqu'elle est prise, on la modèle avec un fer chaud appelé caustère.
Encollage: Application d'une ou plusieurs couche(s) de colle sur la surface d'un support pour garantir l'isolement de
la couche picturale, unifier la surface à peindre en rendant la toile plus serrée et limiter son pouvoir
absorbant.

Enduit : Couche de mortier ou préparation appliquée en une ou plusieurs couches sur un support pour le préparer à
servir de base à la peinture.
Matériau appliqué en une ou plusieurs couches sur un support pour le lisser, l'unifier, le préparer à servir de base à la
peinture. L'enduit modifie les caractéristiques du support, en particulier en éliminant ses capacités d'absorption.
Dans les techniques de la peinture, couche destinée à isoler le support (toile, bois, métal, pierre, mur) de la couche
picturale.

Enluminure : Désigne le décor des manuscrits en même temps que l'art de créer ce décor.
C'est l'art de décorer les manuscrits à l'époque où l'imprimerie n'existe pas encore, principalement au
Moyen Âge.
-Décoration très minutieuse et colorée d'anciens livres religieux: scènes illustratives en miniature ou décoration
des lettres majuscules

Énumération : Voir organisation de l'espace.

Entaille : Coupure qui enlève une partie, qui laisse une marque dans la matière

Entoilage des chassis: Opération consistant à fixer la toile tendue sur le châssis au moyen de semences clouées sur
la rive ou sur le revers de celui-ci.

Entrelacs : On appelle entrelacs les ornements composés de lignes mêlées, superposées, formant des tresses, des noeuds.
Toujours très décoratifs, plaisants à regarder, ils piquent la curiosité, donnent envie de chercher à retrouver la
construction, à démêler les enchevêtrements.

Entrelacer, enlacer l'un dans l'autre, lignes qui se chevauchent.

Entropie : Concept de thermodynamique qui caractérise la dégradation de l’énergie d’un système.


Le principe d'entropie associe ce concept au désordre

Enveloppe : Désigne ce qui habille une structure, une armature. C'est l'aspect extérieur.

Environnement Œuvre qui se présente sous la forme d'un lieu que l'on peut visiter
1. Contexte dans lequel se trouve ou se crée un objet, un être vivant, une espèce, une oeuvre…
2. Dans les années soixante-dix : mot utilisé pour désigner le contexte écologique global.
3. D’origine anglaise et rapporté à l’art, ce terme désigne toute forme d’art constituée par la combinaison de matériaux,
d’objets et d'éléments tirés du monde quotidien, répartis dans un espace que l’on peut parcourir et demandant au
spectateur une pratique active.
Environnement de l'œuvre : Tout ce qui entoure l'œuvre sans en faire partie :
- son cadre, la lumière, l'endroit où elle est exposée, les bruits, les spectateurs, etc.

Ephémère : Notion renvoyant à la courte durée de vie de certaines oeuvres.


Cette durée est volontairement limitée par l’artiste, soit qu'il utilise les différentes possibilités de
dégradation des matériaux au cours du temps, soit que la production de l'oeuvre soit de courte durée : action, event,
performance.
Qui ne vit que très peu de temps; de très courte durée. Certaines œuvres sont éphémères (installations, land art...),
les artistes exposent souvent des photographies, seules témoins de leur travail.

Conçu pour ne pas durer éternellement. Une œuvre éphémère tire généralement parti de ce statut particulier pour faire
sens.

Epidermure: Usure de la couche picturale, souvent due à une mauvaise restauration et qui met au jour le grain de la
toile ou le fil du bois. On dit aussi Epidermage
Épreuve : On appelle épreuve chaque tirage d'une gravure ou d'une sculpture.
Une épreuve d'artiste est un tirage réalisé par l'artiste lui-même et souvent annoté de sa main E.A pour
Épreuve d'Artiste.

Epure (n. f.) : Dessin au trait représentant les dimensions d'un objet par ses différentes projections sur une surface plane
(plan, élévation, profil).
-Représentation géométrique plane d'un objet ou d'un être mathématique, obtenue par une ou plusieurs projection(s), sur
un ou plusieurs plan(s), et choisies de sorte que l'on puisse passer de façon univoque de l'objet à sa représentation et
inversement.

Équilibre : On parle d’équilibre pour désigner une composition qui se partage équitablement l’espace ou la surface
de œuvre.
Provient d’une certaine égalité entre deux ou plusieurs éléments agissants, de la structure d’une forme
ou de l’ensemble de l’oeuvre
1. Etat de ce qui est harmonieux. Traditionnellement, des compositions équilibrées obéissaient à des normes ou des
canons comme la symétrie, le nombre d'or, etc…
2. Etat de stabilité et de repos

Espace : Lieu d'intervention du plasticien;


l'espace bidimensionnel est assimilé au plan, l'espace tridimensionnel se définit par la profondeur de son volume.

-Lieu d'investigation de l'artiste: espace bidimensionnel, tridimensionnel, ou encore espace social, culturel

-Dans les tableaux, il est une illusion qu’accepte le spectateur.


L’évocation de l’espace traditionnel tient à la perspective, qui fait du tableau l’équivalent fictif d’une fenêtre
Mais la couleur, les formes, les lignes organisent aussi un espace spécifique et lisible.
De plus, les modernes jouent sur l’espace concret, l’environnement dans lequel se trouve le spectateur.

L’espace littéral est l'espace physique (réel) offert par le support brut.
Espace physique du support.
On parle de l'espace littéral d'une feuille de papier ou d'espace plan.
Cet espace limité possède des dimensions et une matérialité propre qui dépendent totalement du support.
Dans ce cas, le support (la feuille de papier ou la toile) et la figure représentée (ce qui est peint ) coïncident

L’espace suggéré est la profondeur représentée sur un support bidimensionnel (papier, carton, toile, etc…)
par différents moyens comme la perspective, la succession des plans, etc…
L’artiste peut donner l'illusion que ce qu'il représente est en volume.
Il peut également donner l'illusion que des volumes (des corps ou des objets) se trouvent à différents endroits dans cet
espace suggéré, et cela sur une feuille de papier ou un autre support.
On peut définir l’espace suggéré comme l’espace que l’on représente sur le support.
Par exemple, sur une feuille de papier, de vingt et un centimètres sur vingt sept, peut se trouver représenté un paysage
qui, en réalité, a une grande étendue.
Avant les périodes moderne et contemporaine, les peintres utilisaient les systèmes perspectifs* pour rendre compte de la
profondeur.
. -la perspective cavalière: mi représentative, mi significative, où par convention les lignes parallèles
sont toujours dessinées parallèles, mêmes si elles fuient, de sorte qu’il n’y a pas de rapetissement avec l’éloignement.
. - la perspective linéaire: opte pour une direction du regard de face et immobile. Les formes
géométriques mises en place s’enfoncent vers un point de fuite qui aspire à lui l’espace alentour.
Espace Bidimensionnel, à deux dimensions, dans le plan, ces notions et / ou procédés sont à considérer :
- le cadrage;
-le point de vue;
- le double : miroir...
-la profondeur;
-l'étagement des plans;
-l'échelle;
- les proportions ;
- la frontalité (pas de profondeur);
-le rabattement;
la perspective atmosphérique : le flou, le bleuté du fond ; la perspective linéaire : lignes et point(s) de fuite.

Espace tridimensionnel, à trois dimensions.


L’espace en trois dimensions est physiquement bien réel, on peut s’y déplacer.
Les sculpteurs et les architectes sont confrontés aux rapports de leurs œuvres avec cet espace.
-en volume : soit par plans, soit par masses ;
-ces notions sont à considérer : la légèreté / Le poids ;
- l'équilibre / le déséquilibre ;
-le vide/ Le plein ;
- la ligne / la masse...
-Étendue délimitée qui contient ou entoure tout objet.
L'espace plastique :La sensation d'espace dispose d'un nombre infini de solutions.
Mais essentiellement on discerne :
- la bi-dimensionnalité : géométrie plane.
- la tri-dimensionnalité : densité (perspective :points et lignes de fuite)

Esquisse: étymologiquement « vite faite ». c’est le premier jet


Premier tracé d’un dessin destiné à visualiser la composition d’une œuvre future.
Dessin exécuté au crayon, au fusain, l'esquisse donne l'impression d'être inachevée.
Elle est le point de départ de la réalisation d'une oeuvre et n'est pas un aboutissement.
Elle sert à guider l'artiste jusqu’au travail final, sur un autre support.

Esquisse peinte : Projet peint, exécuté dans une facture libre, souvent dans une échelle inférieure à celle du tableau et
qui donne les indications générales pour la composition.
Voir aussi croquis, ébauche, schéma
Esquisser : C'est la phase préparatoire à la réalisation d'une oeuvre aboutie.
Elle est indispensable pour sélectionner la meilleure orientation possible.
Certains artistes réalisent quelques dizaines d'esquisses avant de travailler sur un support définitif

Essence: Liquide volatil utilisé comme diluant des peintures à l'huile.


On appelle parfois peinture à l'essence une technique où la peinture à l'huile est fortement diluée à l'essence, ce
qui peut donner des effets de gouache ou d'aquarelle. Degas et Toulouse-Lautrec employèrent parfois ce procédé.

Esseulement : Technique consistant à ne placer qu'un seul élément dans l'œuvre afin de concentrer toute l'attention
du spectateur sur lui.

Estampe (n. f.) : Image imprimée à partir d'une matrice gravée sur cuivre ou sur bois ou dessinée sur pierre.
Les techniques de l'estampe permettent d'obtenir autant d'empreintes qu'on le désire et, si on modifie la
matrice, un grand nombre d'états ou variations (Voir monotype)
L’art de l’estampe permet de reproduire un dessin mécaniquement, en un certain nombre d’exemplaires appelés
épreuves, à partir d’une plaque de bois ou de cuivre gravée qui sera encrée.
-En fonction du support et de la technique de gravure qui va faire apparaître le dessin sur le support, l'estampe porte des
noms différents (voir gravure).
De l'italien stampa : figure gravée ; image imprimée au moyen d'une planche gravée ou dessinée sur un quelconque
support : métal, bois, pierre lithographique.
La génération post-impressionniste, plus particulièrement dans les années 1890, renouvela l'art de l'estampe.
Les principales techniques mises en oeuvre sont la lithographie, qui languissait depuis le Romantisme, et le bois gravé.
La lithographie en couleurs refleurit.
Esthétique (n. f.) : Théorie du beau. Partie de la philosophie qui étudie le beau: Kant.
Science du beau dans l’art. L’esthétique s’occupe de la réflexion sur les œuvres
Relatif à la beauté dans la nature et dans l'art.
1. nom Science du beau dans la nature et dans l'art; conception particulière du beau pour chaque individu ou civilisation
(Hegel, Alain, Taine)
2. Adj. Qui participe de l'art (voir artistique)
3. Adj. relatif au sentiment du beau

Estompage: Estomper, c’est adoucir, étaler en frottant. On estompe un trait en l’essuyant ou le gommant légèrement.
Estompe :
Petite tige de papier ou de coton roulé, terminée en pointes plus ou moins émoussées et utilisée pour étendre
le crayon ou le pastel sur un dessin. (estomper une tache sur un dessin)
Elle est utilisée pour étendre le crayon ou le pastel sur un dessin
Ce procédé permet de produire les ombres et les demi-teintes sans avoir recours aux hachures.
Servent à fondre et à dégrader les couleurs lorsque l’on dessine avec de crayons pastels gras, de crayons de pastels sec, du
fusain ou de sanguine.
Il existe sur le marché des estompes de différentes grosseurs qui se présentent sous la forme de petits cylindres
compacts et allongés, constituées de papier gris poreux.
À l’usage, la pointe de ces estompes s’émousse: il suffit de la frotter sur du papier-émeri à grain fin pour l’affiner et la
nettoyer
Estomper: devenir flou, adoucir, atténuer, voiler.
(terme très employé dans des techniques qui utilise des médiums comme le fusain, pastels secs, les crayons.)
Estomper consiste à dégrader, à adoucir, à atténuer les contours d'un dessin ou toutes autres parties

Étalement : Manière de répartir, d’espacer, d’attribuer une place à chaque élément. Voir aussi organisation de l'espace

Etendue: C’est une superficie, c’est-à-dire la surface du sol. Elle possède deux dimensions, la largeur et la profondeur
L’étendue peut également suggérer un espace dans sa réalité illimitée ou fragmentée (parcours, passage, chemin).
Propriété liée à la quantité d'occupation d'un espace.
On parle de l'étendue d'un paysage, qu’il soit réel ou représenté de manière plus ou moins réaliste, en peinture comme en
photographie

Etude: Dessin ou peinture qui n'est pas traité comme un tableau définitif, mais exécuté avant l'oeuvre proprement dite et
généralement d'après nature.
C'est un dessin, une peinture ou un modelage réalisé d'après nature et servant à la préparation d'une oeuvre plus élaborée
Représentation plastique constituant un essai, un exercice. (faire un croquis)
Exercice :
de mémoire: exercice permettant de reproduire un élément vu, touché, et qui n'est plus à la portée du regard.
d'imagination: Travail exploitant les possibilités créatrices et personnelles de l'exécutant.
d'observation: Travail qui consiste à reproduire un sujet à la portée de la vue ou du toucher.
Event : L’event est proche de l’action, sans toutefois posséder son caractère provocateur ou dénonciateur ;
elle relève davantage de gestes quotidiens et anodins.

Evidement : Action d'ôter de la matière à un objet ou de pratiquer une échancrure dans une forme.
L’évidement constitue l’une des opérations les plus radicales de la sculpture moderne et contemporaine :
-c’est aussi l’absence de matière qui va être sculptée
Évoquer : Par un indice, faire penser à (une chose absente).
Une équerre peut évoquer l'architecture ou la géométrie dans leur ensemble.
Exposer : Installer ou présenter à un public de manière à attirer l'attention et le regard.
En photographie, désigne l'action d'éclairer le négatif lors de la prise de vue ou le papier lors de
l'agrandissement en laboratoire.
Exposition : Action qui consiste à placer intentionnellement sous le regard du public notamment dans les galeries et les
musées
Exprimer : Faire sentir.
La couleur rouge sang, parce qu'elle agit sur notre instinct, agresse notre regard et exprime une certaine
violence
F/
Fabrication : (latin: fabricare, faber, artisan)
Action essentiellement technique qui consiste à confectionner, à élaborer, à partir de matière première ou
matériaux divers.
La fabrication est souvent une étape de la création artistique.
On entend par fabrication l’activité qui consiste à réaliser des objets à partir des éléments matériels les plus divers,
y compris d’autres objets

Façade : Désigne souvent la face d’un bâtiment sur laquelle s’ouvre l’entrée principale, mais aussi parfois chacune
des faces extérieures d’un bâtiment : façade principale, postérieure, latérale.

Façonnage : Désigne toutes les opérations de mise en forme d'objets ou d’oeuvres en trois dimensions, à
partir de matériaux plutôt durs comme le métal, le bois, etc…
On emploie des machines ou des outils.
C'est transformer une feuille de papier en la pliant, en la froissant, en la frisant, en la roulant, etc., afin de la
rendre tridimensionnelle.
C'est grouper, assembler ou réunir plusieurs objets ou formes de manière à créer un ensemble tridimensionnel.
Voir aussi stabile

Facture: Elle désigne l’aspect de la réalisation, l’aspect d’un travail, dit de bonne ou mauvaise qualité
Manière dont une oeuvre d'art est techniquement exécutée.
Elle désigne l'aspect général d'un travail (surtout dans le domaine des arts appliqués ou de l'artisanat), dit de bonne ou de
mauvaise facture en fonction de sa bonne ou mauvaise qualité de fabrication
Manière dont un tableau est exécuté, particulièrement d'un point de vue technique.
La technique d'un tableau se caractérise par l'épaisseur de la pâte, la répartition des empâtements et l'orientation de la
touche. Chaque peintre a sa facture, qui le distingue des autres artistes.

Faïençage: Etat de détériorisation d'un tableau dû à de très fines craquelures.


Elles ressemblent à celles que l'on retrouve sur certains vases de faïence.

Fétiche : Mot d'origine portugaise "feitiçao", qui signifie "charme de magie".


On l'a utilisé pour décrire les objets de provenance africaine auxquels on attribuait une dimension religieuse non
chrétienne.
Le mot fétiche est devenu la désignation par excellence pour des objets qui, suite à certains actes rituels, sont investis de
puissances à caractère personnel ou de forces impersonnelles
Un fétiche peut être activé par des dons sacrificiels et utilisé pour un acte magique ayant pour but de se défendre, de nuire
ou d'avoir des enfants
La plus part des fétiches forment un assemblage de substances auxquelles on attribue des forces particulières.
Il s'agit souvent de certaines pierres de cornes, de griffes, de dents, d'os, de cheveux, de peaux animales, etc. mais aussi de
lambeaux de tissus et d'autres matières.

Figuratif (~ve) : (adj.) Qui représente des choses, qui imite l'apparence de la réalité.
-qui s’attache à la représentation des objets
Ce qui représente une réalité perceptible par les sens, notamment la vue.
Qui représente la forme des "objets" opposés à abstrait.
Art qui s'attache à des degrés divers, à donner une représentation analogique du monde visible.
Se dit des arts qui représentent une réalité perceptible par les sens, notamment la vue.
Tout sujet reconnaissable comme la peinture d'un objet, d'un Paysage....

Figuration (n. f.) :Représentation d'une réalité perceptible par les sens, notamment la vue.
Ensemble des figurants, personnages sans rôle important, dans les films, pièces de théâtre, opéras,
ballets.
Tendance artistique qui consiste à figurer, à représenter le réel (monde sensible) de manière plus ou moins réaliste.
Lorsqu'une peinture ou une sculpture n'est pas figurative, qu'elle ne représente rien d'identifiable, de reconnaissable, on dit
qu’elle est non-figurative
Figure: Ce mot à plusieurs sens.
Se dit d'un "dessin" représentant quelque chose et spécialement d'une représentation humaine
Il désigne le visage d'un homme, d'une femme ou d'un enfant. On parle par exemple de figure humaine.
-C'est également la représentation de quelque chose ou quelqu'un, ou simplement sa forme extérieure.
En peinture, la figure s’oppose au fond quand elle est un motif isolé.
C'est aussi un dessin utilisé en géométrie pour étudier l'espace et les formes
-Forme identifiable, autonome, qui peut être analogique, ressemblante à un objet ou à un corps concret, mais on parlera
aussi de figure pour une forme géométrique.
-En peinture, la figure s’oppose au fond quand elle est un motif isolé.
Mais les modernes ont élargi le sens de ce mot.
-il est nécessaire en tout cas de ne pas limiter l’idée de figure à la seule représentation de la réalité.
Figurer : (v.) Représenter. S'emploie généralement à propos de personnages, appelés figures

Figurine : Figure de petite dimension, statuette

Film (n. m.)Pellicule cinématographique et oeuvre cinématographique.


Il existe des films de long, moyen et court métrage; des films muets et parlants; en noir et blanc et en couleur;
en version originale, sous titrée ou non.
Il existe des productions, de genres différents: films d'animation, documentaires, publicitaires, de reportage, de fiction, de
propagande, expérimentaux.
Dans la catégorie fiction, on distingue les films d'aventure, fantastiques, de science-fiction, historiques, de comédie
dramatiques, de comédie musicale, policiers, d'espionnage et le western
Fixatif : Préparation à base de gomme diluée dans l’alcool, servant à fixer (stabiliser) sur le papier les dessins au crayon,
au fusain, au pastel.
Fixe sous verre: La peinture sous verre, ou fixé sous verre, consiste à exécuter le travail de peinture au revers d'une
plaque de verre
Flash-back: Terme anglais.
Procédé d'écriture cinématographique permettant un retour dans le temps pour éclairer l'action présente.
Quelquefois tout le film est un flash-back.

Flou : Ce qui n'est pas net et semble "vaporeux" ; comme perçu au travers d'un brouillard.
Cet adjectif qui désigne le manque de netteté volontaire ou accidentel dans la prise de vue d'une photographie ou
la réalisation d'une image.
En photographie, on parle de flou artistique pour désigner un effet de flou volontaire
Flochetage : Terme utilisé par Delacroix pour désigner une technique picturale proche de la division des tons
telle qu'il la pratique à la fin de sa vie, comme dans Lutte de Jacob avec l'Ange:
" Au lieu de poser la couleur juste à sa place, brillante et pure, il entrelace les teintes, les rompt et, assimilant le pinceau à
une navette, cherche à former un tissu dont les fils multicolores se croisent et s'interrompt à chaque instant »

Fluidité : Caractère de ce qui est liquide ou gazeux, de ce qui peut aisément s’écouler, épouser la forme du contenant
On parle de fluidité de la peinture lorsque celle-ci coule, s’écoule facilement.
Une peinture fluide se répand facilement
Focaliser : Concentrer, faire converger vers un point précis (origine latine, focus, foyer: "la focale d'une lentille" en optique).
Fonctionnel : Adapté à un usage particulier, à un rôle dévolu.

Fond : Ce qui est perçu comme n'étant pas les formes, comme se situant derrière tout le reste.
La partie la plus en arrière dans une œuvre bidimensionnelle.
Par opposition à la forme, c'est l’espace bi ou tridimensionnel qui permet au sujet, à la figure, de se détacher
Partie représentée à l’arrière plan et étant considérée comme la plus lointaine dans une oeuvre bidimensionnelle.
-Le fond est également l'espace figuré ou la surface qui permet au sujet, à la forme de se détacher.
Exemple: personnage sur un fond de ciel bleu ou carré noir sur fond blanc
En terme de dessin, ce qui constitue, sur le plan de la représentation, la partie la plus reculée.
D’une manière plus générale et technique, le fond est la matière même du support en tant que couleur, texture, aspect.
Il peut être également, en ce sens, la préparation ou l’application de peinture destinée à être recouverte par les couches
suivantes ou par d’autres moyens graphiques

Fondu : Le fondu ou la teinte fondue est une application de la même couleur mais dont le ton se dégrade insensiblement:
-le fondu ne doit pas être confondu avec le dégradé dont la dégradation, se fait par paliers successifs.
La réalisation du fondu au lavis est assez délicate car il faut que l’application conserve, malgré sa dégradation une grande
homogénéité et qu’il n’y ait pas de taches, de flaques ni de bavures.
Manière dont les couleurs juxtaposées se mêlent et se confondent en diminuant progressivement d'intensité.
-Le fondu indique la manière dont les couleurs juxtaposées se mêlent et se confondent en diminuant progressivement
d'intensité.
La technique du fondu consiste à réduire en vigueur un ton sur ses bords, ou à juxtaposer deux couleurs que l'on réunit
ensuite, à la différence des couleurs appliquées en plage.
Dans les différentes techniques du lavis, le fondu est obtenu en étendant la couleur avec de plus en plus d'eau

Fondu enchaîné (expression m.) : Ponctuation d'une séquence filmique permettant de faire apparaître une image
pendant que l'autre disparaît, les deux images restant superposées pendant quelques secondes

Format : Dimensions, en longueur et en largeur (et parfois en profondeur) de l'œuvre.


Par extension, ce terme s'applique à la forme générale : format ovale, carré…

Un format se caractérise par une forme (rectangle, carré, cercle ... ), des dimensions (une taille), des proportions
(rapport entre les dimensions) et une orientation (un axe dominant: par exemple, rectangle en hauteur ou en largeur,
vertical, horizontal)
Forme particulière de la surface peinte ou dessinée, rectangulaire, circulaire, triangulaire, etc., proportions de cette
surface, par exemple le rapport entre la longueur et la largeur dans le cas d’un rectangle.

Il existe une échelle fixe normalisée pour classer les châssis, les cadres...

2. Dimensions d'un support bidimensionnel (papier, carton, etc…).


Pour le papier, certains formats ont un nom qui correspond à des dimensions précises :
Grand Aigle (75 x 110 cm) ou Raisin (50 x 65 cm).
Le format 24 x 32 cm correspond à 1/4 raisin.
D'autres termes plus techniques désignent également des formats :
A4 (210 x 297 mm),
A3 (297 x 420 mm) et A2 (420 x 594 mm
Le format d'un support conditionne l'attitude de l'artiste. Lorsqu'il travaille sur un grand, voire très grand format, l'artiste
ne voit généralement qu'une partie de sa toile ou de son support.
S'il veut voir l'intégralité de son oeuvre, il doit prendre du recul, mais dans ce cas, il ne peut travailler, sauf s'il utilise des
instruments à la mesure du format. Le grand format impose une manière de travailler différente du petit format.
La dimension réelle d’un tableau est très importante pour sa perception.
Il faut s’en souvenir quand on voit des reproductions d’œuvres sur les pages des livres.

Forme : Figure constituée par les contours d'un objet; s'oppose à la matière de cet objet.
Structure d'une configuration, c'est-à-dire ensemble des relations entre les parties d'un tout.
-Manière dont une chose est présentée ou traitée en opposition à ce qui en fait le fond.
-Ce que l'œil peut localement isoler du reste et dont il peut percevoir des limites.
- Une forme est une construction mentale, une simplification
C’est une étendue dont les limites, le contour, représentant ou non quelque chose d’identifiable.
1. Qu'elle soit figurative ou non, figure dont les limites, le contour ou la silhouette sont identifiables.
2. Structure identifiable dont les parties sont organisées selon une combinaison particulière, selon un ensemble de
relations indépendamment de la contiguïté spatiale (la forme d'une constellation est indépendante d'un quelconque
contour).

Gestalt théorie : selon les lois de la structuration perceptive : tout champ perceptif se différencie en un fond et une forme
; l'analyse descriptive d'un champ structuré permet de dégager les lois suivantes : la forme est nettement distincte du fond.
La forme est close et structurée (c'est à elle que le contour semble appartenir).
On nomme forme l'ensemble des contours qui délimitent un objet ou un être.
L'émergence de la forme dépend :
-des caractères objectifs de structuration : relations géométriques, relations de contrastes,
relations de lignes organiques, figuratives ou abstraites.
-de sa résolution; simplifiée ou détaillée, précise ou floue (voir estomper), transparente ou opaque.
La forme ou la figure résiste mieux au changement que le fond.
Le fond possède toutes les caractéristiques inverses de la figure
Le mot forme désigne l'aspect extérieur d'une surface (deux dimensions) ou d'un objet (trois dimensions), figuratifs ou
non, dont les limites, le contour ou la silhouette sont identifiables.
Par exemple, une forme humaine est une forme dont le contour rappelle celle d'un homme.
Dans ce cas, on l'appelle forme anthropomorphe. Une forme d'animal sera appelée zoomorphe.
Lorsque le contour de la forme se profile sur un fond, on parle de silhouette.
On précise forme fermée lorsque le contour de celle-ci produit un effet de «clôture » et
forme ouverte lorsque l'enfermement produit au contraire un effet d'accueil ou d'expansion.
Forme fermée: On parle de forme fermée lorsque celle-ci se suffit à elle même, par exemple, lorsque tous les éléments
sont liés les uns avec les autres; cette conception de la forme (fermée) renvoie aux notions de contour et de plein.
Forme ouverte: Structure dans laquelle les éléments ne sont pas nécessairement liés. Par exemple, l’espace de l’oeuvre
et l’espace du spectateur s’interpénètrent.

-Désigne aussi une structure identifiable dont les parties sont organisées selon une combinaison particulière,
selon un ensemble de relations indépendamment de la contiguïté spatiale
(exemple : la forme d'une constellation qui est indépendante d'un quelconque contour).
La partie du champ qui est vue comme forme est celle qui est délimitée phénoménalement par un contour précis et
retient l'attention; on la qualifie de forme, non en raison de sa disposition mais parce que sa différenciation perceptive est
élevée.
Ces notions et / ou procédés sont à considérer :
-la silhouette
-le contour
-les lignes internes de construction : obliques, horizontales / verticales, courbes...
-Les rythmes : les algorithmes, alternances, modules, séries...
-Les échos, les rimes plastiques (reprise d'une forme, d'une tache, d'une ligne, d'une valeur, d'une matière....
en plusieurs lieux de l'œuvre); dedans / dehors. devant / derrière. dessus / dessous, haut / bas, envers / endroit...
La prépondérance des lignes par rapport aux taches ou inversement et leurs places respectives; les tracés : leur type :
pictural ou graphique; les graphismes, écritures, typographies, tags, graffitis... intéressent aussi la notion de forme.

Fractal : Concept mathématique permettant de décrire des objets dont les formes révèlent, par observations
de plus en plus poussées, des motifs et des structures similaires (ramifications d'un cristal de neige)
Fractale : Ligne mathématique décrivant des objets dont les formes révèlent, par observations de plus en plus poussées,
des motifs et des structures similaires (ramifications d'un cristal de neige par exemple).

Fragmentation : Action de (se) morceler, de (se) diviser; le résultat de cette action.

Fresque : Procédé de peinture murale où l’on applique sur un enduit frais des couleurs délayées à l’eau .
Technique de peinture murale qui consiste à peindre sur un enduit frais avec une peinture à l'eau dont les
pigments seront ainsi durablement absorbés
Peinture murale exécutée à l'aide de pigments d'origine minérale résistants à la chaux et détrempés à l'eau,
appliqués avec des brosses sur un support constitué par une couche de mortier frais, composé de sable et de chaux éteinte.
Seule mérite ce nom la peinture réalisée sur un mur recouvert d’un enduit encore frais de plâtre (fesco en italien) à
laquelle ces couleurs s’incorporent.
La fresque nécessite plusieurs opérations:
1. Application d’un mortier (arricio) fait de 2/3 de gros sable pour 1/3 de chaux.
2. Lissage avec un mortier fin (intonaco) fait de ½ de sable fin pour ½ de chaux.
3. Ébauche du trait de Sinope, utilisation fréquente duponcif.
4. Mise en couleur. Tout doit être fait avant que l’intonaco ne soit sec, aucune retouche n’est possible.
L'une des plus grandes représentations en peinture.

Frise: Composition dessinée, peinte ou sculptée ayant une forme allongée.


Toutes les composition dont la longueur excède de beaucoup la hauteur sont des frises
Bande décorative continue et ornementale mais aussi en architecture, partie d'un entablement.
Frisures: Série de légères rétractations de la matière picturale caractérisées par des plissements superficiels et fins se
formant à la surface des peintures
Frontalité : (n. f.) Caractère d'une œuvre faite pour n'être vue que de face, selon un axe perpendiculaire.
Pendant très longtemps, la plupart des tableaux étaient frontaux

Frontière : (n. f.) Séparation entre deux formes

Frottage : Technique employée par Max Ernst, notamment, pour relever et utiliser des empreintes dans un but artistique.
Procédé qui consiste à « frotter » un papier posé sur une surface texturée, telle que le bois, pour en obtenir le dessin
Procédé de dessin réalisé par le frottement d'un outil/médium (mine de plomb, fusain par exemple) sur un
papier fin posé sur un support "granuleux" ou à relief... et qui relève une "trace".
Réf : Max Ernst, peintre surréaliste, en est l'inventeur en 1925 .
Voir aussi empreinte.

