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Unis Pour le Maroc

EXPOSITION VENTE

Musée MOHAMMED VI Samedi 28 Octobre 2023 - 17H


d’art moderne et contemporain, RABAT Saturday, October 28, 2023 at 5 p.m.

2 Av. Moulay Hassan, Rabat Président de la Fondation Nationale des Musées POUR ENCHÉRIR Si vous souhaitez participer à la vente en personne, il faudra vous enregistrer
Tél. : +212 5 37 76 90 47/ Fax : +212 5 37 76 90 00 President of the National Museum Foundation EN PERSONNE au préalable auprès de notre personnel qui vous remettra une raquette
E-mail : contact@fnm.ma MEHDI QOTBI numérotée (ou « paddle ») avant le début de la vente. Lors de votre
Site : http://www.fnm.ma enregistrement, nous vous saurons gré de bien vouloir présenter une pièce
Directeur du Musée Mohammed VI d’identité, qui vous sera restituée à l’issue de la vente.
Director of the Mohammed VI Museum Pour enchérir, il vous suffira alors de lever votre raquette numérotée et ce,
ABDELAZIZ IDRISSI de manière bien visible, afin que le commissaire-priseur puisse valider votre
enchère. Soyez attentifs à ce que le numéro cité soit bien le vôtre. Le cas
Comité organisateur de la vente aux enchères caritative échéant, n’hésitez pas à préciser à voix haute et intelligible votre numéro et le
Charity Auction Organizing Committee montant de votre enchère.
EXPOSITION PUBLIQUE / PUBLIC EXHIBITION Abla ABABOU, Mostapha AGHRIB , Ilyass ALAMI-AFILAL, Nous vous remercions par avance de bien vouloir déposer votre raquette
25 Octobre 2023 Aicha AMOR, Nadia AMOR, Aziz AOUADI, Fatima-Zohra numérotée auprès du personnel concerné à la fin de la vente.
10h à 18h tous les jours sauf les mardis et jours fériés BENNANI-BENNIS, Chokri BENTAOUIT, Mohamed BERRADA Les attestations seront bien entendu établies au nom et à l’adresse de la
October, 25, 2023 SOUNNI, Myriem BERRADA SOUNNI, Yasmine BERRADA personne enregistrée.
SOUNNI, Mohamed BOUTALEB, Mohammed CHAOUI Le cours de change sera communiqué le jour de la vente aux acquéreurs
10 am to 6 pm every day except Tuesdays and holidays
EL FAIZ, Aziz DAKI, Hicham Abdelmalek DAOUDI, Sabah internationaux.
DOUIEB, Youssef DOUIEB, Jalil ELGHARIB, Khalid ELGHARIB,
Youssef FALAKY, Farid GHAZAOUI, Ghizlaine GUESSOUS-
BOUTALEB, Estelle GUILIÉ, Mehdi HADJ KHALIFA, Jean TO BID If you wish to attend the sale in person, you will first be required to register
Louis HAGUENAUER, Mohamed Fihr KETTANI, Younes IN PERSON before the auction with our staff who will give you a numbered paddle. When
KHOURASSANI, Mounir LAMRANI, Aziza LARAKI, Gabriel registering, please show your identity card, which will be given back to you at
James LAREDO, Nathalie LOCATELLI, Fouad MAAZOUZ, Éric the end of the sale.
PILLON, Hassan SEFRIOUI, Anne-Laurence SOWAN et Lauren When bidding, you will need to raise your numbered paddle in a visible and
SOWAN.
clear way, so that the auctioneer can validate your bid. Please make sure the
Commissaire-priseur de la vente aux enchères caritative mentioned number is the one you were given. If so, do not hesitate to give
Auctioneer of the charity auction your number and the amount of your bid in a loud and intelligible voice. We
ME ERIC PILLON (TANGER) thank you in advance for returning your numbered paddle to our staff at the
end of the sale.
Infos & contact vente aux enchères : Invoices shall be submitted in the name and address of the registered person.
Catalogue design and art direction Auction information and contact The exchange rate will be communicated on the day of the auction to
Mehdi Hadj Khalifa Institute artsolidaritymorocco@gmail.com international buyers.
Mehdi QOTBI
Président de la Fondation Nationale des Musées du Maroc

Face au violent séisme qui a frappé notre pays, la spontanéité et la rapidité avec lesquelles
tous les Marocains d’ici et d’ailleurs, ainsi que les acteurs de la société civile ont manifesté leur
l’esprit de solidarité et d’entraide ont fait du Royaume du Maroc un exemple à suivre.

Comme l’a souligné Sa Majesté le Roi, que Dieu l’Assiste, «Ce drame livre un enseignement
précieux : les valeurs authentiques de l’âme marocaine ont prévalu, celles-là mêmes qui ont
toujours permis à notre pays de surmonter crises et adversités et qui nous confortent sans
cesse dans notre détermination à poursuivre notre marche avec assurance et optimisme».
C’est dans cet élan de communion totale de tout un peuple que les professionnels de l’art, les
artistes marocains et de notre continent africain se sont unis pour se joindre à cette cause, en
organisant une vente aux enchères dont l’intégralité des fonds collectés sera versée sur un
compte spécial (le 126), créé par le gouvernement marocain.

Cette initiative a été mise en place grâce à la mobilisation des galeries d’art et des artistes, avec
le soutien de la Fondation Nationale des Musées et du Musée Mohammed VI d’Art Moderne
et Contemporain.
Le collectif
Unis Pour le Maroc

Au lendemain du séisme subi par notre Royaume et particulièrement par nos compatriotes de la
région du Haouz, il y eu face à cette terrible tragédie un élan exceptionnel et unique en son genre
de solidarité venant de toutes les parties et couches de la société, de toutes les institutions et
organismes, et d’un nombre impressionnant de citoyens du Maroc et de la diaspora.
Par leurs contributions, les Marocain(e)s et les ami(e)s sincères du Royaume du Maroc ont et
continuent de témoigner de leur abnégation, et ont donné un grand exemple de générosité et
de solidarité à la communauté internationale.

Ainsi dès le lundi suivant le séisme, des galeries et leurs artistes, des professionnels et
intervenants des métiers de l’art ont décidé de répondre présent à l’appel du devoir national
de solidarité, par l’organisation de cette vente caritative d’œuvres d’Art totalement dédiée au
profit des besoins des sinistrés et de la reconstruction.
L’intégralité des montants récoltés étant versée sur le compte 126 «Fonds spécial de gestion
des effets du tremblement de terre» ouvert auprès de Bank Al Maghrib sur instruction de Sa
Majesté le Roi, que Dieu l’Assiste.

Merci aux artistes, merci aux galeristes, merci à tous les professionnels de l’art et les intervenants
qui ont permis la concrétisation de ce grand événement. Merci à la Fondation Nationale des
Musées, au Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain et à leurs dirigeants qui ont
généreusement accepté de la recevoir.
Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Monia Abdelali
Maroc 01

Née au Maroc en 1964, Monia Abdelali a suivi une


formation de peinture à l’Atelier de Clèves à Toulouse.

De plusieurs résidences d’artistes en Floride aux USA et en


Jamaïque elle garde un sens de la couleur vive qui convient
à ses thématiques de prédilections exprimées en peintures
et en sculptures. Essentiellement préoccupée par la
condition de l’Homme du Sud dans le monde d’aujourd’hui
Monia Abdelali donne la parole à toutes celles et tous
ceux qui ne seront « libérés » qu’au cours du troisième
millénaire.

Ainsi une série de sculptures réalisées récemment se


dressent telles des poings levés, telles des sentinelles,
armées de bienveillance et de bonté, s’opposant calmement,
tranquillement à toutes les formes d’obscuration de nos
habitudes.

A spray of sweet lover, 2023


Sculpture - Technique mixte - Pièce unique
170 x 45 x 35 cm

60 000 - 70 000 MAD


Prix de départ 30 000 MAD

13 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Said Afifi
Maroc 02

Né en 1983 à Casablanca.

Saïd Afifi est lauréat de l’Institut National des Beaux-Arts de


Tétouan et de l’École du Fresnoy-Studio National des Arts
Contemporains.

Le fantastique affleure dans les œuvres de Saïd Afifi sans


y prendre garde, un monde surnaturel annonçant le réel à
venir. Ses dystopies fascinent par leur beauté autant qu’elles
inquiètent par leur étrangeté.

Fasciné par l’archéologie et les lieux futuristes aux accents


post- apocalyptiques, Saïd Afifi met en scène dans des
vidéos et des dessins aux architectures extrêmement
élaborées des espaces-temps insaisissables dans lesquels le
passé et le futur se côtoient indistinctement.

Passionné de cinéma, d’art vidéo et de technologie


numérique, Saïd Afifi expérimente des protocoles de
réalisation d’une grande sophistication comme dans
l’installation immersive en 3D Yemaya dans laquelle le
procédé technique de la photogrammétrie utilisé dans les
domaines de la géologie et de l’architecture est convoqué.

Les œuvres de Saïd Afifi ont intégré de nombreuses


collections publiques et privées, notamment le Musée de
Bank Al-Maghrib (Maroc), le Musée d’Art Contemporain
Africain Al Maaden (MACAAL), et la Fondation Norval
(Afrique du Sud).

Saïd Afifi vit et travaille à Paris.

Géomorphologie d’un exo-paysage : Relevé 30, 2021


Acrylique sur toile
100 x 120 cm

60 000 - 70 000 MAD


Prix de départ 30 000 MAD

15 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Amina Agueznay
Maroc 03

Née en 1963 à Casablanca Vit et travaille à Marrakech.

Après des études secondaires à Depuis 1999, date à laquelle elle expose à
Casablanca, Amina Agueznay s’oriente l’Institut du Monde Arabe à Paris, Amina
vers un cursus d’architecture à Agueznay a participé à de nombreuses
Washington DC où elle obtient un expositions et foires internationales
Bachelor of Architecture. Parallèlement de renom. En 2010, elle est lauréate du
à cette carrière, Amina entreprend une prestigieux Mediterranean Fashion Prize.
formation en joaillerie. Elle passe ainsi Ses parures monumentales ont été
du monumental à la miniature, une exposées à New York, Paris ou encore
particularité devenue récurrente dans Berlin.
son travail. Sa pratique artistique la
conduit à la lisière d’univers divers et Artiste évoluant à la lisière d’univers tels
complémentaires tels que le design, la que le design, la mode ou les techniques
mode ou encore les techniques artisanales artisanales de tissage qu’elle convoque
de tissage qu’elle convoque régulièrement régulièrement dans son travail, Amina
dans son travail. Agueznay se nourrit de ses multiples
De retour au Maroc, Amina collabore vies. Architecte à Washington DC et New
avec des agences gouvernementales York pendant une dizaine d’années, Amina
pour accompagner les artisans dans leur Agueznay a également suivi un cours
recherche d’innovation et les aider à de joaillerie qui a marqué en profondeur
commercialiser certains de leurs produits. son travail artistique. Elle conjugue les
Ces expériences sont vécues comme techniques d’architecture et d’orfèvrerie
autant de laboratoires de recherche et aux savoir-faire ancestraux des tisseuses
de développement. Elles constituent une de son Maroc natal.
inspiration constante, notamment pour
les bijoux que l’artiste réalise pendant
une dizaine d’années et dont les formes
évoluent au fil du temps.
Ses parures de laine, accessoires
ornementaux jouant sur les échelles et
les volumes, quittent progressivement le
corps pour investir l’espace architectural.
L’artiste propose alors des installations
monumentales, renouant ainsi avec son
expérience d’architecte.
Chacun de ses projets prend forme en
collaboration avec des artisans. «Être
curieuse, partager et transmettre», telle
est sa devise pour tisser et construire Portal #5 Variation 1/2, 2022
des liens forts et des projets excitants
avec des personnes aux savoir-faire Laine, coton et écorce de palmier non teints filés naturellement
exceptionnels.
(talefdamt) Tissage plat et croisé
205 x 143 cm

200 000 - 220 000 MAD


Prix de départ 100 000 MAD

17 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Malika Agueznay
Maroc 04

Née en 1938, Marrakech


Vit et travaille à Casablanca

Malika Agueznay est une artiste pionnière à plus d’un


titre. Première femme a développer l’abstraction, elle a
pris part à la modernité marocaine et contribué, aux côtés
des ténors de l’École de Casablanca, à en définir les codes
et les formes.

En 1966, après une première formation scientifique,


Malika Agueznay s’inscrit à l’École des Beaux-Arts
de Casablanca, alors dirigée par Farid Belkahia. Là,
elle cotoie les penseurs de la modernité marocaine
et contribue avec eux à inscrire l’art dans les champs
politique et social qui définieront le mouvement.
Ensemble, ils questionnent la peinture contemporaine et
axent leur travail sur l’étude des formes, des lignes, de la
géométrie et de la couleur pure. À leur contact, l’artiste
développe ses propres recherches qu’elle explorera sa vie
durant à travers différents supports.

C’est à travers l’expérience de la gravure, qu’elle


découvre en 1978 au Moussem d’Asilah, que le travail de
Malika gagne en force et se libère de la préocupation de
la lisibilité de la forme et du contenu. Comme le souligne
son ami l’anthropologue Bert Flint, Malika Agueznay est
sans doute l’artiste marocaine de sa génération qui a
poussé le plus loin les recherches dans ce domaine. Pour
approfondir sa technique, l’artiste qui est aussi une jeune
maman, n’hésite pas à partir à New York, dans les ateliers
de graveurs de renom comme Mohamad Omar Khalil,
Krishna Ready et Robert Blackburn. Elle complétera
cet apprentissage à Paris à l’Atelier 17. Depuis, fidèle à
l’enseignement de l’École de Casablanca, l’artiste revient
chaque année à Asilah pour animer l’atelier de gravure à
l’occasion du Moussen (festival) International d’art.

Sans titre, 2023


Sculpture en bois
138 x 90 cm

130 000 - 150 000 MAD


Prix de départ 65 000 MAD

19 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Ghizlane Agzenaï
Maroc 05

Née en 1998 à Tanger (Maroc)


Vit et travaille à Casablanca

« Objet qui représente un esprit béton ou du bois, l’artiste diffuse ses


bienveillant. » Voici l’une des définitions couleurs éclatantes à travers la planète.
du terme totem, c’est justement ce nom Elle a notamment réalisé une installation
que Ghizlane Agzenaï a choisi de donner à Vienne, dans le cadre du festival Calle
à chacune de ses œuvres. Rayonnants de Libre, ou encore à Casablanca et à
bonnes ondes, de vibrations lumineuses et Paris notamment. Toujours désireuse
d’une énergie aussi folle que bienveillante, d’expérimenter de nouveaux formats
ils sont pensés et réalisés pour apporter c’est en Espagne qu’elle a pu créer des
dans les intérieurs, ou les extérieurs, qui œuvres inédites en 3D. Choisie par
les hébergent toutes leur force tranquille l’artiste Felipe Pantone pour inaugurer
et bienfaisante. Symboles de ralliement son programme de résidence artistique
ils sont l’antithèse de l’introversion mais l’artiste a pu prouver toute l’étendue
propice à l’introspection. Qu’ils habillent de sa créativité en imaginant un totem
les cimaises de galeries, de musées ou modulable. Ghizlane Agzenaï diffuse l’art
les murs du monde entier, ils transmettent tant dans des lieux atypiques, que dans
une joie, une vitalité, un optimisme des rues mondiales ou des sièges de
contagieux. grandes entreprises comme le siège social
d’Adidas en Allemagne par exemple. Mais
À l’image de ses œuvres constituées de elle participe également à de nombreuses
lignes géométriques au chromatisme vif expositions collectives lors de foires ou
la gaieté et la générosité caractérisent d’expositions internationales, comme
aisément Ghizlane Agzenaï. L’artiste dans l’atelier du maître incontesté de l’art
plasticienne marocaine multiplie les optique Victor Vasarely en 2022.
projets à travers le monde. C’est à elle
que la Maison Guerlain s’est adressée
pour imaginer une nouvelle plaque de
personnalisation, pour concevoir un écrin
pour sa nouvelle collection de parfums
«Les couleurs du oud». Dans le cadre
de cette collaboration l’artiste Ghizlane
Agzenaï a également été choisie pour
concevoir la décoration intérieure et
l’agencement des vitrines des plus belles
boutiques Guerlain du monde entier.
Ghizlane Agzenaï est aussi l’artiste qui a
été sélectionnée par le Musée Mohammed
VI d’art moderne et contemporain de
Rabat pour habiller sa façade à l’occasion Totem Affavan, 2023
du festival Jidar en 2018.
Acrylique sur toile
150 x 150 cm

180 000 - 200 000 MAD


Prix de départ 90 000 MAD

À l’aise tant sur les toiles que sur du

21 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Mustapha Akrim
Maroc 06

Né en 1981 à Salé, Mustapha Akrim est diplômé de


l’Institut National des Beaux- Arts de Tétouan en 2008.

Ses différents travaux sont le résultat de recherches


sociales, notamment sur l’univers du chantier et de l’ouvrier
avec une réflexion étroitement liée aux principes de la
citoyenneté. Conscient des réalités sociales marocaines,
il travaille à ouvrir « plusieurs chantiers » dont
principalement « celui de la mémoire », en utilisant son
matériau de prédilection : le béton.

Ses installations questionnent entre autres la nature du


travail et la différence entre le bâtiment et la création
d’œuvres d’art à la lumière des changements constants
de la société. Il fait partie de la génération d’artistes
qui développe un nouveau langage afin de redéfinir le
fondement de l’expression des arts visuels au Maroc,
cherchant une nouvelle liberté d’expression en rompant
avec l’esthétique développée dans la période postcoloniale.

Part Of, 2022


Huile sur toile
128 x 252 cm

230 000 - 250 000 MAD


Prix de départ 115 000 MAD

23 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Yasmina Alaoui
Maroc 07

Yasmina Alaoui est née à New York en 1977.

D’origine française et marocaine, elle a étudié les beaux-


arts au Carrousel du Louvre à Paris, puis a obtenu un
baccalauréat en sculpture du Collège of William and Mary.

Elle vit actuellement à Marrakech.

C’est par force d’expériences issues de son éducation


multiculturelle que ses œuvres tendent à vouloir faire se
rejoindre les extrêmes par la fusion des oppositions telles
que : religion et laïcité, le classique avec le contemporain,
l’ordre et le chaos ainsi que répulsion et attraction. Elle
crée des œuvres visuelles complexes en utilisant une
grande variété de techniques qu’elle combine de manière
authentique.

Yasmina a collaboré avec le photographe Marco Guerra


sur les séries « Tales of beauty » et « 1001 Dreams »,
qui, depuis 2003, ont été collectionnées et exposées
internationalement. Dès lors, Elle a diversifié ses projets,
affirmant que sa passion pour de multiples médias l’amène
à les utiliser autant qu’elle le peut, oscillant constamment
entre sculpture, peinture, dessin, réalisation de films ou
composition musicale.

Elle a reçu le prix de la diversité culturelle à la Biennale


de Dakar 2018.

Bénédictions III, 2022


Technique mixte bandeaux de plâtre et colle sur bois
118 x 118 cm

200 000 - 220 000 MAD


Prix de départ 100 000 MAD

25 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Leila Alaoui (1982 - 2016)


Maroc 08

Photographe et vidéaste naît le 10 juillet 1982 à Paris.

Elle grandit à Marrakech à partir de ses six ans, puis


part après étudier la photographie et la sociologie à
l’université de la Ville de New York (CUNY), où elle
obtient un « Bachelor of Science » (BSc) en photographie.
Elle voyage ensuite en Europe et en Amérique avant de
se réinstaller au Maroc à partir de 2008, tout en vivant
régulièrement à Beyrouth — où elle a ouvert le centre
d’art Station dans une usine désaffectée - et à Paris.

Elle est grièvement blessée par balles à la terrasse du


Cappuccino le 15 janvier 2016 lors des attentats de
Ouagadougou, au Burkina Faso, où elle réalisait un
reportage pour Amnesty International et meurt trois jours
plus tard, à l’âge de 33 ans.

La 6e édition de la Biennale — artistique — de


Marrakech, organisée du 24 février au 8 mai 2016, a été
dédiée à sa mémoire.

En août 2016, elle a été décorée à titre posthume officière


de l’ordre du Ouissam Alaouite — ordre du Mérite
national — par sa majesté le roi Mohammed VI.
Sa famille crée en mars 2016 la Fondation Leila Alaoui
dans le but de permettre l’archivage, la conservation et la
diffusion de son œuvre ainsi que de porter les valeurs et
combats qui étaient les siens.

Toujours en 2016, une fresque à son effigie est peinte


sur un bâtiment de Grenoble par Snek (Marc-Alexandre
Pisicchio).

En avril 2017, Leila Alaoui est promue commandeure


de l’ordre des Arts et des Lettres à titre posthume
par Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la
Communication.
En 2018, le musée Yves Saint Laurent de Marrakech
consacre une exposition à son œuvre.
Le 12 juillet 2021 est inaugurée une fresque monumentale No Pasara
représentant son portrait à Tanger, réalisée par l’artiste
Mouad Aboulhanna. Photographie - Tirage numérique sur papier fine art - Edition 3/7
60 x 90 cm

150 000 - 170 000 MAD


Prix de départ 75 000 MAD

27 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Mounia Amor
Maroc 09

L’univers pictural de l’artiste peintre Mounia Amor ne


peut se résumer à cette simple description lapidaire car
chacune de ses toiles vibre d’une émotion ensorcelante,
nous rappelant un souvenir doux et précieux.

Oniriques et poétiques, les œuvres de l’artiste respirent la


lumière et la magie. En fait, ses peintures lui ressemblent,
à la fois fortes et fragiles, délicates mais affirmées,
énigmatiques et pourtant riches.

C’est cette première impression qui vous saisit dès la porte


franchie de l’atelier de Mounia Amor. Sur les murs, les
chevalets et les tables, les œuvres se révèlent comme une
offrande pour qui y pose les yeux. Certaines toiles sont
achevées, d’autres sont en attente d’une touche finale, d’un
coup de pinceau, d’une ultime réflexion. Car Mounia Amor
entretient une relation quasi-charnelle avec ses œuvres, elle
y revient à plusieurs reprises, les peaufinant au fil des jours
et des inspirations.

La couleur s’impose sur les toiles. Par touches vigoureuses


ou légères, elle est presque hypnotisante. Les couleurs
froides sont judicieusement réchauffées par des tons
chauds et ocres. Les compositions de la plasticienne sont à
la fois rythmées et calmes, telles des symphonies picturales
parfaitement orchestrées. Les œuvres sont lumineuses,
empreintes de beauté et de sérénité.

Revisitant parfois des thèmes classiques (fleurs, figures


féminines, musiciens), Mounia Amor y insuffle vitalité,
équilibre et harmonie. En apparence, son geste pictural
est spontané, mais en vérité, il est mûrement réfléchi,
transcendant la toile pour inscrire en lettres d’or une
personnalité artistique à l’identité bien affirmée. Chaque
œuvre s’impose dès lors comme une composition
d’instants précieux et précis où la couleur, les formes et les
personnages s’imbriquent et s’insèrent profondément dans
la toile.

Femme à la harpe, 2019


Huile sur toile
110 x 80 cm

45 000 - 50 000 MAD


Prix de départ 22 500 MAD

29 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Daoud Aoulad Syad


Maroc 10

Né en 1953 à Marrakech.

Photographe et cinéaste, Daoud Aoulad-Syad transcende


dans ses photographies les limites de la fiction et du
documentaire, pour être au plus prés de la réalité, sans
renoncer à la poésie et au rêve. Il en est de même de ses
films, dans lesquelles il témoigne son attachement à la
culture populaire, aux arts forains, à la mémoire collective.
Avec pour référence l’œuvre d’Henri Cartier-Bresson,
Robert Franck ou Richard Avedon, Daoud Aoulad-
Syad réalise des images d’une grande poésie. Sans
mise en scène, en noir et blanc, et avec une grande
force graphique, il explore les multiples facettes d’une
société en mutation. Toutes ces images témoignent de sa
sensibilité particulière pour les individus, pour les abimés
da la vie, pour les marginaux.

Docteur en sciences physiques de l’université de Nancy


en 1981.

C’est à cette époque que découvrant l’œuvre du


photographe Henri Cartier Bresson que Daoud Aoulad
-Syad se prend de passion pour la photographie.
Quelques années plus tard, alors qu’il lui exprime son
souhait de rentrer chez Magnum, le Maitre lui conseille
de « rentrer au pays », cela donnera quelques temps plus
tard « Marocains » : la photographie d’auteur au Maroc
est née …

Son oeuvre photographique a fait l’objet de différentes


expositions, Exposition itinérante dans les FNAC de
France et de Belgique, 1989.
Photomed, à Sanary-sur-Mer, France en 2013 ; Daba
Maroc-Bruxelles, Belgique, 2012 ; galerie municipale du
Château d’eau, Toulouse, France, 1999 ; Mois de la photo
de Bienne, Suisse, 1998 ; Museum Voor Volkenkunde,
Rotterdam, Pays-Bas, 1996 ; musée d’Aquitaine, ARPA,
Bordeaux, France ,1991 ; et Institut du monde arabe,
Paris, France, 1990 et à la Maison Européenne de la Boujaâd, 1995
Photographie- Paris – Novembre 2015 / Janvier 2016,
les Instituts Français du Maroc dans le cadre de la Saison Tirage argentique - papier muséal / Edition 1/3
Culturelle en 2018, Paris Photo 2018 et 2021.
50 x 60 cm

38 000 - 45 000 MAD


Prix de départ 19 000 MAD

31 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Mohamed Arejdal
Maroc 11

Né en 1984 à Guelmim, dans le sud du Maroc.

Passionné de dessin et de sculpture, il expose en amateur


dès 17 ans. Déscolarisé, il tente une traversée clandestine
vers les îles Canaries qui se solde par un échec. Après
son refoulement vers le Maroc, il reprend ses études pour
intégrer ensuite l’Institut National des Beaux-arts de
Tétouan, dont il sort diplômé en 2009.

Quelques années plus tard, en 2012, il déclare sa


naissance artistique lors d’une performance hypnotisante
sur la place Jamaa El Fna à Marrakech. Mohamed Arejdal
a pu poser les bases d’une pratique pluridisciplinaire
grâce à laquelle il explore les liens entre groupes sociaux
qu’il questionne lors de ses rencontres ou voyages.
Ses performances artistiques occupent une place très
importante dans son travail où il n’hésite pas à interpeller
le public sur sa condition d’artiste, ou sur le sens de
symboles puissants.

