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INTRODUCTION :
Contexte historique dans la seconde moitié du 19es :
Le contexte historique se voit bouleversé par les avancées technologique émergeant sur les deux
continent anglais et français. L’apparition des usines dans le cadre de la révolution industrielle en France d’où
provient Monet ou l’expansion des voies de transport pour l’Angleterre d’où est issu Turner lui permettant
notamment d’effectuer différents voyages. Ces évènements viennent bouleverser les paysages observable par ces
artistes, offrant la possibilité d’observation de nouveau pheno.
En Angleterre les premières ruptures significatives dans la peinture de paysage = remonte à John
Constable et William Turner, qui renoncent aux paysages romantiques et adoptent la simplicité pour Constable et
l'instantanéité pour Turner. Néanmoins la peinture académique issu de la RA (fondé en 1768) reste prédominante
et l’acceptation de ces œuvres ne se fera que plus tard
En France dans les années 1860 les peintres commence de plus en plus à s’opposer à l’art académique
lié à l’ARPS (de 1662), de nouvelle convention de figuration émerge : le travail en plein air, une modernité nouvelle
des sujets, un intérêt aux phénomènes atmo… Des groupes se forment, parmi eux le groupe des impressionnistes
se forme autour d'Édouard Manet
la révolution industrielle pour Monet = la révolution industrielle française = processus qui fait basculer la
société alors majoritairement agraire et artisanale vers une société commerciale et industrielle. Cette transfo,
s’accompagne notamment par le boom ferroviaire des années 1840, bouleversant de nombreux domaine (econo,
agri…) mais aussi les paysages avec l’implantation d’usine ouvrant la porte a une nouvelle modernité que Monet
tentera de saisir au travers de ses peintures de par l’étude des phénomènes atmosphérique telle que les vapeurs
se dégageant de ces dernières et les effets de la lumière sur celle-ci le peintre désire développer un nouveau sujet
= la modernité
Une modernité audacieuse qui s’appuie donc sur les avancées et les changements de son temps de même
pour Turner en effet Londres = expansion des voies d’échanges et de transports comme les lignes ferroviaires
(London Underground) par exemple mais aussi maritime avec des traversés de plus en plus récurrente vers
l’Europe, ce qui permet notamment à Turner d’effectuer différent voyage d’où il produira diverses œuvres comme
celle-ci
Les lieux représentés font partis intégrante du sujet comme c’est le cas pour Monet, représentant l’avant-
port du Havre d’où les premiers machines a vapeur son issus = une plaque tournante pour le pays dans l’aire de la
revo° indu = la scène est capturée depuis la ville de son enfance, avec son épouse et son fils, choisissant un de ses
thèmes favoris, un port symbole de la révolution industrielle du 19es
De même Turner viens effectuer cette scène à Mayence sur le Rhin = lors de l’un de ses voyage = ville qui
durant la 1ere moitié du 19es va connaitre plusieurs bouleversement politique mais aussi économique avec
notamment le succès des croisières sur le Rhin = engouement = à bord des nouveaux bateaux à vapeur, des hôtels
prestigieux viennent même ouvrir leurs portes, modifiant la silhouette de la ville c’est au cours d’une de ces
croisières que Turner réalise cette aquarelle
Les symboles reconnaissable de la modernité le pont chez Turner semble être le pont maritime sur le
Rhin qui fut remplacé à cause d’un trafic maritime important dans les années 1850 par le Theodor-Heuss-Brücke +
semble voir la Cath Saint Martin de Mayence = visible par ses deux tours et sa nef allongé
La source de l’œuvre la modernité est donc le modèle principal de ces deux paysages = loin du paysage
historique narrative ou tiré des textes = les peintres viennent saisir un espace et un lieu de leur temps et témoigne
ainsi des avancées qui se déroulent devant leurs yeux
la notion du titre et son importance = marqueur d’émancipation par rapport au paysage historique = qui
intégrait souvent la référence au texte dont la scène représentées est issu = ici pour les deux artistes le titre
devient un point clé il est traité de manière quasi scientifique et vient présenter le phénomène observé ou le situé
= il n’est donc plus narratif au contraire des paysages classique = exemple de Claude Gellée dit le Lorrain avec
« L'Embarquement de la reine de Saba »
c’est le cas chez Turner = ayant pour habitude de donner des titres précis a ses œuvres souvent composé du
phénomène et du lieu d’observation (pas la ville mais le lieu générale d’obs = ici sur le fleuve) = il vient faire du titre
le porteur de la signification de l’œuvre en elle-même = le sujet sert donc définition au titre pour les 2 artistes au
contraire plus tard du Fauvisme
cette utilisation du titre comme porteur de la signification de l’œuvre est notamment dû aux travail et à
l’observation en extérieur des peintres = la vie de Turner coïncide avec l'invention de nombreux nouveaux
pigments + le dév commercial des premiers tubes en métal souvent mel à des aquarelles = aboutit à un style
audacieusement expérimental = comme c’est le cas ici
Pour Monet on retrv évidemment l’idée de peinture en extérieure qui domine avec en 1841 l’invention du
tube de peinture par un Anglais Goeffe Rand = un nouveau rapport a la nature = telle quelle se présente aux yeux
du peintre
Le format paysage témoigne de cette observation en plein air = insistance sur l’horizontale dans les 2 cas
car plus pratique pour rep l’étendu obs mais aussi accompagnée par des verticales = comme les mats des bateaux,
les cheminés… chez Monet OU les tours de la cathédrale et de des bâtiments chez Turner
Pour Monet au premier plan on voit en silhouette une figure propulsant une barque plus loin, une
seconde, indistincte et peut être une 3 e = situé sur une même oblique, contribue à un effet de profondeur = 1er
registre. 2eme registre = dans la brume, se noie le port du Havre avec un jeu de verticales acc donc par les mâts
des grands voiliers à quai, les grues sur des docks et les cheminées d'usines on peut également considéré de par les
effets de prof le ciel levant comme un 3 registre la composition se caractérise par l'horiz du paysage donc + partage
de l'image en tiers = le schéma de la perspective japonaise = japonisme = proche de l’impressionnisme
Chez Turner les lignes sont majoritairement horiz = viennent s’échelonner dans l’espace = on voit l’horiz du
pont contredite par les verticales des bâtiments + les calenches du premier plan forme elles aussi un ensemble
horizontal ainsi au même titre que Monet, Turner structure et organise se composition autour de ligne.
