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Présenté par :
RAJOELISOA Mbolanoro et ANDRIANKAJA Hery Tsihoarana
Promotion 2003
REMERCIEMENTS
- Le Président du Jury
- Les Membres du Jury
- Les enseignants dans les deux départements :Mines et Génie
Industriel, qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour nous former
durant ces cinq années d’études.
- Le personnel de la société KRAOMA pour leur contribution
matérielle et leur soutien moral dans la réalisation de ce travail.
Que les membres de nos familles et proches amis qui, de près ou de loin, nous
ont beaucoup aidé trouvent ici toute notre reconnaissance.
Enfin, que nos parents dans leur amour intarissable, ont donné les meilleurs
d’eux-mêmes, consenti de grands sacrifices, et assez souvent enduré des privations
pour que ce mémoire de fin d’études soit un ouvrage réussi, voient ici l’expression de
notre profonde gratitude.
AVANT – PROPOS
C’est juste là qu’intervient la minéralurgie, qui est l’ensemble des étapes, des
méthodes et des techniques permettant d’extraire des blocs de la mine le minéral
utile qui y est contenu. En d’autres mots, la minéralurgie permet de valoriser, de
bonifier le minerai tel qu’il sort de la mine. Cela peut s’accomplir seulement après
avoir réduit les gros blocs, grâce aux méthodes de préparation : concassage,
tamisage (criblage), broyage, classification (hydrocyclone), etc…, à une dimension
telle que l’on puisse ensuite séparer efficacement les uns des autres, les substances
utiles des substances inutiles. Cette séparation permet d’obtenir un concentré de
valeur maximale et le moins possible de pertes.
4
Pour notre cas, l’intitulé de ce sujet de mémoire est le suivant :
5
PREMIERE PARTIE :
6
CHAPITRE 1
Source KRAOMA
Tableau I.A.1 : Présentation de la KRAOMA
de tonnes de minerai de chrome brut ont été extraites des deux principaux
gisements.
2. Gisement d’Ankazotaolana
Le gisement d’Ankazotaolana, dont les réserves étaient de 5.700.000 tonnes, a
été exploité depuis 1975.
7
Actuellement, les réserves restantes sont de l’ordre de 750.000 tonnes de
minerai. Au rythme actuel de l’exploitation à raison de 250.000 tonnes par an de
production, ce gisement sera épuisé d’ici trois ans.
Ainsi pour pouvoir pérenniser l’exploitation de chromite à Madagascar, la
KRAOMA projette la mise en exploitation du gisement de Bemanevika.
3. Gisement de Bemanevika
Le gisement de Bemanevika fut le premier gisement exploité par la KRAOMA
depuis 1968. La succession et l’importance des glissements de terrain survenus
entre 1970 et 1974 ont provoqué l’abandon du gisement en 1974.
Suivant les études de faisabilité pour la remise en exploitation de ce gisement,
dont la réserve est estimée à 2.280.000 tonnes de minerai. Toutefois, il est
nécessaire d’enlever treize millions de mètres cube de stérile.
Source KRAOMA
8
5. Traitement :
La KRAOMA dispose d’une installation de traitement mécanisé composée de
quatre unités :
1. concassage
2. laverie
3. déphosphoration
4. liqueur dense
Les types de produits traditionnels de la KRAOMA sont le minerai de chrome
concentré et le minerai de chrome rocheux.
Le concentré se présente sous forme de poudre fine et le rocheux en forme de
grosses caillasses. La capacité de production de l’usine actuelle est de 250.000
tonnes par an, de traitement de tout venant.
5.3 - La laverie
La fraction de calibre 0 à 12 mm qui lui est destinée passe par des tables à
secousses qui donnent des concentrés fins direct et à déphosphorer (à forte teneur
en phosphore).
9
5.4 - La déphosphoration
Cette unité traite les concentrés fins à forte teneur en phosphore (supérieure ou
égale à 120 ppm). Elle peut produire 18 à 20 t / h.
B. Minéralogie de la chromite [ 7 ]
Essentiellement chromate de fer ; le minerai appartient au groupe des
spinelles ; dans le cas de la chromite « stricte sensu », dont la formule théorique est
FeO.Cr2O3, une partie du fer ferreux peut être remplacée par de la magnésie ou du
manganèse, et le chrome par du fer ferrique ou de l’alumine. Elle est ainsi constituée
d'oxyde de fer et de chrome, si elle est pure, elle contient jusqu'à 46,6% de ce
dernier métal. Mais elle a presque toujours des pourcentages variables de
magnésium et d'aluminium. C’est le rapport Cr/Fe qui conditionne la valeur
économique du minerai.
La chromite est un minéral accessoire type des roches magnésiennes
(péridotites, serpentines, soapstones) où elle accompagne les chlorites, le talc et
d’autres silicates de magnésie. Ces roches chromifères se présentent généralement
en amas lenticulaires inter stratifiées dans des formations amphiboliques ou
amphibolo-pyroxéniques.
10
D. Caractéristiques des gisements de chromite
Les gisements de chromite se trouvent dans le complexe géosynclinorium
d’Andriamena ; complexe intrusif ultrabasique à basique avec des intercalations et
passage acide, affectés par des métamorphismes répétés dus aux manifestations
tectoniques fréquents dans la région et à la montée magmatique, essentiellement
acide tardive (métamorphisme hydrothermale, de contact…) et entraîne par la suite
la formation des pegmatites et aplites ainsi que les veinules de magnésite.
11
Il est à noter que le phosphore se présente sous forme d’apatite et on le
rencontre réparti finement dans les parties de roches stériles, minéralogiquement
liées aux pegmatite.
12
Les essais réalisés ont abouti aux résultats décrits sur le tableau suivant :
13
CHAPITRE 2
A. Définitions :
B. Buts de la fragmentation
La fragmentation des solides groupe un ensemble de techniques ayant pour but
de réduire par action mécanique extérieure un solide de volume donné en plusieurs
éléments de volume plus petite. En préparation mécanique des minerais, l’objectif de
la fragmentation est :
- De libérer dans les matériaux hétérogènes qui constitue généralement une
roche ou un minerai, les éléments valorisables, tout en recherchant des
granulométries serrées et en évitant autant que possible la production des
surfines aux opération ultérieures de concentration ;
- De réduire la matière minérale à des dimensions dictés par l’utilisation.
Exemple :
14
C. Processus de fragmentation des solides brutes
Les innombrables applications de la fragmentation mécanique que l’on
rencontre dans l’industrie diffèrent, non seulement par la variété extrême des
produits à traiter, aussi bien en nature qu’en quantité, finesse à obtenir (du décimètre
au micron) ou (dureté du talc au corindon) mais encore par leur position variable
dans la gamme extrême vaste des réductions possibles.
Cette gamme comporte un principal des phases énumérées ci-après :
Le terme broyage, bien que ne s’appliquant en réalité qu’à une tranche des
opérations de fragmentation, est très couramment utilisé pour désigner l’ensemble
de ces opérations, et se retrouve par conséquent, dans de nombreuses expressions
qui s’y rapportent.
D- Procédés de fragmentation
La fragmentation s’obtient par rupture de la cohésion des corps solides sous
l’action de forces externes qui peuvent être appliquées sous l’une des formes
suivantes :
15
d) Attrition (usure) (V = 2 à 30 m/s)
e) Percussion par projection sur paroi fixe (V = 15 à 200 m/s)
f) Percussion au moyen d’organes mobiles : marteaux ou fléaux, boulets (V= 8 à
200m/s)
g) Percussion entre particules ; auto broyage (V relative = 100 à 300 m/s)
h) Explosion sous l’action de forces internes
1. Définition
Le broyage est l’opération qui, a pour objet de réduire les matières déjà à l’état
granuleux, provenant du concasseur, à une finesse déterminée.
Un broyage est caractérisé par différents paramètres :
• la capacité d'admission (taille des plus gros blocs pouvant être traités par la
machine).
• le rapport optimal de réduction, c'est à dire le rapport de la taille des pièces à
la sortie sur la taille des pièces à l'entrée.
• la distribution granulométrique en sortie.
• le coefficient de forme moyen, qui permet de caractériser la sphéricité des
particules à la sortie.
• le coût de la maintenance.
16
2. But du broyage
Le but du broyage est de réduire des matières solides d'une taille donnée à une
taille plus petite, en les fragmentant.
D80
r= (II.E.2)
d 80
17
Où D80 : dimension des 80% des particules de l’alimentation ayant passé à
travers la maille tamis;
d80 : dimension des 80% des particules à la sortie de l’appareil de
fragmentation ayant passé à travers la maille du tamis.
Sp
a= [mm-1] (II.E.3)
Vp
Sp
∆W = (II.E.5)
mp
Sp 6
Avant fragmentation ∆W = =
m ( ρ s × D80 )
18
6
Après fragmentation, ∆W ' =
( ρ s × d 80 )
ρs étant la masse spécifique de la particule sphérique [g/cm2]
Remarque :
Circuit ouvert : La matière ne traverse qu’une seule fois l’espace de broyage
et ce seul passage suffit pour lui donner la finesse déterminée.
∆S
B= (II.E.6)
W
19
4.7- Loi d’énergie de fragmentation :
Le second et principal aspect de la recherche porte sur l’évaluation des
quantités d’énergie théoriquement nécessaires pour obtenir sur une matière donnée,
une fragmentation de type déterminé.
La première en date de théorie a été émise par RITTINGER. Elle conclut que le
travail de fragmentation est proportionnel à la somme des nouvelles surfines
produites.
La théorie de KICK considère le travail nécessaire à la réduction de volume des
produits broyés.
Celle de BOND le considère nécessaire comme proportionnel à l’augmentation
de la longueur de la fissure dans les particules.
Elle peut être calculée à partir de n’importe quel broyage par la relation :
F p
Wi = W × ( )× (II.E.7)
F− P 100
k 1 1 k
Wi = × − = [KWh/st] (II.E.8)
ρ s 100 ∞ 10 × ρ s
k 1 1
W = × − [KWh/st] (II.E.9)
ρ s d 80
D 80
20
D’où
1 1
W = 10Wi − [KWh/st] (II.E.10)
d80 D80
Donc
10Wi 1 1
W= − [KWh/t] (II.E.11)
0,907 d80 D80
Où :
d80 : dimension des 80% des particules à la sortie de l’appareil de
fragmentation ayant passé à travers la maille du tamis [µm] ;
D80 : dimension des 80% des particules de l’alimentation ayant passé à
travers la maille du tamis [µm] ;
Wi : indice énergétique [KWh/st].
Remarque :
Cette expression est encore multipliée par un coefficient d’utilisation pratique
(c.u.p) dans le cas du broyage grossier. Prendre c.u.p = 0.87.
21
La sélectivité de la fragmentation peut être très élevée, particulièrement avec le
broyeur à cylindres lisses.
Les matériaux facilement déformables (métaux, micas, etc.) ne subissent que
peu ou pas de fragmentation, à l'inverse des matériaux peu déformables (quartz,
calcaire) qui sont fortement fragmentés.
Le rapport de réduction typique, pour un matériau rocheux, est de l'ordre de
4/1. La machine est utilisée de préférence dans les étapes intermédiaires de
préparation mécanique (concassage secondaire et tertiaire), souvent en association
avec des circuits de classification pour tirer profit de la sélectivité de fragmentation.
22
Figure II.E.2 : Concasseur à cône
23
- vibrobroyeurs
- broyeurs à cuves vibrantes, etc.
24
5.4- Appareils opérant par cisaillement, hachage ou déchiquetage
25
CHAPITRE 3
26
Figure III.A.1 : principe de technique de classement par dimension
But du criblage
Le criblage a pour but de :
- Séparer les plus gros fragments (refus) contenus dans un mélange, soit
en vue de les éliminer, soit en vue de leur faire subir une réduction par
concassage ou broyage ;
- Séparer les plus petits fragments soit pour les stocker, soit pour les
éliminer comme déchets ;
- Classer les produits fragmentés en dimensions commerciales ;
- Classer les produits en vue d’opérations de traitement mécanique ou
physico-chimique devant porter sur des dimensions homogènes
(concentration de minerais, lavage des charbons).
Surfaces de criblage
Un crible industriel doit marcher en continu, il a la forme d’un couloir dont le
fond est formé par une surface criblant sur laquelle circule le produit à cribler.
La surface criblant peut être :
- Fixe, elle est alors suffisamment inclinée pour que le produit y circule de lui-
même sous l’action de la pesanteur ;
- Mobile, son mouvement ayant pour but essentiel de rendre le criblage aussi
efficace que possible.
Les surfaces de criblage peuvent être classées en 3 catégories : les grilles à
barreaux, les tôles perforées et les toiles tissées :
27
généralement utilisées dans le cas des criblages relativement fins, la capacité
de criblage est augmentée et le risque de colmatage est moindre.
4) Toiles tissées : Les mailles peuvent êtres carrées ou plus ou moins
allongées ; leur largeur peut être comprise entre 40 microns et environ
100mm. Les mailles de formes allongées sont presque utilisées pour les
criblages fins et diminuent les risques de colmatage.