Depuis 2008, Mohamed Arejdal a participé à plusieurs


expositions et manifestations artistiques d’envergure à
l’échelle nationale et internationale, notamment, la biennale
d’art contemporain BIENALSUR 2019 à Buenos Aires en
Argentine, les expositions « Poésies Africaines » et «
Traversées », au Comptoir des Mines Galerie à l’occasion
des deux éditions de la foire d’art contemporain africain
1 :54 à Marrakech, l’exposition « En quête d’archive »
à l’espace « Silent Green » à Berlin, l’exposition « Le
Maroc contemporain » à l’Institut du Monde Arabe à Paris
en 2014 ainsi que l’exposition « Cette fois, le sujet est
personnel » à l’espace Makan à Amman, Jordanie en 2012.

Spiritualité, 2019
Morceaux de tissus et vêtement cousus sur panneau avec de la lavande
185,5 x 140 cm

100 000 - 120 000 MAD


Prix de départ 50 000 MAD

33 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Walid Arhdaoui
Tunisie 12

Né en 1978 à Kairouan
Vit et travaille à Tunis

Walid Ardhaoui a obtenu un diplôme en architecture


d’intérieur en 2006 (Institut supérieur des beaux-arts,
Tunisie - ISBAT) et un diplôme d’anglais en 2008 (Dublin
School of English). Les expositions notables incluent
Al Mahjouz, El Teatro, Tunisie (2016); Isthme, A Gorgi,
Carthage, Tunisie (2017).

Les oeuvres de Walid Ardhaoui ont également été


présentées dans l’édition 2017 de Jaou Tunis centrée sur le
thème de «La Nation Migrante», organisée par la Fondation
Kamel Lazaar, dont la fondation accueille également en
permanence certaines de ses oeuvres. Ses expositions
incluent également, Une ligne, Une trace... A Gorgi Gallery,
Sidi Bou Saïd, Tunisie (2018). Thresholds, Djeddah, Arabie
saoudite (2019), 1-54 Contemporary African Art Fair,
Londres (2019) et Investec Cape Town Art fair, Cape Town,
Afrique du Sud (2020).

L’hyperréalisme de Walid Ardhaoui agit comme un


intermédiaire entre la réalité et l’inconscient et lui permet de
transcender les frontières de la langue et de la culture.

Sa pratique fusionne délibérément des éléments du dessin,


de la peinture et de la photographie - toujours en dissonance
les uns par rapport aux autres - pour aborder des questions
telles que l’immigration, le consumérisme et la perte
d’innocence inhérente à l’âge adulte.

Parallel 2, 2022
Huile et acrylique sur toile
165 x 195 cm

180 000 - 200 000 MAD


Prix de départ 90 000 MAD

35 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Sanae Arraqas
Maroc 13

Née au Maroc en 1989.

Diplômée de l’Institut National des Beaux-arts de Tétouan,


Sanae Arraqas est une artiste marocaine multidisciplinaire et
enseignante. Sa pratique, presque anthropologique, interroge
nos modes de vie contemporains et les nouvelles formes
d’aliénation dans l’espace public. Avec sa sensibilité et ses
outils plastiques, elle prend position sur des problématiques
sociales qui la touchent au quotidien, et composent notre
contemporanéité.

Série The Yellow Line, 2019


Technique mixte sur papier
87 x 107 cm

18 000 - 20 000 MAD


Prix de départ 9000 MAD

37 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Nassim Azarzar
Maroc 14

Né en 1989 à Rabat, Maroc


Vit et travaille à Rabat

Nassim Azarzar, artiste et graphiste, développe ses


recherches en suivant la piste des images populaires et
en explorant leurs formes et représentations formelles,
notamment celles des camions transportant des
marchandises entre les villes portuaires et les villages
marocains de l’Atlas et du Rif.

Avant de rejoindre QANAT (un collectif d’artistes et de


chercheurs explorant l’eau dans ses dimensions politiques et
poétiques) en 2019, Nassim a co-fondé : l’Atelier Superplus,
un studio de design opérant entre Paris, Bristol et Tanger
; Think Tangier, une plateforme dédiée à l’exploration de
la ville de Tanger et de ses extensions aux niveaux urbain
et visuel ; et l’Atelier Kissaria centré sur les pratiques
expérimentales d’impression.

Sa pratique artistique oscille entre la recherche et


l’exploration de langages formels en les mêlant à des motifs
naturels, des techniques d’impression et la culture populaire.
Nassim Azarzar s’intéresse à l’élaboration de ces nouvelles
esthétiques et à leurs liens intrinsèques avec leurs contextes
et leurs espaces afin de questionner notre rapport à la
modernité.

Moonscape, 2022
Acrylique sur toile
75 x 100 cm

55 000 - 60 000 MAD


Prix de départ 27 500 MAD

39 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Mustapha Azeroual
Maroc 15

Né en 1979 à Tours, Mustapha Azeroual est photographe


autodidacte d’origine franco-marocaine, il vit et travaille
entre Tours et Marrakech.

Scientifique de formation, son travail se fonde sur


l’observation et l’expérimentation, confrontant les techniques
historiques de prise de vue et de tirages aux enjeux
contemporains de la photographie. Interrogeant les outils,
les processus d’apparition et les supports, l’artiste privilégie
avant tout le point de vue du spectateur.

Son travail consiste en une analyse du photographique


et s’articule autour de quatre champs d’étude principaux
: l’étude de la lumière, la question du motif, l’étude de
l’enregistrement et de la restitution de la couleur et la
question du support. Ces thèmes de recherche ont donné
naissance à des sections d’œuvres dans lesquelles les séries
deviennent des espaces d’expérimentation.

N°20, 2020
Photogram with polychrome gum bichromate on 100% cotton paper, laminated on dibond
73 x 54 cm

48 000 - 55 000 MAD


Prix de départ 24 000 MAD

41 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Mo Baala
Maroc 16

Né en 1986 à Casablanca.

Artiste pluridisciplinaire, c’est au cœur des souks


de Taroudant, sa ville de cœur, qu’il grandit. Il puise
l’essentiel de son éducation artistique et créative dans
les arts traditionnels et l’artisanat marocains, africains et
d’ailleurs.
Ses passions pour la lecture, le cinéma, la musique et la
philosophie alimenteront également son univers créatif.
Des rencontres essentielles et internet ont aussi joué un
rôle crucial dans son enseignement artistique. Des sources
d’inspiration tout aussi éclectiques que la forme que
prend son travail.

Mo Baala ne s’est jamais spécialisé dans une forme


artistique. Il passe du dessin à la peinture, en passant par
les collages, la sculpture ou encore les graffitis. Il crée
également des installations accueillant ses performances
musicales. Il explore aussi le médium photographique, le
street art et l’action painting. Le recyclage, le textile, la
musique et le lyrisme ont une place primordiale dans ses
créations.

Ses œuvres ont intégré de nombreuses collections


publiques, notamment celle de la Fondation Alliances
(Maroc), la Fondation Nubuke (Ghana), et d’autres
collections privées au Maroc, en Suisse, France, Espagne,
Italie, Royaume-Uni, Luxembourg, Arabie saoudite,
Belgique, et aux États-Unis.

Mo Baala vit et travaille entre Marrakech et Taroudant.

Milk was not the problem, 2023


Technique mixte sur toile
150 x 150 cm

60 000 - 70 000 MAD


Prix de départ 30 000 MAD

43 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Yassine Balbzioui
Maroc 17

Né en 1972 au Maroc.

Formé à l’Ecole des Beaux-arts de Casablanca et de


Bordeaux il suit également une formation Arts et media
dans le cadre du programme Education Abroad Program à
l’université de Berkeley aux Etats Unis. Le travail de Yassine
Balbzioui se développe autour de différents axes où il
développe une production d’une grande richesse formelle
et sémantique, dans laquelle la représentation de l’humaine
animalité, le plus souvent sous le couvert du masque, croise
les notions de dérision, de l’idiotie, et du grotesque. Son
œuvre s’évertue, avec un vitalisme jamais démenti et une
énergie brute, au mélange de l’art et de la vie.

Wrong wings, 2021


Acrylique sur toile
144 x 166 cm

100 000 - 120 000 MAD


Prix de départ 50 000 MAD

45 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Nabil Bayahya
Maroc 18

Nabil Bayahya est Consultant, enseignant et auteur de


nombreuses publications. Surtout, parallèlement à ses
nombreuses activités professionnelles et sociales,

Nabil Bayahya est lui-même un artiste marocain à part entière,


qui comme ses aînés trouve dans le brassage des cultures le
moyen de créer un art contemporain national.
Nabil Bayahya est un des rares artistes marocains à avoir
osé la contreculture comme forme d’expression. D’abord
inspirés des classiques de l’histoire de l’art revisités ou
affectueusement détournés, son œuvre s’identifie au pop
art autant pour son imaginaire universellement accessible
que pour son second degré assumé. Toujours à la recherche
de nouvelles techniques, maniant l’humour comme la
provocation, ses travaux visent autant l’esthétique que le
message.

Artiste complet, capable de créer, représenter, exprimer,


détourner, questionner, communier, Nabil Bayahya est
avant tout un observateur. Ses toiles ne représentent pas
un monde intérieur tourmenté, mais au contraire notre
univers quotidien, à travers son regard tantôt complaisant,
tantôt ironique, tantôt inquisiteur. Loin d’être éclectique,
sa démarche vise rien de moins que la connaissance.
Connaissance de l’humain, connaissance de la société,
connaissance de l’histoire, connaissance des valeurs,
mais aussi connaissance de l’art lui-même. Son œuvre
regorge d’images, d’allusions, de clins d’oeil qui sont autant
d’hommages à ses illustres prédécesseurs. A la précision
de l’analyste s’ajoute ainsi l’amour de l’art, qui fait qu’en
définitive, dans la pure tradition du pop art, la forme prime
sur le fond.

Nabil Bayahya est né en 1968 à Rabat. Il vit et travaille à


Casablanca.

I Want you for US Cultural Army, 2015


Huile sur toile marouflée
150 x 150 cm

30 000 - 35 000 MAD


Prix de départ 15 000 MAD

47 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Ghany Belmaachi
Maroc 19

Ghany, artiste né à la Kasbah de Marrakech, a montré


son talent pour la peinture et le dessin dès un jeune
âge.

À 11 ans, il a suivi des cours de dessin Ghany a également joué un rôle essentiel
avec le peintre allemand Hans Holbeing en tant que représentant international
pendant quatre ans. À 19 ans, il a de l’art marocain et a organisé des
organisé une exposition en plein air expositions pour les artistes marocains
pour l’association des jeunes peintres en France et aux États-Unis. Son travail
de Marrakech, marquant le début de sa reflète une quête constante de sens et de
carrière artistique connexion avec la nature, transcendante
. dans ses créations artistiques. Pendant
Ghany est devenu une figure marquante plus de cinquante ans, Ghany a été un
de l’art contemporain au Maroc dans acteur majeur de la scène artistique,
les années 70, explorant des concepts promouvant la tolérance et l’éthique
artistiques novateurs et un langage dans un monde de communication,
visuel engageant. Il a fondé le groupe d’information et d’intelligence artificielle.
SITUATION 73 et organisé une
exposition internationale didactique à
Marrakech en 1973. Cette année-là, il a
également rencontré Paul McCartney des
Beatles lors d’une exposition au Palais de
la Mamounia.

Sa contribution au développement
des arts plastiques au Maroc a été
significative, notamment en cofondant
l’Association des Plasticiens Marocains
en 1975. Ghany est également devenu une
figure internationale, exposant en France
et collaborant avec des artistes renommés
tels que Bill Wyman des Rolling Stones.

En 1980, Ghany s’est installé à Paris


et a continué à enrichir son parcours
artistique. Il a obtenu un Diplôme des
Études Approfondies en Approches et
Méthodologie des Arts et a poursuivi
des recherches doctorales en Esthétique
Sciences et Technologies des Arts,
obtenant son doctorat en 1992.
Sans titre, 2016
Acrylique sur toile
100 x 75 cm

70 000 - 80 000 MAD


Prix de départ 35 000 MAD

49 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Amina Benbouchta
Maroc 20

Durant plusieurs années, Amina Benbouchta a


développé un corpus d’œuvres qui trouve sa source
dans l’exploration des limites de la peinture,

Transformant concepts et observations en Elle prend part à l’exposition inaugurale


image, sculpture et installation. du Centre d’art contemporain de
Viennes et à l’exposition inaugurale du
La diversité des médiums qu’elle explore Musée Mohamed VI d’Art Moderne et
permet d’analyser pleinement la complexe Contemporain de Rabat. Son travail est
structure sociale de la vie contemporaine. montré en solo show à Artissima Art
Fair à Turin, elle participe à la East Wing
Amina est née à Casablanca (Maroc) Biennial de Londres ainsi qu’à l’exposition
en 1963, vit et travaille entre Paris et « Waste Lands » au Musée d’art Moderne
Casablanca. Après l’obtention de son & Contemporain de Palma- Espagne. Plus
diplôme en Anthropologie et Études récemment, « Interstices » à l’institut
du Moyen-Orient à l’Université McGill, français de Rabat, « Figures/le syndrome
Montréal en 1986, elle suit les cours de de SAUL (suis-je chasseur ou chassé
divers ateliers de dessin, lithographie ?) » à la Villa Balthazar — Valence, «
et gravure à Paris. Elle est également Tribe : Contemporary Photography from
auditrice libre à l’École Nationale the Arab World » au Katzen Arts Center
des Beaux-Arts de Paris de 1988 à at the American University Museum
1990. Durant les années 1990, ses in Washington-D.C, et actuellement «
préoccupations artistico -culturelles l’ont Les Marocaines : Du regard de l’autre
amenée à diriger le magazine mode et au regard de soi... », Maison de la
culture. « Les Alignés ». En 2005, elle co- Photographie de Lille ...
fonde le collective 212, organisation vouée parallèle des diverses expositions à venir
à défendre l’émergence d’une nouvelle qu’elle prépare Amina Benbouchta finalise
phase de l’art contemporain au Maroc. la construction d’une résidence d’artiste à
Depuis 1986, son travail a été présenté Marrakech.
au Maroc et I l’étranger dans de
nombreuses institutions et manifestations
d’art contemporain parmi lesquelles ;
la Biennale du Caire, l’Institut français
de Casablanca, Le National Museum of
Women in the Arts — Washington D.C.
USA, au Kerava Art Museum — Finlande
la Biennale d’Alexandrie, la Art Fair
Bruxelles et Marrakech Art Fair, la Docks
Art Fair Lyon et dans le programme off
de la Biennale de Lyon. Elle a exposé ses
photographies à Paris, Amsterdam, Dubaï
et Tokyo. Sans titre, 2020

Acrylique sur toile et néon


245 x 147,5 cm

90 000 - 100 000 MAD


Prix de départ 45 000 MAD

51 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Hakim Benchekroun
Maroc 21

Hakim Benchekroun est né en 1989 à Rabat, où il vit et


travaille aujourd’hui.

Photographe et vidéaste, Hakim est également diplômé


en architecture et titulaire d’un master en ingénierie
culturelle.

En 2017, il s’établit au Maroc et fonde l’agence de


création Studiolo, avec pour ambition de créer de
nouvelles formes de narrations et d’expériences
culturelles uniques et créatives. En tant que photographe
ses explorations l’ont amené à avoir une connaissance
intime du paysage architectural marocain. Son travail a été
exposé à l’occasion de l’inscription de la ville de Rabat
au patrimoine mondial de l’Unesco, ainsi qu’au sein de
l’exposition «Le Maroc Contemporain» à l’Institut du
Monde Arabe à Paris.

Il est également lauréat de l’édition 2017 des Nuits


Photographiques d’Essaouira avant d’en prendre la
direction en 2018.

Dar Rifiine, 2019


Épreuve photographique 1/3 Support Sur papier lustré
80 x 120 cm

22 000 - 25 000 MAD


Prix de départ 11 000 MAD

53 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Othmane Bengebara
Maroc 22

Né en 1990 à Rabat, Maroc


Vit et travaille à Rabat

Othmane Bengebara est architecte et artiste conceptuel.


Il est formé à l’École Spéciale d’Architecture de Paris et à
l’Université Pontificale Catholique de Rio de Janeiro.

En 2012, il expose ses premiers travaux à la Wuho Gallery


de Los Angeles, lauréat du concours City vision. Son
engagement, sa vision de la ville et de la société le poussent
en 2015 à cofonder l’association New South. Il s’inscrit dans
la recherche basée sur les nouveaux concepts des villes du
futur. Il s’engage à travers des expositions, des workshops
et des conférences , à promouvoir une pensée et une
production issues des pays émergents.

Depuis 2018, son travail s’oriente vers une pratique


artistique. Elle lui permet d’explorer et d’expérimenter
ses concepts dans l’espace. Il se rapproche de la ligne
minimaliste et s’exprime à travers une vision poétique
et contemplative. Aujourd’hui il tend à une pratique
architecturale et artistique engagées à l’international.

Saturday, 2022
Huile sur miroir bleu
130 x 95 cm

80 000 - 90 000 MAD


Prix de départ 40 000 MAD

55 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Itaf Benjelloun
Maroc 23

Née à Ksar el Kébir au Maroc, elle a grandi, vit et


travaille à Tanger.

Des études d’architecture à Toulouse, de littérature


française à Rabat et un penchant évident pour l’art lui
donnent les moyens d’aborder le monde de la création de
façon naturelle.

Tout en excerçant son métier d’architecte d’intérieur elle


découvre son moyen d’expression essentiel par le biais de
la sculpture et commence à montrer son travail à partir de
1997.
« Aussi longtemps que je me souvienne, dans mes jeux
d’enfant solitaire, il y avait toujours des fragments de
matériau que je manipulais sans cesse pour reconstituer
un monde à l’échelle de mon imaginaire. Trouver une boite
cassée, ou un fagment de jouet dans un lieu, avait le même
effet sur moi que la découverte d’un trésor inattendu.
Ces choses ren- fermaient les histoires qui allaient me
permettre d’appréhender ce même lieu et l’apprivoi- ser.
J’en faisait le début de ma propre histoire dans ce nouvel
espace, et lui donnais une autre possibilité d’exister.

Observer ma mère qui peignait ou bricolait m’a autant


familiarisée avec l’usage d’un tube de peinture qu’avec
un marteau. Autant de moyens pour moi d’expérimenter
encore de nouvelles façons de donner vie à mon univers
d’enfant. Adulte, je ne me suis jamais arrêtée. Mon instinct
et ma sensibilité m’ont plongée dans la quête de moi
même et l’in- terprétation de ma vision du monde et mon
rapport à celui-ci. La recherche des multiples possibilités
et regards sur un même sujet et leur évolution impliquant
l’impact du hasard, est au centre de ma quête.

Mon expression n’est issue d’aucune forme de


revendication identitaire. Elle est le revers de ma passivité
face au temps qui passe »

Dyptique Joker 2 et Joker 1, 2021


Techniques mixtes sur toiles
130 x 180 x 10 cm

60 000 - 70 000 MAD


Prix de départ 30 000 MAD

57 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Tahar Benjelloun
Maroc 24

Tahar Ben Jelloun est un écrivain, poète et peintre, né en


1947 à Fès.

Écrivain de renom, l’un des plus connus et des plus traduits


dans le monde, Tahar Ben Jelloun n’en a pas moins une
longue proximité avec les arts plastiques. D’abord à travers
ses écrits sur différents peintres et sculpteurs marocains tels
que Farid Belkahia, Mohamed Melehi, Mohamed Chabâa, …
Ensuite, par l’attrait qu’il a toujours eu pour la peinture, une
activité qu’il exerce avec plaisir, en contrepoint de son métier
d’écrivain.

Les peintures de Tahar Ben Jelloun sont colorées et fraiches.


Ces toiles reflètent le plaisir, le bonheur gourmand, qu’a eu
leur auteur à les peindre. Dans les abords de ces toiles, Tahar
Ben Jelloun a inscrit des phrases, souvent des fulgurances
poétiques, qui ajoutent au plaisir des yeux l’intensité du choc
des mots.

Les peintures de Tahar Ben Jelloun ont intégré de


nombreuses collections privées et publiques dont celle de
la Fondation Yannick et Ben Jakober (Espagne), du Musée
San Salvatore In Lauro (Italie), de l’Institut du monde arabe
(France) et de la Villa Harris, Musée de Tanger (Maroc).

La ville heureuse, 2022


Acrylique sur toile
100 x 120 cm

60 000 - 70 000 MAD


Prix de départ 30 000 MAD

59 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Meriam Benkirane
Maroc 25

Grande observatrice du monde qui l’entoure, est une


artiste aux multiples facettes.

Elle dévoile son talent tant dans les domaines de la


peinture, de la fresque murale et de la sculpture que dans
celui du digital ou de l’installation.
L’artiste aussi douce que déterminée, utilise ses intuitions,
ses sensations, comme source d’inspiration majeure. Loin
des notions de jugement ou de condamnation souvent
binaire, le travail captivant de l’artiste casablancaise
née en 1984 est conçu tel un véritable miroir reflétant
son analyse de la complexité d’une époque. Résolument
nourrie par l’effervescence urbaine, cette architecte
d’intérieur de formation, s’exprime au travers de formes
géométriques au chromatisme vif et intense. Aussi
fascinée qu’échinée par la ville et les paradoxes qu’elle
cristallise, Meriam Benkirane raconte sa perception de la
réalité.

Elle s’applique à déconstruire les illusions artificielles,


virtuelles, à interroger les nouvelles technologies,
à questionner la place de l’être humain dans l’ultra
modernité. Meriam Benkirane offre par ses oeuvres une
analyse sereine, jamais moralisatrice, de notre univers
urbain contemporain et invite à la réflexion et à la pensée
libérée de toute entrave.

Double Mechanic 22, 2022


Peinture cellulosique sur bois
175 x 106 cm

70 000 - 80 000 MAD


Prix de départ 35 000 MAD

61 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Jamil Bennani
Maroc 26

Né le 22 juillet 1963, de l’union d’un peintre de la


« première vague » marocaine et d’une interprète
allemande, Jamil Bennani a grandi entouré d’Art et
d’artistes.

Tout petit déjà, il apprivoise les couleurs, L’atelier de Jamil Bennani s’apparente à
analyse les volumes et forge des objets. un laboratoire de chirurgie lourde, que
Il rêve de sculpter et de transmettre dirige un praticien en quête continue
au monde les émotions qu’il a du mal à de nouveaux traitements. Le matiériste
transmettre avec des mots. n’hésite pas à adjoindre d’autres
A dix‐huit ans, déterminé à briser les matériaux tels que le cuir, le tissage
convenances, nourrir sa passion et en ou encore l’aluminium, les cordages,
faire son métier, il intègre l’institut Saint‐ les incrustations d’os ou même les
Luc de Tournai, où il obtient en 1985, pigmentations dorées.
son diplôme de Maitre‐ébéniste, qu’il
complète par un diplôme d’architecte « Ni bois compressé ni artifice
d’intérieur et Designer à l’école sophistiqué, il s’agit de sculpter la
Supérieure des Arts Modernes de Paris. matière prise dans son état premier pour
Son travail, exigeant, empreint de liberté l’apprivoiser, lui donner une dynamique,
plastique et inspiré des équilibres une nouvelle vie sous un autre jour. »
graphiques, interroge et bouscule les Jamil Bennani
traditions artisanales et culturelles, pour Le sculpteur n’hésite pas à faire usage de
mieux en extraire l’essence. Une mise quelque éclairage discret et savamment
en lumière contemporaine, délicate et intégré malgré ce penchant manifeste
généreusement épurée, des savoir‐faire pour une monochromie encore sélective.
millénaires.
Mu par ce désir de créer des pièces
originales quoique fonctionnelles, Jamil
Bennani se réfère à la culture locale, au
patrimoine, avec une vision résolument
contemporaine.
Une passion pour la matière qui ignore
les frontières puisque les sources
d’inspiration de l’artiste demeurent, outre
les legs ancestraux, les émotions humaines
et la nature ; notamment les galets aux
formes ’’ sans limites’’, de l’aveu du
sculpteur, qui « ne fait que réintégrer une
œuvre déjà façonnée par le temps, pour y
mettre de son art ».
Un travail de sculpture, doté de
techniques de traitement de surface
spécifiques : des subtilités de la laque, Cœur en joie, 2018
de la patine ou même de la pigmentation
argent ou or. Bois compressé et sculpté dans la masse sur panneau noir
165 x 120 cm

90 000 - 110 000 MAD


Prix de départ 45 000 MAD

63 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Karim Bennani (1936 - 2023)


Maroc 27

Né le 2 janvier 1938 à Fès, Maroc


Réside et oeuvre à Rabat, Maroc

“Je m’insurge contre les étiquettes, les théories établissant


des codes de style, les noms autour desquels nous
tournons les poings liés, l’âme emprisonnée selon
les désirs de la mort. Ma peinture est sans nom, sans
anecdote et sans théorie. Je peins au jour le jour, suivant
mon instinct, ne répondant à aucune formalité pour flatter
autrui. La forme naît chaque jour sur le support, les choses
s’imposent à moi dans leurs couleurs, matières, hanté
uniquement par ce que ma mémoire a retenu. Libéré,
je me laisse emporter par l’exaltation inhérente à tout
artiste qui s’est donné entièrement à sa création sans être
enfermé dans une quelconque mode en vogue. Le résultat
apparaît tel un hasard” souligne l’artiste. Comptant parmi
les fondateurs de la peinture moderne au Maroc, Karim
Bennani a créé, en 2006, la Fondation Karim Bennani
pour les arts et la culture à Rabat. Il est également expert
assermenté près des tribunaux et membre actif du conseil
international des musées. Depuis sa première exposition
à la Galerie du Bac (Paris), l’artiste a organisé plus de 60
manifestations en Afrique, Europe, Asie, Etats-Unis et
Moyen-Orient.

Sans titre, 2021


Acrylique sur toile
80 x 80 cm

100 000 - 110 000 MAD


Prix de départ 50 000 MAD

65 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Mohamed Moa Bennani (1934 - 2023)


Maroc 28

Né à Tétouan, Maroc
Vivait et travaillait à Kénitra, Maroc

Dès 1958, Moa Bennani commence à fréquenter l’Ecole des


Beaux-Arts de Tétouan, et, alors qu’il n’a pas encore dix-
huit ans, quitte le Maroc pour aller étudier aux Beaux-Arts
de Paris (1960-1964). Soucieux de transmettre sa pratique
artistique, Moa suit une formation au Centre Pédagogique
Régional (CPR) à son retour au Maroc et enseigne à l’Ecole
des Arts Appliqués de Rabat pendant de nombreuses
années.

En 1989, il obtient une bourse du gouvernement français et


s’installe pour trois ans à la Cité internationale des Arts à
Paris.

A l’instar de ses contemporains, Moa Bennani est


fasciné par les supports primitifs: toile de jute, bois et
cuir auxquels il tente d’insuffler une nouvelle vie, en les
tordant, et les défigurant. Cet acharnement sur la matière
est soustendu par un rapport passionné au sensible, aux
couleurs de l’océan et de la terre. Sa peinture, fondée
sur les déflagrations de la matière, est dominée par
l’abstraction lyrique.