Frottis (n. m.) : Mince couche de matière laissant apparaître le grain de la toile ou du support (Voir valeur et frottage).
-Minces couches de peinture, de médium, frottés sur le support.
Couche de peinture dense mais peu épaisse, appliquée irrégulièrement et rapidement avec une brosse à poils dures et à
travers laquelle on perçoit encore le grain de la toile

Fusain (n. m.) : Charbon fait avec le bois de fusain (arbrisseau) et servant à dessiner. Dessin réalisé au fusain.
Charbon de bois, obtenu à partie de l'arbre du même nom et servant à dessiner.
Le fusain huilé est un bâtonnet de charbon imprégné d'huile de lin.
-Désigne à la fois le bâtonnet de charbon de bois plus ou moins dur utilisé pour dessiner et le dessin obtenu avec cette
technique
On fabrique des types spéciaux de fusain pour le dessin.
Le meilleur fusain est obtenu à parti du bois du fusain du Japon, toutefois le saule, le tilleul ainsi que la vigne fournissent
des fusains de bonne qualité.
De nos jours, on trie le bois selon son épaisseur, sa longueur et son aspect plus ou moins rectiligne.
Après l’avoir fait soigneusement sécher, on le carbonise dans un récipient hermétique.
On obtient différents degrés de dureté en faisant varier la durée de la combustion.
Le fusain est friable et souple et ne doit pas s’émietter lorsqu’on dessine.
La ligne est très nuancée car elle peut être épaisse ou fine, foncée ou claire, elle peut être estompée au doigt.

Fuite (ligne de ; point de) :.En perspective conique, toutes les lignes qui ne sont pas situées dans un plan parallèle
au plan du regard ou au tableau sont des lignes de fuite.
Lorsqu'elles sont parallèles, elles se rejoignent en un point situé sur la ligne d'horizon et appelé point de fuite.
Le point de fuite principal est le point de convergence des lignes perpendiculaires au plan du tableau.
C’est de ce ou ces points que convergent toutes les lignes dites de fuites
Le point de fuite peut être centré dans la représentation ou bien décalé, en haut de la feuille ou en bas suivant la place de
la ligne d’horizon
Fuyantes : Appelées aussi lignes de fuite. Lignes à partir desquelles s'élaborent les perspectives (voir Point de fuite).
G/
Gabarit : Forme type servant à vérifier ou à reproduire un modèle.

Galerie : Lieu où l'on commercialise les oeuvres d'arts. Elles y sont présentées en permanence ou lors d'expositions
temporaires.

Galette : Petite motte d’argile ou de pâte à modeler aplatie en galette plus ou moins mince.

Gamme : Se dit de couleurs rangées en nuances successives. Voir aussi couleur

Gaufrage : Technique d'impression à sec, de petits objets ou des matériaux ayant une faible épaisseur
(carton , bois fin …) sont placés sur un support qui reçoit une feuille de papier chiffon humide.
L'impression à la presse taille-douce donne un rendu en creux.

Géométrique : Se dit d'une forme rigide ne représentant aucun être vivant.


Forme ou ligne géométrique.

Genre : En arts plastiques, on classe la peinture en catégories ou "genres":


-le portrait, le paysage, la nature morte, la peinture d'histoire…

Selon l'Académie au XVIIe siècle, les genres majeurs sont la peinture d'histoire, la peinture religieuse et l'allégorie.
Les genres mineurs sont: le portrait, la nature morte, le paysage, la peinture de genre.

-Cette classification a eu pour conséquence de contraindre les artistes à être des «spécialistes» de tel ou tel genre,
majeur ou mineur, et de déterminer aussi le format du support: très grand pour les genres majeurs, beaucoup plus modeste
pour les genres mineurs.
Le XIXe siècle, puis le XXe siècle, mettent un terme à cette hiérarchie des genres, à cette classification rigoureuse.
On appelle scène de genre ou peinture de genre une oeuvre qui représente des sujets populaires, ordinaires ou intimes,
tel qu'un repas ou une réunion familiale

Générique : Qui appartient au genre, à tout un genre.

Gerçure: Type de craquelure se présentant sous forme de dépression de la surface du tableau, due à une couche posée
sur un dessous trop gras ou pas sec.

Gesso ou Gypse: Pierre à plâtre servant à charger ou à épaissir une peinture et à améliorer les qualités de résistance
de la pellicule colorée.

Gestalt: forme. :Ce mot emprunté à la psychologie a été introduit dans notre vocabulaire par la Gestalt theorie.
Il désigne une forme dont l'ensemble vaut plus que les parties (Voir. composition, forme).

Geste :
1. Mouvement du corps au cours de l'acte créateur, notamment pictural (geste impulsif de l'Action Painting).
2. Attitude ou pratique qui consiste à s’approprier des moyens liés à l’usage de matériaux, d’outils, de supports...
Dans certaines oeuvres, il est possible d'observer les traces laissées par le geste du créateur.
Ces traces sont de deux ordres et sont interdépendantes.
On distingue les traces laissées par les gestes et celles laissées par les instruments.
-Les traces des instruments donnent une indication sur la gestuelle de l'artiste.
-Ces traces peuvent traduire des gestes amples, précis, rapides, saccadés, nerveux, violents, etc…
-Ce sont autant de qualificatifs qui vont préciser leur nature.
-Les traces d'instruments donnent quant à elles des indications sur la manière dont les matériaux ont été utilisés.
Peinture dont les pigments sont très dilués et qui donne un effet de transparence pour laisser voir ce qu'il y a dessous.

Gestualité: L’ensemble des gestes qui sont nécessaires à la réalisation d’un travail.
Une très grande toile provoque une gestualité différente d’un petit support papier

Gestuelle : (n. f.) Ensemble des gestes entrepris par l'artiste tels qu'on les devine en regardant l'œuvre.
Glacis (n. m.) : Couche de couleur transparente étendue sur une couleur déjà sèche pour la nuancer ou lui donner
de l'éclat.
Couche de peinture ou de vernis, légère et transparente.
-Technique picturale qui superpose de fines couches de peinture transparentes sur une couche opaque pour en
modifier la couleur.
-Très fluide, le glacis intervient en couches minces et uniformes pour modifier la coloration et l'aspect des fonds sur
lesquels il est appliqué
-C'est un des procédés d'expression par excellence de la peinture à l'huile qui utilisée en couche très mince permet des
transparences
Exemple : un bleu pur sera nuancé par l’ajout d’un jus rouge créant un bleu violacé

Godet : Ce sont de petits récipients de porcelaine, de plastique ou de métal servant à mélanger les peintures et les
encres.
Certains, en métal, ont une pince qui permet de les fixer à la palette de l’artiste; d’autres en plastique, s’insèrent
dans un moule.
Pour mélanger les couleurs, on peut utiliser une boîte à oeufs en mousse de polystyrène.
Cependant, à cause de la loi de la complémentarité des couleurs, il est important que cet oeufrier soit blanc.
Une boîte colorée risquerait de changer la perception des couleurs.

Gouache (n. f.) : Peinture opaque à base d'eau


Peinture à l’eau qui diffère de l’aquarelle par l’opacité des couleurs.
Pigments de couleur sous forme de pâte contenue dans un tube, de poudre ou de pastille solide, elle se dilue avec de l'eau.
Comme l'aquarelle, la gouache est une peinture à l'eau mais qui est mate et opaque.
Elle se travaille avec une faible quantité d'eau.
Augmenter la proportion d'eau ne procure ni la transparence ni la luminosité de l'aquarelle.
Par contre la gouache (utilisée sans eau) permet des empâtements.
Enfin, si l'on passe un mélange de gouache sur une couche déjà sèche, la couleur obtenue sera celle du dernier passage
. -Procédé de peinture à la détrempe dans lequel les couleurs, d'abord broyées à l'eau, sont ensuite mêlées à de la
gomme, à la différence de la peinture dite de détrempe, pour laquelle on utilise de la colle.
La technique de la gouache diffère de celle de l'aquarelle en ce que les couleurs sont moins transparentes et restent
opaques en séchant.
On peut donc superposer des couleurs comme dans la technique de la peinture à l'huile.

Gouache en pain:
Existe en différentes couleurs et elle possède les caractéristiques de la gouache liquide sauf
qu’elle est moins couvrante.
De plus, comme on doit l’utiliser en la diluant avec de l’eau, il est difficile d’en tirer une grande
quantité d’une même couleur ou encore de répéter exactement une couleur donnée puisque la quantité de pigments qui se
délaient à l’eau n’est pas mesurable.
Cependant, cette gouache sèche en quelques minutes et on ne risque pas de la renverser comme c’est le cas pour la
gouache liquide.
De plus, elle est idéale pour travailler à la façon de l’aquarelle. On peut se procurer cette gouache en pastilles de
différentes grosseurs.
Les pastilles se vendent séparément ou, en boîtiers qui en contient un nombre plus ou moins grand

Gouache liquide: C’est une peinture à base d’eau ou d’acrylique contenant un liant.
Opaque, mate et lisse, la gouache liquide est une peinture couvrante.
-Cette dernière a un avantage lorsque l’on veut retoucher ou corriger un détail, peindre en aplat ou
encore utiliser la gouache au lieu de la pâte à gratter en sgraffite.
La gouache liquide se vend en contenants plus ou moins gros, de même qu’en tubes, et elle est plus économique que la
gouache en pain, surtout si on l’achète en gros format.
La gouache en tube convient bien à l’impression

Gouge : Ciseau creusé en forme de canal servant à faire des entailles.


Pour sculpter le bois, le plâtre, la paraffine, le savon, on peut y substituer un simple couteau à légumes.

Graffiti (n. m. pl.) mais on dit aussi un graffiti.


Inscription ou dessin griffonné sur les murs, les portes et tous les supports des lieux publics.
Mode d'expression spontané des années 70.
Les artistes graffitiens réalisent ainsi des oeuvres éphémères (Keath Haring, Basquiat).
Les graffiti sont l'expression d'une démocratie directe, non médiatisée (Voir.Tag).
Initialement, le graffiti est un dessin gravé dans la pierre dont la gravure est remplie de graphite
(Cathédrale de Sienne, Italie).
Il désigne aujourd'hui un tracé instinctif et spontané (Evitez d'en faire sur la table et les murs de la classe !)
Le tag réalisé dans les lieux publics à l'aide de bombes de couleurs en est actuellement la forme la plus répandue

Grain: Ensemble de petites aspérités qui rendent la surface d'un support pictural (papier, toile, panneau) légèrement
rugueuse.

Grandeur nature : (adv.) Représentation à l'échelle 1 : sa taille est identique à celle de son modèle.

Graphique : En rapport avec la manière d'écrire ou de dessiner

Graphisme : Ecriture au sens général. Manière propre à chacun d’écrire ou de dessiner.


1. Caractère d'une écriture, d'un dessin linéaire.
2. Ecritures ou dessins pour remplir des surfaces, par exemple des trames.
Qui appartient au dessin et à l’écriture (trait, cerne, contour, hachures, etc).
Une peinture peut être très graphique (comme certaines toiles de Van Gogh).

Traits, tracés, traces, empreintes et matières laissées sur un support par un outil pour exprimer ou représenter quelque
chose.
On dit parfois simplement dessin, mais le graphisme ne se limite pas au dessin.

Dans le vocabulaire des arts du dessin :


- manière de rendre les contours par des traces linéaires et/ou pointillistes, laissées par un outil scripteur, par
opposition au recours au modelé, à l'empâtement, aux hachures.
-Toute oeuvre dont la caractéristique principale est la ligne, que ce soit en noir et blanc ou en couleur.

En arts plastiques, le graphisme désigne :


1. la manière particulière et propre à chacun d'écrire ou de dessiner.
Par exemple, on dira d'un artiste qu'il a un graphisme compliqué, simple, épuré, mordant, sensuel ou tout autre adjectif qui
permette de le caractériser.
2. la qualité des traces laissées intentionnellement sur un support (écritures, lignes, signes, etc…)

Graphite : Les types de graphites employés comme matériau à dessin sont fabriqués à partir de fine poudre de graphite
et d’argile noire.
On mélange ces matières premières à des liants pour former une pâte très fine.
La poudre de graphite, qui est faite de fins cristaux en plaque, se mélange avec l’argile mais ne se dissout pas dans le
mélange.
C’est l’argile qui donne au crayon sa cohésion et sa solidité.
Plus la quantité d’argile qu’il contient est élevée, et plus la durée de la carbonisation est longue, plus le crayon est dur.
(les crayons de type "H" et inversement pour les crayons de type "B")

Graticulage: Procédé utilisé pour reproduire, généralement en plus petit, un dessin original au moyen d'un petit
quadrillage.

Gravure (n. f.) : Entaille dans une matière : métal, bois, pierre, etc.
Art consistant à créer des formes en altérant une surface.
-on appelle « gravure » l’art qui consiste à produire, sur papier, de multiples exemplaires d’une image
-Il permet généralement la création d'un objet appelé matrice à partir duquel on pourra produire, par impression, plusieurs
œuvres plus ou moins identiques.

-On peut graver en creux (tracer le sillon qui recevra l'encre) ou en relief (épargner les parties qui recevront
l'encre).
Le métal peut être recouvert d'un vernis gravé.
L'acide creuse les endroits gravés: c'est la technique de l'eau-forte.
La gravure permet d'obtenir de nombreuses épreuves.
C'est un procédé de reproduction (Voir estampe).

Les techniques de l'estampe.


-Il existe différents procédés de gravure : le procédé en relief, ou taille d'épargne, le
procédé en creux, ou taille-douce, et le procédé ajouré, comme la sérigraphie ou la lithographie.

-Gravure au burin : technique apparue au XVIIIe siècle, utilisée dans l'illustration; à l'aide d'un burin, l'artiste creuse une
image sur un bloc taillé, en bois debout, perpendiculairement au fil du bois; le buis, bois dur, permet de créer des images
aux tracés fins et détaillés.

-Gravure sur bois : ou xylogravure, gravure en relief ; l'artiste utilise généralement le bois ;
-il faut distinguer
-le bois gravé (bois de fil) où la planche est taillée parallèlement au fil du bois.
- de la gravure sur bois (bois debout) où la planche est taillée perpendiculairement.
D'une manière générale, désigne toute reproduction de dessin ou de tableau mais également l'ensemble des
procédés de réalisation d'estampes obtenues à partir d'une planche gravée.

Il existe plusieurs techniques de gravures.

On appelle pointe sèche une plaque de métal gravée avec une pointe,
- eau-forte une plaque de métal gravée par l'acide, burin,
-xylographie une plaque de bois gravée avec un burin
-chalcographie (prononcer kalcographie) la gravure sur une plaque de métal (cuivre, zing, étain...)
-La linogravure est une technique d'estampe obtenue grâce à du linoléum gravé.
-Le monotype est une plaque peinte à la main qui ne permet de réaliser qu'une seule et unique épreuve.
-procédé de gravure permettant d'obtenir par impression un exemplaire unique
-La manière noire est une gravure à l'eau forte où le sujet apparaît en blanc et gris sur fond noir (négatif).
L’aquatinte est une gravure à l'eau-forte qui imite le lavis.
Enfin, l'héliogravure est un procédé de gravure en creux utilisant, comme pour la photographie, la lumière afin de
reproduire son modèle.
Après encrage, les parties gravées restent blanches sur le support.
L'image obtenue est évidemment inversée (comme vue dans un miroir).

On notera que dans le cas de la lithographie, comme dans celui de la sérigraphie, il n’y a pas « taille », « gravure » au sens
habituel du terme, cependant les esthéticiens accordent à ces techniques la qualité de « gravure » qu’ils refusent aux
procédés modernes de l’héliogravure et de la photogravure.

-Avant l'invention de la photographie (milieu du XIXe S.) la gravure a permis la diffusion des reproductions
d'oeuvres d'art qui servirent de modèles ou de références à de nombreux artistes

-L’art de la gravure permet d’obtenir un nombre d’épreuves presque identique limité par l’usure de la matrice et
par la volonté de l’artiste qui souhaite une certaine rareté de son oeuvre. Les épreuves (aujourd’hui toutes numérotées à la
main) sont fragiles, facilement destructibles (attaque du papier, virage de l’encre...).

Gribouillis : Trace informe; dessin de très jeune enfant. barbouillage


Grille : Lignes perpendiculaires horizontales et verticales régulièrement espacées, qui divisent la surface d’un dessin ou
d’une
peinture en petits carrés ou rectangles.
S’utilise généralement pour agrandir un dessin ou pour favoriser la perception des relations spatiales.
Voir aussi mise au carreau

Le gris coloré et neutre : Le mélange de deux couleurs complémentaires donnent du gris.


Le mélange matériel (celui de la peinture sur la palette) de deux couleurs complémentaires-
selon des proportions déterminées donne un GRIS

-un gris neutre s’obtient en mélangeant deux couleurs complémentaires en quantités pratiquement égales ( il est souvent
nécessaire d’ajouter du blanc). Cette solution est préférable à celle qui consiste à utiliser du noir et du blanc car dans ce
mélange, le gris obtenu est souvent légèrement bleuté).

-un gris coloré s’obtient en mélangeant deux couleurs complémentaires en quantités inégales ( il est souvent nécessaire
d’ajouter du blanc) Par sa qualité, ce mélange est préférable à celui qui consiste à ajouter unpeu de couleur à un mélange
de noir et de blanc.
Exemple : gris coloré rouge= vert+ rouge (en grande quantité)+blanc
Gris neutre= bleu orangé (dans certaines proportions) +blanc ou noir +blanc…

A noter:
- qu'un mélange optique (de lumière) de deux complémentaires donne du blanc.
- qu'en superposant deux couleurs complémentaires transparentes (par exemple, encres), on obtient du noir
(il est possible aussi de superposer du jaune, du rouge et du bleu)

Grisaille: Peinture monochrome réalisée en tons gris.


Peinture monochrome en camaïeu de gris, qui peut donner l'illusion d'un relief sculpté. .

Gros plan : Vue rapprochée, image grossie, cadrage très serré. (Voir: plan, cadrage

Groupement : Se dit de la façon dont les figures ou les structures sont groupées, en dessin ou en sculpture.

H/
Hachures: Série de petits traits plus ou moins vifs et serrés.
Elles se produisent par un geste d’exécution rapide et régulier
-Traits parallèles ou croisés par lesquels on indique le modelé (demi-teintes et ombres) dans un dessin ou une gravure
-Différentes séries de traits (parallèles et ou croisées et ou superposées) qui marquent les ombres ou le volume dans un
dessin
-Remplissage d'une surface par une trame régulière de lignes parallèles ou entrecroisées.

Elles permettent de changer les valeurs et les matières des surfaces pour donner l'impression de volume, de modelé, ou
d'ombrer certaines parties d'un dessin ou d'une gravure.

Happening : Evénement artistique.


Issu des mouvements futuristes, constructivistes ou dadaïstes, le happening désigne des actions publiques
d'artistes qui ont lieu dans les années 60 avec le Pop'art américain.

Ces événements publics organisés, plutôt théâtraux et symboliques, utilisent toutes sortes de techniques
(musique, danse, peinture…), souvent le corps, et peuvent transformer l'environnement.
C'est l'événement qui fait l’oeuvre. Cette démarche a été celle d'Yves Klein, par exemple
De nombreux artistes contemporains ont utilisé le happening pour s'exprimer en démocratisant l'art ou en lui donnant une
dimension rituelle (groupe Fluxus)

Haptique : (grec haptein, saisir) Ce qui concerne le toucher.


Cette surface n'est pas la surface optique mais la surface haptique que nous suggèrent les perceptions du sens du
toucher"

Harmonie : Recherche d'équilibre entre les différentes parties d'une création plastique.

Pour réaliser cet équilibre, il existe des règles d'harmonie dans l'art antique et classique: canon de proportions, nombre
d'or.
Ensemble des parties d’une oeuvre d’art qui font des parties un ensemble agréable, cohérent, équilibré, bien proportionné.

Harmonie de couleurs : C’est leur permettre de donner le maximum de leurs effets les unes par rapport aux autres et
de former un tout agréable à l’oeil dans une composition.
Les harmonies peuvent être obtenues en associant les couleurs par analogie ou par contraste.
Voir aussi couleur

Haut-relief : Dans lequel des formes se détachent largement d’un fond, mais non complètement.
Sculpture plaquée sur un support et présentant un relief très saillant sans toutefois se détacher du support
dans toute son épaisseur. C'est l'intermédiaire entre le bas-relief et la ronde-bosse
Voir aussi relief

Héliogravure: Procédé permettant d'obtenir des reproductions d'épreuves photographiques qui s'encrent et s'impriment
comme les planches gravées en taille-douce.

Hiérarchiser : (v.) Faire en sorte que le spectateur puisse percevoir un ordre d'importance entre les différents éléments
d'une œuvre

Hétéroclite : s’écarte des règles.


Se dit d’une oeuvre faite de parties appartenant à des styles ou des genres différents.

Hétérogène: Qui est formé d’éléments de nature différente disparate. Le contraire est « homogène ».
Disparate, hétéroclite, constitué de parties ou d'éléments de natures différentes.

L'hétérogénéité des oeuvres est l'une des caractéristiques de l'art du XX° siècle.
La juxtaposition et l’assemblage rompent avec l’unité des oeuvres du passé

Hologramme : Image photographique donnant l'illusion du relief obtenue grâce à une technique appelée holographie
et utilisant le laser
Homogène : Qui possède une unité, une composante unificatrice, une uniformité selon un point de vue:
-une surface de couleur homogène est unie, en aplat.

Horizon (ligne d') : -c’est une ligne imaginaire qui se situe toujours devant nous, à hauteur des yeux.
Dans la nature, c’est la ligne qui marque la rencontre terre/mer
Dans la perspective conique, ligne matérialisant la hauteur du regard du spectateur et conditionnant la vision de la scène.
(vue supérieure, à hauteur humaine, au ras du sol).

Hors-cadre : Hors-champ incluant le cadre dans les limites de l'œuvre.

Hors champ: Espace qui se trouve en dehors des limites du cadre d’une oeuvre.
Espace imaginaire situé en dehors des limites de l'œuvre et qui semble la prolonger.
À l'extérieur, au-delà, hors cadre. Utilisé souvent en photographie, au cinéma.
C'est le contexte qui entoure le champ.
Le hors champ se trouve en dehors des limites du cadre ou en dehors de ce qui s'offre à notre regard.
Sur une photographie d'identité (Portrait), le corps n'apparaît pas alors qu'il existe en dehors des limites du cadre de la
photographie.
Le corps est hors champ, on ne le voit pas mais l'on sait qu'il existe.

Huile : Elle est entrée dans la composition des peintures, en plus ou moins grande proportion bien avant que
les Van Eyck (XVe siècle) ne mettent au point leur procédé.

On distingue plusieurs types d’huile:


Les huiles essentielles, obtenues par distillation de romarin, de lavande.
De baume de pin (térébenthine).
Les huiles empyreumatiques, obtenues par le chauffage de la cire ou du camphre et qui sèchent lentement.
Les huiles fixes, obtenues de graines de lin, de pavot ou de noix.
L’huile de lin est la plus siccative, c’est-à-dire séchent le plus rapidement.

I/
Icône (n. f.) :Image religieuse russe sur panneau de bois.
Signe dans lequel existe un rapport de ressemblance entre le signifiant et le signifié.
Terme employé dans les pays de religion orthodoxe pour désigner toute peinture religieuse exécutée sur panneau de bois
(par opposition à la peinture murale)

C'est une représentation religieuse, sacrée, de petites dimensions, que l'on trouve dans les lieux de culte.
Par extension, le mot icône est devenu synonyme d'image.
C'est aussi un symbole graphique qui apparaît sur l'écran d'un ordinateur et qui correspond à l'exécution d'une fonction

Iconoclaste : Désigne celui qui interdit ou détruit les images saintes.

Iconographie : C'est l'analyse des images


C'est l'art de mettre en scène des images.

Identique : Pareil, sans différence avec un autre; le(a) même.

Identité : Ce qui fait la spécificité et l'unicité d'un être ou d'un objet ; ce qui le distingue de tout autre.

Idéogramme (n. m.) :Signe représentatif d'une idée et non du son des mots représentant l'idée
(certains hiéroglyphes égyptiens sont des idéogrammes

Illusion : (n. f.) Ce qui est faux mais donne l'impression d'être réel. Toute représentation est nécessairement une illusion

Illusionnisme: Technique qui trompe l’oeil en lui faisant croire qu’il voit un objet réel plutôt que sa représentation par
l’artiste

Illustratif : Qui traduit en images, qui propose un équivalent visuel.

Illustration : Œuvre ou élément d'œuvre ne représentant qu'un détail ou qu'un moment particulier d'une histoire ou
d'une idée.
Image qui explique un texte ou le complète.
Voir aussi affiche

Image: Représentation de quelque chose ou de quelqu’un par le dessin, la gravure, la photographie


Représentation visuelle ayant un rapport plus ou moins fidèle à la réalité.

-Une image est une représentation de quelque chose ou de quelqu'un par un procédé manuel (le crayon,
la peinture) ou mécanique (I'appareil photographique). (voir aussi icône)
Dans le cas d'une abstraction, l'image ne rend plus compte de la réalité.
On distingue plusieurs sortes d'images selon le support (dessin sur papier, peinture sur bois, mur, toile, gravure sur bois,
mosaïque, vitrail, photographie ...
Ce mot désigne aussi une représentation imprimée ou ce qui est reproduit, imité ou évoqué, (être ou chose).

On distingue deux grandes familles d'images :


- l'image fixe (un dessin, une peinture, etc…)
- l'image animée ou mobile (films cinématographiques, vidéos ou de synthèses).

L’image virtuelle est une image qui n'a pas d'existence propre, issue d'une projection lumineuse ou d'un reflet.
L’image numérique est une image scannée, stockée, diffusée ou imprimée par un ordinateur.
L ’image de synthèse est une image numérique qui est totalement créée par des calculs informatiques.
On distingue également les images isolées, séquentielles, sérielles.

Imagier: Personne qui exécute ou enlumine des images. On dit aussi imagiste.
Imagination : Faculté que possède l'esprit de se représenter des images et des choses.
Faculté de créer en combinant des idées.
L'imagination au service de la créativité

Imbrication : Liaison étroite ou état de choses qui se recouvrent en partie comme des tuiles, se trouvent entremêlées,
enchevêtrées.

Imitation : Action de reproduire volontairement ou de chercher à reproduire une apparence, un geste, un acte ou
une personne.

Impression : C'est un procédé de reproduction par pression d'un outil sur une surface souple qui en garde l'empreinte.
Imprimer son doigt dans la terre glaise.
C'est un procédé de reproduction par pression d'une surface, la matrice, sur une autre, le papier, qui en conserve
l'empreinte.
Action d'imprimer à la surface d'objets divers des caractères d'écritures ou de dessins, par des procédés variés.
Voir aussi modelage et gravure.

Couche de colle ou d'huile que l'on applique à l'aide d'un pinceau sur un support en toile, en plâtre ou en bois pour
en réduire le pouvoir absorbant

Imprimatura: Couche de couleur opaque, de ton uni, recouvrant uniformément le premier enduit et destinée à le
protéger, ainsi qu'à préparer l'effet de la peinture proprement dite.

Infographie : C'est une technique de production d'images fixes ou animées grâce à l'ordinateur.
On l'appelle également D.A.O (dessin assisté par ordinateur) mais dans ce cas, la destination du travail
n'est pas nécessairement artistique
Technique de production d'images synthétiques numérisées sur écran d'ordinateur.
Cette production d'images est réalisée à partir d'un logiciel ou programme.

L'image numérisée est réalisée par des signaux binaires, succession de 1 et de 0 correspondant à l'ouverture et à la
fermeture de microcircuits, c'est-à-dire au passage d'un courant électrique ou à sa coupure à une vitesse considérable (1
milliard de signaux par seconde).

On distingue :
- l'image alpha-mosaïque formée de nombreux petits rectangles alignés dont l'unité s'appelle Pixel.

L'écran est balayé de gauche à droite et du haut vers le bas par un faisceau d'électrons: c'est l'affichage.
Une souris ou un crayon optique permettent de dessiner sur l'écran en évitant le recours au clavier.
Le dessin obtenu est mis en mémoire ou imprimé à l'aide d'une imprimante.

- l'image alpha-géométrique utilisée dans le domaine de la communication permet la réalisation de


l'image tridimentionnelle et son animation.

La gamme de couleurs est très étendue et la définition de l'image plus grande.


En un temps très court, elle permet d'épuiser de très nombreuses combinaisons plastiques.
Elle est très utilisée dans les bureaux d'architecture, dans les techniques de l'animation, du trucage, dans certaines
séquences cinématographiques et vidéo et dans la création publicitaire.
La numérisation des images analogiques se fait par digitaliseur

Intégration : Opération qui vise à introduire un élément étranger à une entité constituée, modifiant ainsi du même coup
l'élément et l'entité initiale.

Internet : Pour les artistes et plasticiens, Internet, outil de communication et de recherche informatique,
est à la fois un médium, un matériau, un support et un environnement spécifique.
Il permet d'impliquer totalement le public dans les créations ou de lui faire parcourir un univers où se mettent en place de
nouvelles pratiques artistiques.

Interactif (~ve) : (adj.) Instaurant un échange dynamique avec le spectateur.


Intérieur-extérieur ( voir limite).

Intervention :En arts plastiques, action de l'artiste ou du plasticien considérée comme déterminante.

In situ : Fait dans et pour le lieu d'exposition.


Expression proposée par Buren : "en situation". Terme passe-partout englobant l'art du décor,
Se dit d'une œuvre réalisée en fonction d’un lieu qui lui est destiné et sur lequel elle réagit.
Expression latine qui indique qu'une oeuvre est réalisée uniquement pour le lieu qu'elle occupe.
-Une oeuvre in situ est exécutée en fonction du lieu où elle est montrée, pour y jouer un rôle actif.
Elle revêt souvent la forme d’une installation, mais peut se limiter à une intervention plus discrète de l’artiste, telle que
l’apposition d’une plaque sur un mur, voire quelques coups de pinceau seulement.
-Les oeuvre in situ sont souvent accompagnées de dessins, textes ou photographies qui témoignent de la démarche
poursuivie et représentent une mémoire des oeuvres réalisées.
-Depuis les années 60, les artistes de l’Art Minimal, du Land Art, du Néoconceptuel, ont particulièrement
développé la création in situ.
Actuellement, les oeuvres contemporaines in situ sont essentiellement des installations (voir définition).
Beaucoup d’oeuvres d'art plus anciennes ont été déplacées pour être exposées dans les musées. Cela peut en modifier la
signification si à l'origine elles étaient conçues pour un lieu précis.

