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semaine du 19 au 25 mars
l'association "le Chant du Départ"
Le 4 et le 5 mars 2023, la ville de Golfe Juan Vallauris a renoué avec la tradition des
commémorations du débarquement de l'Empereur du 1er mars 1815.
Cet évènement n’avait plus été célébré depuis 2018 et pour cette occasion plus de 350
reconstituteurs, dont 300 militaires, sont venus de France, d'Italie, de République
Tchèque, de Hongrie et de Pologne.
Une mention spéciale doit être faite pour les Polonais venus de si loin et notamment
pour leur école militaire qui a constitué un remarquable groupe de reconstitution
historique. Les jaggers, l’artillerie et l’infanterie autrichienne étaient là également, tout
comme les troupes italiennes au service de l’Empereur.
Devant un vaste public, les reconstituteurs ont ensuite pu présenter la bataille d’Esseling
le samedi puis celle de Wagram le dimanche. Pour permettre au public de suivre les
évolutions des troupes lors de ces deux affrontements, les commentaires étaient faits au
sein même de la bataille par un grenadier du 37e de ligne.
Lors de cet évènement, une large place a été accordée à la vie civile. Le public a ainsi pu
assister à des démonstrations de danse et de jeux du Ier empire. La poste impériale, la
médecine de guerre, la cartographie, la forge et l’escrime étaient aussi présentés dans
un esprit très didactique. Le musée de l’Emperi était là également et plusieurs
conférences ont été données dont celle de l’historien David Chanteranne.
contact : assolechantdudepart@gmail.com
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On raconte que, lors de la nuit de noces, le chien carlin de Joséphine, n’appréciant pas
de voir le nouveau marié dans le lit de sa maîtresse, aurait mordu Bonaparte au mollet...
Bravo à Catherine Brunel, Michèle Lequesne, Gilbert Bouche, Gérard Tardif, Maurice
Fabre, Geneviève et Bernard Gourrier, Danielle Jérôme, Bernard Genin, Dominique
Morincôme, Anne Manaud, Pierrick Denis, Jean-Louis Béziat, Renée et Jacques Delpech,
Michel Orcel, Yves Auer, Murielle Sipic, Jean-Claude Juin, Jean-Claude Banc, Richard
Delannoy, Charlie Vertonghen, Jean-François Ecobichon, Sébastien Ausserre, Annie et
Guy Bugnot, Marie-Christine Combal, et Marie-Line Vigier.
Le 1er mars 1815, l’Empereur débarque à Golfe-Juan. Peu de temps après, à Paris, Ney,
qui n’en avait pas été informé, apprend la nouvelle. Il est aussitôt reçu par Louis XVIII
qui lui demande d’"arrêter les progrès de Bonaparte et le mettre à la raison". Ney
promet alors au roi de ramener Napoléon à Paris.
la vie de l'association
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du Cercle Napoléon
Attention :
ce n'est pas dans la salle habituelle
regardez la conférence sur Murat, Roi de Naples, par le Prince Joachim Murat, sur
notre chaine YouTube en cliquant ici
Nos éphémérides
19 MARS 1807 : LEFEBVRE ASSIÈGE DANTZIG
Dans une lettre du 18 février 1807, Napoléon ordonne au maréchal Lefebvre: "Votre
gloire est liée à la prise de Danzig: vous devez vous y rendre". La ville est protégée par une
garnison prussienne et russe de 20 000 hommes, commandée par le maréchal Friedrich
Adolf von Kalckreuth.
Dantzig, encerclée et sous le feu des canons français, tente de recevoir des renforts par
mer, mais les tentatives russes, britanniques et suédoises échouent. Des sapes minent ses
murailles. Voyant que toute résistance est dorénavant inutile, Kalkreuth demande à
capituler dans l’honneur. Le 24 mai 1807, Napoléon leur permet de se rendre tambour
battant, étendards en tête, avec tous les honneurs de guerre.
• Lisons les mémoires du général de brigade Louis François Lejeune, peintre et graveur,
baron de l’Empire, "De Valmy à Wagram", Librairie de Firmin Didot, Paris, 1895:
J'étais monté, pendant la bataille, sur un cheval que le maréchal Lefebvre m'avait fait
prêter, et en rentrant le soir au quartier-général, un boulet, parti du Bischofsherg, brisa
sous mes pieds un rocher, dont les éclats déchirèrent ma monture, qui périt sur la place.
J'y restai longtemps étendu la face contre terre sans pouvoir me relever. La douleur de la
chute et des contusions passa; je n'étais point blessé, et je me traînai vers le quartier-
général, où la joie que nous donnaient les succès de la journée me remit complètement.
Je partis dans la nuit pour porter la bonne nouvelle à l'Empereur.