Les oeuvres de Moa Bennani, telluriques et colorées, à


la matière dense et mystérieuses, sont semblables à de
petites fenêtres donnant accès à de nouveaux mondes. Le
sujet n’est absolument rien pour Moa Bennani qui n’établit
aucune hiérarchie entre les objets qu’il exploite dans
sa peinture. Le sujet d’un tableau peut être une fissure
sur un mur, une rouille sur une lourde porte en métal ou
simplement un déchet quise décompose avec l’usure du
temps. Chaque peinture de l’artiste a une histoire liée à sa
genèse et cette histoire est enracinée dans le réel.

Sans titre, 2013


Technique mixte sur toile
120 x 130 cm

140 000 - 160 000 MAD


Prix de départ 70 000 MAD

67 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Hicham Benohoud
Maroc 29

Né en 1968 à Marrakech.
Maroc Vit et travaille à Marrakech.

Hicham Benohoud est né en 1968 à Marrakech. Après


l’obtention en 1987 d’un baccalauréat d’arts plastiques,
il décide d’enseigner cette discipline dans des collèges.
Il exercera un temps le métier d’enseignant avant de se
professionnaliser définitivement dans les arts plastiques.
En 2003, il complète sa formation à l’Ecole supérieure des
Arts décoratifs de Strasbourg, en France.

Dans son premier travail en 1998, il expose des milliers de


petits portraits d’identité, méticuleusement juxtaposés les
uns aux autres et collés sur toile ou cloués directement au
mur. L’œuvre regroupe 4455 petites images rassemblées
sur un mur, 4200 photographies peintes et plastifiées et
3600 photographies peintes et serrées par un élastique.
L’artiste, plasticien et photographe, étonne d’emblée
par l’originalité de sa démarche, soulignant le caractère
inclassable de ses œuvres.

Avec la série La Salle de classe, Hicham Benohoud, inspiré


par ses années d’enseignement, a développé une approche
photographique fondée sur la mise en scène. Il emprunte
des objets dans l’environnement de la classe et s’en sert
pour montrer ses modèles dans un « décor » inhabituel.

Le même procédé est mis en place dans sa série


Azemmour. L’artiste y met en scène ses modèles avec
des objets trouvés sur les lieux de la prise de vue. Là
encore, la mise en scène est déroutante, jouant sur notre
perception.

Sans titre, 2017


Technique mixte sur toile
200 x 200 cm

170 000 - 200 000 MAD


Prix de départ 85 000 MAD

69 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Mohamed Benyaich
Maroc 30

Benyaïch, né en 1956 à Tétouan, s’initia à la peinture en


passant par les ingénieuses subtilités de la gravure.

Il approfondit sa formation de plasticien en sillonnant les


Etats-Unis, la France et l’Espagne où il garde de solides
attaches. Au cœur de la médina de Tétouan, dans la maison
même qui l’a vu naître, Mohamed Benyaïch couvre chaque
jour les feuillets de ses cahiers de notes, de dessins, de
plans, d’aquarelles… Il ne cesse de travailler, d’apprendre
avec la passion de ces hommes qui vivent pleinement
le bonheur mais aussi la nécessité de s’exprimer par le
dessin et la peinture.

S’il a beaucoup voyagé, cet homme de racine a toujours


été taraudé par le be- soin pressant de rentrer chez
lui, dans l’atmosphère apaisante de son atelier. C’est
là que l’œuvre naît par nécessité intérieure, jamais par
commande extérieure, faisant apparaître des personnages
saisissants, reflets de l’artiste ou reflets d’un être universel
qui observe et interroge celui qui le re- garde. Benyaïch
pratique un expressionisme serein qui exhale une suave
mélancolie. Le traitement particulier de la lumière et
le sobre agencement chromatique diffuse dans ses
compositions une atmosphère silencieuse et quelque peu
mystérieuse.

Salle d’attente, 2013


Acrylique sur toile
150 x 200 cm

60 000 - 70 000 MAD


Prix de départ 30 000 MAD

71 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Mahi Binebine
Maroc 31

Mahi Binebine est le peintre le plus connu au Maroc


mais est aussi romancier.

D’abord professeur de mathématiques, il abandonna très


vite l’enseignement pour se consacrer à la peinture, la
sculpture et à l’écriture avec un premier ouvrage paru en
1992. Il a depuis publié dix romans.

Les Étoiles de Sidi Moumen (Flammarion 2010 ; J’ai lu


2013) a été traduit dans une dizaine de langues et adapté
au cinéma par Nabil Ayouch (Les Chevaux de Dieu, primé
à Cannes).

Né en 1959 à Marrakech, Mahi Binebine s’installe à Paris


en 1980 pour y poursuivre ses études de mathématiques,
matière qu’il enseigne pendant huit ans. Puis il se consacre
à l’écriture et à la peinture. Plusieurs de ses romans
sont traduits en une dizaine de langues. Il émigre à New
York de 1994 à 1999. Ses peintures font partie de la
collection permanente du musée Guggenheim de New
York. Il revient à Marrakech en 2002 où il vit et travaille
actuellement.

Sans titre, 2023


Cire et pigments sur bois
140 x 160 cm

280 000 - 320 000 MAD


Prix de départ 140 000 MAD

73 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Armand Boua
Côte d’Ivoire 32

Né en 1978. Vit et travaille à Abidjan (Côte d’Ivoire).

Diplômé de l’École Nationale des Beaux-Arts d’Abidjan


ainsi que du Centre Technique des Arts Appliqués,
Armand Boua traite de la condition humaine.

Ses œuvres révèlent ainsi les figures sans formes


d’enfants oubliés, témoignant de la violence qui continue
de caractériser les luttes politiques en Afrique de l’Ouest.
Son travail sur les enfants est inspiré de scènes de rue
où les migrations urbaines créent des enchevêtrements
ethniques, linguistiques, culturels et sociaux.

Les compositions se distinguent par une facture texturée


grâce à l’usage du goudron et de l’acrylique employés
sur des matériaux de récupération. Chaque couche est
appliquée puis arrachée, dépouillée, laissant apparaître
des formes abstraites.

Ses œuvres font partie de la collection permanente


du Minneapolis Institute of Art, du Musée Mohammed
VI d’Art Moderne et Contemporain (Maroc) et de la
Fondation Montresso*. L’artiste a notamment participé à
la Biennale de Venise en 2022, à la Biennale de Dakar en
2010 et 2022 ainsi qu’au programme IN-DISCIPLINE en
2019 présenté durant la 1-54 Marrakech à l’Espace d’Art
de la Fondation Montresso*.

Sans titre, 2021

Technique mixte sur carton


99 x 69 cm

85 000 - 90 000 MAD


Prix de départ 42 500 MAD

75 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Reda Boudina
Maroc 33

Né en 1995 à Meknès.
Vit et travaille à Rabat.

Réda Boudina signe ses fresques RDS depuis ses débuts en


2010, année où il décide de choisir les Arts appliqués comme
option au baccalauréat. Il opte, par la suite, pour des études
en classes préparatoires du brevet de technicien supérieur
en art et industrie graphique et intègre ainsi l’Institut national
des beaux-arts de Tétouan (INBAT) dont il sort diplômé en
2019.

Son premier contact avec le graff s’est fait très tôt : les
graffitis qu’il regardait, fasciné, du haut du pont de la voie
ferrée de Meknès, représentaient une découverte artistique
saisissante pour lui. Il s’agissait des graffitis du défunt Rabie
El Addouni, graffeur pionnier renommé au Maroc.

Malgré son jeune âge, Réda Boudina perce dans l’univers


du Street Art marocain en participant aux manifestations
les plus importantes dédiées à cette forme artistique (Fmud,
Jidar, Sbagha Bagha...). Aujourd’hui, Réda Boudina explore à
travers son travail artistique les formes et les compositions
inspirées de l’architecture brutaliste en s’imprégnant de ses
caractéristiques et de sa façon unique de dominer l’espace,
nous invitant ainsi à questionner une certaine modernité
urbaine au Maroc et nous plongeant dans une relecture
artistique qu’il en fait. Si les artistes marocains de la post-
indépendance se sont intéressés à l’iconographie du Maroc
ancestral dans la tentative de décoloniser l’expression
plastique, Réda s’intéresse au langage de la modernité de
notre pays postcolonial dont le progrès économique est
toujours en cours, et dont les contours de son influence sur
la société sont imperceptibles.

Sans titre, 2023


Béton sur bois
110 x 106 cm

90 000 - 100 000 MAD


Prix de départ 45 000 MAD

77 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

M’barek Bouhchichi
Maroc 34

Né en 1975 à Akka, titulaire d’un baccalauréat en arts


plastiques, M’barek Bouhchichi enseigne l’art depuis le
milieu des années 1990 à Tiznit.

Le travail de l’artiste repose sur la représentation et la


perception du corps noir dans la société marocaine. Le
corps constitue un thème aux ramifications multiples dans
l’œuvre de M’barek Bouhchichi. Moulé, sculpté, dessiné,
peint, il est mis en exergue à travers un kaléidoscope
de signes, de fragments (presque votifs) et d’images qui
donnent à voir le multiple ou l’éclaté. Mains, têtes, visages,
empreintes se font métaphores, doubles – voire doublures
– de corps invisibles qui peinent à faire un. Ils renvoient
au morcellement du corps humain et à l’éclatement de la
perception, assignant donc au regardant la responsabilité
de reconstituer les nombreuses significations imaginaires
et symboliques de l’image du corps éclaté, ou de s’égarer
dans l’opacité d’une telle fragmentation.

Ce travail plastique sur le corps s’ouvre donc à une


pensée sociale et politique au sein de laquelle les notions
d’identité, corporéité, différence et altérité sont explorées.
Parmi les questions qui ont guidé les recherches
plastiques récentes de M’barek Bouhchichi : comment
la représentation du corps noir dans les domaines des
arts plastiques et visuels, littérature, poésie et musique,
a-t-elle été conditionnée par des approches définies à
partir de la race et de la sexualité, ainsi que la question du
regard ?

Ses œuvres ont intégré des collections de renom dont


celle du Musée National d’art moderne du Centre Georges
Pompidou (France), du Musée d’art contemporain Africain
Al Maaden (Maroc), de l’American Friends of the Arts in
North Africa Foundation (États-Unis), de la Fondation
CDG (Maroc), du Ministère des Finances (Maroc), de
Diana Holding (Maroc), du Musée d’art contemporain
Helga de Alvear (Espagne), de la Fondation CALOSA
(Mexique) et de la Kells Art Collection (Espagne).

M’barek Bouhchichi vit et travaille à Tahannaout, Maroc.


Solitude 2, 2022
Technique mixte sur caoutchouc
95 x 97 cm

75 000 - 85 000 MAD


Prix de départ 37 500 MAD

79 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Mustapha Boujemaoui
Maroc 35

Né en 1952 à Ahfir.

De 1969 à 1972, il poursuit des études à l’Institut National


des Beaux-Arts de Tétouan, avant de rejoindre l’Académie
des Beaux-Arts de Bruxelles et parachever sa formation
artistique à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de
Paris. De retour au Maroc en 1982, Mustapha Boujemaoui a
enseigné les arts plastiques dans un lycée à Oujda, puis, en
1988, à l’Institut Supérieur des Arts Dramatiques de Rabat,
au Centre Pédagogique Régional de Rabat et à l’École
Nationale d’Architecture de Rabat.

Peintre-chercheur, Boujemaoui est l’un des rares peintres


au Maroc à avoir réussi une transition entre la peinture et
l’installation. Il a commencé par s’intéresser aux thèmes
du voyage, du déplacement, de l’écoulement du temps,
avant de multiplier les supports de son art et les matériaux
qu’il interroge. Deux concepts fondent son œuvre : la
transparence et la répétition.

Il a obtenu en 1995 le prix UNESCO pour la promotion des


arts.

Ses œuvres ont intégré des collections de renom dont le


Ministère de la Culture (Maroc), la Fondation ONA (Maroc),
la Caisse de Dépôt et de Gestion (Maroc), le Musée
Mohammed VI d’Art Moderne et Contemporain (Maroc).

Mustapha Boujemaoui vit et travaille à Rabat.

Message d’espoir, 2020


Acrylique sur toile
140 x 140 cm

140 000 - 160 000 MAD


Prix de départ 70 000 MAD

81 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Omar Bouragba
Maroc 36

Né en 1945 à Marrakech.
Vit et travaille à Marrakech

Membre de l’association nationale des beaux arts 1965


Membre fondateur de l’association des plasticiens marocains
APM en 1975 Vice président de l’association marocaine
des arts plastiques AMAP en 2003 Membre fondateur de
l’association Ambre Maroc en 2007 Son séjour à Rabat lui
permet de connaître le milieu artistique des années 60.

C’est ainsi Qu’il se lie d’amitié avec Mekki Morcia, qui lui
organise sa première exposition à La Mamounia de Rabat
en 1965. Son exposition : Extrême Limite ou La fusion dans
l’Autre ; à La Maison de la Pensée, en 1967, le révèle au
monde r’bati de la culture et des arts. En outre, sa rencontre
avec Jilali Gharbaoui en 1965, et Ahmed Yacoubi en 1968
fut déterminante dans ses orientations de peintre. De même,
Abderrahmane Serghini lui achète deux peintures qui
seront les premières acquisitions de toute cette collection
prestigieuse, et lui proposa un atelier avec tout le confort
nécessaire pour peindre ; cette période est marquée par
l’éclatement et la recherche du centre. Travaillant, dans la
précipitation et l’urgence, Marrakech l’appelle en 1971 où il
élut demeure dans la spiritualité d’Ibn Arabi.

Sans titre, 2020


Acrylique sur toile
80 x 65 cm

60 000 - 70 000 MAD


Prix de départ 30 000 MAD

83 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Hassan Bourkia
Maroc 37

Né en 1956 à El Ksiba près de Béni Mellal, Hassan


Bourkia est peintre, écrivain et traducteur.

Il enseigne la littérature à Beni-Mellal depuis 1982. Depuis


le début des années 1990, l’artiste expose au Maroc et à
l’étranger.

Bourkia publie également de nombreux articles littéraires


et philosophiques au Maroc et à l’étranger ; il traduit en
arabe de nombreux ouvrages, notamment Le Gai Savoir,
Par-delà le Bien et le Mal de Nietzsche. En 2004, il est
lauréat du prix Grand Atlas de la traduction. Il assure aussi
la conception graphique de romans, de recueils de poésie
et d’affiches culturelles chez différents éditeurs marocains.

Sans titre, 2011


Technique mixte sur toile
120 x 200 cm

120 000 - 140 000 MAD


Prix de départ 60 000 MAD

85 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Regragui Bouslai
Maroc 38

Né en 1963 à Chiadma.

La peinture chez Bouslai, , se distingue par deux styles tout


à fait distincts.

Dans le premier style, l’artiste peint d’abord le support de


sa toile d’une couleur nique, généralement le jaune, et par-
dessus une multitude d’animaux imbriqués et superposés
avec des couleurs très vives. Par la suite, il gratte, à l’aide
d’un morceau de bois, les corps de cette faune, leur donnant
ainsi un décor et du relief.

Le second style de Bouslai se distingue par une peinture de


personnages et d’animaux fantasmagoriques, d’inspiration
africaine, serrés fortement les uns contre les autres et se
bousculant comme si la place devait manquer.Son école à
lui c’est tradition orale, les fêtes religieuses et les rites de
passage qui jalonnent la vie de la naissance à la mort. Sa
seconde source d’inscription, il l’a trouvée dans la belle
plaine atlantique où il vit, dominée par le vert des oliviers,
le jaune des fleurs de passion et le rouge des coquelicots.

On remarque que les têtes des personnages sont comme


des masques avec de grands trous à la place desyeux.
Par ailleurs des yeux dispersés partout dans la toile ont
une grande importance, comme c’est le cas chez d’autres
artistes d’Essaouira. Les regards fixateurs ne fonctionnent
certainement pas pour une magie noire, mais plutôt comme
des amulettes : l’œil protecteur !

Sans titre
Technique mixte sur panneau
121 x 121 cm

30 000 - 35 000 MAD


Prix de départ 15 000 MAD

87 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Mohamed Said Chaer


Maroc 39

Né en 1989.
Il vit et travaille à Tanger (Maroc).

Artiste autodidacte, ce n’est qu’après quelques années


passées dans le monde de la finance que le jeune artiste va
troquer son costume pour se consacrer à plein temps
à l’exercice de sa passion.

Puisant son inspiration dans l’art figuratif de l’un de ses


maîtres à penser, Lucian Freud, Mohamed Said Chair
peint à l’huile des portraits révélant l’intimité crue de ses
modèles. Ainsi, à travers une acuité particulière qui ne veut
cacher aucun détail, l’artiste s’applique dans une quête
obsessionnelle, à sonder la nature humaine par le biais de
son enveloppe charnelle. Déclinaison des drapés, précision
anatomique, verdaccio : il va alors utiliser les techniques
académiques classiques afin d’interroger des sujets tels que
la culture de masse et l’aliénation moderne.

Son travail a été exposé au Maroc, mais aussi en France,


en Espagne, en Angleterre et a intégré la collection
permanente de la Fondation Montresso*.

My dear friends, 2020


Huile sur carton
79 x 61 cm

35 000 - 45 000 MAD


Prix de départ 17 500 MAD

89 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Ines Noor Chaqroun


Maroc 40

Ines-Noor Chaqroun est une artiste plasticienne


originaire du Maroc, basée entre Berlinet Casablanca.

Après avoir fait ses classes dans diverses villes telles que
Paris, Toronto et Florence, INCa rejoint le prestigieux
Berlin Art Institut en Janvier 2019 dans le cadre d’une
résidenceartistique de six mois. Elle perfectionne ensuite
sa patte en immersion totale dans sonpropre atelier
Berlinois, et ce, durant un an.

Le milieu de l’année 2020 marqua son retour dans sa ville


natale, Casablanca.

Ines-Noor Chaqroun travaille la peinture en résonance


avec ses émotions, sessentiments et les sensations dont
elle extrait naturellement sa palette.

Peintre aimant fusionner différentes techniques, sa


démarche artistique est centrée surles matériaux utilisés,
dans une symbiose presque parfaite. Réel dialogue initié
entre sa toile et ses couleurs, INC considère que ces
« icônes »statiques portent en eux leurs sentiments
propres, et qu’elle est, à travers ses mains etson pinceau,
l’interface à leur matérialisation.

Son art se vit comme une balade spirituelle, artistique et


culturelle, accompagnée par levent...

Bloody Daisy, 2022


Huile et acrylique sur toile
120 x 153 cm

50 000 - 60 000 MAD


Prix de départ 25 000 MAD

91 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Mounat Charrat
Maroc 41

Née en 1965 à Casablanca, où elle vit et travaille.

Parallèlement à son diplôme en langues étrangères


appliquées, Mounat reçoit une formation artistique à
Paris à l’Académie Julian et à l’Académie Charpentier. Elle
mène un travail dense et protéiforme depuis le début des
années 2000. Forte d’une double culture marocaine et
espagnole, elle se fait passeuse entre différents territoires
et questionne la notion d’émancipation de l’individu dans
des systèmes historiquement et culturellement préétablis.

Le travail de Mounat Charrat prend la forme d’espaces


ouverts offrants différentes temporalités et engendrent
diverses narrations au sein d’une même œuvre, il revient
au regardeur de déambuler mentalement sur la scène pour
percer les mystères de ces réalisations à la fois captivantes
et envoûtantes mais aussi singulières et déroutantes.

Tant qu’il y aura des pierres, 2017


Mixte sur toile
195 x 208 cm

120 000 - 130 000 MAD


Prix de départ 60 000 MAD

93 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Nouredine Chater
Maroc 42

Né en 1975 au Maroc. Il vit et travaille à Marrakech.

L’œuvre de Noureddine CHATER, ne s’ancre pas seulement


dans la tradition de la Calligraphie Arabe, elle la dépasse et
s’affirme comme un travail qui met en lumière l’interaction entre
le textuel et le figural, l’idée et la forme.

Alphabet, mot et phrase constituent le premier matériau de


l’artiste qui expérimente la plasticité du langage au sens
graphique. Ainsi l’ampleur visuelle apporte à l’abstraction de
la langue une perspective réelle et poétique.

En 1989, Noureddine CHATER obtient le Prix de « la Jeune


Peinture » de la ville de Leidz, en Tchécoslovaquie. Dès
lors, il participe à de nombreuses expositions de renom ;
en France, au Portugal, en Allemagne, au Sénégal et enfin au
Maroc.

Son travail est couronné en 2006 par sa nomination en tant


que lauréat du concours «Le Maroc Avenir», organisé par la
Fondation de la Caisse de Dépôt et de Gestion à l’occasion
du 50ème anniversaire de l’indépendance du Maroc.

Sans titre,
Huile sur toile
110 x 180 cm

60 000 - 70 000 MAD


Prix de départ 30 000 MAD

95 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Larbi Cherkaoui
Maroc 43

Né en 1972 à Marrakech.

Larbi Cherkaoui est lauréat du Centre Pédagogique


Régional de la ville ocre et diplômé en arts plastiques.
Larbi Cherkaoui est artiste calligraphe à l’origine et
a gardé intacte sa passion pour la calligraphie, même
lorsqu’il lui a donné un rythme plastique dans ses
tableaux.

La peau est le support privilégié de l’artiste. Certaines de


ses œuvres récentes se présentent comme des « puzzles
» ou encore « de petits rectangles recouverts de peau »,
que l’artiste teint au henné pour créer des compositions
modernes.

Le travail de l’artiste a été salué par des critiques d’art


dont Jean-François Clément qui écrit : « Larbi Cherkaoui
est passé maître dans l’art de mélanger les genres. Il
accumule les expériences et augmente sans cesse sa
maîtrise des techniques. Il y a une nécessité intérieure
qui le pousse à évoluer, à ne jamais utiliser les mêmes
concepts. » Et d’ajouter : « Le calligraphe ne peut jamais
être écrasé par les mots qu’il écrit. Il garde toujours
une liberté qui s’exprime par le geste lorsque celui-ci
commence à se distancier par rapport à sa seule mémoire
mécanique pour se muer en mémoire créatrice. »

Ses œuvres ont intégré de nombreuses collections


publiques et privées, notamment celle du Musée d’art
contemporain de Tunis (Tunisie), le Musée d’Archéologie
de Silves (Portugal), la Fondation ONA (Maroc), Bank Al
Maghrib (Maroc), la Société Générale (Maroc).
Larbi Cherkaoui vit et travaille à Marrakech.

Sans titre, 2022


Technique mixte sur toile
180 x 120 cm

170 000 - 190 000 MAD


Prix de départ 85 000 MAD

97 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Ahmed Cherkaoui (1934 - 1967)


Maroc 44

Ahmed Cherkaoui naît le 2 octobre 1934 dans la ville


de Boujâad, haut lieu de spiritualité.

Ahmed Cherkaoui s’inscrit dans cette Il entame également ses premières


filiation par son père, descendant du recherches picturales et réalise des
grand mystique soufi Mohamed Cherki, compositions figuratives de paysages
qui lui transmet la tradition familiale marocains qui montrent la distance
mystique. prise avec les modèles académiques en
vigueur à la même période au Maroc.
Sa mère est originaire de la tribu Au musée d’art moderne de Paris, il
berbère du Moyen Atlas des Zayanes, découvre la peinture de Roger Bissière
connue pour sa tradition féminine des qui suscite en lui une grande émotion,
arts du tissage. Enfant, il fréquente de même que le travail de Paul Klee qu’il
l’école coranique où il étudie les textes estimait beaucoup. Au contact de leurs
sacrés et s’initie à la calligraphie, dont œuvres, il opte pour la toile de jute pour
il poursuit l’apprentissage auprès d’un expérimenter ses qualités matérielles
maître réputé. La calligraphie ne cessa et esthétiques dans un langage pictural
d’exercer une influence profonde sur sa de plus en plus abstrait. Sa rencontre
réflexion artistique et sa peinture qui avec Monique de Gouvenain, future
montre l’union existant entre le geste directrice de la galerie Solstice à Paris, est
calligraphié et le geste peint. Avant de décisive. Grâce à son appui, Cherkaoui
partir pour Paris, Cherkaoui vit de ses expose pour la première fois ses œuvres
créations graphiques. Il réalise différents aux Ateliers de l’imprimerie Lucienne
travaux : affiches calligraphiées, panneaux Thalheimer.
publicitaires, peinture murales pour
enseignes.

En 1956, il s’installe à Paris et intègre


l’École des métiers d’art de Paris où il se
spécialiste en arts graphiques. Il se dédie
à l’étude des techniques de la lettre, de
la décoration et de l’affiche. Ses travaux
d’atelier montrent l’expression d’une
sensibilité artistique affirmée qui témoigne
de son désir de peindre. Nouvellement
diplômé de l’École des métiers d’art en
1959, Cherkaoui obtient son premier
emploi en tant que calligraphe et L’hommage II, 1963
concepteur graphiste chez Pathé-
Marconi pour qui il crée les marquettes Encre sur carton
de pochettes de disques au département
27 x 22,5 cm
oriental.

250 000 - 300 000 MAD


Prix de départ 125 000 MAD

99 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Joana Choumali
Côte d’Ivoire 45

Née en 1974 à Abidjan, Côte d’Ivoire Vit et travaille à


Abidjan

Née en 1974 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, Joana Choumali


a étudié les arts graphiques au Maroc dans la ville de
Casablanca. Elle a ensuite travaillé pour une agence de
publicité comme directrice artistique avant de débuter sa
carrière de photographe professionnelle.

La photographie conceptuelle et les techniques mixtes


sont à ce jour ses modes d’expression.

Son travail se concentre sur l’Afrique et reflète le plus


souvent un aspect documentaire. Aussi ses séries,
Traduction, Adorn et Ça va aller témoignent-elles d’une
culture, d’un moment et d’une géographie particuliers.

Le lien entre passé et présent est également un élément


fondamental de son travail. L’artiste procède par étapes,
au gré de ses investigations, à la recherche de sujets pour
servir au mieux son propos, ainsi ses séries Résilients et
Hââbré.

Depuis 2016, Joana Choumali a intégré le textile à son


travail photographique. Suite à l’attentat de Grand
Bassam, l’artiste a capturé une série d’images dans ce
lieu de retraite paisible, qu’elle associait jusqu’alors aux
souvenirs heureux de son enfance et des rencontres
familiales. L’événement, brutal et tragique a généré une
profonde tristesse le plus souvent traduite en mots par les
habitants à travers la formule « ça va aller… ».

The sisyphean dreamers, 2020


Broderie sur photographie numérique imprimée sur toile
50 x 50 cm

130 000 - 150 000 MAD


Prix de départ 65 000 MAD

101 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Mohammed Chrouro
Maroc 46

Mohammed chrouro est né en 1991


Il vit et travaille à Casablanca.

