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Dubey Alexandre, Da Veiga Vincent, Lescarret Loïc, Lhuissier Joël

VEILLE JURIDIQUE

Thème : Contrat de production et de fourniture des


services informatiques

Sommaire :

I Définition d’un contrat B to B et B to C


II Les différents types de contrat concernés
III Lois et règle ou droit des contrats, nouveauté 2016
IV Droit et obligation des parties
V Conclusion, exécution, rupture d’un contrat (jurisprudence pour illustrer
VI Responsabilités et sanctions
VII La responsabilité de la sous-traitance
VIII Obligation de moyen de résultat
I Définition d’un contrat B to B et B to C

Un contrat est une convention ou un accord ayant pour but d’engendrer une
obligation d’une ou de plusieurs personnes envers une ou plusieurs autres. Il y a
quatre conditions nécessaires pour la validité du contrat :

Un contrat ne peut être considéré comme valablement formé que lorsque sont réunis
les conditions essentielles pour sa validité après concordance entre l’offre et
l'acceptation :
- La capacité de contracter
- Le consentement libre des partie
- L’objet
- La cause
Aujourd’hui la notion de cause à disparu.
Le nouvel article 1128 remplace donc l’article 1108 et prévoit désormais 3 conditions
de validité et non plus 4.
- La capacité de contracter
- Le consentement des parties
- un contenu licite et certain

A) La capacité
Toute personne peut contracter si elle n’est pas déclarée incapable par la loi.
- Une incapacité est dite générale lorsque tout contrat passé par la personne visée
peut être annulé.
- Une incapacité est dite spéciale lorsque la loi interdit à certaines personnes de
passer certains avec telles autres personnes déterminées.
- L’individu frappé d’incapacité d’exercice ne peut contracter seul sans
l’assistance de son représentant légal.

B) Le consentement
Toute personne peut contracter si elle n’est pas déclarée incapable par la loi.
- Une incapacité est dite générale lorsque tout contrat passé par la personne visée
peut être annulé.
- Une incapacité est dite spéciale lorsque la loi interdit à certaines personnes de
passer certains avec telles autres personnes déterminées.
- L’individu frappé d’incapacité d’exercice ne peut contracter seul sans
l’assistance de son représentant légal.
- Consentement des parties :
En matière contractuelle, le consentement est souvent la condition nécessaire et
suffisante à la formation du contrat. Au sens étymologique, le consentement
correspond à l’accord des volontés des parties sur le contrat projeté, au sens restrictif,
c’est l’acquiescement donné par les parties au conditions du contrat projeté.
Ils existent plusieurs vices du consentement :
- L’erreur :
En matière contractuelle, l’erreur se définit comme une idée fausse et inexacte que se
fait le contractant d’un des éléments du contrat. L’erreur peut donc concerner la valeur
des prestations, la personne avec laquelle on contracte ou encore l’objet de
l’obligation. (Articles 1132 à 1134 du code civil)
- Le dol :
Le dol est le fait pour un contractant le consentement de l’autre par des manoeuvres ou
des mensonges. Constitue également un dol dissimulation intentionnelle par l’un des
contractants d’une information dont il sait le caractère déterminant pour l’autre partie.
(Article 1137 du code civil)
- La violence
En cas de violence, le consentement est vicié puisqu'il n’a pas été libre.
(Article 1140 à 1143 du code civil)
- La lésion
La lésion est un préjudice subi par un contractant en raison du défaut d’équivalence
des prestations menées du contrat.
(Article 1674 à 1685 du code civil)

C) Le contenu licite et certain


On note bien que la référence aux bonnes moeurs a disparu dans les articles 1162 et
1102 ; ceux-ci n’évoquent désormais que la notion d’ordre public.
Les notions d’ordre public et de bonnes moeurs apparemment semblables sont en fait
très différentes :
- La notion de “bonne moeurs” est fondée sur des comportements conformes à la
morale et acceptables dans une société, selon une culture dans une époque
donnée.​ ​Elle est à rapprocher d’une identité, des origines d’une société.
- La notion d'ordre public se réfère plutôt une société où la définition des
troubles à l’ordre public est définie par une autorité publique.
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/contrat/18693
https://www.surfeco21.com/?p=128
1) Définition de B to B
Le terme B to B pour Business to Business, désigne l’activité commerciale
inter-entreprises ce qui veut dire, les activités pour lesquelles les clients et prospect
sont des entreprises. L’activité B to B représente cependant des volumes d’affaires très
nettement supérieurs à ceux de l’activité commerciale s’adressant au consommateur
final. En fonction de nombreuses caractéristiques qui lui sont propres l’activité B to B
nécessite l’usage de techniques qui se distinguent de celle pour s’adresser au
consommateur « grand public ».