Peu de jours après, il me renvoya de nouveau pour presser les opérations de ce siège de
Dantzig, qui présentait de grandes difficultés par la direction habile que le maréchal
Kalkreuth donnait à la défense. Déjà nous avions couronné le chemin couvert et opéré la
descente du fossé, lorsque, le 19 mai, une corvette anglaise de vingt-quatre canons voulut
forcer le blocus et pénétrer en ville par le chenal qui serpente dans la prairie et qui sert de
lit à un des bras de la Vistule.
Pour faire le siège de Dantzig, on avait réuni nos plus habiles officiers du génie, sous la
direction du général Chasseloup, et les opérations marchaient promptement, quoique ce
ne fût pas encore assez vite au gré de l'Empereur, qui, de loin, ne connaissait point les
difficultés nouvelles que l'ennemi, bien dirigé, nous opposait chaque jour. Mes camarades
du génie voyaient donc arriver avec quelque déplaisir un officier venant du quartier
impérial pour stimuler leur zèle, et ils s'en vengeaient en me faisant parcourir à découvert
les endroits les plus périlleux des sapes et d'une parallèle à l'autre.
Deux d'entre eux, des plus hardis, Bodzon et Delaage, en furent punis en recevant des
blessures dans un acte de témérité inutile que je feignais de trouver tout naturel. La
descente du fossé était opérée sur le point principal; le mineur était attaché au corps de la
place, et le maréchal Lefebvre n'était pas moins impatient que nous de pénétrer dans la
ville et de terminer des travaux qui duraient depuis plus d'un mois, et qui, chaque jour,
nous coûtaient beaucoup de monde.
Marie-Louise entend leurs propos. L’enfant se présente mal ! Il faut utiliser les forceps.
Elle se croit sacrifiée, elle pleure, elle se désespère. Le travail est long. Napoléon n’en peut
plus de voir son épouse souffrir. Il se retire, mais, à chaque instant, envoie une femme
prendre des nouvelles.
Il est neuf heures ce 20 mars 1811, l'enfant enfin parait. C’est un garçon ! Il pèse 4 kg et
mesure 50,8 cm. Marie-Louise, épuisée et enfin rassurée, s'endort. Le bébé est le jour
même ondoyé par le cardinal Fesch, assisté du grand-aumônier Rohan.
Cent un coups de canons annoncent aux Parisiens la naissance tant attendue, au Palais
des Tuileries, de Napoléon François Charles Joseph, fils unique de Napoléon et de Marie-
Louise, paré constitutionnellementdu titre de "Prince impérial", qui reçoit en outre celui
de "roi de Rome”.
• Lisons Octave Aubry, "le Roi de Rome", éd. A. Fayard et Cie, 1932:
Le 20 mars 1811, à neuf heures et quart de la matinée, le canon tonne sur Paris. À la
batterie de Vincennes répond la batterie des Tuileries. Une grande foule amassée dans le
jardin écoute, compte les coups. Dix-sept, dix-huit… vingt et un, vingt-deux... Alors une
énorme acclamation retentit, fait trembler les fenêtres du vieux palais où Napoléon a
remplacé les rois de France. Un fils vient de lui naître, héritier de ses trônes, continuateur
de sa race et de sa dynastie.
L'Empereur, soulevant un rideau, voit les soldats du poste brandir leurs armes, les gens
s'embrasser, jeter en l'air leurs chapeaux, puis danser en farandoles comme aux grands
jours de la Révolution. Le front appuyé à la vitre, il ne peut retenir ses larmes. Depuis bien
longtemps, il n'avait pas pleuré. Il rentre chez lui pour s'habiller. "Son visage, dit son valet
de chambre Constant, respirait la joie." Il lui dit:
Princes et princesses, ministres, ambassadeurs, grands officiers, avertis par les salves,
emplissent les Tuileries. Devant Napoléon, dans le salon de l’Impératrice, la gouvernante
des Enfants de France, Mme de Montesquiou, présente l’enfant à l’archichancelier
Cambacérès, qui fait dresser son acte de naissance. Roi de Rome, c'est le nom somptueux
que l'Empereur a décidé de donner à son fils. Il veut par là rattacher le monde moderne au
monde antique.
Les portes s'ouvrent à deux battants. Un huissier annonce, d'une voix éclatante: "Le Roi
de Rome !" Et Mme de Montesquiou, portant le petit prince, passe, suivie d'une foule en
habits dorés, et va le déposer dans l'admirable berceau dessiné par Prud'hon et que lui a
offert la ville de Paris. Au chevet, la Victoire tend une couronne. Un aiglon, au pied du
berceau, ouvre ses ailes.
De toute son âme, en effet, elle va s'attacher à lui. Elle veut en faire un chrétien et un
homme. Seule, elle sait le dominer dans ses colères. "Maman Quiou", comme il l'appellera
bientôt, d'un coup d’œil le fait rentrer dans l'obéissance. Elle ne le quitte de nuit ni de
jour. De tous ceux qui l'entourent, c’est elle sans doute qu'il aime le plus.
