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FAVEL EVA

HISTOIRE DE L'ART
2015/2016
5 Oct
Cours de méthodologie
Il y a 2 approches d'analyse : l'iconographique et plastique. La première consiste a savoir le sens de
l’icône ( signification;mvt;époque etc..) ; La deuxième est de voir les moyens utilisés pour l’œuvre.

Il n'y a eu que de la peinture figurative jusqu'à 1910. Au début du XX°s, les artistes vont se tourner
vers l'abstrait au lieu du figuratif : PEINTURE ABSTRAITE.Cependant, ils empruntent toujours
des éléments du réel.

Il y a cependant un entre deux : la peinture non figurative ( fin 19ème). Càd que sur le tableau des
éléments non cernés ni exactement défini comme dans le figuratif mais ils gardent une accroche
dans le réel.

XIII → XiX
Serusier admire Gauguin et va assister à un de ses cours. A cette époque il y a l'apparition de
l'invention de la photographie ( 1839). Ceci souleva une grande question chez les peintres. En effet,
le but de l'artiste étaient de conquérir la réalité. Hors avec la photo ceci devient obsolète. Le
peintre va alors réfléchir et aller autre part. Il va donc se tourner vers la couleur, élément non
maîtrisé par la photo ( encore).

Gauguin va se tourner vers la couleur. Une de ces paroles va inspirer Serusier qui va l'appliquer à la
lettre : « peints ceux que tu vois. ».

Ainsi Serusier fait cette approche via ses sens ainsi il va se détacher du dessin figuratif et privilégier
le sensoriel.
Il fait partie d'un groupe d'artistes « NABIS » ( nom choisis par le groupe / NABIS = prophètes

Maurice Denis : « Il faut se rappeler qu'on tableau avant d'être un cheval de guerre, c'est une surface
plane et des couleurs que l'on assemble ».

La peinture devient narrative à partir de la fin XIII.

Analyser une œuvre = décoder la narration.


Fiche ID d'une œuvre : cartel de l’œuvre.

XV°ème : le statut d'artiste s'affirme alors vers la fin du siècle il y a l'apparition de la signature sur
la toile.
Quand on connaît pas l'auteur on dit « le maître de... »

Fiche d'identité d'une peinture


• Nom
• Dimension ( 1m< petit ; 3m<moyen ; 3m>grand)
• date
• technique utilisé
• Support ( XVI bois,mur ( surtout en italie) ; debut XVI:toile))
La toile apparaît à Venise car c'est un grand lieu de commerce. De plus, la
toile est plus durable pour l'humidité. Elle est aussi moins chère et plus
pratique dans les transports ainsi elle va se généraliser dans le monde entier.

Jusqu'au 15 ème siècle, il existe 2 techniques de peintures : le détrempe et le


tempera. Ce sont des techniques mélangeant des pigments broyés avec pour
la première de l'eau et la deuxième de l’œuf.
Cependant dans ce même siècle un nouveau liant apparaît : l'huile. Ainsi,
l'huile va '' supplanter'' les autres techniques.

Pour les techniques de peintures sur mur c'est un peu plus différent. Il existe
2 techniques : a secco (1) et a fresco (2).
PS : fresco est à l'origine du mot fresque.

Ces techniques consistent dans un premier temps à passer une couche


d'enduit sur le mur en question. Ensuite pour la méthode (1) on attend que
l'enduit sèche complètement. Alors que pour la (2) on commence à travailler
sur un enduit frais ainsi il y a plus de saturation des couleurs et une
meilleure conservation.

• Lieu de conservation
• Lieu de destination originale
• Le titre de l’œuvre

Jusqu'au XIX : les titres des œuvres sont les sujets de la toile.
Jusqu'au XV : sujets majoritairement religieux car l'église était le principal commandeur.
Au XVII : Des historien vont classer par genre et Statut les sujets de peinture ( jusqu'au XIX).
Il y a 5 genres : majeur, mineur
1. peinture d'histoire : révolution, antique, mythologie,religieux, couronnement etc..
2. Paysage ( qui apparaît au XVI°s) : représentation d'un territoire dans une approche
esthétique.
3. Portrait
Jusqu'au XV : on représentait des portraits importants et on abordait d'un point de vue
technique la ressemblance. Le profil avait un statut honorifique. On note une évolution
rapide du portrait :
-Au XV ème on recherchait la vraisemblance et non le caractère du personnage.
-Très vite on retrouve des portrait en ¾
- Suivi d'un regard tourné vers le spectateur et non dans le vide.
- Des peintres essayaient de trouver un peu de liberté dans ce genre restreint. Ex : apparition
de mains
-Le fond des portraits évoluent avec plus de perspectives, d'éclairage ainsi que l'apparition
de paysage.
-A la fin du XV, le peintre cherche a retranscrire le personnage : les émotions. Ref Vina
Ginevra de Vinci.
-Portrait de pied
-Question de l'identité au XX°s
4. Scène de genre
5. Nature morte ( devient un genre majeur au XVIII avec Chardin qui va introduire la
narration.
Cézanne va réinventer un espace sans être vraiment ressemblant.
12 oct

L'analyse plastique de l’œuvre

« La peinture est considéré comme une fenêtre ouverte sur le monde. »


Il y a 3 aspect dans cette analyse.

1er : Coupage de l’œuvre en 4 avec les axes principaux ( verticale et horizontales médians), puis
avec les diagonales . La partie supérieur au trait horizontal s’appellera le registre supérieur et
celui en dessous le registre inférieur.

Pour l'organisation de l'image on parle de format de l'image. Il y a le cadrage, la composition et la


dimension..

2ème : La spatialité des personnages : l'espace de l'image.

3ème:Le partis pris stylistique.

Œuvre vu en cours : Horace de Jacque Louis DAVID , 1784, peinture à l'huile sur toile.

Les artistes du XVIII reviennent à des peintures plus claires ( de manière général). Calme grandeur,
noble simplicité.
Il existe 3 types de format : rond (tondo), carré et à l'horizontale ( paysage) ou verticale (portrait).
Le cadrage n'est pas forcement choisi par le peintre. En effet, le format est souvent decidé par le
commanditaire. Pour les œuvres religieuses, c'est le lieu qui fait le format. ( Ref descente de croix,
Roger Van der Weyden. Le peintre peut aussi avoir la liberté de peindre un cadre.

Au fur et à mesure, les peintures vont :


• Choisir leur format.
Ex : Gericco, pour Le radeau de la Meduse, a choisi un format monumental
réservé aux peintures d'histoire. C'est un acte politique car à l'époque le
naufrage de la frégate n'est qu'un fait divers au XIX°s .
Les peintres vont adaptés sur le format le sujet en question.

Des qu'on parle d'une œuvre précise, il faut parler du format ( forme,
dimension, petit, moyen ou grand.

• De reprendre ou non la composition en fonction du format. Dans le cas où il ne reprendrait


pas, il y a rupture de format.
Dans Le radeau de la Meduse, Gericco utilise une rupture de format. Dans un cadre
rectangulaire horizontal, sa composition est triangulaire, l'une tracé l'autre suggéré.
L'un des triangle n'est pas parallèle au tableau ( bord). Cela entraîne un déséquilibre.
Cependant la composition est équilibré.

Les lignes de force peuvent être suggérées par la lumière, la gestuelle, le regard et des tracés.

Dans le tableau Horace, il y a un partis pris. On montre les soldats comme des vainqueurs. On peut
noter que cette œuvre était tout aussi bien vu par des monarchiste que par des futurs
révolutionnaires.

1. Question du cadre ( effet de proximité/loin) : Le cadrage peut couper à mi-corps un


personnage pour les effets de proximités. C'est ce qui introduit le spectateur : PRINCIPE
NARRATIF.
2. Si on pense à la spatialité : il faut repérer les lignes de fuite. Cela donne des indications de
lieu et le rapport des personnages avec lui ( 1 plan , plan intermédiaire, arrière plan). Il y a
maximum 5 plans dans une œuvre.
3. Il y a les partis pris : Choix de style ; éclairage ; texture ; dessin ; couleur; ombre/lumière.