Installation : Œuvre d'art tirant parti d'un lieu spécifique en s'y déployant.
Disposition de matériaux et d'éléments divers dans un espace donné que l'on peut parcourir
C'est une forme d'expression artistique assez récente.
-L’installation est généralement un agencement d'objets et d'éléments indépendants les uns des autres, mais constituant un
tout.
-Pour ne pas se réduire à une simple présentation des éléments qu’elle contient, l’installation est réalisée dans des
conditions spécifiques qui prennent en compte les tensions ou les conflits qui peuvent apparaître entre l’oeuvre et l’espace
environnant.
-Proche de la sculpture ou de l'architecture, l'installation peut être in situ, c'est à dire construite en
relation avec un espace architectural ou naturel et uniquement celui-ci.
Le mot désigne aussi l’oeuvre ainsi obtenue
Depuis 1970 les oeuvres ont toujours été « installées » dans les espaces d’exposition.
Mais dans l’art contemporain, le mot installation désigne des oeuvres conçues pour un lieu donné, ou du moins, adaptées
à ce lieu.
-Ces divers éléments constituent un environnement qui sollicite une participation active du spectateur.
-En général, les installations sont présentées pendant une courte période, puis démontées et ne subsistent plus que par des
documents photographiques.

Instantané : Désigne une photographie réalisée, spontanément, sans aucune mise en scène.

Instruments : D'une manière générale, les instruments sont des objets servant dans l'exercice d'une activité ou
ayant une fonction particulière.
En arts plastiques, ils sont aussi variés que dans les autres domaines et leur énumération serait longue.
Chaque instrument a des propriétés propres, des avantages et parfois des inconvénients.
Le choix d'un instrument doit se faire en fonction du résultat que l'on souhaite obtenir.
En peinture, les trois instruments les plus courants sont: le pinceau, la brosse et le couteau.
Le pinceau possède des poils souples permettant de supprimer toutes traces de l'instrument.
La brosse possède des poils plus rigides qui peuvent laisser des traces.
Elle permet de travailler sur des supports de grandes dimensions. Le couteau sert essentiellement à travailler par
empâtement.

Isoler : (v.) Placer à part des autres éléments, afin de le mettre en valeur *
Isolant : Vernis, peinture ou préparation assimilée (enduit) dont une ou plusieurs couche(s) supprime(nt),
dans certaines limites, la relation entre le subjectile et des conducteurs électriques, calorifiques, phoniques ou le
contact entre deux couches de revêtements différents ou encore entre une couche de revêtement et le subjectile.
J/
Jeu de fond : Est un ensemble décoratif né de la répétition d’un motif, plus ou moins complexe.
Ce motif se juxtapose à lui-même de tous les côtés

Jointage : En modelage: assembler deux parties de pâte à modeler ou d’argile à l’aide d’un outil ou avec les doigts.
Souder ou coller deux formes ensemble.

-Jus : désigne un liquide teintée servant à peindre ou à dessiner


Liquide (eau, essence de térébenthine...), très peu chargé de couleur.
Pour la peinture à l’huile, le jus sert à exécuter les dessous de l’oeuvre
En arts plastiques, désigne un liquide teinté servant à peindre ou dessiner.

Juxtaposition : Eléments visuels placés à la suite les uns les autres sans lien pour les articuler ;
Voir organisation de l'espace.

K/

Kitsch (ou Kitch) : Mot allemand qui désigne un objet, un décor ou une oeuvre d'art d'un style désuet, « de pacotille»
ou
de mauvais goût.
Se dit d’un courant artistique et des oeuvres qu’il produit, caractérisés par une hypertrophie du décoratif, une outrance
volontaire et ironique du "mauvais goût".
Si le mot est originellement péjoratif, il peut aussi caractériser un choix délibéré et donc perdre cette première connotation

L/

Labyrinthe : Groupement de lignes ou de murs, placés de telle façon qu'elles dessinent des allées dans lesquelles il peut
y avoi rdes issues ou des impasses

Land Art : Mouvement artistique dont les protagonistes interviennent directement sur le paysage comme matière
première en y imprimant des marques souvent éphémères.
L'oeuvre se développe par étapes projet, préparations, action, traces de l'action
(Christo, Long, Dennis Oppenheim, Smithson...).
-Terme apparu en 1969, désignant des actions visant à utiliser ou à transformer un lieu naturel, généralement à grande
échelle.
-L’artiste sort du musée pour collaborer avec la terre elle-même en intervenant directement sur le paysage et en affrontant
les éléments naturels.
-De manière générale, les représentants du land art exposent les photographies qui témoignent de leur travail
intransportable et souvent éphémère.

Languette : Bande allongée très étroite

Laque: En peinture, on entend généralement par laque un colorant déposé, par absorption ou précipité,
sur un support minéral.
On obtient ainsi des laques insolubles. Les laques les plus solides sont d'origine minérale, du type laque de fer fixée à
l'alumine

Lavis (n.m.) Dessin teinté à l'encre plus ou moins diluée.


Proche de l’aquarelle, utilise l’encre additionnée de beaucoup d’eau.
-Technique proche de l’aquarelle, est une encre plus ou moins diluée avec de l’eau, permettant de réaliser des camaïeux,
par le jeu des valeurs
-Technique qui consiste à rehausser un dessin par étalement d'encre de chine ou d'une substance colorée largement
additionnée d'eau
-Manière d'exécuter ou de colorier un dessin avec de l'encre de Chine ou toute autre couleur délayée dans de l'eau.
-Le lavis peut avoir pour objet de figurer les ombres pour donner la sensation du modelé des corps.
Exécuté en une seule teinte, le lavis est dit "en camaïeu".

Technique :
-On procède au lavis par teintes plates, que l'on peut juxtaposer, ou par teintes fondues, que l'on obtient
en additionnant d'eau la teinte la plus foncée.
-Une des difficultés du lavis réside dans la rapidité avec laquelle il faut procéder à l'application des teintes pour empêcher
que celles-ci ne sèchent trop vite et ne donnent des bavures.
-Il forme la base de la technique de l’aquarelle, et il définit la couleur posée sur une surface trop grande pour être
recouverte par un seul coup de pinceau.
-Si l’on veut obtenir un lavis uniforme sans dégradés de tons, il convient d’abord de mouiller le papier, d’employer un
très bon pinceau et de mélanger plus de couleur qu’il n’en faut.
-Sur le papier humide, la couleur se répandra en fondant les traces du pinceau.
La planche à dessin, ou le papier tendu sur le cadre, doit être incliné légèrement pour que le lavis se répande
naturellement.
Bistre: Ce mélange de suie, d’eau et de gomme arabique fut employée jusqu’au XXe siècle dans la technique du lavis.
Voir aussi délayer

Leitmotiv (n. m.) Dans un film, image ou plan repris plusieurs fois.

Liant : Constituant, simple ou mixte(constitué de plusieurs éléments), non volatil, filmogène, des vernis, des peintures et
des préparations assimilées. On peut classer les liants ainsi:
Liants aqueux ou agglutinant: colles, cires, silicates
Liants oléagineux: huiles naturelles ou artificielles
Liants résineux: vernis naturels ou synthétiques.
Les principales propriétés techniques d'une peinture sont dus aux liants: consistance, viscosité, nuance, siccativité,
adhérence ou pénétration, résistance à l'air et aux intempéries, pouvoir couvrant etc.
Ligne /Trait: La ligne est le résultat du déplacement d'un point ou d'une empreinte
(c'est un élément plastique comme le point, la valeur, la couleur, etc) (Voir.ces termes).
Ligne: Trait continu, visible ou virtuel, que le regard suit.
La ligne conduit, donne une direction, en même temps qu’elle sépare, qu’elle divise la surface.
-Zone unidimensionnelle (sans largeur, sans épaisseur mais ayant une longueur, finie ou infinie) isolée par le regard.
-Un trait existe concrètement et peut nous faire percevoir une ligne, qui est une construction mentale
-C’est une étendue en longueur, le trait qui figure cette étendue.
-C’est une suite successive de marques ou un trait continu.
-Elle peut être plus ou moins allongée, plus ou moins large, volumineuse ou non, et changer ou non de
direction, de largeur ou d’épaisseur.
La ligne peut également être de contour et définir une forme.
-L’agencement de plusieurs lignes énumérées ou superposées peut créer des textures, des valeurs, des formes suggérées,
voire même des volumes s’il s’agit de lignes tangibles.
-La ligne peut être dessinée, gravée ou peinte, elle n'a pas d'épaisseur réelle; elle est strictement visuelle.
-La ligne peut être aussi tangible ou abstraite.
-La ligne tangible a une réalité physique; elle peut être manipulée, touchée.
Elle a trois dimensions et peut donc projeter son ombre. Son épaisseur réelle est variable.
-La ligne abstraite résulte de la délimitation linéaire de deux contrastes de couleurs, de valeurs ou
de textures différentes.

Ligne de construction : (n. f.) Ligne *sur laquelle un dessin * fait reposer un nombre significatif de formes *.

Ligne de force : (n. f.) Ligne * que les yeux suivent naturellement.
Elles naissent généralement de la répartition des formes et des masses (groupes de formes) dans
l'espace géométrique du tableau.

Ligne de fuite Ligne droite qui prolonge une ligne du dessin et abouti sur un point de fuite.
Elle permet de réaliser un effet de perspective. (Voir aussi fuyantes).
Ligne de construction allant vers un point de fuite dans une perspective *.
Régle :
1. Toutes les lignes verticales sont parallèles entre elles sauf pour la perspective aérienne où elles convergent
vers le point de fuite.
2. Toutes les lignes convergentes doivent se rejoindre au point de fuite correspondant

La ligne et les formes


Droite ou courbe, par sa nature et son orientation, la ligne exprime des sentiments différents selon le contexte.
Par le trait pur, sensible ou puissant, la ligne traduit précision, volumes, matières, même, effets
psychologiques tourmentés.
En traits fermés, la ligne crée des formes dépendantes d'elle.
Valeurs et couleurs l'épousent en la respectant, en la remplaçant: passage de la vision linéaire à la vision coloriste

Limite : Là où s'arrête la forme


Ligne au-delà de laquelle se trouve un autre espace.
L’espace contenu dans la limite du cadre s’appelle le champ ou le plan. Voir : AIl Over
La limite est la ligne qui sépare deux espaces ou deux surfaces.
Notion clef en arts plastiques qui concerne la forme, le tracé, la figure, l’espace
Dans une oeuvre bidimensionnelle, elle est souvent imposée par le format du support ou par le cadre.

Linette: Panneau de polyptyque en forme de demi-lune

Linogravure : Gravure en relief sur linoléum, caoutchouc ou matière plastique.


Procédé de gravure qui utilise le linoléum au lieu du bois. Voir aussi gravure

Lisser : Rendre uniforme, polir

Litharge: Oxyde naturel de plomb servant à préparer l'acétate de plomb et, par conséquent, la céruse.
Elle entre dans la composition de certains jaunes, comme le jaune de Kassel.
Lithographie: Procédé de reproduction, à plat, sur pierre, fondé sur l'antagonisme entre l'eau et les corps gras
L’artiste dessine directement sur la pierre de Munich à l’aide d’un crayon gras ou d’encres lithographiques.
La pierre est ensuite recouverte d’une eau acidulée.
Fondée sur l’antagonisme de l’eau et des corps gras, le procédé est simple et peu coûteux
C'est un procédé, distinct de la gravure, qui permet de réaliser plus aisément des estampes.
On dessine directement sur une pierre calcaire avec un crayon gras qui repousse l'encre aux endroits choisis.
La pierre est ensuite pressée fortement sur du papier préalablement humidifié pour qu'il soit imprimé.

Logo (ou logotype) : C'est une représentation graphique simple, d'une marque, d'une entreprise, d'une organisation,
Représentation graphique d'une marque commerciale ou sigle d'un organisme.
Logotype (n. m.) : Signe iconique symbolisant une marque ou une entreprise.

Lumière : Ce qui rend les choses visibles, ce qui éclaire.


C’est ce qui éclaire et rend visible.
On considère deux sortes de sources lumineuses :
-la lumière naturelle due au soleil, appelée aussi lumière blanche, et
- la lumière artificielle due à toutes les sources lumineuses destinées à remplacer ou renforcer la lumière naturelle:
-l'éclairage électrique, une bougie, un flash d'appareil photographique, etc…
C’est aussi la représentation de la lumière dans un tableau, en fonction des matériaux et du support choisi
(lumière et ombres)
Seule la lumière blanche donne aux choses leurs couleurs naturelles. Voir: Ton local.

La lumière naturelle se propage en rayons parallèles, l’ombre est projetée par la lumière du soleil d’un côté ou de
l’autre, vers l’arrière ou l’avant.
Elle peut être courte ou longue voire pratiquement inexistante, selon que le soleil est d’un coté ou de l’autre, au lever ou à
midi.

Tandis que la lumière artificielle se propage en ligne droite et en irradiant (elle part en tout sens

En contraste de valeurs : clair/foncé. blanc/noir.


En passage : la gamme des tons (Valeurs : ordre d'une couleur du clair au foncé).
Ces procédés et/ou notions intéressent le problème de la lumière :
-le clair -obscur -le vide / le plein
-les reflets, les brillances - les effets optiques
-la transparence -le flou
-le modelé - les plis et drapés
-les ombres propres et/ou portées. Voir aussi clair/obscur.
Ombres et lumières : Naturelles ou irréelles, leur nature marque le climat serein, passionné, théâtral ou mystique.
Luminosité : Niveau de quantité de lumière, réelle ou figurée.
Degré d'éclat d'une couleur, d'une surface colorée (un ciel par exemple) ou d'un tableau en entier (tableau
impressionniste)
Lustre : Éclat, brillance d'une surface. Antonyme, Mat.
M/
Macrophotographie :Photographie de petits sujets dont l'image est plus grande que nature.

Main levée : Gestes exécutés sans appuyer sa main sur la surface de travail, sans aide technique

Manière de crayon: estampe.

Maitre: Titre donné à un artiste ayant fait école et acquis une notoriété, tant par son talent que par son influence.

Malléabilité: Propriété physique d'un matériau qui peut prendre facilement la forme voulue
-Caractère de ce qui est souple, et peut prendre toutes sortes de formes.
-Une matière (peinture) ou un matériau (un métal par exemple) sont malléables lorsque l’on peut leur donner très
facilement une forme particulière, les façonner.
La terre glaise est une substance malléable

Manière noire: (gravure) Le cuivre est criblé de petits trous à l’aide d’un outil appelé berceau.
La plaque est totalement recouverte ainsi puis l’artiste gratte avec un grattoir ou un brunissoir pour
retrouver des surfaces lisses qui donneront des blancs sur la gravure.
En gravure, nom donné au mezzotinte et parfois à la lithographie exécutée au grattoir.

Manifeste Texte, livre, théorie ou oeuvre que l'on considère comme à l'origine d'un mouvement.

Manipulable : (adj.) Prévu pour être touché, actionné par la main du spectateur.

Maquette : Est constituée par l’assemblage de volumes de toutes sortes.


Modèle réduit et proportionné d'une sculpture, d'un objet quelconque, d'un bâtiment, ou d'un décor.
Elle représente, le plus souvent à l’échelle réduite, une oeuvre, un projet, un monument.
En imprimerie, c'est la représentation précise ou schématique d'une affiche ou d'une mise en page réalisée par un
graphiste.

Maquillage : Technique permettant à l'aide de produits colorants de modifier ou d'embellir l'apparence du visage
Marie-louise : Cache de papier destiné à mettre en valeur le dessin, la peinture encadrée
Marine Désigne un tableau qui représente la mer et l'univers marin : bateaux, installations portuaires, etc…

Marionnette: Figurine représentant un être humain ou un animal ou même un objet.


Actionnée à la main par une ou plusieurs personnes cachées qui lui font jouer un rôle
(il existe des marionnettes à fils ou à tringle, à gaine, des marottes à tiges, des ombres).

Marque : Signe particulier servant à repérer, indice. Trace ou empreinte laissée sur quelque chose (marquage

Marqueterie: Cet art décoratif est proche de la mosaïque, mais on utilise des éléments minces (lames, feuillets, plaques)
de plus grands formats, découpés selon un dessin établi, tandis que la mosaïque se compose de tesselles
régulières.
La combinaison de ces éléments de couleurs diverses, fixés ensuite sur un support, constitue un motif marqueté.

Marouflage : Application d’une toile ou d’un dessin sur papier sur un autre support (bois, toile) à l’aide de colle
-Le marouflage consiste à faire adhérer à l'aide d'une colle très forte (maroufle, céruse, amidon, dextrine)
un support pictural mince et souple sur un autre support, le plus souvent rigide.
-Le marouflage consiste à coller un support en deux dimensions et généralement fragile (photographie ou toile
peinte ancienne par exemple) sur un support plus solide (carton, toile neuve, etc…). C'est souvent une mesure
conservatoire.
On peut également maroufler une toile peinte sur un mur.
Papier ou toile, qui peuvent être appliqués sur un mur ou sur tout autre support en utilisant une colle forte.
Le maroufle composé à l’origine de seigle ou d’un mélange de céruse, litharge, huile et terre d’ombre
Maroufler : Appliquer ou coller sur une autre surface
Masque (n. m.) :Objet qui dissimule totalement ou en partie le visage. Change la personnalité de celui qui le porte.
Dissimuler partiellement ou totalement avec un masque ou toute autre chose
-Objet tridimensionnel qui reproduit l'aspect du visage, le transforme ou le déforme.
-Dispositif utilisé pour protéger la surface d’un tableau de l’application d’une couche de couleur.
Souvent constitué de ruban gommé, il permet de peindre une grande surface sans se préoccuper des détails.
On l’enlève lorsque la peinture est sèche pour découvrir la couleur du support
-Expression de symboles ou accentuation de caractères et d'émotions.
Dans l'Antiquité, il sert aussi à amplifier le son de la voix.
Masque africain -ensemble complexe qui comprend à la fois le visage, cimier ou heaume de bois, le costume du personnage, les
accessoires tenus en main, les parures, la danse dont les pas accompagnent la musique, et l'esprit que le tout est censé incarner.
Ils masquent au propre et au figuré celui qui les porte afin de l'aider à personnifier une force, un esprit ou un dieu. Ils sont
associés au savoir et au pouvoir et sont entourés du mystère qui touche au sacré. Plus un masque remplit sa fonction, plus il est
vénéré.
Taillés en secret, ils ont un pouvoir magique et peuvent décider de la guerre et de la paix, de la vie ou de la mort des hommes.

Masse : Ensemble de forme que l'œil perçoit dans sa globalité et qui forme une zone dense dans l'image
Mat : Qui n'a pas d'éclat ou de brillance Antonyme, Lustre

Matériau : Éléments de matière élaborée destinés à être travaillés. Le papier journal peut servir de matériau.
Ce qui constitue ou est destiné à constituer une œuvre.
-Désigne toute matière transformée ou non qui sert à construire et, du point de vue des arts plastiques,
ce en quoi est fait une oeuvre d'art (marbre, bronze, toile de coton ou de lin, etc…).

Matière /Matériau
Le matériau est la matière à l'état brut.
La matière est le matériau mis en forme.
Par exemple, le marbre de la carrière (matériau) devient la matière de la statue.

Matière : Substance divisible et modelable à laquelle on peut donner toutes les formes.
La matière est identifiable par sa texture
Substance malléable, divisible, avec laquelle on peut réaliser des formes.
-La peinture est une matière dont les principales caractéristiques sont la malléabilité ou la plasticité, la couleur,
l’onctuosité, la fluidité, la capacité à sécher, à se mélanger avec d’autres matières, à rester stable dans le temps.
L'aspect de surface (affleurement de la matière) est souvent appelé matière ou effet de matière (Voir. Empâtement)
1. Substance constitutive d'une chose.
2. L'aspect de surface appelé "effet de matière" : une matière lisse ou rugueuse ou empâtée.
-C'est une substance naturelle particulière qui compose une partie ou la totalité d'une oeuvre
(le bronze, le bois, le marbre).
Lorsque l'on parle de matière, c'est souvent pour désigner l'aspect de celle-ci, sa texture.
On parle de matière lisse (le verre) ou de matières rugueuses (certaines roches).
Les matières peuvent avoir de nombreux aspects, visuels (granuleux, brillant, mat) ou tactiles (doux, léger, humide) et dans ce cas, on
parle d'effet de matière.
L’effet de matière peut aussi être le résultat de la manière d'utiliser les matériaux entrant dans la fabrication de l'oeuvre.
Il a une conséquence directe sur l'aspect de celle-ci. Une peinture très épaisse, appliquée au pinceau, au couteau ou à la
spatule, produira des effets de matière plus ou moins importants.
L’épaisseur de la peinture réagira différemment en fonction de l'éclairage et en fonction de la position du public.
-Les effets de matière ont fait l'objet de nombreuses recherches et expériences dès la fin du XIXe siècle.
Les artistes ont alors augmenté la consistance de leur peinture en ajoutant parfois du sable ou de la sciure de bois, ou en
collant ces mêmes substances sur la toile avant de peindre.
La peinture peut aussi être utilisée avec une grande légèreté, auquel cas la matière fait presque oublier qu'elle existe.
-Sensations que produisent sur l'œil les stratégies d'utilisation des matériaux et des outils par analogie au sens du
toucher ; la matière d'une œuvre picturale dépend de la malléabilité, plasticité, onctuosité, fluidité du médium utilisé et de
la touche du peintre.
"Tout ce qui, à l'œil, donne l'impression du toucher" :
due à la touche de l'artiste, à la facture : au geste par rapport à l'outil.
due à la texture, à la tactilité des matériaux, à leur transformation.
due aux médiums et au support : la trace laissée par rapport au support...
due à l'illusion des matières réelles : en dessin, peinture, sculpture.
en contraste : brillant / mat, lisse / rugueux... ou en passage.
Matérialité : Désigne l'ensemble des caractéristiques de la matière ou des matériaux qui constituent une oeuvre,
la texture, la couleur, la forme etc…
Matérialité du support : La nature, le caractère du support.

Matériel : Instrument, outil

Mécène : Personne (physique ou morale) qui soutient un artiste par un apport financier, ou par des commandes.

Médium (n. m.) : Produit liant les pigments dans la peinture.


Terme utilisé pour désigner le liant d'une peinture.
Moyen utilisé dans la fabrication d'une oeuvre (Voir technique
Liquide servant à fluidifier les couleurs(eau, essence, huile, alcool, solvant, etc.).
Se dit également de l’élément intermédiaire entre l’outil et le support(gouache, huile, encre …).
Matière colorante déposée sur un support (gouache, encre, acrylique...) à l'aide d'outils divers, par extension un papier
collé est considéré comme médium ; Substance intermédiaire entre le liant et le diluant : tout liquide servant à détremper
les couleurs.
En peinture, et dans le sens premier du terme, le médium désigne le liant qui sert à mélanger et étaler les pigments de
couleur
Média ( médium au pluriel) a pris un sens second dans la communication et désigne un mode de diffusion
d'informations (la télévision, les journaux, les livres, etc…).

Mélange: mettre ensemble deux couleurs pour en former une troisième.


Lorsque l’on mélange deux couleurs primaires, on obtient une couleur secondaire.
Par exemple, du jaune mélangé à du bleu donne du vert, mais la couleur obtenue dépend des quantités de chaque
couleur dans le mélange.

Mélange optique : technique impressionniste,


on ne mélange pas les couleurs on les juxtapose par touches sur le support, ce qui provoque un mélange optique .
-Abandon du mélange des couleurs sur la palette pour l'emploi des tons purs qui, juxtaposés en petites touches, se
mêlent optiquement dans la perception visuelle du spectateur.
.
-A la différence du mélange habituel (mélange de la matière colorée), le mélange optique se fait par les yeux:
sur le support, plusieurs couleurs sont associées en petites surfaces.
-Mélange de couleurs s'effectuant au niveau de la vision, par la proximité de zones colorées.
Ainsi, des petits points bleus et jaunes contigus formeront une surface verte par mélange optique
De loin, on ne voit qu’une seule couleur, comme sur une affiche grand format ou l’écran de télévision

Mémoire : Faculté de conserver et de rappeler des observations et des choses du passé.


De mémoire, sans avoir la chose sous les yeux.

Métaphore : Opération de transfert de sens du concret à l'abstrait, de l'exemple à l'idée générale exprimée.
Dans l'image, un building peut exprimer l'ambition de notre civilisation
Image par laquelle on assimile un objet à un autre (ou à un être) sans avoir recours à un terme de liaison ; à
ne pas confondre avec la comparaison. Exemple : "un tigre" pour un homme féroce, "une vie orageuse

Métal à repousser : Il est en aluminium ou en cuivre, il se vend en mince feuille ou en rouleau.


Il existe en différentes couleurs.
Il peut être coupé, gravé, façonné, patiné, et on peut le couvrir d’encre noire ou d’émail à vitrail.
On peut y substituer des assiettes d’aluminium, de même que les couvercles qui scellent certains contenants

Métonymie (n. f.) : Opération de transfert de sens par association d'idée:


une partie désignant le tout, par exemple: dans l'image, un building peut signifier la ville.

Metteur en scène (n. m.) : Personne qui assure la réalisation du film.

Mettre en valeur : (v.) Faire ressortir, faire remarquer.


Micro-ordinateur (n. m.) : Petit ordinateur permettant d'obtenir des images numérisées et comprenant :
- un microprocesseur qui coordonne toutes les opérations.
- une mémoire pour stocker les informations
(morte: mémoire lue ; vive: mémoire qui reçoit les données du logiciel se présentant sous la forme d'une disquette).
- un clavier pour entrer les données.
- une souris ou un crayon optique pour les exercices graphiques.
- un moniteur ou un écran de visualisation.
- une imprimante pour obtenir une trace graphique.

Mimétisme : Propriété que possèdent certaines espèces animales pour assurer leur protection, de se rendre en apparence
semblables au milieu environnant.

Miniature: Peinture de petite taille réalisée sur un support rigide avec une grande finesse d’exécution.
Peinture de très petit format sur différentes matières. Par extension, désigne un objet d'art de petite
dimension.
-Art très répandu jusqu'au XIXe siècle, la miniature est une peinture de petite taille réalisée sur un support rigide tel que le
bois ou l'ivoire (qui donne un aspect nacré).
-En Europe, les miniatures sont essentiellement des portraits, des scènes de genre ou des sujets érotiques

Mirette : Outil de sculpteur servant à soustraire, à creuser ou d’évider de la matière de manière à créer des textures
pour une première version de sa réalisation en argile.
Ses extrémités, de formes différentes sont en métal.
Il est possible de fabriquer ses propres mirettes avec un fil ou un ruban de métal que l’on fixe à un manche de bois.
Voir aussi ébauchoir.

Miscible : une substance est miscible avec une autre lorsqu’elles peuvent former un mélange homogène.

Mise au carreau : Procédé de report d’un dessin sur un autre support.


Le dessin à reporter est quadrillé de lignes perpendiculaires tracées régulièrement, formant ainsi des
carreaux qui servent de repères.
Les figures qui se trouvent dans ces carreaux sont reportées sur l’autre support, qui a été préalablement quadrillé de la
même manière si la reproduction doit avoir la même dimension,
avec des carreaux plus grands s’il s’agit d’un agrandissement
ou plus petits s’ils s’agit d’une réduction.
On tient compte, pour ce report, de la position de chaque élément du dessin par rapport aux lignes et par rapport à
l’emplacement dans chaque carreau.
Le dessin aux carreaux se nomme également graticulage ou craticulage.
Voir aussi pantographe

Mise en abyme ou Mise en abîme : Se dit, par exemple, lorsque deux miroirs, face à face, se reflètent à l'infini.

-On parle également de mise en abyme pour désigner une oeuvre citée ou visible à l'intérieure d'une autre.
-Structure d’une image ou d’une oeuvre qui contient cette image ou cette oeuvre elle-même en représentation
(exemple connu: la vache qui ri :"la boîte de fromage dessinée sur la boîte de fromage dessinée sur la boîte de fromage").

Mise en scène : Organisation préméditée d'objets, de personnages, de mouvements… dans un espace et un temps choisis
Organisation matérielle d'une présentation ou représentation (objets, personnages, décors,
mouvements…) dans un espace et un temps choisis.

Mixage (n. m.) : Sonorisation d'un film (paroles, musique, bruitages).

Mobile : Il s’étend ensuite à toutes sortes d’objets animés d'un mouvement


C'est un ensemble d’éléments légers qui bougent, le plus souvent sous l’influence des mouvements de l’air.
Certains auteurs considèrent le mobile comme un volume ouvert
Terme inventé par Marcel Duchamp en 1932 pour désigner les sculptures suspendues et animées de l’artiste américain
Alexander Calder (1898-1976) qui travaillera beaucoup sur ce type d'objet en métal léger à mi-chemin entre la sculpture
et l'installation dont les éléments entrent en mouvement sous l'action de l'air.
Ce mot s’étendra ensuite à toutes sortes d’objets animés d'un mouvement.

Modelage: Technique de sculpture consistant à produire une forme par ajout progressif de matière
Transformer une substance (glaise, cire, etc.) en lui donnant une forme figurative ou abstraite.
-Procédé classique d'imitation en peinture, qui consiste à imiter les trois dimensions sur une surface plane en utilisant les
contrastes de valeur (hachures et/ou dégradés).
C'est l'action de former un matériau malléable, facile à mettre en oeuvre (la terre, la cire, le papier mâché, etc…).

Modèle: Objet ou personnage réel ou figuré (photographie ou croquis) destiné à être reproduit, imité, ou interprété.
Le modèle est un objet réel (une pomme, une nature morte, un nu, une statue... ou figuré
(par exemple la photographie de cet objet) que l'on cherche à reproduire (voire à interpréter) ou dont on représente un ou
plusieurs caractères
-En arts plastiques, on appelle modèle une personne qui pose pour un photographe, un peintre ou tout autre
artiste qui va reprendre les lignes, l'image ou l'attitude du corps dans son oeuvre.
-Qui appartient ou convient au temps présent ou à une époque récente.
-C’est l’affirmation d’un art qui doit s’approcher de la vie réelle, envisager de choisir des techniques pour leur efficacité
et non par rapport à la tradition, avec l’idée d’un progrès possible pour l’individu.

Modelé : Façon dont on accuse les reliefs, les plans en peinture.