Sa vraie mère, Marie-Louise, s'occupe peu de lui. Cette grande Autrichienne, qui
ressemble, disait-on, "à une poupée battue", s'intéresse à son enfant, mais de loin. Elle ne
vit pas avec lui. Elle ose à peine le prendre dans ses bras, de crainte de lui faire mal. Ses
heures de loisir, elle les passe en compagnie de sa dame d'honneur, la duchesse de
Montebello, à grignoter des gâteaux et des bonbons, boire du chocolat à la viennoise,
jouer de la harpe et du piano, poser pour ses portraits. Le reste du temps, elle est en
parade officielle ou accompagne l'Empereur. Elle est trop princesse pour se sentir une
maman.
Mais Napoléon, lui, qui n'est pas né prince, est vraiment un père. Dans sa toute première
enfance, pour l'égayer, il porte son fils devant une glace et lui tire la langue, fait des
grimaces, lui chantonne des airs. Il le demande à son déjeuner, et, le tenant sur ses
genoux, lui fait goûter de ses mets, le barbouille de sauce, à la vive joie du petit. Quand il
est plus grand, il le prend souvent des après-midi entières dans son cabinet, joue avec lui
sur le tapis et le laisse bâtir des cabanes et de petites tours avec les morceaux de bois
taillé représentant des corps d'armée et des divisions, au moyen desquels il combine ses
prochaines batailles. Parfois, l'enfant s’endort sur ses genoux...
20 ET 21 MARS 1814 : NAPOLÉON À LA BATAILLE D’ARCIS-SUR-AUBE
Ce dernier, dont les deux divisions étaient à cheval sur la route de Troyes, lui fit
connaître que toutes les forces de l’ennemi arrivaient par cette route, et qu’il les avait
vues de ses propres yeux. Mais, refusant de croire ce rapport, Napoléon chargea un
capitaine d’ordonnance de se rendre aux avant-postes, et de revenir au galop l’informer
de ce qu’il aurait vu. Cet officier partit, vit et revint, annonçant n’avoir aperçu qu’un millier
de cosaques répandus dans la campagne.
En effet, c’était le gros de l’armée ennemie. Le généralissime avait enjoint au prince royal
de Wurtemberg de se diriger sur Plancy avec les trois corps soumis à son commandement,
et de fondre sur les colonnes françaises dès qu’il les trouverait, pendant que le comte de
Wrède ferait diversion en attaquant Arcis, et que les gardes et les réserves se réuniraient à
Onjon.
Ce peu de mots rendit aux Français toute leur énergie. Ils se reformèrent sous les yeux de
leur chef intrépide, et retournèrent au combat avec une nouvelle ardeur. La division Friant
parut sur ces entrefaites pour appuyer leur mouvement.
Tandis que ces évènements se passaient sur la droite, le maréchal Ney luttait avec une
poignée d’hommes contre les efforts réunis des Bavarois et des Autrichiens. Chargé de
défendre le village de Torcy, seul point dont la possession pût ouvrir la route d’Arcis au
comte de Wrède, il repoussa plusieurs attaques avec cette valeur qu’il déploya partout.
Torcy néanmoins lui échappa un instant, mais il le reprit bientôt aux forces sextuples qui
s’en étaient emparées.
En vain l’ennemi dirigea sur ce point, devenu le foyer de l’action, le corps des grenadiers
du général Tschoglikow, la deuxième division de cuirassiers russes, la cavalerie de la garde
prussienne, l’artillerie légère de la garde russe. Ce renfort tout puissant qu’il était, ne
servit qu’à donner un nouveau lustre à la gloire de nos armes.
Torcy nous resta: l’incendie s’y manifesta, et c’est au milieu des flammes que le
maréchal Ney s’en rendit maître. Dans cette lutte d’immortel souvenir, le général français
Janssens et le général bavarois Habermann tombèrent mortellement blessés. Pendant que
l’infanterie défendait Torcy avec un si grand courage, la cavalerie faisait des charges plus
ou moins heureuses dans la plaine qui sépare les routes de Plancy et de Troyes. Aucun des
deux partis n’avait encore obtenu d’avantages sur ce point, lorsqu’on vit s’établir dans
Plancy le général Desnouettes, avec deux mille chevaux et quatre mille cinq cents
fantassins de la jeune garde.
Le jour commençait à tomber; on laissa prendre un léger repos à ces braves, et, vers
neuf heures du soir, on les fit entrer en ligne.
