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Examen final :
Réfléchir à des illustrations sur les différentes théories pour préparer le partiel !
Application des théories à un cas réel+ questions
Manuel de référence : « Théorie des organisations » Jacques ROJOT, 2ème édition 2005
Ouvrage complémentaire : « Théorie des organisations », JM Plane, 2088, poche, Dunod
« Théorie des organisations », Alain Desreumaux, 2005, EM
« La sociologie des organisations », Philippe Bernoux, 1990, Point seuil
Objectifs :
Donner aux étudiants une vue d'ensemble sur les théories des organisations, des
approches traditionnelles, plus anciennes (Taylor, Fayol, Weber…), aux approches
plus récentes, telles que l’analyse stratégique des organisations ou la théorie néo-
institutionnelle.
A l’issue du cours, les étudiants devront être capables d’utiliser les théories et concepts
vus en cours pour analyser des situations organisationnelles concrètes, rencontrées
notamment lors de stages ou d’expériences professionnelles.
1. Les organisations
1.1. Différentes approches de l’entreprise selon les disciplines
Entreprise/Firme (économie) = privé, un peu différent d’une organisation (toutes formes
d’activités collectives organisées)
Economiste : recourt à des critères quantitatifs (ex : fime = fonction de production, de coût,
de produit : CA, bénéfice, part de marché, rentabilité…)
Juriste : se réfère au statut juridique (société au sens juridique est différent d’entreprise)
Concept d’organisation : utilité supplémentaire (intérieur : avoir une idée sur le
pouvoir, hiérarchie, etc…)
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1.2. Définition
Organisation : espace temporalisé ; elle diffère selon les espaces et les générations elle
s’inscrit dans le temps et dans l’espace. Très influencée par les éléments extérieurs.
Missions variées de l’organisation
- Rechercher des profits, satisfaire parties prenantes (organisation privée)
- Assurer une mission de service public (organisation publique)
- Gérer des avantages sociaux (organisations du secteur de l’économie sociale et
solidaire : loisirs, logement, prévoyance ou retraites complémentaires)
Muriel de Fabrègues, « introduction à la gestion », 2008
Une fois la stratégie définie on va définir des indicateurs de mesure de la performance pour
contrôler ex : rentabilité des capitaux investis, satisfaction des usagers…
Composée d’individus : à la recherche des éléments de satisfaction différents voire
contradictoires.
(Exemple à la fac : étudiants veulent avoir une chance d’insertion professionnelle, un emploi
du temps qui les satisfait, alors que pour les profs : statut, conditions de travail…)
Modèle PESTEL
P=Politique et institutionnel : Normes ou réglementations, (ex : développement durable … )
E= Economique (ex : concurrence, crise, taux de change et d’intérêt … )
S= Social (ex : coût du travail, conflits sociaux, inégalités…)
T= Technologique : progrès technique, innovations, modifie les modes de production et les SI
E= Ecologique : Empreinte écologique, éco-conception, Responsabilité Social des Entreprises
(RSE)
L= Législatif
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2. Structures organisationnelles
2.1. Structure formelle (hiérarchie et organigramme)
C’est l’ossature de l’organisation
- Conçue par les dirigeants
- Indications sur la répartition des tâches entre les unités, ainsi que les modalités de
collaboration et de coordinations entre les postes
- Modalités de collaboration et de coordinations entre postes
Unité : regroupement de moyens matériels et humains mis au service d’une mission / tâche
(Ex : entrepôt, chantier, service, bureau…)
Organigramme :
- Expression de la structure formelle de l’organisation ;
- Permet de comprendre les fonctions de l’entreprise, la répartition des activités entre
services (objectif principal);
- Précise le schéma hiérarchique et les liens de subordination
- A l’intérieur d’une unité : plusieurs postes de travail définis par l’ensemble des
tâches à réaliser, compétences liées
Fonction
Définie par rapport :
- A son objectif
- A l’ensemble des opérations et tâches à réaliser pour l’atteindre
Fonction RH, logistique, distribution…
Dans certaines entreprises les cultures diffèrent selon les fonctions (tenue vestimentaire
pour le service commerciale, manière de pensée pour les RH …)
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2.2. Structure informelle
(a parfois une fonction plus importantes que structure formelle)
Connaitre la structure formelle ne suffit pas pour comprendre l’organisation
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5 éléments de conception
- Mécanismes de liaison
- Mécanismes de contrôle
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- Standardisation des qualifications : grande autonomie pour les acteurs. On suppose
que les salariés vont tendre vers un même objectif. Ex : L’enseignement, secteur
publique... On l’utilise quand on n’arrive pas à utiliser les autres modes en général
Mécanisme de contrôle
- Système de planification de la stratégie : quels objectifs, quel moyen va-t-on mettre
en place …
- Plan opérationnel : expression des objectifs à moyen terme par service
- Budget : outils budgétaire, chiffrer.
