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Cercle Napoléon
semaine du 10 au 16 juillet
 
au sommaire 

LA VIE DE L'ASSOCIATION 

CARTE DE MEMBRE
ACTIVITÉS FUTURES
 

NOS ÉPHÉMÉRIDES 

• 10 JUILLET 1792 : PROMOTION DE BONAPARTE AU GRADE


DE CAPITAINE 
• 11 JUILLET 1920 : MORT DE L’IMPÉRATRICE EUGÉNIE
• 12 JUILLET 1806 : SIGNATURE DU TRAITÉ DE LA
CONFÉDÉRATION DU RHIN
• 13 JUILLET 1815 : NAPOLÉON RENCONTRE A L'ILE D'AIX
SON FRÈRE JOSEPH 
• 14 JUILLET 1797 : BONAPARTE À MILAN CÉLÈBRE
SOLENNELLEMENT LE 14 JUILLET
• 15 JUILLET 1804 : PREMIÈRE DISTRIBUTION DES CROIX DE
LA LÉGION D’HONNEUR
• 15 JUILLET 1808 : MURAT ROI DE NAPLES
• 15 JUILLET 2020 : LE PRINCE JOACHIM MURAT DEVIENT
PRÉSIDENT D’HONNEUR DU CERCLE NAPOLÉON
• 16 JUILLET 1815 : DERNIER REGARD VERS LA TERRE DE
FRANCE…
 

vous avez raté les éphémérides de la semaine dernière ? Cliquez


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retrouvez la semaine du 3 au 9 juillet

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napoléonienne ? Vous voulez nous parler de
votre association de reconstitution ? Ou d'un lieu
insolite, ou peu connu en relation avec l'Empire ? Faites-
nous en part, nous le publierons par courriel (1200 envois)
et aussi sur Facebook, où nous avons 9280 abonnés.

Et merci de renvoyer vous-même ce courriel à tous vos


amis sensibles à l'épopée napoléonienne.
 

Pour que Vive l'Empereur !

 
 

  la vie de l'association  
 

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LES AMIS DU BARON LARREY
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prochaines activités
du Cercle Napoléon
 

•  Vendredi 21 octobre 2022


Comment parler aujourd’hui de Napoléon
Thierry Lentz  

•  Samedi 19 novembre 2022


Murat mon ancêtre
Prince Joachim Murat

 
 

  Nos éphémérides  
 
10 JUILLET 1792 : PROMOTION DE
BONAPARTE AU GRADE DE CAPITAINE 
 

Par ordre du ministre de la Guerre, et à la demande du Comité


de l'artillerie, le lieutenant Bonaparte est réintégré dans l'armée,
avec le grade de capitaine, avec effet rétroactif au 6 février 1792.  
Louis XVI signe son brevet, et c’est probablement l’un de ses
derniers actes publics. Bonaparte intègre alors le 4e d’artillerie.
Dans son régiment, il ne reste que 14 officiers sur 80.

C’est avec ce grade que Bonaparte se présente à Toulon au


général Carteaux qui dirige le siège de la ville. Avec l’appui
d'Augustin Robespierre et de Salicetti, il obtient le 19 octobre
1793  le commandement de l'artillerie, avec le grade de chef de
bataillon.

Le 23 novembre, il parvient, avec ses hommes, à capturer le


général anglais Charles O'Hara. Le 16 décembre, vers minuit,
l'assaut est donné sur le Petit Gibraltar. Pendant le corps à corps,
Bonaparte est blessé d'un coup d'esponton à la cuisse par un
sergent britannique.

Le 19 décembre, Toulon est aux mains des troupes de la


convention. Bonaparte est déjà en route pour sa nouvelle
affectation à Nice, comme commandant de l'artillerie de l'armée
d'Italie quand il est nommé général de brigade, le 22 décembre
1793.
11 JUILLET 1920 : MORT DE L’IMPÉRATRICE
EUGÉNIE

Le 11 juillet 1920 décédait à Madrid, à l’âge de 94 ans, dans le


palais des ducs d’Albe (descendants de sa soeur aînée),
l’Impératrice Eugénie, dernière souveraine qu’ait connue la
France, veuve de l’empereur Napoléon III, mort en 1873, et mère
du Prince Impérial, mort en 1879.

