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LE RÉALISME

BIBLIOGRAPHIE

Rosenthal Léon, Du Romantisme au Réalisme, essai sur l’évolution de la peinture de


1830 à 1848, Paris, Macula, 1987.
Pomarède Vincent et de Wallens Gérard, L’école de Barbizon, peindre en plain air
avant l’Impressionnisme, Paris,Lyon, RMN, musée des beaux-arts de Lyon, 2002.

PROBLÉMATIQUE

Le Réalisme est un courant qui propose une nouvelle voie de création différente de
l’Académisme et du Romantisme. Il ne s’agit plus de représenter le monde
mythologique ou biblique de l’Académisme, ni les univers fantastiques du
Romantisme mais de montrer le monde au présent tel qu’on le voit.

Cependant, loin de faire une copie du réel, les peintres réalistes vont inventer les
procédés novateurs qui vont leur permettre de déconstruire les apparences du monde
techniques et industriels dans le quel ils vivent et révéler sa vrai nature sous ses
apparences trompeuses. Ils dépassent ainsi le modèle photographiques dont ils
reprennent cependant les images et les dispositifs afin de les dépasser dans une
approche d’une modernité radicale.

Démonstration :

Dans un premier temps nous évoquerons rapidement les peintres de Barbizon qui en
s’installant dans la forêt de Fontainebleau vont renouveler la peinture de paysage en
instaurant la pratique du cadrage en pratiquant la peinture en pleine nature à la
manière d’un photographe. Puis nous étudierons Courbet et Manet qui en pratiquant
la mise en série, révèlent et déconstruisent l’imaginaire de leur époque qu’il soit social
ou esthétique.

Définition :
Ce mouvement ne constitue pas un groupe en tant que tel mais des ensembles
d’artistes pour qui la peinture est la représentation d’une réalité observée.
Notamment par la représentation de scènes de la vie quotidienne ou de paysage
arpentés.

Dates :
Mouvement spécifiquement français né dans les années 1830.
Perdure jusqu’à la fin du XIXe siècle.

Principes
Le Réalisme ouvre une troisième voie aux côtés du Néoclassicisme et du Romantisme.
Il s’agit de créer à partir du réel et non selon les thématiques antiques et bibliques du
Néoclassicisme ou des thématiques oniriques et fantastiques du Romantisme. Ces
deux mouvements derniers mouvement évoluant vers l’Académisme et le Symbolisme
dans la seconde moitié du XIXe siècle.

Le réalisme répond au désir de certains artistes qui souhaitent revenir vers une
peinture de la réalité.
Ils veulent peindre ce qu’ils voient et considèrent que la peinture doit être une
expérience vécue voire même un mode de vie au sein de la nature.

Ils représentent donc le présent, celui de leur siècle, à travers des scènes rurales (la
forêt de Fontainebleau) ou des scènes urbaines (la paris des années 1850).

Il n’y a donc dans cette peinture aucune vision moraliste comme dans le
Néoclassicisme, ni de vision sublime comme dans le Romantisme.
Il reste que par son rejet des thématiques académiques, la peinture réaliste est très
politique dans le sens où elle remet en question les valeurs classiques de la peinture
mais aussi par le fait qu’en s’intéressant au monde moderne elle fait apparaître les
classes populaires (artisans, ouvriers...)

Les premiers peintres à se lancer dans cette aventure sont les peintres de Barbizon.
Fuyant les salons et le milieu académiques, ils s’installent dans la forêt de
Fontainebleau et adopte un mode de vie simple au contact de la nature.
A Paris, Courbet et Manet vont quant à eux explorer la représentation de la ville
moderne, dans les dispositifs esthétiques très ambitieux.

La mise en place de nouvelles techniques

Les peintres de Barbizon, mettent en place une nouvelle façon de peindre.