Le général Sébastiani s’en servit pour exécuter une charge sur le plateau. Par lui les
cosaques de Kaisarow furent taillés en pièces, et la gauche de l’ennemi entièrement
culbutée. Cette charge allait devenir funeste aux alliés, lorsque l’effet en fut comprimé par
l’arrivée subite de toute la cavalerie du généralissime. Les deux partis se bornèrent à
camper en présence, laissant entre eux le village de Nosay sans aucun poste.
Cet engagement fut le dernier de la journée. Les deux armées couchèrent sur leur terrain,
et ne s’inquiétèrent aucunement pendant la nuit.
Napoléon resta constamment au centre du carnage. Il y eut un cheval de tué sous lui. Et
comme ses généraux murmuraient de le voir s’exposer ainsi: "Ne craignez rien, leur dit-il,
le boulet qui me tuera n’est pas encore fondu." Il était au fort de la mêlée, lorsqu’un
cosaque qui lui portait un coup de lance, fut abattu par le colonel Girardin: "Je vous
remercie", dit froidement l’Empereur à cet officier.
Les deux partis attendaient des renforts. Ils arrivèrent dans la nuit. Dès qu’il fut jour,
l’Empereur se fit amener un cheval, et fut reconnaître les positions de l’ennemi. Il les
trouva d’autant plus formidables, qu’il croyait le généralissime en pleine retraite. Quoiqu’il
ne restât plus à Napoléon que dix-huit mille hommes pour en combattre cent mille,
concentrés sur les hauteurs de Mesnil-la-Comtesse, il n’en fut point étonné, et donna le
signal de l’attaque.
Mais ce mouvement n’avait pour but que de tenir l’ennemi en respect. L’Empereur
rappela ses troupes, qui venaient de culbuter la cavalerie du comte Pahlen, et ordonna la
retraite sur Saint-Dizier. En opérant ainsi, l’Empereur avait pour objet de grossir son
armée des garnisons répandues dans une partie des places fortes du nord de la France,
d’armer en sa faveur les belliqueux habitants de la Lorraine, de l’Alsace, de la Bourgogne
et de la Franche-Comté, pour couper ensuite toute retraite à l’ennemi et fondre sur ses
derrières.
Ce plan était peut-être le plus grand trait de génie du guerrier qui le conçut. Mais il fallait
que, remplissant son espoir, Paris résistât assez longtemps pour lui donner le temps
d’arriver avec une armée plus nombreuse et la masse entière de la population. Pour qui
connaît l’esprit des quatre provinces auxquelles Napoléon confiait en partie le sort de la
France, ce projet n’avait rien d’inexécutable, et il était si persuadé de le voir réussir, qu’il
lui échappa de dire aux officiers qui l’entouraient: "On a parlé de paix; je ne traite point
avec des prisonniers”.
En effet, Paris, résistant huit jours, ainsi que le roi Joseph l’assurait à son frère, plaçait
les alliés entre deux feux, leur coupait toutes communications avec les ressources qu’ils
tenaient sur leurs derrières, et creusait leurs tombeaux au sein même de l’Empire qu’ils
comptaient subjuguer.
Napoléon n’avait aucun renseignement positif sur la force des troupes qui s’attachaient
à ses pas. Plusieurs de ses généraux pensaient que ces troupes n’étaient qu’une forte
avant-garde, et que la grande armée alliée, en grande partie du moins, était revenue sur
ses pas vers Saint-Dizier, se portant sur Joinville, pour tourner l’armée française, et
séparer ses différents corps, en débouchant entre le bourg de Doulevaut et Vassy.
Le maréchal Ney croyait au contraire que les armées ennemies, sans songer à suivre
Napoléon, s’étaient réunies, et marchaient sur la capitale. Ainsi qu’on l’a vu, ce dernier
avis était le seul conforme à la vérité. Mais Napoléon partageait à un tel point celui qui
réunissait la majorité des voix, qu’après avoir écouté avec la plus grande attention les
conjectures du prince de la Moscowa, il ne répondit que ces mots à l’aide de camp qui les
lui exprimait: "Je verrai demain ce que j’aurai à faire", et que, deux heures après, il donna
l’ordre du départ pour Vassy…
20 MARS 1815 : L’EMPEREUR EST À PARIS !
Le 17 mars, l’Empereur dort à Auxerre. le lendemain, 18, il est chez le préfet Gamot
(Charles Gamot, préfet de l'Yonne, est le beau-frère de la maréchale Ney. Les deux
couples sont très proches - Merci à M. Jacques Macé...), il rencontre Ney. L’un et l’autre se
tendent les bras et s’embrassent. Napoléon passe en revue le 14e de ligne.
Au petit matin du 19, il quitte Auxerre dans la calèche du préfet Gamot et va dormir à
Pont-sur-Yonne, qu’il quitte le 20 à une heure du matin. A Moret, en lisière de la forêt de
Fontainebleau, il reçoit les rapports des grands-gardes sur la sécurisation de la forêt.
