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EPIGRAPHE
IN MEMORIAM
DEDICACE
Je dédie ce travail
REMERCIEMENTS
Notre reconnaissance restera ineffaçable envers Dieu tout puissant le créateur du
ciel et de la terre qui a voulu que ça soit ainsi.
Nos remerciements s’adressent à nos chers parents MABANGA MAISHA Rudima
et son épouse MAHANO MALIKA Charlotte pour leur éducation, sacrifice et conseil reçus
en vue de la réalisation de ce travail.
Nous remercions également tout le corps académique de l’ISP/Bukavu en général
et tous les enseignants de la section des sciences commerciales administratives et
informatique et en particulier le Chef des Travaux NJANGALA CHIBASHIMBA Joël et
l’assistant AKILIMALI Pascal qui, malgré leurs multiples travaux ont acceptés de diriger et
de co-diriger ce travail; leurs conseils, expérimentations, savoir-faire, dévouements et
disponibilités nous ont été utiles pour la production de cette édifice.
Nous remercions notre grand frère Jacques MABANGA pour sont soutien moral
matériel et financier. Nous vous resterons à jamais débiteur.
De même nous sommes reconnaissants envers nos frères et sœurs MEMA
MAISHA Lebon, Adolph MAISHA, Ass. Léonce BASHIKWA, Karim KALUGI, HAMU, Idée
B., Consolé R., Lyly, Aziza., MACHOZI MWAMINI, BAHATI FURAHA, SHUKURU, KIANA,
Erick, SAFI, MENEBYAGE Chance, Jeanine Gloire MATIMBU, MWAMINI Tantine,
KYEUSI, FAILA pour leurs soutient morale, matériel et financier.
Nos remerciements s’adressent également à nos oncles, tentes paternelles et
maternelles : MATIMBU, NGULWE, KAGANGU, DJUMA, BUSHOLE, KISHASHA,
SALIMA, Jeanne., MUSSA R, MWENDO, MBINGA, SAFARI, MAHAMUDI pour la chaleur
familiale nous assurée volontiers mais surtout pour leur affabilité et magnanimité.
Qu’il nous soit permis de remercier nos amis et compagnons des luttes avec qui,
nous avons traversé les périodes difficiles : AMURI IDUMBILLWA, BONGOLA Jean,
KABEYA Didier, KABEYA Justin, AMANI Erick, AMURI Lebon, EKELA Dieudo, ABEDI,
MUNYAGA Junior, Paul MWAMBA, Jean Mineur, MAJALIWA Alain, MASHAURI Bovick,
VI
I. TABLEAUX
Tableau n0 1 :Evolution du stock de la dette extérieure de la RDC par groupe de créanciers
(1991 à 2010)
Tableau n0 2 :Evolution du service de la dette extérieure de la RDC par groupe de créanciers
(1991 à 2010)
Tableau n0 3 :Evolution du service éffectué de la dette extérieure de la RDC par groupe de
créanciers (1991 à 2010)
Tableau no 4 :Résultat de la régression par MCO de la variable dépendante TCPIB
Tableau no 5 :Niveaux minimum conseillés
II. FIGURES
Figure no1 : Evolution du stock de la dette publique extérieure congolaise (montant en millions de
USD)
Figure no11: Evolution du ratio solde budgétaire primaire en pourcentage du PIB entre 1991
et 2010.
Figure no 12: Evolution du ratio exportations de biens et de services en sur le PIB entre 1991
et 2010
SIGLES ET ABREVIATIONS
1. al. : et alii (et les autres)
2. BAD : Banque Africaine de Développement
3. BCC : Banque Centrale du Congo
4. BM : Banque Mondiale
5. BZ : Banque du Zaïre
6. CDF (CF) : Franc Congolais
7. Cfr : Confert
8. DTS (XDS) : Droit de tirage spécial
9. DSCRP : Document Stratégique de Croissance et de Réduction de la
Pauvreté
10. éd. : Edition
11. E.S.U.R.S : Enseignement Supérieur, Universitaire et recherche scientifique
12. E-VIEW : Econometric View
13. FMI : Fonds Monétaire International
14. GMM : Méthodes des moments généralisés
15. I-PPTE : Initiative de Pays Pauvres Très Endettés
16. I.S.P. : Institut Supérieur Pédagogique
17. MCO : Moindres Carrées Ordinaires
18. ODM : Objectifs du Développement pour le Millénaire
19. OGEDEP : Office de gestion de la dette publique
20. p. : Renseignement provisoire
21. PAS : Programme d‟Ajustement Structurel
22. PIB : Produit Intérieur Brut
23. PNB : Produit National Brut
24. PPTE : Pays Pauvres Très Endettés
25. PVD : Pays en Voie de Développement
XII
0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. PROBLEMATIQUE
3
SACHS (J). (1988), `'The debt overhang of developing countries'', in Debt, Stabilization and developement :
essays in memory of Carlos Diaz Alejandro , Oxford, Basil Blackwell
3
milliards de dollars USD, soit un ratio sur le PIB de 195 % et un coefficient du service de la
dette extérieure de 23,5 %.4
Particulièrement la RD Congo malgré la création des programmes d‟ajustement
structurel (PAS) qui avaient comme mission de réduire les déséquilibres de la balance des
paiements et le déséquilibre budgétaire aggravés essentiellement par les poids de la dette
extérieures mis au point par la Banque mondial (BM) et le Fond monétaire international
(FMI) le fardeau de la dette extérieure de la RD Congo continuait toujours à grimper et
compromettait ainsi la croissance économique d‟une année à une autre. Ainsi, cette dette
publique extérieure de la RD Congo est passée en terme du PIB de 66,19 % en 1982 à
284,579 % en 1998 et a atteint 254,913 % en 2001 avec de taux de croissance économique
négatif.
Pendant ce temps le gouvernement de la RD Congo a cessé de rembourser le
service de sa dette et elle a accumulé des arriérés de paiement pour tous ses créanciers
extérieurs (qui comprend les intérêts et le remboursement du principal). Pendant le régime de
Mobutu le pays ne parvenait plus à honorer ses engagements extérieurs et même intérieurs et
ce ci a eu des conséquences néfastes sur l‟économie zaïroise de l‟époque, au tant plus que les
intérêts s‟accumulaient pour former des nouvelles grosses dettes publiques. Ces
accumulations des intérêts ont fait que la dette congolaise croisse beaucoup plus rapidement
et a compromis sa croissance économique. Mais aussi l‟insouténabilité et la croissance
excessive de la dette congolaise sont aussi dues par les guerres successives qu‟a connue la RD
Congo durant les décennies 90 et 2000 et les rééchelonnements de cette dette vers les années
90.
Pour essayer d‟analyser les conséquences de l‟endettement public extérieur de la
RD Congo sur sa croissance économique dans les deux dernières décennies de 1991 à 2010, il
nous revient de réfléchir sur les questions fond suivantes:
La dette publique extérieure a-t-elle contribué à la croissance économique de la
RD Congo pendant les deux décennies sous étude?
La dette publique extérieure congolaise est-elle soutenable ou viable ?
Ces deux questions constituent le fil conducteur du présent travail. Ainsi, les
propositions des réponses y relatives nous conduit à formuler les hypothèses suivantes.
4
YAPO Léonce « Les déterminants de la dette extérieure des PPTE : cas de la Côte d'Ivoire », World Institute
for Development Economic Research (WIDER), Discussion paper N°2002/14, 2002
4
0.2. HYPOTHESE
0.5.1. Méthodes
0.5.1.1. Méthode statistique
C‟est celle qui consiste à grouper des faits qui se prêtent à une évolution
numérique. Grâce à elle, nous avons pu collecter, traiter et présenter les données économiques
5
sous forme des listes de tableaux et quantifier les données recueillies afin de découvrir leurs
significations.
0.5.1.2. Méthode descriptive
Cette méthode nous a facilité à l‟élaboration d‟une représentation aussi exacte
que possible de la réalité en regroupant dans un état complet et cohérent les caractéristiques
des phénomènes en étude. Nous avons de ce fait procédé à une description objective,
systématique et quantitative du contenu de différentes sources d‟informations ainsi que
l‟interprétation des résultats obtenus par nos analyses.
0.5.2. Technique
0.5.2.1. Technique documentaire
Cette technique consiste à la collecte des données à partir des sources écrites en
rapport avec le présent travail. C‟est avec ces sources que nous sommes parvenus à établir
notre revue de littérature (état de la question) et accéder aux différentes informations. Nous
avons en effet parcourus une différente documentation et archive donnant la situation globale
de l‟économie de la RD Congo. Dans l‟ensemble, nous avons consulté des ouvrages, articles,
revues, les rapports de la BCC, le site de la Banque Mondiale (BM), le site du fonds
monétaire international (FMI), les condensées, les bulletins d‟information statistiques, notes
de cours et autres travaux scientifiques se rapportant au présent travail.
5
Boulanger et Guinier, les sciences sociales et humaines, éd. Dunod, Paris, 1973, p.15.
6
NDUGU MUKASA, Déterminants de l’endettement extérieur public de la RDC, mémoire, inédit, UCB, 2008.
7
MUSAFIRI ALUTA, Analyse des déterminants de la cyclicité budgétaire en RDC : 1980 à 2009. , mémoire,
inédit, UOB, 2010-2011.
7
majeur sur le ratio du solde budgétaire, ainsi, il conclu en disant que la politique budgétaire
de la RDC est soumise à la contrainte de soutenabilité de la dette publique.