Ils sont parmi les premiers à sortir le chevalet de l’atelier et à peindre directement en
pleine nature et sur le motif, c’est-à-dire directement sur la toile sans passer par une
esquisse. Cette technique est ensuite reprise par les Impressionnistes (Monet,
Cézanne…)

En se plaçant directement dans la nature, ils transforment aussi la manière de


composer. Habituellement, les peintres inventaient un paysage en se servant de leurs
esquisses et en les recomposant de façon à créer un ensemble cohérent. Les peintres
de Barbizon peignent directement ce qu’ils voient sur la toile. Ils doivent donc choisir
le point de vue idéal, c’est-à-dire qu’ils vont procéder à un cadrage (comme en
photographie) et non à une composition. Ils mettent en place une peinture qui garde
toute la fraîcheur de l’impression première substituant à la réflexion de l’atelier, la
spontanéité du vécu.
C’est une nouvelle manière de voir qui découle directement de la place du corps dans
le paysage et non du travail de l’imagination dans l’atelier.

Avec Courbet et Manet, ce sont des dispositifs très élaborés de compositions qui sont
mis en place. S’il n’emploient pas nécessairement le cadrage, ils vont par contre
travailler sur des thèmes modernes (vie urbaine ou rurales) dans des dispositifs
faisant appel à des diptyques démultipliant le regard sur le monde (Courbet) ou bien
intégrant le spectateur dans la toile grâce à des regards portés vers lui par les figures
peintes (Manet).

Le regard prend ainsi une nouvelle dimension. Par le cadrage, le diptyque, le regard
« caméra », il devient plus matériel, plus présent et accompagne les innovations
techniques (invention de la photographie...)

Le mot

Le mot est utilisé en 1833 par le critique Gustave Planche dans un sens péjoratif afin
de décrédibiliser un mouvement jugé trivial selon la lecture académique. Planche ne
voit aucun intérêt à représenter ce que l’on voit. Il n’y retrouve pas les valeurs
morales du Néoclassicisme, ni les émotions sublime du Romantisme.
Le mot est ensuite récupéré par les critiques dans les années 1850 pour parler des
thématiques liées au monde contemporain mais cette fois-ci sans l’aspect péjoratif.

Contexte politique

La société du Second Empire commence à apprécier cet art qui deviendra un art
officiel sous la Troisième République, car il est égalitaire.
Napoléon III voulant développer l’économie française et donc le marché de l’art, il est
favorable à la mise en place d’un mouvement nouveau dynamisant les ventes.

Par ailleurs ce mouvement correspond aux attente d’une nouvelle bourgeoisie en


plein développement : la bourgeoisie d’affaire. Issue de la classe moyenne qui s’étend
avec le développement de la société industrielle, cette bourgeoisie n’a parfois pas les
codes de lecture académiques.
Elle demande un art facile à comprendre loin des thèmes antiques et bibliques du
Néoclassicisme ou de la littérature gothique et fantastique du Romantisme.
La représentation de la réalité, du présent, est directement perceptible par tous
indépendamment de sa culture. On met en avant la sensibilité et le regard et non la
connaissance et l’éducation. Cette classe cherche aussi un art accessible
financièrement, donc des petits formats que vont beaucoup utiliser les peintres
réalistes.

Ce mouvement est aussi lié au courant d’idées porté par les républicains et les
socialistes qui aboutit à la révolution de 1848, portant les valeurs d’égalité et de
partage. La brève Seconde République et la plus longue Troisième République y
trouve la représentation de leur valeur et partie de leur imagerie officielle conduisant
ainsi à la reconnaissance de ce mouvement.

Contexte économique

Ce mouvement est contemporain du développement de l’industrie. Les villes


changent considérablement d’aspect, la pollution est de plus en plus grande, les
ouvriers s’entassent dans les quartiers périphériques et vivent dans des conditions de
plus en plus précaires.

Les monarchies comme les républiques ne peuvent semblent pas pouvoir encadrer
cette évolution qui dépassent les moyens traditionnels d’action. Naissent alors dans
toute l’Europe des mouvement de contestation populaire et de remise en cause de la
modernité (développement des mouvements syndicaux socialistes mais aussi
féministes). D’abord en Angleterre (où naît la société industrielle) puis en France.
Le contexte intellectuel et social des années 1850 et donc bouillonnant de réflexions
et d’expériences plus ou moins utopiques.