Arrivé à dix heures à Fontainebleau, Napoléon en repart à deux heures de l’après-midi.
Près de Juvisy, il passe en revue les 1er, 4e, 6e chasseurs à cheval et le 6e lanciers. À sept
heures du soir, il apprend la fuite des Bourbons.
Napoléon arrive dans un Paris en liesse le 20 mars 1815, à neuf heures du soir.
Ce cousin par alliance de Napoléon est admis en 1787 à l'école militaire de Rebais, près
Meaux, comme élève du roi. En 1793, lors de la suppression des écoles militaires, il part
étudier à l'Université de Pise. Sa parenté avec les Bonaparte aide certainement à son
avancement militaire: il est lieutenant, et rapidement adjoint aux adjudants-généraux, et
secrétaire d'ambassade attaché à Joseph Bonaparte.
Arrighi les persuade que l’armistice est signé, que la paix va l’être bientôt. Les Russes,
après une rapide escarmouche, en restent là… Arrighi protège ensuite la retraite de
l’armée française de Leipzig, en combattant contre les troupes autrichiennes, le prince de
Lichtenstein, et le prince royal de Suède, qui n’est autre que Bernadotte…
En 1814, l’effectif de ce 3e corps est très réduit après les derniers combats. Le corps est
dissous et ses membres dispersés dans les autres régiments. Arrighi est à Nogent le 26
février 1814, puis protège Marmont dans sa retraite de Châlons à Paris.
Aux élections du 13 mai 1849, Arrighi est élu de Corse à l'assemblée législative. Peu
après le coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte, il reçoit le grand cordon de la Légion
d’honneur, et fait partie, le 26 janvier 1852, des premiers sénateurs nommés. Il reçoit la
charge de gouverneur des Invalides, et meurt à Paris, le 22 mars 1853.
Il est inhumé aux Invalides, dans la crypte des gouverneurs de la cathédrale Saint-Louis.
Le nom d'Arrighi est inscrit sur la 21e colonne (pilier Sud) de l'Arc de triomphe de l’Étoile.
En 1868, une statue en pied (ateliers de Bartholdi) honore sa mémoire dans sa ville natale.
23 MARS 1805 : MARIA-LETIZIA BONAPARTE DEVIENT “SON ALTESSE IMPÉRIALE
MADAME, MÈRE DE L’EMPEREUR”
Par un décret du 23 mars 1805, Napoléon donne à Letizia, sa mère, le titre d’“Altesse
impériale Madame, mère de l’Empereur”. Elle a sa place à la droite de l’Empereur lors de
toutes les cérémonies officielles. Napoléon lui octroie 300 000 francs par an, et l'entoure
d’aumôniers, de chapelains, de dames d’honneur, de dames accompagnatrices, de
lectrices, de chambellans, de secrétaire des commandements, tous aux ordres de
Madame Mère.
Napoléon la nomme aussi protectrice des Sœurs de charité et des Sœurs hospitalières,
et lui offre, en juin 1805, le château de Pont-sur-Seine, dans l’Aube. Elle habite à cette
date à l’Hôtel de Brienne, (actuelle résidence du ministre des armées), au 14, rue Saint-
Dominique à Paris.
Son Altesse ne tirait pas vanité de la faveur qui avait constitué sa maison, avec son
personnel et ses prérogatives. Elle aurait été heureuse des alliances princières de ses
enfants, si elle n'en avait été inquiétée, au lieu de s'en féliciter pour l'avenir. Son titre
personnel d'Altesse Impériale n’exaltait pas davantage son imagination, et malgré l'ère
napoléonienne des victoires et conquêtes de la France, malgré l'éclat des fêtes et
l'entraînement des plaisirs de la cour, Madame restait, sans faillir et sans faiblir, ce qu'elle
n'avait cessé d'être, la plus prévoyante des mères de famille.
Ce ne fut pas tout pour elle: l'empereur eut l'heureuse pensée de conférer à Son Altesse
Impériale le titre officiel de Protectrice générale des établissements de bienfaisance et de
charité de l'Empire.
Elle accepta cette haute mission avec confiance, et s'en montra doublement digne, par
l'expérience des misères à soulager et par les moyens d'y parvenir. Ses principes
d'économie, souvent mal jugés, même par les siens, s'appliquaient toujours, à part ses
enfants, aux malheureux qu'elle secourait d’une façon pratique, bien comprise et bien
distribuée.
Elle donna beaucoup aux fondations charitables, dont elle avait la haute direction. Elle en
forma un ministère complet dont sa maison lui fournissait le personnel et distribuait les
moyens. Les hauts fonctionnaires de l'État et ceux du clergé lui faisaient connaître, par des
rapports précis, les misères les plus dignes d'être secourues.