- Contrôle : dans quelle mesure on a respecté ces budgets, objectifs…
Structure fonctionnelle
Taches séparées par fonction, objectif : avoir des spécialistes par fonction. Hiérarchie à
l’intérieur de chaque fonction.
Structure divisionnelle
Privilégie le produit du domaine d’activité (marché ou zone). Une division particulière pour
chaque marché, considérée comme un centre de profit autonome. Pas de partage des
moyens (RH, Marketing…)
Davantage d’autonomie aux responsables de division
+ Adaptée aux entreprises multi-produits, multi-activités
Dispersion des ressources, déséconomies d’échelle (pas achat groupé), faible
spécialisation, besoin de liaisons.
(Confère FAYOL)
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Structure matricielle
Adaptée aux entreprises qui travaillent en projet
Entreprise de communication, de R&D, SSII, consultants
Facilité l’alliage des compétences :
- Chef de projet divisionnel
- De l’expert fonctionnel
+ Flexibilité, structure adaptable à l’environnement
Besoins forts de coordination, résolution des conflits
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3. L’étude des organisations
3.1. Comment organiser un cours sur l’analyse des organisations ?
Théorie des organisations
Sources diverses, dispersées
Economie, sociologie, psychologie sociale, sciences de gestion
Constats : Pourtant :
- Mauvais climat social - Salaires bons
- Fort absentéisme - Conditions de travail
- Rotation élevée du personnel satisfaisantes
Il fait alors appel à plusieurs spécialistes : chacun identifie un problème avec ses
propres «lunettes»
Constat commun : crise max aux heures de pointe
Sociologue
Pb statut social : gérant > cuisinier > serveur
Or ordres hurlés en sens inverse
Psychologue
Gérant= figure du père, cuisinier=Fils, serveur= filles
Sens des ordres perturbe les structures de personnalité
Anthropologue
Système culturel de valeurs différentes
Gérant et cuisiniers : croissance (salaire &prestige)
Inverse pour les serveuses
Valeurs périphériques dominent les valeurs centrales
Economiste
Equilibre de monopsone
- 1 demandeur de commandes (cuisinier)
- 1 offre atomisée (serveuses)
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Solutions : porte-commandes
Socio= «anonymer» les infos
Psycho= dépersonnaliser les rapports
Anthropologue = intermédiaire
Economiste= agrégation de l’offre
Même solution aux différents problèmes
Conclusions
Principe d’équifinalité
Plusieurs moyens d’atteindre le même but
Théories partielles
Un seul aspect, point d’observation, avec une perspective propre
Théories complémentaires
Conclusions
Conservation d’une pluralité d’approches
« La réalité peut s’observer à travers des cadres conceptuels multiples »
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Objet de la théorie des organisations
« La théorie des organisations, discipline des sciences de gestion, n’a pas d’ambitions aussi
larges et se borne à analyser, rassembler systématiquement, développer des connaissances
qu’elle peut appliquer pour l’efficacité et l’efficience du fonctionnement des organisations »
ROJOT (2003), Théorie des organisations, page 16
Elles occupent une place non négligeable (elles nous entourent et nous contrôlent) qui nous
amène à les étudier afin de comprendre comment elles fonctionnent vu la taille et leur
complexité qui ne cessent de croître avec le temps : selon les organisations les
fonctionnements diffèrent (société étatique, multinationale ou non, nationale ou
internationale…)
Il faut mieux les connaître pour mieux les utiliser.
