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23-02
École Vénitienne (XV – XVII) – transition du style gotique médiéval pour aller vers un
dessin plus formulé, avec des perspectives
Giovanni Bellini : rigueur géométrique, nature représentée (colline et campagnes au tour
de Venise) ; représentation réaliste mais ou même temps entièrement composé (au
service du tableau – redonner la force au tableau, esthétique)
Carracci : Manierisme, trois peintres, innovations qui vont donner naissance au
classicisme, antimaniéristes, sujet pittoresques, religieux, posé la scène dans un écran
naturelle, proposition d’un paysage idéal ; montrer les conditions atmosphériques dans le
paysage, représenter une condition de lumière spécifique ; pas très précis au niveau de
détails ; gravures (littérature érotique)
John Constable, Étude de paysage – marin avec les nuages de pluie, 1827 : spécialiste de
ciel, comment capter/représenter une chose qu’est tout en mouvement, la question de la
temporalité, changement du ciel et du nuage pendant la journée
Gustav Courbet, Marée montant ou marée base, 1865 : ligne de l’horizon base qui délimite
la division entre la mer et le ciel, ligne de l’horizon placé au premier trier du tableau,
nuages en violet et blanc
Idée de sortir de l’atelier rapidité d’exécution (touche sur l’écran) pour représenter
l’éphémère
Claude Monet, Les bains de la Grenouillère, 1869 : touche très rapide, l’eau (extrait du
réalisme et le reflet qu’est une chose tout le temps en changement)
Edouard Manet, Le grand canal Venice, 1874 : peinture plus épaisse que ce de Monet
Edouard Manet, L’été de 1891 : série de 23 tableaux, toujours le même sujet mais en
différents temporalités
« La grande image n’a pas de forme » François Julien la maniéré de pense est
indissociable de la langue qu’on parle
Matisse : dessin d’imitation – représentation oriental et occidental
On laisse le personnage pour que le paysage devient l’objet principal de l’œuvre (plus de
liberté pour les artistes) Europe : Renaissance / Chine : plus tôt, IVème – Vème siècles
L’apparition du mot ‘paysage’ en France : 1539 campagne, extension du jardin, la
montagne et la mer
Définition du mot paysage : indissociable de la question de la vision, de la question du
point de vue – la condition même de l’existence du paysage c’est avec l’existence du
regarde
Perspective : du point de vue au point de fuite géométrisation de l’espace de
représentation ; une forme d’autonomie et une forme de liberté ; point de vue arbitraire ;
rationalisation de la représentation du monde
Leonardo da Vinci, La vierge, début du XVIème siècle : perspective atmosphérique, notion
de l’horizon (la ligne de l’horizon), le point de vue du spectateur, l’horizon le limite
entre le visible et l’invisible, entre le ciel et la mer
Paysage traité par bandes : XIXème siècle, répartition entre l’horizontal et le vertical pour
faire la composition Chine
L’horizontal et le vertical, la forme et la non-forme, le liquide et le massif Ying-yang
(notion/philosophie chinoise) : les deux états de la réalité, la dualité, masse et spirit, sont
opposées et inséparable ; la cohérence par un complément, déplacement, connexion
entre deux points, représentation de la durée, il n’y a pas la question de limite – point de
vue – la frontière existante c’est la frontière du perceptible seulement
Nuage : élément importante dans la représentation du paysage chinois
Le paysage n’est jamais immobile mouvement perpétuel du paysage
Peinture et écriture sont indissociables, pratiqués dans le même support (le même
papier), une espèce de poésie qui accompagne la peinture
Autre binôme chinois : Fang-Jing idée du caractère éphémère du paysage – l’idée qu’on
se déplace – relation espace-temps
Artistes chinoises :
Dong Yuan : représentation de la cote vivant du paysage que change entre la montagne et
l’eau ; l’idée de développer la variation entre les différents longtemps ; pas de point de
vue unique comme dans la perspective occidentale ; l’idée de lever la tête ; 3 axes de
