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• Connaître la définition d’un pigment et d’un colorant. • Connaître les techniques d’extraction et de séparation,
• Déterminer la couleur d’un mélange de substances co- en particulier la chromatographie.
lorées.
Les colorants constituent la base colo- Les pigments constituent la base colo-
rante des teintures. rante des peintures.
• Le sulfate de cuivre anhydre est • Le chou rouge est rouge en milieu • Les pigments sensibles à la tem-
un solide blanc ; il devient bleu en très acide et jaune en milieu très pérature sont appelés thermo-
présence d’eau. Le chlorure de co- basique. Les feuilles de tournesol chromes.
balt anhydre est bleu ; il devient changent de couleur avec le pH.
rose en présence d’eau.
dtache
Rf =
deluant
Les techniques d’extraction sont nombreuses et leur mise en œuvre, plus ou moins facile. Certaines
sont utilisées de longue date par l’homme, d’autres sont le résultat d’avancées récentes — toutes ont
pour but de récupérer un corps pur (arôme, médicament, colorant...) à partir d’un mélange.
Le pressage (ou expression) Cette opération consiste à « faire sortir »un produit
en exerçant une pression. Les Égyptiens écrasaient des fleurs pour extraire des arômes
ou des parfums ; c’est aussi l’opération effectuée lorsqu’on se prépare un jus d’orange !
La décoction On place des plantes finement divisées dans de l’eau froide ou un
autre solvant et on porte le tout à ébullition. Exemple : décoction de queues de cerise...
L’infusion On laisse tremper des végétaux finement divisés dans de l’eau bouillante
ou dans tout autre solvant à chaud, de façon à y dissoudre les principes actifs. Exemple :
Fig. 12 – Un châssis d’enfleu- préparation du thé.
rage. Les produits à traiter
La macération On laisse séjourner, à froid, les végétaux finement divisés dans un
sont déposés à même la couche
liquide pour en extraire les constituants solubles. Exemple : préparation de liqueurs
de graisse.
par macération de fruits dans l’alcool.
Le cryobroyage On congèle les plantes ou les fleurs à très basses températures, sous
azote liquide, à −196 ◦C ; les végétaux sont alors broyés, et on recueille une poudre
fine et homogène. Les vitamines, les enzymes et les substances volatiles sont conservés.
L’enfleurage On étale des pétales de fleurs sur de la graisse (figure 12). Celle-ci
extrait les parfums et les odeurs de la plante et, une fois saturée, elle est traitée à
l’alcool. Celui-ci est ensuite évaporé sous vide. Il reste alors un résidu très parfumé,
l’« absolue », qui servira à la fabrication des parfums. On distingue l’enfleurage à froid
(pour les plantes délicates : jasmin, violette) de l’enfleurage à chaud (la graisse est
chauffée entre 60 ◦C et 70 ◦C).
L’entraînement à la vapeur (ou hydrodistillation) Les parfums de la plante sont
entraînés par de la vapeur d’eau. Après condensation dans un réfrigérant, on obtient
un distillat qui doit ensuite être traité.
L’extraction par solvant Le produit de base (pétales de fleurs, plantes...) est mis
en présence d’un solvant (figure 13) dans lequel l’espèce chimique à extraire se met Fig. 13 – Une cuve d’extrac-
en solution. C’est un procédé récent (XIXe siècle) car il fait appel à des produits tion par solvant volatil. Les pé-
organiques qui n’étaient pas connus auparavant (cyclohexane, pentane, acétone, éther tales des fleurs sont brassés de
de pétrole...). Ce produit organique est ensuite évaporé, pour former un résidu solide longues heures dans le solvant.
très parfumé, le « concrète », qui est ensuite traité à l’alcool pour obtenir l’« absolue ».
Pigments et colorants peuvent être obtenus par vent nécessaire pour séparer les constituants.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . , à partir de produits naturels qui
les contiennent, ou par . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
La nature et la pureté du produit obtenu sont vérifiées
L’extraction consiste en général à solubiliser la substance par . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
colorée dans un . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ( . . . . . . . . . ) ou par mesure d’une
où elle est très soluble. Une . . . . . . . . . . . . . . . . . . . est sou- grandeur physique caractéristique.
Conversion en électronvolt : 1 2 3 4 5
1,12
4,0×10−19
E= = 2,5 eV 1,03 2,15
1,60×10−19 1,25 2,28 3,40
L’énergie n’est pas du même ordre de grandeur. Nous 0,57 1,82 2,85 3,97
avons 7 ordres de grandeur de différence. 4,90 5,47 6,72 7,75 8,87
E6 V
1. a . L’énergie des atomes est quantifiée. Elle ne peut
E5 varier que de quantités fixes, en absorbant un pho-
E4 ton d’une certaine énergie, et donc d’une certaine
E3 longueur d’onde parfaitement constante. Ces ab-
E2
sorptions se déroulent dans la chromosphère solaire,
en éliminent de la lumière émise par rayonnement
thermique de la photosphère certaines radiations
de longueur d’onde parfaitement constante.
h·c
Spectre du Soleil ∆EC =
λC
4.4 No 15 p. 68 – Timbre commémoratif
Application numérique :
1. a . Il s’agit de la représentation de l’énergie émise par
rayonnement thermique, en fonction de la longueur
d’onde, pour un corps noir. 6,63×10−34 × 3,00×108
∆EC = = 3,03×10−19 J
b. Du fait de la température de sa photosphère, le 656×10−9
Soleil a son maximum d’émission dans le jaune.
2. a . Il s’agit du spectre de la lumière solaire, telle qu’on Conversion en électronvolt :
peut l’observer à la sortie d’un dispositif dispersif
tel qu’un prisme ou un réseau. 3,03×10−19
∆EC = = 1,89 eV
b. Ce sont les raies d’absorptions des éléments pré- 1,60×10−19
sents dans la chromosphère du Soleil, qui absorbent
sélectivement certaines radiations de longueurs 2. a . Énergie des quatre premiers niveaux de l’atome
d’ondes bien précises. d’hydrogène :
corresponds ;
6,63×10−34 × 3,00×108
∆EC = = 2,55 eV E1 E1
487×10−9 × 1,60×10−19
10 Exercices du chapitre 5
Pigment ou colorant ?
5.1 No 3 p. 80 – Safran
5.2 No 4 p. 80 – Les anthocyanidines
Extractions
5.5 No 13 p. 82 – QCM
5.6 No 16 p. 82 – Chromatographie du paprika