Quant à DEDEHOUANOU G. Modeste Arnaud8 cherche à analyser l'effet de la
dette extérieure sur la croissance économique du Bénin. Il cherchait à expliquer comment la
dette peut favoriser ou non une croissance économique d‟un pays. De son analyse, il est
ressorti que l'endettement extérieur du Bénin et son activité économique ont évolué de
manière cyclique depuis 1974 jusqu'à 2008. Dans la décennie 1974 la dette extérieure,
l'investissement et l'activité économique ont présenté des taux de croissance élevés. Dans les
années quatre vingt dix la croissance économique a décelé avec l'augmentation de
l'investissement public. Dans son étude il tire un principal enseignement cadrant de ces
résultats qui montre que le niveau d'endettement du pays n'est d'abord qu'une question de
solvabilité avant d'être un besoin de liquidité.
Christian NDO9 a essayé d‟analyser les effets de la dette extérieure sur la
croissance économique du Gabon. Son analyse débouchera à la conclusion selon laquelle la
dette extérieure gabonaise est un frein pour son développement et les causes sont liées à la
structure de son économie et à la culture de sa population. Le Gabon est un pays à économie
d'endettement évoluant dans un contexte de répression financière. Les problèmes de finances
publiques sont étroitement liés à la question de gouvernance. Chaque fois qu'un problème
ancien ou nouveau se présente, le pays a toujours répondu par une dépense supplémentaire,
sans remettre en cause la routine des dépenses engagées précédemment sur des sujets
antérieurs.
Pour YAPO Léonce10 cherchait à analyser les déterminants de l‟endettement
extérieur des PPTE cas de la Cote d‟Ivoire. En utilisant une étude empirique, il aboutit aux
résultats selon lesquels le taux de croissance du PIB évolue dans le sens contraire de
l'endettement en Côte d'ivoire. Donc, un taux de croissance économique assez élevé réduit les
opportunités d'endettement. Sa conclusion est que les performances macro-économiques ont
tendance à limiter les contraintes liées aux besoins en capitaux extérieurs.
8
DEDEHOUANOU G. Modeste Arnaud, effet de la dette extérieure sur la croissance économique au Benin,
mémoire online, Université d'Abomey-Calavi, 2009.
9
Christian NDO: Les effets des dettes extérieurs sur la croissance économique du Gabon, mémoire online,
université de Yaounde2, 2008.
10
YAPO Léonce « Les déterminants de la dette extérieure des PPTE : cas de la Côte d'Ivoire », World Institute
for Development Economic Research (WIDER), Discussion paper N°2002/14, 2002
8
11
KONSO BOLA Alain, les effets de la dette extérieure sur la croissance et investissement dans les PPTE
africains : analyse par la méthode des moments généralises, mémoire on line, UNIKIN, 2004-2005
9
variables du modèle d‟endettement en utilisant les figures pour mieux ressortir leurs
évolutions, en suite il sera question de développer la spécification et les méthodes
d‟estimation pour l‟obtention des résultats.
Enfin, le dernier chapitre va porter sur la présentation, l’analyse et
l’interprétation des résultats obtenus. Celle-ci va se faire économiquement, statistiquement
et économétriquement. Il sera question d‟analyser, de valider et interpréter les résultats
obtenus.
10
I.1.1. Dette
La dette en soit est une somme d‟argent empruntée à rembourser avec intérêt
selon les échéances.
12
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Dette_publique2011.jpg, le 20/2/2012 à 23h 45min
13
JEAN PAUL PIROU, lexique des sciences Economiques et sociales 7e édition, Ladécouverte, Paris, 2004
11
publique » désigne les instruments de la dette émis par les pouvoirs publics (Gouvernement
central, autorités régionales et locales et entreprises publiques).
I.1.4. Souténabilité
Selon la FMI, la soutenabilité est la situation dans laquelle un emprunteur est
capable de payer le service de la dette sans avoir à opérer des corrections irréalistes dans la
balance des revenus et des dépenses, en d‟autres termes sans recourir au rééchelonnement,
sans avoir à accumuler les arriérés et sans compromettre la croissance.
I.1.5. Solvabilité
La solvabilité est une aptitude d‟un agent à rembourser ses dettes à l‟échéance
prévue14. Elle caractérise la situation financière d'un pays capable de faire face à ses
engagements, c'est-à-dire la contrainte budgétaire inter temporelle est respectée. En d'autres
termes, la solvabilité d'un État est sa capacité à payer totalement sa dette (annuler sa dette à
long terme en respectant les échéances).
I.1.6. Surendettement
Le surendettement est analogue à la situation d'une entreprise insolvable non
protégée par les lois de la faillite. Dans ce cas, les créanciers prennent des actions
antagoniques pour se servir les premiers sur la valeur restante des actifs, préjudiciables à la
survie de l'entreprise. Pour lui, il existe un seuil optimal d'endettement pour lequel tout
supplément marginal d'endettement conduit à une réduction importante de l'investissement et
le débiteur aurait intérêt à ne pas rembourser la dette.15
14
JEAN-PAUL PIRIOU, Lexique de sciences économique et sociales 7e édition, Ladécouverte, Paris, 2004.
15
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Dette_publique2011.jpg, le 20/2/2012 à 23h 45min
13
Dette totale
Dette intérieure : le
Dette extérieure : le créancier est à
créancier est à l’intérieure
l’extérieure du pays.
du pays.
Dette publique extérieure :
l’emprunteur est l’Etat ou un
organisme dont l’Etat garantie la
dette. Dette extérieure privée : l’emprunteur est
un organisme privé dont l’Etat ne garantit
pas la dette.
16
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Dette_publique2011.jpg, le 20/02/2012 à 23h 45min
14
17
NDUGU MUKASA, Déterminants de l’endettement extérieur public de la RDC, mémoire, inédit, UCB, 2008
15
21
NDUGU MUKASA A., Déterminants de l’endettement extérieur public de la RDC, mémoire, inédit, UCB,
2008.
23
VAROUDAKIS « La politique macroéconomique », Dunod, Paris, 1999
24
CHEMERY H., « Foreign assistance and economic development » American Economic Review, 1966.
17
25
NDUGU MUKASA, Déterminants de l’endettement extérieur public de la RDC, mémoire, inédit, UCB, 2008
26
GREGORY N.MANKIW, Macroéconomique 7e éd., Boeck, Bruxelles, 2010. p.604-608
19
économistes à défendre la thèse selon laquelle, si les générations actuelles mènent une guerre
au nom de la liberté, les générations futures en bénéficieront également et doivent, pour cette
raison, partager la charge budgétaire de cette guerre. Ce transfert intergénérationnel peut se
réaliser en finançant la guerre par un déficit budgétaire : l‟Etat résorbera ultérieurement cette
dette en prélevant des impôts sur les générations futures.
I.2.4.2. Les effets sur la politique monétaire
L‟une de manières de financer le déficit public est de faire fonctionner la
« planche à billet », mais que cette politique pourrait aboutir à l‟inflation et même à
l‟hyperinflation. Certains économistes suggèrent qu‟un L‟Etat fortement endetté serait tenté
de susciter délibérément l‟inflation. La plupart des dettes publiques étant libellées en termes
nominaux, hausse des prix en réduit la valeur réelle. C‟est là le phénomène usuel de
redistribution entre créanciers (ici le secteur privée) et le débiteur (l‟Etat) suscité par
l‟inflation non anticipé. Au contraire des autres débiteurs, cependant, l‟Etat, qui a le pouvoir
d‟émettre de la monnaie, pourrait souhaiter le faire dans le but de provoquer une hausse des
prix susceptible de réduire la valeur de sa dette. Cette technique n‟est plus utilisée dans les
pays développés depuis des décennies, où les banques centrales sont indépendantes ou quasi
indépendantes des États.
I.2.4.3. La dimension Internationale de la dette publique
La dette publique peut également affecter la place d‟un pays au sein de
l‟économie mondiale. Le déficit public qui réduit l‟épargne national entraine souvent aussi un
déficit commercial qu‟il faut à son tour financer par l‟emprunt à l‟étranger. Cette liaison
entre déficit budgétaire et déficit commercial induit deux effets supplémentaires de la dette
publique.
Tout d‟abord, un degré élevé d‟endettement public accroit le risque de fuit des
capitaux, qui traduit une forte et soudain réduction de la demande de la monnaie du pays
concerné sur le marché financiers internationaux. Certes les investisseurs internationaux
savent qu‟un Etat endetté peut toujours, en dernier ressort avoir recours aux défauts de
paiement. Plus est élevé le degré d‟endettement, plus est grande la tentation de ne pas
rembourser. En conséquence, à mesure que croît l‟endettement des Etats, les investisseurs
internationaux craignant le défaut de paiement, sont incités à réduire leurs prêts.
Deuxièmement, une importante dette publique financée par l‟emprunt à
l‟étranger peu affecter le poids du pays concerné dans la concertation internationale. C‟est la
crainte qu‟exprime l‟économiste Ben Friedman dans son livre Day of Reckoming que l‟on
pourrait traduire par « le jour où il faudra rendre comptes », publie en
20
1. du solde primaire, qui résulte directement des décisions prises par les pouvoirs publics
durant l'année en cours,
2. du paiement des intérêts de la dette, qui découle des engagements financiers passés. Pour
un gouvernement, il est donc pertinent de connaître quel type de solde primaire il doit
dégager pour maintenir ou diminuer son taux d'endettement.