regarde qui sont complémentaires – multiplicité de regarde ; représenter le paysage dans
le sens grecque du mimesis – idée de dégagement des plans ; noyer l’ensemble dans la
brume pour organiser la représentation
Chiaho : il n’y a pas de règle ; profession de l’ache, de la hachure ; il utilise le dessin coloré
(nouveau) ; laissez du vide en papier laissez respirer la composition ; dispersion et
concentration ; côte éclairé et côte ombreux ; analogie entre la montagne et le corps
humain – une forme de contemplation
Artistes japonaises :
Hokusai : gravuriste, représentation du paysage à la manière occidentale, la peinture
naturaliste ; vie difficile (très pauvre) ; il a changé son nom et sa signature selon le style et
l’évolution de sa peinture
Série d’estampes Vue des hauteurs de Rojinik et Cent vues du Mont Fuji : montagne sacrée,
associe à une divinité du feu, représentation d’une tradition au Japon, l’idée de perfection
du geste, impression du papier à partir d’une gravure sur bois ; représentation de
l’éphémère ; utilisation du bleu très fort/intense qui était importé par les hollandaises au
Japon dans le XVIIème siècle ; trois pigments différents, papier avec texture, matière ;
l’hindouisme et la culture japonaise – liaison très fort avec la nature
Hiroshige, Les 53 relais du Tokaido : série de peintures (gravure polychromique sur bois)
Hiroshige, Les 35 vues du Mont Fuji : rapport à la photographie (représentation réaliste),
mais au même temps il y a le choix, la liberté pour choisir la manière de représenter cette
réalité
Hiroshige, Les tourbillons de Naruto au large d’Awa
PHOTOGRAPHIE
15-03
- 1802 Thomas Wedgwood (1771 – 1805) : le premier photographe, noircissement des sels
d’argent au contact de la lumière (empreinte par contact, photogramme)
- 1834 William Henry Fox Talbot, le dessin photogénique est le premier procédé
photographique qui permet d’obtenir des images négatives sur papier
- 1840 date où le procédé deviendra obsolète et remplacé progressivement par le calotype,
plus rapide et beaucoup plus performant pour réaliser les prises de vue
- 1841 le calotype est un négatif papier : c’est une feuille de papier à lettres traitée à l’aide
d’iode, de chlore et de nitrate d’argent. Il permet d’obtenir un négatif papier direct et
donc la possibilité de reproduction des images positives par simple tirage contact. Le
procédé négatif positif deviendra la base de la photographie argentique moderne.
- William Talbot : dessin photographique ; positif-négatif par contact
- Cyanotype : méthode pour fixer l’image, éphémère ; les premiers photographes était
associe à la communauté scientifique chimie
- Représentations des formes du végétal ; différence de ton, variation dans l’intensité de
gramme associe à l’épaisseur des algues (algue plus fine permettre le passage de plus de
lumière au moment de la révélation des images)
- Le cyanotype est un des plus anciens procédés monochromes non argentique
- Basé sur la sensibilité des sels de fer à la lumière, sa mise en œuvre est relativement
simple, rapide et peu onéreuse. Le papier est sensibilisé au pinceau par une solution de
citrate de fer ammoniacal et de ferricyanure de potassium, puis séché à l’abri de la
lumière. Le tirage se fait ensuite par contact avec la matrice négative. Le temps
d’exposition à la lumière naturelle dure une quinzaine de minutes, produisant une
modification de la composition des sels de fer. Le papier est ensuite rincé à l’eau pour
dissoudre les sels de fer non exposés, puis séché. C’est durant cette opération de séchage
que se forme le pigment couleur bleu de prusse, caractéristique du procédé.
- Inventé en 1842 par John Frederick Herschel (1792 – 1871) scientifique anglais, le
cyanotype rencontre un succès tardif : son bleu intense et profond et son rendu pictural
ne séduisent pas les photographes de l´époque qui recherchent un rendu plus réaliste. Son
utilisation et alors essentiellement documentaire, réservée à la reproduction de notes, de
plans d’architecte ou de dessins industriels.