6
φs =
(a × D p ) (III.D.1)
28
Où a : coefficient de volume ou de finesse de la particule de formule
Φs : coefficient de sphéricité
sp
a= [mm-1] (III.D.2)
vp
D pn =
(an−1 + an )
(III.D.3)
2
R1 =
(100 ×100(a − r )) [%] (III.D.4)
a (100 − r )
29
m : ouverture de maille du crible (supposé à mailles carrées) ;
A, P et R : les poids de l’alimentation, du passé, du refus dans le criblage
industriel.
R2 = 100 – r (III.D.5)
30
figure III.D.1 : courbes granulométriques du retenu et du passant
31
3. Capacité de criblage
La capacité de criblage. dépend de tous les facteurs de criblage telles que le
rendement et l’efficacité de criblage et peut varier considérablement, en particulier en
fonction de la qualité de criblage désirée.
Pour les cribles vibrants de bonne fabrication et bien réglés, la capacité de
criblage est donnée avec une assez bonne approximation, dans le cas du criblage
d’un produit sec par la formule empirique :
T=
(1,4 × ρ s × a 0,6 ) (III.D.6)
γ
4.1- Trommels
Ce sont des cylindres de section circulaire ou polygonale constitués de tôles
perforées et tournant autour de leur axe qui est incliné de façon à assurer
l’avancement des produits, sa pente est de 10 à 20%.Dans le lavage des minerais, le
trommel trouve son principal emploi dans le débourbage des graviers argileux.
4.3- Grizzly
32
Figure III.D.2 : trommel, grille courbe et grizzly
33
4.4- Grilles fixes
Elles sont utilisées pour les criblages grossiers ; on leur donne une pente
suffisante pour que le minerai ne s’accumule pas (35° à 45°). Ces grilles trouvent
leur utilisation principale dans l’alimentation des concasseurs primaires, pour éviter
d’y faire passer les fines des minerais tout-venant
4.5- Grilles à mouvement lent
Ces grilles sont normalement placées directement au dessous des trémies
auxquelles elles servent de distributeur.
4.6- Cribles à secousses
C’est un couloir oscillant dont le fond est constitué par une tôle perforée ou une
toile.
Ils sont caractérisés par une fréquence de vibration élevée (700 à 3500 par
minute) et une amplitude relativement faible (3 à 12 mm). Les cribles à choc
fonctionnent grâce à un système de marteaux ou de cames. Ceux qui comportent
une commande électromagnétique sont appelés « crible Hummer ».
Source Internet
34
entre les grosses particules. Par contre, pendant la descente, le lit entre en
expansion (foisonnement) ; le volume des cavités croît de pair, ce qui permet à
encore plus de petites particules de se rapprocher de la surface de criblage. Le
mouvement de vibration comporte une fréquence, qui correspond au nombre de
mouvements unitaires et répétitifs par unité de temps (révolutions par minute), et une
amplitude, c’est à dire l’écart entre les positions maximale et minimale de la surface.
35
mouvement unidirectionnel, ce qui permet d’obtenir une grande efficacité de
criblage.
Les propriétés des appareils de criblage sont résumées dans ce tableau ci-
dessous :
36
DEUXIEME PARTIE
37
PRELIMINAIRES :
38
CHAPITRE I
RAPPELS ET GENERALITES
Fi
(S)
Fi
F : force extérieure
39
déterminer les caractéristiques des matières à travailler avant de choisir le(s)
matériau(x) idéal(aux) pour la conception des éléments principaux du broyeur.
L’abrasivité :
C’est une autre propriété spécifique de la matière à broyer qui détermine son
pouvoir à occasionner une usure aux pièces actives de broyage. Elle a donc une
influence sur la durée de vie de ces dernières. Comme la broyabilité, elle ne peut
être déterminée que par des séries d’expériences.
En effet, pour accomplir cette fonction requise, Les pièces actives de la machine
doivent être plus résistantes que les matières à fragmenter, et la puissance à fournir
doit être nettement suffisante pour vaincre la résistance au broyage.
La dureté :
Les essais au choc ont pour objet de déterminer le travail nécessaire pour
rompre une éprouvette de section connue. Plus celui-ci est petit, plus est fragile le
métal qui le constitue. La résilience est donc mesurée par le travail de choc
nécessaire pour rompre une éprouvette de 1 cm2 de section :
40
( I.B.1)
K= W
S
41
- Trois translations : suivant Ox, Oy et Oz
ascension descente ↨
dérive 0 ↔ x
y ↔ avance-récul
z
lacet
0 x
roulis
y
tangage
42
CHAPITRE II
-conditions fonctionnelles
-conditions de dimensionnement
Ainsi, la combinaison des deux modes d’actions nous permet d’obtenir une unité
capable de broyer des matières à structures hétérogènes. D’où son caractère
universel.
43
B. Etude technologique de l’unité de broyage :
1. .Chaîne cinématique:
2. Mode de fonctionnement :
44
brusque et directe sur les lames de percuteur qui peuvent se casser sous l’effet d’un
choc trop important.
Interprétations et commentaires :
45
Remarque :
Les trous de passage des boulons de fixation du moteur sur les 2 rails ont
une forme oblongue de sorte qu’on peut obtenir une précision lors du montage de
l’accouplement élastique qui réunit l’arbre moteur et l’entrée du réducteur, en
réduisant le défaut d’alignement axial ∆l (figure I.3).
b) Le réducteur de vitesse
Cette fixation est assurée par liaison à un support rigide apte à subir des
vibrations, au moyen de six boulons. La lubrification se fait par barbotage des
organes mobiles dans l’huile contenu dans le bâti . Le remplissage se fait au moyen
d’un trou réalisé sur la partie supérieure du carter. L’arbre d’entrée 3 tourne à la
vitesse du moteur : n=1500 mn-1 et l’arbre de sortie 4 tourne à une vitesse
n1=750 mn-1.Ce dernier attaque l’arbre du broyeur par le biais de la roue motrice 9
qui lui est solidaire.
46
figure II.B.3 : Réducteur de vitesse
Conditions fonctionnelles :
Les équations des chaînes de cotes minimales relatives aux jeux ja et jb sont :
47
Concernant notre conception, voici la disposition et le mode d’action des
éléments de transmission à partir de l’arbre de sortie du réducteur jusqu’aux
organes récepteurs :
-arbre de sortie réducteur : sur lequel est calé la poulie à double gorge
entraînant l’arbre du broyeur à l’aide de deux courroies (voir dessin d’ensemble du
réducteur de vitesse).
-arbre du broyeur : une poulie à quatre gorges lui est également solidaire, dont
les deux premières reçoivent les deux courroies de transmission du mouvement en
provenance du réducteur. Les deux autres rainures servent à entraîner le système
bielle – excentrique .
Remarques et légendes :
48
Réglage de la tension des courroies et montage des galets tendeurs :
Le galet est monté fou autour d’un axe lié à son support vertical par tampons
tangents (voir dessin d’ensemble galet tendeur). Le système est fixé à une semelle
renforcée par nervure qui est, à son tour, liée à un support ou à la fondation. Le
réglage de la course du galet se fait par desserrage des tampons , puis leur
resserrage après obtention de la tension voulue des courroies . Dans notre
conception, nous avons prévu deux galets montés séparément. Un tendeur pour les
courroies d’entraînement broyeur, et un autre pour celles du système bielle –
excentrique.
Remarques importantes :
• Pour les courroies trapézoïdales, il n’est pas nécessaire d’augmenter
l’arc d’enroulement comme dans le cas d’une courroie plate ;
• Le caractère sans fin des courroies nécessitent le déplacement des
arbres au montage (dispositif de réglage d’entraxe). Or, nous ne pouvons pas réaliser
ce dispositif dans cette conception, sous peine de perdre la précision de l’alignement
des poulies et la coaxialité des arbres , vu le poids des organes à déplacer pour
effectuer ce réglage d’entraxe. De plus, les poulies et courroies dans cette conception
ont une disposition pour laquelle la réalisation du réglage d’entraxe s’avère impossible
(voir croquis de la transmission dans le chapitre suivant) .
Aussi, pour la mise en tension des courroies, nous utilisons, en cas particulier,
des galets à gorges trapézoïdales (à noter que les galets tendeurs sont utilisés,
dans le cas général, pour les courroies plates), à attaque des courroies par
l’intérieur (dessin d’ensemble monté : galet tendeur).
Description :
49
à billes 26 , montés dans la chemise palier 17 . Le disque excentrique 15
monté en bout de cet arbre actionne la bielle 12 grâce au collier 16 qui lui est
solidaire par vissage et contre - écrou. Le collier est en deux pièces et guidé en
rotation sur le disque par les coussinets antifriction 27 . L’articulation bielle –
mâchoire est du type à fourchette ou à chape, donnant le mouvement d’oscillation
de cette pièce massive autour de son axe 10 ajusté dans le bâti. Les deux
plaquettes 6 , en acier traité également, sont rapportées sur les deux faces planes
de la mâchoire par quatre vis CHc 8 chacune.
50
C. Type de l’unité de tamisage :
- arrangement des grains suivant des couches par ordre croissante de grosseur
- Choix de l’appareil :
51
1) Etude technologique de l’unité de criblage :
a) fonctionnement :
- le premier tamis a une coupure de 14 mm, laissant passer ainsi tous les grains
de gabarit inférieur à 14 mm. Les grains de dimension supérieure ou égale à 14
mm sont appelés : « refus » ;
- le second, a une coupure de 3mm et laisse passer tous les grains de dimension
inférieure à 3 mm . Ils sont appelés « fines ». Les grains de gabarit compris
entre 14 et 3 mm sont dits « rocheux » et ce sont les produits que nous voulons
obtenir ;
- le plateau inférieur sert à évacuer les poudres ou fines, ayant généralement un
gabarit voisin de 2 mm jusqu’à l’ordre des microns.
b) Technologie de construction :
α) Le vibrateur :
Il est composé de :
β) Le caisson vibrant :
52
Il est formé par deux flasques rigides 4 et 5 , entretoisés par le tube 10
et les cadres supports des tamis. L’ ensemble est fermé en arrière par la tôle de
protection 14 , servant également de support pour les tamis 6 - 7 et le
plateau 8 . Ce dernier étant soudé à la partie inférieure du caisson. Le moteur
électrique à grande vitesse entraîne l’arbre du vibrateur par système poulie –
courroies, et est monté sur le flanc du caisson lui -même. L’ensemble monté repose
sur les supports caoutchoutés.
La façade avant du cribleur est restée grande ouverte, servant à l’évacuation des
produits triés, prêts pour la récupération et sont classés en trois étages :
53
CHAPITRE III
DIMENSIONNEMENT - CONCEPTION
54
A. Choix du moteur électrique d'entraînement du broyeur :
Pu
I cos ϕ =
U × 3 ×η
AN : I cos ϕ = 23,68 ≈ 24
Cette expression nous indique les relations liant I cos φ et η. En effet ces
grandeurs évoluent en fonction de la charge du moteur. Ainsi, les valeurs obtenues
sont des moyennes et ne doivent être utilisées qu'à titre indicatif. Enfin, la puissance
que doit fournir le moteur électrique a pour valeur limite :
Pu
P=
η (III.A.2) Pmin=15,58 ≈ 16 kW
1
Les paramètres initiaux sont définis par le norme CEI – 34-1
2
Catalogue du constructeur des marques « LEROY SOMER » dont le distributeur exclusif à Antananarivo est la
SOMECA – 26, Rue Patrice Lumumba – Tsaralalàna – 101 Antananarivo.
3
P = 2 indique le nombre de pairs de pôles (nord et sud) du bobinage de l’enroulement statorique
55
Fig. III.A.1 :Moteur électrique d’entraînement du broyeur
56
Remarque :
M r : couple résistant
Mr n : couple résistant nominale
M n : couple nominale du moteur.