Partie historique

Au XV° siècle, l'Italie n'était pas encore un pas encore un pays unifié : péninsule, royaume de
Naples, Republique de Florence etc...
Ainsi, il y a une profusion d’œuvres car l'art est considéré comme un moyen de montrer sa
supériorité aux voisins aux alentours. De plus , il y avait une politique d'agrandissement des
territoires.
Il y a différentes manières de s'agrandir :
• L'art de la guerre
• Alliance matrimoniale ( on le voit par le portrait)
• Théorie d'Aristote/Théorie de la magnificence : On assoie sa grandeur par l'art.
C'est cette dernière manière que Côme de Médicis a choisi. Il veut le soutient du peuple, des
artistes et ainsi développer sa politique culturelle. Il développe également le mecena !
Il invente le système bancaire en prêtant aux hommes politiques.. Pour le peuple, Côme va
construire des écoles, des hôpitaux etc..
Cette république de Florence va voir sa capital, Florence, devenir au XV°siècle la capital de l'art qui
va rayonner au delà des frontières. Un état rayonnant était supérieur car il avait su utiliser l'art !

Florence va rayonné les premières décennies du XVème siècle. Côme va mettre en place le
néoplatonisme. Une école où les érudits viennent apprendre. Les disciplines ne sont pas
cloisonnées.

Dans la seconde moitié du XVème siècle, d'autres foyers apparaissent.


Raphaël est née à Ulbino.
Florence : Giotto;Massacio;Ghiberti; Fra angelico; Brunelleschi ;Botticalli ;Ponatello.

La ville de Sienne va rayonné au XIV ème siècle ; Florence au VX ème ; Rome au XVI ème ; Paris
au XVII ème grace à Louis XIII et Louis XIV. La mère de Louis XIII est une medicis. Elle va lui
donné une éducation développant les lettres, le théâtre, la peinture. Il va ouvrir une institution à
Rome également par la suite.

A Rome, le catholicisme règne. En effet, les principaux commanditaires étaient l'Eglise.


L'art majeur était l'art byzantin jusqu'au XIV ème siècle.

Ravenne, capital administrative italienne.

A Constantinople, l'art se développe grâce à l'Empereur. Jusqu'au XIII ème siècle, l'art byzantin va
dominé dans la péninsule italienne.
Des que les chrétiens ont peu pratiquer, il y a eu des lieux saints donc un développement de l'art.
Avant c'était l'art paléo-chretiens que l'on retrouve dans des grottes avec des esquisses suggestives.
Les artistes n'imaginaient pas mais peignaient ce qu'ils voyaient ou s'inspiraient d'autres cultes.
Ex : Femme à l'enfant → Isis et Osiris.
19 Octobre 2015
Jusqu'au XIII ème siècle, l'Italie était sous l'influence byzantine

Voir le Gombrich sur l'art byzantin

Christ pantocrator : Christ tout puissant. Image permettant aux fidèles de voir que cette divinité est
inaccessible. Il est aussi le juge après la mort. Il représentait de manière monumental sur un fond
d'or.
ART BYZANTIN
L'art byzantin s'est développé dans l'Empire byzantin entre la disparition de l'Empire romain
d'Occident en 476, et la chute de Constantinople en 1453. L'art produit auparavant dans la même
région est confondu avec l'art paléochrétien.
Le terme peut également être utilisé pour désigner l'art des États orthodoxes contemporains à
l'Empire byzantin, dont la culture a subi son influence, sans en faire partie réellement, comme
le premier empire bulgare, le premier État serbe ou la Rus' de Kiev. Mais aussi, pour partie, l'art de
la République de Venise et du Royaume de Sicile, qui avaient des liens étroits avec l'Empire
byzantin.

CARACTERISTIQUES DE L'ART BYZANTIN


• Le premier élément important de l’art byzantin est le goût pour des formes géométriques
simples.
• Un autre élément important de l’art byzantin est son caractère sacré. Les images
représentent souvent des saints, la tête auréolée d’un nimbe. La couleur de fond des icônes
et des mosaïques est souvent la couleur or, symbole de la lumière céleste. Les tesselles (les
petits carrés) dorés des mosaïques byzantines sont d’ailleurs orientés vers la lumière pour
mieux la réfléchir et accentuer le côté éclatant de certaines images. Les personnages sont
souvent représentés sous des traits fins, avec des proportions équilibrées, et dans une attitude
« hiératique » (= une attitude « posée », « raide et figée » mais aussi sacrée car utilisée pour
représenter les dieux).
• Enfin, l’art byzantin est au service du pouvoir impérial, l’empereur (le basileus en grec)
est souvent représenté comme le représentant de Dieu sur Terre. L’empereur se fait
représenter comme un saint (nimbé), dans une position de majesté, semblable à celle du
Christ trônant dans les Cieux, et se place souvent sous la protection et la bienveillance de
Dieu.
• L'iconostase, est une cloison, de bois ou de pierre, qui, dans les églises de rite byzantin,
particulièrement orthodoxes, sépare les lieux où se tient le clergé célébrant (sanctuaire,
prothèse et diaconicum) du reste de l'église où se tiennent le chœur, le clergé non célébrant
et les fidèles.
Cette image va être associée à celui des empereurs : barbu pour le coté philosophe et les textes
sacrés et la main en signe de prière.
Le fond d'or permet d’immatérialiser le personnage du lieu. Il met une distance entre le fidèle et la
divinité du fait que ce n'est pas une couleur naturelle. C'est cette règle qui va être remis en question
au XIII°siècle.
A Ravenne, il y a beaucoup de mosaïques. Ainsi le fond d'or devient également un signe de
richesse.
Sur les fresques les personnages sont en lignes, les têtes deviennent isocéphales. Avant le XIII ème
siècle : les personnages sont « plaqués ».
Le commerce est prospère. C'est ce qui amener à une urbanisation des villes, un développement des
système bancaire et de la place du marché au détriment de l'église. Ainsi une inquiétude spirituelle
naît. Est ce que cette enrichissement est compatible avec la religion ? L'argent ne me corrompt il ?
Cette question va entraîner une aspiration à la pauvreté. Des gens vont donner leur argent ou
commander des tableaux religieux : Les indulgences.

Basilique d'Assise. François, un garçon issue d'une famille aisée entend Dieu (lol). Il lui dit qu'il est
présent dans toute créature vivante. Ainsi il s'engageait dans un cheminement spiritueux en Italie
pour prêcher sa parole. Il fait veut de pauvreté, d’honnêteté etc.. Innocent 3 entend les faits et gestes
de François et dans un rêve il le voit soutenir l’Église. Il prend sa comme un signe et va le
rencontrer. C'est comme ceci que l'ordre des Franciscains va naître. En 1228, François meurt et fut
rapidement canonisé. Ainsi les représentation iconographiques vont changer. Saint François va être
représente !
Edouard 9 va souhaité une restauration de la Basilique de François d'Assise. Sur les murs, il a
voulue représenter la vie de François. C'est GIOTTO qui va entamer le chantier entre 1297/1299.
Giotto (1267- 1337 ) appartient au même siècle que François cependant il ne l'a jamais vu. Ainsi
Giotto va observer la réalité pour mettre en scène François afin de rapprocher le fidèle de François.
Giotto a compris qu'il faut prendre la vision empathique grâce à l'expression d'un visage, d'une
émotion pour réaliser ce rapprochement. Ainsi il va délaisser le fond d'or. Dans la basilique, il y a
28 images représentant la vie de François : →NARRATION . Ainsi GIOTTO, à la fin du XIIIème
siècle, va emmener l'art à la modernité. Le fond d'or va être remplacé par le bleu. A partir de là, il y
a une conquête de la réalité.
Dans la basilique d'Assise, les positions et gestes sur les fresques sont travaillés pour la narration.
Giotto cherche une illusion du lointain. Il va le faire de manière empirique. Ainsi Giotto va être l'un
des premiers à travailler la profondeur.
Apparition à Arles de GIOTTO

-Il y a un fond bleu.


-L'architecture donne un effet de profondeur.
– Les personnages assissent et de dos permettent d'introduire le spectateur dans l’œuvre.
On remarque une variété des personnages, des attitudes. Ceci découle du fait que Giotto a
observé l'Homme.