Relief des formes rendu par la sculpture, la peinture, le dessin.
-Le modelé est le relief des formes, des objets, des personnages ou des matières représentées.
- Le modelé est un procédé qui permet de donner, à un espace-plan ( à deux dimensions), l’impression du volume
ou du relief des formes, grâce à différentes techniques comme le dégradé, les contrastes…
Exemple : une couleur utilisée en aplat ne donne aucun modelé contrairement au dégradé qui donne l’impression du
relief.

Procédé classique d'imitation, sur un support plan, du volume des objets à 3 dimensions.

-Le modelé s'obtient en peinture ou en dessin au moyen de hachures ou de dégradés qui traduisent les différentes valeurs
de l'ombre et de la lumière se répartissant sur les surfaces de l'objet.

Avec l'Impressionnisme, il est remplacé par le jeu direct de modulations de touches de couleur suggérant des volumes et
une profondeur propres à la peinture, désormais détachée du souci d'imitation

Modulation: Procédé qui permet de suggérer la profondeur, en échelonnant les volumes présentés les uns à la suite
des autres, au moyen d'une série de touches de valeur à peu près égales, bien que de couleur différente.
Cézanne a beaucoup utilisé cette technique, dont il est pratiquement l'innovateur

Module : (du latin modulus, mesure) Unité de base dans un ensemble. Elément qui se répéte
Composant élémentaire permettant d'organiser un ensemble par juxtaposition ou combinaison.

Molette: Petit cône en verre, en cristal, en marbre ou en pierre dure dont les peintres se servent pour broyer les couleurs
étendues sur la table de marbre

Monochrome: Qui n'a qu'une seule couleur.


Peinture formée d'une seule et même couleur, étalée de manière uniforme sur toute la surface du support.
L’adjectif monochrome désigne l'aspect d'un objet ou d'une oeuvre dans laquelle n’intervient qu'une seule couleur.
Un monochrome désigne une oeuvre non figurative qui se réduit à une surface ou un relief peint d'une seule couleur.
Yves Klein réalisera des monochromes sur différents supports, papier, toile, éponge, bronze, etc…
Réf : Malévitch précurseur en 1915 avec "Carré noir sur fond blanc", "Carré blanc sur fond blanc" en 1918,
Monogramme: Signature composée d'un sigle de plusieurs lettres ou initiales d'un peintre: A.M (Andrea Mantegna),
A.D (Albrecht Dürer), F.H (Frans Hals), MAUD (Maurice Denis).

Monosémique (signe) (adj.)Signe n'ayant qu'un seul signifié (Signe du code de la route par exemple).

Monotype: Procédé de peinture ou de gravure permettant d'obtenir une impression en un seul exemplaire.
Dans l'art de l'estampe, c'est un procédé d'impression par lequel l'artiste travaille sur la planche directement
avec de l'encre d'imprimerie ou même avec de la peinture.
Degas et Gauguin, entre autres, ont utilisé cette technique.
-Procédé de gravure qui ne permet de tirer qu'un exemplaire à partir d'une planche ; l'artiste compose un dessin à
la peinture à l'huile, à l'aquarelle, ou à l'encre typographique, sur une surface lisse (du verre) ; puis on applique une feuille
de papier contre la planche et limage est transférée par frottement ou au moyen d'une presse à eau-forte.

Montage (n. m.)Assemblage des plans, des séquences du film.


La juxtaposition de deux plans peut exprimer une idée qui n'est pas contenue dans chacun des plans
(Eisenstein).
Construction et assemblage d'éléments divers, semblables ou identiques.

Morceaux de réception : Oeuvres que les artistes agréés à l'Académie royale de peinture ou de sculpture devaient
présenter et donner pour obtenir le grade d'académicien.
Morphologie (de l'image) :C'est la configuration et la structure de l'image :
lignes de force, centre d'intérêt, principales lignes qui structurent l'oeuvre
(souvent sous forme de figures géométriques), direction et orientation des lignes, répartition des pleins et des vides.

Mosaïque : Juxtaposition de petites pierres de couleurs naturelles ou artificielles formant un dessin et recouvrant
les murs ou les sols de certains édifices.
Les différents morceaux appelés «tesselles» sont assemblés par du ciment.
-Assemblage de petits prismes de matières diverses colorées servant de décor pour les murs ou le sol des édifices.
-Cet art très ancien, relevant à la fois de la peinture et de l’architecture, consiste à incruster, dans un lit de plâtre, des
fragments de pâte de verre, de céramique, de pierre, de marbre.
Particulièrement utilisée par les Romains, la mosaïque fait aussi largement partie du décor paléochrétien (Ravenne).
Après un long déclin, elle a retrouvé la faveur des artistes du XXe siècle (Léger, Mirò, Chagall).

Motif : Modèle ("peindre sur le motif") ; thème plastique d’une œuvre ou structure graphique ornementale .
Ornement servant de thème décoratif.
Sujet ou thème à partir duquel un tableau est élaboré
Par extension "aller sur le motif" (Paul Cézanne) signifie peindre en plein air, devant le paysage
En arts plastiques le motif désigne le thème plastique d'une oeuvre ("peindre sur le motif")
alors qu'en arts appliqués il désigne un thème ou ornement qui, le plus souvent, se répète.
-Forme plus ou moins simple empruntée à la nature ou à la géométrie, souvent de petite taille par rapport au support.
Le motif, répété et ordonné de diverses manières, participe à l'ornementation d'un objet, d'une surface, d'une architecture.
Modèle d'une oeuvre peinte ou sculptée.

Mouvement :
Terme fortement polysémique dont il convient de préciser le sens à chaque utilisation.
Il est employé en particulier
- en histoire de l’art et des styles : mouvement minimaliste, conceptuel…
- dans les œuvres qui laissent apparaître le geste de l'artiste
- en référence à la représentation : représentation du mouvement d’un objet par des conventions graphiques ou picturales
- en mécanique, en musique ou chorégraphie, en art cinétique...
Mouvement artistique : Tendance artistique, culturelle, intellectuelle, regroupant un certain nombre d'individus
dont les travaux et recherches vont dans la même direction.
(Généralement, les mouvements artistiques aspirent à un changement ou une évolution.)
Multiple : Se dit d'une œuvre produite en série : sérigraphie, gravure, lithographie, photographie, moulage, bronze…
Objet d'art créé à plusieurs exemplaires ou en série (sérigraphie, gravure, lithographie, photographie, moulage, bronze
Cette notion s'oppose à celle d'oeuvre ou d'objet unique.

Murale : Peinture exécutée directement sur un mur. Ex: peinture historique, graffiti, tag, etc

Musée : C'est le lieu de conservation et de présentation des oeuvres d'art.


- Il est le lieu irremplaçable où l'on peut voir et revoir les collections permanentes.
Il est aussi le lieu où l'on peut découvrir des expositions temporaires provenant d'autres musées ou de collections privées.

La création des musées publics remonte pour l'essentiel à la fin du XVIIIe siècle.
En France, l'un des plus connus est certainement le musée du Louvre, à Paris. Son ouverture date de 1793.
Le musée a considérablement évolué depuis son origine jusqu'à nos jours.
Il concentre de plus en plus salles de conférences, bibliothèques et autres services destinés à mettre en valeur les oeuvres
et apporter le maximum d'informations aux visiteurs

Mythe : parole poétique et fondatrice, référence précieuse d'une culture, d'une croyance ou d'une religion.
Les mythes sont souvent rapportés, en Afrique de l'ouest, par les griots, à la fois archivistes, musiciens et poètes .

Mythologie : Ensemble des récits fabuleux et des légendes propres à un peuple ou une civilisation mettant en scène
des êtres qui incarnent, sous une forme symbolique, des forces de la nature ou des aspects de la nature
humaine

Mythologique : Qui se rapporte à l'ensemble des légendes. (histoire des Dieux et des Héros).

N/

Narratif : Qui raconte, qui relève du récit ou d’une suite de faits articulés dans le temps.
Narration : Œuvre ou élément d'œuvre représentant une histoire entière
C'est la faculté de certaines oeuvres, le plus souvent des peintures, à raconter une histoire.
On peut observer cet effet narratif dans la peinture d'histoire (qui relate des faits historiques, mythologiques ou religieux)
ou les scènes de genre, par exemple.
Grâce à des indices laissés par l'artiste, c'est le public qui va recomposer l'histoire qui se déroule devant lui.
-Succession d'événements, articulés dans le temps, comportant un début et une fin, et des ellipses qui font que le
temps de la narration est différent de celui de la chose narrée.
S'il n'y a pas de flash-back, la narration est chronologique.

Nature morte: Représentation d’objets inanimés.


Genre de peinture représentant essentiellement des objets ou êtres inanimés.
Se dit d'une oeuvre qui représente des objets inanimés, par exemple, une corbeille de fruits, les vestiges d'un repas ou le
gibier tué à la chasse.

Négatif : Cliché photographique transparent dont les parties lumineuses sont opaques.
C’est ce qui permet d’obtenir le tirage positif (photographie )
-En photographie, c'est un support sensibilisé à la lumière et qui permet de fixer les images en négatif.
Les couleurs et les luminosités sont inversées sur le négatif. lors du tirage photographique, elles apparaîtront en positif,
telles qu'on les voyait réellement

Noir : couleur, lumière :


Pour les sciences physiques, le noir est l'absence de couleur.
En peinture, le noir est obtenu (en théorie) par le mélange des trois couleurs primaires (jaune, cyan, magenta).
Dans les Arts plastiques, le noir, parce qu'il émane de matières desquelles il ne peut être dissocié et sans lesquelles il
n'existe pas, peut produire des couleurs, voire de la lumière (Soulages)
La peinture noire, par les capacités différentes des matières qui la constituent d'absorber ou de
renvoyer certaines longueurs d'onde, peut produire des couleurs, voire de la lumière.

Nombre d'or: Le nombre d'or (1,618 ... ) ou section d'or, ou section dorée, caractérise la proportion
(divine proportion) qui existe entre deux dimensions, par exemple entre la largeur et la longueur d'un
rectangle appelé "Rectangle d'or".
Principe d'harmonie universelle ; rapport entre la plus grande des deux parties et la plus petite égale au rapport entre le
tout et la plus grande ; section dorée ; quotient du rapport = 1,618.
Comme exemple le papier de format 8 1/2" X 14".
Au cours des siècles, une littérature prolixe s'est attaché au nombre d'or. Ce nombre apparaît, au yeux de certains, comme
un principe d'harmonie universelle régissant le microcosme et la macrocosme, ou comme la clé d'une conception absolue
de la beauté.

Dans un carré ABCD, on prend M tel que DM=MC. Le cercle de centre M et de rayon MB permet d'obtenir le rectangle
AEFD qui est un "Rectangle d'or" (de même que BEFC).

AB/BE=AE/AB=AE/EF=1,618.

Notion : Idée qu'on a d'une chose qu'on ne peut ramener à autre chose, connaissance.
On peut classer sous le terme de notions sémantiques "liées au sens",
-les idées dégagées par l'œuvre de l'artiste ou la réalisation de l'élève ; ce sont des notions "discursives",
de propos tenu, de sujet et/ou "de style" pour les distinguer des notions plastiques qui portent sur la "mise en forme".
Notion de couleur, de matière, d'espace.
Exemple : la notion d'intimité peut se traduire par les couleurs, les formes, les lignes de construction...

Nu : Représentation d'un corps humain totalement ou largement dévêtu. (L'un des genres traditionnels des Beaux -Arts).
On appelle nu une oeuvre qui représente un personnage dont le corps est, en partie ou en totalité, dénudé
Ce nom reste toujours au masculin, s'il s'agit de la représentation d'une femme on précise simplement «un nu féminin

Nuance : C'est ainsi que l'on appelle les variations, parfois très légères, d'une même couleur
-Couleurs transformée par l’apport d’un autre
Ou variation légère d’une même couleur.
La nuance désigne chacun des degrés différents d'une même couleur ou chacun des degrés intermédiaires entre deux
couleurs.
Toute couleur fondamentale se divise, selon son intensité, en tons, subdivisés eux-mêmes en nuances.
-Variations fines d'une couleur pure (ou valeurs de tons) mélangée avec une très faible proportion d’une autre
couleur, de telle sorte qu’elle n’apparaît, par rapport à sa coloration originale, que très légèrement différente; employé à
tort comme synonyme de ton ou de teinte.

La nuance d'une couleur résulte du mélange de cette couleur avec une faible quantité de ses voisines du cercle
chromatique.
Ex : les nuances d'un bleu pourront varier du bleu-vert (bleu+un peu de vert) au bleu violacé (bleu+un peu de violet).
-A partir d’une couleur on obtient des nuances en ajoutant un peu d’une autre couleur.
Ainsi, un rouge deviendra plus orangé avec du jaune et plus violet avec du bleu.
On obtient des nuances chaudes ou froides d'une couleur (Voir. cercle chromatique).
Remarque : Tant que le changement est faible, on considère que c’est une nuance d’une même couleur.
Lorsque le changement est important, c’est une nouvelle couleur: par exemple, orange, violet, etc.
On passe ainsi d’une couleur à une autre « en continu ».

Nuance 1 : (n. f.) Chacun des degrés différents par lesquels peut passer une couleur.

Nuance 2 : (n. f.) Fine différence entre deux éléments de même nature.
-Entre deux surfaces dont l'une est légèrement plus granuleuse que l'autre, il y a une nuance de textures.

Nuancer la couleur: caractérise une petite différence dans la valeur ou dans la pureté d'une couleur.

Nuancier : Présentoir de coloris Cercle chromatique

O/
Oblique : Qui est en diagonale, en biais ou incliné par rapport à une ligne verticale ou horizontale
Objet (n. m.) : Produit de l'activité humaine créé et fabriqué dans un certain but fonctionnel ou esthétique.
-ayant une certaine fonction ou destination (il n'y a pas d'objet sans sujet qui le considère).
-Les artistes s’intéressent aux objets de la vie quotidienne qui vont entrer dans l’oeuvre d’art par leur
représentation ou même seront inclus en elle
-Depuis les premiers objets réels introduits dans les tableaux du Cubisme analytique (Braque, Picasso),
puis les ready-made de Marcel Duchamp, l'objet a un statut particulier dans l'art du XXe siècle: objets détournés de
Merret Oppenheim, "Objets de mon affection" de Man Ray, "Nouvel objet plastique" du lettriste Isou, etc ,
mis en scène dans les installations et les environnements, l'objet occupe une place majeure dans l'art du XX° siècle.

Observation : Acte d'observer quelqu'un ou quelque chose.


Examiner avec attention, afin de connaître, d'étudier et de comprendre.
Faire un dessin d'observation.
Surveillance attentive à laquelle on soumet un individu.

Odalisque : Esclave attachée au service des femmes du sultan dans l'empire ottoman

Un oeuvre : ensemble de l'ouvrage réalisé dans une même technique : l'œuvre gravée d'un artiste

Oeuvre: Chacune des pièces produites par un artiste, mais aussi l’ensemble des oeuvres d’un artiste.
-chose fabriquée, résultat d'un travail.

Œuvre conceptuelle : Désigne une oeuvre dont l'intérêt premier est de faire référence à une démarche ou une réflexion
de l'esprit.
Même s'il n'est pas négligé, l'aspect physique de l'oeuvre est secondaire par rapport au concept, à l'idée.
L’art conceptuel apparaît en 1965 aux États-Unis alors que quelques artistes européens (Yves Klein par exemple)
travaillent déjà en ce sens à la fin des années 50.

Œuvre interactive : Œuvre qui fonctionne sur le principe d'un échange avec le public.
Celui-ci a la possibilité de modifier à volonté l'aspect de l'oeuvre.

Ombre : Zone sombre due à l'absence de lumière ou au fait que la lumière rencontre un obstacle opaque.
-Elles sont composées par le mélange de bleu présent dans toute les ombres, de la couleur propre au corps dans un ton
plus foncé et de la complémentaire de la couleur de ce corps

Ombre portée : l'ombre que projette sur une surface tout objet ou toute personne éclairée
Est une ombre qui se porte sur une autre surface, un autre volume.
-ombres définies par la lumière, sur le relief ou le volume même.
Les dessins de la Renaissance fournissent d'excellents exemples du travail sur l'ombre portée et la lumière.
Ils tentent de mettre en évidence le rapport des figures à l'espace qui les environne.

Ombre propre : est la partie ombrée d’un objet lorsqu’il est éclairé d’un coté.
Est une ombre qui se porte sur le volume ou l’objet même, comme les plis, les cernes, par exemple.

Onctuosité: Une peinture (matière picturale) est onctueuse lorsque sa consistance est à la fois légère et douce ;
elle donne au toucher l’impression d’un corps gras

Opacité: Pouvoir d’un pigment de ne pas laisser apparaître le support sur lequel il est appliqué. .
L'opacité est l'inverse de la transparence.
Opaque : Qui ne laisse pas traverser la lumière.

Opérations plastiques :
-Procédés plastiques de composition ; combinaisons originales d'actions, de gestes,
-de médiums / outils / supports et/ou de matériaux, d'images, de représentations et d'idées...
-"mises en forme, en relation " :
Exemples : isoler, reproduire, transformer, associer.
-Pour isoler : l'artiste choisit un procédé : cadrer une partie, encadrer, choisir une matière, distinguer, mettre en
évidence : par la lumière, par une ligne, dans un espace vide...
Pour ce faire il met en œuvre une action technique : cerner, dessiner un cadre, auréoler...
-Pour reproduire : il peut : figurer, imiter ou évoquer la réalité, s'inspirer d'une autre œuvre, la copier, multiplier,
répéter une figure...
Pour ce faire il met en œuvre une action technique : photocopier, décalquer, coller...
-Pour associer : il peut : juxtaposer, superposer, imbriquer, entrelacer, enchevêtrer, condenser, confondre,
fusionner, agglomérer, assortir, relier : par un geste, un regard, une ligne... ou opposer...
Pour ce faire il met en œuvre une action technique : coller, mélanger, insérer, envelopper...
-Pour transformer : il peut : modeler un matériau, déformer un objet, changer la couleur, la matière d'une forme,
changer d'échelle, pétrifier, simplifier, géométriser, exagérer...
Pour ce faire il met en œuvre une action technique : étirer, compresser, envelopper, masquer, fragmenter...

Origami : (n. m.) Art du pliage. / Œuvre se présentant sous la forme de papier plié.

Original
1. nom commun : ouvrage de la main de l'homme point de départ d’une reproduction.
Œuvre originale : oeuvre unique (contraire : multiple, reproduction)
L’original est le point de départ d’une reproduction.
2. adjectif : Surprenant, inattendu, caractérisé par une rupture ou une transgression des normes habituelles
(contraire: banal, académique, "classique").

Organique : Se dit d'une ligne ou d'une forme en courbes, rappelant des éléments comme des animaux ou des végétaux.

Organisation : C'est la manière de structurer, d'agencer, d'assembler, d'organiser les différents éléments d'une oeuvre
les uns par rapport aux autres.
La façon plus ou moins cohérente dont sont assemblées les formes, les traces, les couleurs, les lignes, etc.
L’organisation est un certain ordre voulu pour obtenir un effet d’ensemble particulier.
La composition est une sorte d’organisation (dans les peintures avec un sujet).
Dans certaines oeuvres de Hans Arp, on peut même parler d'organisation aléatoire car l'artiste jette en l'air des morceaux
de papier qu'il colle sur le support à l'endroit où ils retombent.

Organisation de l'espace : Organiser l'espace consiste à faire le lien entre différents éléments de composition
(formes, points, lignes, couleurs, etc.) pour former une image.
-Il y a deux types d'organisation de l'espace: l'organisation picturale et l'organisation spatiale.
-On dit que l'organisation picturale est bidimensionnelle (deux dimensions) si on ne peut mesurer que sa hauteur et
sa largeur.
-On dit que l'organisation spatiale est tridimensionnelle (trois dimensions) si on peut mesurer son épaisseur en plus de sa
hauteur et sa largeur.

Il y a plusieurs méthodes pour organiser l'espace:


-L'énumération: Les éléments et les formes sont distribués dans l'espace sans qu'aucun élément ne touche l'autre.
-La juxtaposition: Les éléments et les formes se touchent sans se chevaucher (superposer).
-La superposition ou chevauchement: Les éléments et les formes sont les uns sur les autres et se superposent en partie.
-Les alternances: On parle d'alternance lorsque les différents éléments d'une composition se répètent tour à tour (cycle)
avec une régularité mathématique.
Alternance de nombres , Alternance de valeurs de tons , Alternance de formes , Alternance de couleurs ,
Alternance de positions , Alternance de dimensions

Ornement : Ajout décoratif qui agrémente, embellit, décore un objet ou une construction.
Elément qui agrémente, embellit, décore.
Ornementation : Action, art et manière d'embellir par ajouts, d'agrémenter un objet, une architecture, un monument
Outil : Objet ou instrument qui prolonge l'action de la main dans un but particulier et qui laisse une trace sur le support .

Ouvert
1. Qui laisse un passage par lequel il est possible d'entrer ou de sortir.
2. Caractère de ce qui est réceptif et perméable au champ extérieur.

Outremer: Pigment traditionnellement fabriqué par broyage de lapis-lazuli, pierre semi précieuse,
qui a toujours été onéreuse et recherchée.

P/

Palette: Support sur lequel l’artiste pose ses couleurs quand il travaille.
-instrument de bois ou de plastique sur lequel l'artiste dépose et mélange ses couleurs.
Plaque mince percée d’un trou pour y passer le pouce et sur laquelle le peintre étend et mélange les couleurs.
L’idée de poser ses couleurs sur une surface plane, non poreuse, remonte à l’époque préhistorique où des omoplates
d’ours et d’aurochs font office de palettes.
-Des matériaux lisses, comme le verre, la porcelaine, le métal émaillé, le bois, le plastique, etc., peuvent servir
de support pour déposer la couleur.
Voir aussi godet.
-Désigne aussi l’ensemble des couleurs utilisées par un peintre pour tel tableau
La palette, ou gamme chromatique, désigne l'ensemble des couleurs utilisées ou la gamme de tous les tons et de coloris
employés par un peintre pour réaliser une oeuvre

Panoramique : Rotation horizontale ou verticale de la caméra sur son axe.

Pantographe : Instrument constitué de tiges articulées, destiné à reproduire, à agrandir ou à réduire mécaniquement
un dessin.
-Appareil permettant de copier mécaniquement un dessin quelconque en le réduisant ou en l'agrandissant à volonté
Voir aussi mise au carreau

Papier
Fabriqué avec de vieux chiffons, des roseaux, de l’écorce de mûrier et des déchets de cordage, le papier est
inventé en Chine comme substitue de la soie vers la fin du 1er siècle.
Son introduction en Occident commence vers le XIIe siècle, et le mot papier (du latin papyrus) apparaît en français au
XIIIe siècle.
Il est au début, réservé à l’écriture.
Mais, peu à peu, son utilisation courante pour le dessin supplante le parchemin considéré jusqu’alors comme le support
idéal.
Papier à gratter: S’utilise pour faire du sgraffite.
Sa surface est enduite d’une couleur quelconque, elle-même recouverte d’un matériau noir rappelant la
pâte à gratter.
Lorsqu’on gratte cette surface avec un bâtonnet effilé, on découvre la couleur sous-jacente.
Le papier à gratter se vend en paquet de feuilles de couleurs variées.
Il faut le manipuler avec beaucoup de précautions parce que les doigts y laissent très facilement des marques qui rendent
le travail impossible par la suite.

Papier aquarelle: :Fabriqué à base de chiffons, il est offert en tablette ou à la feuille.


On l’appelle aussi papier torchon.
C’est un papier blanc, épais, au fini rugueux.
Il ne s’altère pas à la lumière.
On l’emploie principalement avec l’aquarelle ou les encres.
Son grain plus ou moins fin permet des effets intéressants lorsqu’on l’utilise comme support avec des matériaux secs.

Papier bouchonné: :Papier sec chiffonné en boulettes que l’on colle sur un support.

Papier bouffant (buvard):: Existe dans des types qui contiennent du bois et dans des types qui n’en contiennent pas.
Le papier sans bois est un peu plus lisse de texture.
C’est un type de papier absorbant.
Il convient pour être utilisé avec le fusain, les types de craies et de pastels tendres ainsi que les crayons graphites.
On peut le frotter et gommer à la gomme malléable.

Papier bicolore: Ou papier duplex de type Reycote à deux faces de couleur différente.
Il se vend en paquet de feuilles de couleurs vives qui ne s’altèrent pas à la lumière.
Le papier bicolore sert rarement de support.
On l’utilise plutôt comme matériau en façonnage et en collage, car il se plie, se déchire et se découpe bien, ce qui permet
de tirer profit de ses faces bicolores.

Papier Canson: Il est épais et son grain est assez prononcé.


Il se vend dans une belle gamme de couleurs.
Toutefois, c’est un papier qui coûte cher.
On l’utilise principalement en dessin avec des matériaux secs tels les pastels.
Papier cartouche: C’est un papier blanc et lisse, aux multiples usages.
Il s’utilise avec tous les matériaux secs ou humides.
Dans le commerce, on le trouve le plus souvent sous la désignation anglaise « papier cartridge ».

Papier cellophane: :C’est une pellicule luisante et transparente à base de cellulose.


Ses couleurs brillantes rappellent celles du verre coloré.
On s’en sert le plus souvent comme matériau, dans des collages, pour imiter le vitrail.
Il convient aussi à la fabrication de diapositives destinées à être projetées au rétroprojecteur.
Il se vend en rouleau ou à la feuille.

Papier de riz: Parmi les types de papier orientaux tels que le papier de riz, le papier de bambou et le papier de mûrier,
c’est surtout le papier de riz qu’on exporte en Occident.
Il est fait notamment de paille de riz.
C’est un papier fragile et tendre utilisé pour faire des dessins au pinceau.
Il a un côté lisse et un côté grenu, mais on utilise généralement le côté lisse pour les dessins au pinceau.
Papier de transfert: Papier enduit d’une couche de poudre colorée ou de couleur liquide, employé pour transférer un
dessin sur une autre surface.

Papier-émeri: C’est un papier abrasif qu’on utilise le plus souvent pour poncer le bois.
Le grain du papier d’émeri va de très fin à très gros.
En dessin, il peut servir de support aux pastels gras et aux crayons de cire.
Il existe aussi une toile d’émeri qui offre en plus l’avantage de résister à l’eau.
Papier façonné: Papier travaillé avec plus ou moins de relief; il peut être découpé, entaillé, frisé, froissé, bouchonné,
collé..

Papier glacé: Appelé aussi papier tactile, c’est un papier blanc et luisant, il n’absorbe pas l’eau.
En peinture et en dessin, c’est le papier idéal pour l’utilisation de la peinture tactile et du crayon de cire fondue.

Papier huilé: Le papier huilé est enduit d'huile de lin et sert de papier report ou de papier calque.
Il a été très employé dès le Moyen Age pour reproduire des esquisses ou comme support.

Papier Ingres: Fabriqué à partir de chiffons et de bois, c’est un papier vergé et marqué d’un filigrane.
Son grain est légèrement rugueux et sa couleur ne s’altère pas à la lumière.
C’est un papier que l’on utilise avec des matériaux secs, comme la sanguine, le fusain, les pastels secs.

Papier journal: La matière première principale est la pulpe de bois.


C’est un papier très ligneux et absorbant.
Il jaunit vite, et friable et n’est pas solide.
Il convient pour faire des croquis rapides au fusain, à la craie et aux pastels tendres.
Il supporte mal le gommage et le frottage.
C’est un type de papier à bon marché.

Papier Kasaka: De teinte légèrement jaunâtre, il est, comme le papier journal, très ligneux.
Ce type de papier absorbant est un peu plus fort que le papier journal.
Le Kasaka convient pour faire des croquis au fusain et aux types de pastels et de craies tendres.
Il convient également pour le graphite tendre.
On peut l’utiliser pour être frotté ou gommé à la gomme malléable.

Papier Kraft: Ou papier d’emballage havane ou blanc, a un côté lisse et brillant et un côté mat et rugueux.
Il convient à de multiples usages.
En peinture et en dessin, on peut l’utiliser avec des matériaux secs côté rugueux et avec des matériaux humides côté lisse.
C’est le papier idéal comme support, il se plie, se déchire et se découpe bien, comme le papier pour le papier pour travaux
manuels, mais il a l’avantage d’être plus léger.
C’est un papier résistant (son nom vient de l’allemand Kraft, qui signifie force).
Papier mâché: Aussi appelé traditionnellement carton-pâte.
Papier journal détrempé par l'addition de colle, servant de base à une réalisation en trois dimensions.

Papier manille: Ou papier bulle, c’est un papier mince au grain rugueux.


Il peut être de couleur paille ou tirer sur le blanc grisâtre.
Autrefois, il était fabriqué à partir de jute ou de chanvre de Manille, d’où son appellation.
Il convient bien aux pastels secs ou gras, à la sanguine et au fusain.

Papier marbré: C’est un papier qui contient du chiffon.


On ajoute des fibres textiles colorées pendant la fabrication.
Que ce papier puisse être travaillé à la plume et à l’encre dépend du pourcentage de pulpe de bois qu’il contient.

Papier marouflé: Le papier est collé sur un support rigide (bois, pierre) ou souple (toile) et servant à transformer
la nature du fond qui reçoit la peinture. Voir marouflage

Papier modelé: Pâte végétale plus ou moins consistante, malléable, qui se ramollit au contact de la chaleur de la main.

Papier pliage: Il ressemble au papier pour travaux manuels, qu’il peut parfois remplacer, mais il est plus mince.
On le trouve dans une grande variété de couleurs vives, qui changent toutefois à la lumière.
C’est un papier qui se plie, se découpe et se déchire bien.
Il s’utilise en dessin avec des matériaux secs. Il est utilisé aussi en façonnage et en collage.