Position du problème :
Données :
− Le rapport :
b l arg eur d ' une dent i
= ≈ 0,3 + (III.B.2)
dp1 dia mètre pignon (diamètre primitif ) 20
57
n1
Où : i = (rapport de réduction) ; i=2
n2
b 1 b
≈ 0,3 + ⇒ = 0,4
dp1 10 dp1
2
Mt1 i +1 QHASH min
dp1 = 2453
b i HAQHD.σH limite
. .Q
(III.B.3)
dp
1
b2 = b ×dp1
dp1
A.N: b2 =39,2mm≈40mm
dp2 = i dp1 = 196 mm
58
Et l’entraxe normalisée sera donc
aréel = 160mm
m =2mm
Z1+Z2 =150 dents
aréel= 160 mm
dp1
Z1 =
m
Z1 = 49dents ≈50dents
Z 2 = iZ1 = 2.50 = 100
Normalisation Z2 =100 dents
Z 2 = 150 − Z1 = 100
Vérification : Z1=50 dents > Zp =17 dents
Valeur acceptable
pignon roue
Module : m = 2 Module : m = 2
Nombre de dents : Z1 = 50 Nombre de dents : Z2 = 100
Diamètre primitive : dp1 = 100mm Diamètre primitive : Dp2 = 200mm
Pas : p = m π = 2 π Pas : p = m π = 2 π
Largeur de roue : b1 = b2 = 40mm Largeur de roue : b2 = 40mm
Saillie : ha = m Saillie : ha = m
Creux : hf = 1,5m Creux : hf = 1,5m
Hauteur de dent : h = ha + hf Hauteur de dent : h = ha + hf
Diamètre de tête : da1 = dp1 + 2m Diamètre de tête : da2 = dp2 + 2m
Diamètre de pied : df1 = dp1 - 2,5m Diamètre de pied : d f2 = dp2 - 2,5m
59
da1 df1
df2
ha
Cercle de base
dp2
hf
roue
AN: Ft=1720 N
60
Ft : effort circonférentiel ou tangentiel
Fr : effort radial
α : 20° pour les roues à dentures
droites
φ : 3° angle de frottement de roulement
entre les dents
c) Croquis de la transmission
Applications numériques :
l1=l2=l3=l4= 60 mm
EA= 114 mm (moyenne)
CS= 106 mm (moyenne)
61
d) Modélisation de l’arbre d’entrée :
M 1 = Ft × dp1
2
• Suivant (H) :
l2 l1
HA = Ft et Hb = Ft sont les réactions aux appuis
l1 + l2 l1 + l2
62
HA=HB=860 N
Zone AI1 :
• T = HA= 860N
en A : M f = 0
• Μf = HA.x
en I1 : M f = 51600mmN
• Mt = Mt1 = 84,36.103mmN
Zone I1B
• T = HA- Ft = -860N
en I1 : M f = 51600mmN
• Mf = HA.x – Ft (x- l1) = - 860x+ Ftl1
en B : M f = 0
• Mt = Mt1-M1 = -1 640mmN
Remarque :
L'étude en flexion suivant le plan vertical V n'est plus nécessaire, de sorte que
l'intensité de la charge radiale Fr est très inférieure à celle de Ft. On dimensionne
l'arbre en fonction de la charge la plus importante. Cependant, ceci n'est valable que
lorsque les moments d'inertie en flexion sont d'égales valeurs suivantes les deux
directions horizontales et verticales c'est à dire pour les sections carrées et
circulaires. Pour notre cas, les arbres sont tous de sections circulaires.
1 1
M fi = Mf + M f + M t = 75245mmN
2 2
2 2 (III.B.6)
M ti = M f + M t = 98890mmN
2 2
63
σe M fi τe M ti
≥ ; ≥ (III.B.7)
s Wf s Wt
d torsion = 15,32mm
64
Schéma de l’arbre primaire
Hypothèses :
- la roue est calée au milieu de l’arbre par clavetage, donc rapportée.
σ e = 45daN / mm 2
- l’arbre est usiné en XC 38 au quel : τ e = 28daN / mm 2
65
• Etude de la flexion plane suivant H :
Comme l3=l4=l1=l2 et Ft reste inchangée, donc HD =HC = Ft /2=860N
Ainsi :
• au niveau de cette section
1 1
M fi = Mf + M f + M t = 115587mmN
2 2
2 2
M ti = M f + M t = 179575mmN
2 2
d flexion = 17,37mm
d torsion = 18,695mm
Pour satisfaire les deux conditions à la fois, d ≥ 18,695. Mais, pour les raisons
de concentrations de contraintes dues aux variations de sections et de plus, à la
rainure de clavette pour l’entraînement de l’arbre par la roue menée, on double
encore cette valeur limite. Soit d = 40mm au niveau de la roue.
16M ti
d ≥3 car Mt = constante le long de l’arbre,
140π
=> d ≥ 18,42mm
66
En normalisant la dimension des portées de roulements, on adopte pour les
deux paliers D et C : d=30mm
Schéma arbre secondaire :
67
Figure III.B.8 : désalignements et décalages entre les arbres
973,5× P
C= (III.B.8)
N
68
D’où C= 12,10 daNm
Ca= C× K (III.B.9)
K= K1×K2× K3 (III.B.10)
D’où K= 1.87
69
caractéristiques dimensionnelles
Le couple maxi est considéré comme un couple de démarrage peu fréquent et non périodique.
Caractéristiques techniques
Nomenclature
70
Photo III.B.1 : accouplement élastique STRAFLEX
Qualité d'élasticité:
Axiale : bonne
Conique : bonne
Radiale : moyenne
torsionnelle : moyenne
71
type de clavette: à faces parallèles et bouts arrondis
matière: acier A60
diamètre de l'arbre au niveau du plateau: d= 30mm
pressions spécifiques admissibles ou pressions au matage :
• clavette/arbre: Ρ1adm = 10daN/mm2
• clavette/moyeu: Ρ2 adm = 10daN/mm2 (manchon en acier)
2.C a
Effort tangentiel Ft = (III.B.11)
d
D’où Ft = 15.14 kN
Ft
τ adm ≥
b×l
On a: σr = 60daN/mm2
=> τ r = 30daN/mm2
τr
τ adm = = 15daN/mm2
s
Ft
D’où l ≥ => l ≥ 10.094mm
b × τ adm
Ft Ft
p1adm ≥ => l ≥ (1)
l × a1 p1adm × a1
72
pour moyeu/clavette:
Ft Ft
p2 adm ≥ => l ≥ (2)
l × a2 p2 adm × a2
2 × M tp
- L'effort tangentiel : Ft = (III.B.12)
d
A.N : Ft = 4.218kN
73
A.N : l ≥ 2,35mm
• clavette/arbre
Ft Ft
p1adm ≥ => l ≥ (1)
a1 × l p1adm × a1
• clavette/moyeu
F Ft
p2 adm ≥ t => l ≥ (2)
a2 × l p2 adm × a2
l ≥ 8,.436mm
l ≥ 14,06mm
Certainement, on voit que l < 1.5×d, donc une seule clavette suffit.
• L'effort tangentiel :
2 × M tr
Ft =
d
A.N : Ft = 8.6kN
74
• Vérification de la résistance au cisaillement
Ft
l≥
b × τ adm
A.N : l ≥ 4.78mm
Ft
l≥ (1)
p1adm .a1
Ft
l≥ (2)
p2 adm .a2
A. => l ≥17.2mm
B. => l ≥ 28.67mm
75
Figure III.C.1 : répartition des charges sur la jante de la poulie
Analyse des forces
76
dFfr: force résultante de frottement élémentaire due à l'angle infiniment petit dφ :
dFfr = dFr. µ (1)
µ est le coefficient de frottement entre poulie –courroie.
dϕ
cos 2 ≈ 1
dϕ
dF sin : négligeable
2
dϕ dϕ
sin 2 ≈ 2
dF fr = dF (2)
=>
dFr = Fdϕ (3)
D’où la force dF est transmise donc à la poulie uniquement par adhérence.
(1)et (2) => dF = dFr.µ
F1 dF β
(3) => dF = F×dφ×µ (4) => ∫ = ∫ µ .dϕ
F2 F 0
F1
= e µβ (III.C.1)
F2
A l'équilibre : -F2 r + Ft r + F1 r = 0
=> Ft = F1 -F2
=> Fr = F1+F2
Ce sont les relations théoriques donnant l'effort tangentiel et l'effort radial en
fonction des tensions de la courroie.
En pratique, dans le calcul de dimensionnement, on peut utiliser les formules
suivantes, connaissant la vitesse circonférentielle de la courroie et la puissance à
transmettre:
77
P[W ]
Ft [ N ] = (III.C.2)
V [m / s]
P.c2
Fr [kgf ] = 153 + 0.018V 2 (III.C.3)
V
N.B: Ces relations sont valables uniquement pour la transmission par courroie
trapézoïdale.
1) Position du problème :
L'arbre de sortie du réducteur de vitesse attaque l'arbre du broyeur par
l'intermédiaire d'une transmission poulies- courroies trapézoïdales, suivant les
paramètres suivants :
D'où le nombre de tours réel du broyeur : n2= 2/3 × 600 => n2= 400min-1.
2) Dimensionnement et vérification :
=> P×c2 ≈ 16 kw
78
En se référant toujours aux normes, on choisit:
i × D1
D2 = avec g : coefficient de glissement élastique (g= 0.01 à 0.02)
1+ g
n
i : rapport de transmission = 1
n2
n D
=> D2= 1 × 1
n2 1 + g
A.N : D2= 450mm
Entraxe :
D’où ac = 560mm
2
D − D1
Lc = 2× ac + 1.57× (D1 + D2) + 2 (III.C.5)
4 × ac
A.N: Lc = 2219.008mm
p = 284,9
q = 5000
ar = 560,88mm
Le réglage de la tension se fait par un galet tendeur à gorges trapézoïdales.
79
c) Largeur et autres dimensions de la courroie
Elles sont dictées par la norme DIN 2215.Ainsi, pour le profil choisi (profil 22),
on a respectivement:
d) vitesse de la courroie
π × D1 × n1
v= (III.C.9)
60.103
A.N : v = 9.81m/s
C'est une valeur acceptable du fait qu'elle est inférieure à max= 30 m/s (vitesse
maximale recommandée)
P × c2 × c1 × c2 Pe × c1 × c2
Z1 = = (III.C.10)
P × c1 × c2 P × c1 × c2
D2 − D1
c1 : coefficient relatif à l’angle d’enroulement β et au rapport
ar
80
D’après le tableau donnant c1 en fonction de β et de D2 − D1 , on trouve pour
ar
notre cas : c1 = 0.95
Soit Z1 = 2 courroies
v × Z1 × 1000
fB = (III.C.11)
Lc
− effort tangentiel Ft
Pe
Ft = (III.C.12)
v
Où lp = 19mm
h= 14,3mm
A.N:
A= 271.7 mm2
Ft
Z2 =
ft
A.N : Z2 = 1,38 >1
81
Soit Z2= 2 courroies
Pe
Fr = 153 × + 0.018 × v 2
v
Bt = ( Z − 1) × e + 2 × f (III.C.13)
82
30 × Pe
Par définition, Pe = Mt1× ω => M t1 = (III.C.14)
π × n1
A.N : Mt1 = 203.71mN
π × D2 × n2
v2 =
60 × 103
A.N : v2 = 9.42m/s
− l'effort tangentiel
Pe ×ηt
Ft =
v2
A.N : Ft = 1450N
− l'effort radial Fr
Pe ×ηt
Fr = 153 × + 0.018v2
2
v2
A.N : Fr = 2185N
83
A commander : 2 courroies l×b : 2240×22
2 courroies 3150×22
Br = ( Z ′ − 1) × e + 2 × f (III.C.15)
Avec Z ′ = 4
A.N : Br = 110.5 ± 32 mm
− la longueur de la courroie
ar = p′ + p′2 − q′ (III.C.18)
Avec p′ = 0.25 Lc′ − 0.393(2 × D2 )
q′ =0
=> ar = 2 × p′
A.N : ar = 865mm
Et le réglage de la tension se fait par l'intermédiaire d'un galet tendeur à gorges
trapézoïdales.
84
croquis général de la transmission poulie- courroie
85
CALCUL DE LA VITESSE DE ROTATION DE L' ARBRE DU BROYEUR :
Données: D = 250mm
l =300mm
v =8m/s (v = 8 à 200m/s pour les broyeurs à percussion)
Par définition:
π × D×n
v=
1000
1000 × v
D’où n = (III.C.19)
π ×D
n ≅ N = 611.15tr / mn
N = 600 tr/min
La condition imposée par la transmission poulie- courroie : N = 400tr/mn
Position du problème
La modélisation de l'arbre du broyeur est représentée par la figure ci-dessous
(en équilibre statique). Cet arbre est guidé en rotation dans deux paliers à
roulements rouleaux A et B (figure), et il permet de transmettre un couple entre la
poulie réceptrice D et le cylindre percuteur C
86
L'action mécanique du cylindre sur l'arbre a pour éléments de réduction en C :
0 324.103
r r
c 2592 [N] Mc 0 [mmN]
0 0
0 − 324.103
r r
D − 2185 [N] MD 0 [mmN]
0 0
La liaison de l’arbre avec les 2 paliers est du type pivot. Les actions
mécaniques des paliers sur l’arbre sont représentées par leurs éléments de
réduction, respectivement en A et B par :
xA
r 0
A yA r
MA 0
zA
0
x 0
r B r
B yB MB 0
0
zB
87
Figure III.D.2 : modélisation de l’arbre
Dimensions imposées :
− longueur totale de l'arbre (longueur moyenne) évaluée à 825 mm, dont les
distances entre organes sont mentionnées ci-dessus
− diamètre moyen du cylindre percuteur: 250 mm
− diamètre de la poulie réceptrice en D: 450mm
Valeurs imposées :
Dans les conditions de travail les plus sévères, on impose un couple résistant
de 324.103 [mmN] au niveau du cylindre percuteur, soit une charge maximale à la
limite de 2592N. C'est l'effort tangentiel résultant sur le cylindre.
