PEINTURE À L’HUILE

— MODE D’EMPLOI —

AVANT-PROPOS

B
onjour à vous, et merci d’avoir téléchargé ce document. Si vous êtes en train de le lire en ce
moment-même, c’est que vous avez visionné une ou plusieurs des vidéos de ma formation
gratuite consacrée à la réalisation d’un portrait à la peinture à l’huile, et que vous avez fait le
choix de vous lancer dans cette belle aventure ! Merci de me faire con ance.

Cette formation s’articule principalement autour des quatre vidéos mises en ligne sur ma chaîne
YouTube Valentin Wilbaux, dans la playlist Formation Gratuite : Portrait à l’huile. Dès lors, si
d’aventure vous avez manqué de visionner l’une ou l’autre de ces vidéos, je ne peux que vous
inviter à y jeter un œil attentif.

Ce document reviendra de manière synthétique sur les aspects les plus indispensables à avoir à
l’esprit avant de se lancer dans la réalisation d’un travail à la peinture à l’huile.

© 2020 Valentin Wilbaux

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 MISE EN PLACE & MATÉRIEL

A
vant de se lancer, il est nécessaire de préparer son espace de travail. Voici une liste
reprenant tout ce dont vous aurez besoin. Chaque élément, facile à cocher, sera suivi d’une
explication simple et précise concernant son rôle et la façon dont je vous conseille d’en
faire usage. Je vous donnerai quelques alternatives possibles si l’un ou l’autre élément venait à
manquer.

✦ Peinture à l’huile

Procurez-vous quelques tubes de peinture à l’huile, c’est toujours plus simple que de devoir la
préparer soi-même, croyez-moi. Je vous parle plus en détail des couleurs que je vous conseille
dans le chapitre CHOISIR SES COULEURS. Je vous donne quelques idées de marques
intéressantes dans le chapitre SE PROCURER LE MATÉRIEL. Cette peinture à l’huile sera
disposée en petites portions sur votre palette. Il vaut mieux en ajouter progressivement que d’en
sortir trop et de devoir la jeter ensuite.

✦ Support

Vous avez le choix : papier de qualité bien épais, carton, toile, bois… Quel qu’il soit, prenez soin
de bien préparer votre support. Je vous explique comment le faire à l’aide de Gesso dans le
chapitre ÉLÉMENTS TECHNIQUES, à la rubrique Préparer son support au Gesso. Sur chevalet,
sur table, ou table inclinée, c’est à votre guise selon vos préférences personnelles. Assurez-vous
seulement de disposer de su samment d’espace.

✦ Diluant

Procurez-vous de l’essence de térébenthine. Elle sert principalement à nettoyer les pinceaux

entre chaque changement de couleur (et en n de séance). En guise de contenant, un bocal en
verre est idéal, encore plus s’il dispose d’un couvercle (car l’essence de térébenthine est très
odorante et surtout toxique). N’en versez pas trop, un fond su t amplement. En n, l’essence de
térébenthine est un solvant qu’il ne convient pas de jeter dans l’évier en n de séance. Il est
conseillé de verser les restes usagers d’essence de térébenthine dans un bidon ou un jerrican,
a n de pouvoir ensuite les amener dans une déchèterie où ils seront pris en charge correctement.

© 2020 Valentin Wilbaux

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✦ Pinceaux

Procurez-vous di érents types de pinceaux de di érentes tailles. Par exemple un pinceau à forme
ronde de taille moyenne, des formes carrées de di érentes tailles, une forme pointue de petite
taille, un pinceau type Spalter et pourquoi pas une forme éventail. Il existe des kits pour
débutants, je vous propose l’une ou l’autre idée dans le chapitre SE PROCURER LE MATÉRIEL.
Je vous recommande des pinceaux à poils synthétiques, ou en poils de martre (généralement
plus chers). Les soies de porc sont très peu chers, mais plus rigides, il conviennent lorsque l’on
souhaite laisser apparaître les coups de pinceau, pour un résultat brut. J’évite volontairement
d’être trop précis quant à mes indications en matière de pinceaux. Il s’agit d’un choix personnel
qui dépendra de votre pratique et de vos a nités. C’est pourquoi je vous propose de démarrer
avec des « basiques » a n de trouver, petit à petit, ce qui vous convient le mieux.