Papier report: Papier recouvert d'une couche de colle et de blanc, grainé mécaniquement, qui tend à imiter la surface
d'un calcaire lithographique.
Utilisé pour des raisons de commodité, le papier report permet d'exécuter un dessin qui sera ensuite reproduit selon le
procédé de la lithographie, en évitant les contraintes liées à celle-ci.
L'artiste trace, au crayon gras ou à l'encre lithographique, son dessin sur la couche superficielle de colle, qui l'isole du
papier. celle-ci étant soluble dans l'eau, il suffit, pour que le tracé gras se dépose sur la pierre lithographique, de poser le
papier report (côté dessin) sur celle-ci, puis d'en humecter le verso.
La colle se dissout et la graisse de l'encre adhère au calcaire.
Corot utilisa très souvent ce moyen pour travailler "sur le motif"
Papier de soie: Mince comme de la soie, il tire son nom de cette analogie.
C’est un papier translucide qu’on utilise surtout comme matériau en collage.
Il existe dans une vaste gamme de couleurs et se vend en paquet de feuilles d’une même couleur ou de couleurs variées.
Si on travaille avec du papier de moindre qualité, les couleurs peuvent alors se diluer au contact de certaines colles

Passage: Transition d’une chose à une autre,


-Transition perceptible dans l'œuvre d'un élément à un autre
-Élément plastique ou graphique qui permet une articulation, une transition entre plusieurs parties d'une oeuvre
-Associée à celle de progression, de continuité, la notion de passage implique l'évolution dans ses diverses acceptions:
déplacement, mouvement ...
-Elle peut également être liée à un changement, une rupture.
Le dégradé est un exemple de passage coloré (d’une couleur à une autre) ou lumineux (du foncé au clair).
-Transition ménagée, dans un tableau, entre deux tons (ombre et lumière) ou deux teintes ; nuance intermédiaire
d'un ton à l'autre ; les passages permettent de relier les motifs d'un tableau qui, autrement, demeureraient juxtaposés.
En architecture et en urbanisme il désigne un lieu de circulation.

Pastel: Sorte de crayon, Dessin en couleurs exécuté avec des crayons de pastels.
Le pastel est un bâtonnet de pigments secs ou gras fait de couleurs finement pulvérisées, mises en pâte avec de
l’eau gommée, et roulées en bâtonnets qui durcissent. Il existe des pastels gras et des pastels secs.
-Les principales qualités du pastel sont la souplesse, la rapidité de l'exécution, la variété dans la facture:
hachures, touches fondues ou complètement estompées.
Le pastel permet aussi de superposer plusieurs couches sans avoir à effacer.
-De plus, la traduction parfaite qu'il donne de la matière d'un épiderme contribue à en faire une technique de
prédilection pour le rendu des portraits.
La faculté de "croquer" rapidement un visage et son expression, la possibilité des "reprises", la maniabilité donnée par le
support sont autant d'autres avantages qui contribuent à son succès.
Enfin, une couleur pastel est une couleur très claire obtenue en mélangeant du blanc avec très peu de pigments de couleur.
Pastiche: un art qui consiste à s'inspirer d'une oeuvre qui existe déjà, pour obtenir une nouvelle réalisation artistique
(en littérature comme dans les arts plastiques).
La référence à l’oeuvre originale reste évidente, tout comme est parfaitement identifiable l'intervention du pasticheur.
Le sens de l'oeuvre originale est ainsi détourné. Le ton du pastiche est souvent celui de l'humour ou de la dérision.
Pâte à modeler, plasticine : Elle se présente sous la forme d’une pâte huileuse prête à l’emploi.
À température ambiante, cette pâte durcit, mais sa composante huileuse l’empêche de sécher complètement.
Pour lui donner toute sa souplesse et sa malléabilité, il suffit de la réchauffer par manipulation.
Elle se vend en blocs ou en bâtonnets de différentes couleurs mais, en comparaison avec l’argile, elle coûte cher.

Patine: Coloration et aspect de certaines surfaces modifiés sous l'action du temps.


C'est aussi la coloration naturelle ou artificielle de la surface des sculptures
-Elle désigne la couleur d’une sculpture, qui peut être choisie et provoquée par l’artiste, mais qui peut également être le
résultat d’une lente évolution de la couleur d’origine sous l’action du temps
(patine foncée, claire, mordorée, noire, brune, etc).
-Résultat d'une lente évolution naturelle de la matière picturale se traduisant par un léger assombrissement des
tons produit par l'oxydation des liants à base d'huile et par celle du vernis original.
Le jaunissement des vernis successifs a tendance à être confondu avec la patine naturelle.
-sorte de poli que le temps, l'usage et la dévotion donnent aux surfaces lisses :
-cette patine peut être lisse et brillante, grasse et huileuse, ou encore croûteuse, recouverte de résidus sacrificiels.

Patrimoine : Ensemble des biens (culturels, artistiques, historiques, etc…) d'une collectivité.

Paysage: Le mot n’est plus réservé à la restitution d’un paysage réel.


Dans un sens figuré, on parlera de paysage mental, selon l’idée que l’on voit ce qui se passe en l’esprit.
1- Etendue de terre qui s'offre à la vue d'un quelqu'un.
2- Représentation d’un site ou d'un espace réel ou imaginaire, figuratif ou non figuratif, par la peinture, le dessin, la
photographie, etc…
Genre pictural majeur à partir du XIXe siècle dans l'art occidental, il ne fut que très peu représenté pour lui-même avant
cette époque. Il existe plusieurs sortes de paysages, ruraux, urbains, industriels, historiques, etc…

Peindre : Action de recouvrir un support avec de la peinture.


Par opposition à colorier, c'est faire apparaître un dessin (quand il y en a un) en même temps que la couleur est appliquée.
-Même s'il n'y a pas de dessin préparatoire (au crayon par exemple) sur le support, et ce n'est pas toujours le cas, celui-ci
va disparaître, recouvert par la peinture.

Peinture : Art consistant à étaler des surfaces de couleur sur un support, généralement plan
C'est l'organisation d'une surface par la couleur et l'ensemble des oeuvres qui en sont le résultat.
On distingue des peintures à l'huile et à l'eau (aquarelle, gouache).
-Il existe des peintures sur tous supports (bois, métal, verre, enduit mural, papier, toile, plastique ... ).
-Il existe plusieurs genres de sujets picturaux: religieux, historique, mythologique, scènes de la vie
quotidienne, paysage, portrait, nature morte....
-Matière colorante liquide avec laquelle on peut recouvrir certaines surfaces.
Elle est constituée de pigments (poudre de couleur) et d'un liquide appelé liant
(l'huile pour la peinture à l'huile, l'eau pour la gouache... ).
Le temps de séchage de la peinture à l'huile est long, ce qui permet de retravailler son tableau jusqu'à totale satisfaction.
La peinture acrylique (pigments de synthèse apparus vers 1950 dans le domaine industriel) a la particularité de se diluer
dans l'eau, de sécher très rapidement.
L'aquarelle est une technique de peinture à l'eau où les pigments, abondamment dilués, sont étalés le plus souvent sur une
feuille mouillée.
La couleur, légère et transparente, se diffuse en fonction de l'humidité du support.

Peinture à l’huile: Peinture constituée de couleurs broyées et mélangées à de l’huile qui donne épaisseur et
transparence en séchant. C’est la technique traditionnelle des peintres depuis le 15ème siècle

Pellicule colorée: Couche très mince de matériau résultant de la dessiccation d'un mélange de pigments broyés avec un
liant (colle, huile, vernis, cire).
Celui-ci enrobe et protège les pigments en poudre.
La qualité du liant utilisé détermine certaines particularités de la pellicule colorée, notamment sa luminosité, sa
transparence et sa dureté.
Dans le technique de la fresque, l'eau de broyage sert uniquement à véhiculer les fines particules solides de pigments, que
le mortier lie et fixe au support.

Pendants : Deux tableaux faisant la paire et destinés à être disposés en symétrie. Voir aussi diptyque

Pénétrable : Nom d'une oeuvre, sculpture ou installation, dans laquelle le public peut pénétrer.
-C'est le cas de certaines oeuvres de Soto (né en 1923).

Perception : Conscience, ou prise de conscience, des objets, des relations, ou qualités intérieures
ou extérieures à l’individu au moyen des organes des sens et sous l’influence des expériences précédentes

Performance : Mode d'expression artistique contemporain fondé sur les attitudes.


L'événement ou l'action et son déroulement devant le public constituent l’oeuvre.
De durée variable et souvent éphémères, les performances peuvent faire intervenir le corps de l'artiste, le son, la danse, la
vidéo…
Elles sont souvent filmées ou photographiées pour en garder le souvenir et en conserver des traces matérielles.

Perspective : Du latin perspicere = voir clairement ;


-science géométrique qui se propose de construire les formes et de déterminer les proportions relatives
des éléments composant un spectacle réel ou imaginaire considéré d'un point fixe;
- s'emploie d'une manière plus générale à propos de tous les procédés empiriques ou conventionnels en
rapport avec le problème de transposition sur un plan, d'un espace en trois dimensions.
-On peut ainsi les représenter plus ou moins loin et occupant n'importe quelle position dans l'espace

-C'est une technique qui permet de représenter des objets ou tous autres volumes ayant trois dimensions sur un
support en deux dimensions (feuille de papier, carton, châssis entoilé, etc…).

Sens propre : Art de représenter par le dessin sur un plan les objets tels qu'ils apparaissent d'un point de vue donné.
Sens large : Toute technique permettant de donner une impression de profondeur et de volume dans une représentation à
plat.

-Ensemble des règles de représentation des objets et des êtres plus ou moins éloignés sur une surface plane
perpendiculaire à l'axe du regard.
On distingue notamment la perspective axonométrique( ou cavalière) dont les lignes de fuite sont parallèles
(perspective utilisée en architecture, dessin industriel et dans l'art oriental)
-la perspective conique dont les lignes de fuite convergent en un point de fuite situé sur la ligne
d'horizon (perspective utilisée dans l'art européen depuis la Renaissance).

-La perspective est une technique de dessin qui permet de représenter sur un support en deux dimensions des
objets ou des volumes ayant trois dimensions, selon leur éloignement et leur position dans l’espace.

-Utilisée sur un support à deux dimensions, la perspective est un mode de représentation qui donne l’illusion de la
troisième dimension
-Elle permet de donner l’illusion du volume et de l’espace.
Cette technique permet d’augmenter l’impression de profondeur.

On en connaît plusieurs dont :

-La perspective atmosphérique ou aérienne: suggestion de l’atmosphère dans le rendu des lointains ;
C'est Léonard de Vinci (1452-1519) qui le premier va définir ce type de perspective.
Elle fonctionne sur un principe d'effet d'optique facile à observer :
-dans un paysage, les couleurs sont de plus en plus claires et bleutées à mesure que l'on progresse dans les plans.
1/ Dehors, l’atmosphère éclaircit les couleurs les plus éloignées.
2/ Plus c’est loin, plus c’est clair (comme s’il y avait une légère brume) ;
3/flou des objets éloignés et utilisations des bleutés

-À chevauchement et cavalière:
La perspective à chevauchement concerne la superposition des éléments qui sont représentés par plans.
Dans une image, lorsqu'une forme en chevauche d'autres, les formes partiellement cachées semblent être à l'arrière plan.
La perspective cavalière résulte du parallélisme entre les lignes et donne une illusion de profondeur.

-À diminution: Une grande forme dessinée dans l'image paraît plus proche de nous (premier plan);
-une forme réduite paraît plus éloignée (arrière-plan).

-Linéaire :
Depuis la Renaissance italienne, les représentations occidentales sont structurées par un code, des procédés,
permettant de fabriquer une image coïncidant avec celle de la vision naturelle ; des lignes de fuite (s'appuyant sur des
"objets" représentés) convergent vers un axe ou vers un point (point de fuite : point de rencontre du rayon visuel
principal avec la ligne d'horizon), alors il n'existe qu'un seul point de vue possible.
Réf : Brunelleschi, Alberti, Léonard De Vinci.

-La perspective d'observation.


Construction basée sur la découverte que des segments de droite parallèles sont situés sur des droites
qui convergent en un même point (lignes de fuite).
Une perspective désigne également l'ensemble des éléments qui s'offrent à notre regard en fonction de l'endroit que l'on
occupe.

Il existe trois types de perspectives : la perspective frontale à un point de fuite.


-la perspective oblique à deux points de fuite.
-la perspective aérienne à trois points de fuite.

Peinture :
À l'huile: de lin, solvant à la térébenthine.
À la cire: animale ou végétale, voir encaustique.
À l'eau: gouache: avec de la gomme, aquarelle, solvant à l'eau.
À la détrempe: avec du blanc d'oeuf , caséine ou colle, solvant à l'eau. (à la tempera)
À l'acrylique: avec du latex, solvant à l'eau

Performance : Ensemble des activités artistiques fondées sur les attitudes, mises en scène devant un public,
pouvant faire intervenir le corps de l'artiste, le son, la danse, la vidéo…
De durées variables, souvent éphémères, elles sont toutefois connues grâce à des traces qui en témoignent :
photographies, films, vidéo, voire vestiges des performances.
"La performance était précisément le lieu de la rareté des définitions" ( Laurie Carlos

Photogramme : C'est une image photographique obtenue sans appareil.


Il suffit de placer n'importe quel objet sur du papier photographique et de l'insoler à l'aide d'un
agrandisseur ou d'une lumière que l'on contrôle.
Le papier sera ensuite révélé et fixé comme toute photographie.
La forme de l'objet apparaîtra en blanc sur fond noir.
Cette technique sera très utilisée par Man Ray.
C'est un assemblage de plusieurs photographies qui peuvent être découpées et collées.

Photomontage : Technique qui consiste à assembler des éléments photographiques pour créer un sujet ou un
ensemble de sujets
-C'est aussi un assemblage de plusieurs photographies qui est photographié à nouveau pour ne rien laisser paraître du
montage
-Procédé utilisé par les Dadaïstes et les Surréalistes (R.Hausmann, M.Ernst, Jacques Prévert...) ;
assemblage de photographies ou de fragments associant plusieurs sujets et reconstituant une figure.

Photographie : Technique qui permet de fixer (mécaniquement et chimiquement) les images de ce qui nous entoure,
grâce à un support rendu sensible à la lumière (
La photographie est à la fois un procédé technique (prise de vue, développement), le résultat du processus photographique,
c’est-à-dire l’image, et l’activité artistique

Phylactère : Emplacement en "banderole" enroulée à ses extrémités, imitant souvent le parchemin, réservé,
dans une image, aux inscriptions : textes, pensées, paroles...
-au Moyen-âge, la peinture chrétienne offre de nombreux exemples de leur utilisation.
-Bulles des bandes dessinées

Pictogramme Signe d'écriture, ressemblant à une image simplifiée.


C'est un dessin très simplifié qui fonctionne comme un signe.
Identifiable par tous, il donne des indications diverses comme l'interdiction de fumer, l'emplacement des toilettes hommes
ou femmes, la présence d'escaliers mécaniques, le port du casque obligatoire, etc…

Pictural : (XIXeS du latin pictura "peinture")


Désigne tout ce qui à rapport ou appartient à la peinture (œuvre picturale, technique picturale...)
- Qui appartient à la peinture ou qui évoque la peinture (surface, matière, couleur, etc).

Un dessin peut être pictural


-Se dit d'une surface à deux dimensions, peinte ou dessinée.
Voir aussi organisation de l'espace , bidimensionnel , tridimensionnel

Piédestal : Socle plus ou moins haut qui permet de surélever une statue ou une colonne et en constitue la base.

Pierre noire ou Pierre d’ Italie: La pierre noire est un schiste argileux à grain serré, utilisé à la manière d'un crayon,
qui donne un trait dont la teinte varie du noir au gris.
Deux autres techniques sont venues le supplanter: le fusain et la mine de plomb

Pigment : Matière colorée, d'origine minérale, métallique ou organique, qui entre dans la composition des peintures.
. Le pigment est un colorant minéral, végétal, animal ou synthétique qui constitue la base de la peinture.
Se présentant sous forme de poudre fine dont l’origine est très diverse, il peut être mélangé à des produits différents qui
donneront à la peinture certaines particularités
Des terres naturelles ou brûlées (Sienne), des pierres broyées (malachite, lapis-lazuli), des résidus (noir animal) on est
passé aux couleurs chimiques dont la variété est de plus en plus grande.

Pinçage : Amincir les parois d,une motte de pâte à modeler en l’écrasant entre les doigts.
On peut aussi créer des textures à l’aide du pinçage

Pinceau : Instrument formé d'un assemblage serré de poils ou de fibres fixés à l'extrémité d'un manche.
Il existe différents types de pinceaux:
-Les pinceaux plats servent plutôt à couvrir des surfaces.
-Les pinceaux ronds tracent des lignes plus ou moins larges, plus ou moins fines.
-Certains pinceaux sont faits de poils rigides (poils de porc) alors que d'autres sont plus souples
(poils de marte ou d'écureuil)
Voir aussi brosse.

Pincelier: Récipient en fer blanc contenant de l'essence de térébenthine qui sert au nettoyage des pinceaux et des brosses

Pinxit ou Pingebat: Mots latins signifiant respectivement a peint ou peignait qui accompagnaient souvent sur un
tableau la signature des peintres: Raphaël pinxit. On les abrège en pinx. et ping.
Piquer: Pour marquer les contours d'un dessin, on le perce de petits trous destinés à laisser passer la poudre colorante
contenue dans une sorte de sachet d'étoffe, dit poncette ou ponce
(d'où le nom de poncif donnée à la feuille de papier piquée).
Le tracé ainsi obtenue sert de guide pour la reproduction du dessin
Pistolet: Appareil permettant la pulvérisation de peinture ou de vernis par l'intermédiaire d'air comprimé

Pixel : L’image d'un écran de télévision ou d'un moniteur d'ordinateur est composée d'un certain nombre de petits carrés,
les pixels, qui correspondent aux toutes petites surfaces qui composent les images.
Ces pixels sont visibles lorsque l'on regarde un écran de très près.

Plan: Il correspond aux dimensions du sujet à l’intérieur du cadre.


-Les plans sont aussi les différentes parties de l’espace d’un tableau ou d’une représentation bidimensionnelles.
- Ils permettent de donner l’impression d’éloignement.

Dans une représentation, le plan correspond au niveau d'éloignement des objets représentés
Par rapport au spectateur (photographe, peintre), le plan désigne une surface perpendiculaire à la direction (à l'axe) du
regard. Dans ce sens, un plan est un repère spatial:.

On en distingue souvent trois : le premier plan (où se situent généralement les personnages ou éléments principaux),
le plan intermédiaire (architectures, personnages secondaires) et
l' arrière-plan (paysage).
Il y a ainsi une infinité de plans successifs dans la profondeur de l'espace (ou du champ).
Nous interprétons ce que nous voyons comme si les plans étaient des murs invisibles plus ou moins éloignés de nous sur
lesquels étaient « collés » les éléments que nous observons

1/ Représentation dessinée, codifiée et à l'échelle, d’un objet, bâtiment, machine, ville, etc…
2. En perspective les plans sont des surfaces planes qui contiennent des lignes.
-les plans frontaux se distinguent des plans fuyants qui ne sont pas perpendiculaires à l'axe du regard et
dont certaines lignes possèdent un point de fuite sur la ligne d'horizon.
-Ils peuvent être frontaux (perpendiculaires à l'axe de vision du spectateur) ou fuyants (parallèles ou obliques par rapport
à l'axe de vision du spectateur).
Cette échelle renvoie à la manière dont l’artiste cadre ce qui est visible, la dimension des plans varie donc, selon le
cadrage (action de cadrer) que fait l’auteur de l’image.
De manière générale, on détermine l’échelle d’un plan selon les rapports de grandeur qu’elle entretient avec trois
paramètres : -le décor, le ou les personnages et les objets.
-Éloignements dans une scène réelle ou figurée en perspective plus ou moins grande où sont placés les personnages et les
"objets".
Par extension, différents éloignements dans un paysage, une vue ; chacune des surfaces planes perpendiculaires à la
direction du regard représentant les profondeurs
premier plan...plans intermédiaires. arrière-plan.

Le plan peut nous donner à voir un sujet: plan frontal (de face), plan latéral (de coté) et le plan en amorce (de dos).
Le plan peut nous donner à voir un sujet:
- en plongée (Le sujet dessiné se retrouve au dessous de la ligne d’horizon. Vers le bas).
- en contre-plongée (Le sujet dessiné se retrouve au dessus de la ligne d’horizon. Vers le haut).
Par extension : au cinéma : suite d'images enregistrées par la caméra en une seule fois.
En sculpture, plan du bas-relief, nom donné aux épaisseurs au moyen desquelles les objets représentés s'enlèvent sur le
fond ou se distinguent les uns des autres.
Échelle des plans : indique le rapport entre une dimension et sa représentation ; grandeur des êtres ou des "objets" de
l'espace représenté dans l'image par rapport à la taille de l'image.
Étagement des plans : indique la disposition des plans par rangs superposés

Plan :
1. Représentation graphique d’un ensemble de constructions, d’un bâtiment, d’une machine, etc. ;
représentation à différentes échelles d’une ville en architecture.
2. En perspective les plans sont des surfaces parallèles, échelonnées, frontales (perpendiculaires à l'axe de
vision du spectateur) ou fuyantes.
3. Dans la prise de vue ou la BD, le plan correspond à un cadrage (plan général, d'ensemble, moyen,
américain, rapproché, gros plan, très gros plan).
4. Au cinéma : unité du film en une seule prise de vue.
-Dans le film, l'échelle des plans est fonction de la situation plus ou moins éloignée ou rapprochée de la caméra :
- plan d'ensemble : situe l'ensemble du décor
- plan moyen: cadre le personnage en entier
- plan rapproché: cadre une partie du personnage
- gros plan: cadre un élément du personnage ou du décor (visage ou objet par exemple).
5-C'est aussi la durée d'une prise de vue.

Plan (n. m.)/ Surface (n. f.)


-Un plan est une étendue plane (plate, unie), illimitée, sur laquelle s'inscrit le travail du
dessinateur ou du peintre (par exemple l'exécution d'un tracé, la recherche d'une organisation colorée.
En perspective, on parle aussi du tableau-plan).
Sur un plan, on peut donner l'illusion de la profondeur.
-Le plan n'implique pas la matière dont ce plan est fait (sa matérialité). Le plan concerne le sens de la vue.
-Une surface est la superficie d'une matière.
Selon sa matière, une surface peut se casser, se froisser, onduler, etc.
Il peut y avoir des aspects de surface mats, brillants, lisses, rugueux...
-La surface s'oppose à la profondeur (comme l'aspect de surface se différencie de la matière dont il n'est que
l'affleurement).
-La surface concerne le sens du toucher.

Plan (photo & cinéma): Il correspond aux dimensions du sujet à l'intérieur du cadre.
- Un gros plan est un plan où le sujet principal est vu de très près, comme pour les natures mortes.
- Un plan rapproché est un plan qui présente le sujet et une partie du contexte, c'est souvent le cas pour les
portraits.
-Un plan moyen présente le sujet et son entourage immédiat, on retrouve ce type de plan pour les scènes de
genre ou les scènes galantes.
-Un plan général présente le sujet principal dans son entourage plus ou moins proche.
-Le plan d'ensemble présente un paysage, une foule importante ou une architecture dans un cadre très large.
Les plans sont aussi les différentes parties de l'espace d'un tableau ou d'une représentation bidimensionnelle.
Ils permettent de donner l'impression d'éloignement.

-Le premier plan est celui qui semble le plus près de notre regard.
On parle d'avant-plan pour désigner un élément qui chevauche le premier plan et dont la plus grande partie est
hors champ (par exemple la cime d'un arbre ou le haut d'une fleur).
Le second plan est, par définition, celui qui se présente derrière le premier et ainsi de suite pour le troisième plan, le
quatrième...
Le dernier plan est appelé l'arrière-plan.

En photographie, cinéma, vidéo... prise de vue définie


Chaque taille de plan correspond à un rapport de surface entre la dimension de l’image et celle du principal motif inscrit
dans le cadre.
L'échelle des plans permet de nommer et de décrire les plans qui constituent une séquence
par l'éloignement de l'objectif par rapport à la scène représentée
par le cadrage :
- Plan Macro ou très gros plan ( (cadre une toute petite partie du sujet),
-Gros Plan (l'œil est rapproché de ce qu'il voit),
-plan buste ou plan rapproché (cadre de la tête à la ceinture),
- Plan Américain (cadre de la tête aux cuisses),
- plan moyen (cadre la sujet principal au complet et son action dans la presque totalité de son environnement),
-Plan Général ou d'ensemble (cadre le sujet principal au complet et son action dans la totalité de son
environnement)

Plan pictural: Plan du tableau qui se trouve directement derrière le cadre et sépare le domaine du spectateur de celui de
la peinture

Planéité : Désigne le caractère plan d'un support.


La planéité du support de l'artiste est pour lui une préoccupation importante.
L’histoire de l'art nous montre comme certains artistes sont parvenus à montrer, affirmer ou revendiquer cette planéité,
surtout à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, alors qu'ils cherchaient au contraire à la nier auparavant, ou n'avaient
simplement aucune considération pour cette notion.

Plasticien : désigne l'artiste qui s'exprime par des moyens plastiques (peintre, sculpteur architecte...)

Plastique : Matière d'origine organique ou synthétique ayant la capacité d'être moulée, modelée, colorée
(souvent à chaud et sous pression).
Très utilisé en architecture et dans la construction du mobilier contemporain. (Voir. Arts plastiques).
1. Qui a le pouvoir de donner forme
2. Désigne ce qui est capable de se déformer sous l'action d'une force extérieure et de conserver cette forme
lorsque la force a cessé d'agir (contraire = élastique)
3. Désigne les arts dont le but est de donner une forme esthétique à des matières ou matériaux solides:
sculpture, peinture, architecture, dessin, arts décoratifs, chorégraphie.
4. Qui a rapport à la forme, matière, couleur d'une oeuvre

Plâtre: Matériau résultat de la cuisson modérée du gypse, suivie de mouture.


-Le plâtre peut être utilisé pour épaissir une peinture.
Il entre aussi dans la composition de certaines préparations et dans celle des siccatifs en poudre.
Enfin, il peut être aussi utilisé comme revêtement mural et sert de support à la peinture

Plein : En sculpture, le plein est une partie de l'oeuvre réalisée avec une matière ou des matériaux.
En opposition, le vide peut être une partie de l'oeuvre qui ne contient pas de matière.
Ce rapport entre les pleins et les vides est facile à observer dans les sculptures de Henry Moore, par exemple

Plongée : Terme photographique et cinématographique lié à la prise de vue.


C'est l'angle de vue qui fait que l'on observe un sujet placé plus bas que le niveau normal de nos yeux.
Lorsque l'on regarde le sol, notre regard est en plongée
Point de vue en cinéma prise de vue, de haut en bas.
Le spectateur est en position de domination, de pouvoir par rapport à la scène. Voir aussi contre-plongée.

Plume fontaine Porte-plume : Morceau de métal en forme de bec (pointe) et qui, fixé à un porte-plume, sert à écrire
et à dessiner.
Cet outil, utilise de l'encre de chine noire et aussi des encres de couleurs.
Pour retenir l'encre dans la pointe, il y a une petite fissure que l'on nomme le réservoir.

Pochade: Peinture de petit format exécutée sommairement de quelques coups de pinceau.


Bien qu'elle réunisse toutes les données de l'esquisse ou du croquis, la pochade a un caractère définitif et
constitue par elle-même un tableau.
Le terme est quelquefois synonyme de peinture comique ou de caricature

Pochoir: Feuille de carton ou de métal sur laquelle on passe une brosse pour peindre la forme dont le contour a été évidé
Elément plat évidé selon une forme précise.
Reporté sur un support, l'espace évidé est comblé avec un médium.
Par déplacement du pochoir, la forme est reproduite plusieurs fois (Viallat, Warhol).
-Le pochoir est la découpe d'une ou de plusieurs formes dans du papier, du carton, du plastique ou autres matériaux.
Il permet de reproduire plusieurs fois la même forme.
Dans ce procédé, c'est le papier, le carton, le plastique, la cire ou la gomme réserve qui sert de réserve, que ce soit le côté
négatif (trou) ou le côté positif (reste du support, réserve) de la forme découpée.
La couleur ou autres matériaux s'applique soit à l'éponge, soit à la brosse à pochoir (pinceau plat).
Voir aussi impression.
-Technique qui consiste à déposer de la peinture à l'intérieur d'une forme prédécoupée dans une feuille de carton ou de
métal. L’image ainsi obtenue peut être reproduit à un grand nombre d'exemplaires
-Lame de carton ou de métal employée pour colorer, à l'aide d'une brosse, un dessin dont le contour y est découpé. Les
pochoirs servent à reproduire des dessins sur étoffe ou sur papier peints.

Point : Le point est la plus petite marque qui soit; il a la même taille qu'une piqûre.
En arts plastiques, le point est utilisé de différentes façons: une suite de points pour former une ligne pointillée,
une répétition de points pour créer une texture, des points plus ou moins gros ou plus ou moins rapprochés pour créer des
valeurs différentes.
Des points dessinés plus ou moins rapprochés peuvent créer des valeurs, claires, moyennes ou foncées

Point de fuite: En perspective, point vers lequel convergent toutes les lignes de fuite qui seraient parallèles dans la
réalité
-C'est un point situé à l'infini et vers lequel convergent les lignes de fuites ou lignes fuyantes.
Dans la réalité, les deux bords parallèles d'une route droite ne se rejoignent jamais.
Pourtant, notre perception nous donne l'impression qu’ils se rejoignent en un point, le point de fuite.
C'est un phénomène optique.
Une composition réalisée avec un point de fuite permet de respecter les proportions des différents objets ou personnages,
malgré les différences de plans

Point de vue : Place occupée par le peintre, le photographe ou le cinéaste à partir de laquelle, a lieu la vision,
ou lieu de vision théorique et d'où se structure l'espace ; lieu où est placé le spectateur.
Position du spectateur pour regarder l'œuvre, prévue par celle-ci.
-

Selon que le point de vue est frontal, en plongée ou contre-plongée, le point de vue détermine des significations
différentes pour le spectateur.
En perspective, cette expression désigne le lieu où est placé l'oeil du spectateur ou lieu de vision théorique, situé en
dehors du tableau.
1/ Endroit d’où l’on perçoit un objet, un personnage, un paysage, etc…
2- Notion centrale liée à la représentation de l'espace dans la perspective classique avec un point de vue unitaire.
Il correspond à la position physique de l'artiste ou de l'observateur devant un travail bidimensionnel.
Dans la modernité, la multiplicité des points de vue, la perte de la frontalité, la production de séries, ont
-

libéré le spectateur de sa position statique en l’invitant à mener sa propre expérience visuelle et corporelle par rapport à
l'oeuvre d’art

Point de vue /angle de vision


Le point de vue est lié à la représentation perspectiviste de l'espace de la Renaissance.
La vision binoculaire est bloquée et réduite à une vision monoculaire, le regard assimilé à un rayon visuel.
Le dessinateur ou le peintre est réduit à un oeil, comparable à l'objectif d'une caméra.
Le choix du point de vue, c'est-à-dire la place occupée par le peintre, le photographe ou l'opérateur de cinéma
(l'endroit à partir duquel s'exerce la vision) détermine l'angle de vision.
Ainsi, un angle "normal" de vision correspond à un axe du regard horizontal; une vue d'en haut, plongée, s'oppose à une
vue d'en bas, contre-plongée.