Elle repose aux côtés de son époux et de son fils à Farnborough


en l'abbaye Saint-Michel, abbaye bénédictine de style gothique
flamboyant, qu’elle avait elle-même fondé en 1881.

Deux aspects moins connus de son rôle : 


 

• L’impératrice Eugénie et la cause féminine

En 1862, l’Impératrice Eugénie a saisi le Conseil des


ministres pour que Julie Daubié, institutrice, puisse se présenter
aux épreuves du baccalauréat, alors que cet accès lui avait été
refusé en 1861 par le Ministre de l’Instruction publique, Monsieur
Roulland.

Au milieu de garçons de dix-sept ans, Julie Daubié, trente-sept


ans, s'est présentée à la Faculté de Lyon et y a recueilli auprès des
examinateurs quatre boules blanches, devenant ainsi la première
femme bachelière française. 

l’Impératrice Eugénie fit aussi obtenir la Légion d’Honneur à


Rosa Bonheur, première femme décorée à titre civil pour services
rendus à l’Art, et a même émis le souhait que les femmes soient
admises à l’Académie Française…
 

• L’Impératrice Eugénie et le retour de l'Alsace-


Lorraine

Le 23 octobre 1870, d’Angleterre, où elle était


réfugiée, l’Impératrice Eugénie, écrivit au roi de Prusse Guillaume
Ier en tentant de l'amener à renoncer à l’Alsace-Lorraine.
Guillaume Ier lui répondit dès le 26 octobre1870. Dans sa lettre
de refus, il écrivait:

“J'aime mon pays comme vous, Madame, vous aimez le vôtre,


et par conséquent je comprends les amertumes qui remplissent le
coeur de Votre Majesté et j'y compatis bien sincèrement. Mais,
après avoir fait d'immenses sacrifices pour sa défense, l'Allemagne
veut être assurée que la guerre prochaine la trouvera mieux
préparée à repousser l'agression sur laquelle nous pouvons compter
aussitôt que la France aura réparé ses forces et trouvé des alliés.
C'est cette considération seule, et non le désir d'agrandir une patrie
dont le territoire est assez grand, qui me force à insister sur des
cessions de territoires, qui n'ont d'autre but que de reculer le point
de départ des armées françaises qui, à l'avenir, viendront nous
attaquer.”

En 1917, les Alliés, avec au premier plan les États-Unis, avaient


décidé qu’il n’y aurait pas de retour inconditionnel au sein de la
France de l’Alsace-Lorraine, car ils la considéraient comme
territoire allemand. Ce point de vue était même  partagé par
nombre de politiciens français. 

Devant cet état de faits, l’Impératrice Eugénie apprit


l'existence de cette lettre à Clemenceau, et la lui confia pour
qu’il puisse la lire au cours d'une réunion interalliée. 

La lecture de ces termes “C'est cette considération seule, et non le


désir d'agrandir une patrie dont le territoire est assez grand, qui me
force à insister sur des cessions de territoires, qui n'ont d'autre but
que de reculer le point de départ des armées françaises qui, à
l'avenir, viendront nous attaquer” prouva à cette réunion que le roi
de Prusse ne considérait pas l'Alsace-Lorraine comme territoire
allemand, mais que c’était uniquement à ses yeux un glacis pour
protéger l'Allemagne. 

Le retour de l'Alsace-Lorraine fut alors inscrit parmi les buts


de guerre.
12 JUILLET 1806 : SIGNATURE DU TRAITÉ DE
LA CONFÉDÉRATION DU RHIN
 

À la suite de sa victoire à Austerlitz sur l'Autriche et la


Russie, l'Empereur veut s’assurer d'un glacis protecteur autour de
la France, composé par une confédération d'États satellites. 