1) Calcul préliminaire
a) Les actions en A et B
r r r r
M B D + M BC + M B A = 0′
=> Ay = 1710N
r r r r r
A+ B +C + D = 0
=> By = 2117N
b) Etude de T, Mf et Mt :
• zone DA :
r r r
T = D => T = −2185 N
r r
M f = MGD
r
M f = 2185x
88
- en A : x = 225 => MfA = 491,625.103mmN
- en D : x = 0 => MfD = 0mmN
r r 3
M t = M D => M t = -324.10 mmN
• zone AC
r r r
T = D+ A
=> T = -475N
r r r
M f = MGD + MG A
=>Mf = 475+384,75.103
• zone CB
r r r r
T = D + A+C
T = 2117N
r r r r
M f = M G D + M G A + M GC
Mf = -2117x+1360,8.103
Conclusion :
89
c) Déterminer le diamètre de l'arbre dans la section la plus sollicitée
σe M fi
σ adm = ≥ (*)
s Wf
2 2
Wf = module de flexion :
πd 3
Wf = pour un arbre cylindrique
32
en C :
M fc = Mfmax = 634,125.103mmN
M tC = 324.103 mmN
et σadm = 180N/mm2
τe
M ti
τ adm = ≥
(**)
s Wt
Mti : moment de torsion idéal, donné par la relation :
M f + Mt
2 2
Mti =
Wt : module de torsion :
πd 3
Wt = pour une pièce de révolution cylindrique
16
en C :
Mti(c) = 712,103.103mmN
2
τ adm = 112N/mm
90
Soit d = 70mm
en D : Mf = 0
Mt = Mti(D) = 324.103mmN
Il reste à vérifier la condition limite relative à la contrainte tangentielle
M
τ adm ≥ ti => d ≥ 24,51mm
Wt
Choix : d = 50mm
au niveau de la poulie pour éviter une trop grande concentration de contrainte
due au brusque changement de section.
Mf (A) = 491,625.103mmN
Mt (A) = 324.103mmN
Mfi (A) = 540,206.103mmN
Mti (A) = 588,788.103mmN
M fB = 0 }
=> Ni le moment fléchissant, ni le moment de torsion n’ont une
M tB = 0 }
influence sur B
Ce palier est alors soumis à une charge radiale de cisaillement de l’arbre par
T = 2117N
T πd 2
τ adm ≥ avec S =
S 4
91
A.N : τ adm = 112N
et d ≥ 5mm
Choix : d =40mm pour garder l’équilibre des masses en rotation et pour une bonne
répartition de contrainte au niveau des variations des sections et normalisation
d ≥ 15mm (palier à roulements rouleaux).
Paramètres de départ :
L : longueur moyenne de l’arbre ≈ 825mm
Arbre en acier XC 38 :
E = 2.105N/mm2
G = 0,4E = 8.104N/mm2
2
τ e = 280N/mm
θ lim = 10° / m (Angle de torsion unitaire limite)
92
La condition de rigidité en torsion s’écrit alors :
Mt
θ lim ≥ (III.D.1)
G × I0
M t ( D)
θ lim ≥
G × I0
A.N : θ lim ≥ 6,60.10-3rd/m = 0,378°/m (valeur acceptable)
M t ( A)
θ lim ≥
G × I0
A.N : θ lim ≥ 3,183.10-3rd/m = 0,18°/m (valeur acceptable)
M t ( A)
θ lim ≥
G × I0
A.N : θ lim ≥ 1,72.10-3rd/m = 0,098°/m (valeur acceptable)
Conclusion :
Les valeurs trouvées précédemment pour θ (angle de torsion unitaire) de
chaque rang d'épaulement sont toutes inférieures ou égales à θ lim . On peut alors
procéder au choix de longueur respective de ces portées, se referant aux conditions
de montage (interpositions des cales, entretoises,....) et aux dimensions des organes
qui y sont calés.
93
2-b) Rigidité en flexion :
N C = 300 1
f max (III.D.3)
NC = 3665,08tr/min
Conclusion :
La vitesse de rotation de l'arbre étant de 400 tr/mn. Il tourne donc à une vitesse
nettement inférieure à la vitesse critique: rien à redouter. L'arbre est rigide en flexion.
Vibration de torsion
Les inerties des masses en rotation sont équilibrées et l'arbre est très rigide en
torsion (déformation en torsion relativement faible au voisinage de la section
dangereuse: ( θ = 0.098°/m).
Les fréquences de résonance sont donc très élevées. En outre, le couple
moteur à fournir est très puissant (très supérieur) au couple résistant, permettant
ainsi une grande variation de ce dernier. Des vibrations de torsion ne peuvent donc
avoir lieu qu'à l'arrêt brusque de la machine, mais ces phénomènes ne durent que de
très peu de temps, et vite étouffés par les liens flexibles (courroies). Ainsi, les
vibrations de torsion ne sont pas à craindre.
94
3-a) Dimensionnement de la clavette d'entraînement poulie
A.N : Ft = 13kN
la condition de résistance au cisaillement s'écrit:
Ft
τ adm ≥
b×l
95
et en prenant un coefficient de sécurité s =2,
τr
τadm = = 15daN/mm2
2
Ft
D’où l ≥
b × τ adm
A.N: l ≥ 5,42mm
Les conditions de résistance au matage sont respectivement :
• pour l’arbre/clavette
Ft Ft
p1adm ≥ => l ≥ (1)
l × a1 p1adm × a1
• pour moyeu/clavette
Ft Ft
p2 adm ≥ => l ≥ (2)
l × a2 p 2 adm × a 2
96
A.N : l ≥ 4,65mm
Les conditions de résistance au matage:
Ft Ft
p1adm ≥ => l ≥ (1)
l × a1 p1adm × a1
Ft Ft
p2 adm ≥ => l ≥ (2)
l × a2 p 2 adm × a 2
=> la condition de résistance au cisaillement, (1) et (2) satisfaites nous impose
à choisir une clavette dont l ≥ 18,6 mm.
V2 (R × π × D × n × N ) 2
V = 2 × g × H => H =
2
= (III.D.4)
2 × g 3600 × (πD − NE )2 × 2 × g
Où :
97
Applications numériques :
D= 270 mm
N= 8
E= 40 mm
R= 1 cm
n= 400 tr/min
=> On trouve pour la hauteur de chute libre minimale nécessaire à une bonne
alimentation : H= 3,74 cm
98
E. Etude et dimensionnement du système bielle manivelle :
schéma fonctionnel :
l : longueur de la bielle AB
α : Angle d'oscillation de la bielle
r' : rayon de l'arbre porte manivelle
m : rayon de la manivelle OA
R : rayon du maneton
r : rayon de l'alésage de la bielle au niveau du coulisseau
Définition
Le système bielle manivelle permet la transmission réciproque :
99
La bielle est articulée :
d'une part sur un maneton solidaire et parallèle à un arbre guidée en
rotation
d'autre part sur un coulisseau guidé en translation ou en oscillation.
La liaison bielle coulisseau sera toujours du type fourchette: l'amplitude de
l'oscillation est faible, très largement inférieur à 180°. L'articulation bielle
maneton, au contraire doit permettre une rotation complète de la bielle autour
du maneton: rotation non empêchée par les dispositions constructions
prévues pour rendre le maneton solidaire de l'arbre.
Condition de fonctionnement
Le système fonctionne lorsqu'il n'y a pas d'arc-boutement.
Les conditions de non arc-boutement sont :
l × ( R + r ′)
10 sin α + cosα > (III.E.1)pour le cas d’une bielle motrice et manivelle
m × (R + r)
réceptrice
l × ( R + r ′)
cosα − 10 sin α <
m × ( R + r ) (III.E.2)pour le cas d’une manivelle motrice et bielle
réceptrice
100
figure III.E.2 : fonctionnement d’un système bielle-excentrique
Le tourillon étant taillé sur le disque (fig III.E.2)). Ensemble, ils jouent le
rôle d'une manivelle dont le rayon est égal à l'excentricité. Les relations
exprimant les conditions de non arc-boutement d'un système bielle manivelle
sont donc encore valables dans le cas d'une transmission de mouvement par
excentrique :
101
2. Analyse des forces - problèmes de construction et dimensionnement :
Hypothèses :
les résultantes des forces extérieures appliquées sur la mâchoire
sont supposées perpendiculaires à leurs surfaces actives et sont
appliquées au milieu de ces dernières
les frottements sont négligeables au niveau des articulations
les pièces constituants le système sont indéformables.
le disque excentré est usiné en fonte
Equilibre de la mâchoire :
102
l2 = 150 mm moyenne
β = 45° : inclinaison de la partie inférieure de la mâchoire
α : Angle d’inclinaison de la bielle
γ : Angle instantanée de la direction de F2 avec la bielle : β+α = γ
A et B : articulations à fourchettes (à chapes)
C : articulation cylindrique
On isole la mâchoire
103
r r
On connaît entièrement la force F1 et la direction de la force F2 .
Elles se coupent en un point I (figure). La direction de la réaction de
l'articulation en A passe donc par ce point. En amenant la parallèle à
chacune des 3 directions de forces, on arrive à construire le dynamique
des forces, caractérisant l'équilibre de la mâchoire.
r r
Finalement, on en déduit les modules de F2 et de A . C'est la résolution
graphique du système. D'après la construction, on a:
r
F2 = 2,5 × 2 = 5kN
r
A = 3,8 × 2 = 7,6kN
Ainsi,
τe A
≥
s S
104
τe A
D'où: ≥
s 2× S
D’où d ≥ 2 × A ou d= 2× A
τe 55 × π
2
π×
s
l
A.N : d ≈ 10, mais le rapport ≤ 15 (Condition de non incurvation de l'axe)
d
1
impose d ≥ ×l 1
15
1
: condition de non courbure d'un axe long (rapport longueur/diamètre)
l/d ≤ 5 : axe en porte à faux
l/d ≤ 15 : axe reposant sur deux appuis ou guidé dans deux paliers
105
Equilibre de la bielle
A.N : F = 3,54kN
106
L'axe B est également en acier XC 18; s =2. Alors, la condition de
résistance s'écrit :
τe
=> d’où d ≥ 2 2 × F 14 × π
F
≥
s S
A.N : d ≥ 7mm
Choix: d= 14mm
Détermination de la bielle
La bielle est en fonte Ft20. Elle est constituée d'une tige cylindrique et
d'une fourchette (ou chape) à l'extrémité gauche, d'un collier à l'extrémité
droite servant au guidage en rotation du disque excentrique. La tige
cylindrique et la fourchette sont en une seule pièce ; la tête de bielle est en
deux (2) pièces et sa liaison avec la tige se fait par vissage et contre écrou.
107
Matière: Ft20 où σr = 20daN/mm2 (charge à la rupture)
coefficient de sécurité: s = 3
σr
la résistance pratique d'utilisation : σw = = 6,7 daN / mm 2
s
la condition de résistance à la compression: σw ≥ F/S
Choix: d = 35mm
Position du problème :
0 324.10 3
r r
C 2185 [N] Mc 0 [mmN]
2185 0
Les actions mécaniques des paliers sur l'arbre sont représentées par les
éléments de réduction, respectivement en A et B par :
108
x 0
r A r
A y A [N] M A 0 [mmN]
z 0
A
x 0
r B r
B y B [N] M B 0 [mmN]
z 0
B
L'action mécanique du disque excentrique sur l'arbre est modélisée en E
par :
0 − 324.10 3
r r
E 0 [N] M E 0 [mmN ]
− 3540
0
Hypothèses :
• l'étude sera faite dans le cas le plus défavorable de fonctionnement : arbre
sollicité au maximum limite.
• les frottements sont négligeables au niveau des paliers et du disque
excentrique: mécanisme bien lubrifiée
• la longueur moyenne de l'arbre est évaluée à l = 650mm
• les autres dimensions longitudinales (distances entre organes) sont données
sur la figure.