Pointe d’argent Stylet ou barrette d'argent effilé maintenus sur un manche de bois, utilisés jusqu'à la Renaissance
pour dessiner sur un papier ou un parchemin obligatoirement recouvert d'un enduit à bas de poudre d'os
mêlée d'eau, de gomme arabique et de couleurs. d'où le nom de carta-tinta: papier préparé.

Pointe de plomb : A ne pas confondre avec la mine de plomb.


La pointe de plomb est un alliage de plomb et d'étain qui, effilé et emmanché, servait à dessiner.
Elle fut employée dès le Moyen Age par les scribes et les peintres pour exécuter des esquisses et des croquis, et mais fut
éliminée par le crayon au graphite, ou mine de plomb

Pointe sèche: (gravure) Le cuivre nu est « attaqué » par une pointe d’acier en forme de triangle appelé burin.
Technique de gravure apparentée à la taille-douce.
Le graveur trace son dessin à l'aide d'une pointe très dure sur une plaque de cuivre ou de zinc non traitée.
Sur les bords du sillon, l'outil repousse de petites crêtes de métal moins dur, appelées " barbes ".
On obtient une impression aux lignes denses et veloutées.
Instrument très pointu avec lequel on grave une plaque destinée à produire une estampe.
C'est aussi le nom de l'estampe obtenue grâce à cet instrument.

Pointillé : Technique de dessin qui utilise une série de petits points, plus ou moins rapprochés, pour créer l’illusion
d’une couleur solide.
Polychrome : État de ce qui a diverses couleurs.
Voir aussi couleur, monochrome, trichromie et quadrichromie
Par opposition à la monochromie, un objet polychrome est un objet peint de plusieurs couleurs.
Certains objets archéologiques portent des traces de polychromie, des traces de différentes couleurs

Polyptyque Tableau à plusieurs volets (diptyque, triptyque).


Ensemble de panneaux de bois peints, parfois sculptés, qui s'insèrent dans un ensemble de menuiserie le plus
souvent doré.
-C'est une peinture ou sculpture réalisée par plusieurs panneaux assemblés pour former une suite.
Un polyptyque est composé généralement d’une partie centrale importante autour de laquelle s'articulent d'autres
panneaux plus petits.
On distingue le diptyque qui ne comporte que deux parties, le triptyque qui en comporte trois.
Un polyptyque comporte un nombre de parties compris entre deux et plus.

Polysémique (image) Image ayant plusieurs significations.

Poncif : Pour reproduire à l’identique un dessin sur une toile ou sur un mur, on établit un calque dont les lignes
principales seront piquetées à l’épingle.
On le met en place et on le tamponne avec une poche en tissu très fin, remplie de poudre rouge ou noire (spolvero).
On retire le calque et il ne reste plus qu’à joindre avec un pinceau humide les pointillés obtenus par le passage de la
poudre à travers les trous du poncif. Voir aussi mise au carreau
Modèle, dessin ou estampe, en papier ou en carton, destiné à être reproduit sur un autre support.
-On applique sur le support vierge (toile, mur) le poncif, percé de piqûres faites sur le tracé du dessin.
-Celles-ci sont destinées à laisser passer la poudre, craie ou noir de fumée, déposée par la ponce ou poncette, si
bien que le tracé du dessin est reproduit schématiquement, en pointillé, sur le support.
Par extension, se dit de ce qui est banal, sans imagination.

Ponctuation Dans le montage filmique désigne le raccord entre les plans


(fondu enchaîné, au noir, rupture brutale de l'échelle...).

Porte d'harmonie C'est une surface rectangulaire obtenue à partir d'une surface carrée.
Le petit côté du rectangle est le côté du carré.
Le grand côté est obtenu en abaissant la diagonale du carré

Portrait : Œuvre rendant compte d'une personne existante.


Au-delà de son apparence physique, c'est bien souvent son aspect moral dont l'auteur tente de rendre compte.
Genre de peinture traditionnel que les modernes ont transformé.
On ne fait plus seulement un portrait d’après l’apparence visuelle, mais par d’autres moyens, pour évoquer la
personnalité, les couleurs, les matières...
-C'est l'image d'une personne réalisée en deux ou trois dimensions.
Il est souvent en buste (le haut du corps à partir des aisselles) et parfois en pied (de la tête au pieds).
On peut parler de portrait de groupe ou de portrait de famille lorsque plusieurs personnes sont représentées.
Représentation picturale ou sculpture d'une personne, de son buste et de son visage (1538).
Le mot est étendu à la ressemblance : image parfaitement ressemblante, réplique de quelqu'un (1635).
Portrait-charge : portrait satirique, caricature.
Portrait d'apparat : portrait solennel.
Portrait funéraire : souvent un moulage en plâtre
Portrait générique : qui appartient à un genre.
Autoportrait: portrait de soi.

Posture : Employé couramment pour "attitude" avec une valeur voisine de position et de posture :
-prendre la pose, tenir la pose, garder la pose
-Attitude, prise de position mentale, affective, sociale, philosophique… qui conduit à des actes
(appropriation d'un objet pour le ready-made).

1- La posture désigne à la position du corps de l'artiste face à son travail et à l'espace qui l'entoure.
Elle a une conséquence directe sur la réalisation de l'oeuvre.
Jusqu’au XIXe siècle, les artistes peignaient sur des toiles posées sur des chevalets.
Depuis, avec l'évolution du statut de l'oeuvre, de son aspect et de sa destination, le dispositif de création utilisé s'est
transformé.
Certains peintres accrochent leurs toiles vierges sur des murs pour les recouper ensuite, d'autres les posent
directement sur le sol.
Dans ce cas, il leur est possible de tourner autour, de peindre ou d'intervenir sur plusieurs côtés.
Il y a un grand nombre postures qui ont chacune leurs raisons d'être, et générent des particularités plastiques.

2- C'est aussi devenu un terme qui désigne une attitude, une prise de position mentale, affective, sociale ou philosophique
vis à vis du monde en général et parfois du monde artistique tout particulièrement.
La posture conduit à des actes (Exemple : appropriation d'un objet pour faire un ready-made)

Prédelle: Partie inférieur d'un retable ou d'un tableau d'autel, auquel elle sert de soubassement.
Comme le retable, la prédelle est peinte ou sculptée
Partie inférieure d’un retable divisée en petits panneaux représentant une série de sujets

Préparation: Matériau utilisé pour que le support offre une surface adaptée à la fixation du pigment ou de la matière
picturale.
. 1 Ensemble d'opérations effectuées ou d'attitudes mentales adoptées en vue d'une action à venir
(préparation d'un support ou d'un matériau ou bien mise en condition du peintre avant l'exécution d'une peinture).
2. Elaboration d'un programme, description des modalités d'un projet, pour une suite d'actions à mettre en œuvre
(préparation d'une performance)
-Dans une oeuvre, lorsque l'on colle un élément utilisé pour ce qu'il est réellement (un morceau de journal,
un morceau de bois, etc…), il n'est pas représenté mais présenté (voir Collage).

Présentation : La présentation concerne également l'exposition d'une oeuvre.


Elle est presque devenue un complément du travail de l'artiste.
Il paraît difficile pour ce dernier de ne pas se demander comment va se passer la rencontre entre l'oeuvre et le public,
sachant que cette rencontre se déroulera dans un lieu précis.
La présentation fait intervenir la notion de scénographie, c'est à dire la mise en scène en fonction d'un espace
particulier.
Les relations spatiales, visuelles, entre l'oeuvre et le public peuvent être étudiées par l'artiste au point de faire partie
intégrante de sa démarche artistique.
Si certaines oeuvres entretiennent des relations parfaitement admises et identifiées avec le public
(c'est le cas pour la majorité des oeuvres bidimensionnelles, qui sont présentées à hauteur du regard), d'autres posent le
problème du déplacement.
Le parcours visuel ne se fait plus seulement avec les yeux mais également avec le corps.
-C'est le cas d'un certain nombre d’oeuvres tridimensionnelles, telles que les installations, certaines sculptures ou
dispositifs vidéos, devant lesquels nous sommes obligés de nous déplacer pour pouvoir tout découvrir.
-Ce déplacement peut être induit, plus ou moins orienté ou laissé à la libre appréciation du public.
Il faut avoir conscience qu'il joue un rôle très important dans la compréhension même du travail de l'artiste.
-Le déplacement peut être de plusieurs natures :
-tourner autour,
- pénétrer l'œuvre lorsqu'elle le permet,
-voire la faire réagir de manière interactive, lorsqu'elle fonctionne sur ce principe.
De la même manière, la distance entre l'observateur et l'oeuvre joue un rôle dans la compréhension (appréhension
visuelle). Avoir du recul permet d'avoir une vue d'ensemble, être très près de l'oeuvre permet de la détailler
Présenter : (v.) Donner à voir concrètement. désigner, porter à la connaissance, mettre en valeur, exposer.

Primaires (couleurs): On appelle ainsi les trois couleurs fondamentales, ou génératrices, du spectre solaire:
-bleu rouge jaune.
Ces trois couleurs, mélangées entre elles, donnent des couleurs dite binaires, secondaires ou mixtes: le vert, le violet et
l'orangé.
Problématique : Mise en relation de problèmes les uns avec les autres.

Procédé : Méthode pour parvenir à un effet, à un résultat.

Procédure : Suite décidée des actions (dans une technique) avec ses passages obligés pour arriver à la solution

Processus : Suite ordonnée de procédés où il doit y avoir adéquation entre technique, procédés et contenu.
La réponse ou la résistance des matériaux, les effets dus au hasard, des idées nouvelles nées de la forme en
cours, peuvent modifier le cours du processus.
Aussi nommé poïetique

Profondeur (de champ, du champ) :


En photographie et au cinéma, c'est la zone de netteté située à l'avant et à l'arrière du point de l'espace sur lequel on
effectue la mise au point (profondeur de champ).
Dans l'image, il s'agit des lointains plus ou moins perceptibles (profondeur du champ).

1. Dans un tableau, la troisième dimension représentée à l’aide de codes perspectifs.


2. Sur un écran (à deux dimensions) la profondeur est virtuellement représentée : c’est ce que l’on appelle une image en 3D.
3. Profondeur de champ : en prise de vue photo ou cinématographique, zone de netteté située à l'avant et l'arrière du point
de l'espace où est faite la mise au point.

L'illusion de la profondeur d'un espace, peut se traduire


-par l'étagement vertical des plans : en bas, le plus proche, en haut, le plus éloigné ; ou
-par superpositions : un dessin en couvre un autre, celui du dessus est plus proche (peintures primitives),
- par des vides entre les figures (peinture japonaise)...
-la mise en perspective est un des systèmes qui suggère la profondeur.

Profondeur de champ :
en photographie et en cinéma, la zone de netteté située à l'avant et à l'arrière du point précis
de l'espace sur lequel on effectue la mise au point ;
en peinture classique, la netteté est en général optimale, du plus près au plus loin.
Les plans "de profondeurs de champ" nous donnent la position relative des objets dans la profondeur de champ d'une
image. (ex: premier plan, plans intermédiaires ou dernier plan)
Voir aussi plan et perspective

Programme : Suite d'actions que l'on se propose d'accomplir pour arriver à un résultat.
En architecture c’est l’énoncé des caractéristiques fonctionnelles auxquelles devra répondre un projet
(cahier des charges).

Projection
1. Action de montrer à l'écran ou sur un plan, au moyen d'un appareil optique ou non, des ombres,
des images fixes (diapositives…) ou animées (cinéma).
2. Action de lancer de la matière (par exemple de la peinture) ou un objet dans l’espace ou résultat de
cette action.

Proportions : Rapport de grandeur des parties entre elles et avec le tout.


Rapport de grandeur entre les parties d'une chose, entre les parties et le tout.
Dimensions de différents éléments comparés les uns aux autres
Ce sont les dimensions de différents éléments comparés les uns aux autres selon une échelle identique

Purete de la couleur : La caractéristique de son degré d'éclat d'intensité.


Putto : Représentation peinte ou sculptée d'enfant nu: ange, amour ou petit génie
Pyrogravure : C’est un procédé qui sert à graver et à sculpter, par brûlage, le bois, la mousse de polystyrène,
le plexiglas, le liège et autres matériaux.
Le pyrographe (l'outil) peut être constitué d’un manche muni d’un fil électrique que l’on branche à un contrôleur
d’intensité de chaleur.
Au bout de ce manche s’ajustent différentes sortes de pointes et de gouges destinées à la pyrogravure ou à la sculpture par
taille directe sur polystyrène.
Voir aussi gravure.

Q/
Quadrichromie : En quatre couleurs.
Plus précisément en technique de reproduction, procédé d’impression en trois couleurs et en noir.
Voir aussi couleur, monochrome, trichromie et polychrome.

R/
Rabattement : Mouvement de rotation par lequel on applique un plan sur un des plans de projection
Raccord (n. m.) : Manière de procéder pour obtenir un ensemble (tissu imprimé ou papier peint) par la répétition en
juxtaposition verticale et horizontale d'un motif (forme et couleur).
-Sur les lignes de raccordement, les formes se complètent sans discontinuité.
Le raccord désigne à la fois la surface de report (le motif) et le processus de report.
On distingue ainsi :
- Le raccord droit: juxtaposition simple dans les deux sens.
- Le raccord sauté: juxtaposition simple dans un sens(par exemple vertical) et décalée d'un demi-motif dans l'autre sens.
Produit la sensation de diagonale.
Au cinéma, passage d'un plan à un autre dans le montage, ce qui nécessite la recherche de coïncidences visuelles entre les
formes, les lignes, les lumières dans les images à juxtaposer.

Raccourci: Procédé par lequel on rend l'aspect des objets dont certaines dimensions sont réduites par l'effet produit
par la perspective linéaire.

Raclage : Racler avec un couteau ou un autre objet une surface de couleur encore humide.

Rainure : Entaille longue et étroite dans une matière solide

Ready-made Ou « tout fait »,


Objet pris dans l'environnement quotidien et consacré par les dadaïstes comme objet d'art.
Terme inventé par Marcel Duchamp, après l'introduction par les cubistes et Schwitters d'objets dans les oeuvres plastiques
Marcel Duchamp a donné de nom à une sorte d’oeuvre qu’il a inventée, qui consiste à prendre un objet usuel et à
le montrer comme une oeuvre, une oeuvre « toute faite »
-Il désigne à la fois l’appropriation d’un objet de l’environnement quotidien détourné par l’artiste de sa

fonction et de sa valeur d'usage dans la réalité (et non pas de sa fabrication), et l’oeuvre d'art créée par un assemblage
d'objets ou de morceaux d'objets de récupération.

Réalisation : Aboutissement d'un projet conçu, accompli, effectué d'une manière nette.
Le résultat final
.
Réalisme : Au sens commun, caractère de ce qui tend à ressembler à la réalité.
Ne pas confondre avec le Réalisme en histoire de l'Art.
Ce dernier correspond à un mouvement artistique né vers 1830 et qui se prolonge jusqu'à la fin du XIXe siècle.
Les réalistes refusent d'idéaliser la réalité perceptible.

Réalisme, Réaliste : Représentations de choses telles qu'elles sont observables dans la réalité.
Conception de l'art, du cinéma, de la littérature selon laquelle l'artiste ne cherche pas à idéaliser le
réel ou à en donner une image épurée

Rechampir: Parlant d'une boiserie, détacher sur une surface peinte du fond, soit en marquant les contours,
soit en employant une ou plusieurs couleurs différentes de celle du fond
L'arrêt d'une surface ne rive d'une autre teinte ou d'une moulure s'exécute avec le talon d'une brosse dite à rechampir ,
l'extrémité des soies ne servant qu'à lisser la peinture.

Recouvrement: Le fait de recouvrir.


Action de poser quelque chose sur la totalité ou sur une partie d'un support ou d'une surface de manière
à la voiler ou à la cacher (voir masquer).
-En peinture, le recouvrement permet de superposer plusieurs couches et d’obtenir des effets particuliers, comme laisser
apparaître la couche du dessous par endroits.
Il permet de modifier l’ensemble d’une couleur, d’un ton et d’obtenir une couleur intermédiaire, parfois indécise.
Par exemple, une couche de rouge vif sous une couche de bleu donne au bleu une nuance changeante et impossible à
obtenir autrement.
Réduire : Reproduire en plus petit avec les mêmes proportions.(copie avec mise au carreau ou photocopie)

Référent : Choses, objet ou être, réel ou imaginaire, auquel renvoie un signe ou une représentation.
La chose réelle, absente, que le signe (mot ou image) représente.

Règles : Principes auxquels doivent se soumettre les artistes à certaines époques.

Rehausser : Consiste à retoucher une oeuvre à l'aide d'une couleur claire (rehauts) pour faire ressortir certaines parties.

Rehaut : touche claire destinée à accuser les lumières.


Hachures claires destinées à accuser les lumières ; rehaut à la pierre blanche.

Relation plastique : C'est la relation entre les différents éléments plastiques à l'intérieur d'une surface, d'un volume.

Relief: C’est une épaisseur de matière sur le support.


-Ce qui fait saillie sur une surface.
Élévation d'hauteurs variables qui font saillie sur une surface.
Surface qui comporte des saillies (bosses) et des creux.
-Mais c’est également la représentation illusionniste du relief.
Donner du relief, c’est augmenter l’impression d’un véritable espace profond sur le support.
Par exemple, un paysage (en peinture ou en dessin) qui manque de relief semble plat

Ouvrage de sculpture relevé en bosse.


- Haut-relief ou relief entier : de toute l'épaisseur de l'objet sculpté.
-Demi-relief : de la demi-épaisseur
-Bas-relief : moins de la demi-épaisseur.

Aspect d'une image organisée en plans et restituant l'impression de profondeur, de perspective; cette impression elle-
même.
Apparence plus vive que certaines choses reçoivent de l'opposition et du voisinage de quelques autres (couleurs).
Voir aussi sculpture.

Rimes plastiques : Jeu répétitif de lignes ou de couleurs... comme en écho..

Rénovateur : Préparation à faible action décapante, utilisée pour le ravivage des vieux films de peintures,
de vernis et de préparations analogues

Repeint: Ce terme désigne la restauration locale pratiquée pour remplacer ou marquer une partie altérée de la peinture
originale ou encore pour modifier les détails d'une composition qui n'est plus au goût du jour.

Repentir : Changements apportés en cours d’exécution (bribes de crayonnage, ratages), opposé au repeint, fait après coup
Partie d'une oeuvre modifiée durant son exécution à la suite d'un changement d'aspiration ou de motivation de l'artiste.
Changement de composition au cours de l'exécution picturale.
Ne pas confondre avec le repeint, qui est du à une main différente de celle du peintre

Répétition : Réitération d'une même action, reproduction multiple d’une même chose.
Action de recommencer de manière méthodique un même élément, de reproduire plusieurs fois.

Repos: Dans un tableau, masses d'ombres, de demi-teintes ou de couleurs atténuées, disposées à dessein pour reposer
la vue et tempérer la violence des lumières.

Repoussage : Modelage à froid de métaux en feuille.


Déplacement de matière malléable par repoussage ou pinçage avec les doigts de manière à créer des textures.
Voir aussi gravure

Repousser: Terme désignant le procédé qui permet de faire avancer ou reculer une zone colorée en utilisant l'effet
du contraste entre couleurs chaudes et couleurs froides.
Il concerne d'autre part la lente réapparition à la surface de la toile des fonds teintés et primitivement dissimulés.
Interviennent dans cette révélation, qui détruit les glacis, le pouvoir colorant du pigment à l'huile, son indice de réfraction
et la composition du médium.
Le résultat est un assombrissement notable de la peinture et la perte de son harmonie initiale.

Représentation : Notion généralement liée à celle de figuration, la représentation consiste à faire apparaître l'image
d'un objet, d’un personnage, d’un paysage, d’un concept, etc.
-Souvent associée à l'idée de figuration, la représentation consiste à faire apparaître l'image d'un concept, d'un personnage
ou d'un objet.
-Manière de représenter les choses réelles, de les reproduire, de faire figurer, de donner à voir par la peinture, la sculpture
ou un autre moyen d’expression plastique
-On désigne ainsi la manière de faire apparaître certaines choses qui existent dans la réalité ou appartiennent au
domaine de l'imaginaire, de les reproduire, de faire figurer, de donner à voir par le dessin, la peinture, la sculpture ou un
autre moyen d'expression.
-Souvent, on prend à tort la représentation de la chose pour la chose elle-même (par exemple on considère la photographie
d'un compotier comme s'il s'agissait du compotier lui-même) (Voir. la chaise de Kossuth).

Le phénomène de la représentation
-Une image est une "représentation" d'un modèle.
Elle peut être dessinée, peinte, sculptée, moulée, photographiée, filmée, etc.
Même très ressemblante au modèle, une image est fondamentalement différente du modèle, elle n'en montre qu'un aspect
parmi beaucoup d'autres

Représentation de l'espace :
-Cette représentation peut être bidimensionnelle, (peinture, dessin ou photographie).
-Elle peut aussi être tridimensionnelle (sculpture, assemblage, installation).
L’image obtenue lors de la représentation d’un espace tridimensionnel dans un espace bidimensionnel est toujours
conventionnelle.
Les divers procédés perspectifs sont des outils de représentation de l’espace.
Une image n’est que le représentation codifiée de la réalité
Représenter : (v.) Imiter l'apparence de.

Reproduire : Action de multiplier une image déjà existante; action de répéter fidèlement
Répéter, imiter, copier un modèle par un procédé technique particulier : photographier, imprimer,
photocopier, sérigraphier, lithographier, polycopier...

Reproduction : Copie à l'identique ou ressemblante d'un "original" (peinture, image, sculpture…).


Quel que soit le support (diapositive, photographie, photocopie, etc…), une reproduction d’oeuvre ne
rend pas compte de tous les aspects du travail de l'artiste.
Le format est souvent beaucoup plus petit.
On distingue difficilement les effets de matière, de gestes ou d'instruments.
La couleur n'est pas toujours très fidèle.
Ainsi, lorsque l'on regarde une reproduction d’oeuvre, on ne doit pas oublier qu’il ne s'agit pas de l'oeuvre originale.

Réserve : Le support est laissé vierge soit par un cache, un papier collant ou une gomme de réserve.
On appelle réserve une partie de support qui, dans une oeuvre finie, n'est volontairement pas peinte ou
qui ne comporte pas de traces d'intervention de la part de l'artiste
-Dans les dessins au lavis ou à l'aquarelle, on appelle réserve les plages non colorées, non recouverte
d'encre ou de sépia et qui laissent ainsi apparaître le papier brut.
Ces blancs ainsi réservés correspondent aux parties claires de la composition; ils sont plus intenses que le blanc obtenu
par un pigment. On dit réserver les lumières.
-Ce procédé est également pratiqué dans la peinture à l'huile, les peintres laissant alors apparaître la
préparation ou les couches d'apprêt; on dit alors réserver les dessous.
Il arrive aussi que le support lui-même soit réservé; le peintre, tirant parti de l'aspect et de la structure du matériau du
support, les fait ainsi entrer dans la composition.
-C'est un procédé par lequel on empêche les couleurs, les traits du crayon ou de l'encre de pénétrer sur certaines

parties des papiers ou des tissus servant de support.


Les parties du support laissées sans application ou protégées de l’application par un cache, un vernis ou un moyen
quelconque.
Les réserves peuvent être totales, partielles , à contour précis ou flou, etc.
La manière de cacher le support, de poser à sa surface des objets divers, peut contribuer à diversifier les effets obtenus par
les réserves.
-à la cire: Fondée sur l’incompatibilité entre l’huile et l’eau, c’est un des procédés les plus couramment
utilisés dans les dessins réalisés avec un mélange de techniques.
On exécute un dessin au bâton de cire, au pastel à l’huile, au "stick" bâton à l’huile (peinture à l’huile sous forme solide)
ou à la bougie ordinaire; puis on passe des encres à l’eau.
Comme la cire repousse l’encre, on peut créer une grande variété d’effets étonnants

Réserver : Consiste à préserver, à protéger une partie du support pour qu’il reste vierge de toute intervention.
Il peut y avoir plusieurs raisons pour réserver une ou plusieurs parties d'une oeuvre, soit pour utiliser la
couleur naturelle du support, soit pour donner un aspect inachevé, soit pour dévoiler une partie du processus de création,

Résine: Substances organiques solides ou semi fluides, transparentes ou translucides, insolubles dans l'eau, malléables à
température élevée et solubles partiellement ou totalement dans les liquides organiques, tels que l'alcool, l'éther,
l'essence de térébenthine, l'acétone.
Elles entrent dans la composition des vernis, du diluant à l'huile.

Ressemblance : Similitudes entre le sujet d’une oeuvre et le modèle qui a servi à son exécution.
Ce qui rapproche et associe un objet, un personnage, un paysage, etc, et sa représentation, son image;
ou encore ce qui associe deux éléments, objets, personnages, paysages, éléments plastiques, en ce qu'ils ont de très
nombreux points communs.
Selon le sémiologue Peirce, dans une icône, il existe un rapport de ressemblance entre le signifiant et le signifié.

Retable : Élément peint ou sculpté surmontant verticalement un autel à l'intérieur d'une église
Panneau décoratif placé verticalement à l’arrière de la table de l’autel dans une église.

Retouche: Correction d'un détail, effectuée après coup, par le peintre ou lui-même ou par le restaurateur, en vue
d'apporter une amélioration au tableau (ou dit alors plutôt repeint).
Application des dernières couches de peinture en vue de parfaire certains détails

Rome (Prix de): Pension attribuée par voies de concours à de jeunes artistes pour leur permettre de parfaire leurs études
dans l'établissement de l'Académie de France à Rome.
Ce terme désigne le lauréat de chacune des sections du concours et les oeuvres primées.
Ce concours n'a plus lieu depuis 1968, mais un décret de 1970 attribue aux jeunes artistes et chercheurs des bourses de
séjour à l'Académie de France à Rome, décernées par le Ministère des Affaires culturelles

Ronde-bosse : Ouvrage de sculpture en relief autour duquel on peut tourner


-La ronde-bosse est une sculpture totalement réalisée, en trois dimensions, observable sous n’importe quel angle.
(voir aussi : bas-relief, haut-relief)
C’est un ouvrage de sculpture qui se détache complètement d’un fond et dont on peut admirer toutes les faces si on en fait
le tour. voir aussi sculpture

Rythmes: Répétition d'un élément plastique ou d'une forme dans un espace à deux ou trois dimensions.
(Il existe une dominante rythmique statique ou dynamique).
Ils désignent certains éléments d’une composition qui semblent marquer une répétition, une succession ou un
enchaînement.
-Désigne ce qui, par l'alternance de temps ou éléments forts et de temps ou éléments faibles, fait naître un
mouvement particulier dans une oeuvre artistique (musicale, picturale, sculpturale, cinématographique…).
-En arts plastiques, il désigne certains éléments d'une composition qui semblent marquer une répétition, une
succession ou un enchaînement.
Cela peut être des éléments figuratifs comme des arbres, des cheminées, des formes géométriques ou des éléments plus
abstraits, comme des taches, des traces, des effets de matière, etc

S/
Salon: Exposition périodique, annuelle ou bisannuelle, d'oeuvre d'artistes vivants.

Sanguine: Crayon fait d’une variété de constitution minérale (hématite rouge) mais aussi dessin obtenu grâce à cette
substance.
Craie ou crayon de couleur rouge Terre naturelle et /ou terre brûlée et oxyde de fer.
La sanguine est l’une des nombreuses couleurs de terres rouges.
On la trouve dans les régions volcaniques.
La combustion naturelle des roches ferro-argileuses crée un oxyde rouge.
Les nuances de couleurs sont déterminées par le rapport entre les composés.
D’autres nuances sont également obtenues par brûlage.
Le terme sanguine est dérivé du nom d’un herbage vivace, la sanguinaria.
Le rhizome de cette plante contient un latex rouge.
La craie de couleur sanguine est généralement connue sous le nom de craie rouge.
Voir aussi crayon et pigment.

Saturation: désigne le niveau de pureté d'une couleur


Terme technique employé par les artistes pour décrire le degré de pureté d’une couleur.
-qui désigne le degré d’intensité chromatique d’une couleur. La saturation est indépendante de la valeur (clair/foncé).
-sensation visuelle permettant d'estimer la proportion de couleur pure dans une sensation globale.
Une couleur saturée est dite vive; à l'inverse, elle est lavée.

Scarification : tatouages en creux ou en relief pratiqués sur la peau.

Scénario (n. m.) : Histoire écrite pour être mise en images (imaginée ou adaptée à partir d'un roman par exemple).
Au cinéma: histoire rédigée et programmée en diverses scènes de manière détaillée, afin d'être filmée.

Scène : On dit qu'une œuvre représente une scène lorsqu'elle figure un ou plusieurs personnages en train de vivre ou
d'accomplir une action. Une scène de genre, scène d'amour, scène de bataille, scène biblique…

Schéma : C'est un dessin technique donnant une représentation simplifiée de l'aspect fonctionnel.
-Figure donnant une représentation simplifiée et fonctionnelle.
-Dernière étape de simplification d'une forme qui est une représentation plus fonctionnelle que formelle.
Figure plus ou moins géométrique.
Voir aussi croquis, esquisse, ébauche

Schématiser : Consiste à représenter au moyen d'un schéma, à simplifier.

Sculpture : Art consistant à prélever des morceaux depuis un bloc de matière brute afin d'en faire naître des formes.
Art de s'exprimer par le volume, la forme ou le mouvement, en trois dimensions.
Forme à trois dimensions utilisant toutes sortes de matières ou matériaux
C’est l’art de tailler des matières dures ou de modeler des matières molles selon une forme définie.
Il existe des oeuvres sculptées en bas-relief, haut-relief et ronde-bosse.

Forme tridimensionnelle (bas-relief, haut-relief, ronde-bosse) obtenue :


par modelage (terre, pâte à modeler),
par retraits dans un bloc de matière brute (taille directe du marbre, bois, pierre…)
par moulage (bronze, matériaux synthétiques),
par assemblage (matériaux hétéroclites ou pas, rendus solidaires…).
-Lorsqu'elle est créée par assemblage, tous les matériaux imaginables peuvent être utilisés pour sa réalisation.
-La sculpture contemporaine intègre des formes nouvelles comme des performances (sculptures vivantes Gilbert et
Georges), ou des installations (disposition de matériaux dans un espace donné).
Par extension, art du volume.