Mohammed Chrouro est un artiste conceptuel, dont


les premières explorations et études prennent vie
principalement au sein de l’espace virtuel des sites internet.
Il a marqué l’histoire en devenant le premier artiste du
monde arabe à créer des sites internet considérés comme
des œuvres d’art à part entière.

Il est largement reconnu comme le précurseur du


mouvement artistique baptisé le «New Aesthetic of
Morocco». Ses créations remettent en question les
évolutions futures des esthétiques, qu’elles soient en ligne
ou hors ligne. Sa contribution majeure s’est illustrée au sein
du collectif Radar, où il a œuvré de 2009 à 2014, devenant
ainsi l’un des pionniers du mouvement post-internet au
Maroc.

En 2012, Mohammed Chrouro a fait une percée significative


en présentant ses premières peintures dégradées. Il décrit
cette technique comme une forme de peinture émotionnelle,
qu’il explore plus en profondeur dans son manifeste intitulé
«Emotionel Gradients», publié en 2015.

En 2018, il a franchi une nouvelle étape en organisant


sa première exposition en solo show à la galerie GVCC.
Cette exposition a mis en avant une série de ses créations,
notamment des peintures et des impressions, qui couvrent
la période de ses débuts en 2012 jusqu’à 2017. Le titre
évocateur de cette exposition était «Gradients of Internet
1», reflétant sa fascination pour la fusion entre l’art et le
monde virtuel.

Au fil des années, l’artiste a continué à approfondir ses


recherches sur l’exploration de l’omniprésence du dégradé
dans le monde digital. Comme un défi de l’intelligence
humaine à l’intelligence artificielle il peint des formes de
dégradés qu’il décline à l’infini.

Sans titre, 2019


Acrylique sur toile
170 x 130 cm

80 000 - 90 000 MAD


Prix de départ 40 000 MAD

103 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Soly Cissé
Sénégal 47

Diplomé de l’école des Beaux-Arts de Dakar, dont il est


sorti major de sa promotion

Étant enfant, Soly s’amusait à dessiner sur les radios que


son père, radiologue, ramenait chez lui. Aujourd’hui, il est
toujours fasciné par les transparences, la lumière s’imposant
sur l’obscurité, l’essence des couleurs.

Lorsqu’il peint, son pinceau révèle une scène, apporte la


lumière sur une histoire, et libère les personnages prisonniers
du fond noir. Soly refuse l’imitation et abhorre l’illustration.
Chaque oeuvre est création. Chaque oeuvre donne
naissance à un nouveau monde, à de nouvelles créatures
ni complètement humaines, ni complètement animales, ni
complètement légendaires.

Soly Cissé peint au pinceau, à la main, et au couteau. Il est


aussi excellent dessinateur. Le public a aussi récemment
découvert ses extraordinaires sculptures en métal. Soly est
un artiste reconnu dans le monde de l’art. Sa réputation a
traversé les frontières et son travail a été montré dans de
nombreuses expositions (France, Italie, Allemagne, Suisse,
Espagne etc.). Il a par exemple pris part à l’exposition Africa
Remix (Centre Pompidou, Hayward gallery), qui a connu un
succès international.

Sans titre, 2018


Huile sur toile
180 x 150 cm

180 000 - 200 000 MAD


Prix de départ 90 000 MAD

105 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Noureddine Daifallah
Maroc 48

Né en 1960 à Marrakech.

Noureddine Daifallah vit et travaille toujours dans cette


ville où il est également professeur en arts plastiques. Bien
qu’inspiré par la tradition musulmane de la calligraphie,
il s’en démarque, lui donne un nouveau souffle. Avec son
pinceau, il remplace l’encre par la peinture, brouille l’écriture
en se concentrant sur l’esthétique (l’alternance rythmique,
les boucles, les excroissances et autres ornementations) le
tout réalisé principalement dans des couleurs sombres, des
couleurs «terre».

Depuis sa première exposition, en 1977, il n’avait alors que


17 ans, les œuvres de Noureddine Daifallah ont traversé
la Méditerranée pour être exposées et reconnues tant en
Europe (France, Italie et Portugal notamment) que dans le
monde arabe.

En 1991, il sera lauréat de la Biennale d’Istanbul et de la 2ème


Rencontre de la jeune peinture marocaine à l’Espace Wafa
Bank.
Deux de ses œuvres ont été acquises par le Musée
Guggenheim.

Sans titre, 2022


Technique mixte sur toile
150 x 95 cm

75 000 - 90 000 MAD


Prix de départ 37 500 MAD

107 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Hassan Darsi
Maroc 49

Hassan Darsi est né en 1961 à Casablanca.

Après des études à l’école supérieurs des arts visuels de


Mons, en Belgique, il rentre à Casablanca en 1989.

En 1995, il fonde à Casablanca le projet La Source du


lion, avec lequel son travail personnel entretient toujours
des résonnances et des connivences étroites autour
du concept de Passerelles artistiques et de projets
participatifs.

A partir de 1999, il s’intéresse à la dorure et recouvre


d’adhésif doré divers objets (poupée, chaise de jardin,
télévision, tanks, dents… ) mais également des espaces
publics, comme la façade d’une galerie d’art de
Casablanca en 2008.

Hassan Darsi a développé sur une période de plus de


20 ans une œuvre multiple : photographie, installations,
sculptures, interventions dans des espaces publics,
maquettes, performances, films vidéos et projets
participatifs impliquant d’autres disciplines, danse, poésie,
architecture… Une œuvre complexe par la diversité de ses
médiums et les liens que chaque œuvre, chaque objet et
chaque série entretiennent avec des contextes différents,
politiques, sociaux, culturels… Nourri par l’utopie d’une
« œuvre d’art totale », qui trouve son sens à la fois dans
la multiplicité des disciplines de la création, dans l’histoire
- passée et en construction -, dans la philosophie, la
politique et l’actualité, il propose une œuvre qui prend le
contre-pied d’un art globalisé et s’inscrit toujours dans
des contextes précis et des réalités contemporaines.

Ses œuvres ont intégré de prestigieuses collections


publiques et privées au Maroc et à l’étranger, dont
notamment celles de Beaubourg à Paris, du Zorlu Center à
Istanbul et du FRAC Champagne-Ardenne.

Hassan Darsi vit et travaille à Casablanca.


Sans titre, 2023
Encre de tampon sur papier craft
90 x 90 cm

50 000 - 60 000 MAD


Prix de départ 25 000 MAD

109 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Viyé Diba
Sénégal 50

Né en 1954 à Karantaba au Sénégal.

Diplômé de l’École Normale Supérieure d’Éducation


Artistique de Dakar et de l’École pilote internationale d’art
et de recherche de la Villa Arson à Nice. Il prépare ensuite
un troisième cycle en géographie à l’université de Nice sur le
thème « salubrité et esthétique urbaine ». Il a été professeur
à l’École Nationale des Arts de Dakar où il a participé à la
formation de plusieurs générations d’artistes.

Son travail est présenté dans de nombreuses expositions


à travers le monde et figure dans plusieurs collections
individuelles et institutionnelles. Lauréat du grand prix
Léopold Sédar Senghor de la biennale de Dakar en 1998,
Ses oeuvres ont été acquises par des musées et des
fondations internationales tels que le Smithsonian Museum,
Peabody Essex Museum, UCLA Fowler Museum, Banque
Mondiale, Fondation Aterrana Stiffung, Fondation Hans
Bogadske, Fondation Blachère, Fondation Peter Gabriel,
Newark Museum ou encore le Centre Pompidou.

Viyé Diba vit et travaille à Dakar. En 2022, il inaugure à


Dakar un espace de création et de recherche : Manifa.

Communication, 2023
Technique mixte sur toile
180 x 160 cm

200 000 - 250 000 MAD


Prix de départ 100 000 MAD

111 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Youssef Douieb
Maroc 51

Né en 1965 à Casablanca, vit et travaille à Casablanca


(Maroc).

« Les dessins qui m’intéressent le plus sont faits les


yeux fermés. Les yeux fermés, je sens ma main glisser
sur le papier. J’ai une image en tête mais les résultats me
surprennent. »

Douieb aime se laisser surprendre par ses toiles et


s’abandonner à la spontanéité du geste.

Très tôt l’artiste, né en 1965 à Casablanca et qui évolue


dans un univers familial artistiquement très riche (deux de
ses cousins et son frère étant également artistes peintres
en Europe), développe un goût prononcé pour l’abstraction
géométrique. Des heures passées face aux portes
coulissantes des placards de sa chambre d’enfant, naîtront
sur le papier des silhouettes de buildings new-yorkais.
Plusieurs années plus tard, c’est de l’architecture longiligne
du paquebot en quête du ciel, l’hôtel Barceló, dont il s’inspire
pour créer une série d’œuvres destinées à évoluer dans cet
édifice casablancais.

L’évidente dimension sculpturale des formes peintes par


l’artiste autodidacte s’accompagne d’un soin particulier
accordé aux choix des couleurs. Lorsqu’il crée ses toiles
constituées d’aplats d’acrylique au chromatisme vif, aux
formes pures et nettes, c’est entouré aux murs de son atelier
par les maîtres de l’histoire de l’art au Maroc, tels que
Mohamed Melehi, Mohamed Chebâa ou encore Mohamed
Hamidi.
Youssef Douieb entretient avec la peinture une relation
passionnelle, intuitive et absolument nécessaire. Libéré de
tout carcan, l’artiste n’a d’autre satisfaction que d’égayer par
ses œuvres le quotidien du regardeur.

Sans titre, 2023


Acrylique sur toile
170 x 150 cm

70 000 - 80 000 MAD


Prix de départ 35 000 MAD

113 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Medina Dugger & François Beaurain


Nigéria 52

Medina Dugger est une artiste californienne diplômée


du Spéos Photographic Institute à Paris, France en
2010.

Elle vit entre Lagos, au Nigeria et en Californie depuis


2011. Elle travaille avec différents médiums artistiques,
notamment la photographie, le collage, la peinture et la
vidéo. La pratique thématique de Medina a été largement
façonnée par les années qu’elle a passées à Lagos et
sur le continent africain. Son travail se concentre sur
des thèmes à la fois contemporains et intemporels,
notamment le style, la forme féminine, l’acculturation,
l’ethnocentrisme, l’homogénéisation culturelle, les
pratiques autochtones, la mondialisation, l’identité,
la tradition, la modernité et l’imagination. Elle vise
également à saper les stéréotypes négatifs et à minimiser
les intrigues communes au Nigéria et en Afrique. Son
travail a été exposé à l’international, notamment Untitled
Miami, l’Investec Cape Town Art Fair et présenté dans
Vogue, Smithsonian Magazine, CNN Africa, BBC News
entre autres publications et fait partie de la General Mills
Private Art Collection et Fondation Zinsou.

Avant de se concentrer sur sa pratique artistique, Medina


a passé 4 ans à Lagos en tant que coordinatrice /
curatrice de projet pour la Fondation des artistes africains
et co-commissaire du Lagos Photo Festival (2011-2015)
organisant la fondation et la programmation du festival.
En 2015, Medina a commencé le conseil créatif en tant
que rédactrice photo et responsable des médias sociaux
pour Moon Man Studios, un studio conceptuel à Londres
spécialisé dans la direction artistique innovante et la
production créative. En 2018, Medina a cofondé ARTOJA,
un marché en ligne et une société de production créative
pour l’art contemporain et le design en Afrique.

Medina est actuellement représentée par Art Twenty One


à Lagos à Lagos et SoArt Gallery au Maroc

Série Chromatin, 2022


Diptyque, Impression fibre pigmentaire sur Dibond
60 x 120 cm

38 000 - 45 000 MAD


Prix de départ 19 000 MAD

115 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Hassan Echair
Maroc 53

Né à Rommani au Maroc en 1964, après des études


aux Beaux Arts au Maroc puis en France à Amiens et
Angers.

Il s’est installé à Tétouan au Maroc où il mène un travail


qui se situe à mis chemin entre le dessin, la sculpture et
l’installation. Avec un souci minimaliste, délicat et surtout
fragile, Hassan Echair développe un travail qui propose
une série de réflexions sur les constructions, la mémoire,
l’environnement, le temps, sur l’énergie accumulée, et puis
sur l’identité.

Hassan Echair est l’une des figures notoires de ce que


l’on appellera la troisième générations des plasticiens
contemporain au Maroc. Il enseigne depuis une trentaine
d’années à l’institut National des Beaux Arts à Tetouan.
Il expose régulièrement depuis 1998 au Maroc et à
l’étranger en France, Espagne en Belgique en Portugal au
Liban, à Mali, en Tunisie et aux Etats Unis.

Sans titre, 2022


Technique mixte, acrylique, crayon noir et pigments sur toiles assemblées
130 x 100 cm

60 000 - 70 000 MAD


Prix de départ 30 000 MAD

117 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Mohamed El baz
Maroc 54

Né en 1967 à Ksiba au Maroc.

Après l’obtention, en 1989, du diplôme national d’arts


plastiques à l’Ecole Régionale d’Art de Dunkerque,
il obtient en 1992 le diplôme supérieur d’Expression
plastique à l’Ecole Nationale Supérieure de Paris-Cergy.
Il a également poursuivi des études à l’Institut des Hautes
Etudes en Arts Plastiques à Paris.

Depuis 1993, Mohamed El baz se consacre au projet


intitulé Bricoler l’incurable, qu’il développe dans l’espoir
de réparer ce monde qui lui semble imparfait. Dès lors,
l’artiste revêt le rôle de l’artisan, et ses instruments
de création viennent enrichir sa boîte à outils, en
éternelle évolution. Par ses œuvres, Mohamed El baz
questionne les fonctions de l’art et de l’artiste mais met
également en exergue les maux de notre société tels que
l’appartenance, la différence, le statut social, la diaspora,
le rapport à l’autre ainsi qu’au monde. Des thèmes qui lui
sont personnels et l’interrogent, mais dont l’universalité
est réelle.

Ses œuvres ont intégré de nombreuses collections dont


le Ministère des Finances (Maroc), la Caisse de Dépôt
et de Gestion (Maroc), la Fondation Alliances (Maroc),
le FRAC du Languedoc-Roussillon (France), le Musée
d’Art Moderne de Lille (France), le Musée Léon Dierx
(La Réunion), le FRAC de la Corse (France), le Fonds
Municipal d’Art Contemporain de Paris (France), ainsi que
de nombreuses collections privées. Mohamed El baz vit et
travaille entre Tahannaout et Lille.

L’arbre de vie #2, 2019


Acrylique sur toile
200 x 150 cm

120 000 - 130 000 MAD


Prix de départ 60 000 MAD

119 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Noureddine El Ghoumari
Maroc 55

Noureddine El Ghoumari est né à Taza en 1964.

Aujourd’hui, il vit et travaille entre Akchour et Ceuta. Avant


de s’intéresser à la photographie Nour-Eddine a d’abord
été un sportif aguerri, avec un palmarès de 16 médailles
nationales et internationales au 100 m et 4×100 m. Puis
c’est le départ pour l’Angleterre où il obtient une licence en
art, à l’Université Westminster, à Londres, où il a exercé le
métier de professeur tout en étant chef de département de
photographie.

A partir de 1991 il multiplie les expositions individuelles et


collectives à travers le monde. Ses photographies ont obtenu
plusieurs prix et distinctions honorifiques et ont fait la une de
livres et magazines britanniques, russes, allemands, italiens,
japonais, américains, ukrainiens, syriens et marocains.

Les portraits plein de force de Nour-Eddine El Ghoumari


captent le regard. L’artiste immortalise des personnages de
sa région natale, où se lit la fierté et le courage, malgré la
misère et l’oubli.

Sara, 2018
Noir & blanc, ILFORD FP4 ISO 400 effect, sur Satin Digital Paper
80 x 80 cm

22 000 - 25 000 MAD


Prix de départ 11 000 MAD

121 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Amine El Gotaibi
Maroc 56

Né en 1983 à Fès, Amine El Gotaibi vit et travaille à


Marrakech.

Son œuvre se caractérise par l’utilisation de matériaux


naturels tels que la laine, la terre et le métal, qu’il relie à
une réflexion historique et sociétale sur le Maghreb et
l’Afrique. L’artiste utilise l’innovation et l’expérimentation
de différents médiums afin de susciter la curiosité
du public, et initier ainsi le dialogue pour inspirer le
changement dans une société stagnante.

Son projet «Visite à Okavango» infuse toute son


approche artistique depuis 2011. Il a depuis voyagé à
travers l’Afrique pour «rencontrer son propre continent»
à travers diverses participations telles que la Congo
Biennale (Kinshasa, 2019) et une résidence à la Fondation
Nirox (Johannesburg, 2020). Auparavant, son travail a
notamment été exposé au MMVI (Rabat), à l’Institut du
monde arabe (Paris), à 1-54 Marrakech (Maroc), au Salone
del Mobile (Milan), ainsi qu’à Bruxelles, Madrid, Sharjah,
etc.

La pomme 1, 2016

Encre et intervention sur papier


25,5 x 95 cm

60 000 - 70 000 MAD


Prix de départ 30 000 MAD

123 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Bouchta El Hayani
Maroc 57

Né en 1952 à Taounate.

Diplômé de l’Ecole des Arts Appliqués de Casablanca


en 1972 en décoration et arts graphiques, il rejoint le
Centre Pédagogique Régional de Rabat la même année.
Parallèlement à son activité artistique, Bouchta El
Hayani enseigne au CPR de Rabat et à l’Ecole Nationale
d’Architecture.
Sa carrière d’artiste peintre débute en 1970, avec
une exposition au salon des artistes indépendants à
Casablanca où il est remarqué pour son abstraction
lyrique marquée par un graphisme aux contours imprécis.
En 1998, Bouchta El Hayani effectue un séjour à la Cité
Internationale des Arts à Paris.

Dans les années 2000, il entreprend une mutation


esthétique et plastique qui met en avant une figuration
frontale et une composition verticale. Depuis, le dessin est
revendiqué dans son œuvre et ses « nus » castrés, sans
visages, dressés au milieu de nulle part, laissent apparaître
un vocabulaire archétypal.

Les œuvres de Bouchta El Hayani figurent, entre autres,


dans les collections de la Caisse de Dépôt et de Gestion
(Maroc) et de la Fondation ONA (Maroc) ainsi quand
dans de nombreuses collections privées au Maroc et à
l’étranger. Bouchta El Hayani vit et travaille à Rabat.

Sans titre, 2011

Acrylique sur toile


200 x 160 cm

200 000 - 250 000 MAD


Prix de départ 100 000 MAD

125 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Narjisse El Joubari
Maroc 58

Originaire d’Assilah, entretient un lien indéfectible avec


le moussem culturel de sa ville natale.

Initiée à l’art dès l’âge de huit ans par son père, un


philosophe amoureux des arts plastiques, elle n’a cessé
depuis de se consacrer corps et âme à sa passion.

Elle a ainsi rejoint l’Institut des Beaux-Arts de Tétouan


pour y perfectionner les techniques clas- siques, tout en
préservant une inspiration originale et fulgurante. Dans ses
œuvres, Narjisse El Joubari évoque des paysages pluvieux
et nuageux qui se déploient entre ciel et terre, jouant des
contrastes entre l’innocence de l’enfance et la maturité de
l’âge adulte. La sobriété délicate de sa palette, teintée de
noir, blanc, rose et gris coloré, touche l’humanité universelle
par la justesse de ses émotions. Loin des artifices et des
séductions faciles, l’artiste révèle une sensibilité profonde et
sincère qui émeut l’âme.

Aujourd’hui installée à Casablanca, Narjisse El Joubari


poursuit inlassablement sa quête artis- tique, explorant avec
créativité et exigence de nouvelles voies d’expression.
Sa sensibilité unique, qui la distingue des autres artistes de
sa génération, ne cesse de surprendre et d’émouvoir les
amateurs d’art.

Désintégration, 2023
Techniques mixtes sur toilese
200 x 300 cm

100 000 - 110 000 MAD


Prix de départ 50 000 MAD

127 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Nabil El Makhloufi
Maroc 59

Né en 1973 à Fès.

Nabil El Makhloufi est diplômé de l’Académie des Arts


Visuels de Leipzig, ville allemande réputée pour sa célèbre
école de la peinture figurative : la Neue Leipziger Schule.

Dans les peintures de Nabil El Makhloufi, le temps et


l’espace sont fragmentés, imposant un temps de suspension
à celui qui les regarde. Tout est déconcertant dans les
œuvres de l’artiste : les êtres, qui se détachent du groupe et
se mettent à l’écart, sont d’une expressivité frappante qui
nous plonge dans leur univers intérieur, leurs doutes, leur
sentiment d’étrangéité et d’exil à leur propre environnement.

Nabil El Makhloufi semble nous interpeller à travers ses


personnages sur les questions de l’appartenance, des
communautarismes, du champ laissé à la singularité de l’être
dans la cloison identitaire. Il essaye de traduire, dans sa
peinture, cette relation entre l’individu et le groupe et porte
une réflexion sur la situation du monde arabe en général.
Naturellement, sa vie d’étranger joue également un rôle
important dans son art. La migration est une question
à laquelle il a profondément réfléchi. Il ne s’agit pas
seulement des difficultés récentes, et largement médiatisées,
qu’éprouvent les réfugiés, mais aussi des modèles plus
anciens, qui remontent à plusieurs générations.

Les œuvres de Nabil El Makhloufi ont intégré de


nombreuses collections dont le Musée Africain d’Art
Contemporain Al Maaden (Maroc), la Banque Populaire
(Maroc), le BAT Campus Galerie Collection (Allemagne), la
Fondation Norval (Afrique du Sud), la Sharjah Art Fondation
(Émirats arabes unis), et la Société Générale (Maroc et
France).

Nabil El Makhloufi vit et travaille à Leipzig.

La patrie, 2019
Huile et acrylique sur toile
150 x 130 cm

160 000 - 180 000 MAD


Prix de départ 80 000 MAD

129 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Hasnae El Ouarga
Maroc 60

Née en 1993. Vit et travaille à Marrakech.

Diplômée de l’École Supérieure des Art Visuels de


Marrakech, Hasnae El Ouarga fonde ses recherches
artistiques sur la complexité de l’image photographique.

En tant que représentation à la fois fidèle et artificielle


du réel, l’image intrigue l’artiste qui s’immerge dans la
photographie expérimentale afin de sonder les surfaces
multiples de l’image construite. Dans un processus de
recherche inlassable, c’est finalement la pratique du
cyanotype qui lui permet de trouver une voie de création
singulière où nature et artifice s’immiscent sur les traces
d’une mémoire invisible. Questionnant ces images
mentales que sont les photographies, Hasnae El Ouarga
engage alors un travail de déconstruction faisant la part
belle à l’inconscient et aux resurgissements de souvenirs
inattendus. Dans ce processus d’anamnèse, la pierre en
tant qu’élément naturel devient le vecteur d’un passé
inaccessible et toujours présent, tel un conteur d’histoires
oubliées.

Ses œuvres ont été exposées à la Hannah Traore Gallery


à New York et à la Galerie Jajjah à Marrakech et ont
intégré les collections Rockefeller, Dior et celle de la
Fondation Montresso* à Marrakech et du Musée National
de la Photographie à Rabat. Son travail réalisé durant
ses résidences à Jardin Rouge sera exposé à la 1-54 de
Londres, en octobre 2023.

Brief eclipse of time, 2022


Cyanotype / tirage unique
130 x 99 cm

55 000 - 65 000 MAD


Prix de départ 27 500 MAD

131 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Safaa Erruas
Maroc 61

Née en 1976 à Tétouan.

Safaa Erruas est diplômée de l’Institut National des Beaux-


Arts de Tétouan en 1998. Peu de temps après avoir obtenu
son diplôme, l’artiste développe une pratique artistique
originale au long cours.

L’œuvre de Safaa Erruas se caractérise par la prédominance


du blanc et l’utilisation de matériaux récurrents comme le
papier, le coton, les bandes de gaze, les perles, les aiguilles,
le verre et les lames de rasoir. Dans un travail considérant
autant l’intuition que la recherche formelle comme source de
création, Safaa Erruas élabore dans des gestes minutieux et
ritualisés des œuvres sur papier et des installations. Entre
visible et invisible, conscience et inconscience, fragilité et
violence, ses œuvres sont autant de fenêtres ouvertes sur
des mondes en tension qui nous questionnent dans notre
plus profonde intimité.

Le travail de Safaa Erruas est caractérisé par son


utilisation de la couleur blanche, qui symbolise l’absence,
l’immatérialité, la transparence et la fragilité. En tant que
composition formelle et stratégie conceptuelle, la neutralité
qu’implique une seule couleur est le point de départ pour le
mélange et la transformation des objets et des éléments que
l’artiste utilise tels que les épingles, les aiguilles, les lames
de rasoir, la gaze de coton et d’autres matériaux usuels. Ces
derniers évoquent des sentiments de fragilité, d’incertitude et
parfois d’espoir.

Le travail de Safaa Erruas a été acquis, entre autres, par


la Fondation Jean-Paul Blachère (France), le Musée d’art
moderne et contemporain de Toulouse (France), la Fondation
H (Madagascar), le Centre d’art contemporain de Lagos
(Nigéria), le Musée d’art contemporain Africain Al Maaden
(Maroc), la Société Générale (Maroc), Bank Al- Maghrib
(Maroc), et la Fondation ONA (Maroc).
Safaa Erruas vit et travaille à Tétouan.

Paysages, 2021
Fils métalliques sur papier coton découpé
57 x 77 cm

65 000 - 85 000 MAD


Prix de départ 32 500 MAD

133 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Mounir Fatmi
Maroc 62

Né à Tanger au Maroc, en 1970.

À l’âge de quatre ans, sa famille déménage à Casablanca.


A dix-sept ans il part à Rome où il s’inscrit à l’école libre
de nu et de gravure à l’académie des beaux-arts, puis à
l’école des beaux arts de Casablanca et finalement à la
Rijksakademie à Amsterdam.

Il passe son enfance dans le marché aux puces du quartier


Casabarata, un des quartiers le plus pauvres de la ville de
Tanger où sa mère vendait des vêtements pour enfants.
Un environnement qui multiplie jusqu’à l’excès les déchets
et les objets de consommation en fin de vie. L’artiste voit
par la suite cette enfance comme sa première éducation
artistique et compare ce marché aux puces à un musée
en ruine. Cette vision a également valeur de métaphore et
exprime les aspects essentiels de son travail. Influencé par
l’idée de médias morts et l’effondrement de la civilisation
industrielle et consumériste, il développe une réflexion sur
le statut de l’œuvre d’art entre Archive et Archéologie.