• on travaille dans le domaine de la déformation élastique
• l'arbre est usiné en acier XC 18 pour lequel:
σe= 22.15 daN/mm2
τe = 11.25 daN/mm2
• on prend comme coefficient de sécurité: s =2
Ainsi, il faut déterminer la section la plus sollicitée de l'arbre en vue de le
dimensionner
• l'arbre est supposé rigide en flexion et en torsion, de sorte que sa vitesse de
rotation est modérée
Ay + Az = 5031N, B = B y + Bz = 5504N
2 2 2 2
Donc, A =
109
b)Etude de T, Mf, Mt
Zone CA
r r
T = C =>
Ty = 2185N, Tz = 2185N
r r
M f = M G C =>
M t = M C = 324.10 3 [mmN ]
valeurs particulières de Mf :
Zone AB
r r r
T = C + A =>
Ty = -729N, Tz =-1915N
r r r
M f = M G C + M G A =>
Mfy = -1915x+533.103[mmN], Mfx = 729x-379.103[mmN]
valeurs particulières de Mf :
M t = M Cr = 324.10 3 [mmN ]
zone BE
r r r r
T = C + A + B =>
Tyz = 0; Tz = 3540N
r r r r
M f = M GC + M G A + M G B =>
110
En B: Mfy(B) = -462,8.103mmN
en E: x = 650 => Mfy(E) = -3000mmN
M t = M Cr = 324.10 3 [mmN ]
Interprétation et commentaires :
Le moment de torsion est constant le long de l'arbre et est égal à 324.103
mmN
• Au droit du point A: M fz max = 284,05. 103 mmN
• Au droit du point B: M fy max = 462,8.103 mmN
Les sections dangereuses se trouvent au niveau des paliers, où il faut
dimensionner l'arbre pour que celui-ci résiste bien aux sollicitations imposées;
M fA = M fy ( A) + M fz ( A) = 401,7.10 3 mmN
2 2
M fB = M fy ( B ) + M fz ( B ) = 462,8.10 3 mmN
2 2
M tA = M tB = 324.10 3 [mmN ]
2 2
M fi ( A) = 459.103mmN
M ti ( A) = M fA + M tA =>
2 2
M ti ( A) = 516,08.103mmN
1 1
M fi ( B ) = M fB + M fB + M tB
2 2
2 2
M fi ( B ) = 513,87.103mmN
M ti ( B ) = M fB + M tB
2 2
=>
M ti ( B ) = 565.103mmN
111
32 × M fi ( A)
=> d ≥ 3
π × σ adm
A.N : d ≥34,63mm
la condition limite relative à la contrainte tangentielle :
τe M ti ( A)
τ adm = ≥
s Wt
πd 3
Avec Wt =
16
16 × M fi ( A)
=> d ≥ 3
π ×τ adm
A.N : d ≥36,018mm
• au niveau du palier B
•
la condition limite relative à la contrainte normale :
σ M ( B)
σ adm = e ≥ fi
s Wf
πd 3
Avec W f =
32
32 × M fi ( B)
=> d ≥ 3
π × σ adm
A.N : d ≥35,96mm
τe M ti ( B )
τ adm = ≥
s Wt
πd 3
Avec Wt =
16
16 × M fi ( B)
=> d ≥ 3
π ×τ adm
A.N : d ≥37,122mm
112
Pour que les 2 conditions soient simultanément satisfaites, il faut que d ≥
37,122. On double cette valeur, en tenant compte de la pression exercée par
le palier
M f (C ) = 0
M t (C ) = M ti (C ) = 324.10 3 mmN
1 M t (C )
M fi (C ) = =
2
M tC
2 2
=> L’influence du moment fléchissant est donc nettement faible composée
à celle du moment de torsion.
Ainsi, la condition limite relative à la contrainte tangentielle s'écrit :
τ M (C )
τ adm = e ≥ t
s Wt
16 × M tC
=> d ≥ 3
π ×τ adm
A.N : d ≥30,84mm
16 × M t ( E )
d ≥3
π × τ adm
113
A.N : d≥30,84mm
114
Données:
2× Mt
D’où Ft =
d
A.N : Ft = 10,80.103N
τr
τC =
s
A.N : τ C = 30daN
Ft
=> l ≥
τC ×a
A.N : l ≥ 2mm
• sur l’arbre
Ft
p1adm ≥
b1 × l
On prend p1adm = 10 daN/mm2 (acier/acier)
Ft
l≥
b1 × p1adm
A.N : l ≥ 16,62mm
115
• sur le moyeu:
F
p2 max ≥ t
b2 × l
On prend p2 adm = 6daN/mm2 (acier A60/moyeu fonte)
Ft
Soit l ≥
b2 × p 2 adm
A.N : l ≥ 40mm
116
En considérant que le système bielle excentrique est indéformable, la
course maximale de la bielle a pour valeur c= 2m (le double de l'excentricité
du disque), donc de la longueur de l'arc d’oscillation de la mâchoire.
Connaissant le rayon R de cet arc, on peut définir approximativement l’angle
d’oscillation de la mâchoire θ (figure III.E.17)
C
On a: C= R× θ => θ = (III.E.3)
R
Applications numériques :
C = 20mm
R= 200mm
1) Propositions :
Les lames percuteurs sont mises rapportées sur le cylindre, et les
plaquettes sur la mâchoire, car elles sont les pièces en contact direct avec les
produits à broyer. Par conséquent, leur usure sera rapide et elles sont donc à
remplacer fréquemment.
117
Pour définir l'étude de ces pièces, revenons d'abord à la terminologie de la
résistance d'un métal aux efforts extérieurs. Nous en distinguons, en
particulier "la dureté".
En effet, les lames et les plaquettes doivent posséder une dureté
supérieure à celle des produits à broyer pour pouvoir accomplir la fonction
requise. De plus, elles doivent supporter des contraintes supérieures à celle
des matières à travailler.
Ainsi, nous allons donc choisir le matériau nécessaire pour la fabrication
de ces pièces, conformément aux conditions précitées et en suivant les
normes établies concernant les matériaux, plus précisément les aciers de
construction mécanique.
Enfin, il convient de signaler que ces aciers, à leur état ordinaire, n'offrent
pas directement les qualités voulues (dureté et résilience meilleures à la fois,
bonne ténacité, …..) même s'ils sont du type alliés. Donc, il faut
éventuellement les passer aux traitements thermiques et/ ou aux autres
traitements complémentaires (1)
Ils sont obtenus à partir des échantillons, dont les caractéristiques sont les
suivantes:
-02 blocs de roches (essais LA, MDE, MDS)
-03 éprouvettes cubiques de 5 cm d'arête chacune (essai de compression)
-01 échantillon de grave concassée (détermination du poids spécifique γs )
Considérons, pour cette étude de conception, la valeur la plus élevée de la
résistance à la compression pour ce type de roche : RC = 15,2daN/mm2
Cela signifie que la résistance à la limite élastique en traction/compression
R du matériau constituant les percuteurs et les plaquettes doit être supérieure
à RC =15,2daN/mm2
Soit R > RC
En règle générale, on prend comme coefficient de sécurité s= 3 pour les
matériaux de coupe (les lames et les plaquettes font partie de la famille des
métaux de coupe ou outils)
118
Ainsi, R> 3 RC = 45.6 daN/mm2
Les aciers couramment utilisées qui peuvent répondre à cette exigences,
dictées par les normes: NF A 02-005; NF A 32-051; NF A 33-101; NF A 35-
501 et NF A 35-551, sont les suivantes :
• Aciers de traitements thermiques
Hypothèses :
- Les percuteurs ont une résistance au cisaillement très élevée et leur largeur
sera surdimensionnée.
- Le cylindre moyeu étant monobloc et sur lequel sont taillées des rainures pour
le logement et fixation des percuteurs. Il est usiné en acier pour lequel
119
σe=260daN/mm2 et la contrainte au matage σm = 10daN/mm2 (pression
spécifique)
- Le volume de matériau pris en sandwich entre 2 percuteurs consécutifs est
appelé « tenon » pour lequel la vérification des dimensions s’avère nécessaire
pour savoir s’il résiste bien au matage. Le coefficient de sécurité s= 2
F
σm ≥
h×l
F
Ainsi : h ≥
σm × l
AN : h ≥ 0.173mm
On déduit de ce résultat que le cylindre est rigide au matage : une petite
profondeur de la rainure suffit pour satisfaire la condition de résistance.
Cependant, il faut toujours prendre compte des surcharges accidentelles. Ce
qui nous amène au surdimensionnement.
Choix : h= 10mm
120
Vis de fixation percuteurs vis de fixation des plaquettes
(3 vis/ lame) (4 vis/plaquettes)
F /3
τ adm ≥
S
Soit :
4F
d≥2
3πτ adm
D’où d≥ 3.12mm
On adopte d= 6mm
Choix: 3×8= 24 vis CHc m6 pour fixation des lames sur le cylindre
F /4
σ adm ≥ au niveau des plaquettes
S
121
F
Soit: d≥ 2
πσ adm
D’où d≥ 6.034mm
On adopte d= 8mm
Choix : 4×2= 8 vis CHc m8 pour fixation des deux plaquettes sur la
mâchoire
122
Remarque :
position du problème :
La modélisation de l’arbre balourdé est représentée par la figure suivante.
Il est guidé en rotation dans deux paliers à roulements à billes à rotule dans la
bague extérieure : A et B (figure III.G1.1).
L’arbre étant déséquilibré par deux balourds de masse m chacun, et
placés respectivement à ses extrémités.
Hypothèses :
l’arbre, ainsi que tous les organes qui lui sont solidaires sont supposés
indéformables
le poids de l’arbre étant négligeable
le poids des balourds étant supposé faible que son influence sur la flexion
de l’arbre étant négligeable (réaction aux appuis faibles)
l’arbre ne transmet pas un couple, donc l’influence du moment de torsion
est également négligeable
l’arbre est assujetti à tourner à une vitesse élevée : n2= 2000 tr/min, et est
déséquilibré=> vibration importante
l’accélération de la pesanteur g ≈ 10SI
a. Méthode de résolution
D’après l’énoncé, l’étude vise à déterminer la résistance à la vibration de
l’arbre balourdé. Pour ce faire, il faut suivre les étapes suivantes :
123
( l’arbre tourne à la vitesse n2=2000 tr/min)
Sans erreur sensible, on peut dire que les réactions en A et B ont pour
valeur :
A= B=P= mg
− Le moment de flexion
− x 0
Zone CA : Mfz = 0 − p => Mf Z = Px [mmN]
0 0
− x + l1 0
Zone AB : M fZ = Px + 0 − p => M fZ = P(2 x − l1 )
0 0
− x + l1 + l 2 0
Zone BD : M fZ = P (2 x − l1 ) + 0 − p => M fZ = P(3x − 2l1 − l 2 )
0 0
l Mfz 2
U= ∫0 2 EI × dx (III.G1.2)
P 2 l1 2 l1 +l2
x dx + ∫ (2 x − l1 ) 2 dx + ∫ (3 x − 2l1 − l2 ) 2 dx
l
U= ∫
2 EI 0 l1 l1 +l2
124
P 2 22 3 4 3 2
l1 + l2 + 21l1 l2 + 18l1l2
2
D’où U=
2 EI 3 3
2mÿ+ k y= 0
Ainsi, U= E p
Ceci nous permet d’obtenir l’égalité suivante :
1 2 P 2 22 3 4 3 2
l1 + l2 + 21l1 l2 + 18l1l2
2
kf =
2 2 EI 3 3
P 2 22 3 4 3 2
l1 + l2 + 21l1 l2 + 18l1l2
2
k= 2
EIf 3 3
P2
Or f = 2 (d’après la relation (*))
2
[
k 22 3
14444244443
4
=>1= EI 3 l1 + 3l2 +21l1 l2 +18l1l2
3 2 2
]
A
EI
Donc k=
A
125
=> ω0= EI
2mA
22 3 4 3 2
A = l1 + l2 + 21l1 l2 + 18l1l2
2
Avec :
3 3
E : Module d’ Young (E= 2.105 N/mm2)
I : moment d’inertie en flexion d’une section considérée de la poutre
m : masse d’un balourd
=> EI > ω2
2mA
ω2 2 .2m. A
I>
E
πd 4
Comme la poutre est un arbre de section circulaire, on a : I=
64
64 ω 2 . 2 m . A
2
d > 4
πE
128m.ω2 . A
2
Finalement : d > 4
πE
Déterminons, en dernier lieu, la période et l’amplitude de la vibration du
système :
2π 2π
- La période T0= =
ω0 EI
2m. A
2mÿ+ k y= 0 (III.G1.4)
k
ÿ+ y=0
2m
est de la forme : ÿ+ ω0 2y= 0
126
Et la solution générale
D’où :
α = f et β = 0
Applications numériques :
Nous allons dimensionner l’arbre du vibrateur pour une masse de chaque
balourd m= 5 kg à la limite. Les portées l1 ont pour valeur de l1= 70mm. La
distance entre paliers l2= 300mm ; donc A a pour valeur :
22 3 4 3 2
A= l1 + l2 + 21l1 l2 + 18l1l2
2
3 3
127
D’où : A≈ 183.106 mm3
E= 2.105N/mm2
m = 5kg
2πn2
ω2 = = 210rd / s
60
k= 47,10
P= m.g = k. f => le flèche maximale est f= 1,07 mm
Et l’amplitude X= f= 1,07 mm de la vibration (en résonance)
128
Figure III.G2.1 : aspect général d’une suspension élastique
i. Propriétés
Les supports élastiques sont des organes possédant à la fois des
propriétés d’élasticité et d’amortissement :
− L’élasticité est l’amplitude quasi-proportionnelle à la charge et de
manière réversible
− l’amortissement est un effort de freinage du mouvement, qui a pour effet
la réduction des amplitudes. On distingue deux types d’amortissement :
129
3) Technologie employée en mécanique des vibrations :
− Une machine suspendue élastiquement est soumise à une vibration
lorsqu’elle subit des sollicitations périodiques alternées qui se traduisent par
des oscillations plus ou moins importantes.