https://www.definitions-marketing.com/definition/b-to-b/

2) Définition de B to C
Le terme B to C pour Business to consumer, désigne l’ensemble des relations
qui unissent les entreprises et les consommateurs finaux, ainsi que les moyens
techniques ou logiciels utilisés pour faciliter leurs interactions, ce type de commerce
recouvre les marchandises ou les prestations conçues pour le grand public.
Les entreprises déterminent leur stratégie B to C en fonction de la nature de leurs
produits, du degré de personnalisation apportée et du nombre de clients visés.
L’attraction du consommateur varie en fonction du prix, de la marque et de la
réputation de l’entreprise.

http://www.journaldunet.com/business/dictionnaire-economique-et-financier/1199123-b-to-c-ou-b2c-definition/
II Les différents types de contrat concernés

1) Relations fournisseurs/clients (BtoB)

Contrat d’étude et de conseil


Les différentes parties : Le prestataire et le client.

- Contrat d’étude préalable


Cela permet d’identifier les besoins du client et d’apprécier la faisabilité du
projet en termes de coûts, délais, contraintes. Le prestataire, à qui s’impose une
obligation de conseil, rédige le cahier des charges et accompagnera le client en vue de
la réalisation de l’appel d’offres. Il aidera le client à analyser les différentes offres
reçues

- Contrat d’assistance à la maîtrise d’ouvrage


Il accompagne l’informatisation et s’impose dans le cas de projets complexes pour
lesquels il faut constituer un comité technique et un comité de pilotage. Il définit les
conditions et les modalités de l’assistance fournie par le prestataire afin de mener le
projet du client à son terme : rédaction du cahier des charges, sélection des
fournisseurs potentiels, élaboration des appels d’offre, négociations, étude des
différentes offres reçues.

- Contrat d’audit informatique :


Par ce contrat, le client confie à l’auditeur la mission de contrôler son SI : matériels,
sécurité, accessibilité, compétences des ressources humaine. Son rapport d’audit
comportera un descriptif détaillé du SI du client, fournira des préconisations pour
remédier aux dysfonctionnements constatés.

Contrat de production ou de réalisation

Contrat de développement de logiciel :


Il concerne le logiciel spécifiquement créé pour les besoins d’un client professionnel
et suppose donc :
- L’écriture d’un cahier des charges : identification des besoins du client, délais
requis, contraintes
- La construction de l’architecture du logiciel, l’écriture des codes source et objet,
- L’établissement d’une documentation pour permettre l’exploitation du produit par le
client,
- Une phase de tests pour vérifier les fonctionnalités du logiciel (phase de recette
informatique provisoire) et une phase de tests en conditions réelles. Si ces derniers
sont positifs le client accepte la « recette informatique définitive ».
Tout au long de ces étapes le prestataire doit fournir conseil et assistance et le client
doit collaborer. En outre, ce contrat doit régler la question des droits d’auteur. A
défaut de le faire, le prestataire conserve les droits attachés au logiciel. Dans le cas
d’un transfert des droits au client, le prestataire doit remettre les codes source et objet
afin de lui permettre des modifications ultérieures.

Contrats de conception et maintenance de pages web :


Le prestataire s’engage à fournir à son client un site web et a priori son hébergement.
Le client doit collaborer et définir ses besoins dans un cahier des charges qu’il élabore
avec l’aide du prestataire. Le prestataire réalise les prestations suivantes : réalisation
du site, élaboration d’une documentation, enregistrement du nom de domaine, mise en
place de la base de données. Les droits d’auteur du site créé sont acquis au prestataire
sauf dispositions expresses du contrat.