Il utilise des matériaux obsolètes tels que les câbles


d’antenne, les anciennes machines à écrire, ou les
cassettes VHS, et travaille sur la notion d’une archéologie
expérimentale en examinant le rôle de l’artiste au sein d’une
société en crise. Il joue des codes et préceptes de cette
dernière sous le prisme de la trinité Langage, Architecture
et Machine. Il interroge ainsi les limites de la mémoire, du
langage et de la communication, tout en réfléchissant sur
les matériaux en cours d’obsolescence et à leurs avenirs
incertains. La recherche artistique de Mounir Fatmi ,
constitue une pensée sur l’histoire des technologies et leurs
influences dans la culture populaire. Il faut voir ainsi dans
ses œuvres, de futures archives de médias en construction.
Bien qu’ils marquent des moments clés de notre histoire
contemporaine, ces matériaux techniques remettent
également en question le transfert de connaissances, le
pouvoir suggestif des images et critiquent les mécanismes
illusoires qui nous lient à la technologie et aux idéologies.
The blind man, 2015
Impression jet d’encre sur C-Print satiné
50 x 62 cm

200 000 - 220 000 MAD


Prix de départ 100 000 MAD

135 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Simohammed Fettaka
Maroc 63

Né en 1981 à Tanger.

Simohammed Fettaka est un artiste pluridisciplinaire basé à


Marrakech. Il intègre en 2007 l’université d’été de la Femis
(Ecole Nationale Supérieure des Métiers de l’Image et Son),
et suit un master en Arts et Politiques à l’Institut d’études
politiques de Paris.

En 2008, Simohammed Fettaka fonde le festival Cinéma


Nachia avec la cinémathèque de Tanger. Il réalise des
documentaires ainsi que des vidéos expérimentales qui
questionnent de manière récurrente les rapports entre
représentation, individualité et politique.

En 2013, il a gagné le prix “ Coup de coeur ” ARTE Creative,


avec la vidéo “ The Greatest Show On Earth ”. En parallèle
à son travail filmique, il développe une pratique en matière
d’arts visuels, s’incarnant dans des séries photographiques,
des collages, des installations, ainsi que des pièces sonores.
Il est régulièrement exposé en France et à l’international.

Les races peuplant les colonies françaises, 2019


Photographie d’archive, découpe miroir contrecollé sur dibond Edition2/3 + EA
155 x 209 cm

120 000 - 130 000 MAD


Prix de départ 60 000 MAD

137 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Abdelkrim Ghattas
Maroc 64

Né en 1945 à Casablanca Vit et travaille à


Casablanca.

Abdelkrim Ghattas a intégré l’école des Beaux Arts de la


cité de Sidi Allal Al Quarouani en 1964, En 1968 il s’envole
à Paris pour passer 4 ans à l’école Nationale Supérieure
des Beaux Arts de la cité lumière. Depuis 1972, il professe
à l’école Supérieure des beaux Arts de sa ville natale.

Membre de l’Association Marocaine des Arts Plastiques


(A.M.A.P.), il participe depuis 1974 à de nombreuses
activités culturelles et artistiques notamment la réalisation
des toiles de fonds à l’occasion des fêtes nationales, de
fresques murales à Asilah, Agadir, Casablanca et salé. La
participation aux concours internationaux de sculpture
sur neige aux Etats-Unis et au Canada... Artiste à
multiples facettes, son œuvre vacille entre l’identitaire et
l’universel.

Ghattas fait partie de la première génération des étudiants


à l’École de Casablanca sous la direction de Farid
Belkahia, et devient très proche des artistes pionniers
qui réinventent leur culture avec des approches inédites :
Melehi, Chabâa, Hamidi.

Né dans la médina de Casablanca, dans une maison


historique qui est aujourd’hui ornée d’une plaque de
reconnaissance de l’artiste, il intègre le Beaux-Arts de
Casablanca en 1964 et y passera quatre ans, avant de
s’envoler vers les Beaux-Arts de Paris en 1968.

À son retour, l’artiste reprend le flambeau de Melehi, Toni


Maraini, Bert Flint, Mohamed Chabâa et Jacques Azéma
pour enseigner à son tour à l’École de Beaux-Arts de
Casablanca, aujourd’hui reconnu à l’international comme
un laboratoire de création artistique autochtone.

Défendeur de la patrimoine marocaine et de l’abstraction Sans titre, 2022


hard-edge, Abdelkrim Ghattas continue à explorer les
thèmes d’abstraction géométrique et de chromatisme Acrylique sur toile
ultra-dynamique.
170 x 150 cm

220 000 - 250 000 MAD


Prix de départ 110 000 MAD

139 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Bouchaib Habbouli
Maroc 65

Cet artiste assurément discret fait partie des peintres


marocains incontournables.

Bouchaib Habbouli est né en 1945 à Azzemour où il


deviendra animateur d’un atelier de peinture de 1958 à
1963. Peintre autodidacte, il expose pour la première fois
en 1970. L’artiste travaille sur la couleur sombre, gris-
brun, créant au fil des années une anthologie des visages
aux volumes divers, des visages retravaillés, solitaires.
Ses œuvres communiquent une émotion particulière, et un
univers original.

Son regard magistral et sa passion de l’inédit le


conduisent à interroger tous les genres, portraits ou
paysages, leur donnant une toute nouvelle dimension.
PRINCIPALES EXPOSITIONS 2010 Hommage à Edmond
Amran El Maleh, Galerie 38, Casablanca Galerie arcanes,
Rabat 2006 Galerie Delacroix, Tanger 2004 Institut
Français, Casablanca 2001 Emphytrium, Casablanca
1996 Institut Français, Casablanca, Oujda, Agadir, Rabat
1993 Bassamat, Casablanca 1992 Les encres, U.E.M.,
La Découverte, Rabat 1988 Centre culturel Français,
Casablanca 1987 Centre culturel Français, Meknès, Fès
1986 Centre culturel Français, Casablanca 1981 Galerie
La découverte, Rabat 1980 Galerie La découverte, Rabat
1970 Centre Zerktouni, Casablanca

Cohabitation, 2021

Mixte sur toile


150 x 200 cm

150 000 - 180 000 MAD


Prix de départ 75 000 MAD

141 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Ahmed Hajoubi
Maroc 66

Né à Guercif en 1972, Ahmed Hajoubi est l’un


des artistes contemporains marocains les plus
talentueux.

Depuis sa première exposition en Prenant le départ dans un biographème


1993 et l’obtention, l’année suivante, lié à la mère et situé dans l’enfance, une
de son diplôme à l’Institut des Beaux- rhétorique scrupuleuse charge les séries
Arts de Tétouan, l’artiste élabore une de cardes d’effets esthétiques qui disent
œuvre protéiforme qui, oscillant entre autant le pouvoir de l’art à transformer
dessin, sculpture, peinture, installation la mémoire en nouvelles possibilités
et peinture, consiste en une savante d’émotion que la revanche de la création
exploration de l’enfance. sur les blessures d’antan, physiques et
intérieures. La présentation littérale de la
Marquée d’un laborieux traitement de carde est le dénominateur commun aux
la matière et de l’option d’objets plutôt expositions allant jusqu’à 2020. Depuis,
austères, familiers à son imaginaire de fils l’artiste dit se consacrer à une nouvelle
de droguiste, sa démarche frappe par une expérience, où s’entendra encore, sous les
constante ambiance jubilatoire, sollicitant apparences les plus dépersonnalisées, une
de la diversité des médiums l’expression confidence intime.
d’un ingénu émerveillement devant le
spectacle du monde. Chaque exposition
du plasticien est un évènement, porteuse
de maîtrise et surtout de capacité
d’étonnement, qui montre l’aptitude de cet
art à sans cesse repenser son vocabulaire
et ses modes d’existence.

En 2010, Hajoubi met fin à sa carrière de


directeur d’agences de communication
menée depuis une vingtaine d’années
et part à la Cité des Arts de Paris pour
un séjour de 6 mois. Il y approfondit sa
réflexion sur la laine, qui, trois ans plus
tard, aboutit à l’exposition « Qorchal »
(littéralement, « Carde »), un tournant
dans son parcours. Le dispositif artistique
qu’il y présente confirme ce soupçon de
cicatrice qui point dans ses créations
antérieures, notamment les bateaux Sans titre, 2021
perdus en mer, les coussins calcinés et les
toiles où son personnage fétiche, l’enfant- Acrylique et technique mixte sur bois
mage, semble enfermé dans des intérieurs
120 x 90 cm
volontairement chaotiques.

70 000 - 80 000 MAD


Prix de départ 35 000 MAD

143 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Yacout Hamdouch
Maroc 67

« Ce que je sais, c’est que je ne sais rien » cette maxime


attribuée à Socrate se révèle parfaitement en phase avec
l’esprit de Yacout Hamdouch.

Cette artiste née en 1994 à Casablanca, dont l’humilité n’a


d’égal que la sensibilité, persuadée que l’apprentissage
est une leçon de vie quotidienne et perpétuelle ne cesse
d’expérimenter et de fuir les certitudes, en somme,
d’apprendre.

C’est d’ailleurs dans cette optique qu’elle s’est laissée guider,


accompagner, durant sa formation artistique par celui qu’elle
considère comme son véritable sensei (terme japonais
désignant « celui qui était là avant moi, qui est garant du
savoir et de l’expérience d’une technique ou d’un savoir-faire
»), son mentor, l’artiste italien Nicola Salvatore. Grâce à ses
conseils, elle rejoint la prestigieuse Académie des beaux-
arts de Milan où se mêlent enseignements, rencontres et
expériences enrichissantes.

De son parcours en Italie, de ses visites d’expositions


spatialistes ou surréalistes par-delà le monde, de son
enfance tendre et acidulée au Maroc, du soutien indéfectible
de sa famille lors des différentes étapes qui ont jalonné sa
vie, l’artiste souhaite conserver des traces. Ces traces, ce
sont ses souvenirs, qu’elle capture avec poésie à travers
des œuvres aux divers matériaux tels que la peinture, le
bois ou le verre. L’artiste qui met sans cesse sa mémoire au
défi souhaite parvenir à la retranscription la plus honnête
possible de ses souvenirs - ces instants passés tantôt
radieux ou pluvieux, tantôt soucieux ou précieux. Grâce à
ses œuvres, c’est tout le dispositif cognitif permettant de
recueillir et conserver les informations qui est interrogé.
Retranscrire intensément et subtilement la fugacité d’un
souvenir, toujours dans une quête d’absolue sincérité telle
est la démarche artistique de Yacout Hamdouch.

Sans titre, 2022


Acrylique sur toile
150 x 200 cm

70 000 - 80 000 MAD


Prix de départ 35 000 MAD

145 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Mohamed Hamidi
Maroc 68

Mohamed Hamidi est un artiste diplômé des Beaux-arts


de Casablanca (1958) et de l’École des Métiers d’art de
Paris (1966).

Où il se spécialise auprès du fresquiste Jean Aujame


et après un bref cursus aux Beaux-Arts de la même
ville qu’il délaisse sur les conseils de son ami, le Peintre
Ahmed Cherkaoui. En 1967, il est sollicité et invité par la
jeune équipe pédagogique en charge notamment de la
nationalisation des Beaux-arts de Casablanca à rejoindre
le corps enseignant composé alors du désormais mythique
triumvirat moderne : Farid Belkahia, Mohamed Melehi et
Mohamed Chebâa. Il participe à ce titre aux différentes
expositions collectives, dites Manifestes, organisées par
les membres de l’école (Place Jemâa el Fna —
Marrakech, 1969).

Artiste engagé, Hamidi participe à différents événements


majeurs de la jeune histoire de l’art marocaine dont
notamment : l’expérience des intégrations plastiques
au sein de l’Hôpital de Berrechid (1981), la fondation
associative de l’AMAP, ou encore la participation voire
la création de divers Festivals plastiques dans l’espace
public (Assilah, 1978 ; Azemmour, 2005).

Le génie créatif, novateur et précurseur de l’artiste est


enfin unanimement consacré par son inclusion notamment
dés 2019 dans de prestigieuses collections publiques
internationales (Centre Pompidou - Paris, Dalloul Art
Foundation - Beyrouth, Musée Mohamed VI d’art moderne
et contemporain - Rabat, etc). Il a également fait l’objet
d’une très riche littérature académique dont notamment
une monographie dirigée par Michel Gauthier aux Éditions
Skira (2021).

Depuis 2020, l’artiste s’est totalement engagé, grâce à la


Résidence de recherche de La Galerie 38 (Casablanca)
dans un tout nouveau processus réflexif et créatif lui
permettant d’opérer avec une grande liberté, de nouvelles
variations expérimentales et synthétiques autour de son
oeuvre pourtant déjà aussi riche qu’inventive.
Sans titre, 2021
Peinture cellulosique
200 x 150 cm

300 000 - 350 000 MAD


Prix de départ 150 000 MAD

147 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Yasmine Hatimi
Maroc 69

Née en 1986.
Vit et travaille à Casablanca (Maroc).

En 2004, Yasmine Hatimi quitte Casablanca pour Madrid


afin de poursuivre des études en cinématographie et en
photographie. Après cette riche expérience, elle retourne au
Maroc avec l’intention de redécouvrir son pays à travers une
quête photographique.

À Jardin Rouge, elle poursuit « sa » chasse aux papillons


et questionne à travers la série La Chasse aux Papillons la
notion de virilité et de masculinité dans la société marocaine.
Sur un territoire neutre, son sujet se fait autonome, créant
un moment complice à travers un regard communicant. Son
œuvre cherche ainsi à briser certains stéréotypes construits
autour de l’homme maghrébin et proposer une alternative
visuelle soutenant une construction identitaire libérée.

De 2020 à 2022, Yasmine a fait partie du collectif KOZ,


fondé par quatre artistes visuels marocains travaillant sur
des projets à long terme et partageant une passion pour la
narration. Son travail a été présenté dans des lieux tels que
Photo España, le Photo Saint Germain, l’Alliance Française de
Safi, ou encore au Musée d’Art Moderne et Contemporain
Mohamed VI à Rabat. Ses photographies ont été publiées
dans El Pais, Mille World, Konbini, Nataal, Float photo
magazine, CNN Arabic et ont intégré la collection de la
Fondation Montresso*.

Le romantique, 2023
Tirage Fine Art sur papier baryté / Tirage à 5+1EA
78 x 108 cm

24 000 - 28 000 MAD


Prix de départ 12 000 MAD

149 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Chourouk Hriech
Maroc 70

Née en 1977 en France.

Chourouk Hriech développe son travail essentiellement


autour du dessin, mais sans se détourner de l’installation.
Ses recherches se fondent sur une observation des
paysages en mutation, une navigation à travers les
mondes qui s’offrent à elle. Elle pratique le dessin
exclusivement en noir et blanc et investit des supports
aussi divers que singuliers, notamment le papier, les murs
et même les objets du quotidien. Son œuvre traverse le
temps et l’espace en remodelant les architectures de tout
temps et en faisant jaillir des espaces imaginaires et des
architectures mentales.

Elle est diplômée de l’École nationale supérieure des


Beaux-Arts de Lyon en 2002. Parmi ses expositions
récentes, La distance en son lieu, Artothèque de Pessac,
France (2018) ; Kedem-Kodem-Kadima, CCA, Tel Aviv,
Israël (2018) ; Chaque temps en efface-t’il vraiment un
autre ?, Le Narcissio, Nice, France (2019) ; Storytelling,
Musée d’Art Contemporain (MAC), Lyon, France (2019)
; Nord Art 2019, Kunstwerk Carlshütte, Büdelsdorf,
Allemagne.

Les œuvres de Chourouk ont été acquises par des


institutions de renom dont le Fonds National d’Art
Contemporain de la Ville de Paris (France), le musée d’Art
contemporain du Val-de-Marne (MACVAL), Vitry-sur-
Seine (France), le Fonds Régional d’Art Contemporain
de Marseille (France), la Caisse de Dépôt et de Gestion
(Maroc), la Collection SAMART Project (France)...

Chourouk Hriech vit et travaille à Marseille.

Architecture tribale #1, 2019

Encre de chine sur papier


120 x 80 cm

70 000 - 80 000 MAD


Prix de départ 35 000 MAD

151 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Zouhir Ibn Farouk


Maroc 71

Ibn El Farouk est né au Maroc en 1964.

Artiste chercheur, il défie les codes de la photographie


actuelle. Son œuvre ne suit pas la voie documentaire
ou narrative du moment et s’attache au côté subjectif et
métaphorique de la réalité. A l’opposé d’une photographie
qui figure le réel, son travail à pour champ d’expérimentation
la possibilité d’une abstraction paradoxale. Philosophe de
formation, c’est cette approche philosophique qui l’amène
à créer une œuvre en devenir. Ibn El Farouk traite la
matière photographique dans un registre abstrait, revenant
à l’essence même de ce qu’est la photographie au sens
étymologique - littéralement, il peint avec la lumière.

Beginning 35 #7, 2020


Photographie - Epreuve à plat U.V
80 x 125 cm

35 000 - 45 000 MAD


Prix de départ 17 500 MAD

153 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Soufiane Idrissi
Maroc 72

Soufiane Idrissi est né en 1986.


Il vit et travaille à Rabat.

Soufiane Idrissi est le fondateur du mouvement marocains


Post-Internet.

À partir de sa formation en art graphique et en informatique,


Idrissi a cofondé, en 2007, avec Mohammed Chrouro, le
collectif Radar, un mouvement historique dans l’avant-garde
marocaine, qui transformait des images orginales trouvées
sur Internet en œuvres d’art, suivant la tradition du ready-
made.

Soufiane Idrissi a collaboré pendant deux ans avec des


ingénieurs en informatique pour élaborer un algorithme
dans lequel chaque couleur et chaque forme sont transcrites
sous forme de lignes de programmation informatique pour
développer un nouveau type de peinture à l’ère numérique et
remettant en question les défis posés par l’utilisation de ces
nouveaux médias dans la création artistique. Ainsi, chaque
couleur est résumée dans un programme web en ligne,
associée à une autre ligne de code qui définit sa forme.

En variant la formule de couleur de manière très minimale,


elle se transforme, non pas en une gradation de la tonalité
initiale, mais en une variation différente, tout en conservant
sa racine numérique liée à la couleur initiale. Grâce à
cette racine commune, l’image résultante est extrêmement
harmonieuse, suscitant une approbation instantanée du
spectateur. À la croisée du virtuel et du réel, cet agencement
abstrait de formes et de couleurs, créé par l’intelligence
artificielle, est ensuite transposé sur une plaque de bois HDF
avec de la peinture cellulosique pour ses premières œuvres ,
qu’il développera ensuite sur d’autres supports.

À l’instar des maîtres de l’abstraction américaine avant


lui, soufiane a créé des tableaux abstraits d’arrangements
géométriques de couleurs et de formes, à partir d’un concept
fort, presque philosophique. Il intègre dans ses œuvres la
dimension des nouveaux outils d’intelligence artificielle du
XXIe siècle. Redéfinissant radicalement la relation entre l’art Sans titre, 2015
et la technologie, Idrissi ouvre une nouvelle voie pour la
peinture contemporaine. Huile sur toilee
180 x 140 cm

170 000 - 190 000 MAD


Prix de départ 85 000 MAD

155 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Abderrahim Iqbi
Maroc 73

Abderrahim lgbi est un artiste peintre marocain né


en 1971.

Il obtenu une licence en langue et littérature française,


option linguistique. Il pratique la critique d’Arts plastiques
et il est passionné de cinéma. Il a fait ses études d’arts
plastiques à Marrakech, et commence à exposer à la
galerie Ibn Sina de 1991 jusqu’à 1993.

Suivi d’un moment de silence artistique, on le retrouvera


pour une exposition en Italie à Bologne en septembre
2003 et à la Ooubba Galerie d’Arts de Marrakech.
Depuis 2008, Abderrahim Iqbi expose en permanence
à la Matisse Art Gallery. Son travail unique au
Maroc porte notamment sur le tragique, le drame, la
catastrophe, et l’expression du malheur chez l’homme.
Son questionnement permanent du sens de la vie et de
l’absurde interpelle.

Sans titre, 2009

Huile sur toile


148 x 80 cm

50 000 - 60 000 MAD


Prix de départ 25 000 MAD

157 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Khadija Jayi
Maroc 74

Khadija Jayi est née en 1989 dans la ville sainte de


Zerhoun, où repose Moulay Idriss, fondateur de la
première cité musulmane du Maroc.

Elle grandit au sein d’un milieu très En artiste passionnée, la jeune lauréate
conservateur, imprégné des valeurs figées s’est mise elle-même à l’épreuve sans
de la tradition, d’un rigorisme réfractaire tarder, entamant un processus susceptible
à tout esprit d’ouverture, dont les a priori de répondre aux questionnements qui,
entravent la marche du temps. tout au long du chemin ardu qu’elle s’est
tracé, n’ont cessé de la harceler.
D’un tempérament rebelle, elle vécut mal
sa condition. Bravant cet oppressant Elle s’inspire des pratiques artisanales
carcan familial, elle fit de son devenir une féminines dont elle a hérité, aussi bien
obsession, aspirant secrètement à des que des difficiles réalités auxquelles elle
lendemains meilleurs. Elle finit par défier a été confrontée. C’est en connaissance
courageusement l’adversité, en prenant la de cause qu’elle réfléchit sur la condition
décision d’un départ sans retour. de la femme, sur les conflits entre
Décision qu’elle assumera jusqu’au bout, tradition et modernité auxquels les jeunes
en dépit des difficultés d’un parcours filles continuent à être exposées dès
jalonné d’impondérables. Elle sut gérer leur tendre enfance dans les sociétés
sans faillir cette situation ambiguë. conservatrices.
Grâce à son sens aigu de l’idéal, à sa
persévérance et à sa foi en son talent
artistique, elle put se prendre en charge
dignement pour réaliser son ambition :
devenir artiste.

C’est dans le cadre d’une formation


appropriée qu’elle affina ses
compétences, en poursuivant d’abord
des études secondaires à Meknès
dans la section des arts plastiques ; en
s’inscrivant ensuite à l’École Supérieure
des Beaux-Arts de Tétouan, d’où elle
sortit diplômée en 2018.
Ces expériences librement choisies,
qu’elle vécut dans leur complexité et leurs
contradictions, lui apportèrent un riche
savoir pratique et intellectuel.

Les reliques de la terre 048, 2023


Papier, plastique, acrylique brûlés
100 x 90 cm

90 000 - 100 000 MAD


Prix de départ 45 000 MAD

159 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Houda Kabbaj
Maroc 75

Née à Casablanca en 1985, Houda Kabbaj quitte


le Maroc en 2005 pour étudier à l’Ecole Speciale
d’Architecture à Paris.

Diplômée en 2011, elle travaille à Paris durant trois années


chez HDA. En 2014 elle décide de se consacrer à la
photographie qui l’accompagne depuis ses 16 ans.

Photographe autodidacte, elle utilise principalement la


photographie argentique, dont le processus expérimental
s’inscrit dans sa démarche. Durant toute l’année 2019
elle travaille aux côtés de son tireur filtreur Diamantino
Quintas, avec qui elle approfondit ses compétences en
tirage traditionnel.

Elle définit son travail comme un processus introspectif


en lien avec son rapport à la nature. Aujourd’hui elle
explore de nouveaux médiums en continuité avec son
travail et ses recherches. Elle vit et travaille entre la France
et le Maroc.

Dyptique Plis végétal, 2019


Tirage argentique à l’agrandisseur, papier Baryte Warm-Tone /
Edition of 3 plus 2 artist’s proofs (#1/3)
2 x 58 x 39 cm

30 000 - 35 000 MAD


Prix de départ 15 000 MAD

161 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Yacout Kabbaj
Maroc 76

Yacout Kabbaj est née en 1983.


Elle vit et travaille à Casablanca.

Yacout kabbaj est diplomée des beaux arts de Tetouan.


Elle appartient au mouvement post-internet, sur la trajectoire
du Glitch Art, transformant des instants d’erreur digitaux
figés online, en œuvres esthétiques réelles offline.

Dans une société qui, par ses mécanismes socio-culturels,


conditionne le public à éprouver un inconfort constant
voir une peur absolue face aux dysfonctionnements, le
Glitch, dysfonctionnement informatique, se révèle être une
métonymie des plus appropriées.

L’artiste, habile maître de métamorphoses, transcende la


vision péjorative du Glitch en tant qu’erreur dans un système
social, culturel et sexuel établi. Elle déconstruit l’emprise
dominante de la mondialisation pour en faire un erratum
nécessaire, un point de départ radieux. cette défaillance,
véritable catalyseur, ne saurait être assimilé à une simple
erreur. Elle devient plutôt l’étincelle qui enflamme la quête de
ces femmes.

Dans son œuvre ingénieuse, se sert de ces bugs comme


d’une palette expressive pour dépeindre ces failles
technologiques comme autant de moments de faiblesse où
les femmes ont su s’engouffrer. Elles récupèrent ainsi du
terrain dans cette société équivoque.

À travers ces compositions artistiques où se superposent


des strates de peinture, Yacout donne vie à un rectangle
central prééminent, représentation d’une domination
patriarcale qui pendant des temps immemoraux a relégués
les femmes à la marge, encadrés de délicates bandelettes
colorées. Chacune de ces couches symbolisant les victoires
acquises par les femmes lors des dysfonctionnements
sociaux, telles de brèves éclairs de triomphe

Sans titre, 2019


Huile sur toile
170 x 130 cm

90 000 - 100 000 MAD


Prix de départ 45 000 MAD

163 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Mohammed Kacimi (1942 - 2003)


Maroc 77

Mohammed Kacimi est né en 1942 à Meknès.

Educateur pour enfants dans les années 60, Kacimi


découvre la peinture en fréquentant l’atelier de Jacqueline
Brodskis. Il devient très vite une figure importante des
arts plastiques au Maroc. Le peintre Mohammed Kacimi
acquiert, en effet, une importance considérable à partir des
années 70. Il est salué en Europe et dans les pays arabes.

C’est l’un des rares peintres marocains représentés par une


galerie parisienne: Florence Touber. «La Revue noire» lui
a consacré un numéro spécial. «Le Monde diplomatique»
faisait régulièrement paraître des reproductions de ses
peintures à la première page. Féru de poésie, Kacimi a
publié des recueils. Il a aussi un sens aigu de l’engagement
pour les droits de l’Homme, qu’il plaçait au centre de son
œuvre.

Polis, limés, poncés, fourbis, les hommes peints par Kacimi


sont débarrassés de tout superflu. Pour sonder leur
mystère, Kacimi les dépossède de toute boursouflure, les
réduit à leur apparence élémentaire. Mohammed Kacimi est
décédé le 27 octobre 2003 à Rabat.

Sans titre
Technique mixte sur toile
47 x 57 cm

250 000 - 300 000 MAD


Prix de départ 125 000 MAD

165 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Younes Khourassani
Maroc 78

« Ce n’est pas la lumière qui manque à notre regard,


c’est notre regard qui manque de lumière » écrivait le
philosophe émérite Gustave Thibon.