- Il faut citer deux photographes qui ont particulièrement été séduits par ses propriétés
dans les années 1840-1850 : la botaniste anglaise Anna Atkins pour ses photogrammes de
végétaux, et l’artiste français Henri Le Secq pour son travail sur les monuments gotiques
parisiens et ses natures mortes. Le procédé ne devient pas réellement populaire qu’à
partir de la fin du XIXème siècle. Il fut apprécié par les pictorialistes, Paul Burthy Haviland
en tête, qui montrèrent un vif intérêt pour ses qualités esthétiques. De nos jours, le
cyanotype est utilisé par nombreux artistes contemporains tels que Nancy Wilson Pajic ou
Christian Marclay.
- Christian Marclay, untitled, Michael Jackson tapes, cyanotype, 2008
- Anna Atkins (1799-1871) : Fille d’un naturaliste anglais, Anna Atkins étudie les sciences et
particulièrement la botanique. À partir de 1825 elle travaille à la construction d’un herbier
et, à partir de 1841, se spécialise dans les algues. La relation scientifique de son père avec
henry Frost Talbot et John Herschel lui ouvre la porte de la photographie. Elle s’inspire du
premier pour une reproduction exhaustive et organisée d’un sujet botanique aux
expressions formelles diversifiées. Du second, elle reprend la technique du cyanotype,
simple à mettre en œuvre et dont la dominante bleue sert visuellement la reproduction de
plantes aquatiques. Techniquement, elle appose le végétal sur la feuille de papier
sensibilisée, l’image finale étant un photogramme. Combinant rigueur et sens de
l’harmonie, Anna Atkins publie en 1843 British Algae, Cyanotype impressions, puis en
1853, Cyanotypes of British and Foreign Ferns, appliqué aux fougères. Après Talbot,
l’œuvre d’Anna Atkins poursuit et renforce la capacité de la photographie à associer
démarche scientifique et enjeu esthétique.
- Machine à tirer les portraits au XVIIIème siècle : capter le réel et aller le plus proche à la
représentation du réel (obs. la photographie n’est jamais la réalité, c’est une
représentation)
- La chambre noire (chambre obscure ou camera obscura) : sténopé on attribue son
invention + celle du sténopé (petit trou sans diaphragme ni lentille) et le début de
l’optique moderne à Alhazen, scientifique perse (966-1039)
- En 1827 Joseph Nicéphore Niépce (1765 – 1833) réalise la photographie intitulée le Point
de vue du Gras, prise depuis la fenêtre de sa maison de Saint-Loup-de-Varennes, près de
Chalon-sur-Saône. Il utilise pour cela une plaque d’étain et du bitume de Judée, provenant
de l’asphalte des mines de Seyssel (Ain). Le temps de pause varie suivant les historiens,
entre 8 heures et une journée. Réalisé sur plaque de métal, précision inconnu.
- 1842 : Charles-marie-Isidore Choiselat et Stanislas Ratel s’intéressent très tôt à l’invention
de Daguerre. En février de 1840, soit cinq mois après la publication du procédé, ces deux
passionnés de chimie et d’alchimie s’efforcent de pallier certaines carences du
daguerréotype, notamment son unicité et sa lenteur. On connait d’eux aujourd’hui une
petite vingtaine de vues, d’une étonnante maitrise technique. Ces paysages et vues
d’architecture sont pour la plupart réalises à Paris, dans la région de Grenoble et, comme
ici, dans le midi de la France autour de 1845. Les deux hommes ont manifesté un intérêt
marque pour les panoramas. La rade de Toulon, formée de cinq plaques qui offrent un
angle à presque 180 degrés, est le plus abouti des quatre parvenus jusqu’à nous. Il s’agit
en outre de la première photographie connue de la rade.