Friedrich Engels publie en 1845 : La situation des classes laborieuses en Angleterre


et avec Karl Marx, Le manifeste du pari communiste en 1848. Le Tiers-état de la
Révolution se scinde en deux mondes celui de la bourgeoisie et celui des ouvriers qui
s’opposent dans leurs intérêts.

Contexte scientifique

Les sciences deviennent de plus en plus performantes avec le développement des


moyens d’observation (microscopes, télescopes...)
L’observation et l’expérimentation deviennent de plus en plus importantes et
aboutissent à de grandes inventions et découvertes.

Mise au point de l’hélice en 1832 par Frédéric Sauvage.


Première traversée transatlantique à vapeur en 1837 avec le Sirius.
Urbain le Verrier découvre la planète Neptune en 1846.
Charles Darwin démontre le principe de l’évolution en 1859.
Ernst Haeckel découvre un troisième genre, les protistes, entre les animaux et les
végétaux.
Dimitri Mendeleiev classe tous les éléments chimiques dans un tableau périodique.

Le monde par la diversité de ses formes et l’ampleur de ses dimension est une source
constante d’émerveillement.
Les sciences et les techniques deviennent une source inépuisables de rêves et
d’imaginaires.
La mise au premier plan du regard et de l’observation va permettre l’élaboration des
philosophies positivistes (le réel est tout ce qui peut observer. Tout ce qui est
observable peut être décomposés en lois simples et compréhensibles. Si rien
n’échappe au regard et rien n’échappe à la raison et tout peut être explicable).
Cf. Auguste Comte et Hyppolite Taine en philosophie (importance des sciences).
Cf. Augustin Thierry et Jules Michelet en histoire (importance des sources).

Le rôle des critiques d’art

Les critiques d’art vont avoir un rôle prépondérant dans la réception de ce


mouvement car ils vont créer de nouvelles grilles de lectures qui vont permettre au
spectateur (marchands et collectionneurs) de pouvoir juger des œuvres. Ils créent
donc un marché de l’art en marge des salons officiels.

Des critiques (Champfleury et Thoré) vont aussi rencontrer des artistes (Courbet et
Manet). Les ateliers des artistes et les bars de Paris (brasserie Andler) deviennent
alors les lieux de réunions et de réflexions. Courbet et Manet y croisent Baudelaire
que l’on retrouve dans leur peinture et qui écrit sur leur travail.

Champfleury et Thoré sont aussi des historiens de l’art. Ils participent à la mise en
place des méthodes d’histoire de l’art actuelles avec une analyse croisant la
description et les archives, libérées de la subjectivité du jugement de goût qui
prédominait alors. Ils vont donc inscrire les peintres réalistes dans une histoire de
l’art plus large qui justifie leur choix. Champfleury redécouvre les frères Le Nain et
Thoré redécouvre Vermeer qui apparaissent comme les précurseur du Réalisme.

En 1848, Baudelaire et Champfleury publient Salut public où ils présentent un art


nouveau prenant racine dans le monde contemporain, dans une modernité observée.
En 1850, Champfleury publie Le réalisme dans l'art, où il révèle les frères Le Nain
(XVIIe siècle) et en fait les précurseurs de la peinture moderne.
Entre 1856 et 1857, Publication de la revue Réalisme par Champfleury qui défend les
œuvres de Courbet, un des rares artistes entièrement réaliste à ses yeux.
Il en fait le successeur des frères Le Nain, de Chardin, du Caravage, de Rembrandt et
de Velázquez ce qui rassure et attire les collectionneurs.
Entre 1856-1879, publication des Notices des salons par Castagnary qui défend les
réalistes.
En 1866, publication dans la Gazette des beaux-arts de trois articles de Thoré sur
l’école hollandaise où il tente de lui donner la même valeur que l’école italienne.