Contrat de maintenance :
Il existe plusieurs types de contrat de maintenance : maintenance de progiciel, de
logiciel, maintenance du système. La plupart du temps le contrat de maintenance est
un contrat accessoire au contrat principal dont il dépend, si le second est résilié le
contrat de maintenance devient caduc. Par exemple : le contrat de maintenance du
système. On distinguera :
-La maintenance préventive : le prestataire, sur qui pèse une obligation de moyen,
vise à prévenir les défaillances du système par mise à jour des logiciels, purge du
système,
-La maintenance corrective : le prestataire sur qui pèse une obligation de résultat,
cherché à corriger des dysfonctionnements signalés par le client dans son journal des
incidents,
-La maintenance évolutive : permet d’adapter le matériel du client en fonction des
innovations technologiques.

Exemple d’entreprise de maintenance informatique :


● SS2I
● Capgemini
● Adobe (logiciel)
2) La relation distributeur/client

Contrat de concession et de distribution de progiciel


Par ce contrat, le prestataire accorde une licence d’utilisation du progiciel à son
client qui détient ainsi un droit d’utilisation d’un programme. Le progiciel délivré doit
être compatible avec le système d’exploitation du client. Le prestataire s’engage à
maintenir le progiciel en fonctionnement durant toute la durée du contrat renouvelable
par tacite reconduction.

Contrat de franchise
Contrat de franchise. Ce contrat, une entreprise du secteur informatique (SSII,
SS2L) s’engage à travailler, à proposer ses services informatiques aux clients,
professionnels ou particuliers, sous l’enseigne d’un franchiseur comme Informatique
Minute, Airria… Le franchiseur doit fournir dans un document d’information
précontractuelle (DIP) des indications relatives à la franchise de sorte à permettre au
franchisé de s’engager en toute connaissance de cause.

Contrat de location
Contrat par lequel une société informatique loue du matériel à son client
professionnel. C’est une option d’autant plus intéressante que l’obsolescence frappée
rapidement les matériels informatiques : ordinateurs, serveurs, routeurs…. Il peut
s’agir de location courte, longue durée ou de location évolutive.

Contrat de paiement à l’acte pour les applications hébergées


Il s’agit ici des applications liées au cloud computing, technologie 100% web,
et qui constitue un nouveau modèle économique axé sur le paiement à l’acte. Le client
s’offre la possibilité par ce contrat de ne payer qu’en fonction de l’usage réel du
service auquel il souscrit auprès d’un prestataire. Aucune redevance n’est due.
L’abonnement est toutefois une possibilité proposée aux clients.

http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/ecogestion/legt/spip.php?article649
III Lois et règle ou droit des contrats, nouveauté 2016

1) Lois et règle d’un contrat


En France le contrat est, au terme du code civil (article-1101) un accord de
volonté entre deux ou plusieurs personnes destiné à créer, modifier, transmettre des
obligations. Le contrat est dans une catégorie particulière de convention, il va avoir un
rôle créateur : il va créer des effets de droit et cela va se transformer en obligations
juridiques.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Contrat_en_France

2) Droit d’un contrat


Le droit des contrats est une branche du droit des obligations, le droit des
contrats en France est soumis à trois grands principes fondamentaux : la liberté
contractuelle, le consensualisme et la force obligatoire du contrat.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_des_contrats_en_France

3) Les nouveautés d’un contrat en 2016


Dans les premiers articles, l'ordonnance définit dans l'​article 1101-1​ le contrat
comme "un accord de volonté entre deux ou plusieurs personnes destiné à créer,
modifier, transmettre ou éteindre des obligations". De plus il codifie l’article 1102 et
1103, ces deux articles ajoutent deux articles principaux : la liberté contractuelle, le
respect des engagements et à la bonne foi.
La liberté contractuelle est encadrée par la loi dans le but de faire respecter l'ordre
public, protéger les parties faibles ou les consommateurs. On est libre de choisir son
contractant, de déterminer le contenu de son contrat et de lui donner la forme qu'il lui
plaît, orale, écrit ou même électronique, la seule limite qui reste inscrite dans l'article
est l'ordre public.
La force obligatoire, les contractants sont libres de contracter ou de ne pas contracter,
de le faire selon leurs termes, sous la forme qu'ils veulent, quand ils s'engagent, ils
doivent exécuter leurs obligations avec bonne foi. L’obligation avec bonne foi est une
phase d’exécution pour la négociation.