− Vibration propre ou régime libre : celle qui affecte la machine lorsque, après
avoir été écartée de sa position d’équilibre, elle est abandonnée à elle-même
− Vibration forcée ou régime forcée : la vibration est imposée à la machine, soit
pour son fonctionnement propre, soit par des sollicitations de son entourage
(forces extérieures).
4) Position du problème
Le cribleur de masse totale M (M = M1+2m) est représenté à la fondation
par des supports élastiques en caoutchouc de rigidité K.
La machine est déséquilibrée par 2 balourds de masse m chacun, et tournant à une
vitesse angulaire constante ω .
On admet que le mouvement de la machine ne soit possible que suivant la
direction de l’axe Oz et que m soit négligeable devant M1 (masse de la
machine sans les balourds).
La modélisation du système, ainsi que sa représentation équivalentes sont
représentées par la figure suivante :
130
Regardons d’abord le comportant du système au repos :
131
r r r
Or , Pt + Fk = 0 (donné par l’équilibre statique)
r r r
Ainsi : F + KZ = M γ
Et suivant l’axe GZ : Fcos ωt − KZ = MZ&&
Donc F= 2m. ω 2 d
En portant les expressions (1) et (2) dans l’équation différentielle, on voit que les
coefficients de sinus sont tous nuls. Alors, le système d’équation est de la forme :
{− AMω 2
+ KA = 2mω 2 d
{− BMω 2
+ KB = 0
On trouve B=0
( )
et : Α K − Mω 2 = 2mω 2 d
2mω 2 d
A=
K − Mω 2
132
Donc, l’amplitude de la vibration du système :
Zm = A2 + B 2 = A
2mω 2 d
Z m=
K − Mω 2
L’amplitude de la force transmise à la fondation F t
r r
f t = KZ => KZ m cos(ωt − ϕ ) = f t
peut s’écrire : f t = F t Cos [( ωt − ϕ )-ψ]
f t = K Z m Cos ( ωt − ϕ -ψ)
F t= K Z m
Ft = 2 Kmω d
2
K − Mω 2
B
Avec tg φ= = coefficient sinus/ coefficient cosinus = 0
A
φ = 0°
(En vertu de la nullité des coefficients de sinus)
La pulsation ω = 2πn
Où n est la fréquence de rotation de l’arbre du vibrateur [tr/s].
K
ω0′ = (1 − ε 0′ )
2
M
K = ω0 => ω0′ = ω0 1 − ε 0′
2
Or :
M
Soit ω0′ = ω0 1 − ε 0
2
1424 3
→1
=> ω0′ ≈ ω0 = K
M
2mω2d
=> Z(t)= K−Mω2 e−ε0 .tsin( K .t)
K
M
M
133
Condition d’obtention d’une bonne suspension élastique :
La mise en route d’une vibration forcée de pulsation ω excite la vibration
propre de pulsation ω0 . Cette dernière s’amortit très rapidement, de sorte que,
après un temps très court, seule subsiste en régime permanent la vibration
forcée de pulsation ω qui transmet à la fondation un effort sinusoïdal.
On définit le coefficient de transmission λ qui est le rapport de l’effort
maximal perturbateur (effort qui serait transmis s’il n’y avait pas de suspension
élastique).
Pour une fréquence d’excitation ω donnée, l’atténuation dépend de la
fréquence ω0 de la suspension :
ω
− < 2 , λ > 1 : zone d’amplification, quelque soit ε 0
ω0
ω
− =1, λ = 1 : Résonance, amplitude maximal qui est d’autant plus grande
ω0
que ε 0 est faible
ω ω
− > 2 , λ < 1 : zone d’atténuation ou isolement vibratoire. Plus est élevé,
ω0 ω0
plus λ est faible. L’influence de ε 0 est négligeable
ω
on adoptera élevé => ω0 faible => λ faible
ω0
5. Cas pratique
Toutes les machines sont obligées de démarrer et de s’arrêter. Partant de
zéro pour atteindre la valeur ω dans la zone d’isolement vibratoire, on est
bien obligé de passer par ω0 , de traverser la zone de résonance.
Ainsi, il importe que :
Le passage à la résonance soit aussi bref que possible
La suspension ait suffisamment d’amortissement pour que l’effort
maximal transmis ne soit pas dangereux pour l’ensemble.
La charge supportée par chaque support soit la même pour tous les
points de fixation.
6. Applications numériques
a) Recherche du centre de gravité du balourd
Afin de faciliter l’usinage, et d’obtenir un déséquilibre de masse assez
important, nous allons concevoir les balourds sous forme de disques
excentrés, de masse m= 5 kg max, et dont la distance du centre de gravité
par rapport à l’axe de rotation de l’arbre est notée par d, que nous allons
déterminer :
134
Figure III.G2.6 : localisation du c.d.g d’un balourd
xG = ∑ M S / y' y yG = d= ∑ M S / x' x
S S
=0 d = -2.87 cm
135
2 K .m.ω 2 d
En effet, l’expression F t = (III.G2.3) est maximale lorsque son
K − Mω 2
dénominateur prend la plus petite valeur : donc celle pour M minimale.
K = 45
m = 5 kg
ω = 210 rd/s
d= 28.7mm
Caractéristiques dimensionnelles
Référence
A semelle A oreilles A B B1 C C1 D E F J Poids
Trou lisse Trou lisse Trou Mm Mm Mm mm mm mm mm mm mm g
TYPE DURETÉ
fig.a fig.b tauradé
fig.c
Ø 40 45.60 - - 533641* 40 20 18 - M6 52 6,2 64 2 50
Ø 60 45.60,75 - - 533661 60 24 22 - M.6 76 6,2 90 3 140
Ø 80 45.60,75 - 533581 533681 80 27 25 8,1 M8 100 8,2 120 3 250
Ø 100 45.60,75 533108 - - 100 29 27 10,2 - - - - - 420
Ø 100 45.60,75 - 533109 533609 100 28 26 10,2 M10 124 10,2 148 3 460
Ø 150 45.60,75 533151 - - 150 41 37 14,2 - - - - - 1220
Ø 150 45.60,75 - 533152 533652 150 39 35 14,2 M14 182 12,2 214 4 1340
Ø 200 45.60,75 533202 - - 200 46 42 18 - - - - - 2750
Ø 200 45.60,75 - 533203 533623 200 44 40 18 M18 240 14,5 280 5 3030
136
Caractéristiques techniques
Charge statique
Flèche
Normale Type Dureté
mm
daN
4 2 Ø 40 45
10 2,5 Ø 40 60
15 3 Ø 60 45
25 3 Ø 60 60
45 3 Ø 60 75
45 4,5 Ø 80 45
80 4,5 Ø 80 60
90 4 Ø 100 45
120 4 Ø 80 75
Charge statique
Flèche
Normale Type Dureté
mm
daN
130 7 Ø 150 45
160 4 Ø 100 60
220 4 Ø 100 75
250 7 Ø 150 60
350 6 Ø 150 75
500 7 Ø 200 45
825 7 Ø 200 60
1.250 6 Ø 200 75
1. Fonctions
Le rôle du bâti est de supporter et de guider les pièces constitutives du
mécanisme de la machine.
Le carter a pour rôle de renfermer les organes mobiles d’une machine et le
lubrifiant.
Un couvercle sert à protéger et au centrage des pièces en mouvement. Il
est en général solidaire du bâti ou du carter par vis ou boulon. Un pied de
137
centrage ou détrompeur est nécessaire pour le cas d’un couvercle de grande
dimension ou servant au guidage complémentaire de plusieurs arbres (ex :
couvercle d’un réducteur de vitesses à engrenages cylindriques)
3. Matériaux utilisés
Selon le cas de l’utilisation du bâti, on peut choisir parmi les matériaux
suivants :
La fonte : matériau économique, bonnes propriétés de moulage, bonne fluidité
à l’état liquide et température de fusion inférieure à celle de l’acier, meilleure
qualité d’usinage, supporte des efforts de compression importants, bonne
138
résistance à l’usure, capacité d’absorption des vibrations excellentes ; mais de
résistance médiocre à la traction et à la flexion. Vues ces multiples qualités,
elle est d’emplois nombreux : bâti de réducteurs et couvercles, bâti des
moteurs à combustion (bloc cylindre), etc.…
Acier moulé : plus cher que la fonte, moulage médiocre mais plus résistant
que la fonte (traction et flexion importantes supportées). Son application est
réduite aux bâtis plus légers mais résistants : carcasses de moteurs
électriques, de compresseurs, bâti de turbines à vapeur,…
Acier laminé : bâti obtenu par découpage et soudage d’éléments laminés :
profilés, tubes, tôles, matériaux plus sains, plus homogènes et plus résistants
que la fonte ou l’acier moulé. D’où construction légère, simple et économique.
Cependant, ce matériau ne permet pas l’obtention d’une forme compliquée,
ainsi que les raccordements. D’où son emploi pour des formes simples
(rectangulaire, carrée,…)
4. classification
On peut classifier les bâtis et les carters, d’après le mode de fabrication et
le mode de résistance.
a) d’après le mode d’obtention
Bâtis moulés : en fonte, en acier, alliages d’aluminium
Bâtis mécano - soudés : en acier doux laminé
Bâtis emboutis : en tôle d’acier doux, pour mécanismes moins sollicités. Donc
cas d’utilisation peu fréquente en construction mécanique
b) d’après la résistance aux sollicitations diverses
Bâtis poutres : conviennent aux pièces travaillant à la flexion (bâti des machines
outils par exemple)
Bâtis coques : conviennent aux pièces soumises à la sollicitation composée
(bâti de broyeur, de moteur à explosion,….
139
compte du nombre de pièces à fabriquer et des possibilités de l’atelier.
Examiner en dernier lieu les facilités d’usinage
Etude dimensionnelle : une norme déjà établie donne directement les
dimensions des différentes parties d’un bâti ou d’un carter, ou bien d’un
couvercle en fonction :
− De la longueur intérieure ou l’encombrement intérieur l pour le bâti
d’une machine (dans notre cas, le broyeur ou le crible)
− De l’entraxe a des 2 arbres pour le cas du bâti de réducteur (nous
étudions celui d’un réducteur à engrenages cylindriques droits)
La figure suivante représente la silhouette du corps du réducteur de
vitesses (en 2 pièces : à gauche le bâti et à droite la couvercle).
140
Diamètre des vis ou boulons d’assemblage en fonction de l’entraxe a
(réducteur à une étage) :
Remarques :
• Les dimensions normalisées ci-dessus sont toujours
valables pour les bâtis moulés que pour les bâtis soudés
• Cette théorie de dimensionnement des bâtis et couvercles
est appliquée directement dans les dessins de
conception.
• Par défaut de cette norme déjà établie, on doit passer par
l’étude mécanique, c'est-à-dire d’évaluer les efforts
s’exerçant sur le bâti : efforts subis par les différents
pièces pendant le fonctionnement et transmis au bâti,
poids des pièces, réactions du sol, ….
Vérification
S’assurer que toutes les fonctions demandées au bâti sont assurées ;
vérifier qu’il est résistant, rigide et stable. Ne pas oublier le point de vue
esthétique : formes, proportions et encombrements.
141
CHAPITRE IV
1) Estimation :
Procédé simple et rapide consistant à décomposer mentalement le travail en
phases et opérations pour estimer les durées suivant les compétences professionnelles
des ouvriers. Par son aspect arbitraire, l’estimation donne souvent des temps inexactes
pouvant varier d’un technicien à un autre. Mais ce procédé permet d’établir un devis
approximatif.
2) Comparaison :
On compare le travail à faire à peu près identique avec un autre travail qui a été
déjà fait et dont le temps a été enregistré. Si le travail précédent a été effectué dans des
conditions optimales, la comparaison présente encore une inexactitude. Donc on a
encore intérêt à utiliser cette méthode pour les devis.
3) Mesurage :
a. Chronométrage global du temps passé :
Pendant que l’ouvrier travaille, un agent chronomètre le temps global passé
dessus. La valeur enregistrée est vraie et exacte. Il faut réaliser la première pièce au
moins. Ainsi, ce procédé ne permet pas le devis estimatif, mais peut présenter un
intérêt lors d’un travail en série.
b. Chronométrage pour une mise au point systématique :
Le chronométrage devient un moyen d’étude pour établir le meilleur mode
opératoire dans des conditions données. Une mise au point implique donc une
répétition du travail, donc de série. L’agent d’étude analyse et observe tous les
évènements qui se produisent au poste de travail. Il en dresse la liste et chronomètre la
durée.
Cette étude analytique conduit le technicien :
- à améliorer certaines conditions : équipements, outillages, implantations,…
- à éliminer certains opérations ou éléments inutiles gênants
- à combiner certaines interventions, certains outils,…
142
- à permuter certaines séquences.