Site : aller voir : Web Gallert of Art

Prédelle : scène qui explique: NARRATION


Chapelle de L'arena Padoue de GIOTTO

Mécène : Scrovegni
Thème : cycle de la vie de Marie et du Christ.
NB : Ceci va inspirer Bil VIOLA, un maître de la narration. Ref Going forth by day 2002.

Expérience de Brunelleschi en 1416


C'est à l'architecte, ingénieur et sculpteur florentin Filippo Brunelleschi (1377-1446) que revient le
mérite d'avoir démontré les principes de la perspective linéaire ou "artificielle" (par opposition à la
perspective "naturelle" de la vision humaine qu'étudie l'optique).

Il en fait la démonstration à partir d'une expérience réalisée sur la place San


Giovanni à Florence en 1415 avec un miroir et un dessin monté sur une planchette.
Il réalise d'abord un dessin du baptistère de Florence selon une perspective
rigoureuse (ligne d'horizon, point central et lignes convergentes). Son dessin est
monté sur une planchette dans laquelle il a percé un trou pour voir l'image du
baptistère de la cathédrale se réfléchir dans le miroir. Ainsi, n'importe quel
observateur se tenant à l'endroit où le dessin du baptistère fut réalisé, peut constater qu'il se
superpose parfaitement à l'édifice réel, créant ainsi une illusion parfaite de la réalité.

Si Brunelleschi fut celui qui a démontré les principes de la perspective linéaire, la


véritable explication scientifique du phénomène sera réalisée par le théoricien et
architecte, Léon Battista Alberti(1406-1472) dans son traité Della Pictura (1435). Il
y explique que l’œil constitue le point de vue à partir duquel se construit une
pyramide visuelle, l’œil étant le sommet et la surface plane du tableau où se forme
l'image constituant la base.
« Alberti en déduit ce qu'il appelle la construzione legittima : cette méthode consiste à déterminer et
à tracer tous les points
d'intersection des rayons visuels avec le plan du tableau. On obtient ainsi une mise en perspective
très rigoureuse et applicable
à n'importe quel type d'objet ».
Chapelle Brancacci. Eglise Santa Maria del Carmine à Florence.
Peintres ayant travaillé sur les fresques : Masolino en 1424 ; Masaccio en 1427, Filipino fr 1480-
1485 .
Sujet : La vie de St Pierre

Dans Nord de l'Europe, on reconnaît la texture ( tissu etc) dans une peinture a contrario du
Sud de l'Europe.
Détail d'une des peinture de la chapelle : Le paiement du tribu par Masaccio
Masaccio va couper en 3 sa peinture pour la narration et la temporalité.

Les disques ( auréoles ) en perspectives n'apparaissent quand 1416.

Trinité 1425-28
Peintre : Masaccio
Dimensions : 667*317 cm
Cours du 2 Novembre 2015
Alberti a trois préceptes : Histoire, Variété et Dignité
Histoire :
L'histoire doit être présente dans toute œuvre. Exemple : Le paiement du
tribu de Massacio où il a coupé l’œuvre en trois scènes. ( Amorce de la
BD). Il faut de la Narration.

Variété :
Pour que l'histoire soit lisible, il faut qu'il est de la variété dans l’œuvre.
C'est à dire au niveau des émotions, des positions, des décors etc... Cette
variété va amenée à une théâtralité exacerbé qui amène à une lecture plus
lisible.

Dignité :
Une œuvre doit être digne. L'artiste doit en faire assez mais pas trop.
L’artiste doit arriver à jauger son œuvre.

La Piéta
Masolino
Fresque
80*118 cm

Cette œuvre a inspiré un artiste contemporain, Bill VIOLA.


On retrouve cette inspiration dans Émergence dans THE
PASSIONS une vidéo datant de 2002.
>https://www.youtube.com/watch?v=zrkwJosTaOg
Bill Viola, un des plus grands artistes contemporains actuel, artiste vidéaste. un corps qui va mettre
en scène lui même au départ pour faire passer des émotions sensations. Puis des acteurs qui
mettront en scène la théâtralité, sacralité des œuvres (le corps est sa matière). Il est en résonance
avec Masolino. Ce qui marque les œuvres de Viola est sa fragilité, mais en même temps sa force car
tout peut sembler paisibles jusqu’à un moment ou tout s’écroule et cela créait un contraste de
violence indéniable. Le son est toujours un point essentiellement important dans ses œuvres. Il a
toujours été fasciné par l’eau est la vie sous marine. c’est ainsi que l’eau devient l’élément
précurseur de la plupart de ses œuvres. La vie psychique pour Viola est organisé. Ce qui
accompagne l’image est un espace temporel dont le spectateur n’a pas conscience. Il y a tout un
travail de la conscience qui travaillé par l’artiste. « He weeps for you» il montre une goutte d’eau
tombant d’un tuyau de cuivre. La gouttelette est agrandie de façon à refléter la pièce environnante et
ses occupants. Un bruit sourd résonne lorsque la goutte touche le sol, ce qui donne à cette action
apparemment anodine une inquiétante étrangeté. Cela donne un aspect cognitive et scientifique qui
rend fascinant l’image. Tout est enregistré, dupliqué ce qui rend poétique le son frappant
l’intellectuel et le spirituel. Le tournent de Viola est une œuvre qui remonte à la époque florentine
(Renaissance: Pontormo) quand il aperçoit des femmes dans la rue au moment du déjeuner qui se
saluées. C’était un jour de vent donc leur habits flottaient dans les airs. Il se trouvait en voiture et
par le cadrage de sa vitre il s’est réimaginé une œuvre de la Renaissance qu’il lui avait plu des
années auparavant. Des femmes qui se saluaient vêtues de drapés (Greetings). Il s’inspire depuis
cette pauvre à des peintures anciennes, ce qui l’intéresse n’est pas de reconstituer exactement la
mise en scène du peintre, mais d’explorer les sentiments qui sont à l’origine de l’œuvre et qui sont
exprimés dans celle ci. Selon lui la tradition chrétienne occidentale n’est pas seule propriétaire de
l’expression d’événements dramatiques comme la Crucifixion et la Résurrection. La mort est
toujours présente dans ses œuvres mais encore plus suite à la mort de ses parents vers les années 80
(la mère) et 90 (père). Suite à la mort de son père il a compris ce que c’était la passion. L’expression
des âmes. Il va donc se pencher sur la douleur, l’extasie…. des gens. Il se consacre presque
entièrement à la création d’installations. Sa recherche sur la forme et la lumière ainsi que son intérêt
pour les textes religieux s’expriment dans des projections d’images de grandes dimensions. A partir
de 86, l’artiste va évoluer dans son style. Il va beaucoup voyager et va s’intéresser de plus en plus à
la philosophie orientale à la littérature mystique. Il va porter un intérêt aux textes religieux qu’il
étudiera. Il va faire une réflexion sur la condition humaine et notamment sur le entre la vie et la
mort. Il filme la vie de façon brutale avec une dimension zen.
REPORTAGE SUR BILL VIOLA

B.V est fasciné par l'eau et travaille énormément la bande son. Il a l'habitude de filmer avec une
camera prenant 300 images par seconde et de mettre en vidéo au ralentie pour créer une dilatation
du temps.

Il expérimente plusieurs sujets comme la mort, le temps, de ma matière , de l'eau etc...

Paolo UCELLO 1397-1475

Bataille de SAN ROMANO


180*320 cm.
Tempera sur bois.
Panneaux conservés à la National Galerie à Londres.

Vocabulaire
Condottiere :Chef mercenaire italien au Moyen-Age.
mazzocchio :Le “mazzocchio” est la géométrisation du couvre-chef florentin “a cercine”, c’est-à-
dire en forme de cercle
gothique international : Le gothique international (ou style international, ou art européen vers
14001) est une phase tardive de l'art gothique qui s'est simultanément développée sur les
terres franco-flamandes, en Bourgogne, en Bohême et dans le nord de l'Italie entre la fin
du XIV siècle et le début duXVe siècle avant de se propager largement à travers l'ensemble de
l'Europe occidentale et centrale, justifiant ainsi le nom donné à cette période par l'historien
d'art français Louis Courajod à la fin du XIXe siècle.