Ce solde primaire dépend de la différence entre taux d'intérêt et taux de
croissance nominale (ou taux de progression du PIB en valeur, autrement dit la somme du
taux de croissance réelle et du taux d'inflation).
En effet, à partir de l'équation à laquelle on avait abouti dans la page précédente,
on peut montrer qu'un État qui souhaite stabiliser son taux d'endettement doit avoir un solde
Pour obtenir ces grandeur en proportion du PIB, il suffit de les diviser par le PIB
(Yt):
Dt/Yt = (1+r) *Dt−1/Yt−SPt/Yt (2)
Puisque Yt=(1+g)Yt−1 (2) ;
Par conséquent:
spt = (1 + r) / (1 + g) * dt − 1 − dt − 1 (5)
spt = (r − g) / (1 + g) * dt − 1 (6)
Dans la mesure où g est petit par rapport à 1, on peut simplifier (6) en:
spt = dt − 1(r − g)
22
Cette relation signifie que le solde primaire qui stabilise l'endettement dépend de
la différence entre le taux d'intérêt et le taux de croissance. Plus précisément, on peut
distinguer trois situations :
1. si les taux d'intérêt sont égaux au taux de croissance nominale (r = g), un solde
primaire en équilibre (spt = 0) maintient la dette publique stable.
2. si les taux d'intérêt sont supérieurs au taux de croissance nominale (r> g), le solde
primaire doit être en excédent (spt > 0) pour maintenir la dette stable. Si le solde
primaire est simplement à l'équilibre, alors la dette s'accroît. C'est ce qu'on appelle
l'effet « boule de neige » de l'endettement : d'année en année, l'endettement va
augmenter de plus en plus. Dans la situation où les taux d'intérêt sont supérieurs à la
somme des taux de croissance réelle et d'inflation, un État qui souhaite stabiliser son
taux d'endettement est donc contraint d'avoir un excédent de son solde primaire
d'autant plus important que l'écart entre taux d'intérêt et taux de croissance nominale
est fort.
3. si les taux d'intérêt sont inférieurs au taux de croissance nominale (r<g), le solde
primaire peut être en déficit (spt < 0), sans que la dette ne croisse. Si le solde primaire
est simplement à l'équilibre, le taux d'endettement diminue même d'année en année.
Au final, deux relations sont importantes dans la dynamique de l'endettement :
1. L'endettement peut être maintenue stable avec des déficits budgétaires d'autant
plus élevés que la croissance du PIB en valeur est forte.
2. L'endettement peut être maintenu stable même si les administrations publiques
maintiennent en permanence des déficits primaires, pour autant que le taux de croissance soit
supérieur au taux d'intérêt. Par conséquent, les variations de l'endettement dépendent très
fortement de l'écart entre les taux d'intérêt et le taux de croissance. Les taux d'intérêt élevés
ont donc un impact négatif sur l'endettement : s'ils sont supérieurs à la croissance nominale,
ils accroissent mécaniquement la dette publique, même avec un solde primaire en équilibre.
Si l'écart entre les deux est très grand, cela peut aller jusqu'à un effet « boule de neige », où
l'endettement n'est plus maîtrisable, sauf à dégager de très importants excédents budgétaires.
Au contraire, la croissance économique réelle et l'inflation ont un impact positif sur le taux
d'endettement : si leur somme est supérieure au taux d'intérêt, cela permet de diminuer le taux
d'endettement, même avec un solde primaire en déficit.28
28
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Dette_publique2011.jpg, le 21/2/2012 à 20h 50min
23
I.3.1. Définition 29
Les économistes utilisent le terme de croissance conventionnellement pour décrire
une augmentation de la production sur le long terme. Selon la définition de François
PERROUX, la croissance économique correspond à « l'augmentation soutenue pendant une
ou plusieurs périodes longues d‟un indicateur de dimension, pour une nation, le produit global
net en termes réels. La définition de Simon KUZNETS va au-delà et affirme qu'il y a
croissance lorsque la croissance du PIB est supérieure à la croissance de la population.
La croissance économique désigne la variation positive de la production de biens
et de services marchands dans une économie sur une période donnée, généralement une
période longue. En pratique, l'indicateur le plus utilisé pour la mesurer est le produit intérieur
brut ou PIB. Il est mesuré « en volume » ou « à prix constants » pour corriger les effets de
l'inflation. Le taux de croissance, lui, est le taux de variation du PIB. On utilise souvent la
croissance du PIB par habitant comme indication de l'amélioration de la richesse individuelle,
assimilée au niveau de vie. La croissance est un processus fondamental des économies
contemporaines, lié notamment à la révolution industrielle, à l'accès à de nouvelles ressources
minérales (mines profondes) et énergétiques (charbon, pétrole, gaz, énergie nucléaire...) ainsi
qu'au progrès technique. Elle transforme la vie des populations dans la mesure où elle crée
davantage de biens et de services. À long terme, la croissance a un impact important sur la
démographie et le niveau de vie (à distinguer de la qualité de vie) des sociétés qui en sont le
cadre. De même, l'enrichissement qui résulte de la croissance économique peut permettre de
faire reculer la pauvreté.
A court terme, les économistes utilisent plutôt le terme d'« expansion », qui
s'oppose à « récession », et qui indique une phase de croissance dans un cycle économique.
29
http://fr.wikipedia.org/wiki/Croissance_%C3%A9conomique, le 15/09/2012 à 10h 30min
24
pouvoir d'achat dans une monnaie de référence. Pour comparer la situation d'un pays à des
époques différentes on peut également raisonner à monnaie constante.30
30
http://fr.wikipedia.org/wiki/Croissance_%C3%A9conomique, le 15/09/2012 à 10h 30min
31
„‟Produit Intérieur Brut [PIB]‟‟, Microsoft® Encarta® 2009[DVD], Microsoft Corporation, 2008
25
32
http://fr.wikipedia.org/wiki/Croissance_%C3%A9conomique, le 15/09/2012 à 10h 30min
33
Microsoft Encarta Corporation [DVD], 2009
26
34
www.cadtm.org/La-dette-exterieure-de-la-RDC-Une, le 15/6/2012 à 17h 25min
27
35
Arnaud Zacharie, La dette extérieure et le financement du développement de la RD Congo défis et perspectives
pour le nouveau gouvernement démocratiquement élu, CNCD/Bruxelles, Février 2007
28
banqueroute dans les années 1980. Après une période d‟euphorie (1967-1972), notamment
due à la bonne tenue du cours du cuivre, les nuages économiques se sont en effet vite
amoncelés. Dès 1973, année de la "zaïrianisation" des entreprises étrangères, les difficultés
financières ont vu le jour et n‟ont cessé de s‟aggraver au fur et à mesure des années.
Dès 1976, Mobutu est contraint de rétrocéder les entreprises étrangères
"zaïrianisées" et de mettre sur pied un Comité de stabilisation qui supervise l‟application de
deux programmes successifs (en 1976 et en 1977). Suite à l‟échec de ce double programme,
un troisième plan de stabilisation est mis en œuvre en 1979-1980 sous la supervision du FMI.
La monnaie du pays est dévaluée pas moins de six fois entre novembre 1978 et février 1980.
Cette succession de mesures ne suffit en rien à enrayer la crise, mais Mobutu sait que son rôle
géostratégique lui assure de bénéficier d‟un flux extérieur continu pour boucler ses fins de
mois.
Cependant, la crise de la dette du tiers-monde, dont le Zaïre est une des
principales victimes en Afrique, bouleverse ce mécanisme bien huilé. Dès septembre 1983, le
Zaïre fait partie des pays pionniers à passer sous la coupe des plans d‟ajustement
structurel(PAS) concoctés (dressés) par les institutions financières internationales.
Commencent alors les années de "traitement de choc" et d‟"assainissement" orchestrées par le
Premier ministre Kengo wa Dondo, en étroite collaboration avec le FMI et la Banque
mondiale. Le service de la dette mobilise plus des deux tiers des dépenses de l‟État. Les
coupes sombres dans les dépenses sociales poussent les populations à développer des
stratégies de survie. Les soins de santé deviennent payants et les emplois de plus de la moitié
des enseignants sont supprimés. Même Mobutu, habitué à disposer d‟un cinquième des
recettes de l‟État et inquiet de voir sa cassette personnelle allégée, exprime alors son
désaccord.
Ce régime, agrémenté d‟une succession impressionnante de rééchelonnements de
dette (neuf au total !1), perdure jusqu‟à la fin de la guerre froide, qui fait que Mobutu devient
une relique dictatoriale d‟un temps désormais révolu. Ses frasques (écarts) financières et
politiques sont de moins en moins tolérées. Le massacre d‟étudiants à l‟université de
Lubumbashi, en mai 1990, finit de ternir son image. Le Zaïre est définitivement lâché par la
Belgique, puis par les États-Unis, ses anciens parrains, avant que la Banque mondiale et le
FMI claquent la porte à leur tour.
Sur fond de pillages et de guerres, dont la première allait provoquer la chute du
dictateur en mai 1997, la décennie des années 1990 débouche sur une rupture avec les
institutions financières internationales et sur l‟arrêt presque total du paiement de la dette
29
extérieure − seuls quelques remboursements d‟arriérés ont été opérés par le gouvernement
Kengo wa Dondo au milieu des années 1990, puis par Laurent Désiré Kabila en juin et juillet
1998, mais ils ont respectivement cessé dès le début de la première guerre (1996-1997), puis
de la deuxième (août 1998).