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Chez les chercheurs
Chez les observés
Les organisations vont de soi (ROJOT)
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1ère partie : les courants fondamentaux
A. Scientisme
Démarche scientifique, fondée sur la foi en la science en général et en la méthode
expérimental en particulier.
Le scientisme entraîne la certitude qui doit permettre d’arriver à une méthode de
management « scientifique » et donc acceptable par tous ou plutôt s’imposant à tous par sa
rationalité « indiscutable » et incontestable.
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- Tendance des salariés à restreindre leur production de peur que l’on puisse diminuer
leurs heures de travail et leur paye (paiement aux pièces) : ils emploient toutes sortes
de méthodes de freinage pour travailler le moins possible
- Croyance des salariés (emplois disponibles) : les salariés sont persuadés que
l’accroissement de la production par leurs efforts accroîtrait leurs chances de
chômage par diminution de l’emploi disponible. Exemple des intérimaires qui
ralentissent le travail pour faire durer leur mission
- Les méthodes de travail en usage, empirique, sont inefficaces et gâchent les efforts,
chacun travaillant à sa manière
Sélection
- Hommes adaptés à chaque tâche
- Formation
Motivation
- Salaire équitable avec taux à la pièce
- Invariable tant que production < niveau prescrit scientifiquement
- Puis taux différentiel pour dépasser le salaire de base (de 30 à 100%)
Contrôle
4 contremaîtres
4 contremaîtres
fonctionnels :
opérationnels
- Ordonnancement
- Préparation du
des travaux
travail
- Fiches
- Mise en œuvre
d’instructions
- Qualité
- Enregistrement des
- Entretien
temps et coûts
matériel
- Discipline
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Supervision par fonction 1ère étage d’un département centralisé et puissant
chargé de penser
DOUBLE DIVISION DU TRAVAIL
Horizontale
Successeurs et disciplines Verticale
Développement
Des tâches de l’OST Entre conception et exécution
Mises au point des méthodes opérationnelles de standardisation de tâches
Mises en pratique
- Essentiellement l’OST
- Succès universel et application jusqu’aujourd’hui
Critiques
- Création de tâches répétitives, aliénantes et sans intérêt
- Motivation trop liée à l’argent
A savoir :
Taylor est décédé 2ans avant la 1ère chaîne de montage aux Etats-Unis
Au lieu de poser le problème de désobéissance des individus ce qui lui semble normale vu
que l’homme peut choisir de ne plus vouloir faire ce qu’il fait, lui il s’interroge sur les raisons
pour lesquelles les individus obéissent t-ils : il en distingue 3 types
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- Rationnel-légal ou bureaucratique (règle établie pour 1 but) : basé sur la règle et
établie pour un but, institution dominante de la société moderne.
Le Leader charismatique galvanise les énergies et assume le pouvoir, puis à son tour la
dévotion de ses fidèles devient plus routinière permettant ainsi à ses successeurs de recourir
au modèle traditionnel d’autorité.
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Le modèle bureaucratique ou rationnel légal repose sur les idées suivantes qui sont
mutuellement interdépendantes :
L’établissement des normes ou règles sur les membres du groupe par accord
mutuel ou par application de la rationalité
Un corps de règles abstraites établies intentionnellement et écrites
Ceux en position d’autorité occupent une « fonction » dans l’exercice de
laquelle ils sont sujets à un ordre impersonnel
Celui qui obéit à l’autorité ne le fait qu’en tant que membre du groupe et
seulement dans l’obéissance aux règles
Cette obéissance n’est pas due à la personne qui individuellement occupe une
fonction mais à la position qu’il occupe dans un ordre impersonnel
Il en résulte donc une organisation continue de fonctions liées par des règles
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- Sujets à une discipline stricte et systématique et au contrôle de leur conduite dans
leurs fonctions
2.2.4. Avantages
Le modèle wébérien présente d’énormes avantages :
- Il remplace la faveur ou le népotisme par la règle et protège les salariés contre
l’arbitraire et la discrimination
- Il garantit autant que possible la compétence de ceux qui sont employés.
2.2.5. Critiques
Type idéal et non réalité
Aujourd’hui : la bureaucratie a pris un sens péjoratif alors que dans la conception de Weber,
il s’agissait d’un progrès certain sur le passé.