Les panneaux représentent la victoire de Florence. Cependant on a pas vraiment l'impression d'avoir
une scène de bataille.
Tableau gauche
Suggestions de profondeur :
• Le cadavre en raccourcis
• Les différents plans
• La disposition des morceaux de lance.

Néanmoins le cheval blanc ne semble pas réel mais plutôt un cheval de bois.

Tableau central
• travail des détails, des habits
• travail de la lumière et de formes géométriques
Tableau de droite
Le dernier tableau est les plus moderne. Le travail des couleurs est différents et rend mieux. Les
armures sont faite en feuilles d'argent.
Le mazzochio idéalise la scène. En effet, cet ornement d'apparat
n'est pas porter pour les batailles car trop lourd et encombrant.
Il va jouer avec les jambes des soldats , des pantalons et des pattes
de chevaux pour travailler la profondeur grâce à la confusion. Il
utilise également le même système dans le registre supérieur avec
les lances. De plus, il utilise une palette de couleur plus restreinte.
Feuilles d'argent pour réaliser les armures.

Funerary Monument to Sir John Hawkwood


1436
Fresco, 820 x 515 cm
Duomo, Florence

PIERRE SOULAGES 1919


peinture triptyque 181*244 cm 2009

Vocabulaire
Outre-noir ; noir lumière ; peinture informelle ; monochrome ( mono pigmentaire)

Interview de SOULAGES

Il ne travaille que le noir.

Œuvre en lien avec le travail de SOULAGES


MALEVITCH
Carré noir sur fond blanc, 1915, huile sur toile
Le Palais royal était avant le palais cardinal. En 1624, Richelieu achète un hôtel particulier, l’hôtel
Remdouillet pour être proche du roi qui séjourne au Louvre. L'achat commence en 1630, rue St
Honoré et Richelieu demande à Jacque Le Mercier de construire son palais. LE MERCIER est une
architecte du genre classique s'inspirant de l'art greco romaine. Ce style d'architecture est
caractéristique du XVII°siècle avec ses colonnades et fait écho à celles du Louvre.
1642 : Le palais cardinal est presque terminé mais Richelieu meurt. Ainsi dans son testament il
lègue tout au Roi Louis XIII.
1643 : Palais cardinal devient Palais Royal car il va heberger le futur roi Louis XIV et la reine
d’Autriche.
→ lieu de résidence pour la famille royal.
A l'heure actuelle, le palais royal a été aménager par le secretariat du conseil d'Etat.

1986 L'état commande à Büren : « Les Deux Plateaux » ou colonnes de Büren ( travail in situ)
→ origine de scandale à son installation et à sa restauration

1966 : grammaire visuelle : terme utilisé ses bandes ( par Büren) qui font 8,7cm de large.

Büren souhaite démystifier la peinture.


1969 : Büren va se retrouver dans le groupe BMPT ( Büren, Mosset, Parmentier,Taurinie) qui est
une groupe de jeunes artistes qui veulent démystifier la peinture. Ils montrent que la peinture est
une couleur, un geste, une matière. Ils remettent en cause l'illusion de la peinture.

George Rousse
Pour lui, la photo est la mémoire d'une action, d'un lieu. Il utilise beaucoup l'anamorphose dans ses
créations. Ainsi la photo de ces œuvres laisse planer le doute sur la réalisation de son œuvre.

Influence de G. ROUSSE
Diorama de Louis Daguerre ( 1781-1881) 1840 Eglise St Gervais, BRY SUR MARNE
Eugène atget, La rue de la Parcheminerie après la démolition, mars 1913

Bernard et hilla Becher ( 1931-2007/ 1934 -?)


loomis coal / wiles Barre pennsylvania 1974
Kurt Schwilters le Merzbau
Cathédrale de la misère érotique 1924-37
→ echo à G.ROUSSE, Le Blanc de Mesnil 2006

Henri MATISSE, l'atelier rouge, 162*130 cm, peinture à l'huile, MOMA NY


→ echo à G.ROUSSE Embrasures 1987
Gordon MATTA CLARK, Splinning 1974, extérieur/intérieur, déconstruire l'architecture.

Rembrandt, Le philosophe en méditation, 1632, 28*34cm, LOUVRE


→ avec le
clair/obscur,
l'escalier qui est
le squelette d'une
architecture
symbolisant
l'élévation.
George ROUSSE 23 rue Suger

Vermeer 1665/67 L'art de la peinture

→ echo G.ROUSSE Sangma, Clermont Ferrand 2000

UTOPIA de George ROUSSE


lieu abandonné → sujet, atelier , mise en scène,en peinture.
1 ère phase : peinture figurative, il peignait des personnages sur les murs.
2ème phase : Puis il l'est construit comme des sculptures avec des hachures.
3ème phase : utiliser de la peinture
Rousse fait des polaroids qui servent à fixer le lieu avant le travail et lui permet de suivre
l'évolution. Si l'espace est trop petit . Il découpe le lieu.
LA PEINTURE FLAMMANDE AU XV°EME SIECLE.

Artistes :
Robert CAMPIN , le maître de flemalle 1378/1444
Jan VAN EYCK 1390_1400 / 1441
Rogier VAN DER WEYDE ? 1400 1464

Ils ont introduire la peinture à l'huile.


Van Eyck sera le premier à réussir à travailler pleinement avec la peinture à l'huile.
→ la technique va se diffuser

CAMPIN, Annonciation 1420, 61*70, Bruxelle

Tableaux flamands sont souvent des petits formats sur des supports bois et en tryptique, retable,
dyptique, polyptrique
L'annonciation est beaucoup abordée par les peintres flamands dans des intérieurs pour rapprocher
le fidèle grâce à cette espace familier.
y a un intérêt de l'intérieur avec des meubles, des objets de la vie courante. Ces objets vont passer
de simple élément de décors à des éléments charger d'une nouvelle symbolique.
----> NATURE MORTE

COMMENT REPRESENTE CETTE ESPACE ?


Cette question est soulevé par GIOTTO mais aussi par les peintres flamands ( Ref : annonciation de
CAMPIN)
Les peintres flamands ne sont pas au courant de la perspective à point de fuite unique de
Brunelleschi. Il faudra attendre la 2ème partie du XV ème siècle pour cela. Avant, les peintres
flamands faisaient de manière empirique.

La peinture flamande est très minutieuse et va permettre de pouvoir être une fenêtre sur le monde.
Puisqu'ils ne maîtrisent pas la perspective, ils vont compenser ce manque par leur minutie dans la
représentation des matériaux et de la représentation du réel et des détails.

TAILLE DES TABLEAUX :


Les petits formats vont amener le spectateur a se rapprocher de la peinture et donc de regarder plus
en détail.

CAMPIN, retable de Merode , 1425 ( echo à masaccio),New York, panneau central, 64*63cm.

Panneau gauche : commanditaire en train de prier devant la porte ouverte


Panneau central : la bassine et le linge représentent la pureté.
Mouvement figé : bougie qui s’éteint, page qui se tourne qui sont du au courant d'air de l'ange.
Les attitudes sont également figées : visible grâce au parti pris de la lumière et des contours des
drapées qui sont presque angulaires.
→ la lumière est très violente. Comme si il y avait une lumière vive sur chaque élément.
Les ombres portées fortes peuvent dédoubler les objets.
Annonciation, Campin, 1420

La vierge et l'enfant ,1430,CAMPIN, Londres


La sainte trinité,1410,148,7*61cm

→ la volonté de l'illusion extrême du trompe l’œil avec une palette


réduite et une lumière violente.

Campin, 142,/1430, Robert de Masmines


Les peintres flamands vont aborder le visage d'un portrait comme une texture. Le grain de peau est
représenté avec détail. Les yeux comme une surface réfléchissante. Cependant ils ne sont pas encore
dans la retranscription d'une âme/émotions.

VAN EYCK, Turban rouge,1433, 25,*19, ( autoportrait )


→ lumière dure et diffuse / drapées et ombrages.