✦ Médium à peindre

Un médium à peindre « standard » fera très bien l’a aire. Je vous en donne quelques exemples
dans le chapitre SE PROCURER LE MATÉRIEL. Il existe également des médiums siccatifs, qui
réduisent donc le temps de siccativation de votre peinture. Aussi, il est possible de composer soi-
même un médium à peindre basique : il s’agira du mélange entre de l’huile de lin — si possible de
l’huile de lin cuite ou polymérisée, l’huile de lin crue ayant tendance à jaunir — et de l’essence de
térébenthine. Les proportions d’huile de lin et d’essence de térébenthine évoluent de sorte que le
mélange soit toujours plus gras, donc riche en huile de lin, à chaque nouvelle couche de peinture.
Je vous parle précisément du rôle et de l’emploi du médium à peindre dans le chapitre
ÉLÉMENTS TECHNIQUES, à la rubrique Rôle du médium à peindre.

✦ Palette

Ici, c’est selon vos préférences personnelles. Palettes en bois, plus traditionnelles, palettes en
plastique, palettes jetables, ou toute surface imperméable facile d’entretien. N’utilisez pas de
papier, de carton, ou de bois non traité en guise de palette, toutes ces surfaces absorbent l’huile.
Une simple assiette en plastique peut faire l’a aire.

© 2020 Valentin Wilbaux

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 Remarques complémentaires :

La liste ci-dessus reprend donc les éléments qui me paraissent les plus indispensables pour
amorcer une pratique de la peinture à l’huile dans des conditions optimales. Cela ne doit pas vous
empêcher de faire vos propres choix en matière de matériel. J’ai volontairement éviter d’être trop
exhaustif, le but étant de vous proposer une ligne de conduite simple, claire et lisible. Mais voici
quelques éléments supplémentaires, pas indispensables dans un tout premier temps selon moi,
mais qui méritent d’être cités.

- Le vernis à retoucher : Très utile à poser en n de travail pour protéger votre tableau en
attendant la pose d’un vernis dé nitif (au moins un an après la n de la réalisation du tableau),
mais également utile à appliquer entre chaque couche, pour nourrir votre peinture et permettre
une meilleure adhérence de la couche suivante.

- Le vernis dé nitif : Comme son nom l’indique, le vernis dé nitif est celui que l’on pose en toute
n de travail sur un tableau totalement « sec » (achevé un an au préalable minimum), a n de le
protéger sur le long terme.

- Les couteaux à peindre et spatules : La peinture à l’huile au couteau est une technique assez
di érente de celle que je vous propose d’aborder dans cette formation, mais certains d’entres
vous auront peut-être l’envie de s’y essayer. Le spatule est également utile pour mélanger ses
couleurs sur la palette.

© 2020 Valentin Wilbaux

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 CHOISIR SES COULEURS

D
ans ces lignes, je vous présenterai di érentes palettes de base, idéales pour commencer à
peindre à l’huile, quelle que soit la qualité ou la marque de peinture avec laquelle vous
comptez vous lancer. Cela dit, à nouveau, rien ne doit vous empêcher de vous procurez les
couleurs de votre choix. Chacun possède des couleurs de prédilection, et il n’est question ici que
de vous proposer un point de départ, un panel de base qu’il vous sera agréable d’enrichir au fur
et à mesure.

Je vous montrerai concrètement une sélection de nuances en n de chapitre, histoire de vous

donner une idée précise de ce qui pourrait vous convenir. À nouveau, sentez vous libre d’aller
vers les teintes qui vous attirent le plus.

- 4 OU 5 TUBES : Il s’agit du minimum de tubes à posséder avant de se lancer. Le

strict nécessaire, composé évidemment des trois couleurs primaires : un rouge, un bleu et un
jaune, et d’un blanc. Techniquement, les couleurs primaires sont le magenta, le cyan et le jaune
primaire, mais il n’est pas strictement obligatoire de se fournir ces teintes, certaines marques
ne les proposant simplement pas. En théorie, l’on pourrait se passer de noir, car le mélange de
nos trois couleurs primaires est un moyen de s’en rapprocher, et d’obtenir une valeur très
foncée. Cela dit, je recommande à tout débutant de se fournir un noir aussi, il s’agit du
cinquième tube dans cette liste de base.