http://www.net-iris.fr/veille-juridique/actualite/35183/la-reforme-du-droit-des-contrats-que-faut-il-retenir.php
IV Droit et obligation des parties

1) Droit des parties


La recette
Suite à la réception et la vérification de la délivrance, il arrive fréquemment que de
nombreuses vérifications doivent être faites. C’est ce que l’on appelle la procédure de
recette.
Garanties
Le client a le droit d’obtenir plusieurs garanties auprès du prestataire informatique, sur
le matériel qu’il lui fournit mais aussi en matière de sécurité et de confidentialité.

https://www.droit-technologie.org/contentieux/contentieux-lies-aux-contrats-informatiques/

2) Obligation des parties


Les obligations du prestataire informatique :
Le prestataire de services est tenu d’une obligation contractuelle de conseil. Il doit
mettre en garde et informer son client ainsi que s’informer auprès de lui.

Le prestataire de services doit exécuter le travail promis ainsi que toutes les autres
prestations convenues dans le contrat. Le prestataire informatique peut être tenu à une
obligation de résultat et une obligation de délivrance. Un procès-verbal de recette
permet de matérialiser le respect de cette obligation. Quand le prestataire conseille son
client dans le choix de son matériel informatique, il est aussi tenu de surveiller le bon
déroulement de l’installation technique de ce matériel. Une obligation de
confidentialité peut également être exigée par le client.

Les obligations du client :


Le client s’engage à payer le prix convenu au prestataire informatique en contrepartie
de ses services. Il doit également permettre au prestataire de réaliser ses prestations de
manière convenable et lui fournir les informations et/ou accès nécessaires.

Enfin, lorsque le prestataire est tenu à une obligation de délivrance d’un logiciel, de
matériel ou d’une prestation informatique, le client a une obligation de réception. Ce
devoir consiste à accuser réception de l’élément et de donner son approbation au
prestataire informatique après avoir vérifié que l’élément livré est conforme à ce qui a
été convenu.

https://www.lecoindesentrepreneurs.fr/contrat-de-prestation-informatique-redaction-contenu/
V Conclusion, exécution, rupture d’un contrat (jurisprudence pour illustrer)

1) Rupture d’un contrat

Si besoin, le contrat de prestation informatique peut comporter une durée, c’est


notamment le cas pour les contrats de maintenance informatique. Lorsqu’une durée est
prévue, le contrat doit également prévoir ses modalités de rupture. En fonction :

● Si le contrat est à durée déterminée, il prend fin à son terme ou par


commun accord. Une clause de tacite reconduction est souvent insérée,
c’est-à-dire que le contrat est reconduit pour la même durée sauf si une
des deux parties le dénonce avant son terme ;
● Si le contrat est à durée indéterminée, chaque partie a la possibilité de
demander la rupture du contrat unilatéralement. Il convient alors d’en
fixer les conditions.

La rupture de contrat peut aussi se faire par la clause de résiliation par le


demandeur ou le l’offreur de la prestation, lorsqu'une des deux parties ne respecte
pas ses obligations contractuelles.

L’exécution de la rupture de contrat peut être aussi un litige entre les deux
parties mais les deux parties ont la possibilité de prévoir un arbitrage ou une
conciliation avant d’entamer une procédure judiciaire.

https://www.lecoindesentrepreneurs.fr/contrat-de-prestation-informatique-redaction-contenu/

Lorsqu’une partie se plaint d’une inexécution ou d’une mauvaise exécution du contrat,


elle n’obtiendra pas toujours gain de cause, encore faut-il qu’elle en apporte la preuve.
Il y a mauvaise exécution des obligations contractuelles lorsqu’une partie ne réalise
qu’à moitié ses engagements, ou les exécute mal, et non dans les termes prévus par le
contrat.
Si vous avez conclu un contrat et que vous souhaitez agir en responsabilité
contractuelle, veillez à vérifier que la partie adverse ne disposait pas d’un délai pour le
faire. En effet, si un délai a été prévu, vous ne pourriez prétendre agir qu’au terme ; si
aucun délai n’a été prévu, vous devez avant toute chose mettre en demeure votre
cocontractant afin qu’il accomplisse ses promesses et faire constater le défaut
d’exécution.
Il revient à la partie qui n’a pas respecté ses obligations d’apporter la preuve qu’elle en
a été empêchée en raison d’une situation imprévisible et dont elle n’a pas réussi à
surmonter.
Dans ces situations, le recours à un avocat en droit civil est indispensable pour
s’assurer, dès le départ, une bonne défense de vos intérêts et obtenir gain de cause.