VAN EYCK va être au service du Duc de Bourgogne enfin le fils du frère du roi, Philipe LE BON.
Il va appeler son avocat, Rollin, qui deviendra son chancelier plus tard. Van EYCK va permettre
une alliance matrimoniale au portugal. Ces voyages va lui permettre de voir de nouvelles influences
des paysages mais aussi de diffuser/apprendre des techniques/connaissance dans les ateliers.
La peinture à l'huile sèche plus lentement, ce qui est un gros avantage. Cela permet de travailler en
couche de transparence et ainsi élargir la gamme des nuances. Mais cela permet aussi à la lumière
de passer jusqu'au support de la peinture qui réfractait beaucoup cette lumière ( car fond blanc).

Sainte Barbe,1437, inachevé, VAN EYCK

On voit bien le gesso ( fond blanc). Il effectue un dessin minutieux et le reproduit sur le gesso
blanc.

VAN EYCK, dresde, 39*24, Annonciation

Trompe l'oeil.
Polyptyque, retable de Gand, Van Eyck, belgique

FERMER
375*270cm
3 registres
les fenêtres plus évoluées.

OUVERT
520*270
Adam et Ève font écho à ceux de
Masaccio cependant l y a une
nudité réaliste.
Panneau central, registre inférieur :
détail de la nature : +100 variétés
végétales/
premier détail dans le ciel : les
oiseaux
VAN EYCK, crucifixion, 1425-30
Dans le ciel, le peintre a peint de vrais nuages.
Il représente également de vrais bâtiments en arrière
plan. Il réalise ceci grâce a des recherches, croquis.
VAN EYCK Vierge au chancelier Rolin, 66*62cm

On remarque que la peinture flamande se rapproche de plus en plus d'un point de fuite unique.
Le rouge d'un manteau de Marie représente la passion d'avoir perdu son fils.
Il y a deux formes triangulaires, se sont les 2 personnages.
En arrière plan, on voit un paysage profane :
Le pont : évoque le traité entre le Duc et le Roi de France. Où une croix sera érigée sur le pont ou le
père du Duc a été tué et une église doit être érigé au bout de ce pont. Ce qui est le cas.
C'est une œuvre exceptionnel puisqu'on ne represente pas un profane ( Rollin) directement en face
du Christ et égale à a vierge. Ni le fait que le Christ bénit directement.
Cette œuvre a été peint sur 3 planches de chêne.
Les époux Arnolfini,Jan van eyck,82 cm x 60 cm, 1434

Vêtements très recherchés :


Houppelande de velours doublé de
fourrure avec un dessous un pourpoint
noire. Chapeau de feutres ras

Robe ceinturée par un bandier. Manches


pertuisées avec en dessous une cotte
bleu. Huve de lingerie ( coiffure
caractéristique flamande).

Coiffure : Huve, Hennin, truffeaux

Ce n'est pas un portrait mais un


sacrement religieux : le mariage.
Van Eyck est le témoin car à l'époque, il
n'était pas obligatoire de passer devant
un prêtre.
Chien : fidélité
Bougie : présence divine
Van Eyck réussit à consilier le profane et le sacré.

Saint Luc, Van der Weydan, 1434-35 ( élève de CAMPIN), triptyque du Miraflor
Donne l'impression d'être à l'extérieur grâce à l'architecture et la position des personnages.
Descente de croix, Van der weydan, 220*262cm,1435–1438,Musée du Prado

Jamais un peintre flamand ne s'était penché sur les émotions.


Construction : ligne verticale centrale / tableau fini et fermé par des courbes ( positions
personnages) / écho de positions entre le Christ et la Vierge Marie. / Fond d'or qui referme l'espace/
Tons chauds et Froids/ Techniques des drapées entre Campin et Van Eyck
visage du christ : détail du drapées/ détails barbes et couronne/ émotion-mort

Femme qui pleure ( en haut à gauche) ! → conquête des affections des affections/émotions)
Les 1er larmes qui coulent représentent une surface qui réfléchit la lumière et zoom le grain de
peau.

1440 construction en perspective dans la peinture flamande.


Cours 30 novembre

Petrus CHRISTUS (1410-1472/73) est le premier flamand à


parfaitement construire la perspective à point de fuite unique.

Portrait de jeune femme vers 1470, huile sur chêne, 28*21cm,


Berlin.

Il y a des échanges de savoir entre les Flandres et l'Italie :


→ avancement dans les portraits. Les arrières plans s'éclaircissent.

Désiré DOLRON, née à Haarlem1963 au Pays Bas est un


photographe photojournalistique qui est fortement influencé par la
peinture flamande

1. exaltation 1991-1999
2. Gaze 1996
3. Xterior 2001-2006

1. Intéressement sur le corps humain qui est sujet avec des objets de
rituel.
2. Homme et femme dans l'eau ( Echo : à Bill Viola)
3. Met en scène des beautés typiquement flamande via le portrait du
genre flamand. Ces œuvres sont plutôt silencieuse. Il y a une mise
en distance, une question de l'espace.
Vilhelm Hammershois interior with young man reading 1898

Christian TAGLIAVINI 2010


écho Lucrezia,1503, de la peinture italienne et flamande et magneriste
Il a une manière de travailler les costumes, décors. Ses vêtements sont fait en papier et il joue sur
les différents papiers pour faire l'illusion.

*Petrus CHRISTUS, portrait d'un chartreux*,1446 , huile ur bois,29,2*21,6, New York,


Metropolitan Museum of Art
Cette œuvre introduit la perspective avec les coins de murs. Mais il présente pour la
première fois un insecte peint : la mouche.
Rechercher la symbolique de la mouche

Portrait d'edward Grimston 1446


Dans cette œuvre on remarque une évolution du décors qui est
plus développé.
*Saint Eloi dans son atelier ou Saint Eloi orfèvre* , 1449, huile sur panneau, 98*85cm, New
York, Metropolitan Museum of art
Dans cette œuvre, certains objects ont une symbolique :
Carafe : la pureté

Miroir : élargie le champs de la représentation


L'homme au fecon : le peintre Petrus.

Quentin METSYS 1406-1530, Le prêteur et sa femme 1514, huile sur panneau,71*68cm, Musée
du Louvre, Paris.
C'est une scène profane mais pour compenser l'attrait cupide de l'argent représenté, l'auteur a placé
une Bible afin de ne pas être censuré. On y va encore un miroir qui élargit l'espace.
Jérôme BOCH : Le char de foin 1500-1502, retable religieux,huile sur bois, 135*190cm, Musée du
Prado, Madrid.
Cette composition plastique ressemble à l'art asiatique à cause de la profondeur traité par couche
successive.
Caractéristiques : rappelez à l'homme qu'il doit avoir une vie exemplaire, critique la société
et leur péchés.
Contexte difficile : L’Église va mal. ; Constantinople chute face aux Ottomans ; changement
de siècle.

Rable va écrire des textes qui vont inspirer BOCH comme Brant
Cette littérature régionale remplit de légende, va nourrir l'imaginaire de BOCH. D'ailleurs,
BOCH va être le premier
à mettre sa signature sur
ses œuvres.

Sur le tableau, on voit le


désarroi de Dieu. BOCH
pointe du doigt la cupidité
humaine menant au chaos.
Les anges déchus se
transforment en monstre.

BOCH, Jardin des


Délices
Dans cet œuvre, le peintre condamne le péché de luxure. On peut également voir une palette de
couleur lumineuse et une profondeur en palier.
L ENFER

St Jean, BOCH, 1504-1505. Il trouve l'illusion de la profondeur par la juxtaposition des tons
chaud/froids

Lucas SIGNORELLI 1450-1523, les damnés (détails),1499-1502,


fresque, Chapelle

Le livre des morts , la pesée des cœurs de Néféroubène, Nouvel


Empire, XVIII ème dynastie, Paris, Louvre
NB : Anubis et Seth sont noirs → mal

L’enfer, livre des heures,1480, enluminure, Victoria Albert Museum, Londres


Le pont n'est praticable que pour les âmes pures.

SIGNORELLI, saint Augustin,XV°ème siècle,


BNF
GIOTTO, Chapelle Scrovegni, Padoue, détail.

Albi, Jugement dernier, Fresque


Michel Ange, Jugement Dernier

Rubens, Chute des anges rebelles,1620

Brugel 1525-69, Chute des anges rebelles


Gustave DORE : -l'enfer, illustration de la divine comédie de Dante,1861,
– L'ange Déchu
– Dante et Virgile
RODIN, porte de l'enfer, Bronze.