Seize États allemands, ayant quitté la diète du Saint-Empire


romain germanique, se regroupent en confédération, sous la
présidence d'un prince primat, assisté d'un coadjuteur. 

Napoléon en devient le Protecteur. Il ne peut intervenir dans les


affaires intérieures de la Confédération, gérées par une Diète
fédérale, et les souverains de chaque état sont pleinement et
entièrement maitres de leurs territoires respectifs.

Napoléon peut disposer d'un plus grand potentiel de


mobilisation en cas de guerre. En effet le traité comporte une
clause d'alliance “en vertu de laquelle toute guerre continentale,
que l'une des parties contractantes aurait à soutenir, deviendra
immédiatement communes à toutes les autres”, et la Confédération
s'engage à fournir à Napoléon un contingent militaire de 63000
hommes.

Les États qui prennent part à la Confédération sont


agrandis au détriment des principautés épiscopales et des villes
libres. La plupart de leurs souverains sont élevés à de plus hautes
dignités.

La Confédération comptera jusqu’à 35 États, regroupant 15


millions de sujets et fournissant ainsi un avantage stratégique
significatif à la France sur ses frontières orientales, avec la mise à
disposition de troupes pour les campagnes de la Grande Armée.
Elle se désagrégea au lendemain de la défaite de Napoléon à
Leipzig (1813).

13 JUILLET 1815 : NAPOLÉON RENCONTRE A


L'ILE D'AIX SON FRÈRE JOSEPH 
 
le 12 juillet 1815, Napoléon, qui était sur la frégate la Saale,
débarque à l’île d’Aix. Il s’installe dans la maison du gouverneur,
qu’il avait lui même fait construire après une tournée d’inspection,
en 1808.

Le 13 juillet, Napoléon reçoit son frère, Joseph, récemment


arrivé à Aix, qui lui propose sans succès de se substituer à lui afin
que l’Empereur embarque sur un voilier en partance pour les États-
Unis. Il avait frété à Bordeaux pour 18000 francs, un bâtiment
américain de 200 tonneaux, le brick le Commerce, capitaine
Misservey, qui chargeait des eaux-de-vie dans les Charentes. 

Le lendemain, Joseph envoie encore son secrétaire Louis


Maillard pour insister. La réponse définitive de l’Empereur est:
“Dites au roi Joseph que j'ai bien réfléchi sur sa proposition. Je ne
puis pas l'accepter. Ce serait une fuite. Mon frère peut le faire. Il
n'est pas dans ma position. Moi je ne le puis pas. Dites-lui de partir
sur-le-champ. Il arrivera à bon port. Adieu.” 

Joseph s’embarquera finalement à Royan, dans la nuit du 24 au


25 juillet, par un beau clair de lune, et atteindra New York le 20
août.
14 JUILLET 1797 : BONAPARTE À MILAN
CÉLÈBRE SOLENNELLEMENT LE 14 JUILLET
 

Bonaparte a proclamé le 27 juin 1797 à Milan la République


cisalpine, république sœur résultant de la fusion des républiques
cispadane et transpadane.  
Le 14 juillet 1797 est solennellement célébré à Milan, en
présence de Napoléon Bonaparte. Il écrit au Directoire: “Vous
pouvez d'un seul coup sauver la République: faites arrêter les
émigrés, détruisez l'influence des étrangers. Si vous avez besoin de
force, appelez les armées. Faites briser les presses des journaux
vendus à l'Angleterre... Quant à moi, il est impossible que je puisse
vivre au milieu des affections les plus opposées; s'il n'y a point de
remède pour faire finir les maux de la patrie, pour mettre un terme
aux assassinats et à l'influence de Louis XVIII, je demande ma
démission”.