Trouver dans l’obscurité, dans les ténèbres, la lueur d’espoir


qui saura raviver la joie et l’optimisme dans les yeux de tous
c’est le propos et la volonté de l’artiste Younes Khourassani.
Né en 1976 à Casablanca, Younes Khourassani a toujours été
animé par un grand sens créatif. Riche d’un solide parcours
académique à l’École des Beaux Arts de Casablanca,
l’artiste a jusqu’ici créé selon deux voies qui se dessinent
distinctement. Pendant une première phase de sa carrière il
a consacré son travail à une recherche formelle et plastique
centrée sur la combinaison de matières (instruments de
musique, métaux, textile etc.) aux teintes orageuses et
mélancoliques.

Récemment, l’artiste opère un changement radical. Au sortir


d’une longue période de crise sanitaire mondiale, la vision de
Younes Khourassani se transforme profondément. Bouleversé
par ce que cette pandémie a révélé de notre monde, ce sont
des oeuvres résolument lumineuses que propose l’artiste.

Des oeuvres hypnotiques, au pouvoir d’attraction si fort que


le regard du spectateur ne peut lutter et se laisse emporter
par un captivant tourbillon chatoyant. L’oeuvre de Younes
Khourassani est sans conteste, une invitation à changer de
prisme sur les événements et les éléments qui nous entoure,
une exhortation à choisir la vie, une injonction à toujours
préférer la lumière.

Sans titre, 2022


Peinture cellulosique sur panneau
150 x 200 cm

170 000 - 180 000 MAD


Prix de départ 85 000 MAD

167 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

M’hamed Kilito
Maroc 79

M’hammed Kilito (né en 1981, à Lviv) est un


photographe documentaire et un explorateur de
National Geographic résidant à Casablanca.

Son parcours artistique gravite autour Les photographies de Kilito ont été
de l’exploration des connexions et des exposées dans divers festivals et lieux
liens complexes que les individus, femmes à travers le monde, parmi lesquels le
et hommes confondus, tissent avec leur Musée Leica Ernst Leitz en Allemagne, la
environnement, que ce soit leur lieu Fondation Sharjah Art aux Émirats arabes
de résidence, leurs souvenirs ou leurs unis, la Foire d’art 1:54 en France, la Tate
points de passage. Le travail de Kilito Modern au Royaume-Uni, le Festival
est entièrement dévoué à la capture de PhotoESPAÑA en Espagne, le Musée
récits qui apportent un éclairage sur national de la Photographie au Maroc,
cette connexion profonde, en abordant le Festival Addis Foto Fest en Éthiopie,
des sujets tels que l’identité culturelle, la le Festival Format au Royaume-Uni, le
sociologie du travail et les répercussions Musée national de Bosnie-Herzégovine
du changement climatique. en Bosnie-Herzégovine, le Festival Photo
Vogue en Italie et l’Institut d’Art Misk en
Kilito est titulaire d’une licence en Arabie saoudite. Son travail a également
sciences politiques de l’Université de été présenté dans des publications
Montréal et d’une maîtrise en sciences telles que The Washington Post, The
politiques de l’Université d’Ottawa. Ses Wall Street Journal, The British Journal
œuvres ont été distinguées par des prix of Photography, Vogue Italia, L’Express,
et des subventions prestigieuses, dont Libération et El Pais.
le Prix régional World Press Photo, le
Prix Louis Roederer pour la durabilité, En collaboration avec trois autres artistes
la Bourse d’exploration de la National visuels marocains, Kilito a été l’un des
Geographic Society, le Prix de la fondateurs de KOZ, un collectif dédié
Photographie Africaine Contemporaine, le à raconter des histoires captivantes à
Prix de Photographie de la Fondation des travers des projets à long terme.
Treilles et le Prix du Projet Sheikh Saoud
Al Thani. Il a également été finaliste du
Prix Leica Oskar Barnack et a été nominé
pour le Prix Pictet.

Les plongeurs d’El Jadida


Photographie numerique sur papier fine art Édition 3/5
60 x 60 cm

30 000 - 35 000 MAD


Prix de départ 15 000 MAD

169 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Jems Koko Bi
Côte d’Ivoire 80

À la fois sculpteur et performeur, JemsKoko Bi mêle les


influences avant-gardistes à son histoire résolument
africaine.

Dans ses œuvres, il questionne les notions d’espace et


de temps, dans le cadre d’une réflexion plus large et
permanente sur sa propre existence. Ses sculptures en
bois engagent une conversation avec les forces de la
nature. Dans son atelier au cœur de la forêt, d’immenses
sculptures voient le jour et interrogent l’identité et les
ancêtres, la terre natale et l’exil. Par un geste subtil et
confidentiel, l’artiste révèle les contours de la matière.

Après de multiples coups assourdissants, un visage sort


de la souche. Une main mécanisée, sympathique, l’entraîne.
Il a toujours existé, mais il était caché au monde. Le geste
révèle sa forme. En rythme, par touches douces, l’artiste
semble caresser sa surface qu’il transforme à chaque
passage. Il réveille l’élément avec une précision intuitive
maîtrisée : une danse armée d’un poing de fer dans un
souffle de tendresse.

Sans titre, 2023


Sculpture en bois
130 x 50 cm

80 000 - 100 000 MAD


Prix de départ 40 000 MAD

171 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Abdoulaye Konaté
Mali 81

«Le maître» ce qualificatif utilisé pour décrire


le grand artiste contemporain africain Abdoulaye
Konaté.

Né en 1953 à Diré au Mali, cet artiste vit et travaille à


Bamako. Artiste plasticien, il est une figure majeure de
la scène artistique contemporaine de son pays et du
continent africain.

Après son diplôme à l’Institut National des Arts de


Bamako obtenu en 1976, il poursuit ses études à l’Institut
Supérieur des Arts Plastiques de La Havane à Cuba de
1978 à 1985. Chef de Division des expositions au Musée
National du Mali, de 1985 à 1997, il a ensuite été directeur
du Palais de la Culture de Bamako et des Rencontres
photographiques de Bamako de 1998 à 2002. De 2003
à 2016 il a dirigé le Conservatoire des Arts et Métiers
Multimédia Balla Fasseké Kouyaté de Bamako.

Deux lignes directrices se dessinent dans le travail


d’Abdoulaye Konaté. L’une d’une part est esthétique et
essentiellement basée sur le travail de la couleur et de
la composition inspiré par ses rêves d’enfance. L’autre
d’autre part, se focalise sur les grandes thématiques
de société contemporaine (fanatisme religieux, justice
sociale...).

Pentagone, 2022

Textile
204 x 149 cm

400 000 - 450 000 MAD


Prix de départ 200 000 MAD

173 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Siriki Ky
Burkina Faso 82

Siriki Ky est un sculpteur Burkinabé.

Depuis 1985, il est présent sur la scène internationale, en


Italie, en Allemagne, en Belgique, en France et au Canada
mais aussi en Côte d’Ivoire, au Mali et au Sénégal, où il
participe à de nombreux symposiums de sculpture. Il a été
l’initiateur, en 1988, du Symposium International de Sculpture
sur Granit de Laongo au Burkina Faso.

Du granit du Burkina Faso à la neige en Europe, en passant


par la pierre, le bois, le bronze, le fer, Siriki Ky interprète le
monde, touchant à la fois aux points saillants révélés, cachés
de l’existence : le réel et l’irréel, tradition et modernité,
le sacré et le profane, Moi et Autrui. Faisant partie de la
première génération d’artistes plasticiens burkinabé qui
ont reçu une formation académique, Siriki Ky, étudiant
aux Beaux-Arts d’Abidjan, se perfectionnera à Pietrasanta
en Italie avant de s’installer au Burkina Faso où il se fera
connaître en remportant le Prix de la Fondation Afrique en
Créations (1996) pour son projet « Sculpture sur Granit de
Laongo », un véritable musée à ciel ouvert.

Sans titre, 2022


Sculpture en bronze
130 x 27 cm

120 000 - 130 000 MAD


Prix de départ 60 000 MAD

175 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Rim Laâbi
Maroc 83

“Mon aventure plastique vient de l’enfance, du père,


diplomate et artiste peintre, étalant les couleurs avec
nuance et liberté, lui-même, fils de maître artisan sellier
de la médina de Fès.

Depuis, l’empre- inte de l’univers de l’artisan se transmet de


père en fille puis se poursuit et se métamorphose à Athènes
dans le giron de la diplomatie pendant une adolescence au
plus près du beau de l’antiquité grecque, se prolonge et
s’approfondit à Paris à travers une recherche doctorale à
la Sorbonne articu- lant la pratique plastique et la théorie
autour du thème : « Le Monumental et l’Ornemental;
poïétique de l’œuvre comme interférence des mémoires. »

L’exploration artistique se développe aujourd’hui à


Rabat dans une recherche pratique sur le concept du «
Rhizome », constamment cultivée par la pensée à travers
la recherche scientifique, l’enseigne- ment universitaire,
l’animation d’ateliers dans le domaine des arts plastiques et
sciences de l’art au Maroc et à l’étranger et le commissariat
d’expositions.
C’est en « arpentant » terre, ciel et mer, que je récupère des
objets du Monde entier pour la réalisation de mes œuvres.
Nécessité de Matière, pour que l’émotion et l’imagination
adviennent.

Ni peintures, ni sculptures, ni artisanat, mais synthèse


fragile, entre deux codes, deux champs de références
complémentaires, l’essence des arts traditionnels et la
sève moderne combinés, mes propo- sitions plastiques
constituent au fur et à mesure, comme le défilement de récits
qui s’écoulent, s’entremêlent, se réinventent et glissent dans
le lit d’une eau rhizomique, contrant l’immuable, le figé...

Casser les schèmes sensori-moteurs, telle me semble la


tâche à laquelle je m’attèle dans le travail indéterminé de
l’art jusqu’à élargir la perception, se défaire des clichés,
autrement dit, opérer une reconversion du regard. ”

Al haouz, mon amour, 2018


Acrylique et papiers divers sur toile
220 x 110 cm

170 000 - 190 000 MAD


Prix de départ 85 000 MAD

177 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Mous Lamrabat
Maroc 84

Né en 1983 au Maroc
Vit et travaille à Ghent, Belgique

Mous Lamrabat est un photographe maroco-belge, qui


après avoir fini ses études d’architecte d’intérieur, s’est
intéressé à la photographie. Un médium qui lui a procuré
la satisfaction d’une créativité instantanée et d’un résultat
immédiat.

Autodidacte, il a su réinventer la photographie de mode,


qu’il aborde avec ironie, une façon à lui de dénoncer la
société de consommation, en mêlant luxe ostentatoire et
contrefaçon au gré de références culturelles marocaines.
Ses modèles, dont la plupart ont le visage et le corps
masqués, apparaissent sur des décors naturels de paysages
marocains. Lamrabat s’est donné pour mission de montrer
la culture marocaine sous une nouvelle perspective.

Mous façonne un univers parallèle, où il filtre sa propre


marque multiculturelle à travers l’humour, l’empathie, et de
l’irrévérence. Il renverse les stéréotypes nord-africains,
savamment, superposant les Western brands et la culture
pop avec des symboles extraits de son patrimoine euro-
africain, et de sa foi.

Morocco on my mind, 2022


Impression Fine art, Impression à jet d’encre, Papier : Hahnemühle Photo Rag Ultra Smooth Edition 1/4
150 x 100 cm

90 000 - 100 000 MAD


Prix de départ 45 000 MAD

179 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Mohamed Lekleti
Maroc 85

Né à Taza (Maroc). Il vit et travaille à Montpellier


(France ) depuis 1986.

Il a obtenu un deug de cinéma et une maîtrise d’arts


plastiques à la facultés d’Aix en Provence.

« Lekleti désarticule le monde et le reconstitue en


associations nouvelles qui modifient notre perception. Par
le dessin et les techniques mixtes, il détourne le procédé
de la chronophotographie cher à Etienne-Jules Marey ou
Eadweard Muybridge et analyse le mouvement des êtres et
des choses. Il privilégie l’instant prégnant pour mieux nous
permettre de sonder l’invisible, ce que l’œil ne perçoit pas.

Par la succession d’images dessinées et la multiplication


des parties d’un réel reconstructible, il instaure quelque
chose d’indéterminé qui génère une sorte de malaise diffus.

Ainsi s’invite un monde imperceptible, inventé, rêvé, qui


distille une « inquiétante étrangeté ». Extrait du texte
(Anagrammes plastiques de Lekleti) Khalil M’Rabet
Mohamed Lekleti a été séléctionné parmi les artistes qui
ont représenté la France au Palais des Beaux-arts de Turin
(Italie) en 2013. Il a été lauréat du prix du salon du dessin
à Paris en 2011. En 2014, il a investi la forteresse de Salses
(monuments nationaux de France).

Voilà le noir tableau qu’en un rêve nocturne, 2022


Technique mixte sur papier
75 x 100 cm

55 000 - 65 000 MAD


Prix de départ 27 500 MAD

181 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Fouad Maazouz
Maroc 86

02
Né en 1977 à Casablanca, Fouad Maazouz vit et
travaille entre le Maroc et l’Europe et a réalisé ses
premières photos à l’âge de 14 ans.

C’est au cours de ses études de designer graphique, qui


le conduisent en Allemagne, en France, en Suisse et aux
Etats-Unis, qu’il se passionne pour la photographie. Dès
lors, il ne se sépare plus de son appareil et suit une solide
formation en photographie.
01 03
Fouad Maazouz a reçu plusieurs prix Nationaux et
Internationaux (Prix du meilleur artiste : TOP 25 ART FAIR
2011, Regards Croisés 2006 en Italie et 2007 en Espagne,
Hi Mag international photo contest 2004, News Photo
magazine n°9 2003, AGFA international photo Award
2004 et 2005), et participe à de multiples expositions de
photographie contemporaine dans toute l’Europe, en
Tunisie, au Mali, en Égypte, en Syrie, au Liban, en
Turquie...

Doors of perception, 2019


N°1: Fine art print, Edition 1/1
N°2: Edition en 3 exemplaires avec 1 AP, photographie argentique sur Fuji Artist Canvas, 340 g
N°3: Edition en 3 exemplaires avec 1 AP, 111 photographie argentique sur Fuji Artist Canvas, 340 g
150 x 90 cm / 60 x 90 cm / 60 x 90 cm

100 000 - 130 000 MAD


Prix de départ 50 000 MAD

183 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Omar Mahfoudi
Maroc 87

Né en 1981 à Tanger.

Au début de sa carrière, l’artiste était très attaché au portrait.


Mais depuis qu’il s’est établi à Paris, il a ouvert à sa peinture
de nouvelles perspectives, en s’intéressant au paysage et
en développant un langage plastique combinant réalisme et
fantastique. Les coulures omniprésentes donnent un aspect
diaphane aux peintures et dessins de Omar Mahfoudi et
confèrent un surcroît de mystère aux scènes peintes.

Dans ses œuvres récentes, Omar Mahfoudi représente


souvent de simples baigneurs, dans des vastes plans
d’ensemble, comme s’ils étaient d’imperceptibles atomes
perdus dans l’univers. Les crépuscules qui hantent cette
peinture, sublimés par des tons tout aussi bien froids que
chauds, traduisent autant une aspiration contrariée vers
l’infini qu’une inquiétude cosmique devant les menaces
pesant sur un environnement d’autant plus sublime de beauté
qu’on le sait aujourd’hui menacé de disparition.

Les œuvres de Omar Mahfoudi ont intégré de nombreuses


collections dont le Musée d’Art contemporain africain Al
Madeen (Maroc), le Musée Mohammed VI d’art moderne
et contemporain (Maroc), la Collection Es Saadi (Maroc),
la Fondation Gandur pour l’Art (Suisse), et la Collection
Gervanne & Matthias Leridon (France).

L’artiste vit et travaille entre Paris et Tanger.

Where we go, 2022


Acrylique et encre sur toile
100 x 150 cm

80 000 - 90 000 MAD


Prix de départ 40 000 MAD

185 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Hassan Mannana
Maroc 88

Hassan Mannana est un artiste conceptuel


Il est né en 1986, il vit et travaille à Taroudant

Hassan Mannana est un artiste qui se définit comme un


anthropologue conceptuel. L’ensemble de son travail est
basé sur l’étude de l’anatomie, la biologie, la morphologie
et la physiologie.

Hassan Mannana s’intéresse avant tout à la grande


transformation du vivant, en particulier à celle de l’homme.
Son projet plastique est une cristallisation de ses
recherches. Il explore à travers ses travaux une certaine
identification du type ou du genre, qu’il décrit et analyse
non pas par des faits anthropologiques mais par des
éléments qui catalysent sa pensée et les théories qu’il
tente de défendre.

Hassan Mannana est un artiste habité par la conviction


que les sens sont la clef des identités. Selon lui, ils sont
même essentiels pour la survie et le développement
d’une nouvelle forme de pensée, les sens comme un
mode d’approche plutôt qu’un moyen de vie. Il explique
cela notamment dans son programme dédié à la peau, la
texture et le toucher, où il tente de rassembler des critères
d’ethnicité dans un même territoire : son œuvre.

Sans titre, 2013


Cuir et laiton marouflé sur panneau
150 x 195 cm

165 000 - 180 000 MAD


Prix de départ 82 500 MAD

187 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Mohammed Mansouri Idrissi


Maroc 89

Né à Rabat en 1962.

Mohamed Mansouri Idrissi est un artiste plasticien


chercheur,
Lauréat de l’Académie Européenne des Arts de Bruxelles
après un diplôme d’Histoire, et lauréat de l’École Nationale
d’Architecture de Rabat, Mohammed a une riche carrière tant
au niveau associatif que professionnel.

L’univers de Mansouri Idrissi est un hymne à la création, une


poésie sans fin , une symphonie mystique où tous les sons
d’accordent dans un tourbillon sans fin.

Son art haut en couleur que certaines personnes peuvent


qualifier d’abstraction lyrique peut rappeler le travail du
pionnier Vassily KANDINSKY mais en pénétrant plus
profondément dans les toiles de l’artiste on plonge dans un
espace tridimensionnel,, un rêve sans fin.

Mansouri Idrissi expose régulièrement au Maroc et à


l’international et ses œuvres figurent dans plusieurs
collection publiques et privés.

Ames errantes, 2023


Huile sur toile
110 x 150 cm

80 000 - 90 000 MAD


Prix de départ 40 000 MAD

189 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Joseph Marando
Maroc 90

Né en 1956 à Agadir au Maroc, habite dans le Sud-Est


de la France, en Haute-Provence.

Dès l’adolescence, la photographie Il expose, entre autres lieux, ses


s’impose comme une évidence et lui photographies et notamment dans le
donne une place. Après un bac littéraire, réseau des Instituts Français au Maroc.
il devient l’assistant d’Étienne Sved, Habité par le même engagement Joseph
photographe-graphiste et éditeur venu Marando réalise des films documentaires,
s’installer de Paris dans le Luberon. dont l’un d’eux « Ya Oulidi ! Le prix
C’est ainsi qu’il apprend les métiers de de la douleur » traite des trajectoires
l’image, du livre et surtout les secrets de de jeunes issus de l’immigration dans
la chambre noire. En parallèle, il affinera les Quartiers Nord de Marseille. Par
sa perception des Arts à la faculté d’Aix ailleurs, tout en menant son travail de
en Provence où il fera autre rencontre reporter-photographe il poursuit l’un de
décisive, celle de Willy Ronis qui enseigne ses projets, sur la médina de Fès, ville
l’histoire de la photographie. Il sera plus originaire de son grand-père.
tard le parrain du jeune photographe pour
le prix Léonard de Vinci du Ministère des
Affaires Étrangères. Lauréat en 1991, il
est doté d’une bourse qui lui permettra
de parcourir le Maroc dans le cadre d’une
résidence artistique de plusieurs mois.

Depuis et jusqu’à aujourd’hui il ne


cesse de photographier son pays
natal. Joseph Marando a toujours eu
la volonté d’orienter sa photographie
dans les domaines du reportage social
et documentaire. Son parti pris est de
recueillir des images liées au quotidien,
destinées à enrichir la future mémoire
collective, voire patrimoniale, comme on
peut le constater en feuilletant les pages
de son livre « Maroc Ordinaire » paru
en 2005. Très attaché au Maroc et à
ses origines maternelles, il y vient aussi
régulièrement animer des ateliers autour
de la photographie dans diverses facultés
du Royaume.

Tahamite, la sœur de la grand-mère et son mari, Ifkern, 1992


Tirage argentique - papier muséal / Edition 1/3
50 x 60 cm

30 000 - 35 000 MAD


Prix de départ 15 000 MAD

191 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Hicham Matini
Maroc 91

Du plus loin qu’il s’en souvienne, a toujours eu un goût


très prononcé pour l’art et les créations plastiques sous
diverses formes.

Il choisit donc naturellement de s’orienter vers l’École des


Beaux-Arts de Tétouan dont il sort diplômé en 2014 pour
perfectionner ses acquis techniques.

Cet artiste qui a participé à plusieurs expositions


duMaroc aux États-Unis en passant par le Mexique
ou l’Espagne, envisage l’art comme un moyen de se
questionner sur les grands problèmes actuels du monde.
Il pointe du doigt les paradoxes de notre époque avec
comme toile de fond les thématiques suivantes : le
pouvoir, l’argent, la religion, la politique, les réseaux
sociaux et surtout le rôle et l’influence des médias de
masse.

S’inspirant sans cesse de l’environnement qui l’entoure et


dans lequel il évolue, c’est grâce à la peinture qu’il permet
au spectateur de s’interroger sur l’ambivalence de ses
relations face aux nouvelles technologies.

Ses toiles connectent instantanément le regard et l’esprit


et remettent en question les certitudes les plus ancrées
sur les idées de progrès, de qualité et d’altérité.
Les oeuvres de Hicham Matini agissent su
r le spectateur comme un miroir grossissant, reflétant sans
cesse les contradictions qu’il refuse de voir, ne lui laissant
pas d’autre choix que de réfléchir à la schizophrénie du
monde dans lequel il vit. Un monde en quête de sens et
de repères qui accepte cependant le rythme effréné de
la course au buzz, à la notoriété, à la superficialité. Un
monde où la qualité de moments partagés physiquement
est remplacée par l’instantanéité de souvenirs créés
virtuellement. Entre nostalgie et contemporanéité, Hicham
Matini incite à la réflexion.

Sans titre, 2023


Acrylique sur toile
150 x 180 cm

60 000 - 70 000 MAD


Prix de départ 30 000 MAD

193 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Safaa Mazirh
Maroc 92

Née le 07-06-1989 à Rabat, vit et travaille à Casablanca

Safaa Mazirh est née en 1989 à Rabat au Maroc. Artiste


photographe elle est confrontée à la photographie dans le
cadre des ateliers de l’association fotografi’art qui regroupe
à Rabat plusieurs jeunes photographes. Fascinée par les
mouvements du corps sur scène, elle a rapidement engagé
un travail sur cette thématique pour plusieurs compagnies de
théâtre. Des spectacles, Safaa Mazirh a su retenir l’art de la
mise en scène, en construisant en quelques mois un théâtre
photographique du réel nourri des éléments de son histoire
et d’une indispensable volonté d’expression artistique.

Dans ce travail aux références subtilement comprises,


le corps, évoqué par les poupées, ou le corps physique,
montré sans travestissement, occupe une place centrale.
Mais c’est d’un corps sujet dont il s’agit ici. Celui qui,
devenu l’instrument d’un récit dépasse l’évident rapport à
l’intimité, par une très forte capacité à faire œuvre. Image
après image Safaa Mazirh construit une formidable et
saisissante expérience artistique finalement élaborée dans
l’entremêlement du réel et de son rêve.

Ces derniers travaux sont exposées en France au théâtre


national de Marseille et a Boston a la stone Gallery de
l’université de Boston.

Sans titre #5
Tirage pigmentaire sur papier Hahnemühle / Ed 1/5
60 x 90 cm

35 000 - 40 000 MAD


Prix de départ 17 500 MAD

195 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Zulu Mbay
Sénégal 93

Artiste peintre sénégalais.

Il s’initie à la pratique artistique en 1970 lors des ateliers


libres du professeur Pierre Lods qu’il poursuit pendant
presque une décennie. A la fin des années 1970 il se met à
réaliser des maquettes de tapisserie pour les Manufactures
Sénégalaises des Arts Décoratifs de Thies, et en même temps
il participe aux deuxième et troisième éditions du Salon des
Artistes Sénégalais. Figure active dans la sphère culturelle,
entre 1987 et 1989 Mbaye est président de l’Association
Nationale des Artistes Plasticiens du Sénégal. Il expose lors
de la première Biennale de Dakar en 1992, période dans
laquelle il commence à montrer ses œuvres à l’étranger, de
Buenos Aires à Baltimore. Il continue à exposer au Sénégal
et ailleurs, que ce soit dans le cadre des expositions solo ou
collectives. Mbaye vit et travaille à Dakar.

Dieu Dogon, 2021


Acrylique sur toile
100 x 81 cm

70 000 - 80 000 MAD


Prix de départ 35 000 MAD

197 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Maryam Mechiche
Maroc 94

Née au Maroc en 1966

Maryam Mechiche est une artiste autodidacte qui


puise de ses études scientifique le sens de l’expérience
et des outils physiques et qui distingue cet invisible
qui se dérobe aux communs. Réunissant des qualités
d’imagination et de liberté elle organise et compose
des œuvres complexes de simplicité mais également
méthodiques et méditatives. Pouvant être considérée au
fameux degré zéro de la peinture conceptuelle l’œuvre
de Maryam Mechiche, quelque part entre zéro et infini,
propose un langage pictural fait de lumières et de
couleurs, de diffractions, de réflexions, de dispersions, et
de réfractions.

Plus l’infini #3, 2018


Technique mixte sur toile
120 x 120 cm

25 000 - 35 000 MAD


Prix de départ 12 500 MAD

199 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Najia Mehadji
Maroc 95

Née en 1950 à Paris.

Najia Mehadji est diplômée de l’Université Paris 1 Sorbonne,


où elle a soutenu en 1973 son mémoire sur Paul Cézanne, et
de l’École des Beaux-Arts de Paris.

Dès les années 80, l’œuvre de Mehadji effectue une synthèse


entre un art contemporain qui renouvelle la peinture et des
éléments de l’art islamique tels que la coupole, le polygone,
le floral, l’arabesque ou la calligraphie, au bénéfice de
nouveaux concepts et de nouvelles formes au sein desquels
l’artiste invente son propre style. Depuis 1985, elle partage
sa vie entre son atelier de Paris et celui du Maroc, près
d’Essaouira.