- 9 TUBES : Si vous désirez élargir votre palette de base, je vous recommande

simplement de doubler le nombre de nuances par couleur primaire. Soit de vous procurer deux
types de rouge di érents, deux types de bleu, deux types de jaune, d’un blanc de titane (plus
opaque), d’un blanc de zinc (plus transparent) et d’un noir d’ivoire. Avec plus de nuances par
couleurs de base, vous multipliez vos possibilités en terme de mélanges.

- 12 TUBES + : Même logique ici que dans le point précédent, sauf que l’on triple ici
le nombre de nuances par couleur primaire. Il s’agit donc de se procurer trois types de rouge
di érents, trois types de bleu, trois types de jaune, d’un blanc de titane, d’un blanc de zinc et
d’un noir d’ivoire. C’est en suivant cette logique que j’ai débuté la peinture à l’huile,
personnellement. À partir de là, vous pouvez commencer à vous procurer de nouvelles teintes
petit à petit, et dès lors, de vous intéresser aux couleurs « terre », comme la terre d’ombre
brûlée.

© 2020 Valentin Wilbaux

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En plus de l’intérêt purement économique que représente l’achat d’un nombre réduit de couleurs
dans un premier temps, je trouve particulièrement intéressant et important pour un débutant de se
retrouver confronté à une palette minimaliste, l’obligeant à apprendre à maîtriser ses mélanges de
couleurs. Un néophyte directement confronté à un trop grand nombre de nuances pourrait se
sentir intimidé face à l’étendue des possibilités o ertes à lui. Dès lors, je trouve idéal de
commencer par l’étape à cinq tubes explicitée ci-dessus, et d’augmenter progressivement le
nombre de couleurs en suivant la logique reprise dans les points précédents.

Ci-dessous, quelques exemples de nuances.

Blanc de Zinc Blanc de Titane*

Jaune Citron* Jaune Cadmium

Jaune de Naples Rouge Cadmium*

Rouge Carmin Rose Quinacridone

Bleu Outremer* Bleu Céruléum

Bleu de Prusse Noir d’Ivoire*

Terre d’Ombre Brûlée

Terre verte

*Exemple d’une palette de base, constituée de cinq couleurs.

Certaines couleurs sont plus opaques que d’autres. Les couleurs semi-opaques à transparentes
permettent notamment de travailler en glacis. Je vous parle plus précisément de cette technique
dans la dernière vidéo de cette formation. Pour connaître l’opacité de votre couleur, un petit
symbole carré est généralement représenté sur votre tube. Plus le carré
est plein, plus votre couleur est opaque, plus il est vide, plus votre
couleur est transparente.

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 ÉLÉMENTS TECHNIQUES

C
e chapitre reviendra sur quelques éléments d’ordre technique essentiels. Des principes de
base sur lesquels il est bon de mettre l’accent a n d’assurer le bon déroulement d’un travail
à la peinture à l’huile, et qui devraient vous éviter bon nombre de déconvenues à tant
d’égards. Tout cela devrait vous être utile.

Préparer son support au Gesso

Il existe di érentes façons de préparer un support, mais le but est toujours le même : protéger le
support en le solidi ant, en l’isolant des menaces extérieures (humidité, variations de température)
et en le mettant à l’abri de la peinture elle-même, puisque cette dernière, corrosive, consume un
support lorsqu’il n’est pas protégé.

J’ai décidé de vous expliquer comment préparer un support à l’aide de Gesso (moderne) : un
enduit principalement composé d’acrylique et de latex. Il s’agit sans doute du moyen le plus
simple d’obtenir une protection sans faille, sans avoir à se servir de nos pauvres amis les lapins
(puisque l’utilisation de colle de peau de lapin a longtemps été le moyen le plus répandu pour
préparer un support).

Voici comment procéder :

- Nettoyer le support : Assurez-vous simplement que le support que vous comptez

préparer est bien propre. Chassez la poussière et autres résidus éventuels.

- Poser une première couche : À l’aide d’une brosse souple (type spalter), appliquer une
première couche de Gesso le plus uniformément possible. Passez votre brosse verticalement,
puis horizontalement sur l’ensemble de la surface a n d’obtenir une couche bien égale.
Lorsque l’on peint sur bois, il est recommandé d’enduire également l’autre face du support a n
d’équilibrer les tensions et d’éviter les déformations du support liées à la pose de Gesso.