- Gustave Le Gray, Auguste Mestral, Porte de l'Aude et château comtal, Carcassonne, 1851
- Henri Le Secq (1818-1882) : nait à Paris, entre 1835 et 1840, il étudie la sculpture dans
l’atelier de James Pradier, et la peinture auprès de Paul Delaroche, en compagnie de
Gustave Le Gray, Charles Nègre et Roger Fenton. À partir de 1848, il débute une activité de
photographe. En 1850, ses vues de la cathédrale d’Amiens, préparatoires à la restauration
menée par l’architecture Viollet-le-Duc, sont remarquées. En 1851, membre de la Société
Héliographique, il est retenu par la Commission des monuments historiques pour participer
à la Mission Héliographique. Œuvrant sur les édifices religieux en Champagne, en Alsace et
en Lorraine, Le Secq utilise à la prise de vue le procédé du calotype, qu’il traduit en épreuves
sur papier salé. À partir de 1852-53, il photographe le vieux Paris promis à la démolition
ainsi que la forêt de Montmirail. Bien que reconnu comme un puriste de la photographie
d’architecture, Henri Le Secq. Bien que reconnu comme un puriste de la photographie
d’architecture, Henri Le Secq s’en détourne peu à peu au profit de natures mortes et
d’images plus symbolistes. Il reste, avec ses quatre compagnons de la Mission
Héliographique, un « primitif » essentiel de l’histoire de la photographie.
22-03
- La naissance du mouvement pictorialiste :
- Robert Demachy, Windmills, 1913, pigment print
- Utilisation de différents techniques au moment du tirage – gomme de bicarbonate, carbone
modification de la représentation de la réalité ; ils ne sont pas du tout dans le
modernisme de l’image ; ils sont entre la peinture et la photographie, plus artistique
- Principes de photogravure : principes de la photographie ; production qui demande
beaucoup d’argent, réservée à l’élite
- Tirage au gélatino-bromure d’argent et au gomme bichromatée
- Retravailler la prise de vue sur l’aspect du tirage
- Beaucoup de silhouettes pour composer les images
- Paul Bartry Haviland (1880-1950) : faire rentrer la notion de personnage dans le paysage
- Paul Bartry Haviland, Chaponval, 1918
- Paul Bartry Haviland, New York, Central Park, 1914
- Paul Bartry Haviland, New York, la nuit, 1912-14
- Paul Bartry Haviland, Jeune femme de dot, son reflet dans le miroir, 1916
- Paul Bartry Haviland, séries de portrait de Florence Peterson, 1900-10 : l’idée de flux
- Alfred Stieglitz, In the central yards of New York, 1903 – une image qui se dégage de la
représentation typique de la photographie, l’outil n’est pas tout post-production,
position de la hauteur, fusion entre gravure, photographie et peinture
- Yarnall Abbott : série de portraits de différents artistes (Stieglitz, Frank Eugene Smith)
1910 :
- Smith : portraits de face (le personnage nous regarde)
- Annan : paysage, insertion de quelques personnages, photographie de détail
- Smith : Adan et Eve ; Horse : renforcer l’idée de distance du real, utilise des techniques de
démonstration/exposition qui sont propres de la peinture et de la gravure
- Stieglitz : intéresse sur la ville, photographie sociale
- Stieglitz, The pool
- Stieglitz, Lower Manhattan
1911 :
- Haviland (1880-1950) : portraites
- David Augustus Hill (1802-1870) : série de portraits, même cadrage, fond noir, personnages
en postures pas ‘très normaux’
- Adolf de Meyer : utilisation des objets dans une texture de peinture, de dessin, et dans
l’autre côté un portrait plus proche de la Straight Photography
1913 :
- Photographies de peintures exposées ; montrer qu’est que se fait en Europe au niveau des
arts visuelles (importation) ; diffusion du travail de la peinture par la photographie
- Cézanne, Les grandes baigneuses
- Cézanne, nature mort
- Steichen, E. Gordon Craig : le silhouette créer par l’ombre
1914 :
- Annan, Bridge of Saint Martin, Toledo : sur le paysage vivant, sur la vie humaine
- Marius de Zayas : caricaturiste
1916 :
- Edition exclusive de Alfred Stieglitz et Paul Strand
- Stieglitz : photographie des expositions cubistes
- Strand, New York : photographie direct des éléments de la vie à la ville, description de la vie,
l’ombre qui va être aussi travaillé dans quelques photos
1917 :
- Consacrée uniquement à Paul Strand
- Travail de l’ombre, points de vue différents, travaille qui va arriver sur les personnages (New
York) – vraiment des gens qui font la rue, la vie, sans distinction social, prendre un regarde
social
1908 :
- Désire de reproduire l’excellence de la peinture flamish par la photographie
- Voir l’évolution du mouvement par les changements et artistes représentés dans la revue
- Alfred Stieglitz (1864-1946), L’entrepont, 1907 : marquer une rupture, dénoncer les