3. Approfondissement de la bureaucratie
Le premier effort d’approfondissement de la bureaucratie est le fait d’une école
représentant le courant dominant de la sociologie nord américaine des années 1950 et
1960 ; celle-ci a été baptisée école structuro-fonctionnaliste :
La structure des organisations découle de leurs fonctions, mais aussi d’autres parts que
les organisations sont fonctionnelles, c'est-à-dire qu’elles remplissent un but prédéterminé,
qui n’est pas remis en cause et que leurs existence est naturelle et qu’elles ont des besoins
naturelles.
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3.1.2. SELNIK (1949) : Tennessee Valley Authority
Dans son étude sur la TVA SELNIK confirme ces phénomènes de déplacements de but et de
sous optimisation par la poursuite exclusive des objectifs propres des sous-groupes qui
existent au sein de l’organisation, du fait de la spécialisation des individus et des tâches.
Les individus suivent leur intérêt personnel et ceux associés à ceux des acteurs situés à
l’extérieur qui éventuellement diverges de ceux de l’organisation
Relation entre l’organisation et l’environnement
Question posées :
Effets pervers inévitables ? Existence possible d’une bureaucratie Wébérienne ?
Corrections possibles ? Pluralité de modèles ?
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- Configuration de la structure des rôles
Ces 5 dimensions ne décrivent pas tout ce qu’est une organisation mais couvrent l’essentiel
de ce qui peut caractériser la structure de contrôle de base des organisations.
Par ailleurs une simplification additionnelle est possible sur deux dimensions à la suite de
traitements statistiques supplémentaires :
- Structuration des activités
- Concentration de l’autorité
S’y ajoute une dimension structurelle supplémentaire mineure
- La supervision par contrôle du flot de travail par hiérarchie ou par d’autres
procédures impersonnelles
Bureaucratie implicite : latente ou non bureaucratique avec une faible structuration des
activités et d’autorité mais un contrôle hiérarchique personnalisée. Caractéristique des
petites firmes
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3.3. Bilan de la bureaucratie
2 catégories de critiques
- Application abusive du modèle
- Application du modèle dans des situations où il convient mal
Dans le langage courant
Bureaucratie « idéal type » = « Organisation excessivement structurée, abusivement
hiérarchique, autoritaire, rigide, imperméable au changement et indifférentes aux besoins
tant de ceux qui y travaillent que de ceux qui doivent s’y adresser ».ROJOT (2003)
Conséquences positives et voulues Conséquences négatives et non voulues
- Efficacité - Déplacement des buts
- Equité forte - Sous optimisation et esprit de corps
- Prédictibilité essentiellement au monde - Rigidité et incapacité à traiter les
des affaires problèmes particuliers
- Inefficacité marginale…
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- Unité de direction (par groupe d’activités) : chaque groupe doit avoir chacun un
objectif, un plan et un dirigeant
- Subordination intérêts individuels à l’intérêt collectif
- Equité salariale : satisfaire à la fois les salariés et les dirigeants
- Centralisation de l’autorité : qui doit varier selon les circonstances, pour mettre aussi
la décentralisation des décisions
- Hiérarchie matérialisés (chaînes) : par une chaîne de commandement à la ligne
hiérarchique de MINTZBERG
- Ordre matériel et moral : chacun à sa place et chaque outil à sa place
- Equité (supérieurs : subordonnés) : être juste et non pour une certaine loyauté
- Stabilité du personnel : un turnover trop fort peu être embêtante
- Initiative :
- Union ou esprit de corps : entre salarié pour atteindre un but de l’organisation
Apports
Il opérationnalise l’apport de Weber, et généralise certains principes de Taylor
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5. La théorie des classiques
Suite de Fayol, repris dans le monde anglo-saxon
Objectif : tirer des enseignements et des règles d’action de l’observation d’entreprises qui
prospèrent :
- Principes :
o Division du travail : horizontale et verticale
o Etablissement de prévision de politique de budget
o Elément en termes de structure
o Unité de commandement : un supérieur pour chaque subordonnées pour
éviter les conflits
o Ligne d’autorité
o Définir le contrôle optimum
o Séparation des départements fonctionnels et opérationnels…
- Fonctions du gestionnaire :
o Planifier et prévoir
o Organiser : regrouper les membres de l’organisation dans des sous ensembles
o Diriger : donner une direction et motiver les subordonnées
o Coordonner (entre unité avec la hiérarchie)
o Contrôler (contrôle de gestion…)
- Outils :
o Description des postes
o Construction des organigrammes
o La recherche opérationnelle : méthode du chemin critique, diagramme de
GANT
o Analyse des écarts, des bénéfices
o Outils de planification : planifier à long terme et s’adapter
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Chapitre 3 : la théorie de la contingence structurelle
1. Variables internes
4 variables internes : la taille, l’âge, la technologie et la stratégie
1.1. La taille
Dans une étude assez ancienne, DALE avait constaté que, à des tailles différentes
d’entreprise correspondaient des problèmes d’organisation différents.