Williams Bouguereau, Dante et Virgile, 1850, huile sur toile


NB : il fut fortement influencé par Dante et
Virgile de DORE

Le thème de l'enfer est très présent au 19 ème siècle


et également au 20ème.
« L'enfer c'est les autres »
Ref Guarnica de PICASSO, pdt la 2ème Guerre Mondiale.

DALI est influencé par BOCH : → le grand masturbateur

Le jardin de délire,2008, de Gerard RANCINAN fait écho au Jardin des délices de BOCH.
RANCINAN :
– Liberté dévoilé écho à la liberté guidant le peuple de DELACROIX

– Le radeau de l'illusion écho au radeau de la méduse de Gericault

Interview de RANCINAN
Prise de note : Petit bonheur qui se balade dans un monde trop vaste. Photo simple, regard sur notre
époque et société. Détails des choses puis maintenant large et avec plus de de recul. Regard sur
l'homme.
Baroque : festin des barbares

Son rôle racontait le monde. Le fond doit être en accord avec le sujet. L'artiste doit montrer l'autre
tel qu'il est. Trilogie des modernes : 1er grand changement de ce siècle. Décadence de Rancinan.

Quentin METSYS, Vieille femme, 1525-30, huile sur bois, 64*46cm, National Galery, Londre
→ peinture flamande rationnelle
La duchesse dans Alice au pays des merveilles par John, Tennie, 1820

Leonard de Vinci, Grotesque 1500-05, 390*280mm, Oxford,


→ déformation des corps humains.

METSYS Portement de croix, 1515-16, huile sur panneau,174*81cm


Bruegel : Chasseur dans la neige,1565, 117*162cm

Dans cette œuvre on remarque que le sujet est plus recentré sur l'homme, que c'est plus profane.
C'est une scène de genre. En arrière plan, il y a plein de choses : enfants qui font du patin, des
chariots etc..

Jeux d'enfant, 118*161cm,1559*60

Ici c'est un regard sur la société. Le tableau vibre au vu du nombre de personnages.


Les proverbes flamands,1559
Il y a 119 proverbes évoqués dans cette peinture.

Antello de Messine 1430-1479, St jerome dans son atelier 1475, huile sur
bois,46*36cm, national gallery, Londre
1er a concilier les innovations flamandes et italiennes.
Architecture gothique, mise à distance du spectateur.

Crucifixion ,1475-76,Anvers, Messine


-Construction basique mais les corps se dénudent : capacité
d'observation anatomique
-Introduit le mouvement du corps
Saint Sébastien ,1475-76,141*85cm, Dresde, Messine
-Son corps possède les proportions idéales décrites dans le texte de
Vitruve
-Les lances font des lignes de fuite.
NB : St Sébastien est toujours représente avec des flèches plantés
car il est le saint contre la peste.

Saint Sébastien, 68*30cm,MANTEGNA (1456-1459)

Saint Sébastien, Pierre et Gille 2009 photographie peinte.


American Saint Sébastien, RANCINAN 2013, photographie.
Condottiere, 1475 Messine, Louvre
→ conquête de l'expression

Annonciation, Messine, 1475, Palerme


_> Hendricks Kerstens
Diptyque du Duc et de la Duchesse D'urbin,1465-72,47*33cm chaque panneau Piero della
Francesca , Musée des Office, Florence, huile sur bois.

Le duc voulait asseoir son pouvoir donc il choisit une représentation de profil. De plus, il aurait
subit une blessure au visage et ne souhaitait se faire représenter que de son meilleur profil.
On peut voir une rigueur italienne au niveau des perspectives.

A la fin de la renaissance, Dieu est remplacé par l'homme dans le peinture. En effet, il y a un fort
contexte humaniste et une politique qui si apprête.

La pala de Brera, FRANSCESCA, 1475, 248*170 cm, Milan, Pinacothèque


→ on peut voir une isocéphalie des visages.

Vocabulaire :
Pala :
Admoniteur :
Oeuf d'autruche ( objet) : sa symbolique est la naissance.
La flagellation du Christ, Francesca, 1460,59*81,5cm
→ le peintre a utilisé une grille géométrique afin de construire une architecture juste
Décor de la chambre des époux, 14651474, MANTEGNA, Mantoue,
Chateau Giorgio
La pierre au jardin des oliviers, 1455, 63*80cm, tempera sur bois,
Londre

Le christ mort, Mantegna,1506,68*81cm, tempera sur toile,


Milan, pinacothèque.

Annonciation,150*156cm, 1489-
90, Sandro Botticelli (1445-1510),
musée des offices
→ on peut y voir les influences
flamandes avec la rigueur italienne.
Adoration des mages, 1475, Tempera, 111*134cm, pour les
Medecis, Botticelli.
On peut voir un autoportrait du peintre dans l’œuvre.

Il y a des attentats contre les Medecis qui vont entraîner une


guerre civil à Florence.

La naissance de Venus, 1485,


tempera,172,5*278,5cm, Musée
des Offices

Vocabulaire :
Venus anadyomène :
La Vénus sortie des eaux ou
« Vénus anadyomène » est un
thème artistique courant de la
peinture occidentale. Non
seulement la féminité incarnée
navigue sur sa conque, telle son
écrin d'une blancheur de nacre, mais de plus la forme de ce coquillage constitue la métaphore de
sa vulve, comme sa blancheur celle de l'hymen.

Faire recherche sur les néoplatonisme


Venus au capitol 323 av J-C

Marie madeleine, 1515-1520 Gregor Erhart

Le contra posto : recherche de courbe

Pierre et gille , Marie , Laeticia casta 2000, 164*228 cm

Interview de Daniel Burën. Il n'a pas d'atelier, il crée directement sur


place. Œuvre in situ. Outil visuel : les bandes verticales .
LE MUSEE DU LOUVRE

XII (1190) : Philippe Auguste va poser la 1er pierre du bâtiment.


XVII Louis XVI avait l'idée de donnée accès à la collection royal au peuple. Mais il n'aura jamais le
temps de le mettre en place car il y aura la révolution.

1793 sous napoleon, un musée montre des collections.


Année 1980 : envi de redynamiser le lieu sous Mitterrand. Jacques Chirac était le ministre de la
culture et ils vont réfléchir pour restaurer le Louvre.
Cependant, la mise en route a été compliqué car il y avait un ministère dans l'une de ses
ailes.

Ieoh Ming Pei avait 2 objectifs pour ce projet :


1. L'accueil du public
2. L'exposition des grandes œuvres

Les salles devaient être entièrement dédié aux tableaux. Ainsi il fallait trouver un espace pour
mettre tout la logistique. L'idée était de creuser dans la cour napoléon. Mais lorsque les ouvriers
creusèrent, ils trouvèrent les 1ere fondation du 1er Louvre de Philippe Auguste.

Pourquoi LOUVRE ? :
• Viendrez de Lower= forteresse
• Loupara = endroit peupler par les loups

Au 14ème siècle, les rois vont quitter le Louvre ( qui logeait la royauté). Suite à la guerre de 100
ans, la royauté va s'installer dans les châteaux de la Loire.

François premier est très influencé par l'art italien.

L'académie royal sera installée au Louvre dans la grande galerie. Louis XIV va s'installer à Versaille
et le Louvre va être laissé à l'abandon. Pei respecte le travail de LE NOTRE . Il va donc utiliser des
formes géométriques pour la forme des bassins ( cela apporté de la lumière) . Même l'escalier en
colimaçon dans la pyramide est une œuvre d'exception car il est suspendu.

COUR METRAGE DISNEY


IL ETAIT UNE FOIS DISNEY DE SAMUE DUX
1901 naissance de disney.
Histoire de disney.

La source de ses films remonte à des histoire françaises comme blanche neige dans les comptes des
frères Grimms.

Pour fantasia les sources d'inspiration ont été Richard Dadd, Franz Von et Maurice Denis.

Petshore fait référence à King Kong. En effet, à la sortie de grand long métrage, disney rebondit la
dessus.
L’expressionnisme allemand va se retrouver dans Fantasia et bien d'autre.