Ils révèlent aussi que le Réalisme n'est pas une représentation servile du réel.
Au contraire, ils mettent l’accent sur la touche empâtée, le geste visible, la réduction
du cercle chromatique et la perspective aplatie qui deviennent un langage poétique.
Ce n’est pas la précision et la vraisemblance de la peinture académique qui est
recherchée mais au contraire un goût pour la restituions des textures et des surfaces.
La peinture se fait plus matérielle et plus tactile.

Ils montrent aussi qu’il s'agit moins de représenter ce que l'on voit que de rendre
compte d'une réalité sociale, celle des classes populaires ouvrières et paysannes en
leur donnant une visibilité et donc une existence. Ils intègrent ce mouvement dans
une visée politique et humaniste. Champfleury et Thoré sont tout deux républicains
et soutiennent la révolution de 1848.

Ces auteurs par leurs écrits permettent la constitution d’un véritable marché de l’art
constitué de collectionneurs et de marchands alors que les artistes réalistes sont
souvent écartés des salons officiels. Cela annonce les systèmes des Avant-gardes au
début du XXe siècle.

Critique

Cette peinture est cependant jugée techniquement grossière et esthétiquement


triviale, par la plupart des critiques et par une majorité du grand public.
La bourgeoisie ne reconnaît plus les habituelles scènes de genre et les vues
pittoresques. Cette fait souvent scandale notamment par le fait que les peintres
réalistes utilisent le grand format réservés à la peinture d'histoire ou la peinture
religieuse.

Evolution du Salon

Dans les années 1840, naît un désir de liberté et d’égalité. En 1848, avec la Deuxième
République le jury du salon est supprimé. On cherche un art accessible à tous, contre
une culture élitiste. Il est restauré en 1849 mais les participants du jury précédents
ont le droit de vote comme les académiciens.

Napoléon III instaure en 1863 le salon des refusés parallèlement au salon officiel afin
de présenter toutes les œuvres à tout le monde. Il cherche à dynamiser le marché de
l’art. Le client est roi, c’est donc le public qui décide.

En 1851, il permet la présentation des peintres réalistes à l’exposition universelle de


1851 à Londres. Ils apparaissent comme une troisième remarquée par rapport au
Néoclassicisme et au Romantisme. Le succès perdure à l’exposition universelle de
1855 à Paris. Courbet y vend ses toiles, Rousseau (peintre de Barbizon) y reçoit des
commandes officielles.

Fin du mouvement

Au début du XXe siècle, le mouvement répète ses formules sans nouveauté.


Les Avant-gardes vont alors reprendre certaine thématiques notamment le paysage
(cf. Fauvisme et Expressionnisme) mais parviennent à en dégager de nouvelles pistes
de réflexion avant-gardistes qui ouvre aux grandes conquêtes esthétiques du XXe
siècle.

LE PAYSAGE

L’Académie considérait que le paysage devait servir de décor à l’action des grands
hommes. Le rôle de l’art étant de diffuser des exemples de vertu et de morale issus de
la littérature antique et des scènes bibliques, le paysage ne constituait thème un art
en soit.

Cependant, à la fin du XVIIIe siècle, Michallon académicien et enseignant à l’école


des beaux-arts de Paris sensible à la beauté de la nature emmenaient ses étudiants en
plein air faire des esquisses de paysage afin de compléter l’étude du modèle vivant et
de la statuaire antique. Michallon obtient même un concours de paysage au même
titre que le concours d’anatomie dans les épreuves de l’école. Lui-même, dans ses
grandes compositions historiques n’hésitait pas à donner au paysage une place très
importante de même comme le faisait par ailleurs Valencienne et Coignet.

Avec le développement du grand tour, les amateurs d’arts et les artistes vont
s’intéresser de plus en plus au paysage. Au début du XIXe siècle, Corot ramène ainsi
de son voyage à Rome de véritables séries sur le paysage romain. Il travaille sur le
point de vue (cadrage) et tente de restituer les effets des lumières sur les paysages
(spontanéité).