mauvaises conditions de travail, documenter
- En 1921, Paul Strand et Charles Scheeler produisent le film Manhattan : comment une
photographie peut filmer la ville, l’idée de cadre, une portion sur un plan fixe, poser le
camera comme un appareil photo
29-03
- Différents manières de cadrer l’image pour donner le message, par exemple, en … , la fille
en premier plan, l’industrie/les éléments d’industrie dans le dernière plan pour montrer et
accentuer la présence humaine dans les industries
- Documentaire social, série avec les employés
- Lewis Hine, Electrician in power house, 1920
- Lewis Hine, Employé dans une confiserie, 1925
- Eugene Atget (1857-1927) : il débute la photographie en 1888 et, vers 1890, commence à
réaliser en autodidacte des documents photographies pour les artistes. Il photographie
d’abord des paysages et des végétaux. Dans une annonce en 1892, il décrit ainsi son travail :
« paysages, animaux, fleurs, monuments, documents, premiers plans pour artistes,
reproductions, de tableaux, déplacements. Collection n’étant pas dans le commerce. » Puis
vers 1897-1898, à l’époque où est créé la Commission du Vieux Paris, il entreprend de
photographier systématiquement les quartiers anciens de Paris appelés à disparaitre ainsi
que les petits métiers condamnes par l’essor des grands magasins. « On souviendra de lui
comme d’un historien de l’urbanisme, d’un véritable romantique, d’un amoureux de Paris,
d’un Balzac de la camera, dont l’œuvre nous permet de tisser une vaste tapisserie de la
civilisation française. »
- Un photographe plat, qui se pose en face au sujet Les Becher, photographie d’une
manière systématique dans le même point de vue
- Eugene Atget, Coiffeur, BD. De Strasbourg, 1921 : photographie de la vie quotidienne, travail
sur le métier dans la rue
- Eugene Atget, Saint Pélagie avant sa démolition : se positionne toujours de la même
manière pour photographier la ville
- La FSA (La Farm Security Administration) : organisme américain crée par le ministère de
l’agriculture en 1937, chargé d’aider les fermiers les pauvres touchés par la Grande
Dépression, projet mené jusqu’en 1943.
- Dorothea Lange (1895-1965) - An American Exodus, Dorothea Lange (photos) et Paul Taylor
(textes), 1939 : photographie engagée ; photographier le social ; comment composer la page
entre l’espace de l’image et du texte l’image occupe la plupart de la page – la
photographie déviant texte
- Dorothea Lange, Dust bowll refugees living in camps in California, 1936 : trois plans, chaque
élément pour bien raconteur quelque chose (la résidence fixe s’oppose à la tente instable)
- Dorothea Lange, Tulare County, California : cadrage super moderne (têtes coupés)
- Dorothea Lange exhibition at the MoMA (Museum of Modern Art), New York, 1966 : n’est
pas une exposition linéaire, rigide variation, différents cadrages, la taille, le support, le
format viennent pour bien relier le travail et être comme un soutien pour montrer de
choses ; conduire le mouvement de l’spectateur qui va lire et participer de la lecture des
images/objets
- Walker Evans (1903-1975) : Let Us Now Praise Famous Men (Louons maintenant les grands
hommes), Walker Evans & James Agee, 1941 : trois familles de métayers en Alabama,
reportage pour la revue Fortune livre
- Walker Evans, Mayons on Frank Tengle’s porch, Hale County, Alabama, 1936 : il est un peu
plus dans le sens d’esthétisme et de forme ; idée de composition personnage – objet
- Walker Evans, At the cotton gin, hale Country, Alabama, 1936: tension très frontal, il n’y a
pas la notion de volume
- Walker Evans, Store with false front, Vinicity of Selma, Alabama, 1936 : travail sur
l’architecture vernaculaire du sud des Etats-Unis
- Les Raisins de la colère roman de John Steinbeck, 1939, adapté au cinéma par John Ford en
1940
- Louons maintenant les grands hommes, documentaire de Michel Viotte, 2004 : En 1936, le
magazine économique « Fortune » commande au journaliste James Agee, alors âgé de 26
ans, une série d’articles sur les métayers blancs du sud des États-Unis. Accompagné de
Walker Evans, photographe dont il admire le travail, Agee va sillonner l’Alabama afin de
réaliser une enquête sur les métayers qui subissent de plein fouet les conséquences de la
Grande dépression. Agee et Evans vont gagner la confiance de trois de ces familles et
partager leur vie un mois durant. De retour chez eux, ils immortaliseront leur aventure dans
une œuvre commune, puissante et originale, aujourd’hui mondialement connue. Un travail
d’immersion, pour aller le plus proche à la réalité dans laquelle la famille vivre.