Bonaparte profite de l’anniversaire du 14 juillet pour adresser


aux soldats cette proclamation retentissante (Correspondance de
Napoléon Ier, t. III, p. 240):

Soldats, c'est aujourd'hui l'anniversaire du 14 juillet. Vous


voyez devant vous les noms de nos compagnons d'armes morts au
champ d'honneur pour la liberté de la patrie: ils vous ont donné
l'exemple. Vous vous devez tout entiers à la République; vous vous
devez tout entiers au bonheur de trente millions de Français; vous
vous devez tout entiers à la gloire de ce nom qui a reçu un nouvel
éclat par vos victoires.

Soldats, je sais que vous êtes profondément affectés des


malheurs qui menacent la patrie; mais la patrie ne peut courir de
dangers réels. Les mêmes hommes qui l'ont fait triompher de
l'Europe coalisée sont là. Des montagnes nous séparent de la
France; vous les franchiriez avec la rapidité de l'aigle, s'il le fallait,
pour maintenir la Constitution, défendre la liberté, protéger le
Gouvernement et les républicains.

Soldats, le Gouvernement veille sur le dépôt des lois qui lui est
confié. Les royalistes, dès l'instant qu'ils se montreront, auront
vécu. Soyez sans inquiétude, et jurons par les mânes des héros qui
sont morts à côté de nous pour la liberté, jurons sur nos nouveaux
drapeaux: Guerre implacable aux ennemis de la République et de
la constitution de l'An II.

Pendant le dîner, Bonaparte porte un toast "Aux mânes du


brave Stengel, mort aux champs de Mondovi; de Laharpe, mort
aux champs de Fombio; de Dubois, mort aux champs de Roveredo;
et à tous les braves morts pour la défense de la liberté ! Puissent
leurs mânes être toujours autour de nous ! ils nous préviendront
des embûches des ennemis de la patrie.
15 JUILLET 1804 : PREMIÈRE DISTRIBUTION
DES CROIX DE LA LÉGION D’HONNEUR
 

L’Ordre national de la Légion d’Honneur avait été créé le 19


mai 1802 par le Premier Consul, Napoléon Bonaparte, pour
récompenser les mérites des citoyens, tant civils que militaires, et
établir une émulation civique chez les notables.
Mais devant l’opposition des militaires, Bonaparte ajourna
l’inauguration de la nouvelle institution, jusqu’au 14 juillet
1804, date à laquelle eut lieu, en l’église des Invalides, la première
cérémonie de remise des décorations. 

Le jour initialement choisi, 14 juillet, était un samedi, la


cérémonie fut repoussée au dimanche 15, pour permettre aux
Parisiens d'assister au défilé des troupes et au passage du cortège
impérial.

Seuls des civils y ont été récompensés. Les militaires attendront


le 15 août 1804, au camp de Boulogne, pour recevoir la croix.
15 JUILLET 1808 : MURAT ROI DE NAPLES
 

Le 15 juillet 1808, par le traité de Bayonne, Murat et son


épouse reçoivent de Napoléon la couronne de Naples. 

En contrepartie, Murat abandonne le grand-duché de Berg,


toutes ses possessions mobilières et immobilières en France, et la
solde de maréchal tout en conservant le titre. 
Murat devient, par la grâce de Dieu et par la Constitution de
l'État, roi des Deux-Siciles, sous le nom de Joachim Napoléon.

Vive l'Empereur et Roi d'Italie !


et Vive le Roi de Naples !
15 JUILLET 2020 : LE PRINCE JOACHIM
MURAT DEVIENT PRÉSIDENT D’HONNEUR DU
CERCLE NAPOLÉON
 

Le Prince Joachim Murat, 49 ans, Prince de Pontecorvo, ancien


parachutiste au 1er RPIMA, dans un détachement de forces
spéciales au Kosovo, officier de réserve, est dirigeant dans de
grands groupes industriels internationaux.

Dans ses écrits, il appelle à “retrouver le sens commun, le sens


de l’intérêt général, à restaurer les valeurs qui constituent l’esprit
français. Ces valeurs humanistes créées par la Révolution,
diffusées par les deux Empires et portées par la République”.