Contrairement à l’aquarelle anglaise laissant une large place à l’émotion et à


l’interprétation personnelle, les français développent des esquisses basées sur le
rendu des lumières et des matières dans des compositions très structurées issus de
cadrages recherchés.

Cependant, que ce soit Michallon ou Corot, ces artistes ne sont reçus au salon que
pour leurs paysages historiques et mythologiques.
Seuls quelques collectionneurs achètent leurs paysages qui sont considérés comme
des esquisses. Pourtant ces paysages constituent une des parties les plus novatrices
de leur œuvre qui ne deviendra connue qu’à partir de 1850.

BARBIZON

Barbizon est un village dans la forêt de Fontainebleau.


Cette forêt attire depuis longtemps les voyageurs en raison de la beauté des arbres et
de l’étrangeté des rochers.
Le caractère pittoresque du lieu attire peu à peu les peintres.
Vers 1820, Michallon vient y faire des esquisses pour ses tableaux mythologiques et
ses paysages historiques qu’il met en scène dans des décors naturels issus de ses
observations. Il y amène ses élèves de l’école des beaux-arts dont Corot qui y peint
dès 1826.

En 1824, La charrette de foin de Constable est exposée au salon de Paris. La beauté


du tableau crée un engouements pour le paysage.

Dans les années 1830, une petite communauté de peintres s’installe à Barbizon pour
fuir la ville et ses embarras et retrouver le goût d’une vie authentique.
Peu à peu, des restaurants et des hôtels s’installent comme plus tard à Pont-Aven…
L’auberge de Ganne, lieu de réunion des peintres, ouvre en 1834.
Rousseau y vit à demeure. Son atelier est installé dans une grange.
En 1849, le train y amène les touristes et les artistes.

L’école de Barbizon

L’école de Barbizon désigne parmi cette foule hétéroclite, un petit groupe de peintres
liés par leur refus de la civilisation industrielle et par leur attirance envers la nature.
Cf. Rousseau, Diaz, Millet, Daubigny mais aussi Courbet et Corot…

Peindre sur le motif :


Ces peintres pratiquent une nouvelle technique : la peinture sur le motif employée
par Michalon. Ils peignent directement sur la toile sans passer par le dessin ou
l’esquisse préparatoire. Ils commencent à pratiquer aussi la peinture en plein air,
c’est-à-dire hors de l’atelier, même si souvent ils y achèvent leur œuvres.

Ils inspirent ainsi Monet qui vient leur rendre visite après sa formation au Havre
avec Boudin (qui fut comme Corot, élève de Michallon).

Exposer la nature :
A partir de 1830, Rousseau présente de petits tableaux représentant des paysages qui
sont régulièrement acceptés par le Salon. Mais en 1836, il présente un paysage de
grand format intitulé Descente des vaches dans le jura. Le tableau refusé par le jury
est raillé par la critique qui déforme son titre en Descente des vaches en enfer (faisant
références aux thématiques bibliques). On ne comprend pas qu’il ait pu choisir pour
un grand format un sujet aussi trivial.

Rousseau quitte alors Paris et s’installe à Barbizon dans l’auberge de Gannes où il vit
à demeure. Son atelier est installé dans une grange. Une petite communauté de
peintre s’y regroupe et survit en marge des courants officiels. Ils accueillent des
écrivains (Thoré, Gautier) et sont collectionnés par un cercle réduit mais fidèle
d’amateurs qui leur permet de vivre.
Les bars en histoire de l’art :
Brasserie Andler, cf. Réalistes.
Auberge de Gannes, cf. Barbizon.
Café Guerbois, cf. Impressionnistes.
Pension Gloanec, cf. Pont-Aven.
Café des Arts, cf. Gauguin.
Lapin agile, cf. Picasso.
Cabaret Voltaire, cf. Dada.
Café Cyrano, cf. Surréalistes.

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