2) Conclusion
On peut en conclure que le contrat peut être rompu n’importe quand si une des deux
parties fait une faute grave ou si le demandeur ne veut pas renouveler cette demande à
ce prestataire

VI Responsabilités et sanctions

1) Responsabilités
Les clauses de responsabilité sont destinées à préciser les conditions
dans lesquelles le débiteur des obligations contractuelles se verra tenu de
réparer les préjudices subis par son cocontractant du fait de la mauvaise
exécution ou de l'inexécution des prestations objet du contrat. Le droit commun
français pose deux principes simples : la réparation du préjudice subi pour
autant que ce dernier soit prévisible, la réparation des seuls préjudices directs,
c'est-à-dire ceux qui présentent un lien de causalité direct avec le fait
générateur.

Les clauses contractuelles de responsabilité s'attachent en conséquence à


préciser différents points :
- Quels sont les préjudices exclus du champ possible de la réparation
(clause de pré-qualification en “dommages indirects”).
- Quel est le montant maximum de dommages et intérêts susceptibles
d’être alloués (clause de plafonnement).
- Quelle est la durée pendant laquelle la responsabilité peut être invoquée
ou, plus généralement, quelles sont les conditions dans lesquelles la
responsabilité du débiteur peut être mise en cause. Entre professionnels,
ces clauses sont parfaitement valables, sous réserve cependant :
- qu’elles soient connues et acceptées par la partie à laquelle elles sont
opposées.
- Que le fait générateur du préjudice ne soit pas constitutif d’une faute
lourde du débiteur (en l'occurrence du prestataire), auquel cas elles
seront écartées par le juge.
- Que la clause ne soit pas opposée dans un contexte d’inexécution d’une
obligation essentielle du contrat, étant ici rappelé que l’inefficacité de la
clause résulte alors de l’absence de cause de l’engagement du créancier
de l’obligation inexécutée, et partant la nullité du contrat.

http://www.indexel.net/article/les-clauses-de-responsabilite-dans-les-contrats-informatiques.html

2) Sanctions
Lorsque le contrat ne satisfait pas à l’ensemble des conditions, il
convient d’examiner son sort. Le contrat affecté d’un vice éventuel existe mais peut
faire l’objet d’une annulation prononcée par le tribunal. On distingue les nullités
relatives ou des nullités absolues. Cette distinction se fait sur plusieurs plans :
La prescription, le délai pendant lequel la personne a le droit d’invoquer la nullité
varie selon si elle est relative (10 ans) ou absolue (30 ans).
En droit, est frappé de nullité un acte invalide, soit qu'il n'ait pas été formé avec le
formalisme imposé par la loi, soit qu'il lui manque un élément essentiel. Un acte nul
est détruit et ses conséquences sont, dans la plupart des cas, supprimées
rétroactivement, comme s'il n'avait jamais été formé. La nullité sanctionne les
conditions de formation d'un contrat tandis que la résolution sanctionne l'inexécution
ou la mauvaise exécution de l'obligation.
La confirmation, il s’agit de l’acte unilatéral par lequel la partie protégée par la nullité
renonce à se prévaloir de celle-ci, seulement pour nullité relative. Si une nullité est
prononcée, elle opère de manière rétroactive, c’est-à-dire qu’elle dissout le contrat et
replace les deux parties dans leur situation initiale, le vendeur rembourse le prix,
l’acheteur restitue le matériel, et ce en nature ou équivalent. De plus, l’annulation du
contrat peut s’accompagner de dommages et intérêts pour la personne lésée.

faculty.ksu.edu.sa/dr.reda/.../Le%20droit%20des%20contrats%20informatiques.pdf
VII La responsabilité de la sous-traitance

1) Contrat de prestations de service

C’est une convention généralement onéreuse entre deux parties : un prestataire


et son client. Tout comme le contrat de vente, le contrat de prestation de services est la
convention par laquelle une personne s’oblige contre une rémunération à exécuter
pour l’autre partie, un travail déterminé, sans la représenter et de façon indépendante
en créant des droits et obligations pour les parties en cause.