La somme annuelle prélevée sur la liste civile de l'empereur, pour la distribution des
secours dirigée par Madame Mère, était, au début, assez minime. Elle s'accrut, peu à peu,
selon les besoins. L’appréciation des demandes soumises régulièrement à l'examen de Son
Altesse Impériale, était modifiée ou maintenue, suivant sa décision, d'après les titres
reconnus par un conseil supérieur.
Les secours ordonnancés étaient distribués, sans retard, suivant la répartition prescrite
par celle que le public appelait l'Impératrice Mère, quoique Madame n'en eût pas le titre
officiel. La somme totale des subsides à distribuer, chaque année, augmenta peu à peu,
jusqu'à une centaine de mille francs. Le principal dispensateur fut, dans les premiers
temps, le cardinal Fesch; mais bientôt l’empereur préféra donner à cette tâche, auprès de
sa mère et auprès de lui, un caractère d'autorité plus directe, en assurant plus de valeur à
la charité elle-même.
C’est pourquoi il confia cette répartition des secours, au grand maréchal du palais, le
général Duroc, en relations constantes avec lui et si digne d'une telle mission, à tous les
titres. Madame en jugea les motifs légitimes, en reconnaissant que son frère ne pouvait
plus être chargé de cette tâche difficile.
L'auteur (anonyme) d'un ouvrage ayant pour titre “L'Empire” rapporte ce qui suit dans
l'une de ses lettres adressées à un personnage de l'époque: "Madame Mère, que ses
grandes qualités rendent si respectable, fait de nombreuses aumônes; elle a demandé à
son fils d'être à la tête de tous les établissements de bienfaisance; elle s'en est formé un
ministère réel, qu'elle dirige activement et par elle-même; M. de Brissac peut donner, à
cet égard, des renseignements irrécusables.
Le traité de Turin du 24 mars 1860 officialise l'acte par lequel le duché de Savoie et le
comté de Nice sont réunis à la France.
En Savoie donc, l’opinion publique est très partagée. Réunion à la France pour les
conservateurs, indépendance voire rattachement à la Suisse pour les libéraux.
Le 24 mars 1860, par le traité de Turin, la Savoie et Nice sont cédées à la France. Les 22
et 23 avril 1860, par un plébiscite, les Savoyards se prononcent en faveur de cette
réunification par plus de 140 000 “Oui” contre 235 “Non”. Deux nouveaux départements
sont ajoutés à la France, la Savoie et la Haute-Savoie.
A Nice, la population semble plus réticente. Lors des élections législatives de mars 1860,
les deux députés élus par Nice, Giuseppe Garibaldi et Charles Laurenti Robaudi, sont
farouchement opposés à ce qu’ils appellent “l’annexion". Les journaux locaux divisent
l’opinion.
Dans la nuit du 24 mars 1801, Paul est assassiné dans sa chambre du palais Saint-
Michel par un groupe d’ex-officiers menés par le général Bennigsen, un Hanovrien au
service de la Russie.
A l'insu de la garde rapprochée et du valet de chambre, les huit soldats font irruption
dans la chambre impériale après avoir pris un souper très arrosé ensemble. Ils obligent
l’empereur à signer son abdication.
L’empereur résiste, mais il est étranglé. Selon une autre thèse, la tête de Paul Ier aurait
accidentellement heurté le dessus de cheminée. L’un des meurtriers, le général Zoubov,
annonce à Alexandre Ier, qui réside au palais et fait partie de la conspiration, son
accession au trône.
Joachim Murat est né à la Bastide-Fortunière, près Cahors (Lot), le 25 mars 1767. Jeune,
il s’enrôle dans un régiment qui passe par Toulouse, le régiment de chasseurs des
Ardennes, puis du 8 février au 4 mars 1792, dans la garde constitutionnelle de Louis XVI
(garde créée en février 1792). Il est rapidement sous-lieutenant dans le 11e de chasseurs à
cheval, puis lieutenant-capitaine et chef d’escadron en 1792.
En 1795, c’est lui qui s’empare, aux Sablons de quarante canons qui serviront, sous les
ordres de Bonaparte, commandant en second de l’armée de l’Intérieur, à mater la
rébellion royaliste. Lors de la première campagne d’Italie, le voilà aide de camp de
Bonaparte, puis général de brigade. Il s’illustre à la bataille de Roveredo, au combat de
Bassano, au fameux passage du Tagliamento, fait d’armes qui forcera l’Autriche à signer
les préliminaires d’un traité de paix.
Après la campagne d'Égypte, Napoléon invite ces deux jeunes femmes à une réception.