Divisé en 3 registres également Turner = échelonnent son esp = le premier registre est occupé par
l’étendue d’eau et les calèches il réussit donc à mêler modernité et ruralité au sein d’une même œuvre , le second
= étendu d’eau + ce qui s’apparente à un quai, 3eme = le pont et le paysage figuré sur une seule ligne horiz
accompagné du ciel couchant = figeant un moment de la journée les peintres viennent rep le transitoire
Le soleil est la thématique commune des 2 tab = avec une rep de 2 moment diff = le soleil couchant pour
Turner s’oppo au soleil levant de Monet = la différence est visible évidemment par les tonalités des 2 œuvres
La gamme chromatique tout d’abord plus chaude chez Turner = avec une prédominance des jaunes sa
couleur de prédilection, le orange rosé quasi corail vient renforcé les tons chauds = indiqué même dans le titre =
écarlate => on peut alors de parler d’une palette vibrante utilisé par l’artiste = pour nous figurer ce moment du
coucher du soleil
Chez Monet la palette est plus froide = soleil est le point le plus lumineux orange se reflets viennent se
déposer sur l’étendue d’eau bleu/verte = la gamme chromatique est donc cette fois froide, la brume est bleutée et
englobe l’avant-port du Havre en arrière-plan on retrouve ainsi cette impression de brise fraiche et froide d’un
matin au bord de la mer
C’est gamme chromatique opposé = viennent jouer dans la représentation de ces 2 moments du jour= on
trv donc une prédominance de l’idée d’instantanéité = les peintres viennent figer un instant bref, transitoire = tout
est esquissé dans les 2 toiles pour saisir cet instant fugitif avant que la lumière aveuglante du jour ne fige le
paysage pour Monet et que le soleil ne se couche chez Turner
La lumière est elle aussi figé = les peintres transposent leur vision du phénomène et du moment transitoire
obs et ne reproduisent pas en ce sens le réalité se présentant à leurs yeux = c’est capturer les impression d’un
moment qui est important ici afin de la transmettre au travers de la peinture = à la manière donc du courant
impressio auquel se rattache les deux œuvres = la toile devient un moyen d’expression/de transmission du pheno
obs
Jeu de lumière expressif constate une amplitude des contrastes variée entre les 2 tab les contrastes
lumineux sont plus vif chez Monet ce disque chaleureux du soleil qui s’oppose aux tonalités froide de la toile =
amplitude des contrastes plus imp à la diff des tons chaud chez Turner homogène et créant en ce sens une
atmosphère plus cohérente
La dissolution du motif = s’accompagne principalement par le tache du peintre = la facture càd la manière dont
les peintres peignent et la visibilité de la matière peinture = opposé entre les deux peintre en effet l’utilisation
de technique différente donne un rendu bien différent de la réalité obs
Chez Turner = on trouve l’utilisation de la gouache diluée à l’eau = rend une texture lisse sur le papier les
couleurs se confondent et se mélange créant des nuance entre elle permettant un jeu de transition d’une a l’autre
= rendant l’effet du pheno obs = le coucher de soleil renouv par la facture = qui avait par ailleurs subjugué Monet
lors de son voyage a Londres = le procédé ce cara par « une quantité de touches de couleurs diverses, mises les
unes à côté des autres et reconstituant à distance l'effet voulu » pour citer encore une fois Paul Signac
Chez Monet = on parle de touche divisé = les coups de pinceau sont encore visibles = la matière peinture est
déposé sur la toile accompagné de jeu d’empâtement = c’est ce rapprochement des couleurs et leurs
superpositions qui donne lieu aux effets de nuances
C’est la volonté d’instantanéité qui conduit à l’utilisation d’une telle facture chez les peintres = elle est le
prolongement de ce parti pris = ils se détachent des motifs pittoresques et des figures (au sens large) bien reco = ce
qui leur vaudra d’être fermement critiqués pour «un manque de fini» = la facture léché étant l’une des conventions
principale de la peinture académique = marque donc une rupture
Dissolution des formes et du détail du sujet = cherche à capter un pheno atmo = la couleur prime ainsi sur le
dessin = les contours des figures chez Monet ne sont plus que des silhouette noir se confondant avec la barque sur