Secco : Peinture murale exécutée sur un enduit à base de chaux complètement sec.
Les Romains se sont souvent servis du procédé a secco: ils peignaient soit avec une détrempe à la caséine, soit
avec une détrempe à l'oeuf.
Séchage: Opération qui consiste à débarrasser une peinture de son humidité. Le séchage peut être plus ou moins long
en fonction du type de peinture que l’on utilise ; une peinture à l’huile mettra plus de temps à sécher qu’une
gouache.
Le temps de séchage peut être ralenti (par des additifs mélangés à la peinture) ou accéléré (en utilisant un sèche cheveux
par exemple !)

Sectoriser : Décomposer géométriquement, de façon concrète ou virtuelle, la surface de l'œuvre en zones similaires.

Semblable : Qui a la même apparence ou de nature identique.

Sémiologie Science qui a pour objet l'étude des signes.


Science étudiant les systèmes de signes (langues, code de la route, etc.)

Sépia : Encre utilisée pour le lavis et obtenue originellement avec un liquide sécrété par la poche à encre de la seiche.
De nos jours, elle a une base chimique à partir de terre brûlée et de produits carbonisés.
Liquide noirâtre sécrété par la seiche donnant une matière colorante.
Couleur brune très foncée employée dans les lavis.

Séquence / série ; Succession de plans filmiques formant une unité autonome.


Le plan-séquence est le filmage d'une prise unique comprenant des variations de plans et de
profondeur de champ, des entrées et sorties de personnages et leurs déplacements, etc.
Les éléments d'une séquence constituent un ensemble ordonné, tandis que l'ordre des éléments d'une série peut être
modifié
1. Série d’éléments hiérarchisés et ordonnés chronologiquement
(alors que l'ordre des éléments d'une série peut être parfois modifiable).
2. Succession des plans d'un film constituant un ensemble signifiant.
3. Ce que vous êtes en train de préparer ; ce qui conduira à un apprentissage (séquence d'enseignement).

Séquence Narrative : Suite ordonnée d'images (dessins, photographies, peintures, etc.) qui réalise une narration
(qui raconte une histoire)

Série : Ensemble ou suite d'éléments ou d’oeuvres de même nature ou possédant des points communs
(portraits, images, objets…).
C'est une suite hiérarchisée ou non, par opposition à la suite ordonnée qui constitue une séquence.
Elle désigne une suite ou un groupe d’oeuvres ayant les mêmes caractéristiques

Sérigraphie Technique d'impression utilisant des écrans de soie sur lesquels sont dessinées les formes à reproduire
Procédé mécanique de reproduction d'images, dérivé du pochoir.
-Technique de reproduction semi-mécanique, qui permet d’imprimer une image en peignant au travers d’un écran de soie
dont les mailles dessinent une forme, une image selon qu’elles sont ou non obstruées.
-Permet de faire plusieurs exemplaires de la même image
-Procédé de l'estampe utilisant des écrans de soie inégalement imperméabilisés et interposés entre le papier et

l'encre. C'est, en quelque sorte, une extension du pochoir.


La sérigraphie en couleurs est tirée au repérage à l'aide de plusieurs écrans.
- Procédé d'impression à plat qui s'apparente à la technique du pochoir.
L'artiste compose un motif sur un écran (à l'origine en soie) à l'aide d'un masque constitué par un pochoir ou de la colle
éventuellement mélangée à un solvant.
On place une feuille de papier sous l'écran, puis on étale l'encre sur toute la surface de celui-ci avec une raclette.
Lorsque la raclette passe sur les parties non masquées, l'encre traverse l'écran et se dépose sur le papier placé dessous,
selon la forme du dessin.
On se sert aujourd'hui, également de procédés photochimiques.
Certains artistes comme Andy Warhol (1928-1987) ont largement utilisé cette technique

Sfumato : la toile est couverte d’une succession de couches qui suggèrent le paysage par des contours estompés, (enfumé)
-Technique particulière de la peinture à l'huile qui consiste à adoucir formes et contours, le plus souvent dans la
perspective aérienne. (On ne parle de sfumato que pour la peinture de Léonard de Vinci.)
-Modelé vaporeux, contour atténué.
Selon Diderot: "Manière de noyer les contours dans une vapeur légère."
-Le sfumato est souvent confondu, à tort, avec le clair-obscur; c'est avant tout une conception de la lumière
considérée comme un phénomène optique qui modifie la couleur, le contour des objets et l'espace qui les environne, selon
la distance qui sépare le spectateur de ce qui est représenté.
-C'est une façon de suggérer le relief et les différentes profondeurs des plans successifs de la composition dans
l'atmosphère, en tenant compte des principes de la perspective aérienne.
-La toile est couverte d’une succession de « lavis » de vernis à l’huile qui suggèrent le relief et traduisent

subtilement les ombres et les lumières comme si le fond du tableau se couvrait de vapeur, de fumée légère, de brume.

Sgraffite : Procédé de dessin qui consiste, après avoir superposé deux enduits de couleurs différentes, à gratter la couche
supérieure pour laisser apparaître la couche sous-jacente.
Procédé (effet) de décoration en camaïeu, obtenu par grattage d'un enduit clair sur un fond sombre
-Décoration murale en camaïeu ou polychrome dont la technique est proche de celle de la fresque.

La technique du sgraffite consiste à appliquer sur un fond de mortier imprégné de couleurs résistant à la chaux une
couche d'enduit ou de mortier à grain fin d'environ 2 cm et à l'inciser, la gratter selon un dessin précis de façon à remettre
au jour le mortier coloré initial.
Le sgraffite polychrome comprend plusieurs couches d'enduits de couleurs différentes.
Comme dans la technique de la fresque, le travail doit s'exécuter lorsque le mortier est humide, en une seule séance.
Actuellement, on peut mettre au jour des surfaces entières.

Shaped canvas : "Format découpé", toiles aux contours inhabituels.


Les premiers exemples sont présentés par Franck Stella en 1960, rompant ainsi avec une tradition de
formats aux formes géométriques simples carrés, rectangles, tondos (format circulaire), ovales.

Siccatif: Employé adjectivement, ce terme désigne ce qui est apte à se polymériser par oxydation.
Employé comme substantif, il désigne une préparation à base de composés métalliques, douée de propriétés
catalytiques, ajoutée à des huiles, vernis, enduits gras afin d'accroître leur siccativité propre.
Les siccatifs activent l'oxydation des huiles siccatives.

Sigle Ensemble d'initiales formant un mot.

Signe Union du signifiant et du signifié


Désigne ce qui permet de repérer, de deviner, de prévoir, d'indiquer, de communiquer : indice, marque, trace, geste…
-

Le signe possède généralement une signification propre que l'on distingue de son aspect.
Le sémiologue Peirce distingue trois types de signes selon le rapport établi entre le signifiant et le signifié:
- indice (rapport de contiguïté spatio-temporelle),
- icône (rapport de ressemblance)
- symbole (rapport arbitraire et conventionnel

Signifiant : Réalité matérielle qui constitue le support du sens.

Signifié Signification du signe.

Silhouette Forme définie par ses contours.


Contour, lignes générales d'un corps ou d'un objet.
C'est le contour ou les lignes générales d'un corps. C'est aussi une forme schématique qui se détache sur un fond.

Simplification formelle : Consiste à éliminer des détails, à styliser des formes qui sont représentées.
-C'est en partie par la simplification formelle que la représentation peut s'éloigner du réalisme.
C'est essentiellement à partir de la seconde moitié du XIXe siècle que les artistes vont simplifier et épurer les formes,
que ce soit dans la représentation bidimensionnelle ou tridimensionnelle.

Sinueuse : Qui présente une suite de courbes irrégulières dans des sens différents.
Voir aussi ligne.
Sinopia: Le nom de cette couleur rouge, obtenue par une espèce particulière d'oxyde de fer et provenant sans doute de la
région de Sinope, sur la mer Noire, était déjà employé dans l'Antiquité et, d'après Pline, la sinopia était le seul
rouge connu des Anciens.
Par extension, sinopia désigne spécialement l'oeuvre exécutée à la sinopia, c'est-à-dire les dessins préparatoires tracés sur
l'enduit avant l'application de la couche d'enduit frais définitif, réservé aux couleurs.

Socle : Base d'une statue ou d'une sculpture qui sert à la stabilité et à la présentation de l'ensemble. (voir Piedestal)
Il s’agit d’une base sur laquelle un volume est posé; jusqu’au 19 ème siècle, cette base était conçue pour isoler la
sculpture de son environnement. Le sculpteur Constantin Brancusi (1876-1957) remettra en cause le rôle du socle.

Soluble : Qui peut se dissoudre à l’eau.

Solvant: Corps liquide, mixte ou simple, volatile, non filmogène, employé pour disperser le liant des vernis et des
peintures.
Les produits sont aujourd'hui très nombreux et d'emploi délicat.

Sous-exposition: Terme photographique qui désigne un problème de luminosité.


Une photographie sous exposée est généralement sombre.

Soustraction Opération de retrancher de la matière.

Soulèvement: Le soulèvement de la couche picturale est dû à une altération de cette couche caractérisée par un manque
partiel d'adhérence au support ou à la préparation.
C'est généralement l'humidité qui provoque le gauchissement des panneaux en bois et la séparation des
-

éléments constitutifs du tableau, entraînant différentes altérations, comme écaillements, frisures, plissements et clivages.
Les causes particulières de soulèvement inhérentes à la matière picturale sont les craquelures en cuvette, un
appauvrissement général de la peinture, l'emploi des bitumes, qui entraînent la formation de gerçures et de boursouflures.

Spalter: Brosse dont les peintres décorateurs se servent pour lisser les peintures ou pour faire les faux bois ou les faux
marbres

Spatial : Se dit d'un objet ou d'une forme qui occupe un espace à trois dimensions (hauteur, largeur, épaisseur).
Voir aussi organisation de l'espace , tridimensionnel , bidimensionnel.

Spatule: Instrument de métal mince et flexible que les peintres utilisent comme racloir ou pour lisser la couche picturale

Spectre solaire Suite de couleurs correspondant à la décomposition de la lumière blanche par un prisme.
On y associe généralement les sept couleurs de l’arc-en-ciel.

Sphère : Volume en forme de boule.

Spirale : Courbe non fermée, composée d'arcs de cercles raccordés, une ligne en spirale.
La notion de spirale peut nous être donnée, dans la nature, par les vrilles de la vigne, certaines cornes
d’animaux, les coquilles (ammonite, nautile, escargot); en mécanique, par le ressort d’une montre ou d’une pendule.
La spirale est une courbe non fermée qui s’écarte de plus en plus de son point de départ, en faisant un certain nombre de
révolutions autour de ce point

Spontané Que l’on fait de soi-même, sans être incité ni contraint par autrui

Stabile : En opposition à mobile, désigne une sculpture inanimée dans l'oeuvre d'Alexander Calder, en particulier.
Le stabile est une oeuvre tridimensionnelle composée d'une ou de plusieurs formes maintenues dans l'espace, et
en équilibre sur une ou plusieurs tiges.
-Est un objet qui repose sur une surface de manière ferme, stable.

Staff: Mélange plastique de plâtre, de ciment, de glycérine et de dextrine.


Le staff constitue un fond absorbant neutre pour les peintures.
Statisme /Dynamisme / Mouvement
Dans une image fixe :
-Le statisme naît de l'équilibre entre deux éléments plastiques, équilibre dans un champ par
rapport à un ou plusieurs axes (vertical, horizontal en général).
Pour s'équilibrer, deux éléments plastiques ne sont pas nécessairement identiques, mais ils doivent être de poids
équivalent,
par exemple: sur un support blanc, un grand cercle jaune et un petit carré bleu.
- Le dynamisme, à la différence du statisme, est engendré par un déséquilibre: déséquilibre entre
des éléments, déséquilibre par rapport à un ou plusieurs axes.

- Dans une organisation plastique, le déséquilibre produit une direction, un mouvement.


-Mais il peut y avoir mouvement sans déséquilibre, par exemple, des mouvements d'ondulation ou,
dans l'Art Optique, les effets de pulsation, de vibration de la surface (Agam, Vasarely, mais aussi les derniers tableaux
de Mondrian).
Ce mouvement virtuel se différencie du mouvement réel de l'art cinétique (Soto, Schaeffer).
- Ainsi, l'effet de mouvement est indépendant de la représentation d'un mouvement, par exemple: le double appui des
figures égyptiennes est statique.(Voir Art Optique, Art Cinétique).

Statue : On appelle statue une représentation grandeur nature d'un homme ou d'une femme, ou une représentation au
moins égale ou supérieure à la moitié des dimensions réelles du sujet.
Statut de l'image
C'est la destination de celle-ci, c'est à dire ce pourquoi l'image a été créée.
Une image publicitaire n'a pas la même destination qu'un panneau de signalisation ou qu’une oeuvre d'art.
Non seulement les objectifs de leurs créations sont différents mais la manière de les concevoir et de les réaliser l'est
également.
Pour simplifier, on peut classer les images en trois familles :
- les images informatives (photographies de reportage, illustrations etc…),
- les images liées à la communication visuelle (logo, pictogramme, panneaux de signalisation)
- les images artistiques.
Attention cependant, à partir du début du XXe siècle, les artistes vont utiliser des images des deux premières familles
dans leurs propres créations artistiques.
Une photographie de reportage ou une image de mode extraite de son contexte et intégrée dans une oeuvre n'a alors plus
la même signification qu'à l'origine.

Story board : Découpage plan par plan du film.


Décrit schématiquement les plans, les mouvements de caméra, et indique les dialogues et les sons.

Stratification Superposition de plusieurs couches.

Structure : Organisation d'éléments indépendante de leur quantité et de leur environnement dans laquelle c'est le mode
de combinaison qui prime
-organisation qui combine un ou plusieurs éléments, sans se préoccuper de format, dans laquelle le mode de combinaison
(de conjugaison) est plus important que l'élément lui-même.
La structure d'une oeuvre bidimensionnelle correspond aux grandes lignes de la composition et à la manière dont elles
sont organisées, articulées entre elles.
La structure d'une œuvre tridimensionnelle correspond à l'armature mais aussi à la manière dont les différents
éléments sont assemblés les uns aux autres
Dans cette organisation 'dividuelle' (Klee), il est possible d'ajouter ou de retrancher des éléments', de modifier le champ
sans détruire la structure initiale. En privilégiant un élément (ou plusieurs) d'une structure, il est possible d'obtenir une
composition
Structure: Constitution, disposition et assemblage des éléments qui forment une ossature
(synonyme: armature, charpente).
Studiolo: Cabinet de travail où les princes italiens de la Renaissance se retiraient pour lire ou pour écrire et que les
peintres (parfois des plus célèbres) décoraient

Style : Manière particulière à un artiste, une époque, à un mouvement,


-Aspect de l’expression chez un peintre dû à la mise en oeuvre de moyens d’expression dont le choix résulte, dans
la conception classique, des conditions du sujet et du genre, et dans la conception moderne, de la réaction personnelle du
peintre en situation
1. Qualité de ce qui a un caractère particulier (style personnel).
2. Qui correspond à des normes esthétiques précises et repérables dans l'histoire (une façade de style néoclassique).

1- Manière propre à chacun de s'exprimer et de crée.


2- Ensemble des caractéristiques communes d'un type artistique ou décoratif d'un pays, d'une région ou d'une époque.
(Exemple : meuble de style Art Déco)

Stylisé (adj. : Simplifié dans un but décoratif

Stylet : Instrument à lame mince et pointue


Petite lame mince et pointue utilisée par les peintres pour travailler la cire ou l'enduit frais dans la technique de la
fresque.
Dans la technique du dessin, le terme désigne un petit manche de bois dans lequel est assujettie une mince tige d'argent,
plus rarement d'or ou de cuivre

Stylisation : Action d'épurer, de rendre moins compliqué, de débarrasser du superflu pour mettre en évidence l'essentiel
(synthèse et simplification).

Subjectile Surface externe d'un matériau que le peintre revêt d'enduit, de peinture, de vernis ou de préparation similaire.
-Les subjectiles peuvent être classés en deux groupes:
-Les subjectiles poreux: plâtres, mortiers de chaux ou de ciment, bétons, bois, cartons, textiles, etc.
-Les subjectiles non poreux: métaux et alliages principalement.
Tous nécessitent une mise en état très soignée avant usage.

Subjectivité : Une représentation n'est pas un constat objectif


Une oeuvre d'art ne doit pas chercher à être simplement une vision oculaire et sans âme des choses
(ce que "verrait" un appareil photo).
Une oeuvre d'art est faite par un être humain, sensible et intelligent, parfois rêveur ou provocateur, moqueur ou triste, cela
doit apparaître dans sa production.

Suite :Ensemble d'éléments ordonnés, parfois de manière chronologique, en relation cohérente et logique.
Exemple : suite de Fibonacci.
-Enchaînement de faits qui se suivent (série, succession).
Ordre, liaison logique entre des choses, des actes.
Série de choses placées les unes à côté des autres. Ensemble d’objets de même nature.

Sujet : Matière ou thème sur lesquels s'exprime ou porte une œuvre


Il s'agit de ce qui est représenté dans une oeuvre.
Pourtant, comme le dit Jean-Pierre Raynaud: - «Le sujet est un prétexte. Je crois que le sujet n'a jamais été une oeuvre».

Superficie : Mesure de l'étendue, de la surface d’un corps ; aire.

Superflu : Désigne ce qui est en trop, en plus de l'indispensable, du nécessaire ou de l'utile.


Ce qui est en trop, en plus de l'indispensable, du nécessaire ou de l'utile.

Superposition : Placer des lignes, des formes, des couleurs les unes sur les autres.
Elle permet des résultats tout à fait particuliers.
Par exemple, le vert obtenu par superposition d’un bleu ou d’un jaune transparent, après séchage du bleu, est différent du
vert obtenu par mélange du bleu et d’un jaune avant application.
Le premier à une luminosité, un éclat bien supérieur au second.
Une trame placée sur un aplat fournit un effet singulier; un crayonnage léger, par hachure, avec un crayon graphite dur
sur lequel se superpose un autre crayonnage en sens contraire aura un résultat très distinct d’un crayonnage appuyé avec
un crayon graphite tendre, etc.
Les superpositions peuvent se faire de façons différentes.
Il est conseillé, de toute façon, de toujours commencer par les teintes les plus claires.
Support : C'est ce sur quoi est réalisée l’oeuvre.
- Ce sur quoi va intervenir l'artiste, ce qui va matériellement soutenir l'œuvre
- Le support peut être le papier, le carton, la toile de lin sur châssis, etc…
- Surface limitée ou non sur laquelle s'inscrit la trace d'un outil (crayon, pinceau) ou reçoit des matériaux (médium)
déposé par cet outil (mine de plomb, peinture ... ).: depuis une couche de peinture, encre, pigments, etc, jusqu'à des
éléments tridimensionnels. .
Le support peut alors jouer le rôle de socle d'une sculpture.
Tout plan ou tout matériau qui soutient la couche picturale ou qui peut être investi plastiquement.
C’est la base sur laquelle une oeuvre est effectuée.
Cette base peut être opaque, translucide ou transparente.
-Une base opaque ne laisse pas passer la lumière: tels sont la plupart des papiers, le bois et le carton.
-Une base translucide, le papier de soie, par exemple, laisse traverser la lumière mains ne permet pas de distinguer les
formes.
-Quant à la base transparente, il s’agit d’un support, comme le verre ou le papier cellophane, qui laisse passer la lumière
et à travers lequel on peut voir distinctement les formes.
-C'est plus généralement le moyen matériel utilisé pour créer une oeuvre (photographie, cinéma, peinture, etc… ).
Les supports peuvent être classés en supports rigides, semi-rigides et souples ;
-supports passifs (lorsqu'il laisse oublier sa matière (c'est souvent le cas s'il est lisse).
-actifs (lorsque sa matière est capable de modifier l'inscription de l'outil.qui modifient
la trace de l'outil ou le matériau) ou
-productifs (qui produisent par eux-mêmes la trace, par froissage par exemple ou
lorsqu'il produit lui-même la trace (exemple: une feuille de papier pliée produit un trait).

Surexposition: Terme de langage photographique qui désigne un problème de luminosité.


Une photographie surexposée est généralement trop claire.

Surface : Portion d'espace occupée par une forme sur un support bidimensionnel.
Partie apparente d’un espace à deux dimensions délimité par un contour
Partie extérieure d’une oeuvre.
En peinture, elle possède deux dimensions, la hauteur et la largeur.
Point de rencontre entre le support et les pigments
Ensemble, plan ou non, des points qui délimitent deux espaces.
C'est la partie extérieure d'un support (une feuille de papier, une toile de lin, un bloc de marbre).
Le peintre dépose sa peinture sur la surface de la toile tout comme le sculpteur sculpte la surface de la pierre.
Il ne faut pas confondre la surface et l'étendue, le format ou le support
-D’autres notions sont plus significatives en arts plastiques tout en se rapportant à surface : l’étendue, le format, le
support

Surpeint: Ce terme de restauration désigne la couche de peinture que l'on applique sur les zones usées ou les lacunes
assez étendues d'un tableau, pour les restaurer.
Le surpeint peut être séparé de la couche picturale originale par une couche de vernis, qui permet de différencier la
peinture originale des additions ultérieures. *

Symbole Personnage ou objet qui représente une idée ou une notion abstraite
Figure impliquant un lien de ressemblance entre signifiant et signifié.
Signe de reconnaissance dans un référent historique, social et culturel.
-Il s'agit d'un personnage ou d'un objet qui représente une idée, un concept ou une image abstraite.
Cette idée ou cette notion est plus importante que l'aspect du personnage ou de l'objet.-
Exemples: la balance symbolise la justice, la colombe symbolise la paix, le coeur l'amour le building symbolise
l'architecture contemporaine.

Symboliser : Correspondre à, être le signe de.


c'est représenter quelque chose par un signe conventionnel .
L'utilisation de symboles suppose que l'auteur et le spectateur partagent la même culture.
Pour le sémiologue Peirce, dans un signe le rapport entre le signifiant et le signifié est arbitraire.
Ainsi les mots qui désignent les objets varient-ils d'une langue à l'autre

Symbolique : la symbolique est très forte dans l'art africain, elle est liée au culte, au rite et à la magie ; la vie de l'homme
africain est liée à la spiritualité et à l'idée que toute chose peut être "habitée".
Ainsi pour contrer le mal et provoquer le bien, toute une symbolique est mise en place dans laquelle on trouve les
démons, les objets magiques, les figurines et les amulettes.

Symétrie: La symétrie est une organisation formelle dans laquelle les parties se correspondent par rapport à un point,
un axe ou un plan.
Il en découle une impression d'équilibre (contraire : la dissymétrie).

-On parle de symétrie lorsque des formes identiques et d'égale grosseur sont placées à égale distance de part et
d'autre d'un axe de symétrie ou d'un centre de symétrie (on l'appelle alors symétrie pure).
On peut reconnaître la symétrie pure en observant le jeu des formes dans un kaléidoscope.
Correspondance exacte en forme, taille et position de ses parties opposées, distribuées régulièrement selon un axe ou
autour d’un centre.

Symétrie axiale: Dans une symétrie axiale, les formes symétriques sont superposables
Symétrie se rapportant à un axe.
L’axe d’une symétrie est toujours l’axe d’une affinité inverse de rapport égal à 1/1.
Les distances respectives des objets symétriques à leur axe sont égales et mesurées perpendiculairement à cet axe: la
transformation est de rapport égal à 1/1.

Symétrie centrale: Symétrie se rapportant à un centre.


Le centre d’une symétrie est toujours le centre d’une homothétie inverse de rapport égal à 1/1.
En effet, les distances respectives des objets en symétrie centrale à leur centre de symétrie sont égales: le rapport de
transformation est de 1/1.
Les objets sont opposés relativement au centre de symétrie: l’homothétie est inverse.

Symétrie plane: Symétrie se rapportant à un plan.


Le plan de symétrie est toujours le plan d’affinité inverse de rapport 1/1.
Les distances respectives des objets symétriques à leur plan de symétrie sont égales et mesurées perpendiculairement à ce
plan: la transformation est de rapport 1/1.
Les objets sont opposés: l’affinité est inverse.

Symétrique Désigne une organisation formelle équivalente de part et d'autre d'un axe dit de symétrie.
Par opposition, on parle d'une organisation dissymétrique ou asymétrique

Synopsis (n. m.) Ebauche du scénario qui présente le sujet du film.

T/
Tableau : De tabula: table. Support, subjectile d'une peinture.
-Un tableau est constitué de trois éléments essentiels:- un support (toile, panneau, bois, carton),
-une matière picturale(peinture),
-un vernis
Un tableau est une oeuvre peinte sur un support mobile (que l'on peut déplacer).
A l'origine, le tableau est peint sur une plaque de bois.
Par extension, il désigne les autres supports : le carton, le métal, la toile tendue, etc…
Le tableau apparaît en même temps que la perspective, au XVe siècle
Il est né de la fresque (peinture murale) de laquelle il se distingue en ce qu'il est amovible.
C'est un objet plat, généralement de bois ou de toile tendue sur un châssis (mais d'autres matériaux, comme le carton,
peuvent être utilisés).
Cet objet est très fréquemment peint (traditionnellement à la peinture à l'huile ou à la gouache).
Il est toujours encadré ou destiné à l'être (sinon, l'on parle de toile, de peinture, mais pas de tableau).

Tablette: Petite plaquette sur laquelle on écrivait à l'aide d'un poinçon, dans l'Antiquité et au Moyen Age.
Au Moyen Age, les tablettes de buis, de cuir, de bois de figuier, voire d'ardoise, mais surtout d'ivoire, étaient
parfois enrichies de peintures exécutées sur le support lui-même ou sur un parchemin collé et préparé de poudre d'os et de
plâtre.
Deux tablettes reliées par des charnières formaient un "livret", maintenu par un fermoir.

Tache: S’oppose à la ligne et contient la couleur.


Elle est surface, étendue, et n’a pas de direction mais un contour.
Dépôt de pigment ou d'encre non délimité de façon précise.

Tactile : Qui concerne le sens du toucher.

Tag : Forme sophistiquée du graffiti apparue à New-York (métro) et qui a essaimé dans toutes les grandes métropoles
avec une remarquable constance des formes.
Uniformisés et codifiés, les signes deviennent de plus en plus illisibles pour les non initiés.
Le Tag se pose comme un nouvel art populaire, contestataire et universel.
Tagger ou tagueur: celui qui pratique le Tag (Voir graffiti

Taille directe: Technique de sculpture consistant à dégrossir un bloc de bois, de pierre ou de tout autre matériau
résistant.
-Procédé de sculpture qui consiste en une soustraction directe de la matière.
Soustraire avec un couteau des copeaux de bois du bloc de base

Taille-douce: Nom donné à la gravure en creux.


Ce terme s'applique en général à la fois à l'eau forte et au burin.
Néanmoins, on trouve le mot employé pour désigner la gravure au burin par opposition à l'eau forte.
D'où la définition de Littré : "Gravure exécutée avec le burin seul, sans le secours de l'eau forte".

Taille d'épargne : C'est la plus ancienne méthode de gravure.


La technique de base consistait à creuser certaines parties de la surface d'une planche de bois,
réservant la forme de l'image à imprimer, le dessin à reproduire, en relief sur la planche.
On utilisait des bois fruitiers : merisier, poirier

Tapisserie : Ouvrage d'art réalisé sur un métier de haute lisse ou de basse lisse.
Les matières et les épaisseurs des trames sont très variées dans la tapisserie contemporaine, qui peut
prendre l'apparence d'un objet tissé proche de la sculpture.
La tapisserie classique représente des scènes figuratives comme la peinture.
Elle décorait les murs des châteaux, des palais tout en isolant du froid les pièces de ces grandes demeures.

Tatouage : Impression d'un dessin indélébile sur la peau

Technique : En arts plastiques, c'est le procédé qu'utilise l'artiste ou le plasticien pour créer
(peinture, collage, assemblage, gravure, photographie, etc…).
- Techniques matérielles:
-Ensemble des moyens matériels spécifiques d'un matériau ou d'un procédé
(exemples: la technique du pastel, de la gouache, de la peinture acrylique ou de la sérigraphie).
Une technique donnée peut varier selon les époques et les utilisateurs.
Elle dépend d'un projet personnalisé (la technique du pastel chez Degas).
Une technique mixte utilise plusieurs techniques pour une même oeuvre.
- Techniques intellectuelles:
-Procédures de mise en oeuvre des connaissances
(exemples: technique de composition, de mise en perspective...).
Enfin, le terme "technique" sert à qualifier une création qui prend en compte son application industrielle
(ou artisanale), à la différence de celle qui ne se soucie ni de finalité, ni de programmation
(par exemple les Arts appliqués à l'industrie par rapport aux Arts plastiques).
Ce terme recouvre parfois la technique comme ensemble de savoirs et de savoir-faire spécifiques d'une pratique artistique
et la technique en tant qu' ensemble des technologies particulières à une industrie

En surface :
Écritures : typographies, calligraphies, calligrammes, enluminures, lettrine.
Dessin : médiums /outils :
Noir et blanc : fusains, crayons, mines de plomb...
Couleur : pastels secs ou à l'huile, feutres, crayons de cire, crayons de couleur...
médiums : gouaches, encre de chine, aquarelle, encres colorées, typographiques...
Peinture : médiums : gouaches, acryliques, huiles...
Collage : par déchirage ou découpage : de papiers, de tissus divers. de feuilles plastiques, métallisées, naturelles...
Photomontage : médiums : images : photographies, photocopies, dessins antérieurs, ou fragments...
Gravure : Différentes techniques : pyrogravure, eau-forte, linogravure, collagraphe...
Outils : pyrograveur, pointe-sèche, gouges ...
Sur différents supports : bois, métal, lino, polystyrène extrudé, terre, itong...
En relief :
Bas-relief : par gravure, retrait ou ajout.
Matériaux : terre, polystyrène extrudé, plâtre, enduits...
Collage : matériaux : transformés : papiers, tissus divers... feuilles plastiques, métallisées; éléments naturels...
Sur des supports adéquats et les plus divers de forme, taille, texture...!