- Petite entreprise : division du travail et relations interpersonnelles sont les facteurs
les plus importants
- Grande entreprise : la coordination des fonctions, la prise collective de décision et la
décentralisation deviennent essentielles et les plus préoccupantes
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La grande taille d’une organisation augmente indirectement la demande du personnel
d’encadrement à travers la différenciation qu’elle entraîne
Objectifs plus flexibles avec l’âge : plus une entreprise devient plus âgée plus ses objectifs se
flexibilisent.
Structures sociales plus rigides : plus l’entreprise vieillit plus ses structures vont se rigidifier
Plus l’entreprise vieillit plus on risque de constater des résistances au changement dans la
structure des tâches
Age et taille sont très souvent corrélés : les organisations jeunes sont souvent
petites, les organisations de grande taille bien que pas toujours, âgées, croissent avec
les années qui passent.
On rencontre une résistance au changement dans la structure des tâches.
Théorie GREINER
- la croissance de l’organisation va entraîner des problèmes différents, à des fins de cycles de
vie différents des problèmes différents, entre les phases on aura des crises potentielles,
nouveaux objectifs stratégiques, grandit en taille, …
- Elle implique le passage par une série de phases
- L’évolution de la firme est marquée une fuite en avant marquée par des crises.
On fait une analogie entre l’organisation et l’humain (ex : crise de l’ado)
Exemple de Quinn et Cameron, 1983
1/ Phase entrepreneuriale (créativité)
= un entrepreneur qui crée sa petite structure
L’entreprise passe par des crises, ex leadership qui manque de caractère pour être leader
donc cela va provoquer une crise
2/ Phase collective : cohésion et implication pour faire face a la crise
3/ formalisation et contrôle : plus l’entreprise grandit elle va se formaliser
4/ structure et adaptation : mettre en place une structure bien définie et continuer à
adapter l’entreprise aux situations
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Entre les phases on aura des transitions marquées par des crises
STINCHCOMBE 1965
L’âge des industries détermine l’âge de l’organisation, définit les modes… L’organisation est
structurée selon son époque d’apparition de l’industrie.
4 âges des industries
Pré-usine : (les fermes, le commerce de détail) en majorité des travailleurs
indépendants et pas mal d’aide de famille
Début 19ème siècle : (textile, banque) aider par les membres de la famille
Révolution industrielle : Les chemins de fer, les charbons, les dirigeants salariés,
bureaucratisation croissante des organisations jusqu'au sommet.
L’industrie moderne : bureaucratisation totale, transport aérien, l’automobile,
chimie…
5éme selon Mintzberg, industrie 70-80’s, groupes divisionnalisés.
1.3. Technologie :
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Plus la technologie complexe moins le ratio…
Performance dépend du fit technologie/structure : organisations les plus
performantes sont celles qui ont une structure adaptée à la technologie
La production de masse (différenciation verticale, délégation d’autorité,
formalisation de la structure) a les meilleurs résultats. Elle correspond aux
prescriptions de Taylor et Fayol
La contingence est technologique elle va induire une organisation donc il faut suivre
Taylor et Fayol mais pour la production à l’unité il faut suivre ERH
Une entreprise= une organisation pour Woodward MAIS plus l’entreprise est grande
plus elle est différenciée donc pas forcément une technologie.
PERROW, 1967
Technologie au sens large (travail individuel accompli) : plus le travail individuel est varié plus
la technologie sera complexe
Variété du travail accompli + analysabilité de la matière première
1.4. Stratégie
Analyser la stratégie, lien entre structure et stratégie.