Il appelle à “une France qui mette au premier plan une


instruction publique créatrice de cohésion nationale et de liens
transgénérationnels, sans lesquels toute société s’effondre; une
France qui intègre les diversités comme une richesse mais pas à
n’importe quel prix;

une France qui favorise l’esprit d’entreprise et qui protège


réellement les travailleurs; une France sans millefeuilles
administratifs et plus décentralisée; une France qui ne livre pas son
système éducatif, son système de santé, sa politique culturelle et
ses principales infrastructures aux fonds de pensions américains ou
au Qatar;

une France dans une Union Européenne - idée oh combien


bonapartiste - mais dans une Union garante des identités nationales
et dont l’objectif est la création d’une Europe puissance dans une
économie mondialisée, d’une Europe bouclier, d’une Europe
sociale devant l’Europe du marché”.
Il demande à aller vers ces “valeurs partagées, autour de la
fierté et du courage à les défendre”, vers “cette intelligence
française du dialogue, du débat. Non plus ce “vivre ensemble”,
slogan qui évacue toute tentative de penser le réel, mais plutôt le
“réfléchir ensemble”. L’esprit français des salons des XVIIIe et
XIXe siècles dans lesquels ont été pensées les bases de notre
Nation. Ces salons animés par des Voltaire et des Montesquieu
puis plus tard par des Bonaparte et des Murat”.

Et appelle à nous interroger ainsi: “qu’ai-je fait aujourd’hui et


que ferai-je demain pour défendre et reconstruire ces valeurs ?”

Retrouvez-le sur notre chaine youtube Cercle Napoléon, lors de


l'inauguration de la très grande fresque de baillargues, ou sur le
sujet "Napoléon et Murat".

Pouvions-nous rêver au Cercle Napoléon meilleur Président


d'Honneur ?

• Vive l'Empereur et Roi d'Italie !


• Vive le Roi de Naples !
16 JUILLET 1815 : DERNIER REGARD VERS
LA TERRE DE FRANCE…
 

Le 15 à l’aube, l’Empereur, à l'île d'Aix, porte son uniforme de


colonel des chasseurs de la Garde, est coiffé de son chapeau à
cocarde, a la poitrine barrée du grand cordon de la Légion
d’honneur, il est ceint de son épée, porte des bottes à éperons
d’argent et a enfilé une redingote vert-olive. 

Il embrasse le général Becker qui lui demande: “Sire, Votre


Majesté désire-t-elle que je l’accompagne jusqu’à la croisière ?”
Napoléon lui répond: “non, Général Becker, il ne faut pas que l’on
puisse dire que la France m’a livré aux Anglais.”  

L’Empereur salue les marins de l’île d’Aix qui, pour la dernière


fois, crient “Vive l’Empereur” et monte, suivi de sa suite de 70
personnes, sur des canots pour rejoindre le brick l’Épervier,
commandant Olivier Jourdan de la Passardière.

L’absence de vent fait que Maitland envoie des chaloupes vers


l’Épervier. Napoléon est le dernier à quitter ce brick, après avoir
dit adieu à Jourdan et à son équipage sous des “Vive l’Empereur”. 

L’Empereur, à l’arrière de la chaloupe, trempe par trois fois sa


main dans l’océan et en asperge la coque de l’Épervier.

Napoléon est accueilli sans les Honneurs sur le Bellerophon par


Maitland, qui l'installe dans la chambre du conseil, devenue ainsi
la chambre de Napoléon. 

Le 16 juillet, l'Empereur se rend à bord du Superb, pour voir


l'amiral Hotham, supérieur hiérarchique du capitaine Maitland, et
rejoint le Bellerophon vers midi. Dès son arrivée à bord, Le navire
appareille. Napoléon reste sur le pont, et s'isole pour voir le
Bellerophon franchir lentement, entre l'île d’Oléron et L'île de Ré,
le pertuis d’Antioche.
 
C’est fini, c'est dernier regard de l'Empereur vers la terre de
France…
Cercle Napoléon
 

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Vive l'Empereur !

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