Au fur et à mesure que les années ont passé, les intérêts ont continué de courir et
de gonfler le stock des arriérés, jusqu‟à 500 millions de dollars par an. Au début des années
2000, la dette extérieure congolaise, qui équivalait une décennie plus tôt au montant des biens
mal acquis par Mobutu et son « clan » (8 milliards de dollars), atteignait plus de 13 milliards
de dollars. Plus de 70% de cette dette était due aux créanciers bilatéraux du Club de Paris,
dont les deux tiers à cinq pays (Etats-Unis, France, Belgique, Allemagne et Italie).
Tableau n0 1: Evolution du stock de la dette extérieure de la RDC par groupe de créanciers (1991 à 2010)
Années FMI Club de Club de Club de Instistutions Dont BAD Autres Stock en $
Paris Kinshasa Londres Multilaterales
1991(1) 6717,6 184,8 4643,6 176,2 359,1 1214,9 0,00 139,0 8830,29
1992 6864,7 186,2 4663,0 177,2 383,0 1323,7 370,6 131,6 9023,65
1993 6907,9 209,3 4663,0 178,6 383,0 1343,0 0,00 131,0 9080,43
1994 6683,6 219,6 4602,3 173,4 240,8 1343,9 0,00 141,6 8785,59
1995 8672,5 370,9 5976,1 230,6 434,7 147,2 361,1 183,6 11400
1996 9967,1 358,2 6874,8 67,1 452,7 1771,2 376,0 443,9 13101,75
1997 9439,84 354,7 6649,0 286,5 27,4 1652,4 626,0 469,8 12408,67
1998(2) 13292,4 518,3 9175,6 400,4 37,2 2461,6 776,5 699,2 13292,4
1999 13533,7 517,7 9385,0 393,5 37,3 2497,2 761,6 702,9 13533,7
2000 12742,9 500,8 8771,2 419,3 37,2 2271,4 697,2 743,0 12742,9
2001 13573,3 509,3 9499,0 461,4 37,2 2293,1 853,9 773,3 13573,3
2002 10311,92 528,5 5998,5 449,1 57,9 2917,7 0,00 360,2 10311,92
2003 10722,6 700,7 6007,5 524,0 58,8 3048,1 0,00 383,7 10722,6
2004 11186,3 815,4 6418,8 438,6 58,1 3125,2 1041,9 330,2 11186,3
2005 9999,6 792,4 5106,0 471,6 28,6 3297,4 970,38 303,6 9999,6
2006 10522,11 831,25 5349,04 612,71 28,57 3383,29 0,00 317,25 10522,11
2007 10973,25 867,2 5856,4 586,3 41,4 3446,2 978,5 175,8 10973,25
2008 10878,8 653,4 5972,3 540,3 41,4 3501,7 1070,5 168,7 10878,8
2009 12467,7 1602,4 6679,3 609,2 41,4 3371,8 2945,0 163,7 12467,7
2010(p) 3164,5 0,00 180 557,2 8,8 1873,5 0,00 545,0 3164,5
Source : -BZ, Rapports annuels 1991 - 1996
-BCC, Rapports annuels 1997 - 2010
(1) Montants exprimés en DTS à partir de cette année
(2) Montants exprimés en USD dépuis la source à partir de cette année
(p)Prévision
31
12 00 0
10 00 0
80 00
60 00
40 00
20 00
92 94 96 98 00 02 04 06 08 10
S T OCK _ DE T T E 0 2
Dans cette figure nous pouvons mettre quatre périodes évidences en vu de bien
expliciter ce qu‟elle ressort. La première période va de 1991 à 1994, la seconde période va de
1995 à 2001, la troisième période va 2002 à 2009 et dernière période couvre seulement
l‟année 2010.
De 1991 à 1994 on remarque une croissance légère du stock de la dette passant
ainsi à 8830,29 millions d‟USD en 1991, 9023,65 millions d‟USD en 1992, 9080,43 millions
d‟USD en 1993 après avoir connu une légère régression en 1994 en occurrence de 8785,59
millions d‟USD.
Pour la deuxième phase qui va de 1995 à 2001 où l‟on observe une croissance
lourde du stock de la dette en occurrence de 11400,00 millions d‟USD en 1995 contre
13101,75 millions en 1996, après, elle subit une légère diminution en 1997 passant en
12408,67 millions d‟USD. En 1998 et 1999, la dette congolaise continue à croitre passant
respectivement de 13292,4 à 13533,7 millions d‟USD. En 2000, Il s‟observe une légère
diminution de la dette par rapport à l‟année passée et estimé à 12742,9 millions d‟USD. La
32
dette prendra encore l‟ascenseur en 2001 en occurrence de 13573,3 millions d‟USD. Pendant
ce temps la dette de la RD Congo augmente de manière continue. Cette progression de la
dette est due aux guerres successives qu‟a connues la RD Congo depuis 1996 car pendant ce
temps la RD Congo n‟avait pas pu honorer son service de la dette (cfr Tableau III).
Au fur et à mesure que les années ont passé, les intérêts ont continué de courir et
de gonfler le stock des arriérés, jusqu‟à 500 millions de dollars par an. Au début des années
2000, la dette extérieure congolaise, qui équivalait une décennie plus tôt au montant estimé
des biens mal acquis par Mobutu et son « clan » (8 milliards de dollars), atteignait plus de 13
milliards de dollars. Plus de 70% de cette dette était due aux créanciers bilatéraux du Club de
Paris, dont les deux tiers à cinq pays (Etats-Unis, France, Belgique, Allemagne et Italie).
La troisième phase va de 2002 à 2009, cette période est caractérisée par une
régression de la dette par rapport à la phase précédente. C‟est grâce aux annulations obtenues
au cours de l‟année 2002. Il passe ainsi à 13573,3 millions de USD en 2001 contre 10311,92
millions en 2002, soit une baisse de 24,0%. En 2003, le stock a enregistré un accroissement
estimé à 16,1% à fin septembre 2003. Il subit une régression en 2005 où il passe de 11186,3
millions de USD en 2005 contre 9999,6 millions de USD en 2004. S‟agissant du stock de la
dette extérieure en 2006 et 2007, ils avaient été respectivement évalués à 10522,11 millions
de USD en 2006 et 10973,25 millions de USD en 2007 soit une légère croissance par rapport
à l‟année 2006. Mais ce stock subira une légère régression en 2008 par rapport à l‟année
2007 où il sera évalué à 10973,25 millions de USD contre 10878,8 millions d‟USD en 2008.
Cette évolution est due essentiellement à la baisse de la dette due au FMI, au Club de Paris
et au Club de Kinshasa. L‟année 2009, elle a été caractérisée par une large croissance du
stock de la dette en occurrence 12467,7 millions de USD contre 10878,8 millions d‟une
année auparavant.
Par contre l‟année 2010 a été caractérisée par une décroissance très aigue du
stock de la dette suite à la faveur d‟achèvement de l‟initiative PPTE, le stock de la dette
extérieure est passé de 12467,7 millions de USD en 2009 à 3164,5 millions de USD. Il subit
ainsi une décroissance de 293,97%. Cette situation a amélioré sensiblement les indicateurs
de la souténabilité de la dette congolaise.
dette entre autre le remboursement du principal et des intérêts et combien il lui restera pour
assurer le financement des importations. Il permet donc de tenir compte de l‟effet d‟éviction
dû au fait que des ressources sont affectées au service de la dette plutôt qu‟à des
investissement ou à des dépenses intérieures propice à la croissance.
Cette somme comprend deux parties :
les intérêts qui sont calculés en appliquant un taux d'intérêt au capital restant dû (la
somme qui n'a pas encore été remboursée). Ce taux d'intérêt a été fixé au moment de
l'emprunt.
le principal, c'est-à-dire le montant du capital emprunté qui est remboursé chaque
année (annuité). Ce montant dépend donc de la durée et du montant total de l'emprunt
(par exemple on peut rembourser un dixième de la dette pendant dix ans).