Les mesures par chronométrage doivent porter sur un minimum de 20 cycles pour
être efficace et valable. On peut faire la moyenne arithmétique de tous les temps
mesurés, qui sera le temps de référence T0. Ce temps déterminé sert à calculer le
temps théorique Th en affectant des coefficients qui tiennent compte :
- des efforts dynamiques avec ou sans participation mentale : coefficient D
- de la position du travailleur (debout, assis, couché sur le dos,…) :coefficient P
- de la monotonie musculaire ou mentale : coefficient M
143
1) Frais fixe : Ff
Ils sont fonction du temps passé à la préparation des pièces en vue de leur
fabrication, concernant les matières premières, le lancement, la préparation des
machines- outils, l’étude et les matériels spéciaux.
2) Frais machine :Fm
Ils sont fonction du temps passé à l’exécution des pièces et du coût horaire des
machines outils utilisées.
3) Le coût horaire machine :Cm
Il faut intervenir :
a) l’amortissement technique A :
A=
P (IV.B.1)
H*Na
P*i%
F= (IV.B.2)
2*H
P*q%
R = (IV.B.3)
H
L=
l * Su (IV.B.4)
H
144
Su : est l’aire occupé par le poste de travail (machine et
équipements)
Cm = A + F + R + L + E + S (IV.B.7)
Cc = Po (IV.B.8)
nu
145
Taf : temps d’affûtage (heure) ,
na : nombre d’affûtage
C = Ff + Fm + Cm +Cs (IV.B.11)
Cu = Cp + Ct + Ctm + C0 (IV.C.1)
146
D. Valeur du coût unitaire d’usinage ou d’opération : cas du bloc technique
ESPA à Ankatso
Remarque:
Connaissant d’avance le nombre et les types d’usinages à réaliser pour l’obtention
d’une pièce finie, on peut arriver à déterminer son coût de fabrication C en procédant à
la somme des coûts unitaires d’usinage.
147
CHAPITRE V
TYPE DE MAINTENANCE A APPLIQUER
B. Définitions
148
Usage de référence : usage dans les conditions conventionnelles, éventuellement
normalisées et prédéfinies. Exemple : production d’une certaine quantité de fragments
rocheux pour le cas d’un broyeur, déplacement sur route pour le cas d’un véhicule
Unité d’usage : une grandeur finie pour évaluer quantitativement un usage de
référence. Exemple : nombre d’heures de travail pour un broyeur, nombre de km
parcourus pour un véhicule
Durabilité : aptitude des matériels à être utilisés.
Maintenance
Maintenance Maintenance
Préventive préventive
systématique conditionnelle
D D temps
149
− Maintenance préventive conditionnelle : basé sur l’établissement préalable
d’un diagnostic périodique du matériel. Le remplacement d’un organe est
inspecté par plusieurs paramètres : température, bruit, témoin
d’avertissement, ….. On décide de remplacer lorsque les paramètres
dépassent les limites acceptables.
D D temps
M.T.B.F.
150
F. Les travaux de maintenance :
Politique de maintenance :
151
- pour les éléments appartenant au chemin critique de production, on a opté pour
la maintenance préventive conditionnel pour les pièces à fort coût de défaillance
et pouvant entraîner des défaillances secondaires. On peut
également procéder à la maintenance curative dans le cas où la
défaillance n’est pas à fort coût, ou dans le cas où les organes fonctionnent en
redondance (la transmission de mouvement assurée par plusieurs courroies. Si
l’une de ces liens est cassée, l’(es) autre(s) assure(nt) la totalité de la fonction).
152
CHAPITRE VI
153
TROISIEME PARTIE :
ETUDES EXPERIMENTALES
154
CHAPITRE I
Nous allons aborder dans cette partie les essais de broyage, de classement et
de valorisation des déchets. Nous n’avons pas réussi à réaliser les deux appareils
conçus par faute de temps. Nous avons essayé de prendre des mesures pour palier
à ce problème. Etant donné que la conception de notre appareil de broyage est
totalement différente de celle des appareils de la KRAOMA, nous étions amené à
utiliser un concasseur de taille laboratoire, une série de passoires, un tamis vibrant
pour les essais de broyage et de classement par dimension des deux échantillons :
rejet de la liqueur dense et rejet du stock intermédiaire.
Nous avons fait les essais de broyage avec deux concasseurs à mâchoire, dont
les caractéristiques sont les suivants :
Premier concasseur (type VB 36)
Ouverture d’entrée: 35×16mm
Vitesse de rotation du moteur: 950 tr/mn
Cos ϕ: 0,81
Force motrice: 7,5kw
Capacité: 2,040 t/h
Granulométrie maximale admise: 150mm
Granulométrie de sortie: 20mm
Réglage ouvert ro: 32mm
Réglage serré rs: 20mm
Excentricité: 8mm
Deuxième concasseur :
Force motrice: 1,5kw
Cos ϕ : 0,82
Capacité : 0,10 t/h
Granulométrie maximale admise : 20mm
Granulométrie de sortie : 5mm
Les essais de classement granulométrique ont été réalisés avec une série de
passoires manipulée à la main et un tamis vibrant dont les caractéristiques sont les
suivants :
Vitesse de rotation du moteur: 1370 tr/mn
Puissance du moteur: 0,5 ch.
155
A. Mode opératoire :
Avant d’entamer la préparation mécanique proprement dite, il faut vérifier l’état de
l’appareil :
Vérifier si la chambre de concassage est bien vide
Vérifier si le moteur est en bon état
Bien régler son ouverture de sortie suivant la granulométrie désirée
Eviter de mettre la main aux alentours de l’appareil
Vérifier si les matériaux à concasser sont totalement secs
Ne pas oublier d’assurer une bonne méthode de prélèvement pour ne
pas fausser les résultats
B. Interprétation :
1) Pour les rejets du décharge stérile(déchets du stock intermédiaire) :
Avant le broyage, nous avons d’abord pesé les concentrés et les stériles.
Avec les échantillons que nous avons prélevés, les concentrés pèsent 337,3 kg et
les stériles 774,8 kg. Ce qui donne l’alimentation totale de 1112,1 kg et un
rendement poids de 43,53% et nous avons enfin régler l’ouverture de sortie à 20mm
pour le premier concasseur (VB 36, alimentation : 1112,1 kg) et à 5mm celle du
deuxième concasseur (alimentation : 10 kg des échantillons concassés dans le
premier concasseur)
Pendant le broyage, nous avons assuré que tous les échantillons soient broyés. Le
temps de broyage dans le premier concasseur est de 32 mn et 6 mn dans le
deuxième concasseur
Après le broyage, nous avons prélevé 20 kg des échantillons concassés pour les
essais de criblage à la main avec les séries de passoires et 1 kg pour les essais de
tamisage avec le tamis vibrant.
Résultats :
Le temps de criblage à la main sur la série de passoires était de 10 mn. Nous avons
criblé de manière à avoir un mouvement circulaire de l’ensemble.
156
Le temps de tamisage (tamis vibrant) était de 7 mn et voici le résultat :
N.B:
Nous n’avons pas commencé le prélèvement tant que la densité du liquide dense
de ferrosilicium dans le tambour rotatif n° 205 est encore inférieure à 3,5 (densité de
séparation des concentrés aux stériles).
Résultats :
Le temps de criblage : 10mn
157
Le tableau de l’analyse granulométrique est :
158
CHAPITRE II:
N.B :
• Le tableau des résultats des analyses chimiques faites sur la
tranche 10mm (rejet décharge stérile, rejet liqueur dense), sur
l’alimentation totale, est donné dans l’annexe I.
• Les formules des rendements poids et des rendements métal
sont données dans l’annexe I.
D’après les résultats des analyses chimiques que nous avons faites, nous avons pu
calculer le rendement métal :
Dans la tranche 10, RM10 = 78,43% (teneur en Cr2O3 dans le concentré C10 =
46,29%, teneur en Cr2O3 dans l’alimentation A10 = 17,25%)
Dans l’alimentation totale, RM = 93,97% (teneur en Cr2O3 dans le concentré
C20, 10,5= 46,29%, teneur en Cr2O3 dans l’alimentation A= 10,97%)
159
plus élevé (29,23%) : sur une alimentation de 3000g, le poids des concentrés est
877g.
D’après les résultats des analyses chimiques que nous avons faites, nous avons pu
calculer le rendement métal :
- Dans la tranche 10, RM10’ = 61,91% (teneur en Cr2O3 dans le concentré
C10’ = 42,51%, teneur en Cr2O3 dans l’alimentation A10’ = 6,31%)
- Dans l’alimentation totale, R’M = 34,33% (teneur en Cr2O3 dans le concentré
C20, 10,5’ = 41,10%, teneur en Cr2O3 dans l’alimentation A’= 5,89%)
160
CHAPITRE III
Pd
C= (III.A.1)
Tr
1 1
Avec Tr = 10× ω i × − ×F (III.A.2)
d D e
80 80
Où ω i : work index ;
D80 et d80 : définis dans la partie I ;
Fe : facteur d’efficacité
On peut en tirer :
Pd = C× Tr (III.A.3)
A.N :
ω i = 18,5 kwh/t (nous avons pris le work index du Gabbro qui présente la
ténacité la plus élevée dans l’échantillon) :
D’où Pd = 1,668 kw
161
N.B: nous avons multiplié Tr par un coefficient pratique d’utilisation 0,87 pour un
broyage grossier.
2) Comparaison
On avait besoin de 2,415 kw avec une production de 2,140 t/h pour obtenir une
granulométrie finale de 5mm. En comparaison avec le nouvel appareil de broyage
que nous avons conçu, on a besoin de 13,25kw pour obtenir une granulométrie finale
de 5mm. Pour une même granulométrie finale (5mm), notre appareil nécessite
beaucoup plus d’énergie par rapport aux appareils d’essai, mais on pourrait avoir
une production considérable de 4,34 t/h (granulométrie maximale : 100mm)
Lors de l’essai, on a utilisé une série de passoires à trous ronds de diamètre 20,
10, 5, 2. Et on a trouvé l’abondance des particules de chromite dans la maille
a=10mm. Pour notre crible, le choix d’une forme d’ouverture à mailles carrées sera
avéré nécessaire puisque les trous ronds donnent une séparation équivalente à celle
d’une maille carrée de côté a et ont un diamètre voisin de 1,25a.
Ce choix a été fixé pour une seule raison que les toiles tressées à mailles
carrées sont les plus utilisées. En plus, les toiles tressées présentent une capacité
moyenne dans la plupart des cas contrairement aux tôles trouées (capacité peu
élevée) et surtout que ses modes de tissage ont pour but d’éviter les déformations
trop importantes des mailles sous l’action des vibrations du crible et des impacts des
grains.
Nous avons conçu un crible à deux étages. La disposition des mailles n’est pas
fixe. On peut les interchanger selon la granulométrie désirée. Notre choix final pour
les dimensions des mailles carrées à adopter sera : 8mm, 4mm pour avoir des
résultats satisfaisants.
Le fait que le crible est à une seule étage ou à deux étages ne change pas les
résultats. Ce qui importe c’est qu’on obtient toujours la forme rocheuse des produits
broyés et que les éléments valorisables sont déjà libérés avec ces ouvertures.
Enfin, il n’y a pas de charge circulante : le circuit est ouvert. En effet, après un
seul passage dans le broyeur, les produits broyés, tant que leur dimension est
encore entre 5mm et 20mm, atteignent toujours la finesse voulue.
162
Le crible vibrant conçu pourra avoir un débit entre 0,785-1,57m3/h (voir
annexeI) selon la maille de coupure et la nature de l’échantillon.
C. Conclusion partielle:
• D’après les résultats dans le chapitre II, nous avons constaté que la tranche
granulométrique 10mm est la plus riche en Cr2O3. Donc nous pouvons
régler à 8mm l’ouverture de sortie de notre appareil pour avoir un bon
rendement d’autant plus que la granulométrie 5mm nécessite déjà beaucoup
d’énergie. La production pourrait atteindre 5,96 t/h pour ce réglage de 8mm.
La puissance dépensée sera 9,9kw, l’énergie consommée pour le broyage
sera donc EB= 1,67kwh/t.
• Le choix final pour les ouvertures des mailles sera : 8mm, 4mm
• Les refus dans les deux mailles devraient être passés dans un cône statique
qui est un type d’équipement spécifique de concentration en milieu dense
pour récupérer les petits concentrés rocheux.
• Les passants dans la maille 4mm devraient être directement passés dans
l’unité laverie pour récupérer les concentrés poudres.
N.B : Dans ce cône statique (granulométrie de l’alimentation : 1,5mm 200mm),
le minerai est alimenté au centre, le flottant débordé à la périphérie, le
plongeant est remonté par le bas à l’aide d’une pompe ou d’un air lift :
• Après broyage et criblage, grâce à quelques évaluations, le tonnage annuel
des concentrés (64500t) à partir de la concentration des déchets de la
liqueur dense et du stock intermédiaire n’est pas du tout négligeable par
rapport à celui des deux unités (liqueur dense et laverie) de la KRAOMA
(70000 à 100000t). Donc la récupération des déchets ne donne pas trop de
pertes pour la société.