Exemple de litige :

Dans les contrats informatiques, les obligations de chacune des parties sont
essentielles en cas de litige. D’un côté, le prestataire doit remplir une obligation de
conseil envers son client et de l’autre, le client doit collaborer avec le prestataire pour
atteindre les résultats escomptés. La livraison et la recette doivent correspondre aux
besoins exprimés par le client dans son cahier des charges.

LES FAITS DE L’ARRÊT : UN LITIGE ENTRE "INITIÉS" ?


La décision rendue par la Cour d’Appel de Paris portait sur la mise en place d’une
suite logicielle relative à des prestations de services de sécurité. Elle a condamné le
fournisseur pour manquement à ses obligations dans un litige qui opposait pourtant
deux sociétés du domaine informatique. Le fournisseur, spécialisé dans l’édition de
logiciels de sécurité de gestion d’identité numérique et de signature électronique avait
développé un logiciel spécifique. Le contrat portait sur l’utilisation et la maintenance
du logiciel contre redevances au profit d’une société opératrice de services de
certification électronique qui développe et commercialise des solutions de sécurité des
flux numériques. Or, la société cliente avait cessé de régler ses factures à la fin de la
première année et demi du contrat après avoir notifié à sa cocontractante que la suite
logicielle proposée ne remplissait pas ses fonctions et qu’elle avait entraîné des coûts
et des retards. Cela a conduit le fournisseur à assigner en paiement sa cliente en vue du
règlement de ses factures. Elle fut déboutée de sa demande en première instance au
motif que le fournisseur d’une prestation informatique a un devoir de conseil, de
renseignement et de mise en garde, que la délivrance est à la charge du fournisseur de
solutions informatiques et que les dysfonctionnements sont apparus dès le début de
l’exécution du contrat. Le fournisseur de prestations informatiques a donc fait appel.

LA QUALITÉ DU CLIENT EST INDIFFÉRENTE POUR L’EXIGENCE DU


DEVOIR DE CONSEIL :
La Cour d’appel de Paris confirme le jugement : "Ces sociétés ont certes chacune une
activité dans le domaine informatique mais il n'est pas pour autant établi par
l'appelante que la société intimée dispose d'une compétence lui donnant les moyens
d'apprécier la portée exacte des caractéristiques techniques du dispositif en cause". La
société prestataire est condamnée à des dommages et intérêts au titre du préjudice
financier subi par sa cliente. La société cliente a été condamnée à la destruction ou à la
restitution du logiciel, sans astreinte. On observe que la société cliente était tenue
contractuellement à ladite destruction ou restitution. Ce n’est pas parce que la cliente
était dans le domaine informatique, que le fournisseur n’était pas tenu à une obligation
de conseil et de mise en garde dans la mesure où les technologies en cause étaient très
spécifiques et complexes​ ​; elles nécessitaient des compétences techniques dont la
cliente ne disposait pas. ​Dans un arrêt du 6 mai 2003​, la Cour de Cassation a jugé que
le fait "que l'UGMR était dotée d'un service informatique interne actif et compétent
dès lors que les informaticiens de l'UGMR ne disposaient pas de toutes les
compétences nécessaires, s'agissant de l'installation de logiciels spécifiques, ce qui
justifiait le recours par l'UGMR à une société prestataire externe". C’est donc la nature
du contrat qui génère l’obligation de conseil qui engage le fournisseur (ou le
prestataire de service informatique), chargé à ce dernier de rapporter la preuve de la
compétence spécifique du client pour s’exonérer ou atténuer de cette obligation.

LES OBLIGATIONS DU FOURNISSEUR :


Selon l’arrêt de la Cour de cassation précité, "en sa qualité de prestataire informatique
et de professionnelle avertie, la société Promatec était tenue d'un devoir de conseil,
qu'elle se devait notamment, connaissant l'activité de l'UGMR et son environnement
particulier, d'envisager les risques de l'absence de définition précise des besoins pour
le projet concerné et de s’enquérir des informations nécessaires".