Tableau n0 2: Evolution du service de la dette extérieure de la RDC par groupe de créanciers (1991 à 2010)
1. Service dû
Service dû Repartion du services dû de la dette par groupe des créanciers
Créanciers
FMI Club de Club de Club de Instistutions Dont BAD Autres Service dû en $
Paris Kinshasa Londres Multilaterales
Années
1991(1) 1673,6 125,6 1053,2 47,0 359,1 67,5 45,1 21,3 2199,95
1992 2854,7 141,2 2105,9 52,9 383,0 143,0 93,5 28,7 3752,5
1993 3631,7 209,3 2678,2 144,3 383,0 185,7 144,6 31,2 4773,87
1994 4032,5 267,4 2878,9 153,9 426,3 243,4 192,0 62,6 5300,72
1995 4657,6 302,9 3266,9 230,6 434,7 339,9 281,6 82,0 6122,42
1996 5901,5 325,9 4593,8 67,1 436,1 478,6 376,0 0,00 7757,52
1997 5880,00 328,7 4458,0 214,7 27,4 447,4 344,6 403,8 7729,26
1998(2) 8697,4 508,2 6501,7 313,9 37,2 727,4 657,9 609,1 8697,4
1999 9541,2 517,7 6977,1 316,1 37,3 1077,1 697,3 616,0 9541,2
2000 9610,5 500,7 7167,8 344,0 37,2 879,7 599,6 681,1 9610,5
2001 1970,7 642,9 145,0 492,3 73,5 172,4 0,00 444,6 1970,7
2002 1075,6 0,00 114,3 387,6 65,9 158,00 0,00 350,1 1075,6
2003 1141,1 0,00 223,2 427,4 59,3 59,00 0,00 372,3 1141,1
2004 954,6 0,00 188,0 284,2 57,9 94,3 0,00 330,2 954,6
2005 787,5 0,00 67,5 349,9 28,6 37,9 0,00 303,6 787,5
2006 931,3 3,5 142,3 402,5 28,6 24,7 0,00 329,8 931,3
2007 675,3 70,3 206,3 201,3 12,8 28,1 0,00 156,5 675,3
2008 1751,9 146,4 807,2 400,8 41,4 186,1 0,00 169,7 1751,9
2009 2538,1 156,9 1736,2 403,3 41,4 28,9 0,00 171,4 2538,1
2010(p) 192,6 66,3 33,5 36,1 0,00 56,6 0,00 0,00 192,6
Source : -BZ, Rapports annuels 1991-1996
-BCC, Rapports annuels 1997-2010
(1) Montants exprimés en DTS à partir de cette année
(2) Montants exprimés en USD dépuis la source à partir de cette année
(p)Prévision
35
8000
6000
4000
2000
0
92 94 96 98 00 02 04 06 08 10
S E RV ICE _D02
de DTS soit 8697,4 millions d‟USD contre 5880 millions d‟une année auparavant.
Contrairement à l‟année 1997 où le service de la dette n‟a pa été effectué, un montant de
1,5 millions de DTS à été payé au FMI en Juin, Juillet et Août 1998 en sa qualité de
créancier priviligié et ce conformement à l‟engagement pris par le gouvernement de payer
500.000USD par mois. Mais les paiement ont été suependus à la suite de l‟éclatement de la
guerre (BCC, Rapport annuel 1998). A l‟instar de l‟année 1999, le service de la dette n‟a
pas été effectué en raison des difficultés économique du pays. Le cumul des arriérés sur ce
service a atteint 7450,00 millions de DTS en 2000 contre les arriérés de 6964,4 millions DTS
en 1999.
La seconde phase (2001-2010) correspond à la baisse continuelle du service de la
dette. Evalué à 1970,7 millions d‟USD en 2001 contre 9610,5 d‟USD d‟une année
auparavant. Cette decroissance continue jusqu‟en 2007 après avoir subit une très légère
progression en 2006 en occurrence 931,3 millions de USD contre 787,5 millions de USD
d‟une année auparavant. Le service de la dette congolaise prend encore la droite decroissante
en raison de 675,3 millions de USD en 2007. Ce ci signifie qu‟il y a retour de la souténance
de la dette extérieure. En 2008, le service de la dette est évalu à 1751,9 millions de USD
contre 2538,1 millions de USD en 2009. En 2010, ce service avait présenté 192,6 millions de
USD soit une décroissance de 121, 80% par rapport à l‟année 2009. Cette décroissance du
service dû de la dette est le fruit de l‟atteinte du point d‟achèvement de l‟initiative en faveur
des pays pauvres très endettés.
37
Tableau n0 3: Evolution du service éffectué de la dette extérieure de la RDC par groupe de créanciers
(1991 à 2010)
Ce tableau nous montre que la RD Congo ne parvient pas à payer son service de
la dette. Ce ci s‟observe bien en confrontant le Tableau II (service dû) et le Tableau III (
service effectué). Sur ces tableaux, le service de la dette prevu n‟est pas éxécuté en totalité et
il y a même des années où la RDC verse rien en qualité de remboursement de la dette. Ce ci a
beaucoup pesé sur l‟économie de la RD Congo car les intérêt s‟accumulé pour former des
lourdes dettes. Cette situation s‟illustre bien dans la figure ci-dessous présentée.
Figure no3: Evolution du service de la dette effectué (montant en millions de USD)
600
500
400
300
200
100
0
92 94 96 98 00 02 04 06 08 10
SERVICE_EFFECT U0
années soit 1999 et 2000, les service effectués sont toujours nuls donc zeros million de USD.
Ce ci a eu de conséquences négatives sur l‟économie de la RDC car les intérêts s‟accumulés
toujours pour former des grosses dettes.
La troisième séquence (2001-2010) ; cette phase commence par une croissance du
service effectué représenté par 508,2 millions de USD contre une decroissance observée en
2002 en raison de 32,2 millions de USD. Au 31 Décembre 2003, le service effectué s‟est
chiffré à 124,04 millions de USD dont 75,47 millions en principal et 48,97 millions en
intérêts. Ces paiements ont été executé au profit de Club de Paris pour 91,96 millions de
USD, des institutions multilatérales pour 28,71 millions du Club de Kinshasa pour 3,45
millions et Club de Londres pour 0,52 million. Cette tendance s‟inverse en 2004 en
occurrence de 89,5 millions de USD. La plus grande partie de ces paiements ont été fait en
faveur du Club de Paris pour 44,3 millions de USD, le FMI n‟a pas été honoré pour cette
année. Le club de Kinshasa, le Cub de Londres et les instituttions multilarales ont été honorés
respectivement par 23,4, 0,1 et 21,8 millions de USD. En 2005, le service effectué croit par
rapport à l‟année précendente on occurrence de 143,5 millions de USD contre 89,5 millions
de USD d‟une année auparavant. Ces paiements ont été effectués en faveur du FMI pour
67,45 millions de USD, Club de Paris pour 41,10 millions de USD, Club de Kinshasa n‟a pas
été honoré, le Club de Londres à la hauteur de 34,96 millions de USD, les autres créanciers
n‟ont pas été payés. L‟année 2006 a été céractérisée par un environnement conjocturel plus
dificil, marqué par la suspension du programme avec les institutions de Bretton Woords, la
RDC s‟est efforcée d‟honorer ses engagement envers tous les créanciers à l‟exception de
ceux du Club de Paris à fin Decembre 2006. A cet effet, le paiement effectué au titre du
service de la dette s‟est chiffré à 126,52 millions de USD contre un service previonnel
initialement estimé à 205,3millions de USD. Cette situation est consécutive essentiellement
à l‟accumulation des arrierés vis-à-vis du Club de Paris.
Il importe de noter que les principaux indicateurs de l‟endettement extérieur de la
RDC resteraient superieurs aux seuils acceptables tant que le pays n‟a pas atteint le point
d‟achevément de l‟initiative PPTE renforcé. Ainsi, le service effectué en 2007 a été évalué à
163,00 millions de USD. Ces services ont été faits en grande partie en faveur de FMI en
occurrence de 70,3 millions de USD, 0,00 million de USD pour le Club de Paris, 54,9
millions de USD pour le Club de Kinshasa, 0,00 million pour le Club de Londres, 26,5
millions de USD pour les institutions multilaterales, 7,9 millions de USD pour la BAD et 11,4
millions de USD pour les autres. En dépit d‟un contexte difficile observé en 2008 à la suite
notamment des effets de la crise financière internationale et l‟absence d‟un programme
40
ferme avec le FMI, le service de la dette effectué s‟est établi à 243,4 millions de USD contre
une prévision de 435,9 millions. Un montant de 151,0 millions de USD ont représenté des
paiement en faveur du FMI. L‟année 2009 a été caractérisé par une decroissance du service
de la dette effectué par rapport à l‟année précendente ; soit 208,00 millions de USD en 2009
contre 243,4 millions. Le service effectué a été bénéfique au FMI a 134.3 millions de USD, au
Club de Kinshasa 55,3 millions de USD et autres institutions multilatérales à la hauteur de
188,00 millions de USD. En fin l‟année 2010 correspond a un service effectué estimé à
158,9 millions de USD reparti comme suit : 53,2 millions de USD pour le FMI, 33,5 millions
de USD pour le Club de Paris, 22,2 millions de USD pour le Club de Kinshasa et 50,00
millions de USD pour les autres institutions multilatérales. Cette situation montre que la RDC
ne rembourse pas bien sa dette car les services dûs sont largement supérieurs aux services
effectués. Ceci donne lieu à une accumulation des arrières et la conséquence est la croissance
des intérêts pour former des grosses dettes.
36
BCC, Rapport annuel 2010
41
Figure no4 : Evolution du taux de croissance du PIB de la RDC entre 1991 et 2010(Annexe
1)
10
-5
-10
-15
92 94 96 98 00 02 04 06 08 10
T CPIB
Cette figure peut être analysée en deux (2) séquences ; la première phase va de
1991 à 2001 et la seconde de 2002 à 2010.
La première séquence (1991-2001) est marquée par des taux de croissance de PIB
essentiellement négatifs sauf pour en 1995 et 1996. Le taux de croissance moyen devient alors
négatif précisément de -4,94% avec des pics de -10,6% et -13,6% entre 1992 et 1993. Ces
contre-performances de l‟économie congolaise résultent de la dégradation des relations entre
FMI et le Zaïre (cette dégradation est due principalement au non respect volontaire par
MOBUTU des devoirs conclus avec le FMI, en augmentant les salaires du secteurs public, en
réduisant le remboursement du service de la dette publique extérieure, en fixant le taux de
change et en contrôlant les prix) et la baisse des recettes des exportations, des conflits
incessants qui ont agrémenté cette période, des pillages, de la désagrégation des
infrastructures de base, du recours excessif au financement monétaire, des variations
erratiques des prix et taux de change observés après le lancement de la réforme monétaire en
1993.37
La deuxième séquence (2002-2010) est caractérisée essentiellement par un taux de
croissance positif avec des pics 7,8% et 7,2% entre 2005 et 2010. Le taux de croissance
moyen se situe à 5,56%. Cette performance et la reprise économique observée depuis l‟année
2002 peut être attribuée aux efforts de réunification économique et politique du pays, aux
allégements de la dette et la mise en place de différents programmes macro-économiques.