Chandler, 1962
Fondé sur des grandes entreprises américaines
Changement de stratégie changement de structure, ce passage s’explique par une
différenciation. On passe d’une structure fonctionnelle à une structure divisionnelle
Child, 1972
Objectifs plus importants que l’environnement
Défini par la coalition dominante : Selon les acteurs prédominants on va avoir des stratégies
et des objectifs différents
Interactions organisation/ environnement
Caractéristiques objectives et subjectives de l’environnement
Question : importance relative de la stratégie ? car influencé par environnement interne et
externe donc
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2. La contingence structurelle externe et l’impact de l’environnement
Environnement
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2.3. Lawrence et Lorsch
Travaux de différenciation effectués en 1967.
Analyse de l’environnement sur 3 dimensions :
- Taux de changement
- Degré de certitude
- La complexité : donnée par le nombre de concurrents
Environnement = turbulent, incertain, complexe
Etude faite dans : une industrie plastique variable et dynamique, une industrie d’emballage
stable, une industrie des conserves intermédiaire entre les deux
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Chapitre 4 : Les organisations comme systèmes
2) L’approche systémique
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D’où la nécessité d’une approche fonctionnelle ( qui dans le temps comporte des flux
d’énergie, d’information… négatives et positives) et structurelle ( établit des limites, dans
l’espace, séparant système et monde extérieur).
Principe de la variété requise (ASHBY) : pour contrôler un système il faut un système plus
complexe que celui qu’on veut contrôler.
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5) Les apports de la théorie des systèmes et de son application
psychosociale
La théorie des systèmes appliquée aux systèmes sociaux apporte incontestablement une
avance sérieuse pour l’analyse, l’étude et la compréhension des organisations.
En premier lieu, il faut relever l’intérêt du caractère « systémique » ou holistique c’est à dire
que l’organisation d’une part ne se réduit pas à la somme de ses composantes et d’autre
part peut être traitée comme globalité.
En second lieu, le concept système permet avec l’équifinalité de prendre en compte la
diversité des organisations cas par cas tout en maintenant l’unité de leur catégorie.
En troisième lieu, la notion de système permet de distinguer des niveaux, de découper des
ensembles d’analyse pertinents.
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Synthèse 1ère partie : les courants fondamentaux
Thompson (1967)
Incertitude, dont il faut protéger le noyau technologique de l’organisation
Découpage de l’organisation en niveaux, selon des interdépendances
Mode de coordination dépend des interdépendances : mobilisé par MINTZBERG sans le
citer
MINTZBERG (1982)
Organisation « somme des façons de découper le travail et de coordonner les tâches qui
résultent du découpage »
Composée de 5 éléments
Différents mode coordination et de contrôle
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L’approche par les configurations vue par DESREUMAUX
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2ème partie : le renouveau de l’analyse de
l’organisation
Introduction : définitions
Une décision est prise devant une occasion de choix
Simon, 1947 :
Liste d’alternatives
Détermination des conséquences de chacune
Evaluation séparée des conséquences
Progression itérative, pas simple
Grandes et petites, programmées ou non (Simon)
Herbert SIMON
Acteur rationnel : sélection d’un comportement préféré/ choix
Etre rationnel c’est être doté de décision. On va choisir la solution qui a la préférence ; on est
face à une occasion de choix. L’individu est rationnel s’il estime que telle opinion est
meilleure pour lui
Décision peut être :
Objectivement / subjectivement rationnelle
Consciemment/ délibérément rationnelle
Organisationnellement/ individuellement rationnelle
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1.2. Justification du modèle de rationalité limitée
Conditions d’une décision objectivement rationnelle non réunies en pratique
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3. La théorie comportementale de l’organisation
Mode de décision
Buts dépendent de ceux des coalitions dominantes
Système rationnel adaptatif (limitée) et non rationnel omniscient
Constats initiaux
Multiples éléments entrant dans le processus de décision
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Ambiguïté est omniprésente, sous de multiples formes : ambiguïté d’intention
(relatif aux objectifs de l’entreprise), de compréhension, des histoires
Limitations multiples dans une situation de choix
Cognition individuelle
Comportement individuel
Décisions organisationnelles
Activités organisationnelles
Réponses de l’environnement
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CHAPITRE 6 : L’ANALYSE STRATEGIQUE DES ORGANISATIONS
Pouvoir, incertitude, facile d’accès mais très puissante, utilisation même dans la vie
quotidienne
I- Individualisme méthodologique
Analyse stratégique au niveau des individus.