Caroline y rencontre à nouveau Murat. Cependant, Napoléon veut absolument la marier
au général Jean-Victor Moreau. Il fait même paraitre dans le Moniteur une note indiquant
le prochain mariage d’une de ses sœurs (les autres étant déjà mariées…) avec Moreau,
sans en prévenir ni Caroline ni Moreau. Mais ce dernier refuse, d’ailleurs, il est déjà
fiancé ! Caroline, désespérée, supplie Joséphine d’intercéder pour elle. Elle veut épouser
Murat ! Mais Bonaparte reste inflexible. Les deux "mauvais" mariages, celui d’Élisa avec ce
Bacciochi, et de Pauline avec Leclerc, suffisent… Il espère un plus brillant parti pour
Caroline.
Murat, lui, n’a pas encore fait de demande officielle. Il interroge Bessières, et Collot, le
conseiller de la famille Bonaparte. Mais, pendant qu’il tergiverse, voilà Lannes qui entre en
jeu. Lui aussi voudrait épouser Caroline. Murat demande à voir Bonaparte, qui serait
plutôt favorable à une union avec Lannes. Il est donc reçu froidement. Le soir, Joséphine
plaide la cause de Murat, lui rappelle la passivité de Lannes aux journées de brumaire,
contrastant avec l’engagement à ses côtés de Murat, alors qu’il y risquait sa carrière.
Le 18 janvier 1800, au Petit Luxembourg, le contrat de mariage est signé. Les frères de
Caroline lui apportent en dot 40 000 francs en espèces, tandis que Murat apporte au
ménage seulement 12 000 francs. Au tout dernier moment, Bonaparte offre à sa sœur un
très beau collier de diamants qui appartenait… à Joséphine.
Le 18 mai 1803, l’anglais William Pitt le Jeune brise ces treize mois de paix en organisant
la Troisième Coalition qui déclare la guerre à la France…
Talleyrand écrit dans ses Mémoires (Paris : Jean de Bonnot, 1967, vol. 1, p. 286: "On peut
le dire sans la moindre exagération, à l’époque de la paix d’Amiens, la France jouissait au
dehors, d’une puissance, d’une gloire, d’une influence telles, que l’esprit le plus ambitieux
ne pouvait rien désirer au delà pour sa patrie. Et ce qui rendait cette situation plus
merveilleuse encore, c’était la rapidité avec laquelle elle avait été créée."
La grande armée alliée campait, le 24 mars, sur la rive droite de la Cosle, et celle de
Silésie sur les bords de la Marne, entre Châlons et Château-Thierry; la première était
établie sur le front, la seconde sur le flanc gauche des ducs de Trévise [Mortier] et de
Raguse [Marmont], placés tous deux près de la gauche de la Somme-Soude, entre Vatry et
Soudé. Le but des maréchaux français était de joindre Napoléon, celui des généraux alliés
d’atteindre Paris.
De son côté, la grande armée alliée marcha sur Fère-Champenoise, les gardes et réserves
dans la direction de Montepreux; le corps du général Rayewski et les Wurtembergeois
dans celle de Vitry, précédés de leur cavalerie et suivis des Bavarois et du corps autrichien
de Giulay. Le comte Pahlen formant l’avant-garde de la colonne du centre, envoya aussitôt
ses cosaques sur la Somme-Soude.
Celle-ci, sous les ordres des généraux comte Pahlen et prince Adam de Wurtemberg,
attaquant simultanément et par les deux flancs la position française, le maréchal se vit
forcé à un mouvement de retraite sur Sommesous; la cavalerie du général Bordesoulle,
qui voulut arrêter l’ennemi, fut vivement repoussée par une des brigades de la cavalerie
russe.
Une canonnade eut lieu et dura deux heures à l’avantage des Français, malgré la position
peu favorable de leur cavalerie. Mais à midi, le général Nostitz et le grand-duc Constantin
s’étant avancés à la tête de deux colonnes de cavalerie autrichienne et russe, il fallut
continuer le mouvement rétrograde, par échiquier, pour gagner Lenhare.
Deux charges tentées par le comte Pahlen furent repoussées; une troisième enfonça les
cuirassiers du général Bordesoulle, malgré les efforts du général Roussel; mais le général
Latour Foissac, à la tête du huitième de chasseurs, exécuta une charge qui rompit un
moment l’impétuosité de la cavalerie ennemie. Après sept heures d’engagement, les
maréchaux espéraient gagner les hauteurs de Fère-Champenoise, quand une forte
giboulée, qui fouettait le front de la ligne française et favorisait la cavalerie de la garde
russe, accrut prodigieusement les embarras du mouvement rétrograde.
Les cuirassiers, à peine reformés, furent culbutés de nouveau et rejetés sur l’infanterie
de la jeune garde, qui n’eut que le temps de se former en carrés; deux de la brigade Jamin
furent pris ainsi que le général; ceux de la brigade Lecapitaine perdirent leur artillerie,
mais ne furent point entamés. L’orage grossissait, il grêlait avec force, on ne se distinguait
plus à trois pas, et dans ce désordre extrême et inévitable, vingt-quatre pièces d’artillerie,
plus de soixante caissons de munitions et un bataillon du train des équipages furent
abandonnés.