19-04
- Little Sparta, Ian Hamilton Finlay, Ecosse : le jardin comme un processus en constant
évolution, fontaines, colonnes, obélisques, nombreux plans d'eau artificielles, espaces
pour s'arrêter et contempler la nature
1.
2.la photographie d'une ouvre non visible, éphémère - photo comme un document
- Barbara et Mickael Leisgen, Alphabet du soleil, 1977 : utiliser le soleil comme un crayon
pour écrire dans la pellicule argentique
- Jan Dibbets, Perspective correction square, with two diagonals, 1968 : photographie en
noir et blanc - idée de l'anamorphose / 2005- utilisation de la ligne d'horizon pour lier deux
paysages différents
- Nancy Holt, Sun tunnels, 1973 - 76 : rapport entre la manière que l'œuvre est disposée et
la nature elle-même, l'artiste est un photographe - cadrage, souligne le soleil dans un
espace spécifique
- Michael Heizer, Complex City : grandes sculptures en béton, inspirées dans les
constructions des civilisations anciennes, donne au territoire un caractère un peu sacré,
les sculptures/bâtiments n'ont pas du tout une fonction ; investir le paysage pour donner
l'idée de colossal
- Michael Heizer, Levitated Mass, 2012
- Christo, Pont neuf à Paris emballé, 1975 – 85 : Travail un mesurée dans le niveau de
matériaux emploies ; change complètement l'aspect esthétique de l'œuvre architectural -
le monument devient une architecture contemporaine
- Christo, Running Fence, 1972 – 76
- Christo, Umbrellas, 1984 – 91 : signaler la différence entre le deux pays (EUA et Japon) et
la manière d’occuper le sol et le territoire en chaque lieu
- Dennis Oppenheim, Annual Rigns, 1968 : évocation du temps - lieu de division entre deux
pays et entre deux fuse-horaire
- Walter de Maria : photographie seulement à titre documentaire
- Walter de Maria, Mile long drawing, 1968 : géométrie simple, idée de perspective et point
de vue, l'artiste dans l’œuvre pour donner l'échelle humain par rapport à la nature
- Walter de Maria, Las Vegas piece, 1969 : élever la matière pour donner forme, donner une
forme humaine á cette nature
- Walter de Maria, New York earth room : espace intransitable, la terre absorbe tous les
sons et dégage une odeur typique des forêts, travail avec l'imaginaire du spectateur
- Artistes qui travaillent dans et avec les matériaux de la nature
- Andy Goldsworthy : matériaux trouvez sur place, la nature comme son atelier, travaille
avec des matériaux et éléments naturelles pour produire ses œuvres
- Andy Goldsworthy, Three calms, 2011
- Andy Goldsworthy, it started to rain
- Richard Long, A line made by walking, 1967: figure recurrent: l’homme qui marches
- Richard Long, A walking and running circle
- L'arche, 1969
26-04
- Invention de machine Kodak avec prise de vue très rapide (1/25eme de seconde)
- Prémisse de la représentation du mouvement
- Giacomo Balla, Vitesse d’un automobile, 1871
- Alison Smithson, Us in DS, 1983 : observe et décrire détaillaient le paysage que l’auteur
traverse
- Joel : images faites toujours au bord d’un voiture, traverse l’Europe dans les années 1960 :
la fenêtre de la voiture comme fenêtre ouverte sur le monde (Alberti – tableau comme
fenêtre ouverte sur le monde)
- Lee Friedrich, America by car : problème physique – se déplacer difficilement, le volant et