Le geste est la source de l’art de Najia Mehadji. En attestent


les vagues qui prennent racine et se propagent sur la toile
à travers le corps du peintre, ne faisant plus qu’un avec
le pinceau. Intemporelle, la vague de Najia Mehadji est
présente dans la pensée soufie, comme un symbole du
mouvement perpétuel entre deux pôles, symbole d’un retour
aux origines pour atteindre l’universel. La gestuelle à la fois
libre et parfaitement maîtrisée s’impose dans les œuvres de
Najia Mehadji comme une tentative de percer le mystère
même de la peinture.

Ses œuvres font partie de nombreuses collections dont


l’Institut du monde arabe (France), le Fonds National d’art
contemporain de Paris (France), le Musée d’art moderne
et contemporain du Centre Georges Pompidou (France),
le Musée d’art moderne de Céret (France), le Musée des
Beaux-Arts d’Amman (Jordanie) et le Musée Mohammed VI
d’art moderne et contemporain (Maroc).

Najia Mehadji vit et travaille entre Paris et Essaouira.

Green Energy, 2019


Acrylique sur toile
170 x 170 cm

250 000 - 270 000 MAD


Prix de départ 125 000 MAD

201 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Lamia Naji
Maroc 96

Lamia Naji est une artiste photographe née en 1966 qui


puise son inspiration dans la différence en ce qu’elle a
d’universel.

Intime et sincère, sa photographie lui permet d’explorer


les profondeurs de l’Homme dans sa véracité et son
authenticité, en quête d’une réponse qui justifierait son
existence. Elle met en lumière ce qu’il y a de commun
entre les nations tant dans l’architecture que dans la
culture et exprime en permanence une volonté d’unir les
mondes, plutôt que de les séparer, Lamia Naji défend un
profond désir d’appartenance à un groupe qui se définit
au-delà des frontières établies, une quête d’identité
universelle qui dépasserait toute forme de préjugé.

Désolation I, 2008
Photographie sur Fine Art Hahnemuhle - Edition 1/5
90 x 120 cm

45 000 - 55 000 MAD


Prix de départ 22 500 MAD

203 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Kouka Ntadi
République du Congo 97

Né en 1981.
Il vit et travaille à Paris (France).

Diplômé des Beaux-Arts d’Avignon, Kouka Ntadi bâtit


sa création sur la pluralité des récits autour de l’origine
et de l’identité humaine. Artiste franco-congolais, les
questionnements de dualité sont omniprésents et se
confrontent sur et à travers ses œuvres.

Les “Guerriers Bantus” ont ainsi marqué la première


empreinte singulière de l’artiste qui, dans une
obsessionnelle recherche plastique sur le portrait
classique, réhabilite les figures symboliques d’une
civilisation originelle oubliée. Depuis quelques années,
Kouka Ntadi développe d’autres thèmes d’interrogation
autour de l’Homme et de la Nature. À travers une œuvre
polymorphe privilégiant depuis ses débuts les matériaux
de récupération comme supports, il transfigure le
médium qui devient alors métaphore d’une transmission
universelle.

Les œuvres de Kouka Ntadi ont été présentées à la


Biennale de Dakar (2016) ainsi qu’à l’exposition Présence
Commune au Musée Mohammed VI d’Art Moderne et
Contemporain de Rabat (2017) et elles ont intégré la
collection du Musée Mohammed VI d’Art Moderne et
Contemporain à Rabat et de la Fondation Montresso* à
Marrakech.

Ils pourront couper toutes les fleurs, ils n’empêcheront pas la venue du printempsw, 2018
Technique mixte sur bois
214 x 45 x 16 cm

45 000 - 55 000 MAD


Prix de départ 22 500 MAD

205 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Abdelkrim Ouazzani
Maroc 98

Abdelkrim Ouazzani est né à Tétouan en 1954.


Lauréat de l’école des Beaux-Arts de Tétouan ainsi
que celle de Paris.

il endossera la fonction de directeur général de l’Institut


national des Beaux-Arts de Tétouan, pour en assurer la
direction jusqu’à sa retraite, en 2014. Il y réforma de fond
en comble philosophie et système de l’enseignement des
arts.

L’artiste a débuté sa carrière en exposant à Tétouan


en 1978, devenant rapidement connu en Espagne. En
1985, il a été invité à Marseille pour les Rencontres des
créateurs de la Méditerranée. Par la suite, il a participé à
divers événements artistiques au Maroc et à l’étranger,
notamment à Barcelone en 1993 et à Paris en 1999,
marquant une étape cruciale dans sa carrière. En l’an
2000, il a connu une période d’activité intense et de
reconnaissance accrue. En 2003, il a été honoré en tant
qu’artiste majeur à Londres, Manama, Bruxelles et Nîmes,
confirmant ainsi sa renommée internationale.

Sans titre, 2023

Métal, résine de polyester et peinture


295 x 213 x 112 cm

250 000 - 280 000 MAD


Prix de départ 125 000 MAD

207 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Adjaratou Ouédraogo
Burkina Faso 99

Adjaratou Ouedraogo est née en 1981 à Lomé, Togo.


Elle vit et travaille au Burkina Faso.

À 8 ans l’enfant Adja, pour survivre à un Lucien Humbert lui a organisé en 2009
événement traumatique, s’est enfermée sa première exposition personnelle.
dans la solitude avec des crayons et des Adjaratou Ouedraogo réalise également
pinceaux qu’elle n’a jamais lâchés. des films d’animation, premier essai réussi
en 2016 avec Le Crayon, court métrage
Malgré la pauvreté, l’enchaînement de sélectionnée par le CNA au Fescap 2017
métiers alimentaires, elle a toujours (Ouagadougou, Burkina Faso) et titré
préservé sa solitude pour explorer les meilleur films d’animation en 2016 au
matières, les couleurs. AMAA-African Movie Academy Awards
(Lagos, Nigéria).
Depuis 2000, l’artiste développe sa
pratique dans plusieurs médiums, dont Parmi ses dernières expositions on peut
principalement la peinture, le dessin et la compter celle à La Maison Rouge de
sculpture. Dans ses tableaux vivants et Cotonou, Bénin (2018); «Les Gens de La
colorés, on retrouve la polychromie des Carrière» à la Galerie Passage de Sète
tissus africains, le wax, à l’image de Klimt, (2017); ou celle à la Galerie Abdoulaye
qui a intégré dans ses oeuvres tous les Konaté à la fondation du Festival sur le
tissus avant-gardistes de la Sécession Niger, Ségou (2016). En 2021, l’Institut
viennoise. Culturel Français lui a dédié une
exposition personnelle : Résilience.
Son processus créatif est singulier, il
commence par un travail d’abstraction. Le travail d’Adjaratou Ouedraogo a été
L’artiste élabore des couleurs, des présenté sur plusieurs foires dans le
formes, des équilibres et des espaces. monde en 2018 et 2019, notamment à
Emergeant de son histoire personnelle, AKAA (Paris), la Biennale de Rabat 2019
apparaissent progressivement les figures (Maroc) ainsi qu’à 1-54 Contemporary Art
de son enfance, qu’elle cherche à réparer. from Africa (New York). Elle a par ailleurs
Elle révolutionne les frontières entre récemment intégré de prestigieuses
abstraction et figuration, invente une collections privées en France, en Italie et
écriture vivante et poétique et explore aux Etats-Unis.
une nouvelle voie dans l’art africain
contemporain. Elle veut changer l’ordre
des choses.

Sans titre, 2023

Acrylique sur toile


65 x 50 cm

30 000 - 35 000 MAD


Prix de départ 15 000 MAD

209 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Sadikou Oukpedjo
Togo 100

«L’homme a commencé à manger les autres animaux


pour montrer son autorité sur les animaux, les dominer.
Et il a fini par oublier qu’il était lui aussi un animal. C’est
ça que je veux montrer.» Sadikou Oukpedjo

C’est ce que déclarait il y a quelques années l’artiste Sadikou


Oukpedjo à propos de son travail. L’artiste interroge ainsi
le spectateur sur l’ambiguïté des rapports entretenus par
l’homme avec son animalité. Il peint une série d’oeuvres
où des figures hybrides mi humaines - mi animales se
confondent, se confrontent.

Dès l’enfance son goût prononcé pour les créations


manuelles se profile. Il indique d’ailleurs dans une interview à
France Info : «Très jeune, je dessinais beaucoup et je faisais
mes propres jouets parce qu’il n’y avait personne pour m’en
donner : je fabriquais des voitures avec de la tôle et des
boîtes de conserve, des choses en argile, avec des bâtons.»
Ayant remarqué son talent, ses instituteurs lui confient alors
qu’il n’est qu’à l’école primaire, le soin de dessiner des cartes
de géographie ou des organes du corps humain. Ces travaux
ont servi à l’artiste, cela lui a permis d’affiner notamment son
sens du portrait.

À son arrivée au collège Sadikou Oukpedjo découvre grâce


à l’un de ses professeurs un art bien singulier, où la matière,
le volume et le relief sont essentiels. Il s’agit de la sculpture.
Il développe ensuite cette pratique artistique grâce aux
cours du plasticien togolais de renom, Paul Ahyi. Avec lui il
apprend particulièrement à travailler le bois et la céramique.
Il s’installe plus tard au Mali où il poursuit son apprentissage
aux côtés du plasticien béninois Ludovic Fadaïro. En 2013
l’artiste choisit finalement de s’installer à Abidjan et de se
consacrer alors principalement à la peinture.

Sans titre, 2018


Technique mixte sur toile
Signée au dos
150 x 150 cm

180 000 - 220 000 MAD


Prix de départ 90 000 MAD

211 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Mohamed Rachdi
Maroc 101

Né en 1964 au Maroc.

Artiste, critique d’art et commissaire d’expositions, il est


l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’art contemporain et
de nombreux articles d’essai dans des magazines, revues
scientifiques et ouvrages collectifs, ainsi que des préfaces
de catalogues. Son activité artistique se développe autour
d’un projet ouvert et dynamique, sans cesse créatif et
interactif, un projet qui se déploie sous diverses formes et
attitudes créatrices, en constante mobilité entre territoires
réels et virtuels, entre invitation aux expériences ludiques
et échafaudages rigoureux d’actions stratégiques touchant
aux niveaux poétiques, philosophiques, sociologiques et
politiques

Série Carrés de la Bibliothèque de Majnoun, 2020


Technique mixte sur bois
Signée au dos
200 x 200 cm

80 000 - 90 000 MAD


Prix de départ 40 000 MAD

213 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Mouhcine Rahaoui
Maroc 102

Né à Jerada en 1990
Vit et travaille à Marrakech

Mouhcine Rahaoui est un artiste pluridisciplinaire diplômé


de l’École des Beaux-Arts de Tétouan en 2017. Originaire
de Jerrada, où il est né et a grandi, il s’est engagé à
exprimer le vécu et les récits des mineurs de Jerrada, sa
ville natale. En tant que fils d’un mineur, il est imprégné
des gestes et des matériaux qu’il a observés, tels que le
charbon, la cire et les bougies. Il plonge dans l’univers de la
mine pour créer un lexique visuel qui peut être rapproché
du mouvement Arte Povera, tout en cherchant à remettre en
question l’absurdité du destin des travailleurs.

Mouhcine Rahaoui a participé à plusieurs expositions et


résidences artistiques à l’échelle nationale et internationale,
dont «Summer’s Lab» au Cube Independent Art Room
à Rabat en 2020, «Labor Isn’t Destiny» à l’espace Le
18 Derb El Ferran à Marrakech en 2019, et une double
exposition individuelle avec l’artiste Sebastiao Catelo
Lopes à la galerie Dasthe à Casablanca en 2018.

En 2022, son exposition personnelle intitulée «Enfant


des Mines» au Comptoir des Mines Galerie a connu
un immense succès auprès du public. À travers cette
exposition, il a exploré l’esthétique des galeries
souterraines et remis en question l’absurdité du destin des
mineurs, tout en offrant un poignant hommage à ses racines
et à son histoire personnelle.

Le travail de Mouhcine Rahaoui continue d’explorer les


thèmes sociaux et historiques liés à l’industrie minière, tout
en offrant un regard poétique et réfléchi sur l’expérience
humaine.

Mineurs IV, 2022


Technique mixte sur panneau, Charbon, bougies et cire sur sac en polypropylène
150 x 150 cm

120 000 - 140 000 MAD


Prix de départ 60 000 MAD

215 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Abderrahmane Rahoule
Maroc 103

Le parcours professionnel du plasticien


Abderrahmane Rahoule s’est construit, au fil des
ans, en poursuivant deux voies complémentaires :

celle d’enseignant à l’Ecole des Beaux-Arts de Casablanca


dont il est le directeur depuis 2003 et celle de céramiste,
de sculpteur, de peintre, bref d’artiste complet. Rahoule
opère par fragmentation et juxtaposition, construction et
étagement. Sans excès de géométrisme pourtant. Cônes,
rectangles, sphères sont harmonieusement articulés.

Si les formes sont réduites à leur expression minimale,


la couleur, elle, toujours vive, nimbe la toile d’un
expressionnisme qui capte et égaie le regard. Rien de
narratif cependant. L’oeuvre ne cherche ni à conserver,
ni à illustrer. Elle est entièrement axée sur la volonté de
dégager des relations purement plastiques. Rahoule a
réalisé de nombreuses fresques de céramique à travers le
Royaume.

Sans titre, 2015

Technique mixte sur toile


Signée en bas à gauche
120 x 120 cm

70 000 - 90 000 MAD


Prix de départ 35 000 MAD

217 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Zakaria Ramhani
Maroc 104

Né en 1983 à Tanger.

Zakaria Ramhani entre très tôt en contact avec la


peinture à l’atelier de son père. Il obtient ensuite son
diplôme d’enseignement en art plastique et ne tarde pas
à abandonner la fonction publique pour se consacrer
exclusivement à sa pratique artistique.

Depuis 2006, il mène un projet intitulé De droite à


gauche qui explore les rapports entre le texte écrit sous
différentes formes et le portrait comme symbole de l’identité
individuelle.
Il a développé un langage particulier où la graphie arabe ou
latine est utilisée comme un geste pictural au service d’un
ordre figural. Cette gestualité rythme les œuvres de l’artiste
et les dote d’une densité rarement égalée, en raison du
foisonnement des traits et de la multiplication des lettres.

L’originalité de ce travail réside dans le fait que l’image finale


englobe dans un ordre parfait le foisonnement des tracés
graphiques et leur fait perdre leur statut scriptural pour les
élever au rang d’un simple trait de peintre.

Ses œuvres ont intégré de prestigieuses collections dont


la Fondation Jean-Paul Blachère (France), la Fondation
Barjeel (Émirats arabes unis), la Vanhaerents Art Collection
(Belgique).

Zakaria Ramhani vit et travaille entre Tanger et Montréal.

Double young Arthur Rimbaud, 2018


Huile sur toile
150 x 120 cm

140 000 - 160 000 MAD


Prix de départ 70 000 MAD

219 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Amina Rezki
Maroc 105

Née en 1962 à Tanger, Maroc Vit et travaille à Bruxelles

Le parcours d’Amina Rezki est un hymne au dessin et à la


peinture. Originaire de Tanger, Amina Rezki vit et travaille
à Bruxelles. Après une formation à l’académie des Beaux-
Arts de Bruxelles, elle prit le rôle de mère de famille pour
ses huit enfants pendant une quinzaine d’années. Elle
reprit entre 2003 et 2009 des cours intensifs de peinture
à l’académie d’Arts d’Uccle à Bruxelles.

C’est en 2009 qu’elle se fit remarquer par le célèbre


artiste belge Arié Mandelbaum qui met à sa disposition
une partie de son atelier artistique à Bruxelles. Depuis,
Amina Rezki n’a cessé de pratiquer son art avec talent et
discipline.

Rezki crée avec habilité et aisance son propre univers


de toute pièce en se laissant guider par son instinct.
Ses tableaux grandement marqués par la figuration sont
emprunts de visages, corps et de scènes dantesques
enfouies dans sa mémoire.

Sans titre, 2023

Technique mixte sur toile


150 x 120 cm

80 000 - 100 000 MAD


Prix de départ 40 000 MAD

221 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Mouna Saboni
Maroc 106

L’artiste franco-marocaine Mouna Saboni est née à


Rennes en 1987.

Après un master d’Économie Sociale et Solidaire, elle


intègre l’École Nationale Supérieure de la Photographie
d’Arles dont elle sort diplômée en 2012.

Le travail photographique de Mouna Saboni porte sur


la quête de l’identité qu’elle interroge à travers une
mémoire personnelle intimement liée au territoire. À travers
des projets au long cours menés dans les territoires
palestiniens, au Maroc ou encore au Brésil, elle interroge
son propre rapport aux territoires sur lesquels elle évolue
et celui des individus à leur environnement.

Mouna Saboni a exposé son travail au Mexique, aux Pays-


bas, en Chine et au Japon.
En 2012 puis en 2020, son travail entre dans la collection
de la Fondation d’Entreprise Neuflize-Vie pour la
photographie. Ces œuvres sont par ailleurs acquises en
2021 par le CNAP. Durant la même année Mouna Saboni
est Lauréate du prix Lagardère et lauréate de la commande
publique de l’état français sur le thème « Radioscopie de la
France à l’aune des années 2000 ».

L’attente de la Nuit, Portrait


Tirage pigmentaire avec poème gravé manuellement par l’auteur
60 x 80 cm

35 000 - 40 000 MAD


Prix de départ 17 500 MAD

223 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Abdallah Sadouk
Maroc 107

Abdallah Sadouk est un peintre marocain. Sa vie se


partage entre la province d’Al Haouz de Marrakech,
où il a installé un atelier en 2007, Casablanca et
Paris, où il a vécu et travaillé pendant quarante ans.

«Il y a une nécessité de déracinement Sadouk est également sculpteur, sur


chez Sadouk. Vivre et travailler à Paris bois, sur métal, sur pierre. On peut voir
furent en quelque sorte la condition du notamment, à Casablanca, la grande
rattachement à sa propre tradition.» façade du siège de la TGCC, qu’il a
habillée de sculptures sur métal en 2015-
Une première exposition des travaux de 2016.
Sadouk à la galerie Al Manar, Casablanca,
1995, a témoigné de l’intérêt d’une œuvre Les œuvres de Sadouk, enracinées
alors encore largement méconnue au dans la culture berbère saharienne, sont
Maroc. L’exposition permit au public résolument modernes. « C’est le jeu des
casablancais de découvrir un artiste plans, des figures géométriques qui donne
vivant à l’étranger, où il a assimilé naissance a des structures », « complexes
des techniques et trouvé sa voie en ; la couleur, la gradation des nuances à
réinventant des méthodes, des manières, dominante ocre sont soumises à ce jeu
en intégrant les apports divers de sa générateur dont elles forment et informent
culture et de celles qui l’ont entouré dans la matière.
son pays d’accueil.
On est là bien proche des conceptions
Aujourd’hui Sadouk demeure un du cubisme. Mais ici la référence à
paysagiste abstrait ; les références à l’architecture, à l’environnement naturel,
ce qu’on pourrait appeler un «cubisme à tout cet art d’inspiration berbère, est
impressionniste» sont toujours bien sensible » .
présentes dans ses toiles, qui gomment
le détail pour dévoiler les lignes de force
d’architectures ou de bords de mer
baignés de lumière.

Ma ville 8, 2023

Acrylique sur toile


81 x 100 cm

40 000 - 50 000 MAD


Prix de départ 20 000 MAD

225 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Ilias Selfati
Maroc 108

Ilias Selfati est né à Tanger en 1967 où il vit et travaille


aujourd’hui.

Il est diplômé de l’Institut des Beaux-arts de Tétouan en


1991 et de la faculté des Beaux-arts de Madrid en 1994. En
1993, il reçoit simultanément une formation aux techniques
de l’estampe avec Mitsuo Miura et en peinture auprès de
José Hernandez.

Artiste maitrisant le dessin ainsi que la peinture, sa


créativité minimaliste est néanmoins empreinte d’une force
à la fois brute et poétique. Usant de peu de couleurs et
d’aplats sans recherche d’effets plastiques, Selfati travaille
essentiellement sur la thématique du rapport de l’homme à
sa nature première, celle de l’enfance et de la découverte
du monde immédiat. Après de nombreuses résidences
à travers le monde et de distinctions en peinture et
en dessin il multiplie les expositions individuelles et
collectives.

Dès le début des années 90 ses oeuvres intègrent des


collections publiques de renom telles que la collection
Saatchi et Saatchi à Londres, la Calcographie Nationale,
la Faculté des Beaux-arts à Madrid, la Fondation Alliances,
la Société Générale à Casablanca, le Musée de Bank El
Maghrib et le Crédit Agricole à Rabat.

The Forest Inside Me, 2023


Sculpture métallique
110 x 180 cm

140 000 - 160 000 MAD


Prix de départ 70 000 MAD

227 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Loutfi Souidi
Maroc 109

Né en 1994 à Sidi Slimane


Vit et travaille à Marrakech

Diplômé de l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan


en 2018, Loutfi Souidi travaille sur une variété de support:
dessin, peinture, collage, sculpture et installation.

Sa pratique artistique se manifestant dans des œuvres


d’art polyvalentes ainsi qu’une façon unique de concevoir
et de communiquer avec son environnement, pourrait être
qualifiées de pluridisciplinaire voire « multifacette » : il
collecte et combine des objets, des observations et des
souvenirs de la vie quotidienne. L’interaction entre les
matériaux et les techniques en relation avec les images
mentales et scéniques marquent la conscience que Loutfi
Souidi cultive du passé et du présent de ce monde.

Le nuage ne pleut plus quand il crève #4, 2022


Fusain sur papier, marouflage sur bois
122 x 208,5 cm

80 000 - 100 000 MAD


Prix de départ 40 000 MAD

229 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Rebel Spirit
Maroc 110

Né en 1989 à Casablanca.

Après avoir fait ses classes dans le graffiti, Mohammed


Amine El Bellaoui alias Rebel Spirit étudie le graphisme
à l’École des Beaux- Arts de Casablanca. C’est alors
qu’il commence à recréer, à partir de personnages hauts
en couleur, le monde qui l’entoure, à mille lieues des
représentations stéréotypées que nous pourrions avoir
parfois.

Jeune artiste plasticien passionné par l’art urbain et la culture


underground, Rebel Spirit approche différentes techniques
picturales, notamment le dessin, l’illustration, ainsi que la
peinture à l’huile et l’aquarelle. L’artiste multidisciplinaire
prolifique et éclectique se démarque par sa versatilité et par
les techniques expérimentales qu’il emploie. Sa démarche
préconise l’imposition de contraintes et le développement de
nouveaux processus.

En image, Rebel Spirit élabore un hybride de plusieurs


techniques dont l’animation, la bande dessinée, la pixilation
et le compositing. Par la multiplicité composite des strates de
matériaux visuels, ses œuvres riches et denses représentent
souvent une transposition de la réalité qui révèle une
multitude de sens que le spectateur peut librement
interpréter.

L’artiste doit son succès à ses deux premiers albums


dessinés Le guide casablancais 1 & 2, dans lesquels la figure
du Casablancais fait son apparition et en devient l’emblème,
cristallisant toute l’énergie et les contradictions de la Ville
Blanche. Il est l’un des plus jeunes auteurs de bande dessinée
au Maroc.

Rebel Spirit vit et travaille à Casablanca.

Rendez-vous avec le bonheur, 2023


Acrylique et spray aérosol sur toile
112 x 180 cm

90 000 - 110 000 MAD


Prix de départ 45 000 MAD

231 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Fathiya Tahiri
Maroc 111

Née en 1959 à Rabat.

Issue d’une vielle famille de Fès, elle passe son enfance


entre Rabat et Casablanca. Ses premiers travaux
artistiques datent de sa petite enfance, elle sculpte des
formes avec tout ce qu’elle trouve : bougies, argile, terre,
tissus…

Elle a 15 ans lorsqu’elle réalise ses premiers dessins. Sa


vocation d’architecte se dessine alors et à l’âge de 18 ans,
elle part en France où elle continue ses études à l’Ecole
Spéciale d’Architecture de Paris. Ces années passées dans
la ville-lumière font mûrir ses travaux d’art.

En 1986, elle ouvre son cabinet d’architectes à Rabat et


mène de grands projets dans plusieurs villes du Maroc.
Parallèlement, elle crée des meubles d’art qu’elle expose
au Théâtre Mohamed V à Rabat et à Casablanca.

En 2002, Fathiya Tahiri est invitée à exposer ses


«SCULPTURES PER IL CORPO» dans le «Salon
Napoléonien» du Musée Correr de Venise. L’exposition,
d’une très grande richesse, est placée sous le haut
patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

C’est la consécration. Les expositions s’enchaînent que


ce soit à l’Open Arte & Cinema «Film Festival» de Venise
en 2003, à la Mostra de Venise en 2004 où elle expose
une sculpture monumentale très remarquée, ou encore à
la Biennale de Venise en 2005 puis en 2009 et au Musée
d’Art de Shanghaï en 2011, au National Museum of China
en 2013 et en exposition collective à l’Institut du Monde
Arabe en 2014.

Sans titre, 2018


Acrylique sur toile
140 x 140 cm

150 000 - 170 000 MAD


Prix de départ 75 000 MAD

233 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Houda Terjuman
Maroc 112

Née à Tanger au Maroc en 1970 Vit et travaille à


Marrakech

Houda Terjuman est une artiste visuelle syrienne /suisse


/marocaine qui vit et travaille à Marrakech. Sa pratique
artistique englobe des peintures et des sculptures
flottantes qui rappellent le surréalisme et nous emmènent
dans un voyage à travers le Moyen-Orient, l’Europe et
l’Afrique.

Témoignant de sa propre expérience multiculturelle du


monde, le travail de Houda Terjuman explore l’identité, le
déracinement et la recherche de stabilité.

La nostalgie d’un foyer, symbolisée par le motif récurrent


de l’arbre souvent juxtaposé à des meubles domestiques
ou à des arbres déracinés flottants dans ses sculptures,
fait partie d’un processus stressant et douloureux qui
reflète la connectivité et l’hétérogénéité de notre monde
dé-territorialisé.

“L’histoire de ma pratique est largement influencée par


mon statut migratoire hybride, une condition associée à
la deuxième génération de migrants. Mon père est syrien,
ma mère suisse et je suis né au Maroc. Je suis donc
africaine. La nature transitoire de mon évolution en tant
que personne et artiste m’a ouvert des voies fascinantes
d’exploration de la représentation dans l’art.

Sans titre, 2022


Technique mixte sur toile
83 x 108 cm

70 000 - 80 000 MAD


Prix de départ 35 000 MAD

235 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Youssef Titou
Maroc 113

Né au Maroc en 1978.

Youssef Titou obtient son baccalauréat section arts


plastiques et il est titulaire d’une licence en philosophie
de la Faculté de Lettres de Fès. En tant qu’artiste peintre il
fait le noble choix de la peinture et prend délibérément le
risque de nous faire partager une autre façon de s’exprimer
où l’effet de l’émotion esthétique est suscité par les seules
caractéristiques de la matière sculptée et agencée.