- Poncer la première couche : Une fois sèche (totalement sèche), la première couche
peut être poncée, à la main, à l’aide de papier de verre, a n d’obtenir une surface égale et lisse.

- Répéter l’opération : Répéter les deux étapes précédentes au moins deux ou trois fois de
plus, a n d’obtenir un résultat optimal. Votre support est désormais prêt à l’emploi.

© 2020 Valentin Wilbaux

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 Peindre gras sur maigre

Il s’agit certainement de la règle la plus importante à connaître lorsque l’on désire peindre à
l’huile, du moins lorsque l’on souhaite e ectuer un travail en plusieurs couches. Le principe est
assez simple à comprendre, je vous le rappelle brièvement.

La peinture à l’huile ne sèche pas, mais durcit avec le temps. L’on appelle ce phénomène la
« siccativation ». Il s’agit d’un long processus d’oxydation qui nit par provoquer une rétractation
de la couche picturale, et donc, un durcissement. Ce phénomène n’est évidemment pas visible à
l’œil nu, mais n’en demeure pas moins réel.

Plus une couche est grasse — riche en huile donc — et épaisse, plus la siccativation prend de
temps à se faire. Entre une année et plus de cent ans dans certains cas. Dès lors, si l’on pose une
couche plus maigre sur une couche plus grasse, la couche supérieure aura plus vite ni de durcir
et ne sera donc plus aussi souple que la couche du dessous. Cette dernière, pas encore
« sèche », nira par faire craquer la couche de surface. C’est ainsi qu’apparaissent les
craquelures dans un tableau. En plus de cela, une couche maigre a du mal à adhérer
correctement à une couche plus grasse.

Voici pourquoi il faut impérativement peindre gras sur maigre. Et pour ce faire, l’on va se servir de
notre médium à peindre qui sera notre moyen de gérer la balance gras/maigre.

Je vous explique tout cela dans le point suivant.

© 2020 Valentin Wilbaux

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 Rôle du médium à peindre

Tout d’abord, il est important de comprendre ce qu’est un médium à peindre. Il s’agit d’un liant,
qui, mélangé à notre peinture, va exercer une in uence sur le comportement de celle-ci.
Autrement dit, si l’on souhaite modi er la brillance, l’opacité, la transparence, le temps de
siccativation ou la texture de notre pâte, c’est à l’aide d’un médium à peindre que l’on y
parviendra. Il existe de nombreux médiums à peindre di érents, ayant chacun une in uence
di érente sur notre peinture.

En pratique, c’est à l’aide de notre médium, disposé en petite quantité dans un petit pot en verre
(de préférence avec couvercle, a n d’éviter le plus possible les émanations toxiques), que l’on va
diluer notre peinture. Inutile d’en mettre trop, il s’agit seulement d’assouplir notre pâte a n de la
rendre plus malléable.

Un médium à peindre standard, que l’on trouve dans le commerce, est d’ordinaire composé en
plus grande partie d’une huile. L’on y trouve généralement une résine, une essence, parfois une
charge (comme de la cire d’abeille) et parfois un siccatif en très petite quantité. Mais ce qu’il faut
retenir ici, c’est qu’un médium est donc gras. Dès lors, il est nécessaire de balancer le médium
avec un élément maigre : notre essence de térébenthine.

C’est en faisant évoluer progressivement les proportions de médium à peindre (la partie grasse) et
d’essence de térébenthine (la partie maigre) dans notre mélange que l’on pourra respecter la règle
du gras sur maigre énoncée dans le point précédent. Le principe est donc le suivant :

Dans le cas où nous désirerions réaliser un tableau en trois couches, il faudra faire évoluer notre
médium de façon à ce que chaque nouvelle couche soit plus grasse que la précédente.

Essence de térébenthine
PREMIÈRE COUCHE : Médium à peindre

La première couche de notre tableau devra être la plus maigre. Notre

mélange sera donc constitué en plus grande partie d’essence de
térébenthine, à 70%, et d’une plus petite partie de médium à peindre, 30 %
à raison de 30%. Pour être certain que l’ensemble de votre peinture en
contienne, il y a plusieurs façon de procéder. Soit vous prenez soin de 70 %
tremper assez régulièrement le bout de votre pinceau dans votre
mélange médium/térébenthine, soit vous commencez par mélanger
chaque petite portion de peinture présente sur votre palette avec
quelques goutes de votre mélange.