Dans Pinocchio, le village est un mélange de plusieurs style de différent pays ( ex:rottemborg)

La belle au bois dormant : les décors sont issue de plusieurs endroits mélangés.

Les animaux de disney → rappel la vie de Walter à la ferme.


Blanche neige : beauté medievale et languissante.

David Haul nouveau directeur pour Alice au Pays des Merveilles puis Mery Blair

Fantasia est vu comme la compilation d’œuvre.


Il fut demandé à Dali de faire un film mais cela n'a pas aboutit. Disney a recyclé les vieux compte
où l'homme a trouvé un équilibre idéal entre l'homme et la nature.

Le printemps c 1482 tempera 203 * 314 cm musée des offices

Botticeli il va convoqué une symbolique antique qui se va se mêler a une antique religieuse. Venus
la déesse de l'amour accompagné de cupidon qui tend un arc visant les 3 femmes représentant la
chasteté qu'il n'arrivera jamais à atteindre. Zéphir qui ferme la composition, la myrte mis en scène
par une auréole, éléments catholiques. Il est en train de s'agripper à Cloris. Simonnetta Vespucci
Florentine représentant la beauté idéale. Beauté du corps féminin. On a voulu voir dans cette
composition, un hymne à l'amour à cette femme, qui représentée la jeunesse, la beauté la muse
d'artistes... Morte jeune, lors de ces obsèques les textes relatent que tout Florence était en deuil.
Représente tout l'art néoplatonicien. Les anciens évoqués le printemps car tout ce qu'elle touchée se
transformée en fleurs grâce à Zephyr qui lui en fit don. Ainsi chaque année, elle va célébrer ses
fiançailles en fleurissant tout. Flora fu ainsi née, la déesse du printemps.
La végétation est du style gothique internationale avec la myrthe qui est une plante associée à la
vierge.

La symbolique floral vient de l'antiquité : rose, lys etc → Vierge


pivoine : rose du paradis.
Les épines viennent du péché commis.

Jérôme Mesnager 1961, d'après Botticelli, fresque : (Interview):


au début il fait des performances, il met en scène son corps dans des lieux désaffectés. Il a participé
à des associations, il faisait vivre 'homme blanc, faire d'un lieu abandonné un lieu d'art pour une
journée. Un déplacement d'un corps idéal en mouvement. Idée d'homme libre, crée un idéal dont
tout le monde peut s'identifier. Il produit son œuvre aux quatre coins du monde. Ce bonhomme
blanc fait des rencontres, il a des aventures. Il est influencé par Mesqulin avec sa peinture
universelle, et Ernest Pignon Ernest considéré comme un des père du Street art avec Zloty. Eux
même, inspiré par d'autres artistes. Il a eu des copies.
Jef Aérosol : 1986 « Pochoir » : sa caractéristique est le pochoir de personnes. Son travail touche de
quelque chose d'intime car il y a un accès directe à la personne. Il peint ses idoles et les fait
voyages, les met en situation sur les murs des villes. Personnes familières qui peut toucher tous les
ages et tous les styles. Ils font parti de leu quotidien, il fait des arrêts sur image de personnes
connues ou non. Selon lui quand son œuvre vieillit par le temps elle appartient du coup à la ville.
Isolé du blanc du noir se faisait beaucoup dans les années 60. Pochoir, prendre une photo et isolé le
blanc du noir. Plusieurs étapes : ⁃ prise de vue ⁃ la composition ⁃ le traçage ⁃ la découpe ⁃ l'exposition
Le street art est peut être la dernière composition de l'art contemporain. Aujourd'hui ce milieu est en
train de se structuré. Les artistes français sont en générales très peu présent dans les ventes aux
enchères malgré le fait qu'ils soient très prisés.
Le 16ème siècle

Andrea del Verrochio (1435-1488) : le baptême du christ. 1472-75 : huile sur bois. 177*151cm
Galerie des
Offices

Verrocchio fut le maîre de Leonard de Vinci qui lui est du 16 ème siècle.

Même si il y a une généralisation de la toile le bois est toujours présent comme support. L'art
profane se vulgarise. Le culte de l'humain et l'humanisme vont être plus présent . Le portrait de
plein pied va s'imposer.

La peinture religieuse va s’enrichir de plusieurs thèmes : il va s'ajouter les thèmes liés au saints, et
leurs histoires. La figure de dieu s'humanise, on va de plus en plus donner une place à l'homme.
Dieu est présent. L'antiquité gréco-romaine, est toujours aussi présente, elle va en sorte porter
secours à l'église car elle est à cette époque en crise

Le nu : va devenir un sujet à part entière, il va représenter la force, et les artistes vont essayer
d'atteindre la perfection des formes. Les artiste du 16ème seront toujours inspirés par la nature, mais
ils sont toujours en train de la réinviter et non la copier car ils faisaient les croquis sur place puis
leurs finaux en atelier.
Au 16ème, le maître va prendre de plus en plus d'importance, et cela va créer la manière, on va
chercher l'artiste pour sa manière, son style.La magnera= Courant du maniérisme. L'inspirateur
sera Michael Ange et Raphaël, va s'orienter vers une peinture d'exagérations, de déformations.
Ficin, artiste, philosophe premier à théorisé cette pensée. 1Er théorie athé qui a pour but de concilier
l''Antiquité avec l'art chrétien. Il va aussi définir le type idéal humain. Le maniérisme va réagir à ça.
La doctrine qui est le néoplatonisme va être représenté par Raphael sur une demande de Jules 2. Il
y a également la recherche des proportions idéales humaines, les textes de Vitruve vont être
redécouvert ex L'homme de Vitruve par De Vinci
Les artistes vont beaucoup plus observer la nature mais ils ne veulent pas représenter/imiter ils vont
la réinventer.

Le dessin : prime principalement sur les couleurs. De Vinci va créer une pratique « fumato », il va
estomper ses contours. DeVinci incarne le peintre par excellence, fils d'un notaire. Son père va
l'inscrire dans l'atelier de Verocio à Florence : peintre et sculpteur : il va prôner sur la prédominance
du dessin. Avec de Vinci on va se rendre compte qu'on remet en question la perspective de
Brunellesci, car on doit observer l’œuvre que d'un seul œil et sur un point précis.

→ Ceci va donner plus tard les dessineux et les coloristes. C'est un débat qui va s’installer au fur et
à mesure des siècles.

L’Annonciation : léonard de Vinci (1452-1519), 98*217cm, galerie des offices, Florence

Première commande qu'il reçoit : sujet religieux. Dans cette peinture, on a un décor qui appui sur
une architecture, si on regarde les lignes de fuite on voit que la perspectives est complètement
fausse. Il rend hommage à son maître par le pupitre, représentant un sarcophage (travail de
Vérocio). Sur L'ange, on aperçoit des ailes qui sont réfléchi pour être « utiles », servir au
personnage de s'envoler. L'artiste quand il peint quelque chose il essaie de comprendre ce qu'il
peignait.
Dans l’adoration des mages (Sainte Anne la vierge et l’enfant), 1510, huile sur bois,

Vinci remet en cause la grille de perspective. Le point de fuite unique oblige au spectateur de se
placer à un point précis de l’œuvre mais dès qu’on se déplace l’illusion disparaît. Avec la
perspective des ombres, des couleurs et du sfumato Vinci trouve un autre système de perspective et
ainsi représenté la profondeur. Cette peinture est une idée de filiation entre une mère et son enfant.
les visages protecteurs des personnages, ligne de force des regards. Composition et jeux de couleurs
entre couleur chaude au premier plan et couleur froide à l’arrière plan. Vinci a beaucoup travaillé
sur les drapés.
Freud par l’évocation de De Vinci, le rêve. selon l’interprétation Freudienne, cette œuvre serait une
interprétation graphique du Rêve de De Vinci. il va y avoir une tradition dans la peinture Flamande
de cacher des images dans la peinture. ce système est le reflet de la pensée humaniste, dans lequel
l’homme était souvent comparé au monde associé au paysage. selon l’interprétation Freudienne sur
le drapé de la vierge se cache un voir deux oiseaux. La vierge au rocher, exposé au Louvre,
commandé par un monastère, critiqué car il n’y aucun symbole du christ dans la première version.
Ce retable joue le rôle de rideau, voile objet symbolique. Il reprend la composition triangulaire, la
vierge l’enfant et Uriel (ange protecteur de Jean Baptiste. L’effana à genou pouvait être JB, bénit et
montré du doigt par son protecteur.la grotte symbole de la vierge ainsi que l’eau. Mais
malheureusement dû à l’ambiguïté des personnages cette première version sera refusait par les
moines. Portrait, il a fait peu de portrait, à une époque où ce genre se vulgarise.
dessin Isabelle Este, exposé au Louvre, ses mains auront servis aux mains de Mona Lisa.