Son œuvre laisse transparaitre toute la sensibilité d’un artiste


dont le travail se décline dans une rigueur et un ascétisme
exigeants, Youssef Titou lutte sans cesse entre un chaos
intérieur et cette étincelle de lumière qui le fait continuer, un
travail poignant, rare et apaisant.

Sans titre, 2015


Technique mixte sur toile
120 x 120 cm

30 000 - 40 000 MAD


Prix de départ 15 000 MAD

237 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Barthélémy Toguo
Cameroun 114

Né en 1967 à M’Balmayo, une ville du Cameroun


proche de Yaoundé, Barthélémy Toguo suit d’abord
les cours de l’École des Beaux-Arts d’Abidjan, en
Côte d’Ivoire.

Il y découvre la sculpture, un art qu’il décide


d’approfondir en France, à l’École supérieure d’art de
Grenoble. Parachevant ses études à la Kunstakademie
de Düsseldorf, il diversifie ses moyens d’expression,
s’illustrant aussi bien en tant que sculpteur, photographe,
vidéaste que peintre.

Dans ce dernier domaine, c’est en 1998 qu’il se tourne


vers l’aquarelle dont il est aujourd’hui reconnu comme un
maître. En parallèle, il réalise de nombreuses installations
et performances. Maniant l’humour et la provocation,
cet artiste singulier propose une oeuvre politiquement
engagée. Travaillant sur plusieurs supports, Barthélemy
Toguo sonde dans une perpétuelle fusion avec son
oeuvre, les méandres de la relation au monde et à
l’Autre à travers des thèmes aussi divers que l’identité,
la conscience civique et politique, l’exil ou encore la
sexualité. En 1999, soucieux de la place de l’art en
Afrique, il crée au nord de Douala l’Institute of Visual Arts
à Bandjoun, qui devient la première structure artistique
du Cameroun. En 2004, l’importance de l’oeuvre de
Barthélémy Toguo est reconnue par une exposition
personnelle – The sick opera – qui se tient à Paris, au
Palais de Tokyo.

C’est dans cette même capitale que l’artiste est


exposé, notamment au Centre Georges Pompidou
lors de l’exposition «Globale Résistance» en 2020
ou encore en 2021 au musée du Quai Branly dans le
cadre de l’exposition «Désir d’humanité. Les univers de
Barthélémy». À partir d’octobre 2022, c’est au Louvre
que l’artiste a pu délivrer un message tant politique que
poétique à travers une installation éphémère monumentale
sous la verrière de l’incontournable et éloquente
pyramide.

Sans titre, 2019

Encre sur toile


50 x 50 cm

250 000 - 280 000 MAD


Prix de départ 125 000 MAD

239 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Médéric Turay
Côte d’Ivoire 115

Médéric Touray est un plasticien ivoirien, né en 1979 en


Côte-d’Ivoire.

Il émigre avec ses parents aux Etats-Unis. Il est plongé


au cœur des influences artistiques et musicales des
Etats- Unis où il passe son enfance. Il débute par des
bandes dessinées et s’inspire de peintres célèbres tels que
Picasso, Bacon, Dali, Fadairo, El Anatsui ou Basquiat.

The earth shook, 2023


Technique mixte sur toile
150 x 150 cm

130 000 - 150 000 MAD


Prix de départ 65 000 MAD

241 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Abderrahim Yamou
Maroc 116

Yamou est né en 1959 à Casablanca.

Étudiant à la Sorbonne, Yamou obtient un DEA consacré


à l’art contemporain au Maroc. À la fin des années 1980,
il installe son atelier dans la banlieue parisienne et entame
son aventure esthétique.

Dès ses premières œuvres, la nature a toujours occupé


une place prédominante, que ce soit dans les matières
qu’il emploie ou les sujets qu’il représente. Yamou crée
ainsi un jardin pictural dont il exploite les possibilités à
l’infini.
L’artiste cultive des plantes dans la matière de ses
tableaux, comme pour transformer l’œuvre en lieu de vie.
Ce n’est pas tant la maîtrise du paysage qui motive sa
démarche que la plongée dans le détail. Tantôt feuillues,
tantôt nues, les plantes confèrent une force tranquille aux
tableaux de Yamou et évoluent, comme en apesanteur,
dans son univers pictural.

Dans ses peintures récentes, l’artiste s’intéresse au monde


organique. Les pétales et les corolles passent sous le
crible du microscope de l’œil de l’artiste pour révéler leurs
richesses intérieures. Yamou n’a jamais été aussi près des
frontières qui séparent la figuration de l’abstraction.
Ses œuvres ont intégré de prestigieuses collections
telles que la Fondation ONA (Maroc), le Neuberger
Museum of Art (États-Unis), la World Bank (États-Unis),
le Ministère des Affaires Étrangères (France) et la Written
Art Foundation (Allemagne), le FRAC (Corse), le Musée
d’Art Contemporain Africain Al Maaden (Maroc), Bank
Al-Maghrib (Maroc), la Société Générale (Maroc), la
Fondation Nelson Mandela (Afrique du Sud).
Yamou vit et travaille entre Paris et Tahannaout.

Sans titre, 2023

Huile sur toile


146 x 114 cm

120 000 - 140 000 MAD


Prix de départ 60 000 MAD

243 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Fatiha Zemmouri
Maroc 117

Née en 1966. Vit et travaille à Tahanaout.

Diplômée de l’École des Beaux-Arts de Casablanca,


elle développe un travail élaboré dans lequel les
phénomènes naturels de l’eau, du feu et de la terre, ainsi
que des matériaux tels que le charbon de bois et la
terre, à travers des œuvres polymorphes, elle mène une
réflexion minutieuse autour des notions de construction,
déconstruction, régénération et transformation.

Fatiha Zemmouri utilise un vocabulaire abstrait pour


simplifier les formes de la nature. La fragilité et la finesse
des matériaux employés donnent un aspect poétique à
son travail. Charbon, bois, terre crue, et céramique... Un
récit serait à écrire sur le rapport passionnel à la matière
que cultive l’artiste dont l’ambition esthétique ne se
départit jamais de l’écoute du dehors universel.

Son travail figure dans plusieurs collections nationales et


internationales majeures.

Waves, 2023
Terre et pigments sur bois
132 x 95 cm

200 000 - 240 000 MAD


Prix de départ 100 000 MAD

245 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Othmane Zine
Maroc 118

Né au Maroc en 1983.

Othman Zine est architecte de formation et dorénavant


photographe, réalisateur, acteur et scénariste. Subtile et
débordante de liberté et de créativité, la photographie
de Othman Zine est une déclaration d’amour à ses
contemporains.

Il met en lumière la réalité d’un monde utopique, pour en


faire une œuvre où la tolérance et la liberté sont célébrées
dans une communion psychédélique. Artiste photographe
engagé, Othman Zine brandit l’étendard des libertés
individuelles et collectives et revendique à travers son travail
photographique un droit à la différence, voire l’indifférence.

Série Nouveau Monde


Photographie sur Fine Art Hahnemuhle - Edition 4/5
60 x 90 cm

25 000 - 30 000 MAD


Prix de départ 12 500 MAD

247 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

Dominique Zinkpè
Bénin 119

Né en 1969.
Vit et travaille à Cotonou (Bénin).

Artiste autodidacte, Dominique Zinkpè fait ses premières


armes en participant à de nombreux ateliers et résidences en
Afrique et en Europe.

Le travail de l’artiste est grandement influencé par la riche


histoire de son pays natal. Il élabore des œuvres dont
les compositions sont largement inspirées par la culture
animiste, la religion chrétienne ainsi que ses propres luttes
internes. Sa démarche est complexe et diverse. Loin de se
cantonner à une écriture plastique, il s’approprie toutes
sortes de medium, pour autant qu’ils lui permettent de
s’exprimer : installation, dessin, peinture, sculpture, vidéo. En
parcourant son œuvre, il semble évident qu’il ne souhaite pas
s’enfermer dans un processus de création unique.

Ses œuvres ont été exposées aussi bien en Afrique qu’en


Europe et aux États-Unis. Il a été sélectionné pour
l’exposition itinérante Art du Bénin d’hier à aujourd’hui et
ses œuvres ont intégré de nombreuses collections publiques
et privés, telles que la collection de la Présidence du Bénin
à Cotonou, la collection de la Fondation Blachère à Apt, la
collection du Musée National du Mali ainsi que la collection
de Sa Majesté Mohamed VI au Maroc et celle de la
Fondation Montresso* à Marrakech. Il est également lauréat
du Loewe Foundation Craft Prize.

Poésie humaine, 2022


Assemblage bois figurine et métal peint
172 x 37 x 20 cm

130 000 - 150 000 MAD


Prix de départ 65 000 MAD

249 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

INDEX

A C H M T

Monia Abdelali 13 Mohammed Said Chaer 89 Bouchaib Habbouli 141 Fouad Maazouz 183 Fathiya Tahiri 233
Said Afifi 15 Ines Noor Chaqroun 91 Ahmed Hajoubi 143 Omar Mahfoudi 185 Houda Terjuman 235
Amina Agueznay 17 Mounat Charrat 93 Yacout Hamdouch 145 Hassan Mannana 187 Youssef Titou 237
Malika Agueznay 19 Nouredine Chater 95 Mohammed Hamidi 147 Mohamed Mansouri Idrissi 189 Barthélémy Toguo 239
Ghizlane Agzenaï 21 Larbi Cherkaoui 97 Yasmine Hatimi 149 Joseph Marando 191 Mederic Turay 241
Mustapha Akrim 23 Ahmed Cherkaoui 99 Chourouk Hriech 151 Hicham Matini 193
Yasmine Alaoui 25 Joana Choumali 101 Safaa Mazirh 195 Y
Leila Alaoui 27 mohammed Chrouro 103 I Zulu Mbaye 197
Mounia Amor 29 Soly Cissé 105 Maryam Mechiche 199 Abderrahim Yamou 243
Daoud Aoulad Syad 31 Zouhir Ibn Farouk 153 Najia Mehadji 201
Soufiane Idrissi 155 Z
Mohamed Arejdal 33 D
Walid Arhdaoui 35 Abderrahim Iqbi 157 N
Fatiha Zemmouri 245
Sanae Arraqas 37 Noureddine Daifallah 107
J Lamia Naji 203 Othmane Zine 247
Nassim Azarzar 39 Hassan Darsi 109
Kouka Ntadi 205 Dominique Zinkpè 249
Mustapha Azeroual 41 Viyé Diba 111
Youssef Douieb 113 Khadija Jayi 159
B Medina Dugger & 115 O
K
François Beaurain
Mo Baala 43 Abdelkrim Ouazzani 207
Yassine Balbzioui 45 Houda Kabbaj 161 Adjaratou Ouédraogo 209
E Yacout Kabbaj 163 Sadikou Oukpedjo 211
Nabil Bayahya 47
Ghany Belmaachi 49 Mohammed Kacimi 165
Hassan Echair 117 R
Amine Benbouchta 51 Younes Khourassani 167
Mohamed El baz 119
Hakim Benchekroun 53 M’hamed Kilito 169
Noureddine El Goumari 121 Mohamed Rachdi 213
Othmane Bengebara 55 Jems Koko Bi 171
Amine El Gotaibi 123 Mouhcine Rahaoui 215
Itaf Benjelloun 57 Abdoulaye Konaté 173
Bouchta El Hayani 125 Abderrahmane Rahoule 217
Tahar Benjelloun 59 Siriki Ky 175
Narjisse El joubari 127 Zakaria Ramhani 219
Meriam Benkirane 61 Nabil El Makhloufi 129 L Amina Rezki 221
Jamil Bennani 63 Hasnae El Ouarga 131
Karim Bennani 65 Safaa Erruas 133 Rim Laâbi 177 S
Mohamed Moa Bennani 67 Mous Lamrabat 179
Hicham Benohoud 69 F Mohamed Lekleti 181 Mouna Saboni 223
Mohamed Benyaich 71 Abdallah Sadouk 225
Mahi Binebine 73 Mounir Fatmi 135 Ilias Selfati 227
Armad Boua 75 Simmohamed Fettaka 137 Lotfi Souidi 229
Reda boudina 77 Rebel Spirit 231
G
M’barek Bouhchichi 79
Mustapha Boujemaoui 81 Abdelkrim Ghattas 139
Omar Bouragba 83
Hassan Bourkia 85
Regragui Bouslai 87

251 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

CONDITIONS GÉNÉRALES
DE LA VENTE
AUX ENCHÈRES CARITATIVE

La vente est soumise à la législation marocaine et aux


conditions de vente figurant dans le catalogue.
Elle est faite au comptant et conduite en dirhams
(MAD).

I. ESTIMATIONS IV. ENCHERES VI. PAIEMENT-RESPONSABILITE Avertissement :

Le prix de vente estimé figure à côté de chaque lot Les enchères suivent l’ordre des numéros inscrits Les achats sont payables comptant, sur le lieu de vente tous droits réservés sur l’ensemble des œuvres
dans le catalogue, il est net de commissions, taxes ou au catalogue. Le Commissaire-Priseur est libre de ou au service caisse du MUSEE MOHAMMED VI. Les reproduites dans le catalogue.
frais. fixer l’ordre de progression des enchères et les achats ne peuvent être retirés qu’après paiement de
enchérisseurs sont tenus de s’y conformer. Le plus l’intégralité des sommes dues.
II. FRAIS A LA CHARGE DE L’ACHETEUR offrant et dernier enchérisseur sera l’adjudicataire. En En cas de paiement par chèque ou par virement, la
cas de double enchère reconnue par le Commissaire- délivrance des objets pourra être différée jusqu’à
Priseur, l’objet sera remis en vente, tous les amateurs l’encaissement.
Cette vente n’est soumise à aucune taxe ou frais, la présents pouvant concourir à cette deuxième mise en Les paiements en euros sont acceptés au taux de
totalité du prix de vente étant intégralement versée adjudication. change adopté au moment de l’adjudication. Dès
sur le compte 126 de BANK AL MAGHRIB réservé au l’adjudication, l’objet sera sous l’entière responsabilité
Fonds pour la reconstruction de l’adjudicataire. L’acquéreur est chargé de faire
V. ORDRE D’ACHAT ET ENCHERES PAR
TELEPHONE assurer lui-même ses acquisitions. Le MUSEE
III. GARANTIES MOHAMMED VI décline toute responsabilité quant
aux dommages que l’objet pourrait encourir, et ce dès
La personne qui souhaite faire une offre d’achat l’adjudication.
Conformément à la loi, les indications portées au par écrit ou enchérir par téléphone, peut utiliser le
catalogue engagent la responsabilité des spécialistes, formulaire prévu à cet effet en fin de catalogue. Celui-
sous réserve des rectifications éventuelles annoncées ci doit nous parvenir au plus tard 2 jours avant la vente VII. RETRAIT DES ACHATS
au moment de la présentation de l’objet et portées au accompagnée de ses coordonnées bancaires.
Procès-Verbal de la vente. Dans le cas de plusieurs offres d’achat d’égal montant, Il est vivement recommandé aux adjudicataires de
Une exposition préalable est organisée et ouverte la première offre reçue par le MUSEE MOHAMED VI procéder à un enlèvement le plus rapide possible de
au public et n’est soumise à aucun droit d’entrée. l’emporte sur les autres. leurs achats dans un délai de 15 jours à compter de
Elle permet aux acquéreurs de se rendre compte de Les enchères par téléphone sont un service gracieux l’adjudication.
l’état des biens mis en vente et de leur dimension. De rendu aux clients qui ne peuvent se déplacer. En aucun L’entreposage des lots ne saurait engager en aucune
ce fait, il ne sera admis aucune réclamation, une fois cas le MUSEE MOHAMED VI ne pourra être tenu façon la responsabilité du MUSEE MOHAMMED VI.
l’adjudication prononcée. responsable de tout problème d’exécution desdits Toutes formalités et transports restent à la charge
Les acheteurs sont informés que certains lots, sur les ordres ou d’un problème de liaison téléphonique. exclusive de l’acquéreur.
photographies, ont pu être grossis et ne sont donc plus
à l’échelle.
Les clients qui le souhaitent peuvent demander une VIII. PRÉEMPTION DE L’ÉTAT MAROCAIN
attestation d’authenticité pour tous les objets portés
au catalogue, et ce, en adressant une demande auprès The Moroccan state has a right of pre-emption
de nos spécialistes. Cette attestation est gratuite et for works sold in accordance with certain existing
engage la responsabilité de l’Artiste ou de ses ayants international provisions..
droits. L’exercice de ce droit intervient immédiatement
Par ailleurs, aucune réclamation à propos des après le coup de marteau, le représentant de l’état
restaurations d’usage, retouches ou ré-entoilage ne manifestant alors la volonté de ce dernier de se
sera possible. substituer au dernier enchérisseur, et devant confirmer
la préemption dans les 7 jours.

253 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


Vente aux enchères d’art En faveur des sinistrés du seisme d’Al Haouz

GENERAL CONDITIONS OF
SALE AT CHARITY AUCTION

The sale is governed by Moroccan legislation and the


conditions of sale printed in the catalogue. Purchases
must be made in cash and prices are stated in
Moroccan Dirhams (MAD).

I. ESTIMATES IV. BIDS VI. PAYMENT AND GUARANTEE Warning :

The estimated selling price appears next to each lot in The bids follow the order of the lot numbers as they Purchases must be paid cash, at the sale place or at the Warning : all right reserved on all the artworks
the catalog, it is free of commissions, taxes or fees.. appear in the catalogue. The auctioneer is free to set pay-desk of the MOHAMMED VI MUSEUM. They will reproduced in the catalogue.
the increment of each bid and the bidders have to only be released after full payment of the amount due.
II. BUYER’S PREMIUM comply with it. The highest and last bidder will be the In case of payments by check or by bank transfer, the
purchaser. In the event of double bidding approved by release of purchases could be postponed until payment
the auctioneer, the object will be put back for auction, is received in BANK AL MAGHRIB 126 account.
This sale is not subject to any taxes or fees, the entire all the amateurs attending being able to contribute to Payments in Euros are accepted at the rate of change
sale price must be paid in full to BANK AL MAGHRIB this second sale. effective at the time of the auction. Upon purchase, the
account 126 reserved for the Reconstruction Fund object is under the guarantee of the buyer. The buyer
has to organize himself to insure his purchases.
V. ABSENTEE BIDS AND TELEPHONE BIDS The MOHAMMED VI MUSEUM refuses any
III. GUARANTEES
responsibility regarding any injury that could be
brought upon the object, and that shall be done from
According to law, the indications written in the The person who wishes to leave an absentee bid or a the auction.
catalogue are the responsibility of the specialists, telephone bid can use the form provided at the back of
subject to the possible amendments announced upon the catalogue. It must reach us at the latest two days
presentation of the item and noted in the record of sale. VII. STORAGE AND COLLECTION
prior to the auction with the bank details.
A pre-auction viewing is organized and opened to the If several bids of the same amount occur, the offer
public free of charge. It allows buyers to have an idea that has been first received by the Museum wins over It is much advised the buyers to collect their purchases
of the dimensions and the condition of the artworks put the others. Telephone bids are a service graciously as soon as possible in a 15 days delay after the auction.
up for auction. Thus, no claim will be admitted, once the provided free of charge to the clients who cannot The storage of the lots is not in any way the
sale is pronounced. attend the auction. By no means will the MOHAMMED responsibility of the MOHAMMED VI MUSEUM .
The buyers are aware that some lots, might have been VI MUSEUM be held responsible for any carrying out All the formalities and the shipping are at the exclusive
enlarged on the photograph and are consequently not problem of the indicated bids or any problem regarding cost of the buyer.
to scale. the telephone link.
The clients caring for a certificate regarding any of
the objects in the catalogue can address a request to VIII. PREEMPTION FOR THE MOROCCAN STATE
the specialists. This certificate is free and involves the
responsibility of the Artist or his beneficiaries. The Moroccan state features the right of preemption
for the artworks sold, according to certan international
disposals.
The representative, in the name of the state, has to
show the will to substitute itself to the highest bidder
and has to confirm the preemption in 7 days.

255 Unis Pour le Maroc Unis Pour le Maroc 28 Octobre 2023


ORDRE AUCTION
SAMEDI 28 OCTOBRE 2023 À 17 H

D’ACHAT RABAT - MUSEE MOHAMMED VI

ABSENTEE ORDRE D’ACHAT / ABSENTEE BID FORM

BID FORM ENCHÈRES PAR TELEPHONE / TELEPHONE BID FORM

NOM ET PRENOM NAME AND FIRST NAME

ADRESSE ADDRESS

TEL PHONE PORTABLE MOBILE FAX

REFERENCES BANCAIRES BANK REFERENCES

NOM DE LA BANQUE NAME OF BANK N°DE COMPTE ACCOUNT N°

ADRESSE DE LA BANQUE BANK ADDRESS

TELEPHONE PENDANT LA VENTE TELEPHONE DURING THE AUCTION

LOT N° DESCRIPTION DU LOT LOT DESCRIPTION *LIMITE EN DH TOP LIMIT OF BID IN DH

* Ces limites correspondent au prix net final de l’acquisition


* These limits correspond to the final net price of the acquisition

Après avoir pris connaissance des conditions de vente, je déclare les accepter et vous prie d’acquérir pour mon compte personnel aux limites
indiquées en DH, les lots que j’ai désignés.
I have read the terms of sale, I grant you permission to purchase on my behalf the following items within the limits indicated in DH

DATE SIGNATURE OBLIGATOIRE REQUIRED SIGNATURE

Infos & contact vente aux enchères / Auction information and contact : artsolidaritymorocco@gmail.com
MERCI…

À Monsieur le Président de la Fondation Nationale des Musées, Mehdi QOTBI, Monsieur le Directeur du Musée
Mohammed VI Abdelaziz IDRISSI et toute l’équipe du Musée.

Aux artistes solidaires :


Monia ABDELALI, Said AFIFI, Amina AGUEZNAY, Malika AGUEZNAY, Ghizlane AGZENAÏ, Mustapha AKRIM, Yasmina ALAOUI, Feu Leila
ALAOUI , Mounia AMOR, Daoud AOULAD SYAD, Mohamed AREJDAL, Walid ARHDAOUI, Sanae ARRAQAS, Nassim AZARZAR, Mustapha
AZEROUAL, Mo BAALA, Yassine BALBZIOUI, Nabil BAYAHYA, Ghany BELMAACHI, Amina BENBOUCHTA, Hakim BENCHEKROUN,
Othmane BENGEBARA, Itaf BENJELLOUN, Tahar BENJELLOUN, Meriam BENKIRANE, Jamil BENNANI, Feu Karim BENNANI, Feu
Aux galeries et professionnels de l’Art :
Mohamed Moa BENNANI, Hicham BENOHOUD, Mohamed BENYAICH, Mahi BINEBINE, Armand BOUA, Reda BOUDINA, M’barek
BOUHCHICHI, Mustapha BOUJEMAOUI, Omar BOURAGBA, Hassan BOURKIA, Regragui BOUSLAI, Mohamed Said CHAER, Ines Noor
CHAQROUN, Mounat CHARRAT, Nouredine CHATER, Larbi CHERKAOUI, Feu Ahmed CHERKAOUI, Joana CHOUMALI, Mohammed
CHROURO, Soly CISSÉ, Noureddine DAIFALLAH, Hassan DARSI, Viyé DIBA, Youssef DOUIEB, Medina DUGGER & François BEAURAIN,
Hassan ECHAIR, Mohamed EL BAZ, Noureddine EL GHOUMARI, Amine EL GOTAIBI, Bouchta EL HAYANI, Narjisse EL JOUBARI, Nabil
EL MAKHLOUFI, Hasnae EL OUARGA, Safaa ERRUAS, Mounir FATMI, Simohamed FETTAKA, Abdelkrim GHATTAS, Bouchaib HABBOULI,
Ahmed HAJOUBI, Yacout HAMDOUCH, Mohamed HAMIDI, Yasmine HATIMI, Chourouk HRIECH, Zouhir IBN EL FAROUK, Soufiane IDRISSI,
Abderrahim IQBI, Khadija JAYI, Houda KABBAJ, Yacout KABBAJ, Feu Mohammed KACIMI, Younes KHOURASSANI, M’hamed KILITO, Jems
KOKO BI, Abdoulaye KONATÉ, Siriki KY, Rim LAÂBI, Mous LAMRABAT, Mohamed LEKLETI, Fouad MAAZOUZ, Omar MAHFOUDI, Hassan
MANNANA, Sidi Mohamed MANSOURI IDRISSI, Joseph MARANDO, Hicham MATINI, Safaa MAZIRH, Zulu MBAYE, Maryam MECHICHE,
Najia MEHADJI, Lamia NAJI, Kouka NTADI, Abdelkrim OUAZZANI, Adjaratou OUÉDRAOGO, Sadikou OUKPEDJO, Mohamed RACHDI,
Mouhcine RAHAOUI, Abderrahmane RAHOULE, Zakaria RAMHANI, Amina REZKI, Mouna SABONI, Abdallah SADOUK, Ilias SELFATI, Lotfi
SOUIDI, Rebel SPIRIT, Fathiya TAHIRI, Houda TERJUMAN, Youssef TITOU, Barthélémy TOGUO, Mederic TURAY, Abderrahim YAMOU,
Fatiha ZEMMOURI, Othmane ZINE et Dominique ZINKPÈ.

Aux ayant-droits de nos chers artistes disparus :


Aziz, Christine, Soulaimane et Yasmina ALAOUI, Jamil, Petra et Mounia BENNANI, Nourdine CHERKAOUI et Batoul KACIMI

GV C C
GALERIE FONDÉE
A CASABLANCA EN 1946
Aux membres du collectif organisateur :
Abla ABABOU, Mostapha AGHRIB , Ilyass ALAMI-AFILAL, Aicha AMOR, Nadia AMOR, Aziz AOUADI, Fatima-Zohra BENNANI-BENNIS,
Chokri BENTAOUIT, Mohamed BERRADA SOUNNI, Myriem BERRADA SOUNNI, Yasmine BERRADA SOUNNI, Mohamed BOUTALEB,
Mohammed CHAOUI EL FAIZ, Aziz DAKI, Hicham Abdelmalek DAOUDI, Sabah DOUIEB, Youssef DOUIEB, Jalil ELGHARIB, Khalid
ELGHARIB, Youssef FALAKY, Farid GHAZAOUI, Ghizlaine GUESSOUS-BOUTALEB, Estelle GUILIÉ, Mehdi HADJ KHALIFA, Jean Louis
HAGUENAUER, Mohamed Fihr KETTANI, Younes KHOURASSANI, Mounir LAMRANI, Aziza LARAKI, Gabriel James LAREDO, Nathalie
LOCATELLI, Fouad MAAZOUZ, Éric PILLON, Hassan SEFRIOUI, Anne-Laurence SOWAN et Lauren SOWAN.

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