• Nous avons essayé d’évaluer les coûts de traitement des déchets à partir de
nos appareils conçus, mais malheureusement nous n’avons pas pu
déterminer leur coût d’amortissement à cause de la difficulté d’évaluation de
leur coût de fabrication.
163
Figure III.D.1 : Flow sheet après broyage et criblage
164
CONCLUSION
Au terme de cette étude, nous avons d’abord effectué une étude bibliographique
systématique sur la théorie de fragmentation, en particulier le principe de broyage ou de
concassage, et sur les caractéristiques des déchets de la KRAOMA à traiter (grâce à
des documents d’archive de la KRAOMA). Nous avons pu, en combinant ces données
avec les principes de ténacité des roches et de résistance des matériaux, faire une
synthèse des diverses technologies et techniques appliquées actuellement sur des
appareils de préparation mécanique (concasseur, broyeur, tamiseur, classificateur).
- robustesse : proportionnelle avec les efforts que doivent supporter les organes de
machine, en fonction de la résistance des matières à fragmenter
- résistance : aux chocs et efforts dus au contact des organes principaux de broyage
avec les matières à fragmenter. Eventuellement, on tient compte de la résistance à
la vibration, à l’abrasion et à la fatigue
- facilité de montage et de démontage : la conception doit être aussi simplifiée et, par
conséquent, aussi économique que possible
165
Cependant, une conception robuste et pratique qui n’offre pas une sécurité
absolue au manipulateur, et à l’appareil lui – même, laisse à désirer. La condition
nécessaire et suffisante pour être permis à réaliser un ouvrage est donc la sécurité
des personnes et des biens. Pour la remplir, il faut adopter une politique de
maintenance selon le rôle que chaque organe joue dans l’appareil. La pratique de la
maintenance préventive doit être obligatoire pour les pièces dont la défaillance affecte
la sécurité du personnel et des matériels.
Avantages et inconvénients :
Nous savons très bien qu’un équipement bien entretenu permet une production
efficace. Or, le coût de la maintenance (interventions, pièces de rechange, …) est
souvent onéreux et, dans notre cas, l’unité à réaliser comporte plusieurs pièces d’usure
qu’il faut remplacer fréquemment pour pouvoir maintenir le matériel en bon état de
fonctionnement. Ce qui impose un budget assez considérable pour la maintenance.
De plus, bien que nous ayons simplifié autant que possible la conception des
appareils, ils sont encore formés de plusieurs organes :
- deux unités principales : unité de broyage et unité de tamisage
- deux organes auxiliaires : moteur et réducteur de vitesse
Cela signifie que notre conception est à fort coût de fabrication. Ce qui constitue
son inconvénient majeur. Toutefois, ces appareils sont conçus de façon à être adapté
au broyage de toutes sortes de minerais rocheux, quelque soit leur dureté ou leur
résistance au broyage. Ce caractère universel que possède notre machine constitue
son principal avantage .
Mais vu le nombre de pièces à usiner, le temps, et surtout l’inexistence des
matières premières et de main d’œuvre tout de suite disponibles pour la fabrication,
nous n’avons pas réussi à réaliser les deux appareils pertinemment conçus.
Conscients de l’importance de l’objectif de la KRAOMA : récupérer ses déchets ; nous
avons cherché des solutions pour réussir notre étude : trouver deux autres appareils
pouvant satisfaire les essais de broyage et de classement des déchets. Bien que leurs
caractéristiques ne sont pas les mêmes, nous avons pu simuler nos appareils grâce à
ces deux appareils et nous avons trouvé les résultats voulus.
Remarques :
166
En effet, l’introduction des produits doit être arrêtée lorsque la cuve est encore
pleine, pour éviter le bourrage ; doit être ralentie lorsque la cuve contient encore une
certaine quantité de produits ; et accélérée lorsque l’appareil est vide.
T(p)
167
ANNEXES
ANNEXE 1
MINERALURGIE
1) Rendement pondéral : Rp
Le rendement poids est le rapport en % du poids du concentré obtenu au poids
du minerai traité
C
Rp = 100 ×
A
2) Rendement métal : Rm
• Capacité de criblage : quantité horaire de tout-venant qu’il peut recevoir pour une
efficacité de criblage donnée.
• Granulométrie : mesure des dimensions des grains ou fragments.
• Granularité : ensemble des caractéristiques définissant l’état granulaire d’un
produit.
• Courbes granulométriques : représentatives de l’analyse granulométrique d’un
échantillon sont généralement obtenues en portant en abscisses, sur une échelle
logarithmique, les dimensions des coupures successives, et en ordonnées les
pourcentages cumulés de refus(ou de passant) aux dites coupures.
• Fuseau : surface comprise entre deux courbes granulométriques plus ou moins
rapprochées, marquant la limite des tolérances entre lesquelles doit se tenir la
composition du produit devant répondre à une spécification donnée.
IV. Dosage en chrome et en phosphore :
Par faute de produits, les dosages que nous avons faits ont été limités sur le
phosphore et le chrome. Les échantillons que nous avons analysés sont :
• Alimentation (rejet du stock intermédiaire) : 1
• Concentré (rejet du stock intermédiaire) : 2
• Alimentation (rejet de la liqueur dense) : 3
• Concentré (rejet de la liqueur dense) : 4
• Concentré dans la tranche 10mm (rejet de la liqueur dense) : 5
• Alimentation dans la tranche 10mm (rejet de la liqueur dense) : 6
• Concentré dans la tranche 10mm (rejet du stock intermédiaire) : 7
• Alimentation dans la tranche 10mm (rejet du stock intermédiaire) : 8
En voie sèche, C = S ×a
Légende :
Légende :
I. Définition :
Les procédés de démarrage ont pour but de limiter l’intensité absorbé tout en
gardant les performances mécaniques de l’ensemble (moteur et machine à
entraîner), conforme aux besoins de l’utilisateur.
Bobine KA1 excité, fermeture du contact de maintien KA1 et les circuits des bobines
KM1, KM12, KM11, F4.
Bobine KM1 excitée, fermeture KM1 : moteur démarrant avec toutes les résistances
rotoriques.
Fermeture KM12 circuit bobine KM11 après 5 secondes :KM11 excitée et fermeture
contact KM11.
Puissance :
P = 18,5 kW
Hauteur d’axe :
h = 180 mm
Vitesse de rotation :
n = 1 500 tr/mn
Nombre de paire de pôles :
p=2
Alimentation :
réseau triphasé : (3 ~) 380 V
Démarrage :
élimination des résistances rotoriques.
Réducteur de vitesse
Vitesse à l’entrée :
n = 1 500 tr/ mn
Vitesse à la sortie :
n1 = 750 tr/ mn
Rapport de réduction :
i = n/n1 = 2
Lubrification :
par barbotage
Rendement :
η réducteur = 0,9 à 0,95
Broyeur
Puissance utile :
P = 13,25 kW
Vitesse de rotation :
n2 = 400 tr/ mn
Hauteur de chute :
H = 3,74 cm min
Prise de vitesse :
Transmission poulies-courroies :
• Poulie motrice (sortie réducteur) : diamètre primitif D1 = 250 mm ;
type multi-gorges à deux rainures trapézoïdales.
• Poulie réceptrice (côté arbre) : diamètre primitif D2 = 450 mm ;
type multi-gorges à quatre rainures trapézoïdales.
• poulie d’entraînement commande bielle- excentrique : diamètre primitif
D = D2 = 450 mm ; type multi-gorges à deux rainures trapézoïdales.
• courroies d’entraînement broyeur : type trapézoïdale,
profil 22 (DIN 2215) ; désignation : 2 240 x 22 ; nombre : 02.
• courroies d’entraînement commande bielle- excentrique :
type trapézoïdale, profil 22 (DIN 2215) ; désignation : 3 150 x 2 ;
nombre : 02.
Puissance :
P = 1,5 kW
Hauteur d’axe :
H = 90 mm
Vitesse de rotation :
n1 = 3 000 tr /mn
Nombre de paire de pôles :
P=1
Alimentation :
Triphasé ( 3 ~ ) 380 V
Démarrage :
Direct.
Cribleur
Etages :
Trois dont deux tamis et un plateau.
Surface active :
(785 x 250) mm2/ tamis.
Coupure de la maille supérieure :
14 mm
Coupure de la maille inférieure :
3 mm
Vitesse de rotation de l’arbre du vibrateur :
N2 = 2 000 tr / mn
Débit :
Q = 0,785 à 1,57 m3/h
Prise de mouvement :
Transmission poulies-courroies :
• Poulie motrice (côté moteur) : diamètre primitif dp1 = 100 mm ;
type multi-gorges à deux rainures trapézoïdales.
• Poulie réceptrice (côté arbre du vibrateur) : diamètre primitif dp1 = 150 mm ;
type multi-gorges à deux rainures trapézoïdales.
• Courroies : type trapézoïdale, profil 10 (DIN 2215)
désignation : 850 à1 000 x 10 ; variation d’entraxe et réglage tension des
courroies obtenus par déplacement du moteur.
• Pente d’inclinaison des mailles : 16 à 20° réglabl e par cales sur appui.
BIBLIOGRAPHIE
Cours
[1]- Charles Rodin RAKOTOMANANA, cours Mécanique de vibration, Ecole
Supérieure Polytechnique d’Antananarivo : 2002-2003.
[2]- Johnson RAVELOJAONA, cours Elément de transmission, Ecole Supérieure
Polytechnique d’Antananarivo : 2001-2002
[3]- Roger RANDRIANJA,Ignace RAKOTOARIVONIZAKA, cours de Minéralurgie,
Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo : 2000-2001.
[4]- Olivier RASOLDIER, cours Elément de machine, Ecole Supérieure
Polytechnique d’Antananarivo : 2000-2001.
[5]- Olivier RASOLDIER, cours Résistance des Matériaux, Ecole Supérieure
Polytechnique d’Antananarivo : 1999-2000.
[6]- Laurent RANDRIAMAMPIANINA, cours Mécanique Générale et Résistance des
matériaux, Collège Saint Michel Amparibe : 1995 -1996
Ouvrages
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Service géologique, Tananarive 1958, 146 pages.
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l’édification d’une unité d’essais minéralurgiques, Mémoire de fin d’étude,
Etablissement d’Enseignement Supérieure Polytechnique (MINES), 1980, 134
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du sous-sol de Madagascar, Direction des mines et de la géologie, Novembre 1985,
352 pages.
[10]- Edmond BLANC, Technique de l’ingénieur,1991, A5070(120), A5050(19),
A5060(122).
[11]- Serge BOUCHARD, Traitement du minerai, Les éditions Le griffon d’argile,
Québec, 2001, 373 pages.
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[13]- Ignace RAKOTOARIVONIZAKA, Roger RANDRIANJA, Traitement des
minerais, 2001, 120 pages.
[14]- M. NORBERT, R.PHILIPPE, Technologie de construction mécanique Tome 1,
La capitelle, Uzès (Gard), 208 pages.
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France, 1969, 403 pages.
[16]- D. SACQUEPEY, D. SPENLE, Précis de construction mécanique, Nathan,
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[17]- A. Chevalier, Guide du dessinateur industriel, Librairie Hachette, France, 1969,
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Archive
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Internet
[19]- http://pages.infinit.net/lbfortin/systeme.html
Mars 2004
Comme il est évident que la technologie actuelle de préparation mécanique des solides est spectaculairement
répandue de nos jours, nous avons aussi relevé notre défi en concevant deux appareils : broyeur à cylindre
unique et mâchoire concave, et un crible vibrant. Dans cet appareil de broyage, la position de la partie inférieure
de la mâchoire est réglable par rapport au cylindre grâce au déplacement du système bielle excentrique ; ce qui
détermine le rapport de réduction. Le deuxième appareil est un crible vibrant à allure circulaire dans lequel la mise
en vibration s’effectue par un arbre balourdé tournant à grande vitesse. Les possibilités fonctionnelles des cribles
inclinés sont plus étendues que celles des cribles horizontaux. Nous avons ainsi donné à ce crible une pente
d’inclinaison de 16 à 20° réglable par cales sur ap pui. Ces deux appareils présentent chacun ses performances.
Aussi, nous proposons, comme projet d’extension de cette étude, l’automatisation du système d’alimentation des
produits dans l’appareil de broyage c'est-à-dire une sorte de système asservi. La simulation grâce à quelques
comparaisons entre les appareils d’essais à Andriamena et nos appareils nous a permis d’évaluer la robustesse
de nos appareils et leur efficacité à traiter avec réussite les déchets de la KRAOMA. Ainsi, l’essai de valorisation
des déchets de la KRAOMA sera alors possible avec nos appareils pertinemment conçus.
Mots clés : fragmentation, concassage, broyage, classement granulométrique, finesse, rapport de réduction,
dureté, ténacité, chrome, déchets de chromite, maille, KRAOMA, résistance mécanique des roches, abrasivité,
crible à balourd.
elle
M RAJOELISOA Mbolanoro M. ANDRIANKAJA Hery Tsihoarana
Lot II N 58 Analamahitsy Antananarivo 101 Logt 22 Ambohipo cité Antananarivo 101
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