Cecilia Galberai 1483/90: la dame à l’hermine, ce dernier est un symbole de la pureté mais aussi du
mort. main gigantesque trop grande par rapport au corps le rapport à la main est lié à la main du
créateur il reprend toutes les caractéristiques de la peinture flamande ( fond noir/ 3/4…) les portrait
à la différente de Mona Lisa ne regarde pas le spectateur .
Mona Lisa, Léonard de Vinci huile sur toile 77x53 1503-5 Musée du Louvre, Paris.

Tableau emblématique, le plus célèbre au monde, œuvre étonnante .


pPourquoi est il si célèbre ?? `
Toutes les caractéristique de la peinture flamande :
– fond noir
– « portrait 3/4 »
– - les mains
– - corps en mouvement
Mona Lisa est inscrite sur une torsade, à la fois de profil, de face et 3/4 , le regard sur celui
qui l’observe, on se demande qui regarde l’autre. La peinture est fenêtre ouverte sur le
monde, l’artiste nous invite sur cette réalité. On peut apercevoir un pont sur la droit symbole
de passage, de connexion, de lien. Mona Lisa n’a aucun secret, on sait qu’elle est épouse de
Jocondo, et L’artiste utilise l’âme de l’œuvre par le nom de la jeune femme.
Elle avait des enfants et avait tout pour être heureuse .Traduction « Joconda : la femme qui
sourit/ femme heureuse »
Ce tableau laisse place à plusieurs interprétations possible, mais aucune trace de sommes
d’argent n’a était retrouvé dans les registres de la famille Jocondo donné pour l’artiste. et on
peut se demandé si La Joconde était réellement l’épouse de Jocondo.
Mona Lisa n’a pas de sourcil ce qui à l’époque était un symbole d’une femme légère.
Cependant , c’était la mode pour les portraits du Nord (flamand) mais pas en Italie
Pourquoi est elle aussi célèbre ?
Vinci va quitté l’Italie pour se rendre en France pour François 1er qui est amoureux de l’art
Raphaël avec la dame à la licorne reprend la femme à l’hermine mais avec une
LICORNEEEEEE , il normalise Mona Lisa. C’est François I qui achète l’œuvre et qui va
affiché la Joconde dans tout les recoins du Louvre. La littérature, les artistes du 19ème qui
ont accès à la collection royale va participer à l’œuvre de Mona Lisa d’être le chef d’œuvre
de tout les chefs d’œuvre. La Joconde a été volé au 20ème siècle (1911), la disparition de la
Joconde ne se remarque pas tout de suite car on pensait qu’elle était en restauration. Les
journaux, le lendemain parle du vole et Picasso en vacance sur Paris, Jérémy Pierret, dis « il
s’est servis au Louvre », il appelle Apollinaire, afin d’appeler le journal les 2 hommes seront
questionnés, Apolinaire sera même emprisonné, mais pas Picasso car il disait qu’il ne
connaissait pas l’homme. Suite à cela les artistes vont se déchaîner au près d’elle. Marcel
Duchamp (1887/1963) il va dessiner une moustache sur une carte postale ainsi que Dali
(comme un autoportrait de Leonard De Vinci). Warhol la multiplie, d’autre qu’il associeront
aux dollars, certains la repeindront (Ming: 1960)… Le voleur était un italien, un gardien du
musée.

Escalier dans la Favela Morro da Providência, Rio de Janeiro, Brésil – ©JR 2008
Artiste français engagé, JR expose ses photographies monumentales en noir et blanc sur les murs
de bétons ou les toits rouillés des villes du monde . De Paris à Marseille en passant par Shangaï,
New-York, les favelas de Rio de Janeiro, les bidonvilles de Kibera au Kenya ou encore sur la
barrière de séparation de la cité brisée de Bethléem. Il affiche des portraits d’anonymes qui
peuplent les rues. Des anonymes qui s’approprient l’art urbain en devenant acteurs de ces projets
artistiques.

JR – Aguststrasse Berlin // photo juil 2013 @vidos – street-art-avenue

Provoquer l’interrogation Artiste contemporain né en 1983, JR grandit en région parisienne. Il


étudie au collège Pierre-et-Marie-Curie à Le Pecq dans les Yvelines. En 2001, alors qu’il trouve un
appareil photo dans le métro parisien, il décide de parcourir l’Europe à la découverte de l’art
urbain. Ce qui l’intéresse ? Les limites verticales, les murs et les façades qui structurent les villes.
Et parfois qui les séparent. Au travers de regards et de visages photographiés, JR veut offrir à ces
morceaux de laideurs un supplément d’âme. Son but : provoquer l’interrogation des populations
locales sur le sens de l’œuvre. Et le sens du monde.
JR – Belle de Mai – Marseille // photo ©Wonder Brunette
En 2004, il réalise Portraits de Génération où les visages de jeunes de banlieue s’exposent en très
grands formats. Un projet d’abord illégal qui a fini par séduire la ville de Paris. En 2007, il réalise
Face2Face, avec Marc Berrebi, dit Marco. « La plus grande expo photo illégale jamais créée »,
d’après JR. D’immenses affiches de portraits d’Israéliens et de Palestiniens se font face dans huit
villes du territoire et sur le mur qui les sépare. Les visages sont grimaçants ou hilares. Il a réalisé
ce tour de force en collaboration directe avec les populations locales, cherchant à leur faire
reconnaître vainement qui était l’ami de l’ennemi (voir l’interview de Marc Berrebi). Le film Faces,
réalisé par Gérard Maximim, qui retrace l’épopée de ce projet, reçoit de nombreux prix
JR – Ostbahnof, Berlin // photo juil 2013 @vidos – street-art-avenue

Femmes et vieillards sous l’objectif Le projet « Women are Heroes » (voir l’interview donnée à
Allociné en 2011) emmène JR dans un voyage aux quatre coins du monde à la rencontre des
femmes, au cours de l’année 2008. Au Brésil, au Libéria, en Sierra Leone, au Kenya, il rencontre
les femmes qui vivent au cœur des conflits, victimes de violence, et qui pourtant partagent avec
générosité leur univers. Pour conclure le projet, JR en tire un documentaire qui est sélectionné au
festival de Cannes en 2010 pour la Caméra d’Or. La même année, il part à la rencontre des anciens
de Carthagène à qui il propose de participer à son projet « Les sillons de la ville ». Son objectif se
fixe sur les rides des visages avec lesquelles il essaie de raconter l’histoire de la ville. Une ville qui
parfois change plus vite que les marques du temps.
Belle de Mai – Marseille // photo © JR
En 2013, JR pose ses bagages à Times Square à New-York. Il invite les passants et les touristes à se
faire tirer le portrait dans un photomaton et à coller leur image sur le sol. Une grande fresque
humaine se construit peu à peu sous les pieds des New-Yorkais. Celui qui a reçu le prix de la
fondation TED à Long Beach en 2011 s’est vu offrir une dotation accompagnée d’une demande : «
un vœu pour changer le monde ». S’il n’en est pas encore là, JR parvient pourtant à faire
s’interroger les spectateurs de son art. Notamment sur leur capacité à regarder l’autre, à chercher
à le comprendre pour accepter de vivre avec. Derrière ses initiales, ses lunettes noires et son allure
à la Mathieu Kassovitz, JR continue de parcourir les routes du monde pour faire vivre son art, tout
en cherchant à rester un anonyme de la rue.
JR – Berthe Dialo, Belle de Mai – Marseille // photo ©Wonder Brunette

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