En volume :
Techniques simples : haut-relief, ronde-bosse par retrait ou ajouts
Matériaux : pierre, terre, polystyrène extrudé, plâtre pris...
Modelage de pâte : terre, pâte à papier, à bois...
De fils : fil de fer, corde armée...
De matériaux en feuille : rigides : aluminium, carton... ou empesés : papier, tissu...
Techniques artistiques
Il existe de nombreuses techniques utilisables en arts plastiques.
Le dessin n'en est qu'une parmi beaucoup d'autres.
peinture, sculpture, estampe, gravure
photo, photocopie, transfert
moulage, empreinte, frottage, taille directe
collages, assemblages, installations, etc
Quelque soit la technique utilisée, elle ne peut être une fin en soi.
Elle doit être au service de ton " projet artistique "
Techniques mixtes : Se dit d'une oeuvre réalisée à l'aide de plusieurs techniques.
: Terme qui désigne un mélange hétérogène de techniques différentes d’une oeuvre.
Associations diverses :
Assemblages de matériaux : objets, emballages, éléments naturels... ronde-bosse
N.B. : De nombreuses techniques peuvent être associées : ce sont des techniques mixtes.
Par retrait ou ajout... matériaux bruts... objets, images, écritures...
De modelages de matériaux : pâtes ou fils, feuilles empesées...
Travail dans et sur la nature :
In situ : référence au Land-art.
Teinte : Couleur résultant du mélange de plusieurs couleurs.
c'est-à-dire une couleur pure ou saturée
Couleur obtenue grâce au mélange de plusieurs autres couleurs, en formant ainsi une nouvelle.
Synonyme de couleur, la teinte résulte plutôt d'un mélange de plusieurs couleurs
(par exemple d'une couleur mélangée à une de ses nuances).

Elle désigne également le pouvoir colorant d'une couleur, qui est dite saturée lorsqu'elle est au maximum de son intensité
et rabattue ou désaturée lors qu'elle est atténuée (par sa complémentaire).
Par exemple, une couleur, le bleu, mélangée à une de ses nuances, un vert, en créer une troisième= un turquoise.
-Terme utilisé jusqu'à la fin du XVIII° siècle pour désigner l'aquarelle.
-Nuance d'une couleur obtenue par mélange de plusieurs couleurs, celles-ci formant un coloris nouveau: par opposition à
couleur pure
- En parlant d’une couleur en particulier, dégradation de celle-ci par le blanc et, par extension, son
obscurcissement par le noir, par opposition au ton de cette couleur qui est une altération sensible de celle-ci par une
autre.
-Couleur considérée sous le rapport de sa qualité (par exemple, toute la gamme des bleus : cobalt, outremer, Prusse).
-Diversité des nuances d'une même couleur.
-Une teinte peut avoir plusieurs tons :
Une teinte rompue est une teinte qui a été additionnée de noir ou de bleu.
Une teinte plate est une teinte occupant une certaine surface et ayant partout la même nuance et la même intensité.
La demi-teinte est un ton intermédiaire entre l'ombre et la lumière.

Tempera : Peinture à base de blanc ou de jaune d’oeuf.


- Pigments de couleur mélangés à une résine naturelle ou chimique, du blanc d’oeuf, du lait, du latex, de la
colle, de la cire, etc…
-Procédé de peinture à la détrempe dans lequel le liant, ou véhicule, est une émulsion contenant des
substances aqueuses et huileuses telles que l'oeuf et le lait de figue
La tempera a des propriétés assez proches de l'acrylique mais l'aspect est moins terne.
Aujourd'hui, le liant de la tempera est le plus souvent un produit de synthèse
La peinture a tempera est appliquée sur une préparation de craie ou de plâtre.
Elle sèche vite (par évaporation), durcit par oxydation, puis devient insoluble et se conserve parfaitement dans une
atmosphère sèche.
D'un pouvoir couvrant remarquable, la peinture a tempera permet de pratiquer des glacis.
Cependant, elle est fragile à l'humidité et d'une pratique peu aisée.
Supplantée par la technique de l'huile dès le XV° siècle, elle ne fut pourtant pas totalement abandonnée des peintres qui
l'utilisaient conjointement à l'huile, notamment pour l'exécution des dessous.

Tension : Etat lié à une opposition, ou son résultat. La tension peut être marquée plastiquement par les lignes, les formes,
les couleurs, les lumières...(intérieur/extérieur, vide/plein...).

Térébenthine : Cette essence extraite du baume de pin est un excellent solvant pour la peinture à l’huile.

Terre: Famille de pigments minéraux, naturels, obtenus par simples traitements physiques de roches de tons
généralement
moins vifs que ceux des pigments artificiels et constitués d'habitude par des oxydes de fer, fixés sur des
minéraux voisins des argiles.
On distingue les terres de Cassel (brun-noir), d'ombre (brun foncé), de Sienne (jaune brun relativement translucide) et la
terre verte (teinte généralement peu intense allant du gris-vert au vert).

Texture : Structure de la matière (matière alvéolée, grenue ... ) ou d'un tissage (disposition des fils).
C'est l'aspect visuel et tactile de toute matière.
Les textures naturelles ou artificielles sont innombrables.
Il existe par exemple des textures lisses comme le marbre ou le verre polis, des textures rugueuses comme l'écorce d'arbre
ou le béton armé, etc
-Aspect extérieur d’un matériau (grain, relief, etc) apparence de la surface peinte, disposition des touches,
entrecroisement des couleurs, des tons.
La texture peinte peut directement évoquer une texture connue : étoffe, sable, huile, peau, etc.
Les textures (visuelles) font souvent appel aux souvenirs du toucher, d’où la formule « toucher avec les yeux ».

La texture est formée par des éléments qui permettent de reconnaître un matériau.
-(les grains du bois, les fibres d’un tissu, les poils d’une fourrure, etc.)
Toute forme a une ou plusieurs surfaces pouvant avoir différentes textures, différents finis.

On appelle texture la qualité d’une surface.


La texture est le fini d’une surface bidimensionnelle ou tridimensionnelle.
La texture implique la répétition assez rapprochée d’une ou de plusieurs éléments.
La texture peut être de différentes natures: réelle, représentée ou inventée.
La texture réelle peut être vue et sentie au toucher (tridimensionnelle, visuelle et tactile).
-Celle que l’on peut voir et toucher véritablement.
Le poil du chat, l’écorce d’un arbre, le tissu de velours, la sculpture de marbre, tous possèdent des textures différentes que
l’on peut voir et toucher.
La texture représentée: C'est l'imitation d’une texture réelle.
Une texture représentée peut être purement visuelle et/ou en même temps réelle.
Les textures représentées amènent l’illusion de la réalité.
On peut créer ou représenter des textures de bien des façons.
Tout dépend des outils, des matériaux et des techniques utilisées.
Quels que soient le matériel et la technique choisie, les textures naissent toujours d’une répétition de lignes ou de points.
La texture inventée peut être purement visuelle et/ou en même temps réelle.
Elle est le fruit de l’imagination.
Pour les obtenir on peut se servir de points répétés, de traits hachurés, de multiples petites taches, etc.
On peut créer ces textures à l’aide d’outils et de matériaux divers par répétition de points, de lignes

Thème : Sujet; matière à développement, à composition

Tisser : C'est entrelacer des fibres animales, végétales ou synthétiques (laines, cordes. fils, papiers, etc.).
Les fils verticaux sont appelés fils de chaîne, et forment la partie immobile du tissage.
Les fils horizontaux sont les fils de trame, ils s'entrecroisent entre les fils de chaîne pour former la surface tissée

Tirage : Désigne l'action d'imprimer, de réaliser une photographie ou même de fondre une sculpture.
Le tirage est associé à la notion multiple. Il peut se faire en un nombre plus ou moins limité.

Titre : Nom donné à une oeuvre et qui précise souvent ce qu'elle représente ou ce à quoi elle fait référence.
Le titre n'est pas toujours donné par l'artiste, il arrive parfois que certaines oeuvres célèbres portent un nom donné
par les critiques d'art, les journalistes ou encore le public.

Toile Désigne une peinture réalisée sur une toile généralement tendue sur un châssis.
Dans le langage courant, on emploie souvent le terme « toile » de manière abusive pour désigner une toile préparée
ou même peinte.
-En fait, avant d’être utilisée comme support pictural, la toile brute devra subir une série de traitements.
La toile, à l’origine (le mot vient du latin tela, de texere, « tisser ») était en soi le mode de tissage le plus simple et qui
donnait des tissus très solides.
-Dès le XVIe siècle, les peintres l’utiliseront comme support; d’abord marouflée (collée) sur bois, puis très vite tendue sur
un cadre (châssis).
Sa légèreté et le fait qu’on puisse la rouler favoriseront la circulation des oeuvres.
TON (ou la teinte) correspond à la couleur réelle du sujet
-Qualité d'une couleur, indépendamment de sa valeur * ou de sa luminosité *.
Degré de saturation ou de luminosité, d'intensité lumineuse, présenté par une teinte, allant du plus foncé au plus clair
- Teinte rabattue par adjonction de noir.
-Couleur considérée pour son éclat. On parle de ton vif, ton froid, ton chaud, ton clair, etc
Le ton d'une couleur est le mélange de cette couleur avec du noir ou du blanc.
On obtient ainsi des tons plus ou moins foncés ou plus ou moins clairs.
L'ensemble des tons d'une couleur s'appelle une gamme (on parle de gamme de rouges, de gamme de verts, etc.).
Ex : Le ton de rose est rouge. Le ton de kaki est jaune.
A noter:
- que les tons foncés d'une couleur peuvent également être obtenus par adjonction de sa complémentaire;
- qu'en ajoutant à une couleur un peu de gris (noir+blanc) ou de sa complémentaire, on obtient une couleur
rompue ou rabattue
A partir d’une couleur, on obtient des tons différents en ajoutant une faible quantité de blanc ou de noir.
Ainsi, un rouge deviendra plus faible avec du blanc, plus sombre avec du noir
Les tons chauds se rapprochent du rouge et de l'orange, les tons froids, du bleu ; les tons rompus sont obtenus par
mélange, en particulier avec du gris.

Ton local : ton d'une forme colorée imitant la couleur des objets naturels que le peintre cherche à représenter
conformément aux règles de la perspective, c'est-à-dire en tenant compte de la place que cette forme colorée
occupe dans le tableau.

Ton rompu: Il était d’usage de casser, de diminuer l’intensité d’un ton par l’addition de gris ou de toute autre couleur.
Les impressionnistes supprimèrent ce procédé en utilisant la technique du mélange optique.
Valeur d'une teinte : tons clairs, tons obscurs. degré de saturation, de luminosité, d'intensité d'un coloris allant du plus
foncé au plus clair (ou inversement)
Effet dominant des couleurs : une peinture froide de ton. Degré d'intensité du coloris
Tonalité : Désigne l'impression générale qui se dégage des couleurs d'un tableau.
La tonalité est la dominante colorée d'une composition picturale.
-attribut de sensation visuelle permettant de définir l'apparence d'une couleur.
La tonalité s'exprime par des qualificatifs tels que rouge, bleu, jaune, etc
Chaque tableau présente une gamme colorée spécifique qui détermine une tonalité
Chaque couleur possède sa tonalité.
L'échelle des tonalité nommée échelle achromatique (étymologiquement sans couleur) part du noir vers le blanc et
donnent l'équivalent en gris de chaque couleur.
Le contraste est déterminée par la tonalité donc il est préférable de connaître cette échelle.
Ton local : Il désigne la couleur propre de l'objet.
Couleur véritable de l’objet indépendamment des effets, des reflets, de l’éclairage.
C’est la couleurs caractéristique et essentielle d’un objet sans effet de lumière . (voir Cézanne).
Dans une peinture, on parle également de ton local, voire de teinte locale, pour désigner une couleur qui ne tient pas
compte de l'influence de la lumière (ou de l'ombre) ainsi que des couleurs voisines

Tondo: De l'italien "rotondo", tableau de forme ronde ; souvent utilisé au plafond.


Tableau de forme circulaire, particulièrement en vogue en Italie à la Renaissance et notamment à Florence.

Touche : (n. f.) Façon de peindre de l'artiste visible (et reconnaissable) dans ses œuvres.
Manière dont le médium est posé ; trace du "coup de pinceau" qui donne son aspect à la peinture ;
manière personnelle de l'artiste
Caractérise la manière de déposer la peinture sur un support.
-Tantôt les touches sont subtiles, délicates, pleines de finesse ou inversement, en pâte
épaisse, suivant des gestes amples, nerveux, agressifs, expressifs.
-La touche fait partie du style du peintre
-Traces volontaires laissées par le pinceau ou un autre instrument dans la matière picturale.
Avec des pastels, les touches sont directement produites par le bâton.
Estomper élimine les touches.
On parle de la touche d’un peintre pour évoquer sa manière de peindre
Ce sont les impressionnistes * qui, les premiers, ont travaillé la touche de façon systématique et expressive
Touche Picturale : Se caractérise par la charge en matière, le type de pinceau et l'effet qui en résulte
Touche: Manière de poser et de travailler la pâte sur le subjectile, au moyen du pinceau, de la brosse ou du couteau.
Quantité de peinture appliquée en une fois.
Façon de tenir le pinceau et de la manier.
Ce terme s'emploie également, mais plus rarement, pour le dessin.
-La touche se caractérise par la charge de matière, la grosseur du pinceau et l'effet qui en résulte.
On dit d'une touche qu'elle est hachée ou morcelée, grenue ou lisse, mince ou large.
-On reconnaît la touche d'un peintre à sa direction, régulière ou contrariée, à son relief ou son degré d'empâtement, à sa
superficie.

-Il faut attendre le début du XVI° siècle en Europe pour voir les premières tentatives de touches laissées apparentes.
Pourtant, la touche fut longtemps condamnée : Vinci reprochait aux peintres de ne pas "effacer les traces du pinceau";
les néo-classiques lui préféraient une facture lisse "de porcelaine"; Ingres, à l'inverse de Delacroix, n'y voyait que la
qualité des "faux talents" et conseillait de l'éliminer en lissant par dessus avec du vernis.
-En revanche, pour d'autres, la touche constitue un véritable parti pictural et devient un élément essentiel de
l'écriture, notamment chez Velázquez, Rembrandt, Hals, Delacroix, Greco, les impressionnistes, Cézanne, Van Gogh
(pour lesquels elle est le véhicule par excellence de l'émotion), les fauves...

Tournage: Au cinéma, réalisation du film à partir du story board.


En céramique, travail d'une pièce en terre à l'aide d'un tour.

Trace: Vestiges laissés par le passage d’un homme, d’un animal ou d’un objet.
Signe, indice, empreinte, vestiges qui témoignent du passage de quelqu’un ou de quelque chose
Tracé : Ensemble de lignes constituant un dessin.
Ligne continue ou dessin épuré.

Trait : Le trait est une ligne légère qui sert à tracer les contours de ce que l’on veut représenter
Le trait est une ligne tracée.
Il permet de faire apparaître des formes ou des signes, sur une feuille de papier ou sur un autre support.
Les traits sont également ce qui caractérisent un visage; on parle de traits fins, de traits tirés, de traits grossiers, etc
Bande de matière dont la largeur est très inférieure à la longueur, donnant ainsi l'impression de voir une ligne *.
Offre de nombreuses possibilités, également par la répétition et la variété.
On peut varier: La position du trait (lignes parallèles, perpendiculaires, superposées...),
la force du trait (son épaisseur, sa valeur, le graphisme),
la largeur et la forme des intervalles.
On peut jouer aussi avec des interruptions de trait

Trame : (du latin trama, chaîne d'un tissu)


Ensemble de points, de lignes, ou de signes organisés selon une structure répétitive, indépendante de la surface
sur laquelle ils sont disposés.
Les trames de différentes densités traduisent les valeurs d'une photographie ou d'un dessin.
Une photographie peut être tramée à la prise de vue ou lors du tirage.
Fils passés en largeur au travers des fils de chaîne dans un tissu.
Ensemble des lignes d'une image télévisée au cours d'un balayage vertical

1. Maillage ou quadrillage d'un plan d'urbanisme ou d'architecture.


2. En photographie ou sérigraphie : surface optique crée par la juxtaposition plus ou moins serrée de signes graphiques de
grosseurs variées (lignes, points, etc).

Transition : Dans une oeuvre, c'est un élément graphique ou plastique qui permet au regard de l'observateur de passer
d'une partie à une autre.
Translucide : Propriété physique de certains matériaux comme le verre dépoli.
La lumière traverse la matière mais l'on ne peut pas voir à travers.
Qualité d'une matière qui laisse passer toute lumière mais ne permet pas de distinguer nettement les objets.
Voir aussi transparence.
Transparence: La couleur laisse voir le support ou une autre couleur en dessous ou du graphisme
Propriété physique de certains matériaux comme le verre ou le plexiglas.
Ils se laissent traverser par la lumière et permettent de voir ce qui se trouve derrière
Qualité d'une matière qui laisse passer toute lumière et les détails sans faire écran.
Antonyme = Opaque.

Transposer : Replacer en intervertissant l'ordre.


-Faire changer de forme ou de contenu en faisant passer dans un autre domaine ou contexte.

Travelling :De l'Anglais: to travel = voyager.


Désigne le déplacement horizontal ou vertical de la caméra (avant, arrière, vers le haut, vers le bas).
Accompagne le mouvement du sujet (travelling d'accompagnement), prend la place de la vision du sujet
(travelling subjectif ).
Le Zoom permet d'obtenir un travelling optique (rétrécissement ou élargissement du champ de vision avec ce type
d'objectif à focale variable).

Trichromie : Procédé d’impression par superposition de trois couleurs, dites de base.

Tridimensionnel : Qui possède trois dimensions : longueur, largeur, hauteur ou profondeur (volume).
Se dit d'un objet ou d'une surface qui occupe un espace à trois dimensions (hauteur, largeur,
épaisseur).
Voir aussi organisation de l'espace , bidimensionnel , spatial

Triptyque Ensemble peint ou sculpté en trois parties.


:Œuvre qui comporte trois parties pouvant parfois se replier l'une sur l'autre. L
Les retables sont souvent des triptyques
L’oeuvre se compose de trois parties: un panneau central sur lequel se rabattent deux volets dont les faces externes sont
souvent peintes en grisailles

Trompe-l’œil : Peinture qui donne à distance l’illusion de la réalité.


Manière de peindre visant à créer l'illusion d'objets réels et en relief.
Peinture qui utilise des effets, par exemple la perspective, pour donner à distance l’illusion de la réalité, notamment du
relief.
Technique de peinture baroque utilisant les lois de la perspective pour créer à distance l'illusion de la réalité
(illusion d'une forme ou d'un volume qui n'existe pas).
Technique qui consiste à pousser le réalisme d'une peinture le plus loin possible pour que le public puisse la confondre
avec la réalité.
Les trompe-l’oeil sont de véritables prouesses techniques qui utilisent souvent des effets de perspective, d'ombre et de
lumière pour donner l'illusion d'objets en relief.

Truelle: Outil constitué par une lame d'acier rigide ou flexible de différentes formes, qui est prolongée d'une partie
contrecoupée pénétrant dans un manche de bois.
Les truelles servent à étaler les fonds ou à donner son homogénéité à la pâte picturale.
Leur emploi assure une plus grande siccativité de la peinture : les couleurs posées en couches lisses sèchent rapidement
et, par conséquent, confèrent une plus grande dureté à la couche picturale

Tube : Le conditionnement de la peinture en tube remonte au milieu du XIXe siècle.


Il contribuera, en facilitant le transport des couleurs à la formation de l’Impressionnisme.

Typographie (n. f.) Technique d'impression de caractères en relief formant un texte.


L'imprimerie typographique diffère des types d'impressions par report (lithographie par exemple).
La composition typographique désigne l'organisation des textes avec les différents caractères

U/
Urbanisme (n. m.), Etude de l'occupation, du développement et de la rénovation des surfaces habitables
Science étudiant l'aménagement de l'espace des agglomérations, des villes et des villages.
Uniforme: qualifie un espace colorimétrique lorsque la distance séparant deux points de couleur de cet espace est
représentative d'une même différence visuelle.
V/
Valeur : Désigne le degré de clarté d'une couleur ou d’un gris. On parle de valeur claire, de valeur sombre.
-Elle est liée à la quantité de lumière qui éclaire le motif.
-qualité d’un ton plus ou moins saturé ou plus ou moins foncé.
La valeur d’une couleur se définit par la luminosité qu’elle renvoie
-Degrés d'intensité des différentes zones de l’œuvre
La notion de valeur est liée aux notions d'ombre et de lumière; de couleur et d'éloignement
-La valeur d’une couleur est sa position tonale sur une échelle allant du plus clair au plus sombre, c’est son degré
d’intensité entre ou en fonction de l’ombre et de la lumière
-La valeur d'un ton désigne son degré d'intensité par rapport à la lumière ou à l'ombre.
On assombrit une couleur en lui ajoutant du noir et on l'éclaircit avec du blanc.
Plus, on ajoute du noir dans une couleur, plus sa valeur devient sombre.
Au contraire plus on ajoute de blanc, plus elle devient claire
En peinture, on peut obtenir une même valeur à partir de tous les tons.
-Pour chaque ton, il existe une échelle de valeurs que l'on utilise dans les dégradés, allant du sombre au clair.
-Les valeurs ont été réparties sur la surface des tableaux soit pour suggérer le volume des objets (voir modelé), soit pour
donner l'illusion de la profondeur de l'espace.
-Dans le premier cas, les lumières ont été exprimées par l'éclaircissement de la lumière, et les ombres par son
assombrissement.
-Dans le second cas, pour rendre compte de la profondeur, les peintres ont eu recours, à partir du XV° siècle, à une
certaine dégradation de la lumière et de la couleur résultant de la position des objets vus dans l'espace :
à mesure que les objets représentés sont plus éloignés, leur clarté diminue et leur couleur se dégrade dans le bleu.
-Cette diminution en valeur et en intensité colorée, qui varie selon les distances, la couche d'air interposée et la position de
la source lumineuse, relève de la perspective aérienne.
Selon les époques, la distribution des valeurs est différente. Techniquement, les procédés ont également changé.
En parlant œuvre, c’est l’estimation de son prix sur le marché

Valeur grisé /frottis


La valeur, c'est le degré de clair ou d'obscur, de lumière ou d'ombre (variant entre le blanc et le noir), abstraction
faite des couleurs.
Néanmoins:
- toute couleur a une valeur (un bleu de Prusse a une valeur plus foncée qu'un jaune citron);
- une même couleur peut avoir des valeurs différentes selon son ton (un rouge plus ou moins mélangé
avec du noir ou du blanc) ou sa nuance (un rouge vermillon est plus clair qu'un rouge carmin).
On peut obtenir des valeurs de gris par des mélanges optiques (par exemple: traits ou points noirs sur un fond blanc),
par des mélanges matériels (noir et blanc mélangés sur la palette), par des grisés, en frottant (frottis) la mine du crayon
sur un support (Voir ce mot).
On distingue les valeurs homogènes de gris (synonymes de valeurs uniformes, d'aplats) et les valeurs dégradées
(qui passent du clair au foncé de manière continue).
A noter:
- que les qualificatifs homogène et dégradé sont aussi employés pour les couleurs;
- qu'on parle de grisé (et même de frottis) homogène et dégradé (Voir. dégradé).
Les valeurs permettent de modeler les volumes (selon l'éclairage), de marquer les différences de plans, de
distances, de délimiter les objets.

Variante: Nom donné aux différentes versions d'un même sujet; elles sont exécutées par un même artiste.
-la variante se distingue de la version en ce qu'elle n'est, d'une oeuvre à l'autre, qu'une modification de détail
tant de la forme que de la représentation.
Le terme s'applique également à des oeuvres exécutées par un même artiste.
Variété: Diversité, multiplicité.

Variation: Légère modification, changement délicat. Différent de variété


Procédé qui consiste à utiliser un même motif en le transformant de diverses manières, de façon qu'il
demeure toute fois identifiable

Velatura: terme italien couramment employé pour désigner un glacis.


Verdaccio: Ce terme désigne, à l'origine, un mélange de terre de Sienne brûlée, d'ocre, de noir, de charbon, de craie et
de terre d'ombre verdâtre, utilisé par les fresquistes et les peintres de tempera.
Par extension, il désigne aussi le dessin définitif exécuté en grisaille ou en camaïeu qui détermine ombres et contours
avant que le peintre ne pose les couleurs.

Vermillon: Pigment minéral artificiel très opaque et très couvrant dans l'huile, d'un rouge éclatant et
constitué essentiellement par du sulfure rouge de mercure.
Il possède un haut indice de réfraction, mais il n'est pas très stable s'il n'est pas protégé par un vernis, de la cire ou un
verre.
Dans de mauvaises conditions, il a tendance à noircir, ce qui explique que, depuis 1920, les artistes lui ont préféré le
rouge de cadmium.

Vernis: Le vernis est obtenu par la dissolution d'une résine naturelle ou synthétique dans un diluant volatil.
C'est un corps transparent, mixte, incolore, stable à différents degrés, brillant ou mat.
En peinture, on l'emploie suivant l'usage comme vernis à peindre (ses composantes entrent dans la composition du
médium), comme vernis à retoucher, pour isoler deux couches de vernis entre elles, comme vernis définitif, pour protéger
la matière picturale du milieu ambiant.
Dans ce cas, il renforce l'intensité et la cohésion des couleurs en accentuant leur transparence.
Il existe deux catégories de vernis : à base de résine naturelle ou synthétique.

Vernissage: Opération consistant à étendre un vernis protecteur sur la couche picturale.


Par extension, le vernissage désigne la réception qui a lieu en général à la veille d'une exposition et qui
réunit artistes, critiques et autorités.
-Le jour du vernissage permettait jadis aux artistes exposant aux Salons annuels de mettre la dernière couche de vernis.
Il y a longtemps que l’on ne vernit plus systématiquement les tableaux, dernière étape avant de dévoiler les œuvres au
public.
Mais l’inauguration de l’exposition est toujours un moment important

Verre: Le verre est utilisé par les artistes principalement comme matériau coloré pour le vitrail.
Il sert également de plaque d'impression pour les monotypes, de support pour des miniatures ou d'écran protecteur
pour certaines peintures.
Mais, en fait, ce matériau présente une surface trop lisse pour retenir des pigments, à moins qu'ils ne soient cuits.

Verticalité : (du latin: verticis = sommet) Désigne ce qui est parallèle au fil à plomb.

Vide : En opposition au plein, terme qui désigne un évidement, un espace vide, dans une sculpture ou dans une
architecture.

Vidéo : Le terme vidéo désigne tout ce qui touche le domaine de l'image enregistrée en analogique ou numérique sur
une bande magnétique, carte mémoire ou disque optique, qu'elle soit destinée à un usage télévisé, domestique ou
artistique.
-Technique de production d'images filmées fondée sur la transcription électrique des variations lumineuses
(en réseau de points et de lignes en une fraction de seconde).
Le support de mémorisation est magnétique (magnétoscope) ou gravé (vidéodisque).
Le montage ne peut pas se faire par coupe mais par report.
Le matériel vidéo comprend :
- une caméra électronique
- un magnétoscope
- un bloc d'alimentation ou une batterie
- un moniteur (poste de télévision) pour restituer l'image en direct ou en différé.
Vision frontale :Désigne un point de vue qui fait totalement face au sujet

Virtuel : Qui n'a pas de réalité matérielle.


Une image virtuelle est une image qui n'a pas d'existence physique (par exemple : image infographique vue sur un écran).
Ce qui est immatériel tout en possédant des propriétés physiques : tout se passe comme s'il existait.
Ex : Un alignement de points formera une ligne virtuelle
Vignette : Chacune des images d'une bande dessinée.

Vitrail :Panneau constitué de morceaux de verre généralement colorés

Volume : Forme * dans l'espace. Du latin "volumen" rouleau


-Objet ou espace à trois dimensions.
Espace en trois dimensions (largeur, hauteur, profondeur), occupé par un corps, un objet, une sculpture
-

Désigne un corps en trois dimensions ou un espace limité, celui d'une pièce d'un appartement ou d'une maison par
exemple
-C'est l'espace à trois dimensions occupé par un objet ou limité par ses surfaces
-C'est tout ce qui présente un relief important : modelage, sculpture, maquette, assemblage, installation...
On ne s'exprime plus sur une surface plane
-Ces champs des arts plastiques, graphisme, couleur, volume, peuvent être exploités séparément ou se combiner entre eux.
-sur une surface plane, on parle alors d'œuvre bidimensionnelle (dessin, tableau, gravure par exemple)
-dans un espace profond, on parle alors d'œuvre tridimensionnelle (sculpture, maquette, installation)

Vue : L'un des cinq sens.


Panorama, paysage, photographie, dessin ou tableau les représentant.
Aspect sous lequel est perçu ou représenté un objet.
Vue de dessus, de profil, vue (ou perspective) cavalière, etc.

Prise de vue: enregistrement d'images avec un appareil-photo ou une caméra.


Angles de vue: Voir "Point de vue

W/
WYSIWYG: acronyme de What You See Is What You Get (Ce que vous voyez est ce que vous obtiendrez). En PAO,
cette expression caractérise un programme ou une interface qui essaie de simuler à l'écran la sortie imprimée

tyi Wara : nom voulant dire "champion des cultures" donné à une société initiatique des Bambara (ou Bamana)
du Mali, liée aux techniques agricoles et à la fertilité de la terre.
Masque composé d'un cimier en vannerie surmonté d'une figure en bois représentant une antilope stylisée

X/
Xylographie ou gravure sur bois : Technique liée à l'art de l'estampe obtenue grâce à une planche de bois gravée.
Procédé ancien de gravure sur bois (Chine dès le VIe siècle).
-Mode d'impression à l'aide de caractères ou planchettes en bois (Albert Dürer
-En Occident, la gravure sur bois (à ne pas confondre avec le bois gravé) est la technique par excellence de
l'illustration du livre au XIX° siècle.
-On se sert du coeur du bois qui, débité en travers, est très dur.
-Celui-ci se taille non pas au canif, comme le bois gravé, mais au burin, à l'échoppe et au burin-échoppe (dit "langue-de-
chat").
-Cette technique, un temps si populaire, a presque disparu à la fin du XIX° siècle

Z/

Zoom (n. m.) : Travelling optique, dont l'effet résulte de la variation continue de la focale de l'objectif
(avant ou arrière).

Zoomorphe : Dont la forme est celle d'un animal, même stylisée


qui figure un animal.
Les animaux sont souvent liés à des récits mytiques dans lesquels ils jouent un rôle symbolique précis.

Afrique : Les masques zoomorphes sont généralement totémiques ; ils représentent l'animal qui, selon le mythe, a dans
les temps lointains, apporté une aide providentielle à l'ancêtre fondateur du clan.
Le cauri est symbole de prospérité et de fécondité pour sa ressemblance avec le sexe féminin.
Le serpent évoque le sexe de l'homme et l'eau à cause de l'immortalité et de la longévité.
Le caméléon est le symbole de la sagesse car il sait s'adapter aux circonstances.
Le crocodile symbolise la force et la puissance chez les Akan. L'antilope est liée à cause de ses cornes à la fécondité chez
les Bamana.
La panthère se retrouve dans les emblèmes de chefferies (Baoulé, Bamoun, Bamiléké).
L'oiseau et surtout le calao est associé au sexe de l'homme et est très présent dans les rites liés à la circonsision.

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