le voiture font partie intégrée des images, la voiture continue à faire partie du rêve
américain
- Jeff Wall, landscape : cliche noir et blanc banal, photographie, l’importance du site,
combinaison d’éléments, processus de travail, construction constitue d’une portion de
choses réel mais qu’au même temps portent beaucoup de éléments symboliques
03/05
- David Hockney (1937-), The Grand Canyon, South Rim, With Rail, Arizona, October 1982 :
photomontage fait avec beaucoup de différents images – différents points de vue –
multiplication des images
- Notion de durée du temps qui passe, le rythme, ajouter une belle dimension à la notion de
représentation du paysage
- Film Cassis, 1966 : implanter le camera au bord de sa fenêtre pour filmer l’image jour
après jour ; façon de le filme montée, bateau qui définit l’horizon, l’idée d’enregistrer tout
et après sélectionner pour donner un rythme expressif ; manière de percevoir le paysage à
partir de l’ouverture du champ de vision, panoramas
- Eadweard Muybridge, San Franscisco, 1977 : Première panorama 360 dégrées : ville de
San Franscisco, 1967
- L’idée de se déplacer dans le chambre et petit à petit donner ça que on voir
- Décalage latéral et perspective courbe
L’idée de filmer un espace mas surtout l’idée de fixer un espace, un moment
- Michel Koulot : L’idée de l’horizontal
- Création du cinéma par les frères Lumière : père photographe, influence dans les
recherches sur l’image
- Premier film : La sortie de l’usine- déplacement humaine et le déplacement mécanique,
sortir de l’ordinaire et être dans le pittoresque
- Alexander Ponro : premier panorama dans l’histoire du cinéma, filmée à Venise, Italie
- Il n’y avait pas de son à l’époque – pianiste qui accompagnent le filme dans les salles
d’exhibition
- Utilisation des moyens de transport pour pouvoir faire les plans en mouvement
- 1925 : Henry Chomette, Jeux de reflets et de la vitesse : faire partie du cinéma
expérimental des années 1920
- Premier plan : très vite / dernier plan : très loin
- Helene Marcoz, Le continent : filmée pendant 5 jours dans un trajet de train 6000 km, aller
à Mongolie, utilisation de la fenêtre comme un écran de cinéma – utilisation des bords de
la fenêtre pour délimiter les images, plusieurs moments de prise de vue, petit wagon de
train (petite intimité) qui se déplace dans le grand paysage
- Robert Breer, 1974, Fuji : travaille la peinture et la sculpture mobile, rythme, mouvement,
cinéma expérimental, trois images qui servent de base au film posées sur différents
couleurs et techniques, le noir qui vient de ritmer le film, l’idee de sentiment, dialogue
entre la videogration et l’abstration, les images furtives que les yeux du passager vont
capter
- Gus Van Sant, Gerry, 2002 : disproportionnalité de le paysage par rapport à l’échelle
humaine, opposition entre le regard organisé sur la route et le moment où on marche et
on peut choisir notre regard, un plan séquence – moyen de filmer beaucoup utiliser par le
cinéaste, paysage désertique
- Wim Wenders, Alice dans les villes, 1974 : regard du déplacement des personnages avec
tous les moyens de transport
- Wim Wenders, Paris, Texas, 1984 : l’immensité du paysage, le aller-retour entre l’intime et
quelque chose de undimensionament, question de temporalité – le personnage qui
travers le paysage ‘stable’