DEUXIÈME COUCHE :

Pour cette deuxième couche, l’on fait évoluer notre mélange en le rendant 50 % 50 %
plus gras. 50% de médium à peindre pour 50% d’essence de térébenthine
par exemple.

TROISIÈME COUCHE :
30 %
En n, pour la dernière couche, c’est maintenant notre médium à peindre qui
se retrouve en plus grande proportion dans notre mélange. À 70% donc,
contre 30% de médium à peindre.
70 %

En respectant ce principe, la règle du gras sur maigre sera respectée !

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Remarques complémentaires :

Tout cela étant dit, il est de mon devoir de vous rappeler l’une ou l’autre petite chose importante.
On ne le répète jamais assez, la pratique de la peinture à l’huile nécessite l’utilisation de produits
toxiques dangereux. Il est important de respecter certaines mesures de sécurité a n de préserver
sa santé.

- Fermer bouteilles et tubes : C’est un geste simple, certes, mais d’une importance
capitale. Prenez l’habitude de toujours refermer vos bouteilles — je pense notamment à
l’essence de térébenthine et aux médiums contenant des solvants — ainsi que vos tubes de
peinture. Tâchez aussi, si possible, de recouvrir vos contenants autant que faire se peut
lorsqu’ils contiennent ces produits.

- Travailler dans un lieu aéré : Il est important d’aérer le lieu dans lequel vous travaillez le
plus régulièrement possible, et d’éviter de peindre dans des pièces où l’on dort, ou où l’on
mange.

- Se laver les mains : Ce geste peut sembler accessoire, mais il est très important de se
laver soigneusement les mains au savon après chaque séance. Les produits toxiques que l’on
touche, ou même, les métaux lourds présents dans certaines peintures, peuvent causer de
profonds dommages.

Le but ici n’est pas de vous e rayer. Il est parfaitement possible d’allier peinture à l’huile et santé
de fer, à condition de respecter ces quelques mesures, simples, mais essentielles.

© 2020 Valentin Wilbaux

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SE PROCURER LE MATÉRIEL

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oici une liste non-exhaustive reprenant certains des éléments indispensables lorsqu’on
débute. Les marques reprises ci-dessous me semblent intéressantes à di érents égards,
mais ne constituent pas la seule option possible. Il n’existe pas de voie unique en peinture à
l’huile, la question du matériel n’échappe pas à la règle. Voici quelques exemples :

• Magasin d’art qui propose un e-shop très complet : https://bit.ly/35Pxev1

• Peintures à l’huile d’étude de chez Daler Rowney : https://bit.ly/36VRpHc

• Peintures à l’huile extra- nes de chez Blockx : https://bit.ly/3q07q7M

• Kit de pinceaux Da Vinci : https://amzn.to/36UVco1

• Spalter : https://bit.ly/3kRSrci

• Médium à peindre : https://bit.ly/36U4scd

• Essence de térébenthine : https://amzn.to/2UPH5uM

• Gesso : https://bit.ly/2IXRAK3

• Palettes jetables : https://amzn.to/2UKFVkd

Vous disposez maintenant des outils nécessaires pour vous lancer. Gardez à l’esprit que toute la
théorie du monde ne remplacera jamais la pratique. La peinture à l’huile est une matière vivante,
organique. Les émotions que procurent le travail de la matière sont indescriptibles ; chaque coup
de pinceau, chaque touche de couleur est une a aire de sensation.

Personne ne fait l’économie de la pratique, de l’expérience et de l’expérimentation. Votre

découverte de la peinture à l’huile vous appartient désormais. Je vous souhaite de prendre le plus
de plaisir possible dans cette nouvelle aventure.

Merci encore d’avoir choisi de me faire con ance. Je prends cela très au sérieux, et j’espère de
tout cœur avoir été à la hauteur de vos attentes. N’hésitez pas à partager cette formation gratuite
avec toutes celles et ceux que cela pourrait intéresser. En attendant, je vous donne rendez-vous
sur ma chaîne YouTube pour encore plus de contenu, ainsi que sur mes autres réseaux sociaux.

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