laquelle elles se tiennent et la seconde situé sur la même oblique ne se résume qu’a quelques points de peinture et
un coup de pinceau + de même pour les calèches chez Turner = les véhicules sont tout juste esquissés et même
incomplets + les chevaux ne sont que des coups de pinceau qlq peu incomplets
Intérêt donc moindre a la réalité figurative = est donc déjà présent chez Turner 40 ans avant Monet = ce le
motif se dissous et est relégué à sa plus simple expression et vision = c’est l’impression que la toile dégage et notre
regarde sur cette dernière qui nous permet de l’interprété = il s’agit ici pour les artistes d’inviter le spectateur à
examiner autant la méthode que le sujet
B) Fusion du fond et de la forme
Les œuvres sont placées à la frontière de l'abstraction par leurs factures, si le soleil ainsi que le titre, ne
venaient pas guider le spectateur à décrypter la scène il nous serait diff d’identifier la scène = et par conséquent de
nommer la réalité obs
Ces difficultés = proviennent d’une fusion des formes du sujet au sein de la toile = ces dernières
s’entremêlent par la touche et ne sont distinguable plus que par les variations de coloris jouant sur l’intensité
lumineuse = la profondeur est donc sans véritable effet relatif = les registres délimités par la couleur dans les deux
œuvres vient fusionner le fond càd l’arrière-plan de l’œuvre avec les formes esquissées = aucun effet de volumétrie
n’est utilisé pour séparer clairement les 2
Les plans et les imbriquement se succèdent dans l’espace dans un effet de profondeur crée par un jeu de
raccourcissement des elem rep dans l’espace peint = les barques plus grande car plus proche que le port de Havre
et ses usines en arrière-plan chez Monet + idem chez Turner les calèches de l’avant plan sont plus grd car plus
proche que les monu et bâti de l’arrière-plan
Mais on voit également que le fond càd cette fois le sujet = le coucher de soleil ou son lever est mêlé au
formes = prenons l’exemple du reflets du soleil sur l’eau dans les deux tableaux = l’étendue d’eau est un point
commun aux œuvres ouvrant aux jeux de reflets = mais leur traitement est bien diff
Chez Turner reflet n’est plus qu’un zig zag semblant presque flotter sur l’eau tant son intensité est
profonde il se dépose sur l’eau et ne se fond avec elle que vers l’avant plan
Il en est de même chez Monet = avec sa touche divisé les reflets sont réduits à des coups de pinceau horiz
orangé se mêlant à des coups de pinceau horiz bleu/vert de l’eau = les couleurs seules servent de diff° par leur
contraste
Ainsi le fond sous ses deux sens (arrière-plan et sujet) vient fusionner avec les formes rep afin de donner
lieu a un ensemble lumineux = lumière venant fusionner les formes et étant au centre du phéno obs = le lever et
coucher de soleil = la source lum des tab
CONCLUSION :
Ainsi le paysage classique se voient remis en question par une modernité nouvelle et un abandon du
paysage historique au profit de l’observation du réel. La peinture devient alors une expérience venant figer le
transitoire et plus particulièrement ici 2moments différents de la journée. Plus qu’un lieu figuré, c’est un
phénomène qui est ici saisi par les peintres, qui viennent s’inscrire tous deux dans un mouvement d’avant-garde
par rapport au canon artistique de leur temps au travers du pré-impressionnisme pour Turner et de
l’impressionnisme pour Monet. Le rapport au réel se voit alors bouleversé et renouvelé pour une touche nouvelle
venant dissoudre les formes et fusionner le fond et la forme. Monet donc à l’instar de Turner a une quête = il
cherche à capter la lumière, à exprimer le mouvement, la vitesse ou la violence d’un feu d’artifice = à reporter un
pheno atmo = une anecdote est rapportée selon laquelle Turner n’a pas hésité à se faire ligoter en haut d’un mât
en pleine tempête pour mieux observer la houle, tandis que Monet n’hésitera pas quelques décennies plus tard à
retarder le départ d’un train pour Rouen, soucieux de mieux observer la lumière crépusculaire = saisir l’instant
fugace, traduire une atmosphère + rendre compte d’un éblouissement = dire l’indicible et toucher l’impalpable =
l’objet de leur démarche
Des conventions de représentations autour de cette thématique du coucher de soleil qui continueront
postérieurement notamment au sein du fauvisme, avec comme exemple le Coucher de Soleil en Corse de Matisse
en 1898.