37
BZ, Rapport annuel 1992.
45
38
FMI, 2004.
39
BCC, Rapport annuel 2010.
46
Figure no 5: Evolution du ratio stock de la dette sur le PIB entre 1991 et 2010 en RDC
(Annexe 1)
3.0
2.5
2.0
1.5
1.0
0.5
0.0
92 94 96 98 00 02 04 06 08 10
ST DPIB
40
BZ, Rapport annuel, 1995
41
BCC, Rapport annuel 1997
42
BZ, Rapport annuel 1992.
43
BCC, Rapport annuel 2000-2001
48
44
BCC, Rapport annuel 2002-2003
45
IBIDEM
46
BCC, Rapport annuel 2006
47
BCC, Rapport annuel 2008.
48
BCC, Rapport annuel 2010.
49
pourcentage du PIB se situe à -16,6% soit une régression de 16,6% avec une moyenne
annuelle de 128,31% pendant cette phase sous analyse.
10
0
92 94 96 98 00 02 04 06 08 10
ST DEXP
Si le rapport est supérieur à 100, cela signifie que l‟on vend à l‟étranger plus cher
qu‟on ne lui achète. Si par contre le rapport est inferieur à 100, alors l‟on vend à l‟étranger
moins cher qu‟on ne lui achète.49
La détérioration des termes de l‟échange traduit la diminution de l‟assiette en
devises dont dispose un pays pour financer ses importations. Elle indique en outre la baisse de
la quantité des biens qu‟un pays peut importer avec des revenus provenant des exportations.
Ce qui pose d‟énormes difficultés à la RD Congo qui dépendent des importations (en biens
d‟équipement, en matériels agricoles…) et dont les exportations sont essentiellement
constituées des produits primaires à faible valeur ajoutée.
Nous présentons graphiquement l‟évolution des termes de l‟échange en RD
Congo de 1991 à 2010 dans les lignes ci-dessous :
Figure no 7: Evolution de la variable des termes de l’échange entre 1991 et 2010(Annexe 1)
1.4
1.2
1.0
0.8
0.6
0.4
0.2
92 94 96 98 00 02 04 06 08 10
VT E
49
SONGA MUSIMBI D., Cours d‟économie international, Inédit, ISP/BKV, 2011-2012
50
BCZ, Rapport annuel 1996
52
III.1.2.4. Service de la dette sur les exportations de biens et de services (SEDEXP) entre
1991 et 2010 en RDC (Annexe 1)
Le ratio service de la dette sur les exportations des biens et des services est la
somme des remboursements du capital et des intérêts réellement payés en devises étrangères
en bien ou en services sur la dette à long terme, les intérêts payés sur la dette à court terme et
les remboursement payés au FMI sur les exportations.
Ce ratio est également appelé taux ou coefficient du service de la dette. Il
indique en outre dans quelle proportion les revenus d‟exploitation dont dispose un pays sont
absorbés par le service de la dette publique extérieure (remboursement du principal et des
intérêts) et combien il lui restera pour assurer le financement de ses importations. Il permet
donc de tenir compte de l‟effet d‟éviction dû au fait que des ressources sont affectées au
service de la dette plutôt qu‟à des investissements.
51
BCC, Rapport annuel 2001
52
BCC, Rapport annuel 2010
53
Figure no8: Evolution du ratio service de la dette sur les exportations de biens et de
services entre 1991 et 201O en RDC (Annexe 1)
0.30
0.25
0.20
0.15
0.10
0.05
0.00
92 94 96 98 00 02 04 06 08 10
S E DE X P
En observant cette figure, nous pouvons la subdiviser en deux (2) grandes phases
pour faciliter son analyse. La première phase va de 1991 à 2001 et la seconde de 2002 à 2010.
La première phase (1991-2001) correspond à la baisse du ratio service de la dette
sur les exportations des biens et des services. Il s‟établit à une moyenne de 2,091% ce qui
traduit un problème de liquidité pour honorer les engagements extérieurs. Le ratio service de
la dette aux exportations de biens et de services enregistre une régression moyenne de -
25,74%. Ainsi, entre 1997 et 2001, les services effectués sont pratiquement insignifiants
(représentant respectivement 0,87%, 1,08% 0, 7,65%, 0,96% et 0,68% des recettes
d‟exploitations). Ces faibles remboursements au titre de la dette publique extérieure se
traduisent durant cette phase par une accumulation d‟importants arriérés de paiement en
raison de difficultés politico-économique du pays.
Durant la seconde phase (2002-2010), les services effectués sur la dette
représentent une grande part des exportations de biens et de services pour l‟année 2002. Il
passe 25,3% en 2002 contre 0,68% en 2001. En 2010, l‟allègement de la dette extérieure a eu
pour effet la réduction substantielle (consistante) du service de la dette. En effet, sur un
service prévisionnel de 291,9 millions de USD, la RDC n‟a effectué que 158,9 millions, soit
un taux d‟exécution de 54,4 %. Le service envers le FMI s‟est établi à 53,2 millions de USD,
54
dont 51,0 millions en principal et 2,2 millions en intérêts. S‟agissant du service en faveur du
Club de Paris, conformément à l‟engagement pris par le Gouvernement de la RDC envers
cette structure, le paiement a bel et bien repris au cours de l‟année sous revue pour un import
de 33,5 millions USD.53 La moyenne de ce ratio est située à 11,07% avec un taux de
croissance de 3,95% pour la phase sous analyse, c‟est qui traduit le retour progressif de la
capacité à honorer ces engagements extérieurs.
3.5
3.0
2.5
2.0
1.5
1.0
92 94 96 98 00 02 04 06 08 10
T CDEM
53
BCC, Rapport annuel, 2010
54
NDUGU MUKASA, Déterminants de l’endettement extérieur public de la RDC, mémoire, inédit, UCB, 2008
55
55
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Balance courante 2011.jpg, le 14/08/2012 à 8h 3min
56
Figure no10: Evolution du ratio solde balance courante sur le PIB entre 1991 et 2010 en
RDC (Annexe 1)
0.15
0.10
0.05
0.00
-0.05
-0.10
-0.15
92 94 96 98 00 02 04 06 08 10
B CP IB
Le ratio solde des opérations courantes peut être analysé en deux phases pour
comprendre son évolution. La première phase va de 1991 à 1996 et la seconde phase de 1997
à 2010.
Au cours de la première phase (1991-1996) on observe un déficit du solde des
opérations courantes aux trois premières années entre 1991 et 1993 avec une tendance
d‟accroissement positif. Ce déficit est dû suite à la détérioration de la balance commerciale
résultant de la différence entre les exportations et les importations. Les autres années entre
1993 et 1996 sont caractérisées par une balance courante positive suite aux augmentations des
exportations par rapport aux importations. Le ratio moyen du solde de la balance courante se
situe à 1,76% avec un accroissement moyen de 20,98% du PIB pour cette phase.
La deuxième phase (1997-2010) est caractérisée par une décroissance de la
balance courante de paiement jusqu‟à atteindre un déficit en 2000. Elle passe ainsi 10,56 %
du PIB en 1996 contre 8,89% une année après. Cette tendance baissière continue son allure
mais elle croit en 2003 où elle se situe 0,36%. La moyenne du ratio balance courante sur le
PIB se situe à -3,63% avec un décroissement de -168,57 pour des pics -8,89% en 1997 et -
13,33% en 2010 en raison probablement d‟un déficit important de la balance commerciale.
déficit primaire, s'il est en excédent, d'excédent primaire. Cette variable exprime le solde
budgétaire primaire par rapport au produit intérieur brut. La dette publique de l'année est
égale à la dette de l'année passée à laquelle on a soustrait le solde budgétaire (s‟il est positif).
En effet, d'une année sur l'autre, la dette diminue si le solde budgétaire est en
excédent : l'excédent permet de réduire la dette. Au contraire, si le solde budgétaire est en
déficit, la dette augmente : le déficit budgétaire de l'année en cours s'ajoute à la dette publique
du passée. La dette est ainsi le produit de l'accumulation des déficits budgétaires du passé.
La figure ci dessous en fait l‟illustration :
Figure no11: Evolution du ratio solde budgétaire primaire sur le PIB entre 1991 et 2010.