● L’obligation de conseil :​ ​s’applique pendant toute la durée des pourparlers et du


contrat. Elle se manifeste par un exposé précis des éléments qui permettent au
client de choisir la meilleure solution en fonction de ses besoins. Le fournisseur
s’informe des besoins de son cocontractant et il est toujours débiteur d’une
obligation de conseil. L’obligation de conseil se matérialise par le fait de se
renseigner préalablement sur les besoins du client et notamment de l’informer
sur les diverses contraintes techniques que le prestataire va mettre en place.
Elle nécessite une plus grande rigueur à l’égard des clients non-professionnels.
● L’obligation de mise en garde : est une déclinaison du devoir de conseil. Son
manquement se caractérise notamment lorsque le prestataire informatique
manqué à son obligation d’informer le client des erreurs, incompatibilités
matérielles ou logicielles, risques et difficultés de fonctionnement du système
envisagé quant à la mise en œuvre des prestations. Il peut s’agir par exemple
d’une méprise de conception ou d’erreurs ou de manques figurant dans le
cahier des charges.
● L’obligation de délivrance conforme : correspond à la délivrance de la chose
expressément stipulée par les parties dans le contrat. L’acquéreur doit dénoncer
le défaut de conformité dans un délai raisonnable, qui varie selon la nature de la
chose. Le document contenant la description des fonctionnalités attendues
prend la forme d’un cahier des charges dont la rédaction est vivement
recommandée.

S’agissant de la réparation du préjudice du client, les juges ont pris en compte : le


temps passé sur le projet, la perte de chiffre d'affaire, les frais exposés pour la mise en
œuvre par un client du client, le remboursement des prestations payées d'avance mais
pas correctement exécutées (total : 179.526 €)

https://www.usine-digitale.fr/article/les-obligations-du-fournisseur-de-solutions-informatiques-de-la-rigueur-technique-au-ri
gorisme-juridique.N661709

2) L'infogérance

L'infogérance est un ​service​ défini comme le résultat d'une intégration d'un


ensemble de services élémentaires, visant à confier à un prestataire ​informatique​ tout
ou une partie du ​système d'information​ (SI) d'un client, dans le cadre d'un contrat
pluriannuel, à base forfaitaire, avec un niveau de service et une durée définie. En
d'autres termes, c'est l'externalisation de tout ou une partie de la gestion et de
l'exploitation du SI à un prestataire informatique tiers. Cette prestation doit s'effectuer
dans la durée et non de manière ponctuelle.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Infog%C3%A9rance
VIII Obligation de moyen de résultat

1) L’obligation de moyen

L’obligation de moyen c’est une obligation dite de « prudence et de diligence


».
Le débiteur celui tenu par l’obligation est engagé, non pas par le fait de parvenir à un
résultat, mais d’y appliquer ses soins et ses capacités de telles sortes, qu’il ne verra sa
responsabilité engagée que si le créancier prouve un manquement à ses devoirs de
prudence et de diligence.​ ​Dans le cas d’un contrat de référencement par exemple,
lorsque le prestataire se limite à la seule mise en place de son site sans
accompagnement et failli à l’ensemble des prestations.

2) L’obligation de résultat

L’obligation de résultat c’est une obligation dite « déterminée ».


Le débiteur doit parvenir à un résultat fixe. Son créancier pourra engager sa
responsabilité s’il prouve que le fait naît de l’obligation n’a pas été réalisé.
En revanche, si le débiteur n’a pas accompli son obligation, il pourra toujours
s’exonérer de sa responsabilité s’il prouve que le dommage empêchant la réalisation
de son obligation résultait de la survenance d’une cause étrangère, imprévisible et
irrésistible.​ ​Dans le cas d’un contrat de référencement par exemple, un prestataire de
référencement qui n’avait pas atteint les résultats contractuellement prévus a été
condamné par le tribunal de commerce de Paris le 28 Octobre 2014.

http://www.cliquedroit.com/si-t-as-2-minutes-j-t-explique-la-diffrence-entre-obligation-de-moyen-et-obligation-de-rsultat-c1
0-f29.html

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