Enfin, le temps s’éclaircit, les divisions Ricard et Christiani firent bonne contenance et
donnèrent le temps à la cavalerie de passer le ravin de Connantray. Le prince de
Schwartzenberg se contenta alors de faire poursuivre les corps des maréchaux par
l’artillerie légère, la cavalerie de Pahlen, et celle du prince Adam de Wurtemberg, qui,
laissant Connantray sur leur gauche, s’étendirent dans la plaine de Fère-Champenoise.
L’armée française était à peine ralliée derrière Connantray lorsque quelques coureurs
ennemis furent aperçus débouchant du ravin; une terreur panique saisit les troupes, elles
s’enfuirent pêle-mêle vers Fère-Champenoise. Cette déroute aurait eu peut-être les
résultats les plus décisifs pour les alliés, si un régiment de marche de grosse cavalerie,
commandé par le colonel Leclerc, et arrivé la veille à Sezanne, ne fût accouru au secours
des maréchaux.
Pendant qu’ils s’occupaient de ce soin, on vit s’avancer sur la gauche une colonne
soutenant un combat très vif. Le bruit se répand dans les rangs encore confus, que
Napoléon arrive: les cris de “vive l’Empereur” retentissent de toutes parts, les cuirassiers
du général Bordesoulle se portent les premiers en avant; mais ils sont forcés de se replier
après avoir perdu plusieurs pièces.
Pressée de se réunir aux ducs de Trévise et de Raguse, elle avait quitté Bergères dans la
nuit du 24 au 25, et s’était mise en marche sur Vatry. Le général Pacthod, qui commandait
comme le plus ancien, se voyant attaqué à Villeseneux par la cavalerie du général Korf, qui
suivait la route de Châlons à Etoges, forma aussitôt ses troupes, le convoi massé en
arrière. Mais, au lieu de se retirer sur Fère-Champenoise, il s’attacha à repousser de pied
ferme, pendant une heure et demie, les attaques des escadrons ennemis. Ceux-ci ayant
été successivement renforcés, les deux divisions françaises durent gagner Fère-
Champenoise à travers champs, et, par suite, abandonner le convoi qui gênait trop la
marche, après en avoir pris, toutefois, les chevaux pour doubler les attelages de l’artillerie.
Le général Pacthod, opérant son mouvement en échiquier, espérait atteindre, dans cet
ordre, Fère-Champenoise, lorsqu’une brigade de deux régiments de chasseurs à cheval
russes vint s’établir sur ses derrières, et le placer dans l’alternative de se faire jour ou de
se rendre.
Le général Raymond Delort propose de charger ces nouveaux ennemis, tandis que le reste
des troupes contiendra le général Korf.
Tel était l’état des choses, quand vers quatre heures, la cavalerie et l’artillerie de la
garde russe entrèrent en action. Le général Pacthod, assailli de toutes parts, harangue ses
gardes nationales et leur fait jurer de vendre chèrement leur vie. L’ardeur de ces braves
redouble, la cavalerie s’épuise en vaines charges contre eux; mais bientôt les batteries
criblent de mitraille les carrés français.
Plusieurs d’entre eux, parmi lesquels celui où se trouvait le général Pacthod, sont
enfoncés et forcés de mettre bas les armes. Celui du général Thevenet bravait toutes les
attaques et touchait déjà aux marais de Saint-Gond, où il aurait trouvé un refuge assuré;
mais il est accablé sous le feu de quarante-huit pièces de canon, toute la cavalerie de la
grande armée [alliée] s’élance sur lui et en fait une horrible boucherie. Le général
Thévenet fut blessé et pris, et aucun homme n’échappa, car aucun ne voulut accepter de
quartier; et, quoique enfoncés, ils combattirent à la baïonnette jusqu’au dernier soupir.
Ce succès brillant ouvrait le chemin de la capitale aux alliés. Leurs troupes passèrent la
nuit dans la plaine de Fère-Champenoise, où fut établi le quartier général du prince de
Schwartzenberg et des monarques.
Le 26, les trois corps russes de l’armée de Silésie poussèrent jusqu’à Étoges; le gros des
deux corps prussiens resta à Montmirail, un de leurs partis poursuivit celui du général
Vincent sur Verdelot et Rebais; le général York ayant entendu à midi une forte canonnade,
envoya le général Ziethen en reconnaissance sur Sezanne…
### Grimace de l’Histoire, ce fut dans cette action contre les deux divisions françaises que
le chef de bataillon Rapatel, ex aide de camp de Moreau, et alors officier d'ordonnance de
l'empereur de Russie, fut tué en sommant un carré où un de ses frères combattait comme
capitaine d'artillerie.
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