(Annexe 1)
0.10
0.05
0.00
-0.05
-0.10
-0.15
-0.20
92 94 96 98 00 02 04 06 08 10
S OB P P IB
56
BZ, Rapports annuels 1991-1996 et BCC, Rapports annuels 1997-2008
58
deux années sous analyse se situe à 3,1%. Cette progression est due à la pression fiscale,
grâce à l‟augmentation des impôts et redevances payés par les pétroliers (suite à la hausse des
cours mondiaux) et la modernisation des régies financières. Elle a été marquée aussi par la
poursuite de mesures d‟ajustement budgétaire prises par le gouvernement depuis la fin de
l‟année 2009. Ces mesures ont contribué à obtenir des résultats satisfaisants en vue de
l‟atteinte du point d‟achèvement. Malgré ces performances, le niveau des ressources internes
reste faible face aux impératifs de réduction de la pauvreté. Une des contraintes importantes
dans la mobilisation des ressources est la faible efficacité et de la rentabilité du système
fiscal.57
57
BCC, Rapports annuels 2010
59
Figure no12: Evolution du ratio exportations de biens et de services en sur le PIB entre
1991 et 2010. (Annexe 1)
0.35
0.30
0.25
0.20
0.15
0.10
92 94 96 98 00 02 04 06 08 10
EXPPIB
l‟année 2009, les productions de la GECAMINES et de ses partenaires ont enregistré des
augmentations significatives de 50,8 % et de 61,4 % à fin décembre 2010, se situant
respectivement à 20.015,0tonnes et 477.522,0 tonnes contre 13.274,0 tonnes et 295.907,0
tonnes. Le ratio exportations de biens et de services sur le PIB subira une croissance
considérable avec un pic de 34% en 2005. Le ratio moyen est de 29,25% avec un taux de
croissance moyen de 5,35%.58
58
BCC, Rapport annuel 2010
61
TCPIB=β0+β1STDPIB+β2STDEXP+β3VTE+β4SEDEXPt+β5TCDEMt+β6BCPIBt+β7SOBPP
IB+ β8EXPPIB
II.3.3. Modèle économétrique
Le modèle économétrique est le modèle susceptible d‟être estimé. Ainsi, sous
forme d‟une équation notre modèle se présente comme suit:
TCPIB=β0+β1STDPIB+β2STDEXP+β3VTE+β4SEDEXPt+β5TCDEMt+β6BCPIBt+β7SOBPP
IB+ β8EXPPIB+ εt
Avec β0, β1, β2, β3, β4, β5, β6, β7, β8, les principaux paramètres du modèle à estimer
La méthode de spécification retenu ici est celle des moindres carrées ordinaires
(MCO) qui est une méthode consistant à minimiser les écarts entre les observations et la
droite estimée de moindre carrée. Le logiciel E-Views 3.1 nous permettra de faire la
régression des variables retenues pour l‟aboutissement de cette étude.
Pour s‟assurer de la validité statistique, économétrique et la stabilité du modèle
nous testerons une panoplie de tests tels que : le test de significativité du modèle celui de
Fisher et Student pour voir si le modèle est globalement et individuellement significatif au
seuil de 5 %. Nous testerons en plus les tests d‟autocorélation des erreurs, d'homoscédasticité
et d‟hétéroscédasticité des résidus, de la normalité des résidus et de la stabilité du modèle, le
test de multiplicateur de Langrage,…
27.930SOBPPIB +70.474EXPPIB
(2.305) (6.175)
g. Test de CUSUM
Le test CUSUM permet d‟étudier la stabilité structurelle du modèle estimé au
cours du temps. Ce test nous a permis de voir si le modèle estimé est stable pendant les
années d‟étude. L‟hypothèse nulle est modèle structurellement stable contre l‟hypothèse
altern ative qui stipule modèle structurellement instable
Si la courbe sort du corridor, il y a instabilité du modèle. Ici, nous constatons que
la courbe ne sort pas de la bande donc dans le corridor (annexe 9). Ainsi, nous concluons que
le modèle est stable au seuil de 5% sur toute la période.
h. Test de CUSUM au carré
La statistique de CUSUM au carré ou CUSUMSQ teste la stabilité ponctuelle du
modèle. Le modèle est ponctuellement stable car la courbe ne sort pas du corridor (Annexe
10). Les tests ci-dessus ont été effectués pour s‟assurer de la validité économétrique du
modèle.
Eu égard ceux qui précède le modèle est statistiquement et économétriquement
validés.
IV.2.2. Le ratio stock dette extérieure sur les exportations de biens et de services
Le ratio stock dette extérieure sur les exportations de biens et de services est la
deuxième variable constituant l‟intérêt de notre étude pour la validation ou la non validation
notre première hypothèse. Cette variable est aussi en relation négative avec la variable
dépendante (TCPIB). Ainsi, avec comme coefficient de -0,1989; ce ci signifie qu‟une
augmentation d‟un point du stock de la dette sur les exportations de biens et de services induit
la décroissance 0,1989 point de la croissance économique de la RDC. Un ratio moindre du
stock de la dette sur les exportations semblerait donc élever le taux de croissance
économique de la RDC.
Lorsque les ressources issues des exportations sont insuffisantes pour faire face au
remboursement des emprunts contractés alors le pays accumule des arriérés de payement
jusqu'à une certaine période.
En effet, l‟entrée des devises en RDC est essentiellement basées sur les
exportations des produits bruts tels que : le cuivre, le diamant, café, or,… Les cours mondiaux
défavorable de ces produits se traduit par la baisse des recettes en devises qui a permis la
dégradation des exportations par rapport aux importation traduisant ainsi la baisse de la
capacité de remboursement de la dette contractées par la RDC au prés de ses bailleurs.
Ainsi, l‟on arrive à la conclusion selon laquelle le recourt aux emprunts extérieurs
excessifs restreint la possibilité de la croissance économique de la RDC pendant les deux
dernières décennies de notre étude.
Les conclusions de ces deux variables nous amène à infirmer notre première
hypothèse annoncée au début du présent travail.
68
59
BCC, Rapport annuel 2010
71
60
NDUGU MUKASA, Déterminants de l’endettement extérieur public de la RDC, mémoire, inédit, UCB, 2008
73
Le premier chapitre a porté sur l’approche théorique où nous avons fouillé toute la
littérature relative à la dette publique extérieure, l‟analyse macroéconomique de la
dette et la notion sur la croissance économique.
Le second chapitre a porté sur généralité de la dette publique de la RD CONGO. Il a
été question de présenter l‟historique et les origines de la dette de la RDC, quelques
agrégats de la dette et la relation de la RDC avec ses bailleurs de fonds.
Le troisième chapitre quant à lui était consacré à l‟approche méthodologique adoptée
par notre étude. Dans ceci, nous avons présenté la récolte des données, le traitement
des données, en suite nous avons spécifié les variables où nous avons retenu comme
variable dépendante (taux de la croissance du PIB réel) et huit variables indépendante
(exogènes ou explicatives).
En fin, le quatrième chapitre a porté sur à la présentation, l’analyse et l’interprétation
des résultats où nous avons présenté et interprété les résultats observés durant la
période sous revue.
Concrètement, nos résultats indiquent l‟existence d‟une relation négative entre la
dette et la croissance économique de la RDC pendant les années 1991 à 2010 soit 20ans. En
effet, une hausse du ratio stock dette sur le PIB et sur exportations de biens et de services
d‟un pourcent, entraine une diminution de 1,605% et de 0,1989% de la croissance
économique de la RDC. Ces résultats nous a permis d‟infirmer (rejeter) notre première
75
hypothèse selon la quelle considérant le fait que certain pays se sont développé grâce au
recours à l‟emprunt, nous osons croire que la dette publique extérieure de la RDC aurait
contribuée à sa croissance économique durant les deux dernières décennies.
La dette publique extérieure de 1991 à 2010 a donc été un fardeau pour la RDC
dont les conséquences ont mutilé (handicapé) sa croissance économique.
La variable termes de l‟échange et le service de la dette sur les exportations de
biens et de services n‟ont pas été significatifs au seuil de 5% mais leurs significations ont été
observées à 10%. Toutes choses restant égales par ailleurs, à 10% ces deux variables
contribuent à la croissance économique de la RDC. L‟amélioration des termes de l‟échange et
le service de la dette amplifierait la croissance économique de la RDC et le stock de la dette
réduirait.
Par ailleurs, le taux de croissance démographique ainsi que le ratio balance
courante sur le PIB, bien qu‟ayant conservé leur signe attendu (positif), ne semblent pas
influer significativement sur la croissance économique de la RDC au seuil de 5%.
En outre, le ratio solde budgétaire primaire sur le PIB et le ratio exportations de
biens et de services semblent influer significativement sur la croissance économique de la
RDC au seuil de 5%.
En effet, un excédent budgétaire implique que le pays a des ressources pour
financer ses projets d‟investissement sans recourir aux fonds extérieurs. Les recettes
d‟exportations importantes tentent à réduire la dette et contribue ainsi à la croissance
économique de la RDC.
L‟inefficacité de la politique d‟endettement adoptée par l‟Etat congolais durant la
période sous étude est l‟objet de l‟injection des capitaux étrangers dans des investissements
improductifs dont l‟impact économique et social était quasiment nul (diffus), les pillages et la
guerre à répétition seraient autant des facteurs ayant conduit aux résultats observés pendant la
période sous étude.
De l‟autre côte, l‟endettement extérieur stimule la croissance économique et est
viable jusqu‟à un certain niveau évalué par le FMI et la BM à 50-75% du PIB, 250-270 des
exportations de biens et de services et 15-25% services dette sur exportations de biens. Au
delà de ces seuils, l‟impact de l‟endettement extérieur devient globalement négatif sur la
croissance économique et traduit ainsi l‟insouténabilité et la non viabilité de la dette publique
extérieure. Ces résultats nous ont permis d‟infirmer notre deuxième hypothèse selon laquelle
qu‟au vue des potentialités économiques de la RDC, sa dette serait soutenable et viable.