On se place au niveau de l’individu et non du côté de l’autre.
La clé pour présenter l’autre est de se placer du côté de l’individu. L’individualisme est l’une
des façons de faire de la sociologie
« Déterminisme » « Agency »
Holisme : poids des Individualisme méthodologique :
structures sociales poids des individus
Principaux concepts :
- Stratégies : on regarde bien les acteurs dans leur capacité à agir dans l’organisation
- Organisation : ensemble des stratégies des différences qui sont dans l’organisation. Il
faut essayer de comprendre ces stratégies
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- Subjectif
- Indépendant de l’autre acteur
- Intransitif : pouvoir de A dépend du pouvoir de celui de B
Sources de pouvoir*
Weber : modèle de légitimité
Crozin et Friedberg : expert, marginal, information/ communication, règles
organisationnelles
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CHAPITRE 7 : LES APPORTS DE L’ECONOMIE A L’ANALYSE DES ORGANISATIONS
1. La théorie traditionnelle
ADAM SMITH : division du travail, idée du laisser faire.
Précurseur (1723 – 1790). Organisation réduite à des formations de production
Théorie des sentiments moraux (1759)
De … la richesse des nations (1776)
Il développe des thèses sur la solidarité
Exemple de la manufacture d’épingle
Division du travail + spécialisation + machines
Amélioration de la productivité (organisation de la production)
Père de la main invisible intérêt individuel de chacun conduit à l’intérêt général
1776 : chacun recherche son intérêt direct et personnel
1759 : l’homme est naturellement destiné à vivre en société
Classique : Smith, Ricardo
Articulation de deux postulats :
Solidarité, « sympathy »
La théorie néoclassique
Organisation comme une boite noire composé d’ « input » et d’ « output »
Management scientifique : (parfois théorie de décision)
Calcul économique (optimisation)
Recherche opérationnelle
Néoclassique : équilibre général
Problème
Complexité et limites des outils mathématiques
Oubli du facteur social
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2. Les développements récents
Typologie d’Olivier
Organisation complexe significatif
Marché seul
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- Marché externe, secondaire
Externe : marché qui fonctionnait selon les néoclassiques (on embauche et on licencie
comme on veut : c’est un marché fluide)
GRANOVETTER
Théorie de l’encastrement
Rapports économiques encastrés dans des rapports sociaux : réciprocité, réseaux…
Vision de l’homme : ni sur socialiste, ni sous-socialisée
C’est une discipline entre l’économie et la sociologie
Comprendre les rapports économiques. Les réseaux se construisent et se solidifient
Contribution de GRANOVETTER : ce sont les processus sociaux qui vont déterminer les
comportements de l’homme
Cité-marchande : pour Adam Smith on serait sur un marché avec différent concurrents
(marchands)
Cité civique : pour Rousseau la volonté générale et les principes collectifs avant l’individuel
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Cité industrielle : principe tourné vers l’efficacité
CHAPITRE 8 : COMPORTEMENT INDIVIDUEL ET ORGANISATIONNEL
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Conclusion : l’organisation et l’environnement
Les liens entre l’organisation et son environnement : les apports de K. Weick, de l’écologie
des populations et du néo-institutionnalisme.
1- Les rapports de Karl WEICK.
C’est l’organisation qui s’adapte à son environnement
Plusieurs conceptions du constructivisme
Paolo ALTO
Théorie de la communication
Représentation des individus
Question 2
Analyse d’un article de presse, traitant
- Soit un exemple concret d’organisation
- Soit de réflexion sur les questions organisationnelles
A l’aide des théories et concepts abordés en cours, proposez une analyse structurée de
l’article proposé
- Identifier les questions posées sur la problématique
- Choisis les outils, concepts, théories à utiliser pour l’analyser
- Faire si possible des recommandations
- Structurer sa réponse (introduction, problématique, parties, conclusion)
- Soigner la forme
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