76
BIBLIGRAPHIE
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81
82
Année TCPIB STDPIB STDEXP VTE SEDEXP TCDEM BCPIB SOBPPIB EXPPIB
1991 -8,4 1,43961 3,98603 0,5615 0,06523 3,28 -0,0736 -0,1358 0,2
1992 -10,6 1,62823 6,9274 0,39052 0,04886 3,36 -0,0649 -0,0927 0,17
1993 -13,5 1,93312 7,81057 0,33121 0,01905 3,44 0,0225 -0,1194 0,11
1994 -3,9 2,19887 9,22996 0,22635 0,01176 3,52 0,06331 -0,1819 0,23
1995 0,7 2,34598 8,23679 0,32632 0,01555 3,601 0,04756 0,0034 0,28
1996 1,1 2,29702 6,91681 0,25425 0,02609 3,003 0,10556 0,0048 0,3
1997 -5,4 2,34019 8,53949 0,24761 0,00865 2,402 0,08897 -0,0031 0,19
1998 -1,7 2,54579 7,36117 0,29938 0,01076 1,804 0,03193 -0,0276 0,3
1999 -4,3 2,43001 4,49334 0,70639 0,00765 1,202 0,01735 -0,0394 0,24
2000 -6,2 2,53568 4,52599 0,6574 0,0096 3,19 -0,0995 -0,0379 0,22
2001 -2,1 2,54913 4,37154 0,72403 0,00676 3,1 -0,0301 -0,001 0,19
2002 3,5 1,87491 8,1686 0,8929 0,253 2,79 -0,0249 0,009 0,21
2003 5,8 1,8909 7,0443 0,76898 0,171 2,9 0,0036 -0,005 0,26
2004 6,6 1,7848 4,8231 0,44921 0,082 2,99 -0,0509 -0,011 0,3
2005 7,8 1,408 3,6416 0,42053 0,078 2,98 -0,038 -0,009 0,34
2006 5,6 1,2316 3,3536 0,33831 0,098 3,07 -0,0455 -0,008 0,3
2007 6,3 1,083 1,678 0,99738 0,076 3,37 -0,0386 -0,004 0,27
2008 6,2 0,918 1,413 1,15645 0,077 3,24 -0,0886 -0,005 0,23
2009 2,8 1,115 1,933 1 0,123 3,21 -0,1005 0,05 0,17
2010 7,2 0,24146 0,373 1,19397 0,038 3,17 -0,1333 0,012 0,26
Test Equation:
Dependent Variable: TCPIB
Method: Least Squares
Date: 08/24/12 Time: 03:56
Sample: 1991 2010
Included observations: 20
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.
STDPIB -1.807829 1.752822 -1.031382 0.3267
STDEXP -0.193514 0.578859 -0.334302 0.7451
VTE 6.365144 3.327538 1.912869 0.0848
SEDEXP 22.57015 12.89484 1.750324 0.1106
TCDEM 1.737920 1.086551 1.599483 0.1408
BCPIB 22.55928 16.32682 1.381732 0.1971
SOBPPIB 26.99993 13.12033 2.057870 0.0666
EXPPIB 68.71192 13.58736 5.057046 0.0005
C -21.15628 8.195275 -2.581522 0.0273
FITTED^2 -0.005393 0.019936 -0.270537 0.7922
R-squared 0.934628 Mean dependent var -0.125000
Adjusted R-squared 0.875792 S.D. dependent var 6.466991
S.E. of regression 2.279169 Akaike info criterion 4.792352
Sum squared resid 51.94611 Schwarz criterion 5.290218
Log likelihood -37.92352 F-statistic 15.88551
Durbin-Watson stat 1.832950 Prob(F-statistic) 0.000084
Test Equation:
Dependent Variable: RESID
Method: Least Squares
Date: 08/24/12 Time: 03:54
Presample missing value lagged residuals set to zero.
Variable Coefficiet Std. Error t-Statistic Prob.
STDPIB 0.194235 1.449500 0.134001 0.8964
STDEXP -0.258860 0.560241 -0.462052 0.6550
VTE 0.148563 3.030209 0.049027 0.9620
SEDEXP 6.692941 12.29040 0.544567 0.5993
TCDEM 0.514651 1.035090 0.497204 0.6310
BCPIB 5.801345 15.46907 0.375029 0.7163
SOBPPIB 0.899961 11.58305 0.077696 0.9398
EXPPIB 16.72447 15.77383 1.060267 0.3166
C -4.907776 7.761829 -0.632296 0.5429
RESID(-1) -0.517360 0.458291 -1.128890 0.2881
RESID(-2) -0.775700 0.443346 -1.749650 0.1141
R-squared 0.256828 Mean dependent var -1.50E-15
Adjusted R-squared -0.568918 S.D. dependent var 1.659523
S.E. of regression 2.078659 Akaike info criterion 4.602816
Sum squared resid 38.88743 Schwarz criterion 5.150469
Log likelihood -35.02816 F-statistic 0.311026
Durbin-Watson stat 2.307947 Prob(F-statistic) 0.958499
Test Equation:
Dependent Variable: RESID^2
Method: Least Squares
Date: 08/24/12 Time: 03:52
Sample: 1991 2010
Included observations: 20
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.
C -66.95781 33.38731 -2.005487 0.1386
STDPIB 9.994740 16.84427 0.593361 0.5947
STDPIB^2 -5.629154 5.668238 -0.993105 0.3939
STDEXP 10.78392 7.549572 1.428415 0.2485
STDEXP^2 -0.892668 0.607893 -1.468462 0.2383
VTE -9.784409 38.48448 -0.254243 0.8157
VTE^2 16.82434 28.68102 0.586602 0.5987
SEDEXP -198.9039 158.8844 -1.251878 0.2993
SEDEXP^2 468.3380 446.0078 1.050067 0.3708
TCDEM 18.61626 15.13952 1.229647 0.3065
TCDEM^2 -3.504035 3.132709 -1.118532 0.3448
BCPIB -0.380841 30.21753 -0.012603 0.9907
BCPIB^2 -88.94709 332.5404 -0.267478 0.8064
SOBPPIB 104.2977 79.23899 1.316242 0.2796
SOBPPIB^2 901.5496 483.3530 1.865199 0.1590
EXPPIB 228.4820 135.3351 1.688269 0.1899
EXPPIB^2 -416.2977 294.0307 -1.415831 0.2518
R-squared 0.847410 Mean dependent var 2.616316
Adjusted R-squared 0.033594 S.D. dependent var 3.272927
S.E. of regression 3.217482 Akaike info criterion 4.977955
Sum squared resid 31.05657 Schwarz criterion 5.824328
Log likelihood -32.77955 F-statistic 1.041280
Durbin-Watson stat 2.952847 Prob(F-statistic) 0.564627
Test Equation:
Dependent Variable: RESID^2
Method: Least Squares
Date: 08/24/12 Time: 03:53
Sample(adjusted): 1992 2010
Included observations: 19 after adjusting endpoints
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.
C 3.026299 0.964850 3.136550 0.0060
RESID^2(-1) -0.231357 0.227941 -1.014986 0.3243
R-squared 0.057137 Mean dependent var 2.389149
Adjusted R-squared 0.001675 S.D. dependent var 3.196520
S.E. of regression 3.193842 Akaike info criterion 5.259627
Sum squared resid 173.4107 Schwarz criterion 5.359042
Log likelihood -47.96646 F-statistic 1.030197
Durbin-Watson stat 2.030595 Prob(F-statistic) 0.324341
6
Se r ie s : R e s id u a ls
Sa mp le 1 9 9 1 2 0 1 0
5 O b s e r v a tio n s 2 0
4 Me a n - 5 .5 1 E- 1 6
Me d ia n - 0 .0 6 6 8 6 0
Ma x imu m 3 .3 1 8 4 2 5
3
Min imu m - 2 .6 7 6 3 4 4
Std . D e v . 1 .6 5 9 5 2 3
2 Sk e w n e s s 0 .2 5 8 0 2 4
Ku r to s is 2 .4 8 6 6 7 5
1
J a r q u e - Be r a 0 .4 4 1 5 0 7
Pr o b a b ility 0 .8 0 1 9 1 4
0
-3 -2 -1 0 1 2 3 4
TCPIB 1.000000 -0.495867 -0.490229 0.458601 0.485308 0.032658 -0.253572 0.682207 0.703685
STDPIB -0.495867 1.000000 0.736422 -0.613269 -0.357876 -0.371440 0.677352 -0.196084 -0.069008
STDEXP -0.490229 0.736422 1.000000 -0.723096 -0.071932 -0.093765 0.778054 -0.392496 -0.166660
VTE 0.458601 -0.613269 -0.723096 1.000000 0.415314 0.060149 -0.693500 0.440707 -0.123002
SEDEXP 0.485308 -0.357876 -0.071932 0.415314 1.000000 0.094861 -0.283009 0.332330 0.045721
TCDEM 0.032658 -0.371440 -0.093765 0.060149 0.094861 1.000000 -0.274700 -0.190431 -0.193468
BCPIB -0.253572 0.677352 0.778054 -0.693500 -0.283009 -0.274700 1.000000 -0.176974 0.108833
SOBPPIB 0.682207 -0.196084 -0.392496 0.440707 0.332330 -0.190431 -0.176974 1.000000 0.355905
EXPPIB 0.703685 -0.069008 -0.166660 -0.123002 0.045721 -0.193468 0.108833 0.355905 1.000000
10
-5
-10
00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10
1.5
1.0
0.5
0.0
-0.5
00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10